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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Pour être précis, tu n'a pas "626 €". Si je me rapporte au cours du 22 août avec l'éther à 2 756 €, tu dois avoir un peu moins de 0,23 ETH. C'est différent, puisque l'éther est bien différent de l'euro : - D'un côté ça a incomparablement plus de fonctions que l'euro puisque c'est l'unité de base de paiement des opérations d'un super-ordinateur mondial réparti utilisable pour des applications décentralisées servant à la désintermédiation de tout un tas de choses, - De l'autre côté ça n'a cours légal nulle part et dans le marché crypto qui est encore très jeune et très instable ça n'a qu'une valeur d'échange incertaine, qui pourrait fort bien monter bien plus haut (si Ethereum demeure en définitive le plus utilisé des systèmes crypto base d'applications décentralisées) ou au contraire descendre très bas (s'il fini par être supplanté par un concurrent tel que Cardano, Solana ou un autre) Et 0,23 ETH, ça peut faire plus ou moins d'euros, en fonction du cours de l'éther. Voire beaucoup plus, ou beaucoup moins Par ailleurs, lorsque l'éther est à 2 756 €, tu n'as pas exactement 626 €, parce qu'en cas de vente il faut tenir compte de l'impôt de 30% appliqué aux plus-values sur les actifs cryptos. Dans l'exemple que tu donnes, avec un prix d'achat de 420 €, l'impôt se monte à 30% * ( 626 - 420 ) = 62 €, d'où un produit net de la vente à 626 - 62 = 564 €. S'il n'y avait dans les actifs crypto qu'une bulle, étant donné qu'elle a explosé en 2011, cela ferait bien longtemps qu'on n'en parlerait plus. Cependant elle a explosé non seulement en 2011, mais en 2013 (deux fois) et encore en 2017... pour à chaque fois se relever de ses cendres. D'autre part, la courbe d'adoption des cryptos (nombre estimé d'utilisateurs) est plutôt plus rapide que celles d'Internet dans les années 1990 ou des smartphones dans les années 2000. Il y a donc autre chose qu'une simple bulle. Quoi, on peut continuer longtemps à en discuter
  2. D'ici le 31 août, je ne vois aucune raison pour les Talibans de s'y essayer en effet. Cela dit : - Les troupes US sont encerclées à l'aéroport de Kaboul, lequel se situe en pleine ville - Elles sont faciles à isoler. Des tirs de mortier sur les pistes, et elles deviennent inutilisables. Et comme c'est le seul lien des soldats américains avec l'extérieur... Si ça arrivait, les troupes américaines pourraient se retrouver en grande difficulté. Je ne pense pas que ni les Talibans ni les militaires américains l'oublient, même si officiellement c'est "Embrassons-nous Folleville !"
  3. Le Kessel (chaudron) à Stalingrad : personne n'a envie de revivre ça. Pour les Français, la référence serait plutôt Dien Bien Phu. Le fait est que les 5000 militaires américains à l'aéroport de Kaboul se retouveraient dans une situation tactique plus que délicate, en cas de reprise des combats avec les Talibans. Le fait est encore que le seul véritable levier contre cette éventualité est la dissuasion par les bombardiers lourds américains. Et enfin, il est permis de supposer que la confiance dans l'habileté de l'administration américaine n'est pas au beau fixe... Donc qui veut éviter un nouveau Kessel prend l'avion en temps et en heure... On n'est jamais trop prudent.
  4. La crise écologique s'aggrave de plus en plus. Je ne crois pas que nous pourrons faire l'économie de mesures extrêmes
  5. Voici un extrait de l'allocution du président Biden hier après l'attentat à l'aéroport de Kaboul. Un extrait que je n'aime pas Nous allons achever notre mission. Et nous continuerons, après le retrait de nos troupes, à trouver les moyens de définir tout Américain qui souhaite quitter l'Afghanistan. Nous les trouverons et nous les ferons sortir. Cet extrait peut être compris comme une indication que l'Amérique retirera ses troupes même si elle n'a pas récupéré l'ensemble de ses citoyens qui souhaitent partir, en comptant sur des "moyens" indéfinis de les faire sortir plus tard. J'espère que ce n'est pas ce que Biden disait. Ce serait une folie de se laisser dans la dépendance de ces Talibans qui accorderaient des autorisations de sortie... au moment qui leur conviendrait, et en échange des contreparties qu'ils choisiraient ! On en a déjà parlé et je suis d'accord avec @Niafron pour dire que cela semble impensable. Du moins, cela devrait être impensable. Mais certains discours, ici du président américain, sont troublants.
