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D'un autre coté avec des SNA Rubis initialement prévus pour 25 ans de service... les garder encore en service devient dangereux. D'ailleurs pour rappel, le Rubis a été lancé 3 ans avant l'inflexible qui a été retiré du service il y a 8 ans (à une époque ou on s'est retrouvé avec seulement 2 SNLE)
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Là, ça ne concerne qu'une guerre de courte durée. A moins qu'on se retrouve dans le cas d'un conflit très limité dans le temps (cas d'un conflit type Malouines, ou la reprise d'un territoire) on risque toujours de se retrouver avec une guerre de "longue durée" et le but principal de nos forces armées sera quand même de continuer à exister. A mon avis la grosse différence, c'est qu'en temps de guerre, l'armée a plus de moyens, moins de contraintes (par exemple on va arrêter de déployer plus de 4000 hommes avec matériel pendant une semaine sur Paris mi juillet) les militaires vont devenir une ressources presque au même titre que le matériel (en temps de guerre, il sera plus grave de perdre un SNA que son équipage) et de nombreux règlements pourront être modifié.
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S'éloigne, oui, mais pas définitivement. Il est juste dit que les américains sont d'accord pour vendre des F15 (2 ans après une demande d'information des qatari). On ne connaît pas encore la version, les options ou le prix. Ce n'est pas sur du tout que le Qatar va pour autant se décider à acheter des F15.
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Pour revenir à un hypothétique PA2, quel serait la mission d'un "PA n°2" ? Pour le PA n°1, la réponse est facile, il suffit de regarder le livre blanc et on a : "participer à une opération de coercition majeur" impliquant la participation de 45 avions de combat (de l'aéronavale et de l'armée de l'air) J'en conclus donc que pour le PA principal, l'objectif est d'avoir le plus grand nombre d'avions jusqu'à un maximum de 45. La capacité actuelle du CdG avec 22 ou 23 avions correspond à presque 50% des objectifs français, c'est assez cohérent. Pour le PA n°2, on peut souhaiter qu'il soit identique au PA1 pour pouvoir le remplacer (pendant les IPER, ou simplement suite à une mission de trop longue durée) mais dans ce cas le PA n°2 parait cher pour servir seulement 20 ou 30% du temps. Ou alors il faut le concevoir pour une autre mission. Si on se réfère toujours au livre blanc de 2013, les autres missions de la France sont la FIRI "force interarmées de réaction immédiate" qui doit être composée d'une dizaine d'avions de combat ou la participation aux opérations de gestions de crises de "longue durée" qui impliquent une douzaine d'avions répartis sur plusieurs théâtres. Si l'objectif du PA n°2 est juste de répondre aux missions "annexes" (en gros tous sauf une "opération de coercition majeure") une capacité d'une dizaine d'avions de combat (mais toujours des hélicoptères et des E2C donc une quinzaine d'aéronefs) serait largement suffisante. En plus même avec rien qu'une dizaine d'avions de combat, on peut quand même s'en servir assez significativement pour une opération majeure (cas de l'opération balbuzard ou les SEM assez peu nombreux ont été bien plus efficace que les chasseurs à terre) Dans ce cas, le cahier des charges du PA2 pourrait être nettement moins exigeant que celui qu'on trouve habituellement. Si on se contente d'une quinzaine d'aéronefs (au choix 4 à 6 Rafale M et une dizaine d'hélicoptères ou 10 Rafale, 1 ou 2 E2C et 3 hélicoptères), on peut déjà réduire la quantité de carburéacteur et de munitions embarqués, réduire la taille du hangar, diminuer l'équipage (on divise presque par deux celui associé au groupe aérien) et vu qu'on se contente de "petits" conflits ou d'une participation "réduite" on peut aussi réduire la taille de l'état major. L'autre avantage d'avoir un "petit" PA2 limité aux conflits secondaires, c'est qu'on peut réduire l'escorte. Pour le PA principal qui doit affronter presque seul un pays, on a besoin au minimum de 3 à 5 frégates, d'un SNA, d'un pétrolier ravitailleur et de tout un groupe aérien (donc plus de Rafale et d'E2C) donc il devient presque impossible de déployer simultanément deux PA. Mais avec un petit PA2, en plus d'un besoin en aéronefs assez réduit, on va se contenter de deux frégates, on va se passer du SNA et si par chance le PA2 est en configuration légère ou que le rythme des opérations est assez réduit, on va même pouvoir se passer du pétrolier ravitailleur. En résumé, j'ai l'impression que vouloir un PA2 plus gros et plus performant que le CdG va impliquer d'avoir besoin de beaucoup plus de d'avions et de navires d'escorte. Par contre se limiter à un petit PA2 emportant presque deux fois moins d'avions que le CdG permettrait d'avoir un PA un peu moins cher mais surtout beaucoup moins de besoins annexes. On compare presque un "petit" PA2 à moins de 2 Md€ avec un gros PA2 qui finira par coûter presque 10 Md€ (3 Md€ de PA, 2 Md€ d'avions, 2 Md€ de frégates et de navire ravitailleurs, 2 Md€ de SNA...) En plus du point de vue des missions, il me parait plus cohérent de s'équiper d'un PA2 qui resterait utilisable en même temps que le PA principal plutôt que de n'avoir qu'un PA "de secours" à utiliser quand le PA principal est en IPER.
