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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Comme tu le dis, mieux vaut éviter d'en rire Ca me rappelle un incident (je ne retrouve plus l'article) survenu quelques mois après le 11 septembre 2001. Un Français arrivant en avion aux Etats-Unis, peut-être irrité par des retards ou je ne sais plus pour quelle raison, trouvant stupide la question qui lui avait été posée sur son appartenance à un mouvement terroriste, avait répondu dans un mouvement d'énervement et d'ironie quelque chose comme "Oui, bien sûr, j'appartiens à un mouvement terroriste !" Eh bien il n'avait pas été déçu du voyage 48 ou 72 heures je ne sais plus d'interrogatoire "approfondi", à répondre à toutes les questions et à se confondre en excuses devant des agents de sécurité et policiers qui ne goûtaient pas son humour, ceci après avoir été sorti manu militari de l'avion ...
  2. Après le Salvador et plus récemment les Etats Unis, est-ce au tour de la Tchéquie ? Bitcoin : le directeur de la banque centrale tchèque favorable à l'investissement dans les cryptomonnaies "Le directeur de la Banque nationale tchèque (ČNB) souhaite investir des milliards d'euros des réserves du pays dans la cryptomonnaie bitcoin, une initiative qui pourrait faire de la banque centrale tchèque la première banque centrale occidentale à officiellement détenir des bitcoins. Aleš Michl a déclaré au Financial Times qu'il présenterait au conseil d'administration un plan d'investissement dans le bitcoin afin de diversifier les réserves de la ČNB lors d'une réunion qui se tiendra jeudi. Si le conseil d'administration approuve ce plan, la ČNB pourrait alors détenir jusqu'à 5 % de ses 140 milliards d'euros de réserves en bitcoins, a-t-il déclaré au quotidien économique" La source de l'information, le Financial Times, est plus détaillée "Pour la diversification de nos actifs, le bitcoin semble être une bonne chose", a déclaré M. Michl lors d'une interview. "Ces types [Trump] peuvent maintenant créer une sorte de bulle pour le bitcoin, mais je pense que la tendance serait à l'augmentation sans ces types également, parce que c'est un [investissement] alternatif pour plus de gens." "Bien sûr, si l'on compare ma position à celle d'autres banquiers, je suis celui qui entre dans la jungle, ou le pionnier", a déclaré M. Michl. "J'ai dirigé un fonds d'investissement, je suis donc un banquier d'affaires typique, j'aime la rentabilité." Transformer 7 milliards d'euros en bitcoin, au cours actuel ça ferait 70 000 bitcoins. C'est une somme ! Cela dit, les plus grandes banques centrales sont vent debout contre Bitcoin. La Tchéquie reste un pays souverain sur le plan monétaire, elle peut donc plus facilement prendre des positions originales, qu'on voie celle-là comme "pionnière" ou "imprudente". Mais la BCE restera sur son refus
  3. Je suis d'accord. Même dans le scénario dont je parle, une agression à grande échelle de la Russie contre la Pologne resterait très improbable Mais c'est là le point de vue d'un Français. Etre voisin de la Russie dans ces conditions, avec ce passé récent d'agression, cette armée nombreuse et bien entraînée, si la superpuissance qui vous protégeait jusque là s'éloigne même de manière relative... il y a de quoi vouloir une politique ceinture et bretelles. Et slip en béton armé, pendant qu'on y est ! Le sujet était la possibilité que Varsovie cherche à se doter d'une dissuasion nucléaire. Dans le scénario que je décris, ça me semble tout à fait envisageable Oui Ce qui est crucial en effet ce n'est pas les mouvements faibles de la ligne de front - à force ils finissent par compter certes, mais c'est très très lent. C'est comme tu le dis "savoir si l'Ukraine a les moyens de durer dans ce contexte" Les signes de fragilité se multiplient, avant tout sur le plan humain : nouvelles recrues essentiellement sous le régime de l'engagement forcé (attraper les gens dans la rue) qui plus est insuffisamment formées, désertions qui se multiplient, spécialistes techniques transformés en fantassin au pied levé pour combler les manques, et malgré tous ces efforts des unités au front dont les effectifs s'affaiblissent de plus en plus - les témoignages sont concordants Je pointe sur mon message d'il y a deux pages où je rapportais les propos rapportés par la presse ukrainienne du directeur du renseignement ukrainien Boudanov - le plus optimiste des optimistes au début de la guerre, et encore il y a peu Quelqu'un lui a demandé combien de temps il nous restait encore. Et Kirill avec son sourire froid "S'il n'y a pas de négociations sérieuses avant l'été, des processus très dangereux pour l'existence même de l'Ukraine pourraient être lancés", a déclaré l'un des participants à la réunion lors d'une conversation avec l'UP. "Tout le monde s'est regardé comme ça et s'est tu. Apparemment, il faut que tout s'arrange" Poutine de son côté peut certainement se permettre de continuer encore la guerre six mois, un an, ou deux. De son point de vue, c'est l'adversaire qui a besoin que ça s'arrête. C'est en face qu'on a le couteau sous la gorge. Du point de vue des effectifs avant tout, et probablement aussi du point de vue de l'indispensable soutien américain, qui pourrait ne pas redémarrer en 2025 Il est possible que la guerre prenne fin en 2025, puisque même au plus haut niveau de l'Etat ukrainien on semble être conscient que la poursuivre fait courir le risque de disparition de l'Etat. Mais alors, elle ne s'arrêtera que par l'acceptation entière des conditions de la Russie. Poutine n'a strictement aucune raison d'adoucir les conditions draconiennes qu'il a définies pour cela, façon Rethondes 1918. Hors peut-être à la limite quelque concession d'apparence destinée à permettre à Trump de sauver la face et garder la tête haute