  6. Situation Normal, All Fucked Up ? A mon sens, là on est carrément arrivé à FUMTU. Voir peut-être à FUBB s'agissant de cette retraite totalement lourdée (Fucked Up More Than Usual ; Fucked Up Beyond Belief) Bon quoi qu'il en soit, c'est de l'américain standard
  7. Détail de la Danse macabre de Clusone (Italie). Peinture de Giacomo Borlone de Buschis
  8. Ca reste à confirmer, mais la source est sérieuse (AFP) : Nouvelle explosion entendue à Kaboul Edit : Selon certains, il pourrait s'agir d'explosions contrôlées par des militaires américains démolissant ce qu'ils ne peuvent rapatrier ?
  9. J'espère que tu as raison. Les autorités américaines parlent maintenant de 1500 Américains environ qui resteraient à évacuer, dont 500 ont reçu des instructions sur la manière de rejoindre l'aéroport dans les 24 heures et les autres sont activement recherchés. Il y a encore d'autres Américains en Afghanistan, mais ceux là ne veulent pas partir. Je me demande ce que sont ces chiffres pour la France.
  10. Je retiens en particulier ces deux passages "Jusqu’à la semaine dernière, avant que les talibans ne reprennent le contrôle du territoire, nous étions presque 4 000 femmes et filles à jouer partout en Afghanistan." A l’heure actuelle, aucune joueuse n’a pu se réfugier dans un autre pays. Je me sens impuissante car je n’ai pas d’avion pour les sortir du pétrin. Alors j’essaye d’attirer l’attention pour trouver du soutien et des moyens de protéger mes joueuses - Le premier donne l'échelle du mouvement de libération des femmes afghanes des griffes de la Charia et de ses plus violents partisans les Talibans (l'Afghanistan compte 38 millions d'habitants) - Le second donne idée de l'échec honteux du gouvernement américain à mettre fin à la guerre de manière honorable. Cette très mince couche de la population afghane qui a rejoint les valeurs d'émancipation et d'égalité de l'Occident (dans un pays dont 99% de la population est musulmane, et où 99% des musulmans veulent que la Charia soit la loi officielle de leur pays) n'a d'avenir que dans l'exil, et probablement l'assimilation dans un pays qui garantit les droits de l'homme. Il ne s'agit probablement que de dizaines de milliers de personnes, même pas des centaines de milliers. Mais il était du devoir strict des Etats-Unis qui ont décidé et conduit cette guerre, et dans une bien moindre mesure des pays qui ont joué les supplétifs, de leur offrir cette possibilité. C'est l'échec américain à prévoir l'effondrement rapide du gouvernement-Potemkine qu'ils avaient construit (alors que la France, qui a organisé l'évacuation de ses ressortissants et des Afghans qui l'ont aidée entre mai et juillet, l'avait clairement vu venir, ce qui montre bien qu'il était tout à fait possible de le voir), joint à la situation tactique intenable des troupes américaines repliées sur l'aéroport de Kaboul, a produit cette catastrophe morale. Le devoir de secours de ses propres citoyens est encore plus important. Le gouvernement américain ira-t-il jusqu'à faillir là aussi ? A ce stade, alors qu'il est si tard, j'ai l'impression que seule la menace d'une action militaire sévère, voire extrême à la Curtis Le May, pourrait rattraper la situation et décider les Talibans à permettre aux quelques milliers d'Américains encore coincés là-bas de rejoindre l'aéroport. Ce qui ne devrait d'ailleurs pas prendre très longtemps, il n'y aucune raison que ce soit contradictoire avec la contrainte de départ le 31 août... les Américains ont une capacité d'évacuation qui se compte en milliers de personnes par jour. Le gouvernement américain a t il ce discours en coulisses envers le nouveau pouvoir afghan ? Je l'espère, mais je crains que non. Laisser des milliers de citoyens américains dans les griffes des Talibans serait en tout cas non seulement une humiliation extrême, mais surtout une imprudence folle.
