max

La capacité amphibie est déjà perdue depuis les ajouts de blindage avant la version ultima. D'ailleurs les photos de l'ultima montrent clairement l'absence des blocs hydrojets arrières. Passer d'une masse de 13t à 18t en version ultima ne permet plus certaines spec, donc supression du treuil (électrique ou hydraulique sur certaines versions) et échange complet du sous ensemble suspension (en revanche la chaine cinématique d'origine est gardé). Maintenant si "pour emploi" la flottabilité était malgré tout envisagé ( et garder une vitesse à l'eau de 2,20m/s), il faudrait peut-être demander à Fusilier ou percevoir les avirons pour compléter le lot de bord....

Pardon d'en rire, franchement. Le jointage des portes arrière, comme celles des portes avant (Cond et CdB), n’a JAMAIS été résolu par la DCMAT, et ce depuis son origine lié à l’étanchéité NBC. Cette spécificité bien de chez nous aura couté/nous coute un bras dans les interventions du MEC. Le prix vendu du joint au mètre linéaire est copieux et fait l’objet régulièrement d’une indisponibilité d’approvisionnement. Fastidieux en neuf pour l’équipage (comme cité par Gibbs), lorsqu’il est disponible il reste vraiment pénible à poser (gourmand en heures pondérés) et impact la DTI de l’unité en cas de manque, un comble. Je l’avais déjà évoqué il y a qq temps. Étonnant que cela soit toujours de mise en 2012. Le "voilage" des portes arrières est en fait lié à la tenue mécanique des supports de charnières, élément le plus faible du sous ensemble (et de loin). La conception de ces charnières n'autorise aucun réglages digne de ce nom pour compenser, c'est ainsi, aussi, depuis des lustres. Du reste et si d'aventure une possibilité de réglage était offerte à l'avenir, on reste en l'état limité par les possibilités minimales d’absorption du joint... Je vous le dis, j'en ris >:(

Ce n'est pas ce que m'a dit l'équipe de tir que l'on a relevé le lendemain. Cependant les clichés ont la vie dur dans le rush, même pour les acteurs. Il est possible que ce fut réellement un C-141. Un autre cliché bien tenace; lorsque quelques semaines (ou mois,je ne me rappel plus) auparavant l'équipe du 35 mené par un A/C fouraillait du TU 22 à coup de Stingers à Faya Largeau, le calme n'est pas revenu pour autant. Par la suite, avec une régularité étonnante, chaque jour et à la même heure un TU 22 larguait sa palette de bombes (mais à whatt mille pieds d'altitude). Et ce jusqu’au 7 septembre. Ces "livraisons" particulières faisaient l'objet de la part du commandement d'une menace à connotation NBC très forte. Aussi le prix unitaire du masque à gaz et de la seringue auto-injectante d'Atropine au marché de Faya a grimpé significativement à cette époque. Ces tarifs étaient moins cher à N'djaména car quelques semaines auparavant un C5 US est venu plusieurs fois approvisionner en équipements individuels NBC la capitale.

le 8 septembre 1987 (lendemain du tir Hawk) un Hercule US a voulu survoler N'djamena sans IFF. La PO l'a gentiment fait atterrir, mais sur site l'équipe de tir Hawk est resté, comment dire, très concentré au regard des évènements de la veille.

Merveilleux, les fantassins sont tellement impliqués dans cette éco-conception qu'ils participent à la filtration moteur.

"... pour cinq bonhommes supplémentaires...", donc entre la culasse et le vilebrequin ? Parce que je me demande bien ou donc cinq gaziers peuvent se loger dans l'espace situé au dessus du GMP. Certes les mongoles hargneux sont de petite taille, m'enfin quand même.

la clé du rendu ; le weathering par les jus de lavi et le dry brush... courage Kiri !

Serge, je me plais à croire qu'avant 3h00 du matin, 2h00, 1h00,....etc, il ne s'agissait pas uniquement d'un simple criminel. Ce que le dossier de synthèse des existants de la DCRI comprend à ce moment là (donc en amont) est suffisamment fourni pour dépasser la notion de "criminel de droit commun" permettant ainsi de définir un faisceau ajusté des actions à mener. Ou vois-tu donc de la reconstruction à postériori ?

