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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Sur le strict point de vue étymologique, c'est exact. N'empêche qu'il est permis de se demander si l'utilisation de ce genre d'épithète est totalement dénué d'arrière-pensées... :) [HS] S'agissant du nazisme, il faut noter que son nom lui-même était un mensonge de plus - il n'était ni national ni socialiste, un nom plus juste aurait été impérial-racisme. En effet, l'idée de la nation suppose la reconnaissance d'autres nations, le projet de conquête universelle ne peut être appelé national il est impérialiste. Et quelque critique qu'on puisse avoir au sujet du socialisme, il faut reconnaître que le socialisme n'inclut aucun racisme. [/HS]
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Nul ne sait ce qui se passera d'ici deux ans, mais il faut quand même noter que c'est déjà la situation dans l'opinion. Sondage Odoxa mai 2015 Suivant les représentants Rép et PS, les prévisions au 1er tour sont : - Le Pen 29 / Sarkozy 28 / Hollande 17 - Le Pen 29 / Sarkozy 26 / Valls 20 Bien sûr, cela changera probablement d'ici deux ans - mais impossible de prévoir dans quel sens. Il faut noter avec ça que les taux longs sur obligations souveraines augmentent doucement mais continuellement depuis mars dernier. Cause profonde = inconnue... Il y a une différence nette entre les 3,11% portugais, les 2,23 ou 2,29% italien et espagnol et les 1,13% français - sans parler des 0,65% allemand, naturellement. Et ces taux restent historiquement très bas. N'empêche que ce mouvement d'ensemble est troublant. Sur le prochain pays à risque, j'aurais plutôt vu le Portugal. Non seulement ils ont une "avance" quant au niveau des taux, mais encore leur dette publique est de mémoire aux alentours des 130% du PIB, bien plus élevée que l'Espagne aux alentours de 100%, au même niveau que l'Italie mais avec une économie beaucoup moins diversifiée. Un éventuel succès du gouvernement Tsipras à obtenir des engagements fermes sur une coupe dans la dette et/ou une restructuration fait d'autant plus peur aux pays alignés sur la position allemande de politique d'austérité qu'il validerait un certain niveau de réalisme des autres mouvements contestataires "Oui une autre politique est possible". Cela dit je n'imagine guère Podemos parvenu au pouvoir tenter d'obtenir une réduction de la dette espagnole, qui d'une part n'est pas totalement démesurée comme la grecque, d'autre part n'est pas principalement dans les mains de créanciers publics.
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Là dessus, parfaitement d'accord. Le développement des relations avec la Russie, commençant par le Turkish Stream et s'intensifiant avec un blocage du renouvellement des sanctions européennes contre la Russie en 2016, ne pourra être qu'un élément d'une relance de l'économie grecque. Mais cet élément-là donne à coup sûr des boutons à Washington, qui verrait s'effondrer l'essentiel du volet économique de sa stratégie contre la Russie. Petit moment de détente, voici les différents points de vue sur Tsipras... Manque bien sûr le point de vue de Dominique de Villepin et d'autres qui voient dans l'appel au référendum de Tsipras un "geste gaullien". Hmmm, l'uniforme et le képi à deux étoiles, est-ce que ça lui irait ? :P :lol:
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Un texte d'excellent tenue de Dominique de Villepin. Villepin: «Notre devoir pour l'Europe» Non seulement il rappelle les réalités de la crise et du prétendu "plan de sauvetage" européen, mais il prend en compte les réalités historiques de la Grèce, et dessine une voie de sortie. [HS ON] Il est fort dommage que la politique française sélectionne la médiocrité, du moins pour les rôles au sommet de l'Etat, et ceci depuis 2007 au plus tard. Ce n'est pas que la classe politique française manque d'hommes de valeur, c'est qu'elle les rejette. Le problème se situe clairement au niveau de la sélection des candidats présentés par les deux têtes du système bipartite. [HS OFF]
