
ARPA
Members-
Compteur de contenus
13 216 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
1
Tout ce qui a été posté par ARPA
-
Pour rappel, il n'y a que 20 ans, la France n'avait pas d'AWACS pour son aéronavale. Et il y a 40 ans, il n'y en avait pas non plus pour l'AdA. Et un AWACS, ce n'est "que" un radar aéroporté. Un radar au sol sur une frégate bien placée fera "presque" aussi bien. L'AWACS peut "facilement" avoir une autonomie d'une vingtaine d'heures (il suffit d'avoir plus d'huile, un équipage renforcé avec plusieurs pilotes, une salle de repos...) alors que sur un chasseur mono-place, ça va être très dur. Les missions de l'AWACS peuvent être prévues à l'avance ou on peut envisager avec 2/3 AWACS (et des ravitailleurs) de maintenir une permanence H24 au dessus de la flotte située à quelques milliers de km (quelques heures de vols) de la base des AWACS. Maintenant si on est dans une coalition, la capacité du PA se rajoute à celle des bases à terre. L'avantage c'est que le PA est plus près de la zone de conflit donc pour chaque mission partant du PA, on économise X heures de convoyages. On peut même considérer que le temps de convoyage économisé permet de rester plus longtemps sur zone. Si on se replace pour un conflit qui se passe à 3 heures de vol de la base à terre et à 1 heure du PA avec des avions/pilotes limités à 10 heures de vols, on va avoir des pilotes de l'armée de l'air qui ne feront que 4 heures "utiles" alors que ceux du PA en feront 8. Ce type d'argument est aussi valable pour permettre à un AWACS "léger" ou "économique" comme un E2C (ou un C295AEW) d'être aussi performant qu'un E3F. L'autre avantage du PA et de sa proximité, c'est que s'il faut intervenir en "urgence", il peut se contenter d'avoir un avion prêt à être catapulté plutôt qu'en vol. Un PA avec des avions sur son pont représente une menace presque équivalente à autant d'avions et leur accompagnement en ravitailleurs qui patrouillent à quelques heures de vols.
-
Concernant les normes, je pense qu'il faut se contenter de comparer avec les normes actuelles, il ne faut pas faire de comparaison en envisageant une possible aggravation de ces normes. Ou alors on peut aussi réfléchir à un navire à propulsion conventionnelle qui devra être "écologique" avec l'équivalent d'un pot catalytique et d'un filtre à particule. Pour l'instant le trafic maritime international évite la question de l'écologie, mais si demain (dans 10 à 50 ans) on souhaite appliquer aux navires la même politique qu'aux voitures, on va avoir un très gros surcoût pour les navires conventionnels. Pour les prochains réacteurs, ce serait 10 ans. On pourrait aussi rajouter qu'avec un budget plus conséquent (ou juste une organisation plus adaptée à notre douzaine de navire nucléaire à passer en IPER ?) la durée de l'IPER devrait pouvoir être réduite. Enfin la question qui pourra aussi se poser, c'est du rythme des modernisations souhaitées. A chaque IPER, on peut en profiter pour faire la modernisation décennale. Pour les PA Clemenceau/Foch, on a eu les modernisations "capacité Crusader", "qualification nucléaire" puis modernisation de l'armement anti-aérien avec des crotales puis avec des SADRAL sans oublier les grosses révisions de la motorisation ou des systèmes de communications. En pratique, il y a eu 4 grosses IPER "conventionnelles" en 40 ans de carrière, le CdG ne devrait pas en avoir plus. De toute façon, l'IPER nucléaire (longue durée, à date fixe, irréversible...) pose problème uniquement pour un pays qui n'a qu'un seul PA. Sinon, une autre "contrainte" d'un PA nucléaire, c'est qu'il s'agit d'un navire qu'on ne peut pas se permettre de laisser couler. Pour un gros PA embarquant des milliers de passagers et des milliards d'€ en avions, ça ne changera rien du tout. Mais pour un PA "léger", doté d'un équipage réduit (plus comparable à celui d'un BPC) et d'un parc aérien seulement de passage et rarement très important (on parle d'un PA n°2 qui se contente de compléter le PA1 ou ponctuellement d'essayer de faire patienter pendant une IPER) on pourra se permettre d'avoir des systèmes défensif plus proche de ceux d'un BPC que de ceux du CdG. Le PA nucléaire va imposer d'avoir un modèle "haut de gamme" et régulièrement modernisé.