Un héros au superbe palmarès. Pour en revenir au contexte d'emploi, certes la légitimité et la légalité (j’ai évoqué la « urban touch » de mise) s'explique. Aussi je ne remets pas en cause le contexte juridique d’emploi du Raid ni du degré d’implication de ses membres. Je m’interroge simplement sur la pertinence de ce choix. Sur ce segment bien particulier que le Raid soit utilisé par le pouvoir à égal (pour le mieux) du GIGN m'interpel.

Oui Jojo , je pense comme toi sur la finalité. Mais sur le choix du Raid je reste de marbre.

Donc le Raid est intervenu. Merci d’avoir mis fin a cette horreur. La « urban touch » a nécessité la mise en place de cet outil, et par là même les articulations à chaud de ce dispositif. Peut-être que plus tard le recul permettra de reconnaître la pertinence, à priori, de ce choix. Ou pas. Je reste malgré tout (fin de mission, succès et taratata) réservé quand à l’emploi du Raid sur ce type de scénario. J’ai comme des relents assez prononcés de gâchis sur fond de préférences politiques en général et de foutage de gueule en particulier sur l’appréhension des risques de nos dirigeants actuels. Et je me fou grandement du clivage gauche/droite. Suis-je le seul ?

Indépendamment des idées fusantes sur le haut de la pyramide des grades, je focalise ici plutôt sur la partie médiane et même plus bas. Je ne trouve plus vraiment pertinent le nombre de grades rencontré actuellement chez les sous Officiers. N’aurait-il pas été plus avisé lors de la suppression du corps des Majors (corps à grade unique), et en y mettant les formes, d’enlever de facto ce grade ? Il me parait étonnant de le maintenir à l’heure ou la moindre parcelle un tant soi peu garnie de responsabilité dans un poste fait l’objet d’un recentrage des ressources humaines par le commandement. En clair, la tendance nettement en cours voit un élargissement significatif des postes ouverts aux officiers subalternes, empiétant ainsi sur ceux auparavant ouverts aux sous Officiers supérieurs. La raréfaction, voir l’absence totale à venir, de postes ainsi concernés tenus encore aujourd’hui par des sous Officiers (Officier d’ordinaire, Officier trésorier, Officier reco, Officier Trans, Officier Méca…) milite clairement dans ce sens (Je connais même deux formations ou actuellement le poste d’OSA est tenu par des sous Officiers).

Je ne savais pas que le crash du TU 22 en retour de mission le 17 Février 1986 faisait l'objet d'une rumeur. De fait, ce fut la cause de la mise en place d'une batterie Hawk à N'Djamena par la suite. Pour les personnels intégrant ce dispositif, à l'époque, le crash était connu de tous.

Quelle est donc cette rumeur ?

oui, d'autant que le chain and ball existe depuis la première version (MK1) apparu en 1979, dont la conception a démarré dès 1970....

Quel est l’intérêt de ces ensembles de panneaux en peinture bariolé dispensés en arrière plan ?

Intéressant ces cylindres jumelés sur les demi-bras de balancier En admettant que les couleurs de cette image de synthèse soient dédiées par sous-ensembles ou par matières, je me demande si l'on est pas devant un assemblage de maillons articulés situé entre la chaine de roulement traditionnelle et la chaine de roulement souple

Pré-série Sheni-dar Iranien (actuellement en cours de test avec un autre, le Sarir). @UHU; bon réflexe le grand duc, la conception d'ensemble est "étonnamment" très proche d'un train de roulement Wiesel, mais aucun élément mobile externe n'est identique. Change pas de compte-fils!

Le maire de Mimizan–plage et les Landais n’ont pas la cote… J’aime bien cette façon excentré de poser un certain nombre de constats et la façon dont ce Monsieur Harbulot illustre ces propos. Commencer par une remise en question des missions régaliennes de la DGSE est une entré en matière peu rencontré. Merci P4

Effectivement et comme Perry je trouve ce remorqueur superbe. Quelle allure.