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Proxima b du Centaure - Etude et exploration
ARPA a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Engins spatiaux, Espace...
10% pour des distances pareils, c'est énorme. Il faudra rajouter 10% de temps de trajet ou augmenter de bien plus que 10% le coût du trajet. Et en plus il n'y a pas encore de planètes sur Alpha. Là je crois qu'il s'agit de la première planète "potentiellement" habitable et à une distance "raisonnable" qui permet d'espérer pouvoir faire plus que de la regarder de loin.- 80 réponses
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- exoplanète
- interstellaire
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L'info a déjà été posté dans l'armée de l'air chinoise. Mais c'est vrai que pour l'instant et jusqu'à preuve du contraire, il s'agit d'un avion civil, il vaut mieux en parler ici.
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[Quel en serait le coût pour rétablir le Service Militaire SN]
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
Si tu es étudiant, le service militaire représente 6 mois de vacances à glander, ce n'est pas très glorieux. Si tu trouves un boulot, la période de service militaire représentera une période sous-payé et économiquement difficile. La solution d'un service militaire de 2 ou 3 ans risque d'avoir un coût encore plus élevé pour un intérêt très relatif (pour la France avoir une armée de 2 millions de soldats, c'est un peu beaucoup) et ça va finir par peser sur les actifs (on rajoute l'équivalent de 2 ou 3 années scolaires) -
[Quel en serait le coût pour rétablir le Service Militaire SN]
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
Je ne connais pas non plus beaucoup d'entreprises qui accepteraient une main d’œuvre sans avoir le droit de la choisir. Et surtout un main d’œuvre qui ne veut pas être embauchée. Si on parle d'un service national obligatoire, ça veut dire que non seulement les nuls (ou danger publique si on leur confie une arme) devront faire leur service mais aussi que ceux qui ne veulent pas être militaire devront quand même être forcé de le faire. On entendra très vite que le service militaire prend en otage tout une classe d'âge et il faudra une armée de gardiens et d'éducateurs pour pouvoir faire quelque chose de cette masse. -
Pour les Su33 basés à terre mais encore conservés par la marine... Cela peut se justifier simplement par le fait qu'ils existent. Déjà ils peuvent véritablement remplacer des avions à terre (comme les Tornado de la marine allemande ou les Tu22 et Su24 que la marine n'a jamais envisagé d'embarquer) mais ils peuvent aussi servir de "réserve" en cas de problèmes (de disponibilité ou de qualité) sur les Mig29K ou pour laisser la possibilité d'une mise en service d'un nouveau PA.
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En septembre, il n'y aura pas aussi 4 mirage 2000-5 en Lituanie ? Bon ce n'est peut-être pas le sujet de l'article vu qu'il ne s'agit pas d'une réorganisation mais d'une "ouverture de théâtre" programmée pour 4 mois. Enfin dans l'absolu, ça veut quand même dire qu'on passe de 10 Rafale et 8 mirage 2000 à 12 Rafale et 8 mirage 2000. Si on compare avec les 12 du livre blanc...
