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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Il n'est en tout cas pas surprenant que Trump ait envie de reprendre en main les services de renseignement. Ça ne m'a pas l'air non plus bien original qu'un nouveau président, aux Etats-Unis ou dans d'autres pays, nomme de nouveaux responsables. La qualification de Feinberg pour ce poste peut poser quelques questions. Qu'est-ce que la gestion de fonds de couverture a à voir avec le métier d'espion, je voudrais bien le comprendre... Mais : "flippant" ? Pourquoi ? Sinon, bis repetita placent... ou pas Mais Trump prévoit quoi qu'il en soit de revenir à la charge sur la suspension de l'immigration depuis sept pays majoritairement musulmans dès la semaine prochaine. Par ailleurs, le remplaçant d'Andrew Pulzer comme secrétaire au Travail sera Alexander Acosta, premier Hispanique du gouvernement Trump.
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Tu le vois comment Octavien ? - Âgé, mais avec une énergie du tonnerre, la capacité d'électriser les jeunes, et d'ailleurs d'origine juive, sans compter la nationalité américaine - ce qui ne gâte rien ? - Moins âgé, mais botoxé à mort pour avoir l'air plus jeune, déjà adulé d'une partie de la planète, adepte d'équitation torse nu, libre dès 2024 et avec des états de service remarqués pour ce qui de rendre une nation great again, enfin plus précisément величие снова ? - Encore plus jeune, adepte convaincu du libre-échange et nouvelle coqueluche d'Angela Merkel, sans compter un intérêt noté pour le culte de la personnalité - à la suite du Grand Mao ? Evidemment, on aurait pu imaginer un mousquetaire français dont la botte secrète est son fameux Gnééhéhé, mais il ne se représente pas. Quoique à bien y réfléchir... il est libre maintenant ! Sans avoir l'air d'y toucher Patrick Timsit peut tout expliquer sur le sujet.
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[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce bruit que tu entends... ce sont des ongles qui crissent sur la table... Nan on ne va PAS dériver sur le sujet politique française... Nonononon il ne faut pas Cela dit je me rappelle d'un débat avec toi il y a quelques années sur le thème y a t il seulement deux ou trois partis capables de gouverner car ayant les équipes pour, ou une élection est-elle plus ouverte que ça, sans tomber forcément sur des tanches ? Ce qui revient à demander dans le cas qui nous occupe si l'élection est forcément limitée à Messieurs Yon et Mon, ainsi que Ron, ou si elle est plus ouverte que ça avec Monsieur Chon Madame Pène ainsi pourquoi pas que Messieurs Rou et soyons fou Gnan. Sans refaire le débat, je dirais que je n'ai pas changé d'avis -
L'avenir de la péninsule coréenne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Je crains qu'il n'y ait d'autre réponse que : «Parce que !» -
Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire avant l'élection américaine, si Trump et Clinton avaient été les seuls candidats à la mairie de la ville (assez petite) où j'habite, je me serais dépêché de me présenter, ou bien d'appuyer la candidature de n'importe lequel de mes voisins. Ceci afin d'éviter que ne s'installe à la mairie quelqu'un qui en soit évidemment indigne. Cela dit, l'indignité de Trump en tant que président des Etats-Unis d'Amérique - sans qu'il soit le premier dans ce cas hein - n'empêche pas qu'il existe quelque chose qui s'appelle la démocratie, et aussi le principe arma cedant togae comme disaient les Romains, c'est-à-dire que le pouvoir civil prend le pas sur le pouvoir militaire. Ce principe s'impose aussi aux Messieurs et Dames des services secrets américains, qui ne sont pas chargés du choix des dirigeants américains. Leur responsabilité est d'obéir, sauf à recevoir un ordre de commettre un crime de guerre ou un crime contre l'humanité. Le reste, c'est de l'impertinence pure et simple. Même s'ils pensent que le Président est un con. Même s'ils ont raison. Ils sont en plein dans le sujet au contraire. La remarque d' @Algerino à laquelle je répondais était "Ça commence à devenir chaud pour lui là !", le sujet étant donc l'influence concrète sur les destins de Trump des déclarations d' "officiels" rapportées par le New York Times. Et cette influence concrète dépend évidemment de l'audience de ce journal, plus précisément de la confiance