  4. Il faut regarder les échelles des montants impliqués. Dans l'article signalé par @FAFA L’État américain perçoit chaque année 2600 milliards de dollars grâce à l’impôt sur le revenu, qui servent à financer la défense, le système de santé ou encore diverses agences fédérales. Les droits de douane en vigueur aujourd’hui ne rapportent que 100 milliards de dollars chaque année au budget fédéral américain. Or, Peter Navarro, un conseiller de Donald Trump, a déclaré que des tarifs douaniers de 10 % imposés à tous les pays pourraient potentiellement générer « entre 350 et 400 milliards de dollars de revenus ». Si on raisonne "toutes choses égales par ailleurs", si pour augmenter le produit des droits de douane de 350 à 400 milliards il faut les faire passer de X% actuel à 10%, alors pour faire passer les droits de douane de 100 à 2700 milliards par an (pour couvrir la suppression de l'impôt sur le revenu) il faudrait un tarif douanier envers tous les pays à un niveau compris entre 54% et 60% Sauf que bien sûr, les choses ne seraient pas égales par ailleurs : - La valeur des importations baisserait, si bien que le produit des droits de douane serait inférieur à 2700 milliards - L'activité dans le pays augmenterait probablement, si bien que certaines dépenses de l'Etat américain pourrait s'en trouver diminuées (solidarité notamment) et certaines recettes augmentées (impôt sur les entreprises) Et bien sûr, le déficit public de l'Etat américain ces dernières années a été très élevé - encore pire que chez nous sauf erreur, ce qui n'est pas peu dire. Le réduire est impératif à court-moyen terme, d'autant qu'il est financé en grande partie par des apports de capitaux étrangers qui pourraient prendre d'autres directions Réduction du déficit impérative, plus le fait que Trump n'a pas cité des droits de douane à 60%, sauf à titre punitif envers certains pays, pas comme règle générale... il faut donc que quelque chose d'autre bouge. Il faut que les dépenses de l'Etat diminuent fortement ==> Le programme DOGE d'efficacité gouvernementale obtenue à coup de serpe, en tranchant dans le lard, comme Musk chez Twitter ou Milei en Argentine, est indispensable à la suppression de l'impôt sur le revenu Ce que précise d'ailleurs l'article Pendant la campagne présidentielle, le patron de Tesla et SpaceX avait assuré pouvoir réduire la dépense publique fédérale de 2000 milliards de dollars. Fin novembre, il disait pouvoir la réduire de « 500 milliards » très rapidement en taillant dans les subventions à l’audiovisuel public ou à des organisations « progressistes » telles que le Planning familial Et oui, l'ensemble ressemble à une tentative de ressusciter l'âge d'or du protectionnisme américain fin XIXème / début XXème siècle, lorsque l'Amérique était "la citadelle du protectionnisme". Ceci suite à la victoire des protectionnistes contre les libre-échangistes en 1865... on n'a pas l'habitude de considérer la guerre de Sécession sous cet angle, mais c'était bien l'une des différences fondamentales entre Nordistes et Sudistes C'est dans cette période entre 1865 et 1914 que l'Amérique est passée de pays certes développé, mais sans être l'une des premières puissances, et ayant du mal à concurrencer les produits de la première puissance mondiale la Grande-Bretagne, à première puissance mondiale. Sur la base du développement industriel à l'abri des barrières tarifaires, de la mise en exploitation de l'Ouest et d'une immigration à grande échelle d'origine européenne L'équipe Trump veut ressusciter cette période Cette fois-ci dans l'espoir de rattraper, à long terme de dépasser, la première puissance industrielle au monde la Chine, en donnant la priorité au Producteur sur le Consommateur. Les barrières tarifaires sont mauvaises pour le consommateur qui se retrouve avec des produits plus chers, bénéfiques pour le producteur qui verra plus d'opportunités de travail puisque l'activité interne augmente, plus d'investissement de l'entreprise pour développer ses compétences (le travail des nationaux est plus rare donc plus précieux, le travail des étrangers est abondant donc payé au lance-pierres) Et bien sûr, avec une politique d'immigration déterminée, mais centrée sur l'immigration qualifiée et rejetant l'immigration sous-qualifiée. L'immigration au bénéfice du pays en somme, les immigrés inutiles ne sont pas le bienvenu, la politique d'immigration comprise comme tout sauf de la charité. L'inverse de ce qu'a fait Angela Merkel en 2015 Ce qui est intéressant, c'est que les différentes décisions de l'équipe Trump font système. C'est une politique cohérente
