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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. A signaler tout de même qu'en russe, le diminutif vient beaucoup plus facilement, et utiliser un diminutif n'a donc pas le même sens de familiarité proche qu'il aurait en français. Bon, cela dit, de là à appeler Volodia le président russe... Le niveau de formalisme supérieur à l'utilisation du prénom, ce serait la combinaison prénom + patronyme. Vladimir Vladimirovitch dans le cas de Poutine donc, puisque son père s'appelait Vladimir. Voilà, les contributeurs du forum sont maintenant prêts à rencontrer Vladimir Vladimirovitch si l'occasion se présente... Voici un article qui parle de ces "52 religieux et universitaires" Ce genre d'appel au crime de la part de va-t-en guerre bien installés dans leur petit confort mais tout prêts à "conseiller" aux autres des attentats suicide - et avec la bonne conscience encore, c'est que Dieu est avec eux - me fait vraiment regretter que les Etats-Unis soient alliés de l'Arabie saoudite. Il y aurait pas mal de boulot pour des Reaper, là... Dans l'idéal, oui. Dans ce cas précis, je ne crois pas que ce soit possible. Je veux dire politiquement parlant : naturellement les Etats-Unis pourraient éradiquer l'E.I. sur le terrain s'ils le voulaient, avec une force expéditionnaire au sol. D'autres encore pourraient sans doute le faire, en y consacrant davantage d'efforts. Mais aucun d'entre eux n'est suffisamment intéressé pour accepter les coûts de l'opération, même si elle se limitait à un coup de fauche suivi du départ immédiat des troupes, quitte à recommencer l'opération un ou trois ans plus tard si les voisins de l'E.I. ne profitaient pas de l'occasion pour prendre le contrôle du terrain et que l'organisation se reformait. Donc l'E.I. survivra, et sera simplement contenue dans un certain territoire. Naturellement, cela signifie une forte capacité d'influence et de soutien aux mouvements djihadistes dans la région et même plus loin (Afrique), ce qui n'est pas souhaitable. Mais c'est la réalité. Quant à "réduire en cendre jusqu'à la racine" cette idéologie, c'est impossible tant que son principal centre et principale place-forte est gardé et protégé par les forces armées américaines. Là encore, ce n'est pas souhaitable. Mais c'est comme ça.
  2. Du grand, grand, grand n'importe quoi. Ça devient une habitude à chaque fois qu'un politicien européen évoque les conventions et lois fondamentales sur le droit d'asile... Le gouvernement allemand n'aurait besoin d'absolument aucune modification de sa constitution pour expulser sans délai ni procédure préalable tous les migrants arrivés clandestinement. Angela Merkel a-t-elle seulement lu la Loi fondamentale de son pays ? Ou bien faut-il croire qu'elle ment comme une arracheuse de dents ? Le texte français de la constitution de la RFA se trouve ici. Le chapitre 26 a trait au droit d'asile. Les deux premiers alinéas contiennent l'essentiel, je les reproduis ci-dessous : L'alinéa 2 est suffisamment clair. La Turquie puisqu'il s'agit d'elle applique la Convention sur les réfugiés de 1951, tout comme les règles de base de la Convention sur les droits de l'homme. Rien n'empêche le Bundesrat de voter demain pour reconnaître cette réalité politique turque, suite à quoi les mesures d'éloignement du territoire allemand des personnes entrées depuis la Turquie pourraient être exécutées dans la foulée, sans qu'aucun recours ne puisse les bloquer. En pratique bien sûr, l'Allemagne pourrait plutôt expulser les migrants clandestins vers l'Autriche ou la Hongrie depuis lesquelles ils sont entrés. Comme ces Etats, et d'autres de la Serbie à la Grèce seraient probablement intéressés à appliquer les mêmes règles, il serait simple de coopérer entre Etats européens pour directement expulser les migrants non acceptés vers la Turquie, d'où ils viennent. Indépendamment de savoir si l'expulsion est souhaitable ou non, le fait est que rien dans la Constitution allemande ne l'interdit. Pendant que la Chancelière censément chargée d'appliquer cette constitution fait semblant de croire le contraire.