  11. Hmmm ? Attends je vais déposer ma note de frais de la DGSE et je suis à toi. Nan parce que retour d'Algérie, avec mes copains Schlomo l'Israélien et Mourad le Marocain, on a bien rigolé autour d'un thé à la menthe. Parce que c'est vrai que ça brûle bien les forêts. C'est pratique. Et puis c'était l'occasion de faire des grands concours de rires sardoniques en pensant aux dirigeants algériens qui viennent seulement de s'en rendre compte... MOUHAHAHAHAHAHAWAHAHAHAHA ! (c'est moi qui ai gagné, mais j'avais un modèle )
  12. Toutes les fonctions sont indéfiniment continues et dérivables, comme chacun sait
  13. Ca aurait été une possibilité en effet, mais en fait les H145M allemands ont bien des Leuchtraketen... je veux dire des fusées éclairantes Il est possible aussi que la situation sur le terrain soit plus chaotique ou plus incertaine que cet argument en apparence de bon sens "Les Talibans devraient bien l'accepter". Ou encore que les Allemands préfèrent la jouer Gürtel und Hosenträger... je veux dire ceinture et bretelles.
  14. Hmmouais. Ce n'est pas la Bundeswehr qui a "trop gazouillé", éventant ce qui aurait du rester secret. L'annonce de l'envoi des hélicoptères était tout à fait officielle, et publique dès le 19 août. Il parait en effet raisonnable de supposer que les Talibans sont assez intelligents pour ouvrir une connexion Internet et voir ce qui se dit dans les médias occidentaux. Ce qui revient à peu près à dire "assez intelligents pour jouer au foot et mâcher du chewing gum en même temps". Ce n'est pas ça cependant qui condamne l'utilisation de ces hélicoptères... c'est plutôt le fait que la Bundeswehr estime que les Talibans sont désormais prêts à canarder ces hélicos effectivement bien vulnérables. C'est-à-dire que les Talibans donnent des signes d'être prêts à attaquer des forces occidentales. Bref, l'article de base (Focus) est sensationnaliste et bon marché. Et RT ne se fait pas faute de sauter sur toute occasion de raconter une histoire du type "les Occidentaux sont bien bêtes" (on ne se refait pas...) Que cette histoire soit vraie, ou pas.
  15. Texte très intéressant de John Dolan, qui publie sous le nom de guerre "War Nerd". Ca date de mai 2021, mais c'est encore plus intéressant maintenant que le village Potemkine installé par les Américains à Kaboul s'est écroulé. Je me limite à reproduire quelques extraits, je conseille de lire le tout L'Intello de Guerre : Y avait-il un plan en Afghanistan ? Y a-t-il jamais eu un plan ? Que devait-il donc se passer en octobre 2001, lorsque les forces américaines ont envahi le pays ? J'ai parcouru les journaux de référence, le NYT et le WAPO, pour voir quelle était la ligne officielle, année par année. Les premières années d'une occupation sont les plus importantes, c'est pourquoi je me suis concentré sur les cinq premières années complètes d'occupation américaine, de 2002 à 2007. Vous pouvez trouver une bonne chronologie de ces années ici, mais il est beaucoup plus difficile de trouver la moindre trace d'un plan. (...) Mais ceux qui étaient au courant, dans les agences à trois lettres et l'élite de Washington, savaient que l'Afghanistan était sans espoir. (...) Ils avaient de grands espoirs pour l'Irak. Les Irakiens, dans le rêve des néocons, étaient en fait des proto-Américains, qui n'attendaient qu'un choc et une apocalypse pour libérer le républicain qui sommeillait en eux. Les Afghans, par contre, étaient effrayants et étrangers. (...) Le blob de DC n'avait pas de réels espoirs ou plans pour l'Afghanistan - et les articles du NYT et du WAPO le reflètent. Ces articles utilisent plusieurs modèles différents, que je vais essayer de caractériser ici. (...) 