  5. C'est lorsque la guerre d'Ukraine sera terminée qu'on connaîtra son résultat final. Je pense pour ma part que les gains de la Russie en superficie contrôlée ne sont pas importants ni son objectif principal, Moscou cherche à épuiser l'armée ukrainienne pour imposer sa volonté à l'ensemble de l'Ukraine et applique pour cela une stratégie de "bras de fer" sur plusieurs années, qui est en train de réussir Si je ne me trompe pas, la Pologne sera d'ici 2 à 3 ans tout au plus frontalière d'un pays contrôlé par la Russie, laquelle aura des forces armées d'1,5 million d'hommes ayant démontré leur capacité à s'imposer dans une guerre à haute intensité de longue haleine - le seul pays au monde avec ce genre de forces armées La Pologne, qui renforce déjà ses forces armées à 4% du PIB même quand les forces russes sont encore dans le Donbass, passerait alors sans doute à un niveau supérieur. Lequel ? Je ne sais pas, mais je ne vois pas pourquoi ils s'interdiraient a priori la dissuasion nucléaire Et si l'Amérique décidait aussi de la protection terrestre de l'Europe aux seuls Européens - ce genre de projets a pu se lire pendant la campagne électorale américaine l'année dernière - alors... Bien sûr, il y a aussi le scénario où la guerre s'arrête d'ici le mois d'avril sur le genre de "compromis politique" que font fuiter (sans doute volontairement) les Américains, avec une Ukraine diminuée mais debout. Tandis que Trump confirme que la protection américaine de l'Europe ça continue bien sûr voyons, juste augmentez un peu vos dépenses militaires et tout va bien Ce n'est pas le scénario qui me semble le plus probable
  6. Au moment et dans la situation présente, il y a Corée du Sud, peut-être à la limite Japon, et n'oublions pas l'Iran. Ca fait déjà deux ou trois, ce qui sachant qu'il y a pour l'instant que neuf puissances nucléaires n'est pas une augmentation potentielle négligeable A moyen ou plus long terme, comme tu l'as dit la question est l'avenir du "parapluie" américain. Je pense à des pays comme la Pologne, peut-être à la limite l'Allemagne, et également à l'Arabie saoudite qui pourrait sans doute s'appuyer sur une aide technique du Pakistan dont elle a financé le programme nucléaire
  7. Je les trouve plutôt optimistes, pour être honnête Trump a enfin évoqué vouloir utiliser l’arme du pétrole (...) Cependant, la manœuvre paraît compliquée Comme le reconnait lui-même l'auteur, ce levier de pression est peu crédible. Du temps de Biden, l'Arabie saoudite avait déjà préféré s'entendre avec Moscou dans le cadre de l'OPEP+ pour limiter la production et soutenir le prix qu'accéder aux desiderata de Washington de le faire diminuer, et ça continue à l'époque Trump L’armée russe paraît fatiguée. A-t-elle encore suffisamment de ressort pour poursuivre la guerre pendant un an ou plus ? Poser la question c'est... ne pas y répondre. L'auteur n'apporte aucun argument à son affirmation "paraît fatiguée" D'autre part, la question n'est pas de savoir si la Russie a des pertes, c'est évidemment le cas, mais qui de l'Ukraine ou de la Russie est en train de se fatiguer le plus vite. La réponse me semble évidente Quant à l’économie, si elle ne s’est pas écroulée, elle fait face à des défis évidents. La croissance des deux années passées a conduit à une inflation forte et une pression sur les ressources humaines qualifiées. Ces fragilités sont connues et les sanctions contribuent partiellement à freiner cette activité. Cela est-il tolérable ? Là encore, il est fort possible que les chiffres officiels de Moscou soient maquillés et que la situation soit plus difficile qu’il n’y paraît Inflation forte et limite sur les ressources humaines avec un chômage "trop bas". Mais croissance plutôt forte, excédent commercial fort, salaires en augmentation et Etat peu endetté. On peut parler comme l'auteur de "défis". Il faut aussi, que cela plaise ou non, accepter de voir les points forts. Dire "Il est possible qu'en fait ce soit pire" en croisant les doigts, ce n'est guère convaincant et ça ressemble assez à un refus de prendre en compte la réalité Ce tableau d'ensemble détaillé établi par le premier think-tank britannique RUSI présente un point de vue différent, qui ne prend pas en compte seulement les difficultés économiques de la Russie et les espoirs de ses adversaires, mais aussi ses forces. D'une manière générale, dans une époque qui se durcit à vue d'oeil, le réalisme est à recommander L'économie russe en temps de guerre n'est pas aussi faible qu'elle en a l'air La résilience économique de la Russie défie les attentes, permettant au Kremlin de poursuivre ses efforts de guerre en Ukraine malgré des difficultés croissantes, et suscitant des doutes quant aux espoirs d'une résolution rapide (...) Bien que la Russie soit incontestablement confrontée à des défis importants, rien ne permet de penser qu'ils auront des conséquences politiques significatives susceptibles d'inciter le Kremlin à revoir ses ambitions en Ukraine (...) Même la mesure dans laquelle la Russie possède une « économie de guerre » est exagérée. Alors que les dépenses militaires au sens large de l'OTAN devraient représenter environ 40 % des dépenses fédérales cette année, elles s'élèveront à près de 20 % des dépenses consolidées de l'État russe (c'est-à-dire comprenant à la fois les dépenses régionales et nationales). Bien que ce chiffre soit élevé, il est comparable aux dépenses militaires des États-Unis pendant la guerre du Viêt Nam. La militarisation de l'économie s'est incontestablement accrue. Toutefois, elle reste bien en deçà des niveaux paralysants observés dans l'économie soviétique « hyper-militarisée » (...) Bien qu'elle soit coupée de la plupart des sources extérieures de capitaux, la Russie reste tout à fait capable de financer ses investissements intérieurs et ses dépenses publiques avec ses propres ressources (...) Il est important de noter que la résilience de la Russie n'est pas purement