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A ma connaissance F. Mitterrand n'était pas vraiment favorable à la réunification allemande. Enfin vu la volonté allemande, c'était peut-être plus facile de suivre le mouvement et d'accepter la réunification que de s'y opposer sans succès et passer pour un con ou un incapable. Déjà qu'à la réunification on allait livrer une limousine présidentielle à la RDA et qu'il restait encore 4 ans sur l'accord de coopération de 5 ans avec la RDA...
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Brésil qui est 3 fois plus peuplés que nous, c'est un peu normal. Par contre l'Iralie et la Corée du Sud sont quasiment aussi peuplés que nous, mais leur économie en est loin. Même avec la crise, on reste plutôt bien placé.
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Je ne suis pas sur que l'exportation d'un réacteur nucléaire servant uniquement à la propulsion soit interdite par le TNP. Au contraire même, le TNP oblige presque d'aider à la construction de navires civils à propulsion nucléaire. Bon pour un navire à usage militaire, ça reste assez proche d'une arme. Mais un simple réacteur nucléaire n'est pas au même niveau qu'une bombe A ou H. Je ne suis pas sur que la vente de SNA, de PAN ou de croiseur nucléaire soit beaucoup plus réglementé (en plus du fait qu'il s'agit de matériel militaire) que celle de brise-glaces et de cargo à propulsion nucléaire dont on peut difficilement interdire l'exportation. D'ailleurs DCN essaie bien d'exporter des réacteurs nucléaires submersibles et des SSK, c'est très proche de la vente de SNA.
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J'adore les chiffres, on peut leur faire dire ce qu'on veut. Donc en résumé, un fonctionnaire (dans un secteur concurrentiel avec le privé) fait le boulot de 1,5 salarié du privé et quand on dit que cet emploi public crée 0,33 chômeur, ça veut surtout dire que ça permet à 0.17 salarié du privé de produire en plus. Virer 1 millions de fonctionnaire nous coûtera 1,5 millions d'emplois privées pour les remplacer (donc c'est presque 50% plus cher pour le même service) et détruira 170 000 emplois qui servaient à la compétitivité française à l'export et réduiront nos exportations ou le niveau de vie des français. On peut aussi calculer que pour l’État, utiliser des sociétés privées pour remplacer des fonctionnaires aboutira à une augmentation de coût de 50% (ou un peu plus de 10% si on compte qu'en plus des fonctionnaires l'état doit payer les chômeurs) et réduira les rentrées fiscales (on a 0,17 unité de production civile en moins) J'ai bon ? :lol: et vive les fonctionnaires :oops:
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Pour remplacer les 11 Victor, on doit pouvoir se contenter de 3/4 A330. Et à capacité égale de carburant transféré, plutôt que 2 Vulcan on doit pouvoir ravitailler 6 F35 ou tornado. Un raid aussi complexe que le Black Buck mais avec 14 A330 (et quelques A400M ou KC130) pourrait permettre de déployer une vingtaine de chasseurs et un E3. Les A330 sont des avions "civils", ils doivent être plus facile à déployer que des Victor. Et en plus les A400M ravitailleur (plus performant que des Victor) devraient pouvoir se contenter de pistes rustiques. Ce serra dur de faire pire qu'en 82. A cette époque la RAF n'avait pas de ravitailleurs à grande portée, la RN devait se baser sur un concept de chasseurs qui n'avait pas fait ses preuves (au contraire même vu les exercices précédents) et en face l'Argentine n'était pas si pauvre que ça (les SUE en cours de livraison n'étaient en service que depuis 4 ans en France et l'exocet était un missile plutôt récent)