  3. Je dirais que ça dépend du pays concerné, et surtout ça dépend du moment où un tel changement politique serait décidé. - La France ne reçoit pour l'instant qu'une sur-immigration très limitée du fait de l'accélération des migrations cette année. Le "pour l'instant" est important... ça pourrait changer sans vraiment crier gare, la situation évolue rapidement et les mouvements de foule peuvent être imprévisibles. Mais enfin si on se limite à la situation française telle qu'elle est et si l'on croit sur parole Monsieur le Premier ministre quand il fait mine de croire que Madame la Chancelière n'insistera pas pour que de nouveaux lots de migrants soient répartis partout en Europe, en effet 30 000 migrants supplémentaires en deux ans - et qu'il faut aller chercher en Allemagne et convaincre de venir encore ! - c'est quelque chose que la France peut absorber, même si cela nous coûte un peu de chômage supplémentaire, voire au pire un ou deux attentats en plus. - Mais l'Allemagne ! J'ai écrit il y a quelques pages un petit calcul simple mais glaçant : sous l'hypothèse que les tendances actuelles continuent sans ralentissement mais même en l'absence d'accélération, il faut s'attendre à ce que lors des prochaines élections générales allemandes en 2017, un homme de 20 à 40 ans sur sept présent sur le territoire allemand soit un migrant arrivé depuis moins de deux ans. L'impact sur la société allemande ne sera pas positif - oui je cherche à battre tous les records en matière de litote - il sera ressenti concrètement par la plupart des Allemands, et surtout la dimension du problème sera telle qu'aucune politique d'intégration même la mieux intentionnée ne pourra l'absorber. Ce n'est pas le seul scénario naturellement. Mais enfin la seule véritable hypothèse qui conditionne ce scénario c'est "Merkel ne change pas d'avis". Ça n'est pas certain d'accord, mais c'est très loin d'être inimaginable. Madame la Chancelière n'a-t-elle pas dit que si l'Allemagne n'accueillait pas tous les migrants "ce ne serait pas mon pays" ? A supposer que le changement de politique en Allemagne n'arrive que suite aux prochaines élections en 2017 - et ce pourrait être plus tard - des mesures d'expulsion de masse seront à mon avis inévitables. Peut-être Berlin pourrait-il tenter une option libérale et accepter les familles déjà arrivées, ne renvoyer que les hommes seuls - donc plus de la moitié des migrants déjà entrés - tout en bloquant sans pitié toute nouvelle immigration. Même cette option libérale nécessiterait la force publique, pour ne pas dire la force armée.