que les Américains lui accordent... puisque justement aucune preuve n'est apportée. Nous avons eu droit à la théorie comme quoi la révélation des malversations internes du parti démocrate contre Bernie Sanders par Wikileaks était en fait un coup des Russes. Théorie fort peu étayée, mais ayant l'avantage avant l'élection de détourner l'attention des malversations en elles-mêmes. Et après l'élection, l'avantage peut-être encore plus important de détourner l'attention des raisons pour lesquelles les Démocrates ont perdu - si c'est un complot de Moscou, alors c'est sûr, rien à changer du côté de l'establishment démocrate, circulez y a rien à voir, occupez-vous plutôt de la mobilisation patriotique contre ces salauds de Russes. Nous avons eu droit à un tissu d'affirmation ridicules - les prostituées payées à se soulager sur le lit d'Obama pendant que Trump se fait du bien - et d'affirmations genre enfoncement de portes ouvertes - les Russes souhaitaient la victoire de Trump quelle nouvelle et quelle inquiétude - présenté gravement comme une preuve , et diffusé très largement dans la grande presse. Si c'était le FSB qui avait sorti - ou "laissé sortir" - un rapport de ce genre sur tel adversaire politique, si Spoutnik en avait fait des gorges chaudes, on aurait raillé le pouvoir russe, et on aurait eu cent fois raison. Ce n'est pas parce que ce sont des journaux anglophones voire francophones, plutôt que russophones, qui reprennent et diffusent un paquet de m.... que l'odeur est moins forte. En 2002 / 2003, je me suis accroché à l'idée que les divers éléments à charge concernant les armes de destruction massive préparées par Saddam Hussein et l'aide apportée par l'Irak aux terroristes du 11 septembre étaient 100% faux. Je prévois que ce cas ne sera pas différent. Je suis bien d'accord. Concernant la véracité ou la fausseté des faits, ce que je remarque c'est : - d'une qu'aucune preuve n'est apportée, - d'autre part que prendre des contacts avec les services secrets russes aurait été particulièrement stupide de la part de Trump ou de ses conseillers. Des contacts avec des équipes gouvernementales, qui sait, d'ailleurs le fait n'a rien d'inhabituel les différents gouvernements étrangers ayant en général à cœur de "sonder" les équipes de chacun des candidats à une élection présidentielle, ne serait-ce que pour se préparer. Mais prendre des contacts avec le FSB ce serait stupide, donc improbable. Je ne crois pas que Marine Le Pen ait une véritable chance cette année. Sinon, on n'avait pas dit qu'on essayait d'éviter la politique française ? C'est tout à fait vrai, il n'y a pas de véritable alternative à ces réseaux de recueil de l'information, sauf sur certains sujets où des groupes de passionnés / de professionnels peuvent obtenir des infos parfois meilleures, et encore faudrait-il y consacrer beaucoup de temps. Cela dit, la question posée aux Américains était la confiance pour ce qui est de "reporting the news fully, accurately and fairly". Je m'avance peut-être, mais c'est à mon avis davantage les adjectifs "fairly" - impartialité au moins minimale - et "fully" - ne pas trop déformer l'image d'ensemble en choisissant les nouvelles que l'on souhaite rapporter et celles que l'on souhaite passer sous silence relatif - qui posent problème. Est-ce que la majorité des Américains sont du même avis ? Aucune idée. Je ne connais pas d'étude d'opinion plus fine que celle que j'ai citée. Tout ça pour dire que l'absence d'alternative complète pour ce qui est de l'étendue des sujets et de la profondeur des détails ne veut pas dire que "the only game in town" soit satisfaisant... ni surtout qu'il soit généralement cru. Oui, ce n'est qu'une partie d'un problème plus vaste. Si on veut élargir, et peut-être s'approcher des causes, je noterais : - Emmanuel Todd, je crois dans l'Illusion économique, remarquait que le progrès éducatif récent dans les pays développés fait apparaître deux tendances, d'une part l'élargissement de la partie de la population qui a fait des études supérieures, et qui continue donc à progresser, d'autre part la stagnation de la majorité du reste de la population. Donc, un groupe important mais minoritaire se détache, la majorité reste sur le bord de la route - Christophe Guilluy dans la France périphérique, remarquait la séparation à la fois sociale et géographique d'une population un peu moins que