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[Quel en serait le coût pour rétablir le Service Militaire SN]
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
Pour le "coût" du service militaire, on peut presque estimer que les soldes (des appelés et des encadrants) serait dans tous les cas dépensés pour des chômeurs. Et ça représente presque la moitié du "coût" du service militaire. Bon ça "coûte" aussi un grand nombre de travailleur qui ne font pas autre chose, en cas de relance de l'économie et retour du plein emploi, ça risque de coûter vraiment cher. Ensuite tous les autres frais (hors une grosse partie de l'équipement) restent des dépenses qui restent en France et on parle de même pas 10% du budget de défense. A mon avis, la vraie question qui se pose, c'est "est-ce qu'on a besoin du service militaire et qu'est-ce que ça pourrait apporter ?" Si un service militaire apporte une vraie capacité "militaire" (pour une opération sentinelle format XXL avec dix fois plus de troupes, pour l'occupation d'un pays...) c'est peut-être une solution relativement bon marché (par rapport à recruter XX milliers de soldats). Mais s'il n'y a pas de missions pour les appelés, on va créer un système qui coûte cher, gaspille une partie des volontaires pour une carrière militaire (donc va diminuer la qualité du recrutement) diminuer la côte de popularité de l'armée (les militaires vont redevenir des alcooliques qui n'ont pas trouvé de boulot dans le civil et qui passent leur temps à vérifier que les appelés ont bien ciré leurs chaussures) permettre aux terroristes potentiels d'apprendre à manier des armes et à se battre. En plus du point de vu terroriste, le service militaire en plus de servir de camp d'entraînement risque aussi d'être une source d'approvisionnement en armes et munitions. -
L'AN 225 reste un avion aux performances vraiment impressionnantes. Pour du transport lourd, on peut presque envisager d'avoir 4 ou 5 chars lourds par rotations. Vu les besoins potentiels de la Chine (une des plus grosses armée en effectif) cela peut déjà justifier une petite série. Si on rajoute que l'AN 225 a des performances vraiment unique (comme larguer une navette presque 3 fois plus grosse que Bourane) cela peut aussi justifier la relance de la production. Et il faut pas oublier que ça peut aussi être un "simple" leurre. Un transfert total de technologie permet de récupérer les réacteurs qui peuvent servir pour d'autres programme d'avions.
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Pendant un "grand" convoyage c'est un peu en dessous si mes souvenirs sont bon. +1 j'étais partis pour poster des photo de Rafale, A400M ou A330MRTT servant de ravitailleur (donc à la même position que s'ils servaient de remorqueurs)
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La force de frappe française entre 1970 et 1990
ARPA a répondu à un(e) sujet de aigle dans Histoire militaire
Les têtes de 20 Kt me font plus penser à un "vecteur" tactique. A cette époque les Jaguar ou les mirage IIIE emportaient des AN52 de 25 Kt et les pluton étaient encore moins puissant. -
Si c'est juste pour détruire un pick up, une rafale d'une vingtaine d'obus de 30 mm coûtera encore moins cher... Le seul problème, c'est qu'un jour on va se dire que cette petite économie nous a coûté un Rafale.
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En fait l'avantage de la roquette est de pouvoir être disponible en "grand" nombre (48 pour un "petit" tigre) et pas "trop" cher pour atteindre des cibles de faible valeur (pas trop blindé en tout cas) Une alternative serait de trouver le moyen d'avoir une "grande" quantité de "petite" bombe "économique" quitte à accepter des bombes avec une charge explosive nettement plus réduite (de quelques kg) Personnellement, il me paraitrait plus intéressant de développer un gros conteneur capable d'embarquer des mini bombes guidés (comparables aux bombes d’exercices de moins d'une vingtaine de kg) et de les larguer sur des cibles distinctes. Le problème associé sera d'avoir une précision suffisante (une bombe de 250 kg peut se permettre d'exploser à coté de sa cible, mais une bombe avec 1 kg de charge explosive doit toucher sa cible) et un kit de guidage assez économique (si la mini bombe coûte aussi cher qu'une AASM, autant se contenter de remplacer l'explosif de l'AASM par du béton).