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Pilotes français dans des avions irakiens (1980-1988) ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
C'est déjà beaucoup et il y a aussi un approvisionnement en pétrole. L'autonomie ou l'indépendance de la France se doit en grande partie à notre armée. Un client comme l'Irak nous aurait permis de rentabiliser certains programmes et aurait pu nous faire une bonne pub. Bon avec la guerre l'Irak n'était plus solvable. Donc le mirage 4000 n'a pas pu être développé (on a même refusé la vente de 2000 pour non solvabilité) on n'a pas non plus développé de missile anti-navire supersonique (on ne pouvait financer qu'une modernisation de l'électronique des exocet ou un passage sur la cellule de l'ASMP, mais avec un riche client export c'était possible) et la carrière du Leclerc ou du FAMAS a été plutôt désastreuse. L'avantage d'un bon client est aussi d'avoir un effet d'entraînement. Si l'avion est déjà exporté et a déjà fait ses preuves au combat, ça devient plus facile de l'exporter. Les conséquences politiques de ventes exports peuvent être très importante et parfois presque inimaginable. Déjà il y a les conséquences purement économique et financière (balance commerciale, état des entreprises d'armement comme Giat ou Dassault) donc agissant sur la politique intérieure mais il pourrait aussi y avoir des conséquences opérationnelles (mise en service du mirage 4000 par exemple) ce qui influencera directement notre politique étrangère (on n'a pas les même moyens militaire et financier et en plus on peut faire pression sur notre client pour qu'il fasse pression sur d'autres pays) -
Le cas d'un ravitaillement au dessus des malouines par des avions venant de l'Ascension est probablement un des pires cas imaginables. Et vu que la RAF était arrivé à faire ravitailler un Vulcan par des Victor, je pense que ce serra largement possible de ravitailler des petits F35 (consommant presque 3 fois moins que des Vulcan) par des A330 (presque 3 fois plus gros que des Victor et avec une autonomie bien plus importante)
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Homologation d'une victoire aérienne
ARPA a répondu à un(e) sujet de Luner21 dans Histoire militaire
On ne l'homologue pas. C'est tout juste si on sait que pendant Harmattan l'armée française a détruit un avion libyen. D'ailleurs on ne sait même pas combien d'avions on a abattu et on sait encore moins qui les a abattu. -
Bah, pas de SNA donc pas de maîtrise de la mer et puis ils ne s'attendaient pas vraiment à une attaque anglaise. Sinon même sans PA, il leur aurait suffit d'adapter la piste des Malouines (ils avaient presque 2 mois pour ça) pour y baser des mirage III et SuE. Et puis leur PA était quand même très limité (pas de SuE, impossibilité de lancer des A4 à pleine charge en l'absence d'un vent suffisant...)
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Le 25 de Mayo n'est pas resté à quai, il a juste fuit puis il s'est planqué dans un port quand il a vu que les SNA anglais qui pouvaient couler des croiseurs n'hésiterait probablement pas longtemps devant un PA. De même les SuE ne pouvaient pas encore opérer depuis le 25 de Mayo. Ils venaient tout juste d'être livrés (et encore pas tous, ni tous les exocet) et le porte-avions n'avait pas encore été modifié pour permettre l'emport des SuE. Bon c'est sur que quelques mois plus tard il y aurait eu un 25 de mayo avec 14 SuE et un nombre suffisant d'exocet face à une marine anglaise avec un PA en moins ...
