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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Le Non pourrait être massif. Le dépouillement est reporté en temps réel sur le site du Ministère de l'Intérieur grec. Après 16,85% du dépouillement, le Non mène avec 60,34%. Comme rappelé par Tancrède, les grandes villes devraient reporter les dernières, et il est possible qu'elles votent davantage pour le Oui. Mais même avec cette hypothèse, l'avance du Non semble irrattrapable.
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François et Angela prendront un ouzo une bière ensemble lundi soir à l'Elysée pour discuter le bout de gras.
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Exasstement. Des enquêtes dont la publication était jusqu'ici bloquée pour cause de trop grande proximité du scrutin.
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Fortes indications... cependant toujours pas de certitude. Avec une réserve de taille :
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Mais y en a pour tous les goûts :lol: ! Voici L'Immonde Opinion Polls sur le sujet Bon, cela dit, on n'aura de confirmation vraiment définitive que d'ici quelques heures. Sauf vague inattendue pro-Non ou pro-Oui bien sûr.
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Premières indications (sujettes à forte caution donc)... όχι ? Les sondages de sortie des urnes indiqueraient une avance de 4 à 8% pour le Non. Cependant, il ne s'agit que des votants du matin
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Gentlemen ! Laissez-moi vous aider de la meilleure manière qui soit, en vous proposant les outils pour votre discussion : Quoi... me taper, moi ? Pas possible .... J'suis partiiiiiiiiiii ! ;)
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Sur le site du Nœud Gordien, un point complet Crise grecque, les suites du référendum. Que peut-il se passer maintenant Référendum en Grèce, journées décisives, menaces, conséquences et suites possibles – que peut-il se passer maintenant ? Un point complet, en dix-sept questions et un résumé Y a même une version PDF pour qui veut ! :) Comme on le dit d'ordinaire : "je ne suis pas en désaccord avec cet auteur" ;)
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Il doit y avoir deux conséquences en sens inverse : - Colère contre les Institutions et l'Union Européenne ---> tentation de vote Non - Peur des conséquences si les Institutions mettent leur menace à exécution ---> tentation de vote Oui Le résultat de dimanche est vraiment indiscernable. Je peux imaginer aussi bien un résultat serré, qu'un Non franc et massif ou un Oui franc et massif.
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«une décote de 30% de la dette grecque» et «une période de grâce de 20 ans» Autant le pourcentage de la décote me paraîtrait un peu juste à lui seul pour assurer la viabilité de la dette publique grecque... autant pour la période de grâce de 20 ans - c'est-à-dire sans paiement aucun j'imagine :D et les intérêts bloqués par-dessus le marché ? - il me semble que Tsipras est dans la lettre au Père Noël. Faut pas pousser grand'mère, quand même... Le calcul précis dépendra des hypothèses sur l'inflation dans les 20 ans à venir, mais à vue de nez je dirais que décote 30% + grâce 20 ans doivent dépasser l'équivalent d'une décote de 50% dans à peu près tous les cas réalistes. Par exemple, si on imagine 2% d'inflation sur 20 ans, les 70% restant à payer équivaudraient à 70% / 1,02^20 = 47% à peu près, soit une décote de 53%, sans même compter les intérêts qui n'ont pas couru pendant ce temps. Puis, imaginer un taux moyen d'inflation à 2% sur les 20 ans à venir, vu l'orgie de création monétaire des banques centrales ces sept dernières années... comment dire... c'est pas le plus réaliste :lol: ! Cela dit, un Eurogroupe qui ferait un boulot sérieux prendrait cette demande comme une proposition initiale du gouvernement grec, appelée à être sérieusement amendée mais suffisante pour initier la discussion. C'est moi, ou ce que tu viens de dire sent fortement le vécu ? :D Une expérience traumatisante lors de vacances en Tunisie ? ;)
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Pour le président du Parlement européen Martin Schulz, en cas de victoire du Oui, le gouvernement Tsipras devrait démissionner, suite à quoi un "gouvernement de technocrates" devrait être désigné, "pour que nous puissions continuer à négocier". Ce serait ainsi "la fin de l'ère Syriza" Le scénario ne me semble pas invraisemblable. De fait, après un vote Oui, le gouvernement Tsipras serait fort affaibli. Le soutien populaire lui ayant été refusé, il n'aurait rien à opposer à un ultimatum franc (bien sûr non public) d'avoir à démissionner sous peine que la Grèce soit quand même expulsée de l'euro - en pratique, que les banques ne puissent rouvrir, entraînant la poursuite de l'effondrement économique. Il me semble qu'il lui serait difficile de résister à une telle injonction des Institutions. Pour le président du Parlement européen, renverser le gouvernement grec est la priorité Philippe Séguin (R.I.P.) l'annonçait de façon prémonitoire dans un discours à l'Assemblée Nationale le 5 mai 1992 lors de la campagne pour le référendum sur le traité de Maastricht : ce traité était littéralement l'anti-1789 Toute ressemblance avec des événements en cours... serait tout sauf fortuite.