1. La vengeance pour pas cher (...) La série du New York Times "A Nation Challenged" (2001/2) est typique de cette première vague d'histoires afghanes. La nation mise au défi est l'Amérique, et l'invasion de l'Afghanistan n'est qu'une partie de la réponse américaine à ce défi. En faisant de l'Afghanistan un "défi", les États-Unis ont joué leur rôle d'envahisseur punitif. (...) Voici un article typique de la série "Challenged" du New York Times, du 8 octobre 2001 : "[M. Rumsfeld] a déclaré que les objectifs de l'opération militaire étaient de punir les talibans pour avoir "hébergé des terroristes", d'"acquérir des renseignements" qui aideront les futures opérations contre Al-Qaïda et d'affaiblir les talibans si sévèrement qu'ils ne seront pas en mesure de résister à un assaut de l'opposition. "Un autre objectif, a déclaré M. Rumsfeld, est de fournir une aide d'urgence 'aux Afghans qui souffrent de conditions de vie réellement oppressives sous le régime taliban'." Aider les Afghans est à peine mentionné, comme "un autre objectif". C'était une faible priorité à ce stade. (...) La campagne initiale a été très rapide. Un mois après le 11 septembre, les États-Unis et 40 alliés réticents ont commencé à bombarder. Il serait faux d'appeler cette étape une occupation. La plupart des campagnes n'ont pas été touchées, sauf par les raids de bombardement. Le patriarcat rural du sud, c'est-à-dire les talibans, s'est fondu dans les villages après la chute de Mazar-i-Sharif. (...) 2. Faites le travail (...) Un an après l'invasion, le NYT a rapporté le fait que les troupes américaines pourraient devoir rester un peu plus longtemps, comme une surprise : "13 octobre 2002 "Un an après l'attaque des États-Unis contre l'Afghanistan, plus de 9 000 soldats américains se trouvent toujours dans le pays, chassant les restes d'Al-Qaïda, construisant des routes et des écoles, et luttant pour passer d'un rôle de combat à ce qui ressemble davantage à une mission de construction de la nation. "De nombreux problèmes persistent. Oussama ben Laden, le chef d'Al-Qaïda, est peut-être encore en vie ou non, et le mollah Mohammed Omar, l'ancien chef des talibans, est toujours en liberté. Les efforts visant à former une nouvelle armée nationale afghane multiethnique qui renforcerait l'autorité du gouvernement central dans les régions anarchiques du pays ont pris plus de temps que prévu. Les seigneurs de guerre régionaux se disputent, posant de nouveaux défis au gouvernement du président Hamid Karzai. L'aide a été lente à atteindre de nombreuses régions du pays. "Tout cela a conduit les commandants américains à reconnaître que les troupes américaines resteront en Afghanistan au moins un an de plus et, plus probablement, beaucoup plus longtemps que cela." Le plus triste dans ce paragraphe est qu'il pourrait être une histoire de 2020. "Beaucoup plus longtemps" s'est avéré être un euphémisme. On pourrait résumer tout de cette formule : comment parvenir à arracher la défaite alors que la victoire est déjà là. Comment, alors que la victoire américaine est éclatante c'est-à-dire début 2002 - régime taliban effondré, Al Qaeda privé de sa base d'opérations, Mollah Omar et Ben Laden en fuite, rivaux afghans du régime taliban renforcés par la catastrophe qui l'a frappé, dissuasion américaine