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Si vous faîtes un PA submersible, il va en grande partie changer de fonction. Il ne s'agit plus d'un PA qu'on déploie au large d'un pays pour lui faire peur ni même d'un PA chargé de la protection aérienne de la flotte (en cas d'attaque sa principale défense est de se cacher, pas de faire surface pour lancer les avions trop tard) Il s'agira presque d'un porte-avions de force spécial destiné presque exclusivement à des raids surprises. Une sorte de SNLE (de 15 à 40 000 tonnes) capable d'opérer une dizaine d'avions de combat (voir plus, il y a jusqu'à 24 missiles de 58 tonnes donc pour des avions deux fois plus petits ...) pourrait être suffisamment performant pour effectuer quelques raids massifs. Le CdG doit "gaspiller" presque la moitié de sa capacité à assurer des patrouilles air-air de défense de la flotte, en pratique il doit rarement pouvoir lancer des missions de plus d'une dizaine d'avions. L'avantage du PA submersible serra aussi de réduire sensiblement la taille de son escorte qui pourrait être presque nulle (pas besoin de frégates qui ne feront que montrer la position du PA, le SNA devient superflu et même le navire ravitailleur devient beaucoup moins important vu que la taille du GAN est beaucoup plus réduite (moins d'avions, moins de sortie, pas de frégate à ravitailler ...) Dans le principe un SNPA avec X bombardiers remplacera quasiment un PA avec les X bombardiers et une dizaine de chasseurs et E2C, 3/4 frégates ASM et AA et un ou deux SNA. Cela permet aussi d'utiliser le PA même sans avoir une vrai supériorité navale. Pour les USA, ce n'est pas très utile, mais pour les Chinois, Russes ou Indiens ce serrait plus envisageable. D'ailleurs un PA submersible servant exclusivement à la projection de force serrait complémentaire avec leurs PA (héritiers des croiseurs porte-aéronefs) servant presque uniquement à la défense aérienne de la flotte. En fait même pour la France, un PA2 submersible pourrait être envisageable. Le prix risque d'être comparable avec celui d'un PA2 (il n'y aura pas le même nombre d'avions, mais presque le même nombre d'avions à lancer pour un gros raid) et ça permet d'avoir un deuxième GAN pour le prix du seul PA. En plus vu que le PA submersible emporte peu d'avions, on aura de quoi former 2 GAN. On aurait un premier GAN bien visible avec le CdG et un plus furtif (pouvant être n'importe ou) avec le SNPA. Pendant les indisponibilités du CdG, on aurait quand même un PA (mais très limité) pour le remplacer.
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En plus des limites technologiques, il faudrait aussi des limites budgétaires (ou au moins rester cohérent) sinon on va finir par avoir une aviation adhérente (par exemple 100 B2 et 500 F22 pour l'Argentine) Pour la France : On continue avec le rafale en avion de combat principal. C'est déjà un des meilleurs avions de sa génération et il me paraît très difficile de faire mieux pour un pays de notre taille (même les américains ne font pas mieux avec leur F22 qui ne peut pas se poser sur leurs CVN) Je pense qu'il faudrait rester avec des effectifs comparables à ceux d'aujourd'hui (à moins d'avoir plus de budget, ça risque de ne pas être possible) Il faudrait peut-être favoriser un peu plus la marine (pour former 2 GAN, enfin si on trouve le moyen d'avoir un PA2) Je rajouterais quand même un avion de combat léger type T/A 50, propulsé par un M88, non furtif, légèrement supersonique (entre mach 1,4 et 1,8) servant principalement à la formation mais pouvant aussi servir à des missions de combat de faible intensité. Son développement serra lancé en parallèle de celui du rafale (ou plutôt du novi avion serbe abandonné en 91) mais sa mise en service pourra être plus rapide vu que l'avion coûtera bien moins cher à développer (presque pas de système d'armes pour la version d'entraînement et on se passe de la furtivité) Une mise en service à partir 94 (date de retrait des zéphir) pourrait même être envisagée (les M88 sont testé depuis 90 et en 91 les plans du novi avion serbe ont pu être récupéré et l'Alpha jet est abandonné) Concernant la version de combat, je verrais bien une mise en service dés 99 pour remplacer les rafale MF1 (et succéder aux crusader). Accessoirement la mise en service d'un T/A 50 embarqué permet de conserver le Foch comme PA2 et donc donne quelques arguments supplémentaires en faveur d'un PA2. Cet avion remplace les zéphir de la marine (ou plutôt la formation sur T45 américain) ainsi que