  4. Oui. En même temps, le fait est que les Américains comme les Français et autres Européens sont le cul entre deux chaises : - Il faut limiter la puissance des chiites et l'influence de l'Iran, car elle menace nos alliés / clients barbus du Golfe, avec lesquels existe depuis la rencontre entre Franklin Roosevelt et un certain roi local une relation symbiotique pour le contrôle des principaux gisements de la ressource la plus stratégique de la planète - Il faudrait tout de même éviter que les amis, élèves et poulains de nos chers alliés et clients du Golfe gagnent trop en influence et en puissance... déjà qu'ils ont fait s'effondrer deux tours et tué 3 000 personnes en 2001, ils continuent de plus à faire des attentats contre nous et créent des problèmes en Afrique, au Moyen-Orient et ailleurs Le mieux pour les intérêts américains comme européens c'est une situation d'équilibre relatif au Moyen-Orient entre les deux partis sunnites pro-djihadiste et chiite pro-iranien. Je pense que nous nous y prenons fort mal, mais enfin pour être juste avec nous-mêmes - ou nos dirigeants - il faut bien dire que chercher à maintenir ou restaurer un relatif équilibre où l'Iran ne menace pas trop nos alliés-clients et en même temps ceux-ci ne déchaînent pas tout à fait leurs chiens pour déstabiliser les Etats proches de l'Iran qui ne leur plaisent pas... ne peut être de toute façon qu'un exercice difficile. C'est un peu plus délicat que : - "Zyva les saints guerriers, allez casser de l'hérétique et de l'infidèle, ces sal...s n'auront que ce qu'ils méritent - rappelez vous seulement que c'est nous qu'on a les lieux saints et qu'on vous finance alors soyez gentils avec le roi d'Arabie", ou bien - "Tous ensemble les chiites les alaouites les orthodoxes défendons-nous contre les takfiris et autres salafistes" Soit dit en passant, la Russie est effectivement le seul pays développé qui ait une politique constante. C'est aussi le seul pays développé qui soit totalement indépendant des importations de pétrole - puisque c'est le seul qui soit exportateur. Ces deux faits ne sont pas nécessairement sans lien... Ah bon ? Je rappelle que les Etats-Unis ont bloqué pendant une douzaine d'années la levée de l'embargo contre l'Irak après la première guerre du Golfe, sous divers prétextes relatifs à de prétendues ADM, avec plus d'un million de morts civils à la clé, dont au moins un demi-million d'enfants. Les mêmes sont revenus sur les lieux à partir de 2003, avec un coût humain une nouvelle fois supérieur à un million de vies perdues, que ce soit directement ou du fait du désordre, de la pauvreté et des conflits religieux. Que la Russie soit moins hypocrite par rapport à ses actions à l'extérieur, peut-être. Mais qu'elle ait moins de limites morales que les Etats-Unis... non, c'est le contraire qui est vrai. Tout à fait d'accord sur cette phrase. Nul ne dispose d'une baguette magique. Cela dit, parmi les acteurs extérieurs, ni les uns ni les autres n'ont d'obligation de trouver une solution. Chacun cherche à défendre ses intérêts... du moins tels qu'il les perçoit, et bien ou mal, et de manière plus ou moins (im)morale.
  5. Autre exemple plus près de nous : les nettoyages ethniques réciproques entre chiites et sunnites d'Irak lors de l'occupation américaine. La carte du pays étant de ce fait grandement "simplifiée" pour ce qui est de la répartition des chiites et des sunnites. Avec naturellement beaucoup de morts à la clé. Quant aux chrétiens irakiens, la majorité d'entre eux ont émigré suite à l'invasion américaine. Beaucoup parmi la minorité qui est restée se sont réfugiés chez les Kurdes. Comme le disait un de leurs responsables religieux "Sous Saddam Hussein nous autres chrétiens nous pouvions vivre. Maintenant, non"
  6. Je suis d'accord sur la nécessité de reconsidérer nos arrangements actuels, et l'immigration de masse c'est très probable est pour l'avenir ceci n'est que le début. Maintenant, il faut savoir ce qu'on veut dire par tel ou tel mot : quand on parle de "zone de transit", cela veut dire une zone de contrôle où on vérifie vos papiers, on vous enregistre et on vous oriente dans la bonne direction. Par exemple en France plutôt qu'en Allemagne, ou en Espagne plutôt qu'aux Pays-Bas. Dans ce sens, des "zones de transit" ne changeraient rien à la vague migratoire actuelle, sans parler des suivantes. Y mettre un peu d'ordre peut-être, mais les faits resteraient les mêmes. Si d'un autre côté on parle de refoulement, alors il vaudrait mieux le dire, "zone de transit" n'étant alors qu'une expression hypocrite visant à ménager la chèvre et le chou. D'autre part, si l'on parle de refus de la migration de masse, il ne faut pas imaginer que des contrôles aux frontières - certes indispensables de toute façon - y suffiraient à eux seuls. La politique devrait être beaucoup plus globale. Les extrémités auxquelles en arrivent les autorités allemandes pour faire face à la situation telle qu'acceptée voire renforcée par la chancelière Merkel sont proprement ahurissantes. Il y aura des conséquences politiques, cela semble certain. Maintenant, je pense, et pour tout dire j'espère, que ce sera plutôt au bénéfice de l'AFD, qui sans être exactement parallèle au FN est globalement comparable en terme d' "extrémisme". Le NPD de ce que j'ai pu en lire sur leur site, sans être exactement néo-nazi - le terme est très lourd, il faut à mon avis l'utiliser seulement à bon escient, reprend tout de même plusieurs éléments idéologiques du nazisme.