établie "Si vous jouez le même jeu que les Talibans, nous viendrons chez vous, ça ne nous coûtera presque rien, ça vous coûtera tout" ... - passer 19 ans, perdre des milliers de soldats et dépenser 2 000 milliards de dollars pour enfin parvenir à une retraite, non une débâcle ignominieuse laissant les Talibans plus puissants qu'ils ne l'étaient en 2001 - ne serait-ce que parce qu'ils n'ont plus de rivaux afghans sérieux ? La recette est simple : il suffit de changer de mission, en passant de l'objectif "punir les talibans pour avoir "hébergé des terroristes", d'"acquérir des renseignements" qui aideront les futures opérations contre Al-Qaïda et d'affaiblir les talibans si sévèrement qu'ils ne seront pas en mesure de résister à un assaut de l'opposition" (octobre 2001) à "Les efforts visant à former une nouvelle armée nationale afghane multiethnique qui renforcerait l'autorité du gouvernement central dans les régions anarchiques du pays ont pris plus de temps que prévu. Les seigneurs de guerre régionaux se disputent, posant de nouveaux défis au gouvernement du président Hamid Karzai. L'aide a été lente à atteindre de nombreuses régions du pays" (octobre 2002) .. alors que dans la version initiale de l'objectif, seulement un an plus tôt, rien de tout cela n'aurait du être le problème de l'Amérique ! Cette leçon, il est dans l'intérêt américain de l'étudier et de l'assimiler. D'autant plus qu'elle est douloureuse : elle a coûté fort cher. Il est aussi dans l'intérêt de la France de l'étudier. Et de l'intégrer. J'annexe quelques extraits supplémentaires du texte du War Nerd
  16. Et bientôt, l'un d'entre eux hurlera "Biden Akbar !" en faisant sauter sa ceinture d'explosifs au milieu d'un rassemblement de pontes talibans. [] ---> Attends, je te rejoins !
  17. Le mot clé est "bavent" ... Les Américains plus raisonnables savent fort bien qu'ils ont autre chose à faire que de se lancer dans de nouvelles guerres non indispensables.
  18. Le projet de société des Talibans, c'est l'Arabie saoudite... mais sans le pétrole. Même si le pavot peut amener quelques fonds, ça reste un projet de grande pauvreté. Deux points : - Pas d'accord avec le "vont devoir". Il n'y a pas de "devoir" s'agissant de la charité internationale, à moins bien sûr qu'on ne l'entende comme un devoir universel. Les pays du Golfe, la Chine, la Russie, qu'en disent-ils, fourniront ils de l'aide à la population ? - Qui veut "mettre la main au portefeuille" la mettra en pratique pour fournir l'aide aux Talibans. Lesquels l'utiliseront comme ils le jugeront utile
  19. Même question de mon côté. Je soupçonne que la réponse ne fait guère de doute. Des groupes de 25 à 30 enfants entre 3 et 11 ans vont être rassemblés plusieurs heures par jour, et des groupes plusieurs fois plus importants dans les cantines bien sûr même si c'est pour moins de temps - mais le variant Delta est particulièrement contagieux. Il y a moins à craindre pour eux vu leur vulnérabilité très faible ou pour les vaccinés... que pour les non-vaccinés. L'existence de "réservoirs" à virus dans la population - nos chers bambins - ne risque-t-elle pas de gêner considérablement l'effet de protection des non-vaccinés par les vaccinés quand les premiers sont suffisamment peu nombreux ? Si je devais essayer de deviner, je dirais remontée de mortalité à partir de la fin septembre, mais très fortement concentrée parmi les non-vaccinés.
  20. "Ils se déplacent en troupeau... Ils se déplacent en troupeau ! ..."