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Je ne vois pas le rapport. Qu'est-ce que ce ministre de l'économie italien a fait qui soit comparable aux "exploits" des Draghi (complicité de tromperie et mensonge direct au parlement européen) ou Lagarde ("négligence" à 300 millions) ?
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Peut-être. Je dirais même trois dans ce cas : - 1 pour le oui, - 1 pour le non si la BCE et l'UE ne mettent pas à exécution leur menace de sortir la Grèce de l'euro de force c'est-à-dire si les banques grecques peuvent rouvrir mardi - 1 pour le non si la BCE et l'UE mettent à exécution leur menace Si le gouvernement grec planifie un tant soit peu, il n'a pas besoin d'un plan "B", mais de plusieurs. Il y a même mieux que lui. Par exemple le directeur des activités européennes de Goldman Sachs au moment où cette banque assistait le gouvernement grec de l'époque pour maquiller ses comptes a trouvé depuis un autre emploi à responsabilités. Son nom est Mario Draghi. Voir son audition par le parlement européen en 2011 préalable à sa confirmation comme gouverneur de la BCE. Et l'avis de Goldman Sachs concernant sa nomination en 2002. S'il fallait en croire ce qu'a dit GS à l'époque, on devrait conclure que Draghi a menti effrontément lors de son audition au parlement européen... Entre lui, Christine Lagarde qui a été lavée du soupçon de corruption dans l'erreur qui a attribué 300 millions de fonds publics français à Bernard Tapie (le tribunal ayant trouvé qu'il ne s'agissait que d'une "négligence") et Jean-Claude Juncker anciennement dirigeant d'un paradis fiscal... on a une belle brochette de négociateurs des Institutions, n'est-ce pas ?
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Tous les Allemands ne sont pas en accord avec leur gouvernement. Jakob Augstein, journaliste très connu là-bas, s'est exprimé de façon on ne peut plus claire en faveur du référendum et du Non. Je poste la traduction automatique de son texte. Evidemment elle est fort loin d'être parfaite, mais elle permet de comprendre l'essentiel.
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Description documentée par AEP des problèmes critiques qui se multiplient pour l'économie grecque et de l'état du débat sur le référendum. A lire cela, il n'est pas nécessairement surprenant que les divers sondages donnent des résultats assez différents. Peut-être l'état de l'opinion grecque change-t-il très rapidement, voire oscille entre l'un et l'autre camp. Une chose est certaine. Si la BCE ne restaure pas le financement des banques grecques de façon à leur permettre d'ouvrir mardi prochain, remplissant ainsi son mandat d'assurer la stabilité économique des pays membres de l'euro, l'effondrement au moins temporaire de l'économie grecque déjà bien mal en point après cinq années de tutelle de la Troïka suscitera une recherche furieuse de responsables et de coupables. Les uns accuseront le gouvernement Tsipras, les autres la BCE, d'autres encore l'Allemagne, mais de toute façon le ressentiment sera grand et justifié au moins sur le principe - même si on peut discuter de ses cibles. Je ne traduis que quelques extraits significatifs : Au XXème siècle, l'Allemagne a soit fait défaut sur sa dette, soit bénéficié d'une annulation ou d'une large restructuration pas moins de quatre fois (1923, 1930, 1953, 1990 cette dernière date correspondant à l'abandon de réparations qui étaient retardées jusqu'au moment de la réunification) Je dis ça, je ne dis rien... Et surtout pas que le gouvernement allemand devrait prendre exemple sur le français, qui d'après les témoignages sur les négociations de l'Eurogroupe ne s'opposait pas à étudier la restructuration de la dette grecque. Les Grecs ont clairement fait des erreurs, surtout dans la période 2000-2010, mais du moins ils ne se sont pas baladés partout en Europe en agressant tout le monde. Ah m.... j'avais pourtant prévu de ne pas l'écrire ça
