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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Enchanté, moi c'est Alexis :)
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Voici la source belge de l'information, le média DHNet.
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"Autrement plus sérieuse" qu'une série d'attaques terroristes contre la population civile par une secte prosélyte en expansion ? Euh les mots n'ont-ils pas dépassé ta pensée, là ? Oui, laisser à ce genre d'intérêts la bride sur le cou fait partie de ce que j'appelais "nos naïvetés et nos inattentions passées". Dont nous n'avons pas nécessairement encore fini de payer le prix, si les djihadistes disposent encore d'un certain nombre de cellules dormantes non détectées par nos services, comme c'est malheureusement probable. Maintenant, nul n'est obligé de rester naïf indéfiniment. Et la douleur, aussi cruel que cela soit, fait partie de ce qui aide à concentrer l'attention. Je pense que l'attention du public va continuer en tendance lourde à se concentrer sur le sujet. Et par ricochet l'attention du monde politique, car si obtenir des résultats pour la sécurité de la population n'est pas une condition suffisante pour être élu ou réélu, cela pourrait devenir assez rapidement une condition sine qua non. Pour l'aspect pratique des choses, eh bien c'est assez simple : - Nous connaissons une solution traditionnelle et qui fonctionne - certes jamais de façon absolument parfaite mais incomparablement meilleure que du rien - qui s'appelle le contrôle aux frontières du territoire français - Une solution théorique a été proposée - quoique à ce jour jamais mise en place - qui s'appelle le contrôle aux frontières du territoire des Etats membres de l'espace Schengen. Elle n'a jamais été mise en place parce que jusqu'en novembre dernier, si les contrôles internes à la zone Schengen avaient bien été démantelés, aucun contrôle vraiment sérieux n'était réalisé aux frontières Le bon sens élémentaire consisterait à mettre en place la solution traditionnelle, tout en se déclarant prêt à passer à la solution aujourd'hui encore théorique, mais à la condition expresse que le contrôle aux frontières externes de Schengen soit déjà en place. Rien n'empêcherait le gouvernement français d'une part d'établir un contrôle effectif aux frontières plutôt que les coups de sonde aléatoires actuels, d'autre part d'annoncer officiellement que le passage à la solution nouvelle ne sera décidé qu'après qu'elle fonctionne déjà. Les justifications quant aux règles de l'UE du type "pas d'exception à l'interdiction des contrôles aux frontières pendant plus de telle période", il est tout à fait possible qu'on en trouve - état de crise, situation exceptionnelle, président de la commission européenne mal coiffé ce matin, peu importe les détails - et si on n'en trouve pas eh bien il suffit de déclarer que c'est comme ça et pas autrement. Et si le gouvernement français ne le fait pas, rien n'empêche de le remplacer. Les "intérêts puissants" et tutti quanti c'est bien gentil, mais le régime de la France s'appelle la démocratie, ce qui comme tu le sais fort bien signifie "le pouvoir du peuple". Et le peuple sait bien au final s'inviter aux agapes des "intérêts puissants", avec toute la délicatesse d'un taureau exaspéré, contre lequel rien ne tiendra. Sauf si justement les politiques, dont c'est après tout le boulot, représentent ses intérêts de façon suffisamment acceptable, plus précisément les imposent aux fameux "intérêts puissants". Sous peine, au final, d'être eux-mêmes remplacés. L'aventure du promoteur immobilier malpoli de l'autre côté de l'Atlantique aura du moins un avantage, c'est que l'on pourra moderniser la formule latine classique Memento mori - je me rappelle de la mort, je me rappelle que je vais mourir - en un Memento Trumpi... à l'adresse des gouvernants d'un peu partout, y compris de la douce France, et de la non moins douce Belgique. S'inspirant de Voltaire, on pourrait dire qu' "il est bon de faire chuter de temps en temps un politicien... pour encourager les autres" S'il s'agit des questions réelles, voir un peu plus bas pour les contrôles frontaliers, et quant au travail frontalier rien n'empêcherait par exemple un système de passage prioritaire pour les personnes concernées, un coupe-file qui soit valable seulement sur une certaine plage horaire afin d'étaler les passages par exemple sur la période 7h-9h par tranches d'une demi-heure. Pour les forces de blocage, je n'ai rien à rajouter à mon argument principal qui est que la mission d'un gouvernement est de gouverner, non de jouer les cerfs-volants qui dérivent dans le moindre courant d'air, et que s'il ne remplit pas sa mission eh bien on le remplace. Si pas par des gens polis et qui se tiennent bien à table, alors par des gens insortables qui rotent pendant les repas et rigolent gras, la possibilité même d'un tel remplacement ayant une bonne chance de "convaincre" les gens polis de devenir sérieux, convaincre façon "pour encourager les autres"... Les bébés phoques c'est une objection