  21. Réaction irréfléchie en effet. D'autant plus que "on" n'a pas perdu. Sauf bien sûr si "on" est les Etats-Unis d'Amérique. Mais si "on" est la France, nous nous sommes retirés de cette guerre en 2012, après que Nicolas Sarkozy à partir de 2007 a cru devoir faire évoluer la mission originelle de 2001 définie par Jacques Chirac - c'est-à-dire "pourchasser Al Qaida qui a attaqué notre allié américain et nous menace aussi" - en "aider l'entreprise coloniale américaine parce qu'on est de bons et loyaux sous-Américains" Après un accès de néo-conservatisme extrémiste, qui heureusement ne dura que cinq ans, la France s'est retirée de cette galère. Et cette défaite n'est pas la nôtre. Reste à voir comment les Etats-Unis réagiront, notamment s'ils n'ont pas réussi d'ici huit jours à récupérer tous leurs citoyens ainsi que tous les Afghans qui les ont aidés. Voici un extrait du discours de Biden lundi 16/8 Alors que nous effectuons ce départ, nous avons été clairs avec les talibans : S'ils attaquent notre personnel ou perturbent notre opération, la présence américaine sera rapide et la réponse sera rapide et énergique. Nous défendrons notre peuple avec une force dévastatrice si nécessaire. Les bombardiers américains ont une charge utile importante, et l'Afghanistan n'a aucune défense aérienne. Donald Trump a souvent utilisé ce discours, mais il ne l'a jamais mis en application. Si Joe Biden s'avère, sur ce sujet comme sur d'autres, capable d'agir là où son prédécesseur ne faisait que parler - ou plus précisément s'il s'avère capable de faire comprendre que lui n'est pas en fer-blanc - alors le pouvoir taliban préférera probablement faire preuve de souplesse. Le tout bien sûr est de savoir si Joe Biden est sérieux. C'est-à-dire s'il sait montrer que le cas échéant, il trouvera en lui-même du Curtis Le May et du Gengis Khan.
  22. Almohades qui se font ensuite défaire à plate couture à Las Navas de Tolosa, bataille qui fut la plus importante pour gagner la péninsule ibérique à la Croix. Hé oui, le rigorisme dans l'application de la Charia "On fait tout comme Mahomet", le nettoyage de tous les chrétiens d'Afrique du Nord (modèle que devaient reproduire les Espagnols beaucoup plus tard après la conquête de l'Andalousie en 1492)... ça n'est pas nécessairement la voie rêvée vers la performance militaire
  23. Avec des technos antédiluviennes de ce genre, c'est gros et ça pèse lourd. Si on cherche une solution efficace, il y a moyen de transporter une somme énorme dans sa mémoire, sans rien de physique sur soi. Volume zéro. Masse sur soi zéro. Et bonne chance aux douaniers ou aux voleurs pour la détecter. Il suffit d'arriver à retenir par cœur 24 mots. Arrête, on a tous compris Et toi, c'est quelle frontière que tu veux passer ? C'est là qu'on voit que Peugeot c'est vraiment des voitures de pauvres
  24. Sans doute, mais là je ne vois pas grand chose à reprocher à Biden. Même si le retrait avait été mieux organisé, l'effet de propagande pour les djihadistes n'aurait pas diminué. Biden n'est responsable que du ratage critique du retrait. Ce qui certes est déjà beaucoup. Quant à la défaite américaine en Afghanistan, il faut incriminer : - un certain président américain à crête orange, qui n'a entamé l'organisation du retrait qu'en 2020, trois ans après son arrivée au pouvoir - davantage encore, un certain président américain prix Nobel de la paix, qui a choisi en 2009 de relancer la guerre en Afghanistan plutôt que de se diriger vers la sortie - mais le premier responsable, c'est un gars nommé George Et il est tranquille, George. Personne ne lui demande rien. Aux dernières nouvelles, il fait de la peinture, George...
  25. "Même en tirant sur la foule" ? Vraiment ? Donc, si "des centaines" d'Afghans des deux sexes défilent contre les Talibans, c'est quelque chose que le moindre chef de section taliban ne pourrait pas régler en trois rafales de mitraillette ? Sur la place Tian An Men à Pékin en 1989, il y avait un peu plus que "des centaines" de Chinois. Et ils ont bien été dispersés. Et même si les représentants talibans en font des tonnes pour faire croire qu'ils sont sympas : ... je ne pense pas qu'ils aient de leçons à recevoir du régime chinois en matière de férocité.
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