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Ok, merci de répondre à la question de base et d'affirmer preuve à l'appui que les avions modernes sont incapables de remorquer quoique ce soit. D'ailleurs pour rappel le mirage F1 a été spécialement conçu pour remorquer des cibles. Donc une capacité de transport "classique" équivalente à 70% de notre capacité maximale c'est presque "nulle". Pour les planeurs, on parle de drones autonomes (capable de suivre seul l'avion remorqueur puis de se vacher ou crasher seul. Je n'ai pas dit que ça aller coûter moins cher à développer que de former et maintenir les compétence d'une flotte de pilotes. Pour les pilotes d'avions remorqueurs... oui il faudra quand même les former (ou plutôt leur faire passer puis conserver la qualification pilote de remorqueurs) mais ça ne va pas coûter aussi cher que de former complètement des pilotes et vu qu'un pilote d'avion de transport tractant son planeur remplace 2 pilotes d'avions de transport, on devrait même avoir moins de pilotes.
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Petite question... Pourquoi les barbus n'ont pas de DCA ? Ils ont finis leurs stock de Stingers face aux russes avant qu'on arrive... Ils ont préféré revendre des SAM de Khadafi plutôt que de s'en servir... Ils sont trop con pour avoir des SAM... Ou c'est surtout qu'on en sait rien et qu'on largue nos bombes et missiles en restant hors de porté des SAM qui deviennent inutiles.
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Chine : Son armée, ses batailles et ses hommes
ARPA a répondu à un(e) sujet de Rochambeau dans Histoire militaire
Euh... La citation qui parle du XIIIeme siècle puis des empereurs chinois, c'est encore valable avec les conflits contemporain ou post seconde guerre mondiale ? La Chine avait subit une grosse invasion et devait faire face à la mondialisation. Le Japon avait pu les envahir, mais pendant la second guerre mondiale, l'URSS ou les USA ont pu projeter plus de troupes que le Japon. La Chine avait enfin ses ennemis. -
Dans la partie "matériel à l'épreuve du feu", j'avais lancé un sujet pour savoir si en cas de découverte d'une planète "habitable" pas trop loin, on serait capable de construire un vaisseau de colonisation (et à quel prix). Pour 4,24 années lumières, je doute fortement qu'on y arrive en 20-30 ans. Mais ça ne me parait pas impossible qu'on y arrive avant 2100.
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construction d'un vaisseau spatial de "colonisation"
ARPA a répondu à un(e) sujet de ARPA dans Matériels: à l'épreuve du feu
Finalement, la question c'est pour une exoplanète à 4,24 année lumières : -
Oui, dans la partie Uchronie.
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L'AdA a de très mauvais souvenirs/RETEX de la roquette. En Afrique, juste après la décolonisation, on a déployé des Skyraider. C'était très bien, pas cher, ils ont fait le boulot à coût de roquettes. Puis les rebelles locaux se sont un peu mieux équipés et on a eu des pertes jusqu'à se qu'on change de doctrine et remplace les roquettes (qui impose de viser la cible et de s'en approcher puis quasiment de la survoler) par des bombes (donc tir à haute altitude presque sans risque) Et puis les rebelles locaux se sont encore mieux équipés et on a eu des pertes jusqu'à se qu'on remplace le couple Skyraider/bombes par le couple Jaguar/roquette. Et puis les rebelles locaux se sont encore mieux équipés et on a eu des (ou juste une ?) pertes jusqu'à se qu'on change de doctrine et remplace les roquettes par des bombes. Vu comme ça, je ne suis pas sur que beaucoup de généraux souhaitent prendre la responsabilité de généraliser l'usage de la roquette. Maintenant c'est vrai que si on compare avec le canon, la roquette parait plus sure. Mais on ne traite pas beaucoup de cibles avec le canon (le Rafale ne peut tirer que 6 rafales) qui sert aussi pour le combat air-air et conserve la réputation d'armes rustiques. Par contre si on commence à installer des paniers de roquettes sur le Rafale, on risque de lui demander de faire une dizaine de passe de tir pour mettre chaque roquettes sur une cible différente (un peu comme les 6 AASM qui sont tirés pour atteindre 6 cibles distinctes). J'ai peur que les roquettes guidées doivent attendre de pouvoir être tirées comme des missiles AASM ou Brimstone pour être acceptée.