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Déclaration très convaincue de Thomas Piketty lors d'un entretien au Monde "Hollande doit dire publiquement qu'il mettra son veto au Grexit" Je comprends le raisonnement de Piketty et il a certainement raison quand il dit : - Qu'il est urgent pour l'Europe de discuter maintenant de la restructuration de la dette grecque et que cinq mois ont déjà été perdus pour le faire - Que le risque politique d'expulser la Grèce de force est énorme, peut-être même jusqu'à détruire à terme l'Union européenne par le ressentiment qui sera créé et l'exemple pour les eurosceptiques (on peut penser qu'il exagère, mais le risque existe en tout cas) Le problème est qu'il a l'air de penser que le Président de la République française dispose d'un droit de veto sur une décision d'expulsion, sans expliquer au juste quel serait le mécanisme à mettre en jeu. Or, je ne vois aucun mécanisme qui le permette... Certes il serait possible au président de dire publiquement dans un discours solennel que les expulseurs prendraient le risque de détruire l'UE, qu'il n'est pas conforme aux idéaux européens d'user de la violence d'une déstabilisation économique pour expulser un pays membre, qu'il n'est pas conforme à l'honneur de la France de collaborer (*) à une telle entreprise, et que quoique les règles de l'UE ne lui donnent pas la possibilité de bloquer à lui seul cette expulsion il appelle tous les concernés à refuser de collaborer à cette infamie. Enfin, que dans le cas où il ne serait pas entendu, la France se réserve le droit de prendre les mesures propres à se protéger elle-même des conséquences de cette agression économique contre un pays membre et du changement de nature de l'UE qui en résulterait (**) Peut-être est-ce que cela pourrait marcher. Mais j'ai quelques doutes, car enfin beaucoup parmi les notables et les notoires seraient alertés et exprimeraient leur opposition à ce discours. Hollande trouverait-il seulement suffisamment d'obéissance parmi ses propres ministres ? Evidemment, il pourrait recevoir pour longue consultation Jean-Luc M., et laisser la rumeur courir, et Valls s'inquiéter... :lol: Ça vaudrait le coup d'être tenté quand même. Ne serait-ce que pour prendre date. Mais je n'y crois pas, même si le spectacle de "Super-Hollande a bouffé du lion" aurait de la gueule. (*) c'est ce verbe qui devrait être utilisé, de préférence à un quelconque synonyme (**) naturellement, ne donner aucune précision sur ce que seraient ces mesures de protection
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Huh ? Sarkozy est totalement aligné sur la CDU et la "ligne dure", il donne même l'impression de vouloir dépasser Schaüble par la droite. Le Front National est différent effectivement, mais outre que ce n'est pas du tout le même genre de parti de droite que les Réps, il n'a aucune influence dans les structures de pouvoir même en tant qu'opposition au parlement. Ça vous fera du bien, Monsieur... D'ailleurs, si ça ne marche pas du premier coup, on recommencera, alors ! D'où l'insistance pour la "flexibilisation" du marché du travail, destinée justement à donner les moyens aux patrons de licencier et / ou de baisser les salaires beaucoup plus librement, en supprimant les obstacles contractuels, réglementaires ainsi que les moyens de négociation collective. Le tout fait un système cohérent, qui inclut à la fois la pérennisation de la monnaie unique comme valeur intangible ou peu s'en faut (inflation en dixièmes de pour cent annuelle) et la transformation de la société sur des bases néolibérales : marché plutôt que règlements, patronat tout-puissant plutôt que devant négocier avec des organisations salariales. Théoriquement, ça peut marcher. Pratiquement, ce n'est pas certain, car cet ensemble de décisions "techniques" crée des problèmes politiques. C'est que tout le monde ne saute pas de joie, et certains vont jusqu'à croire que ces décisions ne sont pas le résultat obligé d'une certaine nature des choses, que cette politique n'est pas la seule possible. Cela donne des mouvements que l'on nomme "populistes" car s'ils ne reconnaissent pas la nécessité de la seule politique possible c'est bien qu'ils mentent en racontant au peuple - qui est un peu simple - ce qu'il a envie d'entendre et en le trompant. Des "populistes" il y en a toutes sortes et pour tous les goûts, c'est pratique car ils sont désunis, et puis un certain foisonnement de mouvements pour certains un peu amateurs n'incite pas à la confiance, donc le problème est en temps normal tout à fait gérable. Le problème est qu'au fur et à mesure que les résultats de la SPP (seule politique possible) se dévoilent, les "populistes" gagnent en puissance. Pour la première fois en janvier l'un d'entre eux est parvenu au pouvoir dans un Etat de l'eurozone. Une réaction tactiquement intelligente des partisans de l'austérité aurait pu être de "plier pour ne pas rompre", en mettant quelque peu d'eau dans leur vin tout en absorbant la volonté réformatrice du pouvoir populiste comme un matelas absorbe un coup. Mais