financière. Les fondations de l'économie de marché construites au cours des turbulentes années 1990 restent solides. Une grande partie de la capacité d'adaptation inattendue de la Russie est due non seulement à ses gestionnaires économiques professionnels et bien formés, mais aussi à son importante classe d'entreprises privées, qui ne cesse de croître (...) Pour être clair, les perspectives économiques de la Russie sont loin d'être roses (...) Il est donc peu probable que la Russie rejoigne de sitôt les rangs des pays à hauts revenus. Toutefois, le mauvais pronostic à long terme du pays ne doit pas nous faire oublier sa capacité de résistance à court terme. Au cours de ses 500 ans d'histoire, le système économique russe a rarement permis une croissance généralisée ou une innovation à l'échelle de l'économie pendant une longue période. Au contraire, les besoins du marché ont généralement été subordonnés aux besoins de l'État, souvent pour permettre au Kremlin de poursuivre des objectifs liés à la sécurité. Le système actuel n'est pas différent. Conçu pour permettre au Kremlin de mener une politique étrangère souveraine contre les intérêts de l'Occident collectif, il remplit sa mission. Le marché est suffisamment fort pour conférer au système adaptabilité et dynamisme. Et l'État est suffisamment fort pour veiller à ce que des ressources suffisantes soient mobilisées en vue d'atteindre ses objectifs de sécurité. Tant que cet équilibre restera intact, la Russie sera en mesure de générer les ressources économiques nécessaires pour maintenir une puissance militaire suffisante pour mener la guerre en Ukraine et, à plus long terme, pour se réarmer en vue d'une confrontation prolongée avec l'Occident. Il est donc peu probable que les espoirs de voir ses vulnérabilités économiques l'amener à la table des négociations se concrétisent.
  8. Je te laisse apporter cette précision sur le formulaire que tu rempliras pour accéder au territoire américain ... D'ailleurs, tu pourras nous en poster des nouvelles ? Je suis curieux du résultat
  9. Je suis prêt à m'avancer jusqu'à dire que la prochaine fois qu'un président non Républicain sera élu, il s'agira probablement d'un Démocrate Quand ? C'est la première question Deuxième question, plus importante à mon avis, comment et à quel point d'ici là le parti démocrate aura-t-il du se transformer, afin de convaincre la majorité des Américains de le placer au pouvoir ? Rappelons que le parti républicain s'est quelque peu transformé depuis la fin du mandat de George W Bush... C'est une blague ? Gates qui reproche à Musk d'intervenir dans la vie politique et de chercher à exercer une influence basée sur son argent ? Et pourquoi pas Soros pendant qu'on y est ? Peut-être ont-ils du mal aussi à comprendre pourquoi au juste cette erreur de Bush disant "Irak" à la place de "Ukraine" en accusant Poutine d'être un envahisseur a fait rire tout le monde ? Eh oui. De mon côté, je ne suis pas sûr que tout le monde se rappelle de l'explosion de la navette Challenger... Ou de la chute du Mur de Berlin En revanche, ma fille se rappelle encore de la fiche qu'elle a du remplir pour voyager aux Etats-Unis, où elle a du certifier n'avoir pas participé aux activités du Parti national-socialiste en Allemagne entre 1933 et 1945
  10. Les Leclerc en mouvement tirant sur une cible mouvante ont une probabilité de coup au but dont la valeur est classifiée Mais pas dégueu
  11. A noter que l'argument de Trump, répété plusieurs fois, c'est que le Groenland est nécessaire aux Etats-Unis pour raison de "sécurité nationale", et que le Danemark n'a pas du tout la capacité de le défendre Dans une version plus optimiste, si Trump veut avant tout éviter que le Groenland ne tombe sous domination russe et/ou chinoise, peut-être est-ce qu'un moyen de s'entendre avec les Etats-Unis pourrait être "OK, Copenhague à lui seul ne peut le faire pour l'instant, mais nous Paris Londres et Berlin allons l'appuyer en attendant qu'il augmente ses moyens militaires, donc ni Moscou ni Pékin ne pourront le récupérer" Ce serait un effort non négligeable pour les trois premières puissances militaires ouest-européennes, qui ont d'autres engagements. Mais je suppose qu'il serait possible de s'organiser pour avoir en permanence (par roulement entre les 3 pays contributeurs) un détachement de 4 ou 6 Eurofighter ou Rafale + 2 A400M, plus une frégate et une paire de patrouilleurs ou corvettes Si une telle solution était possible, ce serait une sortie "par le haut". Trump pourrait renoncer à sa tentative annexioniste sans perdre la face "Voilà comment on convainc ces mollassons d'Européens de se bouger militairement parlant !". Je ne serais alors même pas loin de penser... qu'il n'aurait pas tout à fait tort ! Et bien sûr il y aurait un "gentleman's agreement" avec Copenhague comme quoi il va se bouger pour prendre la suite le plus rapidement possible. Il y a après tout d'excellents types de frégates qu'il pourrait commander en Europe... et d'excellents avions comme Rafale et Eurofighter Mais je parle ici comme un optimiste