plus sérieuse je le reconnais. On pourrait peut-être agrandir le zoo de Vincennes ? Personne, et en tout cas pas moi, n'a dit qu'une solution technique pourrait faire disparaître le djihadisme. Maintenant s'il s'agit de diminuer son impact - le seul objectif que l'action publique puisse se proposer, car pour le reste un ensemble d'individus dont chacun est un agent disposant de libre-arbitre aura toujours la possibilité de choisir une voie plutôt qu'une autre - alors oui il y a des pistes très sérieuses ! Sur tes deux premiers exemples : 1. D'une part je ne suis pas certain que le contrôle de la totalité du fret serait une mauvaise idée. Certes il aurait un coût significatif, mais ses bénéfices seraient nombreux : blocage de la très grande majorité des trafics d'arme, de drogue, et encore application véritable des normes sur les produits d'importation. Et il pourrait tout à fait être financé par une taxe sur les importations. Ce ne serait que justice, sans être une taxe bien lourde vu la valeur énorme des marchandises contrôlées : quand le dénominateur est en centaines de milliards d'euros annuels, même un numérateur en centaines de millions voire en milliards ne donnera qu'un tout petit pourcentage. D'autre part, même si pour raison X ou Y on souhaitait refuser d'appliquer un contrôle intégral, des contrôles aléatoires auraient déjà un effet dissuasif important pour peu qu'ils soient couplés à une règle "si une infraction est détectée, interdiction d'importation pendant telle durée pour l'exportateur ou le transporteur". La dissuasion inciterait fortement les acteurs concernés à mettre en place leur propre contrôle. 2. Les Etats-Unis appliquent la règle que nul ressortissant d'un pays étranger ne peut obtenir une dispense de visa sauf s'il présente un document biométrique avec un niveau suffisant de sécurité. Par conséquent, soit le ressortissant peut prouver son identité de façon techniquement aussi certaine que possible - contrefaire un document d'identité biométrique moderne, c'est vraiment difficile - soit il n'entrera qu'après avoir montré patte blanche, en pratique suffisamment de documents, contre-vérifications, garanties etc. pour s'assurer de son identité autrement. L'exemple des migrants qui entrent avec des papiers syriens sans visa, c'est l'exemple de l'effondrement d'un système de contrôle aux frontières, dans ce cas sous prétexte humanitaire. Certes, si on laisse les contrôles s'effondrer, la sécurité en pâtira, je ne dis pas le contraire ! D'une manière générale, quand on cherche des solutions, bien souvent on en trouve.
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Il n'a pas daigné préciser ce point éminemment technique, et je ne suis pas dans la tête du Monsieur D'une manière générale, si Trump est élu et s'il parvient à mettre en oeuvre au moins une partie de ses politiques, je pense qu'il faut se faire à l'idée que les voies et moyens de leur application sont largement imprévisibles. Dans un sens ou dans l'autre : ça pourrait aussi bien être relativement modéré (même à partir d'une mauvaise idée comme la sélection des immigrants sur leur religion déclarée) que très radical. S'il faut imaginer quelque chose à partir d'un exemple historique, je veux parler de l'Arabie saoudite qui jusqu'en 2014 refusait d'accorder des visas de travail aux juifs - oh le bel exemple ... d'autant que eux se sont quelque peu libéralisés sur ce point récemment - eh bien de ce que j'ai compris la détection des juifs était basée sur une déclaration de religion, et "judaïsme" jusqu'en 2014 ne faisait pas partie des choix admis - alors que "communisme", si . La détection des visas israéliens dans le passeport, et puis un peu de bon sens du type "Monsieur Cohen, vous êtes chrétien vous dites ? Et votre certificat de baptême, vous l'avez sur vous ?" complétaient le dispositif, qui il faut l'admettre était plein de trous genre gouffres béants. Dans un contexte américain, on pourrait tout aussi bien imaginer une déclaration "je ne suis pas musulman" sur le formulaire pour obtenir le visa, qui ne déparerait pas tant que ça à côté du traditionnel "avez-vous fait partie du parti nazi entre 1933 et 1945" auquel tous les voyageurs doivent répondre quelle que soit leur date de naissance. Qu'un dispositif plus sérieux et brutal du type "si vous venez de tel pays, vous êtes supposé musulman à moins de pouvoir prouver le contraire". A noter que même la première version serait déjà très violente. Je ne sais pas ce qu'il en est des musulmans, mais les chrétiens par exemple sont prévenus dans les termes les plus clairs qu'un refus de témoigner de sa foi en réponse à une question directe est une faute lourde (voir Luc, 12, 8-9). Il me paraît assez vraisemblable que l'islam inclue des exigences analogues. Donc un dispositif déclaratif serait probablement efficace pour filtrer les musulmans réellement convaincus. Sauf bien sûr ceux qui ont une autorisation officielle de mentir ("taqqiya") parce qu'ils entrent en territoire ennemi et que la ruse leur est permise... bref, précisément ceux qu'il serait intéressant de bloquer.