les défenseurs les plus influents de l'austérité ne se caractérisent pas précisément par leur intelligence tactique... Hollande et Sapin sont des exceptions de ce point de vue, mais si c'était eux les plus influents sur la stratégique économique de l'Europe, ça se saurait. Suivant le résultat de dimanche et les événements des prochaines semaines, il est possible que certaines choses "rompent". Reste à savoir lesquelles. Ce qui m'énerve moi c'est que l'erreur une fois commise, il y a la possibilité de s'en rendre compte, de pousser le "Oups !" et de chercher à s'adapter et à faire autre chose. Mais ces gens refusent de voir ce qu'ils voient, ils s'accrochent à leur idéologie plutôt que d'accepter le réel. L'erreur initiale peut n'être que cela. La suite, c'est autre chose, et la responsabilité des dirigeants est là indubitable. Seul celui qui n'est pas aux affaires, et qui n'a pas d'espoir d'y revenir, peut se permettre de dire les choses clairement. Exemple type : Dominique Strauss-Kahn, qui n'a jamais été aussi raisonnable en paroles que depuis que sa parole ne compte plus guère.
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Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis d'accord, et c'est la seule réserve que j'apporterais aux constats de EOA. Les peuples baltes ne se sentent pas liés au monde russe sinon par fait de conquête, non d'affinité. Les Russes un tant soit peu cultivés - la majorité - le sait fort bien. Quant à la situation des minorités d'origine russe, ils sont peu nombreux et ne souffrent d'aucune discrimination légale en Lituanie, beaucoup plus nombreux et pour certains bloqués dans un statut de citoyen de seconde zone en Lettonie et en Estonie. Mis à part l'initiative aberrante des deux parlementaires déclenchant une enquête légale sur l'indépendance des Baltes, l'intérêt principal de la Russie dans ces pays et le levier d'influence est la question des minorités russophones. L'option évidente pour priver la Russie de ce levier serait pour Lettonie et Estonie d'égaliser les statuts, ce qui serait aussi l'option la plus juste. Je ne sais pas pourquoi les dirigeants de ces pays ne s'y résolvent pas... cécité et incompétence :( ? -
C'est marrant, il me semble en fait que la production des différents billets en euros est partagée entre la plupart des Etats de l'eurozone... dont la Grèce seuls des micro-Etats genre Monaco n'en fabriquant pas. Il faut donc croire qu'il existe bien des presses d'impression de billets quelque part en Grèce. Maintenant Varoufakis pensait peut-être au fait que ces presses sont actuellement techniquement incapables d'imprimer autre chose que des euros. Oui, techniquement incapables. Tant qu'on n'a pas changé leur programmation s'entend, mais puisqu'on ne l'a pas encore fait, hein ! Ça, ou bien il se f...ait du monde. A chacun son opinion :) Bon ceci dit il existe bien une impossibilité technique rédhibitoire à expulser la Grèce de l'euro. Et là, pas d'échappatoire. La raison est fort simple : regardez les billets en euro, derrière la valeur du billet par exemple "20" se trouve le mot "euro" écrit en deux alphabets : latin et grec. Or si la Grèce était expulsée, ces billets ne conviendraient plus étant donné que l'alphabet grec n'aurait plus de raison d'être, ils ne pourraient donc plus être utilisés. Il faudrait alors réimprimer de nouveaux billets en quantité monstrueuse et en très peu de temps, car sans argent liquide l'économie et la société s'effondre en quelques jours, ce que les dirigeants européens ne pourraient permettre ! Le délai est en fait si court que c'est impossible. C'est bien la preuve que l'expulsion de la Grèce par l'Allemagne les dirigeants européens est une impossibilité technique. Dormez tranquilles, braves gens ! (C'est bon Yanis ? Je l'ai, mon job de conseiller en communication :P ?) Je suis persuadé qu'il le sait fort bien, de même que Tsipras et tous les autres. Leur point de vue est que l'organisation actuelle de l'eurozone est mauvaise et mène à des catastrophes - difficile de leur donner tort sur ce point - et que les changements nécessaires ne peuvent être que des décisions politiques, certainement pas "techniques" et suivant les règles établies. Comme dit G4lly, la BCE et l'UE se sont déjà assises un certain nombre de fois sur des règles intangibles, par exemple lorsqu'il s'agissait de sauver des banques imprudentes. La question n'est pas de savoir s'il est impossible de le faire une fois de plus, mais si la volonté existe de le faire.
