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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. La réunion devrait ne pas être tout à fait détendue et amicale, en effet. Vladimir Poutine a placé la Russie dans la position du proverbial chien dans un jeu de quilles. Du point de vue des objectifs politiques américains et alliés les plus proches (France, GB), les derniers développements en Syrie semblaient prometteurs, le régime apparaissant militairement à bout de souffle. On pouvait espérer un affaiblissement décisif à assez court terme, voire même un effondrement qui aurait comblé les vœux américains comme ceux de leurs appuis. Certes, l'Etat islamique en aurait sans doute profité, et le désordre aurait pu s'étendre, mais c'est un prix qui pouvait sembler acceptable - et qui aurait d'ailleurs pour l'essentiel été payé par les habitants de Syrie, non par le groupe des pays anti-Assad. Tout cela est remis en question par l'aide militaire russe et plus encore par l'engagement de Moscou qui met sa crédibilité militaire en ligne au profit de Bachar al Assad : si maintenant le gouvernement syrien tombait, ce serait une défaite grave et cuisante pour la Russie, qui s'est mis dans la position d'être obligée de le soutenir suffisamment pour assurer sa survie. Moscou a donc prouvé qu'elle soutiendra autant que nécessaire le régime de Damas - elle a détruit démonstrativement son option d'accepter sa destruction sans broncher - ce qui écarte toute option réaliste de court terme d'atteindre les objectifs de l'Amérique, de l'Arabie saoudite, de la Turquie et de la France. Reste une alternative, reste à choisir une réponse. Car la balle est maintenant dans le camp d'Obama et de ses alliés. Et deux réponses sont possibles : - Accepter le fait accompli russe, ce qui signifie en gros appliquer le plan dessiné par Poutine, donc d'une part Assad reste au pouvoir mais en devant faire une place à une opposition "constructive et rationnelle" - en pratique, les éléments non djihadistes auraient une chance d'abandonner leurs alliés djihadistes et de déposer les armes en échange d'un strapontin dans la Syrie future. D'autre part, tout ce beau monde se retourne contre Etat islamique, Front al Nosra et les éléments de l'opposition armée qui refuseraient le strapontin et se confondraient donc avec l'action et la doctrine djihadiste encore plus qu'ils ne le font déjà. Avec les contributions des loyalistes syriens, de la Russie, de l'Iran et last but least des Etats-Unis et des Otaniens, les frontières turque et autres étant fermées, il est assez prévisible que l'EI ne tiendrait pas très longtemps. - Remettre des pièces dans la machine "Same player, play again !". Donc renforcer le soutien à tout ce qui s'oppose à Assad pour compenser le surcroît de puissance du côté loyaliste et empêcher celui-ci de faire trop de progrès. Continuer à combattre l'Etat islamique naturellement ... mais en priorité en Irak hein (p'tit clin d’œil à qui comprend bien). S'assurer que les opposants armés à Assad reçoivent les bonnes armes en bonne quantité... tout en continuant à refuser d'armer le Front al Nosra naturellement (certes il pourrait leur arriver de récupérer des armes si les insurgés se les échangent entre eux, mais c'est tout à fait différent). Cette politique aurait une logique, car il n'est pas du tout certain que la Russie soit prête à l'effort militaire important nécessaire pour non seulement solidifier les positions loyalistes, mais encore rendre possible la reconquête du pays et la réduction des forces d'opposition. Il y a donc pour les soutiens aux opposants une véritable opportunité de prolonger la guerre, sans limite visible dans le temps, avec un coût limité pour la plupart d'entre eux (l'Allemagne pourrait vouloir objecter, mais elle n'est guère dans la boucle de décision), et avec un coût pour la Russie qui pourrait augmenter avec le temps. Si on pense à la population civile syrienne, si on craint que des djihadistes renforcés ne finissent par déborder de la Syrie, si on ne souhaite pas aggraver la migration anarchique vers l'Europe de Syriens réfugiés en Turquie... on préférera la première option. Mais ce n'est pas nécessairement ce qui intéresse le plus les dirigeants qui seront amenés à décider. Dirigeants qui faut-il le rappeler ne se situent pas en Europe, même si certains Européens ont tendance à les suivre. Le Conseil de Coopération du Golfe fait sans doute déjà pression sur Monsieur Barack pour qu'il refuse d'abandonner leur objectif de faire tomber le régime syrien. Et dans l'hypothèse où Obama conserverait une quelconque rancune envers Poutine, s'il était sensible au souvenir historique de la raclée que prit autrefois Moscou dans un certain pays au nord du Pakistan et de la contribution que Washington y apporta, si d'une manière générale il ne méritait pas vraiment son Nobel de la Paix... le fait est que Poutine vient de prendre un risque, et que Obama peut choisir de le lui faire payer.