  12. Visiblement, Copenhague n'est pas prêt à stationner des soldats chez lui au Groenland... même quand Paris propose de le rejoindre ! La France a proposé d'envoyer des troupes au Groenland, selon son ministre des Affaires étrangères La France a discuté avec le Danemark de l'envoi de troupes au Groenland en réponse aux menaces répétées du président américain Donald Trump d'annexer le territoire danois, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Barrot a déclaré dans une interview à Sud Radio que la France "a commencé à discuter [du déploiement de troupes] avec le Danemark", mais que ce n'était pas "le souhait du Danemark" de concrétiser cette idée (...) Peut-être veulent-ils d'abord essayer encore de discuter, avant de passer à ce genre de mesures conservatoires En revanche, si c'est sur le principe qu'ils ne sont pas prêts à le faire... je vois une belle bannière étoilée qui flottera un de ces jours sur Nuuk ! (et ce sera le choix des Danois) D'abord ce ne serait pas MEUGA, mais MEGA. L'organisation internationale "Union européenne" n'a rien à f..tre là-dedans, une partie des Européens la vouent d'ailleurs aux gémonies. C'est de l'Europe dont il est question Ensuite, ces impérialismes ne sont pas du tout sur le même plan - L'impérialisme russe menace concrètement plusieurs pays européens en plus de l'Ukraine. Notamment Moldavie, Estonie, Lettonie et Lituanie dont chacune a été nommément menacée par des représentants officiels ou semi-officiels de l'Etat russe - L'impérialisme chinois ne menace aucun pays européen. Ne serait-ce que pour raison de distance. Et rappelons en passant que Paris est plus proche de la Chine que ne l'est Nouméa - L'impérialisme américain contre des pays européens est tout nouveau - ça vient de sortir ! Surtout, il y a bon espoir de l'écarter en convaincant les Américains que ce n'est pas une bonne idée. Au pire, en déployant des détachements militaires au Groenland, en comptant sur la difficulté pour le peuple américain d'accepter que leur armée tue des soldats alliés et subisse des pertes en conséquence. Trump est parfois surprenant dans le mauvais sens c'est vrai, mais les Américains globalement ne sont pas fous ! C'est un détail, mais n'es-tu pas en train d'inverser les mots suzerain et vassaux ? Les Etats-Unis ont des vassaux mais pas de suzerain Plus de 90 % des Français se sentent plus patriotes qu’européens, selon un sondage Les sondés se déclarent « en priorité français » au sein de tous les partis politiques sauf chez les écologistes où « seulement » 68 % des sympathisants se sentent patriotes Je dirais que l'alternative à terme est entre la reconfiguration de l'UE en quelque chose qui ressemblerait davantage à l'ancienne CEE - avec beaucoup moins de pertes de souveraineté pour les pays membres, voire pas du tout, une simple organisation de coopérations "à la carte" - et sa disparition pure et simple Je soupçonne qu'à Copenhague, beaucoup sont en mode Tant mieux s'ils savent apprendre de cette mésaventure Chez nous aussi il y a des emmerdes qui valent fessée... et donc opportunité d'en apprendre quelque chose Je ne vais pas commencer la liste, je crois qu'elle serait longue L'UE, queue dalle. Ce n'est pas son boulot Le Danemark peut faire beaucoup. Si ils le souhaitent. A eux de choisir comment réagir Les autres pays peuvent l'appuyer. A mon avis, la France devrait le faire, mais seulement si le Danemark choisit de ne pas se soumettre
  13. Oui, mais il s'agirait là d'un scénario "partage de l'Ukraine", non du scénario "gel de la guerre avec troupes européennes pour le garantir" qui est évoqué pour l'instant Le renseignement ukrainien affirmait en novembre que Moscou pourrait transmettre à la nouvelle administration américaine un plan de résolution du conflit basé sur la liquidation de l'Etat ukrainien actuel, dont le territoire serait divisé en trois parties, la partie ouest étant proposée aux appétits de Pologne, Hongrie et Roumanie. Quant à la partie centrale, selon les informations que les espions ukrainiens disaient avoir récupérées, elle serait un Etat nominalement indépendant mais sous tutelle avec stationnement de troupes russes
  14. Seulement si Moscou l'accepte dans les conditions d'un éventuel cessez-le-feu puis d'une fin du conflit Ce qui est extrêmement invraisemblable vu les priorités de Moscou. La fin de la coopération militaire de l'Ukraine avec l'OTAN - ce qui inclut ces pays membres pris individuellement - est probablement la condition sur laquelle ils sont le plus déterminés Sauf bien sûr à ce que Kiev l'impose à Moscou sur le champ de bataille et force la Russie à mettre les pouces. Mais ce n'est pas du tout cela qui se passe
  15. Tout cela est fort bien, mais c'est aussi "Beaucoup de bruit pour rien" (version française de "Much ado about nothing") Il n'y aura de toute évidence pas de troupes de l'OTAN, ni européennes ni américaines, pour garantir un cessez-le-feu en Ukraine, étant donné que Moscou refuserait à coup sûr un tel cessez-le-feu et qu'aucun pays de l'OTAN ne déploiera de troupes si la guerre est encore en cours Je suis tenté d'interpréter ce genre de discussions comme une étape dans le processus d'acceptation de la réalité
  16. Les disputes entre pays européens dans les dernières années au sujet de l'accueil obligatoire de migrants, et surtout les tentatives des institutions de l'UE pour "punir" les pays récalcitrants, notamment la Pologne, ont des conséquences... Lorsque arrive au pouvoir un président américain qui pousse exactement dans l'autre sens, Varsovie se sent tout naturellement plus proche de lui que de Bruxelles Pour le reste, le président polonais espère visiblement que Trump maintiendra la protection américaine sur la Pologne, puisque Varsovie est le pays européen dont les dépenses militaires sont exactement selon son coeur : plus importantes encore que celles des Etats-Unis en pourcentage du PIB, et avec une grosse part en achats d'armements américains. Je ne sais pas si cet espoir sera satisfait S'agissant de l'Ukraine, il est diplomate et tente d'influencer dans le sens de l'Ukraine. Mais j'ai du mal à imaginer qu'il pourrait ne pas avoir compris que la négociation se présente mal pour Kiev