-
Ce serait à confirmer, mais je crois qu'il y a une loi sur l'égalité des langues en Belgique entre le Français et le Flamand. Appliqué au Rafale, cela voudrait dire que tout ce qui est écrit en Français dessus (la doc technique, le manuel de vol, l'interface du logiciel...) doit être traduit. On doit déjà avoir la version traduite en anglais, mais ça ne suffira pas, il faudra faire une nouvelle traduction. Si on rajoute qu'il y a peut-être quelques pièces avec écrit dessus "marche" ou "arrêt", cela veut dire qu'il faudra faire une version spécifique de ces pièces (avec une écriture en anglais ou 2 français/flamands) De ce point de vue, un avion non "francophone" n'aura pas de problèmes vu qu'il pourra se contenter d'être anglophone sans avoir besoin de devenir bilingue français/flamand.
-
Je me demande aussi à quel point c'est valable tant que la production est toujours en cours. Si on se rend compte que l'attrition est différente de celle prévue à l'origine et qu'il est encore tant de modifier la commande (le dernier exemplaire prévu n'est pas encore commandé) il doit être possible de modifier la dernière tranche.
-
Des A330MRTT accidentés suite à une attaque terroriste devraient assez rapidement pouvoir se faire réparer par cannibalisation d'un A330 civil. Maintenant si on parle du point de vue stratégique et la capacité à ravitailler nos FAS, en plus des A330MRTT ou KC135, on a/aura des C160NG/A400M qui ont des performances suffisante pour ravitailler le raid chargé de la dissuasion. Pour bloquer les FAS, il faudra immobiliser presque toute l'armée de l'air.
-
Désolé d'avoir du mal à croire tout ce que tu affirmes. J'ai parfois l'impression que tu ne réponds pas du tout à la question (presque aussi bien qu'un politicien) donc oui je repose la même question quelques mois plus tard. Donc si j'ai bien compris, un navire nucléaire coûte plus cher parce que ça implique d'augmenter les effectifs de 33% (300 pax pour le CdG) ce qui explique une hausse du coût d'entretien de presque presque 33% pour les rémunérations (donc 20M€) qui représentent presque 50% du coût d'entretien global. J'avoue ne pas être trop convaincu, mais bon, je vais essayer de ne plus te poser cette question. Maintenant, il est évident qu'il y a des arguments valables pour justifier le choix d'une propulsion conventionnelle, mais dire que la marine veut une propulsion conventionnelle parce qu'on lui a proposé un PA à propulsion conventionnelle plus adapté à ces besoins que le PA à propulsion nucléaire dont elle dispose, c'est comme dire que les moteurs diesel sont plus performants que les moteurs essence parce que les voitures diesel actuellement en vente sont plus performantes que les 2CV dotés d'un moteur essence.
-
Un "petit" prospect solide, ça peut être presque n'importe qui. Par exemple sur le topic de l'armée malienne, l'AdA malienne prévoit 300 Millions d'€ d'investissement sur 5 ans. Sur les 30 ans de vie d'un Rafale cela donnera 1,8 Md € soit de quoi s'en payer presque une dizaine (avec un usage à la française avec 250 H par an donc 3 Millions d'€ de MCO par ans et 100 Millions d'€ à l'achat, cela ne donne que 190 millions par rafale pour 30 ans) Pour mon exemple, j'ai pris un des pays les plus pauvres du monde, qui se contente actuellement de quelques hélicoptères et "théoriquement" de Mig21. Si ce pays a de quoi s'équiper de quelques (4/6) Rafale (il faut une partie du budget pour autre chose que le Rafale) ça veut dire que presque tous les pays peuvent acheter quelques Rafale et donc assurer quelques mois/années de production à Dassault. Un Rafale ne "coûte" qu'un peu plus de 6 Millions d'euros par ans (pour 250H de vols à la française). Toute force aérienne ayant un budget annuel de plus de 20 ou 30 millions à consacrer à son aviation de combat pourrait être un prospect crédible. Bon, maintenant je reconnais que si la 4eme exportation ne concerne que 4 Rafale et qu'en plus il y a toute une série de compensations associées (dont le prêt à taux intéressant sur 30 ans, la formation, des exercices réguliers avec le pays clients voir même une "garantie" supplémentaire comme une livraison urgente en cas d'accident...) ça va être beaucoup moins excitant qu'un contrat d'une centaine d'avion pour une version spécifique qui implique des frais de développement. PS : je ne fais pas non plus de commentaires sur l'intérêt d'un petit pays de s'équiper d'une micro flotte de chasseur moderne et performant.