  2. D'accord avec EOA, c'est principalement de la gesticulation et de l'exhibitionnisme musculaire (qui se pratique assez couramment, et par bien d'autres pays, hein) Disons qu'au cas où les Etats-Unis enverraient un porte-avions en Méditerranée orientale pour attaquer Monsieur Assad, le croiseur russe pourrait (essayer de) lui bourrer le pif. L'arme la plus puissante de ces croiseurs est le missile de croisière supersonique longue portée P-500 Bazalt, dont l'ogive est assez grande pour neutraliser un porte-avions en un seul tir - enfin, à condition de ne pas être intercepté par les missiles d'un croiseur de défense aérienne Arleigh Burke, ce qui il est vrai est un très grand si. D'autre part, ce croiseur peut participer à la défense aérienne de la base de Tartous et plus généralement de la façade maritime syrienne - la portée maximale de ses S-300F est listée à 90km. Il participe donc du signal fort et clair de la Russie comme quoi aucune "no fly zone" américano-occidentale au-dessus de la Syrie ne serait tolérée par Moscou, avec les Su-30SM et les S-300 au sol. Mais comme il est un peu difficile de toute façon d'imaginer les Etats-Unis se mettre maintenant à attaquer Assad et les loyalistes syriens, il est possible de considérer ce signal comme redondant. 'Tention, hein... Quand un Russe a l'air petit et sympathique La Russie. Si maléfique, et tellement mignonne !
  3. Quel boxon ! Mais quel boxon ! Les pied-nickelés à la guerre... et encore, je suis dur avec les véritables pied-nickelés.
  4. Nan nan t'y as pas échappé ... A preuve, voici la photo d'un caporal de l'armée allemande d'origine autrichienne pendant la première guerre mondiale Tiens, tu l'as bien mérité ton point Godwin, et il te sera remis par qui de droit
  5. Après vérification, le Moskva a une propulsion classique. Seul le croiseur Piotr Velikiy est à propulsion nucléaire. Mais bon, ça reste une grosse bête quand même.
  6. Le gouvernement allemand s'est magistralement planté, et il n'a même pas encore arrêté de creuser. C'est indéniable. M'enfin ce n'est quand même pas Merkel qui a créé le problème de la migration anarchique. Il avait débuté avant.
  7. C'est le Sith qui ne dit pas "Je suis ton père". Mais à qui on le dit, et d'ailleurs y a eu deux-trois épisodes de feuilleton à ce sujet ce printemps et cet été.
  8. Bon l'image suivante a déjà été postée il y a quelques mois sur un autre fil, mais c'est le moment de la ressortir ...
  9. Heureusement que Boris Palmer est allemand plutôt que français. Sinon, il serait condamné par toutes sortes de gens qui pensent très bien - je n'ai pas dit des bien-pensants, allons - et d'un autre côté il subirait des œillades et recevrait même une invitation en bonne et due forme de Darth Marinador de venir la rejoindre ! Plaisanterie mise à part maintenant, les Allemands ont donné récemment l'impression que leur cœur était au bon endroit, mais que la tête était déconnectée. Si la tête et le cœur commencent à se reconnecter, c'est une excellente nouvelle.