majoritaire, urbaine, bien employée, bien intégrée à l'échange mondial des produits et des services, et d'une population un peu plus que majoritaire, périurbaine voire rurale, mal employée, mal intégrée à la globalisation. Un groupe important mais minoritaire continue à progresser, le reste - dans lequel il faut inclure une grande partie des Français natifs de "banlieues difficiles" est plus ou moins sur le bord de la route - On peut aussi noter, c'est une évidence, que la libéralisation croissante du commerce international profite plutôt aux gens en haut de l'échelle éducative et sociale - emploi peu menacé, revenus croissants, produits à bon marché fabriqués dans le Tiers-Monde - tandis qu'elle va à l'encontre des intérêts de ceux qui sont en bas de l'échelle. La libéralisation du commerce a tendance à importer dans chaque pays le niveau d'inégalités existant à l'échelle mondiale, et même si cette tendance ne va pas jusqu'au bout, elle est très puissante Un pays comme la France a de puissants systèmes sociaux conçus pour "amortir" une partie de ces différents chocs, que ce soit sur le plan des revenus, de l'accès à l'éducation et à la santé, de limiter le handicap géographique et qui y parviennent effectivement... dans une certaine mesure. Mais pas complètement, loin de là, le chômage et la pauvreté s'étendent continûment. Puis évidemment un système de ce genre pourrait s'avérer difficile à maintenir indéfiniment devant des forces si puissantes... Cela fait partie des questions évoquées aux élections de cette année, par exemple. Un pays comme les Etats-Unis a des systèmes sociaux moins puissants, et le choc y est encore plus rude. De toute façon, les forces dont nous parlons sont très puissantes, et elles vont toutes dans le même sens, de déchirer les sociétés occidentales en : - une grosse minorité voire une presque-majorité - ça dépend des sujets - de gens bien éduqués, bien intégrés au marché mondial avec de bons revenus qui continuent à augmenter, dans des métropoles reliées au reste du monde, et - une petite voire plus grosse majorité - ça dépend encore une fois des sujets - de gens chez qui l'élévation séculaire du niveau éducatif piétine, mal intégrés au marché mondial avec des revenus faibles voire incertains et qui n'augmentent plus, avec de plus un handicap géographique "Les bobos et les beaufs". Evidemment c'est simplificateur, mais le fait que la réalité soit toujours plus complexe et nuancée... n'empêche pas que les forces dont on parle, essentiellement différence de performance éducative, libéralisation du commerce et des capitaux et séparation géographique existent bel et bien et sont très puissantes. L'élection de Trump, et le Brexit avant cela, ne sont peut-être que les premières conséquences politiques de ce déchirement. Lesquelles pourraient s'étendre sur de nombreuses années. Et il ne faut pas s'attendre à ce que ces conséquences à venir soient toutes univoques, ni qu'elles aillent toutes dans le même sens, ni qu'elles se manifestent dans chaque pays de la même manière.
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L'avenir de la péninsule coréenne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Voici quelques détails supplémentaires Ce n'était pas un ICBM, mais ce test est important (en anglais) - Le Pukkuksong-2 ("Etoile polaire-2") semble être la version terrestre du Pukkuksong-1 tirée de sous-marin - Pour ce type de missile le carburant solide est beaucoup plus intéressant que le liquide car il nécessite beaucoup moins de véhicules de soutien qui aideraient à le repérer. Aussi, il permet de tirer beaucoup plus rapidement - Le TEL est intéressant aussi car c'est un modèle capable de se déplacer hors des routes, à la différence des TEL pour Musudan qui ont besoin de bonnes routes. Or, la CdN n'a que 724 km de routes goudronnées contre 24 830 km de routes non goudronnées - Augmenter la survivabilité de ses missiles mobiles contre une attaque préemptive voire préventive est un objectif prioritaire de Pyongyang qui prétend que l'exercice américano-sud-coréen Key Resolve/Foal Eagle vise à préparer une éventuelle attaque surprise désarmante Voir aussi ici la liste de tous les essais du missile, à la fois versions 1 et 2. Le dernier essai a atteint une altitude de 550 km et une distance de 500 km, ce qui correspond - calcul grossier simplifié sur un coin de table - à une vitesse initiale de 3,37 km/s donc une portée de 1 158 km en trajectoire optimale. Les estimations de la portée de la version terrestre Pukkuksong-2 s'échelonnent de 1 200 km à 3 000 km. La technologie des ergols solides pourrait aussi être utilisée pour le missile intercontinental à l'étude en CdN. Sinon, voici la vidéo de propagande nord-coréenne sur cet essai. Je la préfère à la présentatrice, parce que même si je n'entrave toujours strictement rien au coréen, au moins ce sont des chants en toile de fond, pas une désagréable voix perçante -