-
C'est quoi le rapport entre le type de propulsion et la taille du PA (espace d'appontage, surface de hangar...) ou sa modernité (Un PA "moderne" aura un équipage plus réduit donc probablement 15M€ d'économie rien que sur la rémunération de l'équipage) Le seul argument un peu crédible, c'est qu'on peut se contenter d'un arrêt de quelques jours pour faire le plein de fioul alors qu'il faudra plusieurs mois pour recharger un réacteur nucléaire. Enfin cet argument n'a presque aucun sens pour une marine qui a deux PA, c'est important si on a qu'un seul PA, mais si on en a deux, on s'en fout un peu d'en avoir un d'indisponible.
-
Une "nacelle de guet aérien", en supposant qu'elle puisse être performante et installée sous le Rafale va impliquer de se "contenter" des performances du Rafale. Le Rafale a une autonomie assez faible pour un AWACS, probablement moins de 4 heures. S'il faut maintenir un avion en l'air, ça risque d'être très compliqué. Maintenant un avion STOL n'est pas si compliqué à développer. Il "suffit" que ce soit dans le cahier des charges. Même sans aller jusqu'au BR941, il est assez facile de faire un avion à hélices capable de décoller ou d'apponter en 200m avec un vent de face de plus de 20 nœuds. Enfin le problème des avions embarqués, c'est qu'il s'agit d'un marché très restreint. Même à l'échelle mondiale, il ne s'agit que de quelques dizaines d'avions. Enfin l'histoire de l'avion de guet aérien, c'est juste pour une marine qui souhaite utiliser son PA en pleine autonomie. Objectivement, on est capable de faire des avions (ou des drones) de guet aérien basé à terre qui ont une distance franchissable et une autonomie sur zone assez impressionnante surtout qu'on peut envisager le ravitaillement en vol. Tout dépend du pays, mais c'est une capacité qui n'est pas forcement indispensable. Bon évidement, ce ne sera pas suffisant pour couvrir un GAN anglais au large des Malouines. Pour l'Inde, la Chine (ou le Japon) qui prévoient de se servir de leurs PA à proximité de leur côte, la navalisation de l'avion de guet va peut-être faire gagner 1 ou 2 heures de transit, mais impose de lui laisser de la place dans le PA ce qui n'est pas forcément une solution idéale. Pour un pays qui dispose de nombreuses bases outre-mer et qui a des alliés un peu partout, disposer d'avions de guet aérien embarqué, c'est plus du confort qu'un véritable besoin. Le gros intérêt des E2C est aussi d'être un des AWACS les moins cher et les plus performants du monde. PS: sinon pour la nacelle à embarquer sous Rafale, elle est déjà imaginé et plus utile pour accompagné un gros raid (de l'armée de l'air ?) que pour assurer le guet aérien de la flotte. C'est la nacelle RAVAGE :
-
Dissuasion nucléaire française...
ARPA a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Pour la France, la ZEE de la Polynésie peut très bien devenir une zone interdite aux navires étrangers et servir de zone de patrouille pour nos vecteurs nucléaires. Nos navires pourront peut-être se faire détecter (mais ça me parait plus compliqué que détecter un camion) mais il deviendra très dur de les couler. En plus si on ne veut que patrouiller dans notre ZEE, on n'a plus besoin de SNLE, mais des "petits" sous marins conventionnels (donc sans réacteur nucléaire à pister) pourraient suffire. Et avec des M51.3 équipé de 10 TNO, un sous-marin avec "seulement" 3 ou 4 missiles devient très crédible. -
Le F35B STOVL, j'ai de très très gros doutes... Enfin surtout je ne vois pas le rapport avec des catapultes vu qu'il ne pourra pas s'en servir. Pour les Hawkeye E2D, je suis tout à fait d'accord (s'ils veulent des EMALS c'est pour avoir un PA CATOBAR et le gros avantage des catabor c'est de pouvoir avoir des avions de guet aérien ou de transport) Maintenant même pour le F35C, je serais relativement surpris de voir les indiens acheter des F35C vu qu'il ne plaît que modérément à l'USNavy.