  10. La Russie déploie le navire amiral de la flotte de la Mer Noire, le croiseur lance-missiles Moskva, avec d'autres navires de guerre dans l'est de la Méditerranée pour une série d'exercices en septembre-octobre. Des exercices "de routine", suivant le communiqué. Personne n'avait aucun doute, en effet.
  11. Je ne faisais pas référence au fait même de la décapitation. La peine de mort se pratiquait encore il y a une grosse génération chez nous, et d'ailleurs le mode d'exécution était assez semblable (même si bien sûr on ne crucifiait pas le cadavre) Non c'est l'augmentation du rythme qui interpelle. Dans les cinq premiers mois de cette année, 90 exécutions, contre seulement 88 pour l'ensemble de l'année dernière. D'un autre côté, pour conserver un sens des proportions, le lien ci-dessus rappelle utilement que l'Iran a exécuté 340 prisonniers dans le même laps de temps, presque quatre fois plus, alors que sa population est seulement le double de la saoudienne.
  12. Rappel utile. Voir aussi ce détail "intéressant" que personnellement j'ignorais : Concernant la "conversion" express et réversible des gendarmes du GIGN, à noter que cette version est contestée par Christian Prouteau selon lequel les gendarmes français n'ont fait qu'entraîner les Saoudiens et organiser l'assaut, sans pénétrer eux-mêmes dans les lieux sacrés interdits aux non-musulmans. Mais quoi qu'il en soit, cette affaire de pseudo-conversion, suivie évidemment de rétro-conversion dans l'avion de retour, est crue par la plupart des gens, notamment des musulmans. Elle ne contribue sans doute pas à améliorer l'image de la dynastie saoudienne.
  13. Je suis d'accord, cette question n'est pas claire. J'évoquais plutôt les lots suivants de migrants, au-delà des 120 000, que Merkel évoque en demandant une "pratique récurrente" de ce genre de redistribution.
  14. Merci à nouveau, Wallaby, pour toutes les informations partagées ! Le réel commence à reprendre le dessus... moins de deux jours après l'adoption du plan de répartition des migrants. Non seulement les accords Schengen ne permettent pas d'empêcher ce genre de mouvements, mais il serait sans doute un tantinet trop optimiste de s'attendre à ce qu'un pays à qui on a imposé contre ses protestations le plan de redistribution fasse beaucoup d'efforts pour arrêter les migrants allant dans cette direction... Ils seront ainsi plus rapidement disponibles pour faire pression à la baisse sur les salaires, surtout ceux des moins qualifiés. Sigmar Gabriel si mes souvenirs sont bons avait annoncé au moins un demi-million de migrants en Allemagne en 2016 il y a... quoi... même pas deux semaines. Maintenant, les hommes politiques allemands annoncent un million en 2016 - mais peut-être plus. Je serais un citoyen allemand, j'aurais la très légère impression que les autorités du pays ne maîtrisent absolument rien. Je serais peut-être un tout petit peu en colère, aussi. Mais bon, ça doit être à cause de mes tendances populistes, irréfléchies, et d'une manière générale le fait d'être un mauvais sujet. Tout le monde sait que les Allemands sont immunisés contre tout ça, heureusement. Quant à la Commission européenne, d'une part elle a le mérite d'annoncer un total au moins modérément réaliste pour les trois ans à venir si la politique actuelle d'acceptation est poursuivie. D'autre part j'aimerais bien avoir sa boule de cristal, parce que "les pays en crise" qui s'apaisent dans les trois ans - ce qui doit donc inclure non seulement Syrie, mais encore Afghanistan, Erythrée, Soudan, Pakistan - eh bien disons que j'ai quelques doutes. Sauf naturellement en cas de second avènement d'ici là, le lion et l'agneau bons camarades, l'enfant et le serpent jouant aux billes ensemble, toussa - la Commission a-t-elle reçu des informations d'en-haut à ce sujet ? Elle fait preuve de constance, parce que sauf erreur de ma part ce n'est pas la première fois qu'elle le dit. Je me demande d'ailleurs quel est son "plan B". A supposer que la redistribution ne fonctionne pas - voir la remarque du ministre de l'intérieur tchèque - ou encore que les lots suivants de migrants ne soient pas acceptés - car pour l'instant il faut revoter au Conseil européen pour chaque nouveau lot, et les opposants pourraient se multiplier - bref à supposer que quelque chose grippe la machine et que la grande majorité des milliers de migrants quotidiens se dirigent vers l'Allemagne... qu'a prévu la Chancelière ? Je soupçonne qu'elle n'a guère d'autre idée, du moins pour l'instant. Pendant ce temps, dans une voisine contrée, maison sucrée maison d'un cousin d'Astérix... Mais vous, David, vous n'avez pas ce problème ? Well, nous avons une exemption de Schengen...