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On ne sait pas comment l'éliminer totalement il est possible de l'entendre, mais enfin il y a quand même une liste assez longue de politiques dont le bon sens force à dire qu'elles n'aident pas à contenir la violence djihadiste... et qui pourtant continuent. Ça commence - et ne s'arrête pas - par cette réalité toute simple que jusqu'à la mi-novembre 2015 il n'y avait aucune frontière entre la France et l'Etat Islamique. Et que même maintenant il n'existe aucune frontière gardée de manière continue entre nous et le territoire du prétendu Calife. Le compte est vite fait : la frontière turco-syrienne vu les accointances entre l'Erdogan et l'E.I. autant oublier, la frontière turco-grecque ne rions pas, et celle de la France eh bien nous en sommes à des contrôles aléatoires, ce qui certes est mieux que rien du tout mais... Je ne vais pas faire toute la liste, ça a déjà été fait. Mais si on commençait par changer toutes les politiques qui objectivement - ce n'est certes pas le but premier - aident les petits Daechiens, on serait déjà en meilleure position pour dire "bon pour le reste c'est plus dur". Après, on ne peut exclure effectivement qu'un nombre assez important de cellules prêtes à frapper ne soient d'ores et déjà établies - dans un statut "dormant" - en France ou dans d'autres pays européens, dont beaucoup n'aient pas été détectées. Entre les milliers à l'échelle européenne de combattants pour Daech dont une partie est revenue - et on sait que par exemple plusieurs des exécutants du 13 novembre pouvaient faire le trajet dans un sens ou dans l'autre sans être détectés - et les potentiellement milliers arrivés par la migration chaotique de l'année dernière - nul ne sait combien ils sont, ils pourraient aussi bien n'être que des centaines qu'être effectivement les "4000" que Daech a officiellement annoncés... il est tout à fait possible que nous n'ayons pas fini de payer le prix de nos naïvetés et nos inattentions passées. Du moins y a t il un certain nombre de choses dont la nécessité est assez évidente, afin de ne pas rajouter au prix que nous ne pourrons pas éviter de payer. Je crains de bien te comprendre, mais je ne saurais partager cette inquiétude. Ce n'est pas comme si le plus gros de la classe politique et du parlement avait passé les derniers mois à s'écharper sur une micro-mesure symbolique, pour finalement arriver à se prendre les pieds dans le tapis et à se noyer, non dans un verre d'eau, mais plutôt dans une goutte d'eau tombée de l'écuelle du chien. Tu dis ? "Déchéance de nationalité" ?
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Sinon, au sujet des attentats en Belgique - quoi ? vous dites ? c'est le fil USA ici ? patience, j'y viens - un sondage de décembre dernier indiquait qu'à la question "Do you favor or oppose a temporary ban on all Muslims entering the United States until the federal government improves its ability to screen out potential terrorists from coming here?", 46% des Américains étaient d'accord et 40% opposés, le reste étant indécis. Avec toutes les précautions d'usage concernant les sondages et leur marge d'erreur, il reste qu'au moins la moitié des Américains ayant une opinion sur le sujet approuvaient Trump. Les attentats du 22 mars ne diminueront pas ce nombre, ça parait clair.