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Il s'agira de la rediffusion d'une docu-fiction déjà passée sur les écrans le 17 février dernier. Et déjà critiquée - pour ne pas dire démolie :lol: ... Télé irréalité Propagande... le bon peuple doit avoir peur, sinon ne risque-t-il pas de "mal" voter ? Déjà que les Grecs viennent de le faire de manière spectaculaire ! :lol: L'argument n'est pas que la Russie, ni la Chine, ni qui que ce soit d'autre, donnerait de l'argent à la Grèce à fonds perdus. L'argument est que la Grèce a les moyens d'intéresser Russie voire Chine à son redémarrage post-défaut et post-expulsion de l'euro. Des investissements dans l'économie grecque à hauteur de quelques milliards d'euros seraient probablement suffisants pour convaincre les Grecs de soutenir la Russie - fin des sanctions européennes antirusses en 2016 notamment. Et quelques milliards d'investissements extérieurs, c'est quelque chose que la Russie pourra aisément se payer, surtout si en échange les sanctions de l'UE sont levées
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C'est ce qui se dessine, avec une dernière réserve toutefois, l'Eurogroupe de demain mardi devrait voir une ultime négociation au niveau des chefs d'Etat - précisément soit dit en passant ce que Tsipras réclamait depuis longtemps, car une telle discussion peut davantage prendre en compte la dimension politique que des échanges "techniques" entre ministres des finances. Il pourrait s'agir d'un simple affichage "maximaliste" de la position des créanciers, ne préjugeant pas de la négociation de demain, c'est-à-dire du degré de souplesse que les créanciers seront prêts à démontrer pour éviter la rupture. Celle-là, en revanche, sera bien décisive. Si aucun accord n'est trouvé mardi 7 juillet, il est difficile d'imaginer quelque prolongation que ce soit. Dans ce cas, "chacun fera ce qu'il a à faire" : les créanciers, donner ordre à l'exécuteur des basses œuvres Draghi d'expulser le puni, et la Grèce... eh bien on verra bien. Pour moi, la probabilité d'un accord est plus élevée que le sentiment qui s'affiche un peu partout. Je la donnerais à 30 ou 40%.
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Euh... je ne t'ai pas suivi là. Tu évoques le risque de violence physique entre Joachim et François ? :) J'avoue que je donnais dans l'excès inverse :)
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C'est l'expression que tu utiliserais ? ... Pourquoi pas. J'en proposerais bien une autre, mettre le marteau-piqueur dans les fissures et régler sur puissance maximale ! Bon, cela dit, Piketty n'est pas russe lui, et il dit ce qu'il pense, rappelant au passage quelques faits incontournables sur l'histoire de la dette publique en Allemagne... Moscou naturellement ne se fait pas faute de reprendre la balle au bond. Le journal qui a publié l'interview Die Zeit n'est pas précisément le plus à droite en Allemagne. Difficile d'imaginer ce genre de rappel dans Die Welt... Voici une traduction française d'une partie de cette interview
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Attention, Joachim ! Julie ! :lol: --- Bon, sur la décision à prendre par la Chancelière, et qui se dessine déjà, j'ai tendance à être d'accord - surprise ! - avec ce texte
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ZX nous écrit la chronique "Vie sentimentale" des vedettes :lol: ... Un extrait de Paris Match ? :P
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Crise financière mondiale [info only]
Alexis a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Je pense que Serge parle du point de vue de l'investisseur. Auquel cas il a raison bien sûr - à forte volatilité, forts différentiels à la hausse comme à la baisse. Mais Drakène ne parlait-il pas du point de vue de l'intermédiaire ? ;) Car dans ce cas... Oui, volatilité, encore de la volatilité, et beaucoup d'ordres sur le marché ! A chaque fois que ça vend ou que ça achète, moi je palpe ! :lol: -
Le Non de 2005 était composite (tout comme d'ailleurs le Oui), et il est bien entendu que les eurosceptiques ne représentaient pas 55% de la population française en 2005. Ce qui conforte les opposants à l'UE dans leurs convictions, et peut provoquer des doutes chez ses partisans, c'est plutôt l'annulation du double Non de 2005 (France et Pays-Bas) non par un nouveau référendum sur un texte différent, mais par un vote au parlement seulement sur un texte très semblable. Là est le déni de démocratie : annulation d'un référendum par un truc.