  17. Ce qui est particulièrement remarquable, c'est que Budanov a été pendant le plus clair de la guerre l'un des plus optimistes et allants. Quand il pointe un risque pour l'existence de l'Ukraine (c'est-à-dire pour son indépendance) si la guerre se prolonge au-delà de l'été, c'est un signe clair que la marge de sécurité de Kiev est étroite Poutine, à coup sûr, le sait fort bien. Il a donc toute latitude pour se montrer impitoyable dans les négociations avec Washington et avec Kiev, afin d'imposer les conditions proposées depuis longtemps par Moscou, qui ne sont autres que la réalisation pleine et entière de ses objectifs de guerre. Il est peu probable qu'il propose autre chose à Trump Aucune idée de ce que décidera le président américain. Il n'aura que deux options 1. S'aligner sur les conditions de Poutine avec juste quelques modifications à la marge pour sauver la face, ou bien 2. Le soutien militaire américain à l'Ukraine, qui pour avoir la moindre chance de succès ne devrait pas être une simple continuation de la politique Biden mais une multiplication des livraisons (probablement en la conditionnant au paiement par les Européens des armes américaines) La première serait une lourde défaite, impossible à dissimuler. Trump tenterait sans doute d'en rejeter la responsabilité sur Biden, les Européens, Zelensky... n'importe qui plutôt que lui-même La seconde, en plus d'être l'inverse de ce qu'il a annoncé aux Américains, lui ferait courir le risque d'être associé à une défaite si elle survenait tout de même plus tard. Car si la guerre se prolongeait, elle serait devenue "la sienne" Pour se faire une idée de ce que pourrait être un "traité de paix" aligné sur les objectifs déclarés et répétés par la Russie, on peut se rapporter à cette ébauche écrite par un pro-russe. Il n'a aucun rôle officiel, c'est juste quelqu'un qui s'exprime sur un réseau, mais c'est un effort assez honnête je trouve pour poser les conditions russes en un certain nombre de points précis, avec des aménagements très minimes (sur des points peu importants pour Moscou) destinés à permettre à Trump de (tenter de) sauver la face. En gros, seul le point 14 de ce plan serait une vraie concession, et il est vrai que c'est une concession que Moscou pourrait se permettre sans déroger à ses objectifs Et oui, l'ensemble est d'une dureté exceptionnelle. Mais c'est ce genre de prix qu'aurait une défaite A ce stade, la seule chance que conserve Kiev d'éviter la défaite est de convaincre Donald Trump de choisir l'option 2 - multiplier le soutien militaire à l'Ukraine par rapport à celui qu'accordait Biden Un plan de paix plus réaliste, tenant compte de la position minimale acceptable de la Russie (car sinon la guerre continuera tout simplement), en quatorze points : 1. L'Ukraine n'adhérera jamais à l'OTAN ou à l'UE et ne mènera aucune coopération militaire directe ou indirecte avec un membre de ces blocs en dehors de ce qui est explicitement autorisé par le traité actuel ; elle n'autorisera pas non plus les membres des blocs à maintenir des missions diplomatiques expansives à Kiev ou ailleurs. 2. Les forces armées ukrainiennes seront dissoutes et leur matériel éliminé sous la supervision conjointe de l'OTAN et de la Russie ; l'OTAN est invitée à récupérer le matériel donné pour son propre usage. L'Ukraine d'après-guerre pourra conserver une gendarmerie équipée d'armes légères, ainsi que des forces aériennes et navales suffisantes pour assurer la police de son propre espace aérien et du reste de son littoral. 3. Le GUR et le SBU doivent être dissous et ne doivent pas être remplacés par d'autres organisations. 4. Toutes les organisations ultranationalistes ukrainiennes doivent être interdites et leurs dirigeants ne doivent pas être autorisés à exercer des fonctions publiques. 5. Tous les membres du personnel qui ont occupé des postes de direction au sein des services de sécurité ukrainiens entre 2014 et 2025 ne pourront plus servir l'État ukrainien d'après-guerre. 6. L'Ukraine cède officiellement les cinq oblasts à la Russie dans leurs limites administratives ; les forces ukrainiennes se retirent de toute partie de Koursk encore occupée au moment de l'entrée en vigueur du traité ; les forces russes se retirent également des parties occupées de l'oblast de Kharkov. 7. La langue russe sera placée sur un pied d'égalité avec la langue ukrainienne. 8. Toutes les mesures prises à l'encontre de l'UOC canonique, en communion avec le Patriarcat de Moscou, doivent être annulées et tous les biens ecclésiastiques saisis doivent être restitués. 9. Tous les monuments commémoratifs de l'ère soviétique et impériale doivent être restaurés 10. Tous les mémoriaux et monuments érigés en l'honneur des membres de l'OUN-UPA et d'autres collaborateurs nazis, ainsi que ceux érigés en l'honneur d'entités et d'individus ultranationalistes interdits dans le cadre de la guerre actuelle, doivent être détruits. 