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Ce responsable anonyme aurait pu dire : "Nous nous attendons à des attentats plus nombreux, et il y a un fort risque que nous ne parvenions pas à tous les enrayer." Ça aurait été clair, direct, sans langue de bois ni dramatisation. Il a préféré adopter la stratégie de communication consistant à courir dans tous les sens les bras levés en répétant "malheur, malheur !" Pour conserver les yeux en face des trous, cette étude de fin 2015 sur le "terrorisme" - lire les attentats djihadistes - à l'échelle mondiale en 2014 donne quelques ordres de grandeur utiles. Quelques extraits : Ces statistiques peuvent d'ailleurs se lire de deux façons, qui toutes deux sont utiles : - La France l'année dernière, la Belgique cette année, sont très très loin d'être les pays souffrant le plus du terrorisme djihadiste. Donc pour ce qui est de courir dans tous les sens en poussant des cris, c'est un peu déplacé, Monsieur l'anonyme "responsable" de sécurité qui portez si mal ce nom - La France l'année dernière, les pays européens en général, sont très très loin d'être les pays souffrant le plus du terrorisme djihadiste. Donc il est au moins concevable que la violence terroriste augmente encore d'un ordre de grandeur... la meilleure preuve en étant que plusieurs pays au monde connaissent déjà cette situation, ou plus exactement pire encore. Et oui certes, la France n'est pas dans une situation comparable au Nigeria ni au Pakistan... et alors, est-ce que cela garantit que le djihadisme n'ait pas le potentiel de devenir aussi meurtrier ici qu'il est là-bas ? Non, bien sûr La question à se poser est à mon sens celle du moyen terme. Comment s'assure-t-on de contrôler la violence djihadiste au niveau qu'elle a atteint jusqu'ici - 150 morts l'année dernière - sachant que le nombre de Français partis en Irak et Syrie continue à augmenter, sans compter les autres Européens, sans compter les infiltrés par la voie des migrants ? Il y faut une véritable politique. Laquelle c'est à discuter, mais il me paraît clair que l'état d'urgence, des frappes contre l'E.I. et des contrôles aléatoires aux frontières sont bien loin du compte. Je ne peux que souhaiter que le parti au pouvoir, les deux principaux partis d'opposition, et tous les autres, s'y attellent sérieusement. Dans l'idéal pour mise en place en 2016, sinon pour avoir une chance de corriger le tir à partir de 2017. Il me semble que pour l'instant, personne n'y est dans aucun parti. En ce jour difficile, travaillons les bonnes relations franco-belges, dans la joie et la bonne humeur Travaillons d'abord à dissiper une légende tenace. La parole est à Abraracourcix : Pour cela, sachons ne pas nous arrêter aux apparences : Faisons face aux difficultés de l'heure, imitant César dans ses meilleurs jours : Sans imiter ses moments d'irritation : De toute façon,même s'il y faut quelque temps, cette triste affaire se terminera comme toutes les aventures se terminent en Gaule, qu'elle soit celtique, latinisée - hum... - voire belge : (Nota : ne pas s'y tromper, le type saucissonné est tout à fait sympathique, quoique bruyant. Les djihadistes ne sont pas dans l'image. Nul ne sait ce qui leur est arrivé - eh il faut bien quelque chose à découvrir, sinon il n'y aurait pas d'aventure)
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Vivement demain ! Oui, je sais. Mais même quand les nouvelles sont tristes et révoltantes, essayons de ne pas oublier de rire. Oui, je sais N°2. On peut aussi se moquer des Parigos et autres Normands. J'accepte. Contraint et forcé.
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Tu peux être rassuré
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Je crois que c'est ce slogan qui restera de lui. L'homme de la "mission accomplie"... Il paraît qu'il s'occupe de peinture maintenant. D'aucuns prétendent qu'il n'est pas très bon, mais quoi qu'il en soit ça vaut mieux comme ça.
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Ouais, vu sous cet angle... c'est vrai. Il n'a pas pleuré...
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Je ne peux pas dire que tu aies tout à fait tort. D'un autre côté, l'intitulé du poste de cette dame c'est "Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité" Certes, c'est en grande partie du flan, l'UE a autant à voir avec la défense qu'un poisson rouge avec un patin à roulettes, m'enfin quand même... c'est elle qui est supposée faire semblant d'être à la fois ministre des affaires étrangères et ministre de la défense du pseudo-Etat qu'est la superstructure européenne. Si Jean-Yves Le Drian était apparu en pleurs le 14 novembre dernier, aurait-on été si coulant avec lui ?