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Crise financière mondiale [info only]
Alexis a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Toute une époque... :) -
Non. Il faut attendre la sortie de l'eurozone et la dévaluation, et laisser passer la période initiale chaotique. Ensuite, il devrait y avoir des opportunités d'investissement. Pourquoi n'y en aurait-il pas ? Ce dont je parle, ce n'est pas la question économique. C'est la question démocratique. Manipulation et agression économique ont été utilisés pour tenter de faire peur aux Grecs et leur mettre le couteau sous la gorge. Quoi que l'on pense du partage des responsabilités de ce fiasco entre Grèce et Troïka - et les Grecs ont évidemment une part importante - ces méthodes sont scandaleuses en elle-même. Monsieur Draghi mériterait de répondre de ses actes devant un tribunal. Les Grecs étaient soumis à un stress intense. Et pourtant, ils n'ont pas cédé. Indépendamment, encore une fois, de ce que l'on pense de leurs erreurs, il faut du moins les féliciter de cela.
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La BCE avec soutien de l'Eurogroupe aligné sur la position allemande a organisé la fermeture des banques et le début de paralysie de l'économie grecque la semaine dernière afin d'inciter les Grecs à "bien" voter. Raté.
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Ah oui, j'avais oublié... Oui, avec toutes ces informations en permanence... ces discussions très intéressantes que nous avons ici... on en oublie ce qui est pourtant le minimum. Les Grecs étaient soumis à un ultimatum par une puissance extérieure menaçant de provoquer l'effondrement de leur système financier et la fin de quelque chose à quoi ils tiennent en l'occurrence l'euro. Malgré le chantage évident, ils n'ont pas cédé à la peur, mais ont répondu Non à 61%+... Ζήτω η Ελλάδα ! (*) (*) Vive la Grèce ! :)
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Pareil de mon côté. Les Grecs n'en veulent pas, comment les en convaincre ? Peut-être serait-il possible théoriquement de jouer un coup du type "sortie de l'euro en douceur" contre "restructuration importante de la dette". L'avantage par rapport à l'option où tout le monde se fâche étant précisément d'arriver au même résultat... avec moins de fâcheries et un peu moins de désordres. Mais qui y serait prêt politiquement ? Chez les créanciers, les uns sont prêts à une restructuration, mais c'est parce qu'ils veulent que la zone euro reste inchangée, les autres sont prêts à une sortie de la Grèce mais refusent toute restructuration (position soit dit en passant contradictoire : une Grèce sortie de l'euro et ayant dévalué serait encore plus incapable de faire face à sa dette) Nous n'avons pas de leçon à recevoir d'eux c'est parfaitement exact. Cela dit, je ne crois pas qu'il convienne d'être trop critique envers eux. La réalité est que l'existence de l'euro oblige tous les pays membres à des compromis désagréables et crée pas mal d'inconfort. Il est vrai que l'Allemagne a eu largement plus de succès que les autres à faire de l'euro sa chose, mais même pour elle la situation est inquiétante et inconfortable. Ce qui explique largement les rigueurs et les dérives des uns et des autres. (*) Tous les pays membres sont au minimum gênés aux entournures par la monnaie unique et ses contraintes. Même ceux qui semblent avoir le fouet en main. (*) même celles des Français, mais chut ! ;) La Grèce est isolée alors qu'elle ne l'était pas il y a six mois pour une raison très simple : son changement de gouvernement le 25 janvier. Que le gouvernement espagnol tombe demain devant Podemos, et on verra si la Grèce reste isolée :lol: ! La Grèce est à la fois le premier pays à avoir rencontré des difficultés graves sur sa dette souveraine et être passé sous la tutelle des Institutions, et le premier pays à avoir porté au pouvoir un gouvernement anti- "austérité". Ceci expliquant probablement cela. On va dans le mur oui, mais cela ne veut pas dire nécessairement que ce soit crétin. Cela peut être une décision réfléchie, avec pour objectif d'expulser ce pelé, ce galeux, d'où vient tout le mal. Une fois entre nous, entre gens bien et responsables, tout ira mieux, peut-être ?