  15. Commentaire intéressant de Maxime Tandonnet Au-delà de la barbarie consistant à exposer et défigurer un corps après une exécution (crucifixion post-mortem), l'intensification du rythme des exécutions ainsi que le motif politique de nombre d'entre elles suggèrent que le pouvoir saoudien se sent menacé et peu assuré sur ses bases.
  16. Reste à définir ce que c'est que le bon sens. Quelqu'un a une idée ? Moi ! Moi !
  17. On en apprend de belles sur les goûts du Monsieur... Y a un principe quand on a fait une gaffe - ce qui arrive à tout le monde - c'est de ne pas essayer de la rattraper ni même d'élaborer sur le sujet. Sous peine de prendre un risque important de double... gaffe. A ce sujet : C'est un homme qui va à un dîner très huppé, et la maîtresse de maison lui dit quelques mots à part : - Mon cher ami, vous serez à la même table, même assis à côté de Madame X. et je dois vous recommander de surveiller votre conversation et ne surtout pas faire d'allusion à l'infidélité. Vous comprenez, la pauvre souffre beaucoup du comportement de son mari. Il ne faut pas remuer le couteau dans la plaie L'invité promet, il prend garde à ses paroles, il surveille les sujets qu'il aborde. La conversation à sa table se poursuit cependant joyeusement toute la soirée, on en arrive au pousse-café, chacun raconte sa blague, on s'amuse, on rit franchement. Et ce qui devait arriver ne manque pas d'arriver. Monsieur commence une nouvelle histoire : - Connaissez-vous cette merveilleuse histoire de cocu ? Tout à coup son esprit s'arrête. Il se rend compte de l'impair qu'il vient de commettre. Mortifié, il ne peut que se tourner vers sa voisine : - Oh... Pardon, Madame ! Moi ? Loin du sujet du fil ? Euh...
  18. A mon avis, c'est lié au fait qu'on ne voit pas venir grand monde chez nous. Je n'ai pas l'impression que les médias allemands parlent moins de l'afflux des migrants, et Wallaby nous le montre assez clairement. Rien ne garantit que ça dure, d'ailleurs. La France n'est pas la destination prioritaire, mais enfin il y a bien un moment où nous allons avoir quelques conséquences de notre côté aussi. Pour recentrer tout de même le fil sur des pensées positives, et sur une image d'actualité de l'Allemagne : "Si la bière et les femmes ne sont pas la réponse, c'est que vous posez les mauvaises questions" Ah, toi c'est le gauche ?
  19. Tout cela est fort bien... c'est même une assez belle tangente ! Tangente qui, je me permets de le rappeler, mène... jusqu'à l'infini. Infiniment loin du sujet de ce fil, par exemple.
  20. Exactement et bien dit. S'agissant des conséquences souhaitables en ce qui les concerne, j'ajouterais la trace de la semelle sur le fond de pantalon. Sans me faire trop d'illusion cependant... ça soulage un peu de l'imaginer, mais si les (ir-)responsables répondaient le plus souvent de leurs défaillances, ça se saurait.