  7. Je ne peux m'empêcher de m'interroger sur le prix d'une Kalashnikov au marché noir à Berlin, Munich ou Hambourg. Le prix des armes de contrebande est bas en France, pour les criminels comme pour les djihadistes, ce à quoi l'absence de contrôle aux frontières nationales et la faiblesse de bien des contrôles aux frontières de la zone Schengen ont évidemment contribué - contrebande plus facile signifie armes plus accessibles donc prix plus bas. Je pense que la situation en Allemagne ne doit pas être bien différente. La plupart des migrants qui ont déjà participé à une guerre civile, par exemple celle de Syrie, sont probablement désireux de se ranger. Sinon ils ne viendraient pas en Europe. Reste que : - Une partie d'entre eux peut avoir d'autres objectifs. J'ai déjà écrit que "4 000" djihadistes de l'E.I. cherchant à s'infiltrer en Europe était certainement une surestimation, basée sur la vantardise de l'un des djihadistes. Maintenant, de là à affirmer que leur nombre est "0"... - Un homme qui a tué, et dans une guerre civile, est quelqu'un qui aurait sans doute moins de réticence que la moyenne à recommencer. C'est-à-dire qu'il lui en faudrait sans doute moins qu'un autre en terme de frustration, colère ou tentation pour s'y remettre - Dans l'hypothèse probable où des mesures de contrainte physique forte seront prises plus tôt ou plus tard par l'Allemagne - ou d'autres pays européens - de façon à bloquer l'afflux des jeunes hommes migrants, voire avant cela pour tout simplement expulser ceux qui n'auront pas reçu la permission de rester, des hommes qui ont tué seront probablement beaucoup plus susceptibles de riposter par la violence. Naturellement, ils seraient en position d'infériorité. Mais disons que le calme des villes européennes, à commencer par les allemandes, pourrait s'en ressentir...
  8. Oui, sans doute. Je pense qu'il est exact que le seul scénario moindrement réaliste pour une paix à terme pas trop lointain et avec des pertes humaines supplémentaires pas trop importantes serait une partition. Ni les uns (loyalistes) ni les autres (forces djihadistes hors E.I.) ni d'ailleurs les troisièmes (l'E.I.) n'ont ni ne devraient avoir à terme prévisible suffisamment de force et de soutien militaire extérieur pour l'emporter sur tout ou même sur l'essentiel du territoire. C'est-à-dire que les soutiens extérieurs peuvent bien fournir une aide importante, en livraison d'armes, voire dans le cas de la Russie (de l'Iran ?) une action militaire directe sur le front, aucun de ces soutiens ne devrait trouver un intérêt suffisant à la victoire totale de son poulain pour s'engager suffisamment sur place et la rendre possible, en payant les coûts importants qu'il y faudrait. En revanche, chacun des groupes de soutien sera déterminé à équilibrer le soutien reçu par le camp d'en face - c'est le tour de l'Arabie saoudite et d'une manière générale du camp pro-djihadiste hors E.I. d'augmenter son soutien et ils ont donné toute raison de croire qu'ils le feront. Quant au troisième larron, l'E.I., il peut bien ne pas avoir de parrain gouvernemental extérieur, il reçoit des renforts importants en combattants et en armes - l'estimation du nombre d'étrangers combattant pour l'E.I. a doublé en un an à 30 000 - et sa capacité à résister contre toute attente aux principales puissances mondiales censément décidées à l'abattre lui assure un prestige qui ne peut que renforcer ses soutiens directs (émigration vers son territoire de nouveaux "fous de Dieu") comme indirects (ralliement de groupes djihadistes lointains reconnaissant l'autorité du prétendu Calife). L'étouffer en verrouillant toutes