certains alpha jet (ceux de la PAF mais aussi pour la fin de la formation) et peut aussi servir pour des missions de basse intensité (police du ciel, CAS en Afghanistan ou au Sahel ...) qu'on peut confier à n'importe quel avion de disponible. La commande d'une centaine d'exemplaire (50 d'entraînement dont 20 en version marine et 50 de combat dont 20 en version marine) permettrait de répondre à nos besoins (la formation, les OPEX de basse intensité et les missions de présence dans nos DOM) mais surtout de lancer la carrière export. Le rafale couvrant le marché haut de gamme, cet avion parfaitement compatible permet de couvrir le marché bas de gamme et d'offrir une réponse économique même face au gripen. En plus de l'export, le gros avantage de cet avion serrait de nous permettre d'avoir des détachements à l'étranger (ou en outre mer) de longue durée pour pas trop cher quitte à faire venir très rapidement quelques rafale si les tensions augmentent et que les T/A 50 deviennent trop juste. Pour le transport, en plus des CASA, des A330MRTT (principalement par conversion d'A330 civil) et des A400M (qui commencent a arriver) je verrais bien quelques AN124. Il manquerait aussi un bombardier lourd/stratégique, mais je vois pas trop comment on pourrait le financer (on aurait pu le financer il y a 30/40 ans avec une sorte de concorde, mais maintenant ...) Pour les autres pays, je verrais ça plus tard.
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Euh ... tu n'avais pas parlé du M01. Tu a donné des info sur le M1 (premier avion de (pré)série) et lui, il en donne sur le M01 (premier des 2 prototypes de rafale M) Le M1 est bien plus récent que les rafale A, C01, M01, B01 et même M02.
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Pour qu'un rafale B/C de l'armée de l'air puisse opérer d'un porte-avions, il faudrait déjà qu'on ait un porte-avions avec de la place. Actuellement on a un unique PA avec 24 places et la marine va recevoir le M37. Même si on en a perdu quelques uns, il en reste assez pour remplir le PA. Avant de réquisitionner l'armée de l'air, on pourrait sortir du cocon les 9MF1 puis on pourrait arrêter de prêter le M1 à Dassault, puis on pourrait réquisitionner le M02 (quasi opérationnel vu qu'il a servi à valider quasiment tous les armements) Ensuite si on avait un second PA pour ranger nos avions, il nous faudrait encore des pilotes. Très peu de pilotes de l'armée de l'air peuvent opérer sur un PA sans une longue formation. Déjà qu'on a du mal à former et maintenir les compétences de nos pilotes de l'aéronavale. Sinon en cas de besoin, je crois que Dassault pourra transformer des rafale C en M plus rapidement que l'on arrivera à former de nouveau pilotes. D'ailleurs les rafales B/C sont dotés d'une petite crosse d'appontage qui serrait probablement suffisante pour permettre un appontage. Et j'attends avec impatience le prochain exercice avec le porte-avions indien ou un de nos pilotes arrivera bien à démontrer que le rafale peut se poser puis redécoller (presque à vide dans un premier temps) du PA. En pratique, un rafale B doit pouvoir apponter sur le CdG (enfin pas trop souvent sinon la crosse risque de casser) et ensuite il doit même pouvoir décoller seul en utilisant toute la longueur du pont (presque 250m avec plus de 50 km/H de vent, ça vaut bien une piste de 400m sans vent, surtout que l'avion ne doit pas passer un obstacle de 15m après le décollage, mais seulement ne pas descendre 15m sous la piste)
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L'effet de série apporté par la commande de M à la place des C serra presque nul. Les rafale C sont déjà des rafales M dont on s'est contenté de changer les pièces les plus couteuses (et spécifique) par des pièces plus simple. Dassault a déjà fait l'économie du développement d'une nouvelle aile (qui n'aurait pas eu besoin d'être aussi protégé contre la corrosion et aurait donc pu être plus légère ou performante) et de la plupart des autres composants spécifiques ce qui aurait alourdi les rafale B/C de 0,5 tonnes. Après coup, le développement d'une version terrestre pour "seulement" 300 exemplaires (dont 200 pour la France au dernières nouvelles) ne se justifie peut-être pas. Mais à l'origine du programme, la version terrestre devait être amortie sur presque 1000 exemplaires et la marine n'aurait pas du avoir besoin de l'aide de l'armée de l'air pour remplir ses 2 PA et il n'était pas prévu d'exporter de version marine. Maintenant 3 des principaux clients du rafale accepteraient probablement un léger surpoids pour n'avoir que des versions embarqués. Dans ces conditions le développement d'une version terrestre juste pour les besoins des EAU, c'est peut-être un peu cher.