L'avenir de la péninsule coréenne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas exactement. Dans l'article cité par @collectionneur voici le passage le plus choquant : Nous parlons d'une tentative de meurtre. Ce ne sont pas des brigands. C'est pire. -
Pas nécessairement. D'une part les quatre "officiels américains présents ou passés" ne sont pas nommés ni n'ont apporté aucune preuve de ce qu'ils avancent. D'autre part, et surtout, la confiance de la population américaine dans les principaux médias est historiquement basse, dernier point de mesure en septembre dernier à 32% pour le total de ceux qui font tout-à-fait ou plutôt confiance. Et ce total est à 14% pour les électeurs républicains, ceux qui a priori intéressent le plus Trump. Chez les indépendants, on en est à 30%. Ce n'est que chez les électeurs démocrates que le total "confiance" est majoritaire, et encore pas de beaucoup... à 51% tout juste ! Si ces médias veulent regagner la confiance des Américains, ils ont pas mal de travail devant eux. Je ne suis pas sûr que donner tout l'écho possible à des rapports non sourcés et non prouvés, juste parce que ces rapports confortent les idées préétablies de la majorité des membres des rédactions soit la meilleure manière de commencer...
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[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Sinon, M. Mayamac, vous ferez trente pompes dans la cour. C'est "l'art de vivre à la française". Pas la franche oué ove laïfe. -
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Non l'Europe n'est pas une machine chaotique. C'est un sous-continent peuplé de 700 millions de personnes, ou encore c'est une civilisation. L'Union européenne est-elle une machine chaotique ? Là c'est une autre histoire, on peut répondre oui ou non, question d'opinion. Mais alors c'est d'autre chose que l'on parle... pas de l'Europe ! Il est essentiel de bien nommer les choses. -
J'ai hésité avant de poster ce résultat de sondage. Il me semble intéressant afin d'apprécier le refroidissement que le cours actuel de la politique américaine pourrait amener dans les relations américano-européennes, la question étant l'appréciation que portent les populations européennes sur les politiques Trump, tout particulièrement celle qui est la plus décriée, entre autres par les élites gouvernementales et médiatiques européennes. Le résultat est sans appel. Dans chacun des 10 pays européens étudiés, il y a davantage de gens pour approuver que pour refuser une proposition de restriction de l'immigration nettement plus dure que celle que Trump a tenté de mettre en place avec son fameux décret, c'est-à-dire "Toute immigration supplémentaire en provenance des pays majoritairement musulmans devrait être stoppée". Dans 8 de ces pays, c'est même une majorité absolue qui l'approuve, jusqu'à 71% en Pologne, 61% en France, 53% en Allemagne, mais "seulement" 47% en Grande-Bretagne le pays le plus ouvert après l'Espagne. Voici la source et le lien vers l'infographie. La conclusion semble inévitable : même si les disputes et les discussions autour des décrets Trump continuent longtemps, la politique du nouveau président américain ne risque pas nécessairement d'abîmer en profondeur l'image des Etats-Unis dans le regard de la majorité des Européens. Du moins, si elle l'abîme, ce ne sera pas à cause des restrictions à l'immigration. (je crois qu'il faudrait éviter de trop discuter cette proposition de restriction de l'immigration en elle-même, sinon nous entrerions dans la politique européenne voire française pure et dure, et la Modération pourrait passer au nucléaire, je préfère regarder le sujet sous l'angle des relations américano-européennes) Ça a tenu 34 minutes après que tu aies écrit cela... désolé Tancrède Bon, je reconnais que c'était une belle tentative.