-
C'est justement pour ça que le F16 était en compétition face au Rafale pour le MMRCA. Maintenant reste à connaître la crédibilité d'une demande pour un "mono-réacteur". S'il s'agit d'un avion "léger/économique" pour compléter le Téjas, ça a un peu de sens, mais si c'est pour avoir un avion plus cher et moins performant que le Rafale, ce n'est pas trop crédible. Un gripen de première génération me parait plus crédible qu'un F16 NG.
-
4 millions par avion et par an pour (250 ?) H, ça fait 16 000 € l'heure de vol. C'est beaucoup, mais il faudrait comparer avec les autres avions "équivalents". Logiquement, ça devrait être un peu plus élevé que pour l'armée de l'air. Je crois que c'est plus ou moins dans la moyenne des avions de combat de ce type.
-
Je ne suis pas sur qu'on puisse se contenter d'une plateforme d'occasion. On aurait le risque d'avoir à l'équiper (quand même quelques centaines de millions pour la piste et autres installations aéronautiques) pour se rendre compte que la MOB est usée de partout et doit être retiré du service au bout de "seulement" 10 ou 20 ans (contre déjà 50 ans pour un gros PA, donc probablement plus pour une MOB). Ou alors on compare le prix avec un PA2 qui reprend un gros paquebot ou porte-conteneurs (ou n'importe quel autre navire de plus de 270m) ou on rajoute les équipements aéronautiques. Et en solution alternative au PA, on aurait la transformation de vieux liner en ravitailleurs.
-
Si je me souviens bien, l'histoire du 18 Rafale contre 22 Gripen NG s’expliquait par la différence d'autonomie. L'objectif était entre-autre de pouvoir assurer une permanence en l'air de 2 avions H24 pendant 7 ou 14 jours. Avec des gripen NG, on doit prévoir un décollage toute les 4 heures donc on va avoir besoin de faire décoller 12 avions par jours donc vu la disponibilité, il faudra 22 avions pour tenir 7 jours. Avec le Rafale et 6 heure d'autonomie, on va se contenter de faire décoller 8 avions par jours donc vu la disponibilité, il faudra 18 avions pour tenir 7 jours. Bon, les chiffres ne doivent pas tout à fait être ceux que je donne, mais c'était le principe de l'argumentation de Dassault.
-
Je ne conteste pas la capacité d'une MOB, je conteste juste la capacité de l'armée de l'air française d'équiper cette MOB. Autant c'est crédible de proposer à l'USAF une base aérienne mobile, autant pour l'armée de l'air, j'ai de gros doutes. Le coût d'une MOB risque d'être plus élevé que celui d'un PA, donc si on se sert de la MOB comme d'un petit PA (juste 12 Rafale soit ce qu'on trouve lors d'un gros déploiement de l'AdA) on a pas grand chose. Même une soixantaine d'appareil, c'est juste ce que peut faire un PA américain et on n'arrivera pas à le remplir avec juste nos avions. Maintenant si on veut, on peut aussi étudier un "simple" PA stobar de plus de 350m, dont les brins d'arrêt seraient comparables à ceux qu'on trouve sur une base aérienne (donc compatible avec les avions terrestres équipés d'une crosse) et un tremplin lui aussi assez "soft" pour permettre à des avions terrestres de l'utiliser.
-
Déjà qu'on a la question "Un PA2 pour quoi faire ?" vous prévoyez de répondre quoi à la question "Une MOB pour quoi faire ?" Si c'est pour permettre à notre fret aérien de faire une escale entre le volet stratégique (venu depuis la France) et le volet tactique (pour couvrir les petits aérodrome du théâtre) je vous rappelle qu'on a justement un A400M stratégique et tactique qui n'a pas besoin de cette MOB. Si c'est pour servir de base aérienne avancée pour l'armée de l'air sans qu'on ait besoin de négocier un accord avec un pays voisin, ça veut dire qu'on va déployer une MOB (en plusieurs semaines/mois ?) pour seulement une douzaine de Rafale ? Maintenant si on envisage une MOB dans un cadre européen/interallié qui pourrait servir de base avancée pour (au moins) une centaine de chasseurs puis pour des avions plus gros (A330MRTT, E3F) avec en cas de besoin une escale possible pour le fret entre des gros porteurs (C17, C5, AN124 et A330MRTT mais aussi navire) et "petit" porteur (C130, A400M éventuellement C295 ainsi que les MH53, NH90...) cela pourrait peut-être s'envisager. Mais je ne sais pas qui va accepter de payer et qui va décider ou la déployer. S'il faut négocier pendant plusieurs mois pour déplacer la MOB, ça risque d'être plus rapide de signer un accord avec un pays voisin.