Je pense comme Serge sur ce sujet. La capacité initiale des militaires à se confondre dans un environnement civil (surtout urbain) n’est pas gagné d’avance, et de loin. Que ce soit dans la tenue vestimentaire, dans le maintien et les poses tenues, l’attitude générale… Bref, le paraître.

... et il n'est pas tombé ensuite dans l'escalier ;)?

BAE System travail avec Soucy sur le CV90 (2 ex en Astan, config 28 t), le BvS10 et le M113 depuis 2010. Sur le CV90, le gain annoncé de poids par rapport à des chenilles aciers est de plus d’une tonne, la réduction sonore est de 10dB et les vibrations chutent de 65%. Il semblerait que la durée de vie est comparable à une chenille conventionnelle et que la consommation de carburant puisse être abaissée d’un tiers. Affaire à suivre chez Nexter. Pardonnez-moi, mais concernant mes interrogations sur un futur prix de vente à l’EMAT sur cette « pièce », je suis intervenu par le passé plusieurs fois sur ce forum pour dénoncer chez nous la véritable niche de profit que constitue la mobilité terrestre militaire. Notamment pour le maintien en condition opérationnel. Alors pitié, j’espère que ce concept prometteur ne va pas encore faire l’objet d’une impasse opérationnelle sur fond de profit. A l’heure ou l’on colmate à tout va du vénérable GBC8KT au Liban et ou l’on passe son temps à inonder de peintures antiacides les coffres à batteries décrépis du parc à roulettes en unité métropolitaine, je souhaiterais qu’indépendamment des légèretés de chancelleries le simple grouillot en bout de chaine (chauffeurs et maintenanciers) soit recentré sur autre chose que le métier à mi-temps de plâtrier bardé de pinoches. Mode CGT off.

Non non,ici le WE se passe bien et honnêtement la ponte d’un (vieux) mulet caoutchouté au labeur me va bien ;). Bel effort que ces ingé’ Nexteriens de pousser les tests et ainsi engager en interne des fonds propres pour valider la pertinence du concept. En revanche une question (pas sur le sexe des anges) me vient, si d’aventure le « cout de possession » est techniquement démontré ; -cycle de vie moyen n’entrainant pas une surconsommation -résistance aux efforts mécaniques suffisante -échange standard peu gourmand (pondération en terme de délais d’immobilisation)) -pénibilité maitrisée de l’échange standard -possibilités générales de mobilité terrestre du châssis non impacté quel serait le cout unitaire à titre onéreux pour l’EMAT d’une chenille souple ? Est-ce que la pertinence du besoin ne serait pas étouffée par une notion de profit trop grande ? Le ratio horamètre/MEC du sous ensemble chenille d’un train de roulement, et donc son cout, est aisément réalisable en l’état. Par exemple on sait assez précisément ce que pèse actuellement sur un matériel une maintenance de chenille dans un cycle opérationnel à 100 heures. Donc au delà d’une « preuve par 4 » technique et d’un gain potentiel pour l’EMAT, la tentation en terme de profit pour Nexter ne serait-elle trop grande pour faire capoter ce qui pourrait être une solution d’avenir à travers ce concept de consommable ? La gourmandise, la gourmandise…

Non, il s’agissait d’articuler une section à l’identique de ce que l’on trouvait exactement à l’époque sur un DUO « standard » d’une compagnie de combat. Même dotation hiérarchique, spécialité 001 (commando motorisé) pour les grenadiers voltigeurs et articulation en groupe choc et feu. Je ne sais pas combien de temps a duré l’expérience et n’ai jamais entendu parler d’une quelconque conclusion sur ce sujet. Mais franchement les gars, là vous m’impressionnez. Indépendamment d’un concept pour le mieux « novateur », vous pensez raisonnablement que l'expérience de doter un détachement d'une batterie féminine d’artilleurs ou qu’un escadron de cavaliers féminins mérite d’être tenté ?