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[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour la baisser, il faudrait qu'on ne l'ait pas déjà aux chevilles ... Ce genre de nouvelles prouve avant tout la grande attention des autorités européennes en général et allemandes en particulier aux perceptions et aux besoins réels de leurs administrés, ainsi qu'aux situations concrètes, dans un esprit de raison et de modération. Surtout, la volonté d'éviter toute cécité idéologique et toute surdité aux remontées d'information et aux réactions issues des peuples est vraiment remarquable. Les européistes raisonnables rêvent de la formation graduelle d'un sujet politique européen souverain et démocratique. Les souverainistes raisonnables rêvent d'une restructuration graduelle autour de sujets politiques nationaux souverains et démocratiques. Nous avons là un signe de plus que le plus probable est qu'aucun des deux n'obtiendra pleine satisfaction. Il y aura bien retour des sujets politiques nationaux souverains et démocratiques, mais ce ne sera pas une restructuration elle ne sera pas bien raisonnable et n'aura rien de graduel... M'incluant personnellement dans le second groupe, j'ai parfois l'impression - toutes proportions gardées naturellement - d'être dans la position d'un Mirabeau dans les années 1780. Je ne sais pas où ni quand ni qui ni comment, mais il est bien possible qu'il y ait quelque part un gars du genre Robespierre. C'est pas que je prévoie d'être en franc désaccord sur le fonds avec lui mais... je me demande s'il ne serait pas un peu trop chaud-bouillant ce garçon -
Rien que regarder la créature fait approcher rapidement de la folie ? Attends on est chez Lovecraft, là.
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Je suis d'accord, la vision comme laquelle l'humanité est en réalité en train de s'appauvrir, parce qu'en consommant des ressources non renouvelables qui sont en quantité finie - ou plus exactement renouvelables seulement à des échelles de temps énormes - elle est train en quelque sorte de dilapider son capital. Oui c'est le mot "croissance" qui me dérange dans "croissance verte", parce que si on utilise l'acception courante du mot croissance l'expression "croissance verte" est au mieux une illusion, au pire un mensonge. Croissance, pour la plupart des gens, cela signifie "plus de choses qu'avant", et cela demain, non pas après-demain ni le jour suivant. Or les bénéfices si l'on visait un développement soutenable - ce que nous ne faisons pas - ne seraient qu'à très long terme. Ce serait : "sacrifiez aujourd'hui, et vos enfants et petits-enfants vous remercieront, voire allez si vous êtes jeune peut-être verrez-vous le résultat dans vos vieux jours". En attendant, nous parlons bien de sacrifices. Mais bien sûr, ça n'est pas vendeur. Sans doute faut-il trouver un autre mot. De là à s'illusionner, je ne suis pas d'accord. Si. Mais on est d'accord que ce n'est pas le bon fil.
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Il faut s'entendre sur les échelles de temps. - A cinquante ans de distance, non seulement l'investissement vert, par exemple dans des énergies émettant peu de gaz à effet de serre, est une bonne affaire, mais c'est même l'affaire du siècle ! Une économie dépendant toujours des derniers fossiles encore récupérables à grands coûts, donc fortement réduite, dans une nature dévastée par les pollutions, avec une production agricole possiblement sérieusement limitée sans compter l'instabilité politique pour ne pas dire les Etats faillis résultant de migrations accélérées et de la paupérisation générale... ne produirait pas beaucoup de "valeur pour l'actionnaire" comme disent les artistes de la Bourse, et pas non plus pour le salarié. - A échéance de dix ou vingt ans, sauf exceptions - tu as raison s'agissant de l'isolation bien sûr, mais l'isolation n'est qu'une petite partie d'un programme de sauvegarde de la nature qui serait sérieux - investir pour préserver l'état actuel de la planète si favorable à notre espèce signifie d'une part des coûts importants, car la R&D pour trouver des sources d'énergie convenables qui n'existent pas aujourd'hui ne sera pas gratuite, d'autre part et surtout se priver de sources d'énergie qui existent et sont très très commodes - en pratique, laisser dans le sol une très grosse partie du pétrole et du gaz qu'on pourrait en extraire. Si ces coûts n'apparaissent pas aujourd'hui... c'est tout simplement parce que nous n'avons pas encore commencé sérieusement à les payer. Ça emploie du monde oui, c'est ce que je disais en parlant d'opportunités dans certaines parties de l'économie, telle entreprise, tel salarié. Le prix total de l'électricité produite par éolien ou solaire y compris le coût de l'intermittence qui est crucial reste très supérieur à celui du nucléaire ou du gaz. La baisse du prix des panneaux solaires est une bonne chose, mais elle ne peut agir qu'à la marge car elle n'a aucun impact sur le coût du stockage de l'énergie qui est la véritable limite à l'utilisation à grande échelle de sources d'énergie intermittentes. Ce n'est pas l'ajout d'une couche de crème Chantilly "nouveaux renouvelables" sur le mix énergétique qui pourra suffire même de très loin à infléchir la trajectoire désastreuse sur laquelle nous sommes en terme de dépendance aux fossiles, avec pour conséquence à terme à la fois dévastation de la nature et extension indéfinie de la pauvreté dans une économie de taille de plus en plus réduite.