ses voies de communication avec l'extérieur ? Théoriquement possible, pratiquement j'ai de forts doutes - de ce qu'on peut comprendre la contrebande et les trafics en tout genre semblent continuer, les frontières censément étanches sont poreuses, il faudrait pour faire le siège de l'Etat Islamique être capable de contrôler toutes ses frontières : avec la Turquie, avec la Jordanie, dans le magma syrien en guerre civile, en Irak... J'aimerais bien y croire, mais... Donc la guerre civile à trois bandes va continuer longtemps, à vrai dire sans terme prévisible. La partition est la seule alternative de court voire moyen terme, mais pour qu'elle devienne moindrement réaliste politiquement il faudrait à mon avis une phase de consolidation des lignes de front - c'est-à-dire que les uns et les autres aient eu le temps de monter des offensives dont ils puissent constater qu'elles échouent à faire bouger significativement les lignes. D'où peut-être alors un épuisement suffisant pour que l'idée de cessez-le-feu puis d'un quelconque modus vivendi pacifique (fédéralisation, séparation qui ne dit pas son nom modèle Somalie, séparation officielle reconnue par l'ONU) en vienne à être acceptée par toutes les parties à la fois. Scénario à mon avis possible. Mais scénario tout de même fragile, et même dans le meilleur des cas ce n'est certainement pas pour tout de suite. La première opportunité sera lorsque les loyalistes, avec l'appui russe et peut-être iranien, auront suffisamment reconquis de territoire pour faire une mini-Syrie viable et qu'ils se seront heurtés aux forces des djihadistes hors E.I., plus combatives du fait de l'aide saoudienne et peut-être turque, au point d'avoir largement saigné. Seul un optimiste invétéré fonderait de grands espoirs sur cette première opportunité.
  9. Lorsque des combattants en uniforme sans marques étaient apparus en Crimée pour convaincre le parlement local d'organiser un référendum, on les avait appelés des "gens polis". Le nom est resté. Le titre de cette vidéo signifie "Les pilotes polis, carrousel aérien en Syrie" La politesse est en train de devenir le stéréotype définissant les troupes russes...
  10. Le président de Tchétchénie fait son Kadyrov. Kadyrov demande à Poutine de permettre à l'infanterie tchétchène de combattre en Syrie
  11. Alexis

    Le F-35

    Allez un petit épisode humoristique pour se détendre. Pentagon Sees F-35 Having Air Superiority For 30 Years
  12. Je serais assez surpris que les djihadistes du Front Islamique, Etat Islamique et consorts partagent les mêmes stéréotypes que nous avons en Europe de l'ouest au sujet des Russes, "ah bien sûr eux les pertes collatérales ça ne les dérange pas", "oh les moujiks ils sont brutaux eux" et autre du même acabit. Puis une bombe très grosse qui fait un très gros cratère... mais tombe a côté, je ne suis pas sûr que ça impressionne beaucoup Je me rappelle d'une discussion avec un copain russe dans les années 90 à qui j'ai rappelé que les Américains avaient eu 58 000 morts au Vietnam. Et qui avait du mal à me croire. Comment ! Mais nous en avons eu 15 000 en Afghanistan, et c'était énorme, et on est partis ! L'idée reçue comme quoi les Russes sont peu sensibles aux pertes humaines dérive en fin de compte de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque la victoire contre l'Allemagne leur a coûté peut-être 7 millions de soldats (plus les pertes civiles beaucoup plus nombreuses). Mais les Français ont perdu 20% de leur jeunesse tuée dans les tranchées lors de la Grande Guerre, sans flancher... cela signifie-t-il que nous sommes insensibles aux pertes humaines ? Epoque différente, et