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C'est la troisième hypothèse en effet. La plus détestable de toutes : ni une peine personnelle, ni une faiblesse qui resterait toute humaine, mais de l'histrionisme intéressé.
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La conséquence étant que, coincé entre des meurtriers et des tapettes, le bon peuple en conçoit quelque inquiétude.
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Je ne comprends pas. De deux choses l'une : - soit Madame Mogherini est frappée directement et personnellement par ces attentats, parce que l'un de ses proches a été blessé voire pire, auquel cas elle a droit à toute la sympathie possible - soit ce n'est pas le cas, et alors elle n'a pas sa place à la tête de la diplomatie de l'UE
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Islamophobes, va ! Pour revenir à l'exemple de cet imam qui avec son bon sourire explique à de jeunes enfants que qui écoute de la musique "prend le risque" d'être transformé en singe ou en porc, je pense qu'un angle d'approche serait précisément l'âge du public. Ça ce serait pour une politique "ordre public" avec l'interdiction comme moyen, et des effets espérés dès le court terme. Mais peut-être pas si terribles sur le moyen / long terme ? Un autre angle d'approche, tout à fait différent, serait d'aborder en cours d'Histoire au collège / lycée la naissance des grandes religions et les incertitudes sur leurs sources. Ce qui vaudrait mieux en tout état de cause que l'espèce d'hagiographie des débuts de l'islam qui tient lieu de contenu, par exemple pour la classe de cinquième - pour parler de quelque chose dont j'ai eu à connaître récemment pour raison familiale. Là les effets de court terme seraient probablement négligeables... mais à moyen / long terme ça pourrait se présenter mieux. Enfin ça c'est plus pour le chapitre "lutte contre l'obscurantisme" que pour la lutte contre le terrorisme en tant que tel. Les deux sujets ont certes quelque rapport, mais ils ne sont pas confondus très loin de là.
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Je crois que ce passage d'un entretien sur le sujet résume bien les choses. Le phénomène n'est pas typique des immigrés musulmans, mais ne se rencontre tout de même pas partout. Il est typique de certaines sociétés d'origine - et sans doute de certains contextes, notamment d'une intégration / assimilation loin d'être achevée.
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Une évidence à garder à l'esprit : la Belgique ne se conçoit pas sans ses frites. Nos voisins envoient un message aux djihadistes...
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...On va terroriser les tractoristes ? Comme quelqu'un l'a dit un peu plus haut, il est vrai que les commentateurs ont vraiment tendance à exagérer le "professionnalisme" et les aptitudes des djihadistes. Je propose à vos applaudissements le sieur Mathieu Guidère ci-devant "spécialiste du monde arabe et musulman" P....n, Mathieu, faire un repérage et louer une voiture ça veut dire être "très préparé" ? Deux ou trois vestes explosives - et c'est le point dur on est d'accord - c'est suffisant pour parler de "beaucoup de logistique" ? Le type qui a organisé ça, c'est bon on peut lui donner le D-Day à planifier ça sera à peine un poil plus dur ? Alors, si je loue une voiture pour le week-end et que je mets deux trois trucs dans le coffre, je suis un génie de l'organisation c'est ça ? En réalité il y en a un seul dans le tas qui a vraiment une compétence spécifique et qui est une ressource précieuse, c'est l'artificier qui sait fabriquer les vestes explosives à partir de matériaux du commerce dans un sous-sol. Le reste, c'est simple comme bonjour, enfin comme allahu akbar.