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Parce que la photo de Trump se faisant du bien en regardant des demoiselles légèrement vêtues se soulager sur un grand lit d'hôtel, ça t'enthousiasmerait ? Hmmm ce fil est en train de dévirer de plus en plus... (sans aucune faute de ma part qui plus est)
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Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Logique en effet. Il y a à ce jour dans l'Union européenne 26 pays qui ne se voient aucun intérêt ni obligation, ni n'ont l'habitude ni les relais outre-mer, pour avoir une politique militaire active hors d'Europe. Plus deux autres qui ont une position différente. Cela dit, nous serons bientôt 27. Les rêves français d'inciter les 26 autres à changer leur position resteront des rêves. Ce n'est pas 65 millions de personnes qui vont en convaincre ou en entraîner 380 millions d'autres. -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Il vaut la peine de rappeler, pour une bonne comparaison entre pays d'Europe, que Seehofer, classé très à droite en Allemagne puisque étant le partenaire local "orienté droite" de la CDU en Bavière, exige une limitation à 200 000 réfugiés par an, ce pourquoi il est dénoncé par plusieurs comme restrictif, voire à la limite de la xénophobie. L'Autriche quant à elle avec un gouvernement de coalition classé droite-gauche, a défini une limite de 37 500 réfugiés par an, correspondant compte tenu de sa population à l'équivalent d'environ 350 000 en Allemagne. Ce pourquoi elle a été fort critiquée et par Berlin et par Bruxelles. Pendant ce temps Hollande, classé à gauche en France, a proposé un quota de 30 000 réfugiés en deux ans, ceci en le présentant comme un geste fort de solidarité et d'esprit européen de la part de la France, se mettant de ce fait au-dessus de toute critique. A mon avis, après ça, il a du se dire à part lui un gros "Gnéé hé hé" Et je ne parle pas des Britanniques, encore... -
La "verdisation" de l'économie, et pour commencer ce serait pas mal déjà de polluer moins, la pollution au CO2 étant comme chacun sait la plus dangereuse à terme, est évidemment nécessaire. Mais elle représente un coût, pas une opportunité. Je parle à l'échelle d'un pays tout entier naturellement. Du point de vue de tel entreprise qui va gagner un marché parce qu'elle est la plus "propre", ou de tel salarié que cette entreprise embauchera pour réaliser la prestation, il y a bien opportunité. Mais au niveau général, se priver de certaines technologies, de certains projets, supporter certains coûts supplémentaires pour préserver tel ou tel grand équilibre naturel, c'est une contrainte, et y répondre coûtera à la fois en moyens investis et en opportunités que l'on se refusera. La "croissance" verte est une faribole. Il y a ardente obligation à préserver la nature, plus précisément à arrêter à temps de la détruire, mais cela réduira la croissance économique plutôt que de l'augmenter ou même de rester neutre. Oui. Une autre manière de dire la même chose est de remarquer que lorsque une entreprise vous fournit quelque chose gratuitement... c'est que c'est vous le produit. Certes. Cependant les "il aurait fallu" et les futurs antérieurs ne font pas avancer le schmilblick. En effet. Ajoutons que le fait que tel restaurateur emploie des immigrés non seulement n'a rien de mal mais n'est contesté par personne aux Etats-Unis, y compris par Trump. A condition que ces immigrés soient légaux. Or l'immigration illégale est grosso modo quatre fois plus importante aux Etats-Unis qu'elle ne l'est en France. Si tel ou tel candidat à la présidence française - je ne pense à personne en particulier hein - n'est pas élu, il pourra facilement trouver à se recycler en politique américaine. Il en a déjà les mœurs. Clopinettes, clopinettes, c'est vite dit ! Deux millions de dollars ça représente bien vingt ans de salaire d'une immigrée galloise. Attends, tu ne dois pas connaître la rumeur qui court, et qui est tout à fait crédible la preuve l'idée m'en est venue après pas plus d'une douzaine de whiskys... Louis Aliot aurait fauté avec l'hologramme de Mélenchon. Médiapart serait assis sur les photos, du moins pour l'instant, ils sortiront l'affaire dès que Julien Assange aura révélé ce qu'il en est de Macron.