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le problème c'est qu'il ne suffit pas de savoir faire un avion, il faut aussi savoir le vendre. Je ne crois pas que ce soit la même clientèle pour des Falcon ou des VLJ. Dassault a déjà de très mauvais souvenirs avec le mercure qui aurait du concurrencer les B737, DC9/MD80, Fokker F28 ou BAC 1-11 et même l'A320, même s'il est plus récent. Alors qu'il aurait du avoir des "marchés captifs" (partiellement construit en Belgique, au Canada, en Espagne, en Italie et en Suisse) et aurait légitimement pu équiper plusieurs compagnie aérienne nationale (à l'époque bien plus nationalisées qu'aujourd'hui) il n'a été vendu qu'à 10 (+1) exemplaires à air Inter. Concernant les avions civils, Dassault aura donc du mal à tenter de nouveaux marchés plus ou moins hypothétiques. Concernant le marché militaire, Dassault ne se lancera pas non plus dans un programme non soutenu par l'Etat. Il y a beaucoup trop d'exemples de prototypes de chez Dassault qui n'ont pas été commandés même s'ils étaient au moins aussi performant que la concurrence. Évidemment si la France prenait la peine de prévoir un remplaçant de l'Alpha-jet (et du zéphyr) et de le commander avant l’extrême limite, Dassault aurait probablement envie de développer un avion d'entraînement dont un dérivé civil pourrait être envisagé (ou un dérivé avion de combat supersonique suivant ce à quoi ressemble l'avion d'entraînement) En fait, Dassault pourrait même proposer un VLJ grâce à une commande militaire pour une vingtaine d'exemplaires pour un avion comme le Maverick (pour la formation initiale ou sur le système d'arme ou pour n'importe quoi d'autre ...) Ensuite avec la commande d'une trentaine d'avions d'entrainement avancé, Dassault pourrait proposer un avion de combat léger pour les pays pauvres. Le M346 qui fait partis des candidats crédibles pour le remplacement de l'Alpha jet a des moteurs plus lourds qu'un M88 donc un monomoteur légèrement supersonique (mach 1.4/1.6) comme les Mako, T50, LCA ... pourrait ne pas être plus cher qu'un avion subsonique pour des performances bien supérieures et avec une variante monoplace de combat. Et pour développer un jet d'affaire supersonique, il faudrait juste que la France commande quelques dizaines de "bombardiers" moyens supersoniques non furtifs qui serviraient d'avions de patrouille maritime ou de lance missiles ou même de simple bombardiers (vu que les B52 sont encore utilisés, un concorde avec SPECTRA serrait utilisable dans la plupart des conflits) -
Plus que le temps de vol du missile, c'est le temps de réaction de l'opérateur qui risque d'être long. Normalement, on ne tire pas sur tout ce qui bouge donc un écho qui apparaît brutalement à 50km (alors que le radar couvre un secteur de plus de 100 km de diamètre) ne serra peut-être pas traité dans la seconde (déjà le radar doit mettre presque 10 secondes pour faire un tour sur lui même donc si on attend une deuxième confirmation de l'écho, on risque de ne capter véritablement le rafale que 20 secondes après qu'il ait commencé sa montée) et le temps que l'opérateur obtienne l'autorisation de tir de son supérieur hiérarchique, le rafale risque de déjà commencer sa descente. Le missile aussi rapide soit-il risque d'être tiré trop tard et de devoir choisir entre les 6 AASM se dirigeront vers lui (en subsonique) et le rafale qui fuira en piqué (et probablement en supersonique) vers la basse altitude ce qui risque de réduire fortement l'autonomie du missile (ainsi que sa vitesse) et ça pourrait même permettre au rafale de se cacher. Bon évidement si l'adversaire nous attend et a déjà des retex sur les méthodes d'attaques française, ça risque d'être plus dur. Le missile pourrait être lancé dès le début de la montée du rafale et le rafale risque d'être abattu avant d'avoir largué ses AASM. Il ne restera plus qu'a utiliser des missiles de croisières. Enfin d'un autre coté, je ne suis pas sur qu'un F35 (même en lisse) ne puisse pas être détecté à 24 km de sa cible (portée des JDAM selon wiki) Sinon en faisant des recherches sur wiki, j'ai trouvé 110km de portée pour les bombes planantes GBU39, donc une variante de l'AASM pourrait en faire une bombes propulsé et planante de plus de 100 km de portée et servir d'intermédiaire entre les bombes et les missiles.