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Je suis tout à fait d'accord sur les chiffres, mais même en mettant à part l'effet caisse de résonance médiatique - et d'ailleurs, comment le mettre à part ? - il reste que 100 morts par an par fait de terrorisme et 100 morts par an disons des gens qui s'électrocutent dans leur baignoire, ce n'est pas du tout la même chose psychologiquement parlant. Et il y a des raisons rationnelles à cela car dans le premier cas il y a bien un agent conscient qui tente de faire autant de mal que possible, donc l'être humain étant ingénieux je dois craindre qu'il ne découvre des moyens plus destructeurs et que la menace augmente de manière indéterminée, je suis donc forcé d'être attentif. Je ne dis pas que ce soit le raisonnement que se tienne la majorité des gens, mais disons que la réaction psychologique objectivement plus forte s'il y a un agresseur volontaire a bien une racine valide - voire une origine évolutive ? - ce n'est pas une simple illusion ou imperfection de l'être humain. D'autant qu'on n'en est pas (encore ?) arrivé à une menace terroriste qui serait à la fois basse et stable : les attentats deviennent plus nombreux en tendance. S'il y avait chaque année 3 attentats en France, dont 2 réussis, avec 50 morts, cela depuis 5 ans et de manière stable, je crois que la résilience et l'indifférence seraient plus grandes. Pour l'instant, c'est plutôt 3 ou 4 en trois ans, puis 5 ou 6 une année, puis... eh bien on va voir quoi. Ajoutons à cela que l'être humain peut supporter des périodes de stress temporaires, mais qu'un état de stress permanent en revanche est plus difficile à endurer, voire a des effets débilitants. Or l'effet des attentats est de créer potentiellement un stress dans toutes les circonstances de la vie hors de chez soi : dans le métro, le bus, à l'école, au spectacle, au café... Plutôt que les périodes de stress plus intenses mais localisées dans le temps, par exemple le moment où l'on conduit une voiture. En somme, il s'agit d'épuiser en interdisant la tranquillité où que ce soit. Je ne dis pas que les terroristes y sont, mais c'est leur objectif et surtout ils ont de véritables chances d'y parvenir dans une certaine mesure. On peut bien évidemment s'en f..... éperdument, du genre "à Dieu va !", ou pour qui n'est pas croyant "de toute façon ma vie vaut mieux que celle de n'importe quel abruti fanatique". Mais tout le monde n'a pas la même capacité à s'abstraire du risque de cette façon.
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On a entendu assez souvent la Marseillaise après le 13 novembre. Maintenant, c'est la Brabançonne qui va retentir. J'ai bien peur que ce ne soient pas les derniers hymnes européens qui passent à la radio...
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"Terrifiant" ? Non. C'est désolant, révoltant, bien sûr. Mais pourquoi de la "terreur" ? Je sais bien que je peux être tué demain dans un attentat. D'ailleurs je peux aussi avoir un accident de la route, un infarctus, etc. La vie c'est dangereux, puisqu'on en meurt. Aucune raison d'avoir peur. Attendons de voir les détails, mais un aéroport est protégé - si le terroriste-suicide a passé un contrôle policier avant de tuer, il y a forcément eu une préparation et pas une simple. D'ailleurs même si aucun contrôle ne devait être passé, des attaques de ce genre, de plus en au moins deux endroits, nécessitent forcément des repérages préalables, que les djihadistes ne peuvent faire rapidement à l'impromptu car ils doivent en permanence s'inquiéter d'une possible surveillance. Sans compter la coordination avant de passer à l'action, toujours sous contrainte de discrétion. Je ne dis pas que c'est impossible d'improviser en trois jours pour peu qu'on ait le matériel stocké quelque part, mais ça me paraît quand même un peu invraisemblable. Ça sent la manif "Je suis belge", peut-être des F-16 belges larguant quelques petits cadeaux sur la zone E.I. en Syrak, bien sûr du muscle policier et militaire qui patrouille dans les rues "je rassure le bon peuple même si ça ne sert à rien pour empêcher les attentats", puis quelques perquisitions supplémentaires probablement. Davantage, je n'y crois pas. Pas cette fois-là, du moins. L'intérêt de l'interdiction d'une idéologie X n'est pas de contrôler directement ce qui se passe dans les têtes, mais de gêner considérablement la propagande de cette idéologie. L'efficacité pourrait être d'autant plus grande que l'idéologie salafiste-djihadiste vient tout de même à ce stade largement de l'extérieur de pays comme la Belgique ou la France. Sans doute il y a déjà des Belges ou des Français propagandistes djihadistes, mais ils reçoivent un renfort important de gourous étrangers, sur le territoire ou par Internet. Puis même les nationaux de chaque pays ne peuvent tenter - et souvent réussir - d'influer dans les mosquées que parce que leur idéologie peut être proposée à visage découvert, plutôt que seulement sous le manteau au fond d'une ruelle sombre. En pratique, l'interdiction officielle du salafisme - car c'est de cela qu'on parle - permettrait de prendre sans délai les mesures suivantes : - fermeture administrative de toutes les mosquées dont le contrôle est passé dans des mains salafistes - comme la Tunisie l'a fait avant nous - expulsion systématique de tous les étrangers impliqués de près ou de loin dans la propagande de cette idéologie - blocage administratif de tous les sites impliqués de près ou de loin dans cette propagande - voir le traitement réservé aux sites pédophiles L'articulation avec l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, dont la formulation je le rappelle est "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi" devrait être soignée. C'est-à-dire qu'il faudrait expliquer précisément, et en bordant de manière réfléchie les choses, en quoi exactement le salafisme, secte construite à partir d'une grande religion, "trouble l'ordre public établi par la loi". Sans être juriste, je n'ai pas l'impression que ce soit impossible. L'articulation avec le droit européen, il faut voir. Je ne sais pas s'il y aurait un problème, mais de toute façon à la différence de la DDHC qui est fondamentale dans notre Histoire et notre droit, le droit européen est un truc récent, sans charge historique spécialement importante, donc éminemment modifiable sur le principe. Soit sur le mode de la négociation avec les autres membres de l'UE s'ils y sont disposés, soit s'ils ne le sont pas sur le mode de l'exception unilatérale pour raison supérieure d'intérêt national. C'est assez vrai, mais je ferais deux remarques : - d'accord pour le délai probable dans la première option, mais "à bas bruit" ? Je ne suis pas sûr, d'une part Paris en novembre et Bruxelles aujourd'hui ce n'est pas tout à fait du bas bruit, d'autre part on n'est pas certain d'être encore au plus intense. D'après les évaluations officielles, le nombre de Français concernés par le départ au djihad - sans parler du retour - est toujours en train d'augmenter, voir Selon M. Valls, le nombre de jihadistes partis de France pour rejoindre la Syrie et l’Irak est en forte hausse - la "dénazification" serait de fait une opération lourde. Et s'il était possible de faire plus léger, plus subtil, ce serait bien. J'ai un doute sur ce point, parce que nous n'avons pas beaucoup de temps pour des solutions légères et subtiles - n'y faudrait-il pas de nombreuses années - et parce que le temps du moins à ce stade semble travailler contre nous - il n'y a pas encore eu de retournement de la courbe des départs djihadistes. Cela dit, la "désalafisation" ça ne voudrait pas dire l'armée dans les banlieues Dieu merci ! Il s'agirait de mesures de contrainte contre un certain nombre de personnes et d'institutions, mais un nombre limité tout de même. Pas besoin d'écraser qui que ce soit sous les chars... En soi je ne crois pas que cette législation suffise, voir la condition nécessaire pour passer à l'action, qui est une condamnation pénale préalable pour certaines infractions : Au minimum, pour utiliser cette législation afin de dissoudre les organisations salafistes, il faudrait qu'une nouvelle législation vienne définir certaines des conséquences du salafisme comme atteintes à "l'intégrité (...) psychique" ou à "la personnalité" - l'alinéa 1 a l'air le plus prometteur dans le cas de ces organisations. Encore une fois, je ne suis pas spécialiste du droit, mais la chose ne me paraît pas impossible. C'est aux glissements futurs qu'il faudrait faire attention, parce qu'on serait en pratique en train de décréter que celui qui devient salafiste a subi une atteinte à son intégrité psychique... en pratique qu'il est devenu fou. Alors, quid des sectes avec le grand gourou en orange qui est la réincarnation de Krishna / de Jésus / du grand spaghetti volant ? Ce ne sont pas ces sectes farfelues mais inoffensives qu'il s'agirait de cibler.
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Démonstration de force. Un grand aéroport européen transformé en scène de crime, le siège de l'UE frappé avec la symbolique station Robert Schumann... Et le message clair : pour chacun d'entre nous que vous arrêtez, dix prendront sa place. Dabiq va bientôt parler de "victoire à Bruxelles". Le Moyen-Orient est arrivé chez nous. Dans dix ans, les pays européens ressembleront-ils à l'Israël d'aujourd'hui ?
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C'est parce qu'il est tard ... M'enfin disons que même si la Modération en général ne me semble pas si violente et brutale, je ne tiens pas précisément à me prendre un régiment de Topol précisément sur... euh, un endroit sensible. Donc, je reste prudent !
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Bon il est à peine plus de 23 heures... et vu le niveau des échanges on pourrait croire que c'est déjà la fin d'une très longue nuit de délire ... Enfin, au sujet des photos, puisque Shorr Kan l'a suggéré, j'apporte ma contribution. A charge de revanche, Messieurs ! Je mets sous cache quand même, histoire de ménager la Modération. Ne découvrez pas s'il y a un enfant à côté de vous.