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Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, et de la même manière et pour la même raison, Bruxelles est le centre de la Belgique. Et le centre de Bruxelles... ce sont les "communes à facilités" de sa périphérie. Le sort du monde se joue là, attention ! -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Was ? Ich habe Eure Frage nicht verstanden... ("Quoi ? Je n'ai pas compris votre question" ... sans garantie sur la grammaire, j'ai toujours été une tanche en allemand ) -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça se fait déjà. Et depuis 1830 encore. Après, ils reçoivent du boudin Et un képi blanc. -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Waouh, c'est de la bonne, ce qu'il a fumé ! J'peux en avoir aussi ? Dans le reste de l'entretien, il n'est peut-être pas toujours aussi arrogant - quoique ... "l’Europe reste le centre du monde : c’est à travers nous que les puissances s’affrontent", va falloir prévenir les Américains et les Chinois comme ça eux aussi seront au courant ! - mais il continue quand même à planer assez haut : Si. -
Sur ce point précis, j'ai une opinion différente. Je ne vois aucune opportunité de ce genre juste maintenant. Peut-être se présentera-t-elle à l'avenir, mais c'est beaucoup trop tôt. Deux facteurs bloquent, et gravement : 1. D'abord, la réaction dans pas mal de pays européens à l'élection de Trump, je vais prendre l'Allemagne pour exemple, est double : le choc et l'espoir. L'espoir que d'une manière ou d'une autre le spectre Trump disparaisse, parce que finalement il sera d'accord pour continuer l'OTAN sans trop de changement, ou qu'il sera destitué dans pas trop longtemps, ou au pire qu'il ne sera pas réélu et que le 46ème président fera réapparaître le monde d'avant, celui où on pouvait sans souci se reposer sur l'Amérique de s'occuper d'avoir une défense. Pour que les Allemands se rendent compte qu'il est temps de devenir sérieux au sujet de la défense, il faut d'abord que l'espoir meure. C'est-à-dire qu'il devienne clair comme le jour que Trump n'est pas une sorte d'accident, que les beaux jours du Bloc atlantique ne vont pas revenir bientôt, que l'Amérique a refusé définitivement de continuer cet arrangement. Si cela arrive - c'est un si - cela ne peut pas être avant la réélection de Trump, ou l'élection d'un 46ème président qui continuerait une politique d'éloignement de l'OTAN que Trump aurait commencé - rappelons qu'il en a parlé mais que pour l'instant il n'a rien fait. Et tant que les Allemands - et d'autres, mais c'est eux le partenaire le plus important - continueront à croire que l'Amérique protectrice va continuer, ou bien recommencer très bientôt, il sera impossible que les Européens s'organisent de quelque manière que ce soit en un bloc qui pèse politiquement. Tout ce qui sera possible sera de définir une position commerciale commune - ce qui existe déjà. 2. Les Européens sont en général et en tendance beaucoup moins unis qu'ils ne l'étaient il y a encore dix ans. Ce qui n'est aucunement la responsabilité de Trump, des "populistes" européens, des Britanniques ni d'aucun autre vilain extérieur, mais bien du cœur du système européen c'est-à-dire les institutions supranationales + les élites gouvernantes pro-UE. Car c'est bien là qu'ont été décidées les politiques de réaction à la crise de l'euro depuis 2010, qui ont dressé les uns contre les autres les Européens du Sud et du Nord, ravageant les économies des premiers au nom d'une théorie économique fausse et appliquée avec un zèle de fanatique, tout en mettant à risque de grandes quantités d'argent public des seconds pour garantir des intérêts bancaires, et en expliquant ou laissant croire aux uns et aux autres que c'étaient les populations de l'autre groupe qui étaient coupables ! Et insultes contre les gens du Sud qualifiées de "cochons" (PIGS : Portugal Italy Greece Spain), et insultes contre les Allemands comparés aux "nazis". C'est là aussi qu'a été décidée la réaction inepte à la migration de masse amplifiée