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Il peut aussi se faire couler dans une zone à haut fond. Des réacteurs même très polluants mais à plus de 5000m sous l'eau ne sont pas trop dangereux. Je crois qu'il y a déjà plusieurs précédents de SNA/SNLE au fond de l'eau.
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La défense anti-aérienne et antimissiles française est invulnérable vu qu'elle est basé sur quelques SNLE et ASMP. Pour la même raison, la menace sous-marine contre nos ferries reliant la Corse risque d'être ignorer (couler plusieurs ferries avec plusieurs milliers de civils à bord et faire un embargo contre un de nos départements) L'affrontement (s'il a lieu) devra être limité très limité géographiquement. Je ne suis même pas sur qu'on prendra la peine de déployer le CdG, on risque de préférer limiter le conflit aux détachements français en Afrique (au Mali, éventuellement celui du Tchad et peut-être même un nouveau en Libye) Et même si la France se permet de faire participer ces avions de métropole, ça risque de ne pas être suffisant pour donner le droit à l'Algérie de riposter sur le sol français.
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Je crois que les SR20 sont plutôt pour remplacer les TB10.
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Oui je suis un peu trop optimiste. Mais ça change pas grand chose à la donne. Il y a assez peu de système de DCA capable d'intercepter un rafale en haute altitude et à 50 km de distance surtout que l'avion peut voler en TBA (sous les radar) et remonter à 10 000 m en à peine une minutes pour larguer ses AASM à 50km de la cible et redescendre aussitôt en moins d'une minute. La DCA en face n'aura vraiment pas beaucoup de temps pour réagir. Les SCALP sont subsoniques, donc ils ne peuvent pas être largués en supersonique. Maintenant le pense que le rafale en haute altitude avec post combustion et sans bidon (ou juste les supersonique) peut quand même voler en supersonique avec 2 SCALP. Le rafale peut faire du supersonique avec un ASMP et des bidon supersonique, donc avec 2 SCALP ça doit aussi être possible.