-
Pour faire de la police du ciel face à un jet (privé ou de ligne) il faut avoir une légère capacité supersonique. Pour des missions air-air, c'est un plus indiscutable d'avoir la capacité de faire du supersonique. C'est d'ailleurs pour ça que je trouve que le JL-10 pourrait être intéressant pour la marine brésilienne vu que j'ai l'impression que c'est le seul avion supersonique potentiellement CATOBAR assez léger pour être embarqué sur l'ex Foch. Maintenant, c'est vrai qu'il y a le Sea Gripen ou le Tejas naval... mais si la chine développe un JL-10 CATOBAR pour ses propres besoins (donc sans PC ?) il sera peut-être plus crédible de le modifier pour rajouter la post combustion que de navaliser un Gripen ou de finir de développer le Tejas.
-
Une bataille décisive veut aussi dire qu'il s'agissait d'un conflit "équilibré" dont l'issue d'une bataille peut indiquer l'issue de la guerre. Pour la plupart des conflits, il ne peut pas y avoir de bataille décisive vu qu'on sait déjà qui va gagner. La bataille décisive veut dire qu'un des protagonistes se fait massacrer une grosse partie de son armée par une armée de taille "comparable". A priori, ça veut dire que celui qui a gagné a accepté de mettre presque toute ses forces dans la bataille, ça veut donc dire que celui a gagné aurait pu perdre lors de cette bataille décisive. La bataille décisive risque donc d'être évitée par les deux camp qui n'oseront pas jouer leur avenir dans une simple bataille. Quand on regarde un conflit "récent" comme la guerre Iran/Irak, on peut être surpris par l'absence de bataille décisive. Aucun des deux pays n'a osé faire une attaque aérienne avec la quasi-totalité de son aviation. Une attaque avec toute l'aviation était presque la seule solution pour obtenir (rapidement et durablement) la supériorité aérienne mais ça voulait aussi dire qu'il fallait prendre le risque de perdre son aviation (donc la guerre à court terme) ce qui fait que les dictateurs des deux pays ont préféré une longue guerre d'attrition.
-
Le principe du F35 était de proposer un unique avion pour remplacer tous les avions de combat existant. Une alternative, c'est peut-être juste d'avoir encore une certaine diversité. Pour remplacer le F35A, des flottes de F15, F16, F18, F22 et même B21 pourraient suffire. Pour l'USAF, je verrais bien des F16 "économique" permettant d'avoir une flotte numériquement importante qui sera complété par "quelques" avions de dernières génération hors de prix (F22 et B21 voir éventuellement quelques F35) A l'export et pour l'USNavy, il risque de falloir se contenter des F15, F16, F18 plus ou moins modernisés. Pour remplacer les F35B, il "suffirait" d'adapter les navires en STOBAR. Si en plus on ne parle pas de remplacer complètement le F35 mais juste de remplacer le principe de l'avion unique et qu'on dispose quand même de quelques F35 (avion furtif, hors de prix, aux capacités limités...) disponible pour l'export ou en "petite" quantité pour l'USAF ou l'USNavy, cela permet d'envisager une flotte tout à fait cohérente avec "quelques" avions furtifs mais encore des effectifs suffisants avec les avions d'anciennes générations qui assureront la plupart des missions.
-
Est-ce que le JL-10 pourra exister en version CATOBAR ? Et on pourrait envisager quel configuration ? La version de combat avec post-combustion pourrait être assez intéressante pour la marine brésilienne. Ce serait un des rares avions navalisés assez petit pour opérer depuis leur PA. Est-ce que le JL-10 pourra exister en version CATOBAR ? Et on pourrait envisager quel configuration ? La version de combat avec post-combustion pourrait être assez intéressante pour la marine brésilienne. Ce serait un des rares avions navalisés assez petit pour opérer depuis leur PA.