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Le journal conservateur allemand Die Welt - même tendance donc que le parti de la chancelière CDU - liste "les derniers amis d'Alexis Tsipras" - Un Américain l'économiste Paul Krugman - Un Allemand, un dirigeant des Verts - Et puis trois Français :), dont un ancien conseiller économique de José-Manuel Barroso Philippe Legrain, et deux autres un peu plus connus, Michel Sapin et Marine Le Pen Sapin est dans la liste car il a affirmé que les discussions devaient continuer plutôt que d'être suspendues jusqu'au référendum, aussi car il voulait examiner les propositions de la Grèce point par point plutôt que de les rejeter en bloc Le Pen a décrit le référendum de dimanche comme un choix entre démocratie et totalitarisme de la Troïka.
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Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
La situation a changé assez récemment comme je l'expliquais quelques posts plus haut, avec depuis 2014 un Boulava complètement qualifié et 3 Borei en service. Aujourd'hui ce sont les Borei qui assurent la permanence à la mer, ne laissant qu'un rôle second aux Delta-IV pourtant plus nombreux mais clairement moins opérationnels. Les Delta-IV assurent certainement leur âge notamment en matière de discrétion acoustique. Mais les Borei sont décrits comme représentant un bond en matière de silence, un peu comme les Triomphant ont représenté un tel bond pour la France par rapport aux SNLE antérieurs. Comme dans tout sujet sensible, il est naturellement impossible de vérifier les déclarations des uns et des autres, ce qui vaut pour la Russie tout autant que pour les autres. Mais je ne vois pas de raison de penser que ce que nous savions faire il y vingt ans - fabriquer un SNLE très discret, plus silencieux que le bruit de fond de la mer en régime normal - serait impossible aux Russes aujourd'hui. Nous sommes bien d'accord : le ridicule est moins grave que l'agression. Ce qui est remarquable c'est à quel point ce genre de démarche "légale" est précisément ce que la Russie ne devrait pas faire si elle veut combattre la propagande OTAN comme quoi la Russie serait menaçante. Je me demande si on ne surestime pas le degré de contrôle centralisé de la politique russe. Et pourtant les deux députés à l'origine de la procédure font partie du parti du président ! Bizarre... -
Oui. La Troïka s'était d'ailleurs engagée fin 2012 auprès du gouvernement grec à initier la discussion de la restructuration de la dette dès que le solde primaire hors remboursement de dette de l'Etat grec serait repassé positif. Ce qui est arrivé en 2014, mais la Troïka a refusé de discuter de restructuration. Aujourd'hui Tsipras essaie clairement d'obtenir cette discussion en échange d'une large acceptation de la stratégie économique d'austérité, mais la réponse est "on verra quand vous aurez réalisé toutes les réformes futures". Quelle est la crédibilité d'un tel discours ? Si la Troïka respectait son engagement de fin 2012, l'accord serait vite conclu avec le gouvernement Tsipras et la restructuration pourrait commencer d'être préparée. Restructuration qui soit dit en passant était déjà estimée inévitable en 2010 par le FMI - les compte-rendus des réunions l'ont montré - c'est-à-dire avant que la dette publique grecque ne soit rachetée aux banques par les contribuables européens avec une décote minime. La situation n'a pas changé depuis, à part qu'elle a empiré puisque la Grèce a connu une chute d'un quart de son PIB rendant la dette publique encore plus insoutenable, et bien entendu que les pertes par restructuration seront maintenant supportées par les contribuables européens et non les banques privées. Si le Oui l'emporte, la démission du gouvernement actuel suivie de nouvelles élections est possible. Mais il est tout à fait envisageable que Syriza soit de nouveau porté au pouvoir, peut-être même avec une majorité à lui seul cette fois-ci. Et quand bien même le Oui l'emporterait, Tsipras démissionnerait et serait remplacé par Nouvelle Démocratie... la dette n'en deviendrait pas plus soutenable pour autant. Le seul changement est qu'il serait possible de faire semblant de ne pas le remarquer un peu plus longtemps, tout en continuant la politique économique qui a si bien réussi à la Grèce ces cinq dernières années, d'où probable continuation de la récession et dette encore plus insoutenable. Les Grecs choisiront. C'est leur pays ! Mais pour les contribuables des autres pays européens, le mieux serait clairement un vote Non, forçant il est permis de l'espérer les créanciers à entendre raison et à initier la restructuration de la dette... plutôt que de le faire plus tard, mais après avoir continué à payer et en restructurant davantage donc avec des pertes plus lourdes.