11. Toutes les installations nucléaires ukrainiennes doivent être occupées par le groupe de travail conjoint OTAN-Russie sur le désarmement et fonctionner sous sa supervision de manière permanente ; l'Ukraine s'engage à mettre fin immédiatement à toute recherche nucléaire et à déclasser ses trois centrales au plus tard en 2040. 12. Tous les partis politiques et les individus proscrits et persécutés par les autorités ukrainiennes de l'ère Maïdan doivent être rétablis dans leurs libertés et leurs propriétés. 13. Des élections libres et équitables doivent être organisées sous la supervision de la task force conjointe OTAN-Russie sur le désarmement dans les trois mois suivant l'entrée en vigueur du traité. 14. Les fonds russes actuellement détenus dans des banques occidentales doivent être affectés à la reconstruction civile et au développement de l'Ukraine d'après-guerre, sous le contrôle d'une commission de reconstruction conjointe OTAN-Russie. Les formalités telles que le cessez-le-feu et l'échange de prisonniers doivent bien entendu être intégrées. Je doute que les Russes se soucient beaucoup de l'allègement immédiat des sanctions à ce stade - la paix ayant été instaurée, les sanctions seront allégées dans le cours normal des affaires économiques. Il y aura en outre un « accord » officieux selon lequel - les Russes ayant atteint leurs objectifs de guerre déclarés - l'OTAN verra d'un très mauvais œil toute initiative du Kremlin visant à s'emparer de territoires supplémentaires en Ukraine et introduira au minimum des forces pour occuper l'Ukraine occidentale dans une telle éventualité
  18. Un "plan de paix secret de Trump pour l'Ukraine" est apparu en ligne, d'abord dans les médias ukrainiens. Il aurait été transmis par des diplomates européens. Ce plan vise un arrêt des combats le 20 avril - en ligne avec l'objectif "sous 100 jours" annoncé par le président américain Il est dénoncé comme "canular" par les autorités ukrainiennes. Pas de réaction de Moscou pour l'instant Impossible de savoir si c'est du lard ou du cochon. Mais ça pourrait être un ballon d'essai, une "fuite" organisée Le prétendu « plan de 100 jours » de Donald Trump est apparu en ligne, décrivant les mesures visant à mettre fin à la guerre en Ukraine d'ici le 9 mai 2025. Le document aurait été transmis par des diplomates européens et viserait à parvenir à un règlement pacifique du conflit. Les principales étapes du plan Janvier-février 2025 : Trump s'entretient par téléphone avec Poutine et discute du plan avec les autorités ukrainiennes. Février-mars 2025 : le président ukrainien Volodymyr Zelenskyi annule le décret interdisant les négociations avec Poutine. Il y a une réunion entre Trump, Zelensky et Poutine pour se mettre d’accord sur le plan. 20 avril 2025 : A Pâques, une trêve est déclarée sur toute la ligne de front, les troupes ukrainiennes quittent la région de Koursk. Fin avril 2025 : Début de la Conférence internationale de la paix avec la participation des Etats-Unis, de la Chine, des pays européens et du « Sud ». Il y a un échange de prisonniers « tous contre tous ». Jusqu'au 9 mai 2025 : Annonce de la fin de la guerre et de l'abolition de la loi martiale en Ukraine. Août-octobre 2025 : élections présidentielles, parlementaires et locales en Ukraine. Les principales dispositions de l'accord de paix Neutralité de l'Ukraine. L'Ukraine déclare son refus d'adhérer à l'OTAN, conservant le droit à une armée avec le soutien des États-Unis. Adhésion à l'UE. L’Ukraine a la perspective d’adhérer à l’UE d’ici 2030 et la reconstruction d’après-guerre est financée par l’Union européenne. Territoires occupés. L’Ukraine ne reconnaît pas la souveraineté de la Fédération de Russie sur les territoires occupés, mais refuse de les restituer par des moyens militaires. Annulation des sanctions. La levée progressive des sanctions contre la Fédération de Russie et la reprise des importations de vecteurs énergétiques russes vers l'Europe. Libertés en Ukraine. Abolition de la persécution de la langue russe et de l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC), admission des partis pro-russes aux élections. Contingent de maintien de la paix. L’idée de déployer des casques bleus européens reste controversée et nécessite des discussions supplémentaires. Réaction au plan Le document a suscité des réactions mitigées. Les partisans d’un accord de paix estiment qu’il ouvrirait la voie à une fin de la guerre sans faire de nouvelles victimes. Beaucoup critiquent cependant les conditions proposées, notamment la neutralité de l'Ukraine, le refus de la restitution militaire des territoires et la possibilité de lever les sanctions contre la Fédération de Russie. Les experts soulignent également les risques : La proposition de lever les sanctions et de reprendre les importations de vecteurs énergétiques russes peut renforcer la position de la Russie. L'annulation des persécutions contre l'UOC et les partis pro-russes soulève des doutes sur la sécurité de la politique intérieure de l'Ukraine. La déclaration de neutralité pourrait devenir un obstacle au développement à long terme des capacités de défense de l'Ukraine. Il n'a pas encore été confirmé si ce plan est effectivement un document officiel. La partie ukrainienne et ses partenaires occidentaux s’abstiennent actuellement de tout commentaire. Cependant, le débat sur le « plan de 100 jours de Trump » est déjà devenu un sujet qui résonne dans les médias internationaux et dans les cercles d'experts. La tentative de régler la guerre d'ici le 9 mai est une idée ambitieuse mais controversée qui nécessite