-
Euh, si, il y a une dispo armée de l'air et une dispo marine. Sinon on va aussi me dire qu'il n'y a qu'une dispo Rafale quel que soit la force aérienne qui l'emploi ? (donc française, marine, égyptienne, qatarie...) En pratique il doit même y avoir une dispo différente entre les B et les C ou entre les Rafale de Mont de Marsan et ceux de Saint Dizier. On parle de mécaniciens différents (donc temps de dépannage plus ou moins variable), de pilotes différents et de missions différentes (donc profil de vol différent, donc usure différente) et si on compare les 3 versions du Rafale, on peut même dire qu'il y a des stocks de pièces différentes et entre nos deux armées on doit aussi avoir une gestion différentes des pièces (je ne suis pas sur que la marine puisse demander à l'armée de l'air de cannibaliser ses Rafale pour améliorer la dispo des Rafale M alors que ça peut se faire en interne à l'armée de l'air) Je veux bien croire qu'il y a une gestion mutualisée bien plus avancée qu'elle ne l'était avec la génération précédente, mais on parle quand même d'avions différents appartenant à des armées différentes et situés sur des sites différents. L'aéronavale n'est pas une "simple" base aérienne sur l'eau qu'on peut équiper avec un escadron habituellement déployé sur terre. D'ailleurs en y réfléchissant, c'était peut-être une des forces des PA STOVL. Le PA STOVL (anglais) va être considéré par la RAF comme une base aérienne "classique" qui se trouvera à proximité du front sur laquelle il faut déployer des STOVL. Un pays qui dispose d'un "grand" nombre de STOVL devrait pouvoir choisir le "petit" nombre qu'il va déployer sur le PA ce qui permet d'espérer une meilleure dispo.
-
FAS : La permanence de la dissuasion nucléaire
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Dissuasion nucléaire
Selon certaines sources, l'Angleterre aurait presque envisagée de tirer sur l'Argentine après la prise des Malouines. Maintenant si on parle de la dissuasion nucléaire, on parle d'arme de non emploi, donc si on veut citer des exemples d'utilisation de ces armes, on arrive à des exemples officiellement absurde. J'ai essayé de citer un usage en cas de guerre mondiale générale ou la Fanu et les FAS agissent aux côté des Tornado et F16 équipé de B61. Ensuite j'envisage aussi une dissuasion plus "stratégique" donc des pays assez éloignés (hors de porté des FAS et de la FOST lors de ses patrouilles standards) face à des pays qui revendiquent ou sont capables d'en annexer une partie de notre territoire. -
C'est possible. Maintenant je ne suis pas sur du tout que la marine puisse faire comme l'armée de l'air. Quand on a 39 avions et qu'on en déploie 24, on ne peut pas se permettre d'être aussi exigeant que quand on en déploie 36 sur 200. Ensuite en plus de la question des moyens, je ne suis pas sur que la marine ait besoin de faire que l'armée de l'air et d'avoir une dispo de 90% pour ses avions embarqué. Rien qu'une disponibilité de 66% pour les avions du CdG ça permet d'avoir encore 16 Rafale donc un GAN très cohérent, on n'a pas "besoin" d'une disponibilité de plus de 90% sur le CdG. On ne parle pas d'une micro base de 3 avions dont une disponibilité (ponctuelle) de moins de 66% supprime la capacité de faire décoller une patrouille. En fait, à ma connaissance, on est même pas sur que les 24 Rafale se sont posés dans la même tranche de 6 heures. Il reste possible que quand le 24eme s'est posé, un des 23 autre soit indisponible (parce qu'il faut faire 6 heures de dépannage dessus, pas parce qu'il est à bout de potentiel avant plusieurs semaines de maintenances) Je dirais même qu'une disponibilité de 50% suffit "largement" à amener les 24 Rafale sur le PA. Si un avion doit pouvoir faire 3 vols d'une heure en 2 jours, ça veut dire qu'il ne vole "que" toutes les 16 heures. Si on compte un vol de 4 heures et qu'on considère que l'avion est "disponible" seulement les 6 heures précédent son catapultage, on a juste besoin 67% de disponibilité pour pouvoir assurer les 40 sorties par jour.
-
S'il y a 10H de travail à faire sur un Rafale, je trouve ça con de le débarquer. Ensuite dans les avions indisponibles, je présume qu'on ne parle pas que des grandes visites programmables à l'avance. Personnellement, je suis beaucoup moins optimiste que toi, j'ai peur qu'on ne soit pas tous les jours capable de catapulter les 24 Rafale. Maintenant, oui il est évident qu'il y a eu des jours avec plus de 60% de dispo, on a des valeurs annuelles donc probablement une moyenne pour les 365 jours de l'année.