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Ukraine 3
Alexis a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Très spécial comme moine... jamais vu aucun qui lui ressemble, même de loin. Je ne crois pas qu'il soit moindrement représentatif des religieux orthodoxes, ni d'aucune autre Eglise chrétienne. Savoir s'il est représentatif du genre de religieux qui soutient les insurgés ukrainiens, je ne sais pas... Au début de la vidéo, il est indiqué que chacun des camps affirme avec conviction que ce n'est jamais lui qui ouvre le feu le premier. Je peux très bien imaginer que les uns comme les autres soient tout à fait sincères. Tout cela donne l'impression d'un grand désordre... Qui "tient" ses troupes ? -
Après le discours "offensif" de Tsipras à la nation en fin d'après-midi, il ne semble plus y avoir de doute. C'est la première option qui était la bonne. Tsipras a tendu un piège aux créanciers en acceptant presque tout ce qu'il refusait et pourquoi il avait appelé au référendum, prévoyant que l'Allemagne refuserait - Hollande n'est pas content - ce qui lui permettrait de pousser encore l'idée que c'est à un mur que la Grèce s'adresse, que les créanciers ne négocient pas de bonne foi, et donc de favoriser le vote Non. Merkel et Schaüble sont tombés à pieds joints dans le piège. Hollande a été plus fin, mais il n'a pas l'influence nécessaire pour faire réfléchir Berlin. Ou bien peut-être les dirigeants allemands recherchent-ils le Grexit sans le dire et simplement les dirigeants français n'ont pas les mêmes objectifs... J'ai été assez surpris je dois le reconnaître. Et il faut réévaluer Tsipras car il a eu assez de ruse et de sang-froid pour réaliser un tel piège. Quoi que l'on pense de son parti et de ses objectifs, il n'est certainement pas un apparatchik communiste un peu ballot dépassé par son nouveau rôle et commettant trois maladresses par quart d'heure. Puisqu'il est capable de dissimuler aussi bien, il est permis de se demander s'il ne dissimule pas d'autres choses encore, et quels sont ses véritables objectifs. La spéculation d'Ambrose Evans-Pritchard du Daily Telegraph est à cet égard intrigante. Résumé simplifié si vous ne lisez pas l'anglais - et si Tsipras avait conclu que faire changer de stratégie économique les créanciers était sans espoir et que la stratégie islandaise était la meilleure option pour la Grèce ? Dans ce cas, il ne saurait être question de le dire, il faudrait s'arranger pour se faire expulser de l'euro à son corps défendant, à la fois pour raison de politique interne - la majorité des Grecs est attachée à l'euro - et afin de s'assurer que toutes les pertes liées à la Sortièllène restent à charge de l'UE et de la BCE. L'objectif serait d'attirer les créanciers dans un piège afin qu'ils "forcent" Tsipras à appliquer la stratégie islandaise de sortie de crise. Cela reste une simple hypothèse. Mais si elle est vérifiée, alors les tactiques de Tsipras ne sont pas brouillonnes ni incompréhensibles. Elles sont parfaitement calculées. Ulysse Tsipras doit sa renommée à sa mètis, c'est-à-dire sa ruse Bécéheu le cyclope est le plus fort, mais Ulysse parvient à le tromper pour s'échapper avec ses compagnons
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Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Un point de repère utile concernant le temps nécessaire à un SNLE pour lancer tous ses missiles embarqués. En 1991, durant l'opération Béhémoth-2, le Novomoskovsk un SNLE de type Delta-IV devint le seul bâtiment à avoir jamais lancé une salve complète de 16 MSBS à la suite. Voici une vidéo sur cette opération exceptionnelle A partir du minutage 3'08" on peut voir les missiles être tirés en série. L'intervalle entre deux missiles était nettement inférieur à 10 secondes. A ce rythme, compter moins de 3 minutes pour tirer toute la salve ! Aucun espoir réaliste de détruire le SNLE avant qu'il n'ait fini sa salve.