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Tout dépend de l'avion qui le tracte. Pour du "tactique" (court rayon d'action mais on reste sur des aéroports) ça permet de transformer un de nos Rafale en avion de transport "lourd" (aussi efficace qu'un Transall) Pour les autres avions (A330 ou A400M) ça permet de presque doubler la capacité de transport (de fret, pour les passagers s'est trop dangereux) On peut aussi avoir un planeur vraiment lourd (limité aux A330) qui sera capable de transporter des charges qu'on ne peut pas aérotransporter autrement (à moins de louer des C17, C5 ou AN124) En fait, le but est d'avoir une capacité de transport instantanée plus importante. Par exemple si un planeur coûte (à l'achat) 2 fois moins cher que l'avion équivalent, on pourrait remplacer 15 A400M par 30 "P400M" (oui je sais le A veut dire Airbus pas Avion) ce qui permet d'avoir 35 A400M et 30 P400M. Pour les missions "classique" ou temps de paix, on va se contenter de l'A400M dont la capacité est suffisante, mais en temps de crise, on pourra avoir une capacité de transport équivalente à 65 A400M. Le couple avion/planeur va consommer autant que 2 avions (c'est pour ça que ça sert presque à rien pour une compagnie civile), mais le planeur va coûter beaucoup moins cher à l'achat et à l'entretien "annuel" (pas de maintenance des moteurs, presque pas de formation des pilotes et ça ne choque personne de laisser des planeurs dans un hangar) Le "petit" camion peut être un camion spécifique qu'on trouve sur un aéroport ou tout simplement c'est le VBCI ou le Leclerc qu'on vient de décharger. Pour la longueur de la piste, oui il faut une grande piste pour décoller à pleine charge (donc Istres serait parfait) mais pas pour atterrir (on peut se poser partout ou un avion "équivalent" peut se poser). La question du décollage pour le trajet retour pourrait très bien se faire à vide ce qui demande une piste bien plus courte. Bon s'il faut évacuer un théâtre, ça va être compliqué, mais ça veut juste dire qu'on "doit gagner" et évacuer après avoir pris le contrôle de l'aéroport international. Si on a un planeur drone, en cas d'accident, il s'agira juste de dégâts matériel. C'est "grave", mais ça fait partie des risques de guerre. D'ailleurs s'il s'agit de ravitailler un aéroport sous menace de SAM, ça permet de livrer du fret sans exposer l'équipage (enfin restera la question du décollage, mais si le danger est temporaire ou que ça permet de diviser par deux le nombre de vols, c'est peut-être rentable, ensuite le décollage à vide pourrait être assuré par un avion mieux protégé que celui qui a livré le planeur chargé) Pour que ce soit intéressant, il faut déjà disposer de remorqueurs. Si je ne m'inquiète pas trop pour les capacités du Rafale (mais ça restera un planeur moins performant qu'un A400M donc l'intérêt est relatif) je suis beaucoup moins confiant dans les capacités de remorqueurs d'un A330MRTT ou d'un A400M. Ensuite il faut un coût de développement et un coût unitaire assez réduit (et avec une production assez réduite, limité au marché militaire et inférieur au nombre de "remorqueur") Si le développement d'un planeur lourd (équivalent au C17) qui sera produit en faible quantité impose un coût unitaire (frais de développement inclus) supérieur à celui du C17 ça sert à rien. Le remorquage d'un planeur/drone risque aussi d'être diplomatiquement compliqué. Certains espace aérien risquent d'être interdit (en cas de pannes moteur, il est prévu de larguer et de laisser s'écraser le planeur) il aurait donc été impossible de s'en servir pour évacuer l'Afghanistan en survolant la Russie. Théoriquement, ça pourrait être très bien, mais il y a quand même 3 grosses difficultés à régler. Ensuite si les planeurs de transport de fret sont produit et utilisés par les militaires, ils pourraient ensuite être envisagé par des compagnies aériennes. Cela permettrait de remplir la soute de l'avion de ligne avec des passagers et de mettre les bagages dans la "remorque". L'avion pourrait transporter plus de passagers. Ce serait à confirmer, mais j'ai l'impression que sur les A330 ça permet d'augmenter de presque 50% le nombre de passagers (8 de front à l'étage et 4 dans la soute)