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Légalement si le Mali nous demande de l'aide (quand je dis le Mali, ça peut vouloir dire n'importe quel capitaine un peu ambitieux qu'on va soutenir vu qu'on parle juste du Mali =)) on a parfaitement le droit d'intervenir et ni le conseil de sécurité ni l'Algérie n'a rien à dire. Donc je verrais bien un déploiement de quelques avions de combats au Mali (bien plus pour faire pression sur l'Algérie que pour soutenir le Mali) donc on devrait déployer des rafales (c'est ceux qu'on a en plus grands nombre, qui ont la meilleure autonomie et accessoirement qui ont les meilleures performances air-air même si l'objectif officiel est de bombarder des rebelles) Le détachement français qui pourra remplacer celui du Tchad (presque même région et on est de plus en plus mal vu au Tchad) serra donc composé de 4 à 6 rafale d'un ravitailleur et éventuellement d'un AWACS (E2C ou E3F) On est partis sur un détachement permanent (remplaçant celui du Tchad donc on peut se le permettre) avec de temps en temps (tous les 3/4 mois pour la relève) un doublement des capacité. Je verrais plus un premier tir par "accident". Depuis plusieurs semaines les rafales violent régulièrement les frontières algériennes (et se font suivre au radar et même de temps en temps raccompagner par les Su30) En même temps de leur coté les Algériens violent de temps en temps les frontières maliennes soit-disant pour poursuivre des terroristes islamiques aillant franchi la frontière. Les avions français sont chargés par le gouvernement malien de les raccompagner (faut dire que leurs mig21 ne sont plus trop au point) Les troupes maliennes (très motivés par l'aide française) poursuivent les islamistes et franchissent parfois la frontière algérienne. Avec en plus de grosses tensions entre les 2 camps (ils nous ont tué un président, on les a colonisé et ils ont indirectement envahi le Nord du Mali) on a beaucoup de risque d'accident surtout si les islamistes locaux se font de temps en temps passer pour d'autres. A ce niveau de tension, savoir qui commence n'a pas forcement beaucoup de sens. Le pilote de rafale qui fait un survol agressif d'un site de DCA se fait tirer dessus et riposte par réflexe justifiant à postériori l'action agressive de l'artilleur. Et les interceptions de chasseurs ennemis sont toujours assez risqués (on peut citer le F16 turc ou un chasseur chinois) Je verrais bien un conflit limité aux 2 bases aériennes (Tamanrasset et une base au Mali, probablement Bamaka aussi utilisé par l'armée malienne) Les 2 bases sont distantes de presque 2000 km donc ça limite très fortement les attaques directes. Mais en cas de pertes lors de combat aérien à la frontière, une riposte devient probable. Du coté français, c'est assez facile à organiser. 4/6 rafale se ravitaillent peu avant la frontière, traversent moins de 500 km et larguent leurs SCALP/APACHE/AASM qui détruisent presque totalement la base de Tamanrasset. Du coté Algérien, un raid serra beaucoup plus dur (à moins de passer au dessus du Niger et du Burkina Fasso, il y a 1500 km entre Bamako et l'Algérie) mais si on décide de baser nos rafales sur une autre base beaucoup plus proche de l'Algérie (par exemple Gao qui n'est qu'à 500 km de désert non contrôlé de la frontière Algérienne) on devient vulnérable à une attaque. Je pense qu'il faut vraiment rester dans un conflit localiser entre l'Algérie et un détachement français (plus ou moins renforcer) du Mali. Les Su30 ont peut-être les moyens de bombarder Marseille (en supposant qu'on n'arrive pas à les intercepter après les avoir détecter depuis la Corse) mais effectuer un bombardement stratégique/dissuasif en application des théories de Douhet quand on est une micro puissance militaire et qu'on affronte une des rares puissance militaire capable d'appliquer avec succès les théories de Douhet est d'une très grande stupidité risquant d'amener à la fin d'un pays.
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Concernant la furtivité du rafale avec armement, la question qui doit se poser est surtout pourquoi faire. S'il s'agit de faire une mission vraiment dangereuse, on a le rafale (l'avion supersonique, le deuxième le plus furtif du monde) avec SCALP (2 et peut-être même 3 ou jusqu'à 5) ou APACHE (presque aussi furtif mais avec 10 "petites" charges) si la mission est un peu moins dangereuse on peut utiliser des AASM permettant une portée de 50km y compris pour un avion volant sous l'horizon radar. Mais s'il s'agit juste de casser du taliban, on utilise les bombes classiques qui dégradent la furtivité, mais ce n'est pas vraiment un problème. De toute façon, dans ces condition la furtivité du rafale serra équivalente à celle du F35 (si on suppose que la SER de l'armement vaut plusieurs fois celle de l'avion, des progrés sur l'avion ne sont pas très utile) Sinon en valeur numérique, la SER d'un rafale avec un gros chargement de bombes pas très discret pourrait tourner autour des 2m². En tout cas, c'est une valeur de SER donnée par Air&Cosmos et c'est aussi la plus forte donnée que j'ai trouvé.