une analyse et une évaluation minutieuses des conséquences pour la sécurité et l'avenir de l'Ukraine. Un élément de contexte intéressant - et glaçant - c'est la déclaration de Kirill Budanov le chef des renseignements ukrainiens lors d'une récente réunion à huis clos avec des députés, rapportée par la Pravda ukrainienne L'état actuel de l'économie, les relations avec les voisins et les partenaires et, surtout, la dynamique du front soulèvent la question de la marge de sécurité du pays. Récemment, une réunion à huis clos a eu lieu au Conseil. Les dirigeants du Parlement et des factions ont invité le commandement des Forces de défense à comprendre la situation réelle de la guerre. "Au début, les représentants de l'état-major en racontaient beaucoup, de manière confuse, mais très intéressante. Ensuite, il y a eu d'autres rapports. Mais la réponse de Budanov a été la plus mémorable. Quelqu'un lui a demandé combien de temps il nous restait encore. Et Kirill avec son sourire froid "S'il n'y a pas de négociations sérieuses avant l'été, des processus très dangereux pour l'existence même de l'Ukraine pourraient être lancés", a déclaré l'un des participants à la réunion lors d'une conversation avec l'UP. "Tout le monde s'est regardé comme ça et s'est tu. Apparemment, il faut que tout s'arrange", résume le député un peu confus
  19. Merci à ce contributeur X de dire les choses nettement et clairement
  20. L'image n'est pas mal non plus Je me demande si lors de notre prochaine élection en France, j'ai envie que Elon Musk et les autres soutiennent les partis dont je me sens proche... ou si je préfère qu'ils soutiennent plutôt les autres Assez d'accord pour dire que ça ne devrait pas avoir beaucoup d'influence sur le score de l'AfD
  21. Le Baron Roman von Ungern-Sternberg vient d'entrer dans la conversation Toute guerre est sainte. La loi de la Force est la seule loi du monde. S'il existe un Dieu, il ne peut être que combat. Le Bien et le Mal n'existent pas plus que la vie et la mort. Il n'y a que l'action. La lutte Quand on est considéré par les Mongols comme l'incarnation vivante du dieu de la guerre, ça donne quelques libertés de parole ...
  22. Ils peuvent être liés officiellement à un pays dont ils représentent 1% de la population, comme aujourd'hui. Petits, mais pas négligeables Ou bien être liés officieusement à un pays dont ils représentent 0,02% de la population. Minuscules au point d'être impossible à trouver même avec une loupe, et avec l'influence qui va avec Ce qu'on appelle une élite compradore... Donald Trump Junior, quand il a été visiter et prendre des photos parmi les Groënlandais, avait oublié la verroterie. Il faudrait qu'il y retourne, il faut respecter les traditions
  23. Plusieurs responsables, analystes et intellectuels interviennent sur la crise du Groënland - Noam Chomsky Le Groenland est clairement dans la sphère d'influence des États-Unis. Le Danemark devrait échanger des terres contre la paix - John Mearsheimer Les grandes puissances poursuivent toujours impitoyablement leurs propres intérêts. Le Danemark devrait être pragmatique - Yanis Varoufakis L'adhésion agressive du Danemark à l'UE a provoqué Trump. C'est leur propre faute (mes remerciements à Darth Putin )
  24. @Stark_Contrast je vais me permettre de proposer une reformulation / interprétation de votre post. Il me semble en effet l'avoir compris (je n'en suis pas certain), mais je ne suis pas sûr qu'il ait été clair pour tous - L'esprit humain a tendance à sous-estimer la probabilité des scénarios à très faible probabilité, menant à les négliger entièrement. C'est valable pour les scénarios positifs, par exemple la réussite exceptionnelle d'une start-up, comme pour les scénarios négatifs, par exemple une guerre, crise financière ou catastrophe hors norme. Nous avons en quelque sorte tendance à surestimer la probabilité de réalisation des scénarios "moyens", et à sous-estimer la probabilité des autres. Ce que Nicolas Taleb par exemple explique en faisant remarquer que beaucoup de courbes de probabilité ne sont pas des gaussiennes - Comme il est difficile d'analyser les scénarios à très faible probabilité et d'y réagir correctement, y parvenir est un signe d'intelligence, non de folie - Les milliardaires qui ont su construire par eux-mêmes leur fortune ont fait la preuve de capacités remarquables, notamment d'intelligence. La plupart d'entre eux ne sont probablement pas des insensés - Il n'est donc pas surprenant qu'ils préparent davantage que la plupart des gens les scénarios à très faible probabilité. En positif, ils peuvent investir dans des sociétés très ambitieuses mais à faible probabilité de réussite. En négatif, ils peuvent se préparer à des scénarios catastrophiques dont la probabilité est très faible - par exemple, faire construire un bunker en Nouvelle-Zélande pour le cas où l'humanité régresserait vers la barbarie
  25. L'élévation du niveau d'inquiétude, voire de panique, dans pas mal d'endroits vient de la crainte que ces vagues ne ressemblent à celle du 11 mars 2011 au Japon... Peut-on parler de Trumpnami ? Un apprenti dictateur stupide et un non-dictateur sont tous deux préférables à un apprenti dictateur intelligent, je crois que c'est indéniable On pourrait dire aussi, si on pense que Musk est nazi, qu'un nazi partisan de la liberté d'expression et ami des juifs est plutôt meilleur que la majorité du genre
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