surtout situation différente avec un combat sur le territoire national. Et si le cliché des Russes acceptant sans broncher les pertes dans leurs rangs... n'était qu'un cliché, justement ? Ça me rappelle l'une des BD de la série Le Goulag de Dimitri Eugène Krampon se retrouve par erreur au beau milieu d'un exercice de combat de l'armée soviétique. Un combat au corps à corps - à la grenade réelle. Il va se plaindre au commandant de l'exercice : - Mais vous êtes fou ou quoi ? Le troufion là, il m'a jeté une vraie grenade dessus ! - Kak ? C'est bon exercice... seulement 12% de pertes Nouvelles protestations indignées du Français. Le commandant se raidit et déclare fièrement : - URSS est grand ! Nous préfère 88 valables à 100 l'est pas sûr ! Amusant... mais ce n'est qu'une histoire
  13. En tout cas, ce sont des gens qui savent faire parler d'eux. ("ehemals" signifie anciennement en allemand) Thomas Neuwirth, plus connu sous le nom de Conchita Wurst, est un homme optimiste. Si j'étais homosexuel, et si je pratiquais qui plus est le travestissement, je ne suis pas certain que l'arrivée de plusieurs millions de migrants du Moyen-Orient, d'Afghanistan ou du Pakistan me remplirait d'optimisme.
  14. Tiens, ça vit longtemps les chèvres en Afghanistan ! Je n'étais pas au courant... Ah si on avait livré le BPC Vladivostok comme prévu, on aurait pu y rajouter quelques Damoclès, et faire un prix de gros. Bon bien sûr, M'sieur Barack ne serait vraiment pas content !
  15. C'est tout à fait vrai. Je pense que l'utilisation de bombes non guidées par la Russie n'est pas surprenante, mais pour une autre raison toute simple : le coût et les stocks de munitions. Si on fait une petite estimation même hyper imprécise : "3 ou 4 mois de frappes" mais "intensives" x une demi-douzaine de cibles par jour x 1 à 3 armes par cible, ça fait de l'ordre de 600 à 1800 armes. La France aurait suffisamment de AASM pour cela... mais nous dégonflerions gravement nos stocks, ce qui coûte cher à remplacer et est de plus imprudent. La Russie a-t-elle même autant d'armes guidées ? Je ne sais pas, mais franchement j'en doute vu que les investissements dans l'armée de l'air n'y ont véritablement redécollé qu'à partir de 2009 suite aux mécomptes de la guerre d'Ossétie du sud. Et l'AASM a été spécialement conçu pour être à la fois précis, assez longue portée et relativement abordable... existe-t-il un équivalent russe ? Donc la Russie fait avec ce qu'elle a. Probablement un nombre limité de bombes très précises - et beaucoup, beaucoup de bombes non guidées, merci pour eux.
  16. Oh je pense qu'on peut toujours le leur signifier. On pourrait aussi le signifier à la Chine, au Japon, à la Saoudie, à l'Inde et ma foi à bien d'autres encore. Dans tous les cas, on obtiendra la même réponse. Polie hein, les diplomates savent se tenir.
  17. L'Etat islamique voudrait planifier un "holocauste nucléaire" sur l'Occident et exterminer 500 millions de personnes - Selon un journaliste allemand ayant passé du temps au sein de l'organisation terroriste, l'Occident ne mesure pas la gravité de la situation. Oué, ben... faudrait pouvoir, les petits. A ce sujet... Ce "califat" ressemble de plus en plus à un culte apocalyptique.
  18. Aujourd'hui à Paris, Poutine discute de l'Ukraine avec notamment Hollande et Merkel
  19. Ça vient de ce site http://www.une-psychanalyse.com/ En haut de première page cette expression "coupure dans la surface d'empan d'un noeud borroméen, écriture de la cure analytique" C'est un site sérieux, et psychanalytique aussi. Voir les différents textes sur le site. Bon naturellement, il faut se mettre dans l'esprit.