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Ce que je vois c'est que pour l'instant, les armées françaises (armée de l'air et aéronavale) sont celles qui utilisent le 3eme avion de combat actuellement en service avec la SER la plus réduite. Seuls l'USAF avec ses 20 B2 et ses 180 F22 fait mieux que la France avec ses 100 rafale (répartis dans les 2 armée) Les Russes, les Chinois, les Japonnais, les Iraniens ... sont en train de construire des avions de combats "presque" opérationnels et bien plus furtif que tout ce qui existe, mais ça reste de com, de la propagande bien plus que la réalité. En France, on est nul pour la com, mais ce n'est pas le plus important. Le rafale n'est jamais décrit comme furtif (on a juste utilisé le terme de discret et une peinture noire pendant quelques années) on parle très peu du neuron alors qu'il s'agit probablement d'un des aéronefs les plus furtifs qui existe. On a l'impression que la France n'a aucune connaissance des engins furtifs, alors qu'on doit être un des pays les plus expérimenté. En 86, on met en service l'ASMP, depuis l'an 2000, on a mis en service les APACHE, les SCALP, les ASMP/A et évidemment on a aussi mis en service le premier avion de combat furtif et "rustique" (par rapport aux B2, F22 ou F117) et évidement on fait partis des pays qui ont des prototypes furtifs. Avec le Neuron, on en est déjà à notre 4eme prototype d'avion (ou drone) furtif. En fait après Lockheed, Dassault doit être l'entreprise la plus compétente sur les avions furtifs. Et la France doit aussi être le pays avec la plus grande expérience dans la furtivité après les USA.
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Ok donc il suffit de déclarer avant la guerre qu'on veut annexer une région pour en avoir légalement le droit ? La question à se poser est plutôt de se demander pourquoi on a attendu 35 et 55 (donc 17 et 10 ans après la fin de la guerre) pour accepter que cette région retourne en Allemagne. J'ai quelques doutes, il faudrait probablement un juriste spécialisé sur la question. Le traité (Diktat) promulgué en 1920 est-il plus juridiquement valable que la SDN créé en 1919 (mais dont la première réunion de la SDN aura lieu le jour de la promulgation du traité de Verssailles) et que le principe d'autodétermination ou du droit des peuple à disposer d'eux-mêmes. J'avoue j'ai surtout eu l'opinion d'Allemands ou d'alsaciens très pro allemand. Mais il faudrait nuancer la 3eme phase, l'Alsace Lorraine a eu le droit à de plus en plus d'autonomie et ils ont pu avoir un gouvernement. La création d'un Länder aurait probablement eu rapidement lieu en l'absence (ou en cas de succès) de la première guerre mondiale. Si le vote n'a pas eu lieu, c'est peut-être qu'on avait peur de son résultat. En 1918, l'Alsace Lorraine n'était pas complètement francophone. Je crois même qu'il y avait plus de germanophones (surtout si on compte les dialectes locaux comme une variante de l'Allemand) que de francophones. Évidemment ça doit dépendre de la date et il a du y avoir pas mal de mouvements de population (entre des familles qui "retournent" chez eux après 50 ans d'absence et celles qui fuient l'occupant) On peut aussi remarquer que même si on a intégré l'Alsace et la Lorraine à la France, il s'agit toujours (presque un siècle plus tard) de régions avec des spécificités par rapport aux autres régions et on a pas encore oser faire appliquer certaines réformes impopulaires. Un vote n'aurait probablement pas demandé un rattachement à l'Allemagne, mais une indépendance était presque plus probable qu'un retour en France.