à partir de 2015, menant à opposition entre Européens du Centre particulièrement inquiets étant très peu habitués à l'immigration et tentés de penser "les Allemands sont fous", et Européens autour de l'Allemagne critiquant les Hongrois, Polonais et les autres comme "populistes" ou "autocratiques". Or on ne peut pas former un ensemble solidaire quand on se déchire entre soi. Et pour cesser de le faire, il faut d'abord des gouvernants qui cessent les politiques qui dressent les uns contre les autres, et qui les remplacent par des politiques de bon sens, au sujet des dettes comme de la gestion par chaque pays de son économie, comme de la gestion par chaque pays de sa position vis-à-vis de l'immigration. Plus un peu de temps quand même, pour apaiser. Dans le meilleur des cas, à la fois Trump aussi anti-OTAN en actes qu'il l'a été en paroles et Trump réélu ou remplacé par un autre ayant la même position et des politiques sensées et énergiques pour cesser de diviser les Européens sur l'économie ou l'immigration, peut-être sera-t-il possible de commencer à parler d'une Europe indépendante du Grand Frère et autonome dans ses politiques vis-à-vis de l'extérieur... dans cinq à dix ans ? C'est vraiment le meilleur des cas. De toute façon, ça n'est pas pour maintenant. Nous sommes bien d'accord sur le soubassement technologique qui a rendu possible - non nécessaire - la globalisation de la production. Et bien sûr ce n'est pas en gueulant qu'on obtient des résultats - à voir si Trump se contentera de gueuler, enfin de toute façon c'est les Etats-Unis que ça concerne, le cas de la France ou de l'Europe est différent. Et il faut bien regarder en face la réalité des forces en jeu et les comprendre, sinon on enchaînera les bêtises. Cela dit, il faut aussi prendre garde à ne pas comprendre "s'adapter, le contenir, le détourner" de manière trop détournée justement - ou trop "low energy", si tu me pardonnes ce trumpisme qui est injuste envers toi mais qui m'a vraiment trop tenté mon cher Jeb... euh pardon, je voulais dire Alphonse ! L'adaptation ne saurait suffire, pas quand le secteur industriel est progressivement vidé de sa substance et que l'appauvrissement lié à un sous-emploi de plus en plus important et de plus en plus structurel pèse de manière croissante sur les systèmes de protection, lesquels sont d'ailleurs impuissants à tout réparer, car vivre aux minimas sociaux ça veut dire non seulement être pauvre mais encore être dépendant et avoir un avenir bouché. Or pour contrer des forces puissantes, ou ne serait-ce que les contenir, il faut très probablement des actions fortes - voire qui sait un tantinet brutales, ou du moins qui seront qualifiées de brutales ? - et au minimum il faudra casser quelques idoles, voire un peu de vaisselle. Ce n'est pas que ce soit un objectif en soin, naturellement... mais enfin les révolutions ne se font pas à l'eau de rose. Quelles actions fortes ? Eh bien, en voilà un débat intéressant... qui n'a pas sa place dans ce fil donc je m'arrête là. Oui. Aussi massives que soient les forces économiques poussant à la globalisation de la production, nées de la technologie, de la déréglementation, du libre-échangisme des uns et du mercantilisme des autres... les forces politiques visant à s'y opposer, nées des conséquences des premières sur une partie de plus en plus grande de la population des pays anciennement développés, ont la capacité de les équilibrer, et plus encore.
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Bien sûr, voyons ! Mon latin n'a jamais été une référence non plus. Et puis le Ponce n'a certainement pas parlé en latin à la foule de Jérusalem, donc Ecce home ça n'est pas la V.O., suite à quoi on en revient à la sagesse romaine antique, exprimée en latin moderne : Traduttore, tradittore - le traducteur, le traître Plus sérieusement, il est vrai que se dégager de l'idolâtrie n'est pas facile, et sans doute n'y arrive-t-on jamais tout à fait. Cela dit, il y a des degrés, et autant éviter de se rouler dans la fange si on ne veut pas schlinguer trop fort.