  20. Pareil qu'EOA, je recommande la plus grande prudence. Je ne vois aucune référence à cette nouvelle sur un autre site. Strategika51 ne cite aucune source, mais se contente de dire que "l'incident a été passé sous silence" Ça n'a rien d'impossible, attention. Les Israéliens pourraient très bien venir titiller exprès le périmètre de défense russe juste pour voir exactement l'attitude des Russes. Quand les Français s'étaient déployés au Liban sud sous mandat de l'ONU en 2006 après la guerre Israël / Hezbollah, des chasseurs israéliens avaient à au moins deux reprises effectué des simulations de passes de tir sur des troupes françaises, qui avaient activé des missiles SA courte portée Mistral à l'occasion. Histoire de bien faire passer l'ambiance des relations entre Israël et la France, et surtout de rappeler qui est le boss dans la région... Naturellement les autorités françaises n'étaient pas allées au-delà de simples protestations. Ce qui était à mon avis une erreur, à la deuxième occurrence de ce genre de comportement, un F-15 aurait du aller au tapis - pas d'autre moyen de se faire un tant soit peu respecter dans la région. J'ai beaucoup de mal à imaginer les Russes faire la même erreur que les Français en 2006. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne crois pas trop à cette nouvelle : à mon avis, les Israéliens se doutent bien qu'ils n'ont rien à gagner à ce genre de comportement contre les Russes, sinon une fuite humiliante dans le meilleur des cas, un ou deux avions abattus au pire.
  21. C'est-à-dire que Mc Cain a dit n'importe quoi. A dessein, ou par incompétence, il a prétendu que la CIA finançait et équipait des groupes armés contre l'E.I. plutôt que contre le régime. Un dirigeant belliciste américain qui dit n'importe quoi. En voilà une nouvelle ahurissante. Du nouveau, vraiment...
  22. Le Japon, généreux avec les réfugiés syriens et irakiens - à une condition - Le premier ministre Shinzo Abe a annoncé 1,6 milliard de dollars de nouvelle assistance aux réfugiés, dont 810 millions pour les Syriens et Irakiens réfugiés ou déplacés (trois fois plus que l'année passée) et 750 millions pour des projets en faveur de la paix au Moyen-Orient et en Afrique. L'année dernière, le Japon versait déjà la 2ème contribution au HCR, derrière celle des Etats-Unis - Parmi 5 000 demandes d'asile en 2014, le Japon a accepté 11 (onze) La combinaison est donc une véritable générosité financière, et la condition que les personnes aidées demeurent dans un pays sûr mais de la même région troublée. Une politique on ne peut plus différente de celle des Européens de l'ouest, en particulier les Allemands. Concernant les appels à compenser la démographie faible du pays par un recours à l'immigration, Abe a répondu :
  23. 'Tends, je termine de comprendre ce truc, et ensuite c'est sûr promis juré craché, j'arrête...
  24. Toute généralisation est d'une certaine manière abusive, et manque de subtilité. D'une manière générale Ainsi, ceux qui voient dans l'Occident des puissances unies contre le pauvre Iran innocent. Ceux qui s'interrogent sur la subtilité des Iraniens, des pays musulmans, ou de tout autre peuple ou groupe de peuples. Ceux qui critiquent la subtilité de tous ceux qui s'interrogent sur la subtilité ou l'agressivité des autres. ... Oh m.... ! On n'en sort pas
  25. Ben ça dépend des fois... Mais bon de toute façon Hollande s'entend moins bien avec lui qu'avec Merkel Plus sérieusement, les relations internationales, notamment entre chefs d'Etat et de gouvernement, ne sont pas une question d'affinités personnelles. Ce n'est pas pour dire que le facteur humain ne joue pas, mais il n'est pas possible qu'il soit prépondérant.
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