  21. Ben quoi, c'est simple... "Le Roi gagne". Voilà tout ce qu'il y a à savoir, non ? (Bon, ok =======> [ ]) Je suis d'accord que l'histoire précise doit être beaucoup plus riche que les résumés qu'on peut trouver sur Wikipédia, mais enfin le fait de base que seule une partie des Ikhwans se rebelle et que les survivants sont réintégrés aux loyalistes après punitions plus ou moins lourdes semble être la structure de base. Tout comme le fait que la Fraternité ait ensuite comme successeur la Garde nationale. Maintenant, on est d'accord qu'entre les Ikhwans d'il y a 90 ans et la force moderne d'aujourd'hui il y a eu quelques changements... La comparaison la plus intéressante me semble être celle des Ikhwans avec l'E.I.
  22. Je maintiens : l'article 12 dit notamment à quelles conditions un Etat européen peut valablement décider que telle personne n'aura pas le statut de réfugié étant donné qu'elle l'a déjà reçu dans un pays tiers. L'article 13 précise que "Les États membres octroient le statut de réfugié à tout ressortissant d’un pays tiers ou apatride qui remplit les conditions pour être considéré comme réfugié conformément aux chapitres II et III". C'est une obligation positive d'accorder le statut de réfugié, sauf lorsque les conditions des articles 4 à 12 ne sont pas remplies. L'article 3 reconnaît aux Etats membres le droit d'adopter des conditions plus favorables aux réfugiés, mais pas des conditions qui le seraient moins. Et dans tous ces articles, seul l'article 12 traite du cas où une personne a d'abord trouvé refuge dans un pays tiers avant d'arriver sur le territoire de l'UE. Donc toute personne qui a obtenu le statut de réfugié dans un pays qui ne lui reconnait pas "les droits et obligations qui sont attachés à la possession de la nationalité de ce pays, ou des droits et des obligations équivalents" doit pouvoir obtenir le statut de réfugié dans un pays de l'UE si elle en fait la demande. Ce qui fait au moins une grosse partie, si ce n'est la majorité des réfugiés du monde entier. Dont la plupart se trouvent dans les régions Moyen-Orient / Afrique / Asie du Sud, soit à portée de voyage vers l'Europe, comme l'actualité nous le démontre.
  23. Une partie de l'histoire saoudienne non seulement intéressante par elle-même, mais qui encore contribue beaucoup à éclairer l'époque actuelle notamment la Garde nationale saoudienne et l'Etat Islamique, c'est le mouvement des Ikhwans (lien vers le Wikipédia anglais, il y a aussi une page en français mais elle est beaucoup plus pauvre) En très résumé, il s'agit d'une milice religieuse de tribus bédouines à l'époque fraîchement convertis à l'interprétation wahhabite de l'islam qui a largement aidé la prise de pouvoir de Ibn Saoud dans les années 1910 / 1920. Après que le premier des Saoud ait fixé ses frontières et commencé à construire un Etat qui devait prendre le nom d'Arabie saoudite, il a été accusé de laxisme religieux par les Ikhwans dont une partie s'est rebellée contre lui. Les Ikhwans ("Frères") étaient donc des purs et durs du wahhabisme. Parmi les points de désaccord avec Ibn Saoud : - Ils massacraient systématiquement les prisonniers mâles - Ils voulaient convertir de force les chiites de Al Hassa, ce à quoi Ibn Saoud s'est refusé par souci politique - Ils voulaient continuer la conquête sans limite définie à l'avance, alors que Ibn Saoud a choisi de négocier des frontières avec les Britanniques présents à l'époque notamment en Jordanie, au Koweit et en Irak Si tout cela rappelle un certain mouvement djihadiste ayant récemment construit son propre "Etat" en Syrie et en Irak... ce n'est probablement pas un hasard. Même le drapeau de l'E.I. ressemble largement à celui des Ikhwans ci-dessous, noir avec la chahada (profession de foi musulmane) écrite en blanc Les Ikhwans rebelles furent d'abord défaits par les Britanniques dont ils attaquaient les protectorats et qui les massacrèrent à l'avion et à la voiture blindée. Puis vaincus par Ibn Saoud avec l'aide britannique. Enfin ils furent réintégrés au moyen d'un mix de punitions et de réhabilitations avec les Ikhwans qui quoique critiques envers le souverain ne s'étaient pas rebellés. Ils reçurent plus tard un autre nom... la Garde nationale saoudienne.
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