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Surprenant... - Est-ce le mot "terrorisme" qui est mal passé y compris du point de vue de Tsipras ? - Est-ce le signal que Tsipras veut donner d'être prêt à la discussion, d'une part avec l'objectif d'y inviter les autres Européens, d'autre part avec l'objectif de pouvoir dire "j'avais vraiment tout fait"... si les choses tournent au vinaigre ? - Est-ce que Varoufakis le partisan de l'euro a fait son temps à Syriza, et Tsipras a besoin d'un ministre plus flexible pour le cas où... d'autres scénarios devraient être envisagés ? En tout cas voilà comment le principal intéressé présente les choses
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Oui, l'Italie a dit clairement que les négociations doivent reprendre, le gouvernement français aussi. Macron a été jusqu'à suggérer que les responsabilités sont partagées entre groupe des créanciers et Grèce. Les Reps sont plutôt sur la tonalité allemande. En Allemagne, ce qui m'impressionne est que le SPD semble totalement aligné sur la position dure qui était celle de Schaüble. Sigmar Gabriel a dit que "les négociations sont très difficiles à imaginer", que Tsipras "mène les Grecs sur un chemin de (désespoir)" et qu'il a "rompu les derniers ponts". Je serais Draghi, je me garderais bien de couper les vivres au système bancaire grec dès demain matin. Pour ça, mieux vaut attendre d'être couvert ! Le "dîner de travail" de Hollande et Merkel à l'Elysée demain soir risque d'être véritablement crucial. Si Merkel est soutenue par Hollande, elle devrait pouvoir résister aux pressions des Européens favorables à la poursuite des négociations, et donner le feu vert à Draghi pour déclencher le Grexit. Au contraire, si Hollande tient une position ferme comme Renzi sur la ligne décrite par Macron, il sera très difficile à Merkel de défendre à l'international une décision de Grexit forcé, et alors elle pourra peut-être utiliser cette isolation de l'Allemagne comme argument pour convaincre un Parlement allemand qui sera vent debout contre Athènes de donner son accord à la reprise des négociations. Alors est-ce Hollande contre toute attente qui détient en réalité la clef de la décision sur le dossier grec ? Dites, quelqu'un aurait pas un lien vers un serveur de la NSA ? Nan, parce que j'aimerais bien avoir un compte-rendu complet de la conversation d'Angela et François... :P
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Quand l'Europe fait pression ? Ça mousse ! :lol: Quant à faire peur ? Euh... ça eut marché Exactement. Et je ne suis pas seul à me compter du nombre des impies. Tout-à-fait. C'est la pilule rouge. Les conséquences finales sont nébuleuses, car le Non des Grecs force à consulter d'autres démocraties, l'allemande notamment. On reste au Pays des Merveilles. Et on descend avec le lapin blanc au fond du gouffre...
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Et maintenant ?
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Oui Athènes est vraiment énorme par rapport à la taille du pays. Mais on en est à 60,75% pour les 30,61% premiers. Pour que le Oui gagne d'extrême justesse, il faudrait qu'il soit majoritaire à 54,72% dans le 69,69% restants... Et au fur et à mesure que les résultats arrivent, le Non a plutôt tendance à progresser. A mon avis il restera au-dessus de la barre des 60%. La Grèce a choisi la pilule rouge...
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Le Non pourrait être massif. Le dépouillement est reporté en temps réel sur le site du Ministère de l'Intérieur grec. Après 16,85% du dépouillement, le Non mène avec 60,34%. Comme rappelé par Tancrède, les grandes villes devraient reporter les dernières, et il est possible qu'elles votent davantage pour le Oui. Mais même avec cette hypothèse, l'avance du Non semble irrattrapable.
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François et Angela prendront un ouzo une bière ensemble lundi soir à l'Elysée pour discuter le bout de gras.
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Exasstement. Des enquêtes dont la publication était jusqu'ici bloquée pour cause de trop grande proximité du scrutin.
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