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  1. ARPA

    [Rafale]

    Tu parles de la "Police de l'Air" ? Mais pour ça les mirage 2000C avec canon et les même magic 2 (facilement remplaçable par des mica IR) sont suffisant. En plus c'est une mission de l'armée de l'air pas vraiment de l'aéronavale, on ne va pas demander à la marine de se charger des missions de l'AdA sinon ça ressemble à une revente à l'AdA. Et on a le même problème si c'est pour remplacer la PAF. Et si on parle d'un avion de l'aéronavale, ses missions doivent avoir lieu depuis le PA et à priori (tant qu'on n'attaque pas seul une grosse force aérienne) on a bien plus besoin de capacité air-sol (donc de SEM) que air-air surtout quand on a déjà une escadrille polyvalente (rafale F2/3) et nettement plus performante en air-air que les rafale F1. Vu qu'on a qu'un PA, il est très peu probable qu'on ait besoin d'une seconde flottille air-air et on n'osera jamais se contenter des rafale F1 pour assurer la défense de notre unique GAN en opération quand on a des rafale F2 ou F3 de disponibles. Et vu qu'on n'est pas comme les Anglais à devoir déployer quelques intercepteurs sur une île ravitaillable uniquement par bateau, on n'a pas trop d'utilité pour des rafale F1. Sinon concernant le maintient en service des F1, ce n'était pas possible surtout parce qu'on n'en avait pas besoin. Si on avait véritablement souhaité maintenir une flottille de F1 avec ses propres mécaniciens et ses propres pilotes (non compatible avec les autres escadrilles/flottille de rafale) et que depuis le début on avait régulièrement commandé les pièces détachés (ce qu'on a du arrêter de faire bien avant la mise sous cocon) on aurait probablement pu les maintenir en service assez longtemps. Bon on arrive assez vite à se poser la question de la rentabilité de l'affaire. Les F1 sont nettement moins performant que les F2 (ou des F1 modernisé en F2) pour le même prix (voir plus) en maintenance. Même une aéronavale renaissante comme celle du Brésil ou de l'Inde pourrait préférer se contenter de quelques rafale F3 (qu'elle pourra compléter par une commande ultérieure) que d'une dizaine F1 (au grand maximum 11 en comptant le M02 et le M1 qui sont au constructeur) qu'il faudra moderniser assez rapidement.
  2. ARPA

    [Rafale]

    Reste à trouver une utilisation pour des rafales de présérie. Déjà qu'on a des problèmes financiers, je doute fort que passer sur rafale soit une source d'économie. Pour la vitrine ce serrait parfait, sauf qu'il ne s'agit que de monoplace donc on ne pourra pas proposer de vols "touristique" et d'ailleurs ça vaut mieux vu que les pilotes étrangers serraient "impressionnés" par un prototype au système d'arme qui ne fut jamais brillant et a était retiré depuis longtemps par manque de pièces détachées. On parle d'un avion assez peu performant (bien loin du rafale F3 et même d'un mirage 2000-5 ou -9) limité au mica EM et IR avec un SPECTRA pas complettement au point. En plus on parle d'un avion relativement usé (l'air marin et quelques milliers d'heures de vols sur PA c'est pas très bon pour la santé) nettement plus cher (en entretien mais aussi en performances) que la plupart des avions terrestres. Donc il faut trouver un client qui souhaite un chasseur embarqué. En fait seul le Brésil aurait éventuellement pu être intéressé. En 2008 (date de mise sous cocon de nos F1) ils avaient un PA probablement apte au catapultage de rafale F1 (après rajout d'un léger tremplin et à condition que l'ex-Foch arrive à maintenir les performances de sa jeunesse) et devait aussi avoir les moyens de nous les payer (à la même époque ils ont étudié l'achat de sea harrier et ils ont finit par se payer une flotte de C1, E1 et KC1) L'achat de rafale M de présérie aurait pu être envisagé dans le cadre du contrat FX2. Mais toute vente avant la signature du contrat FX2 me paraît très difficilement envisageable. La réception/l'essai de rafale de présérie (et non représentatif du système d'armes) aurait aussi pu être contre productif pour une vente en faisant passer le rafale pour un avion immature qui vieillis très mal. Et surtout à la même époque, la marine ne voulait pas se séparer de ses F1 vu qu'ils devaient être modernisés et qu'elle devait les récupérer rapidement au standard F3. Sauf que le créneau permettant une telle vente aurait été assez court vu qu'il fallait que la vente soit finalisée avant la mise sous cocon et ne pouvait se réaliser qu'une fois que le rafale F2/F3 serrait livré en nombre suffisant. Malheureusement en 2007 (il faut un peu de temps pour réaliser une vente), on avait d'autres préoccupations en France et je crois que c'était aussi une période ou le Sao Paulo avait de gros problèmes. Financièrement la France aurait difficilement pu vendre ses 9/10 rafale F1 pour plus de 30/40 millions (la marine n'aurait pas voulu pour moins et ça ne fait que 3/4 rafale F3) et le Brésil aurait du payer leur entretien (plus cher que celui de C1) ainsi qu'une modernisation du Sao Paulo (avec au moins des petits tremplins comme ceux qu'on a utilisé pour les essais des proto) Le Brésil aurait probablement du dépenser presque un milliard d'euro entre l'achat des rafales, leurs pièces détachées et une modernisation de l'ex-Foch (en France ?) ce qui faisait peut-être un peu trop à l'époque.
  3. ARPA

    PADSX

    La France ne prévoit pas de recevoir plus de 54 rafale M (j'ai retiré les 4 qu'on a déjà perdu sur les 58 qu'on espère commander) donc je me permet de douter fortement que l'Angleterre reçoive plus de 50 F35B et surtout qu'elle puisse en avoir plus de 50 en service. En fait en comptant les avions pas encore livré, ceux qui se seront déjà écrasé et ceux en entretien de longue durée, je doute que les Anglais puissent remplir plus qu'un CVF. Déployer 2 GAN complet avec pour chacun une quinzaine de rafale, 2 E2C, un SNA, 3/4 frégates modernes et 1 pétrolier est en effet utopiste. Mais déployer un GAN en opération pendant que l'autre PA dispose de son équipage et d'un minimum de groupe aérien me paraît plus envisageable. Cela a servis au début des années 80 pour une livraison express de SuE à l'Irak et ça pourrait régulièrement servir pour la formation de nos pilotes vu que notre PA (et son GAN) est quasiment tout le temps en guerre.
  4. ARPA

    A330 MRTT

    Les KC135 sont vraiment vieux. Structurellement, ils ont peut-être encore (un peu) de potentiel, mais ils coûtent de plus en plus cher à entretenir et ils sont de plus en plus long à faire décoller. Le pire c'est aussi qu'ils ont de plus en plus de mal à s'insérer dans la circulation aérienne civile (et évidement militaire) et vu qu'il s'agit quasiment de pièces de musées, on ne trouve plus de pilotes ou mécaniciens civils compétent qu'on pourrait réquisitionner. Notre flotte de 14 A330MRTT sera infiniment plus performante. Déjà un A330MRTT emporte bien plus de carburant (et de charges utile) qu'un KC135 et plus loin. Il peut aussi opérer plus facilement et même probablement plus rapidement (c'est difficile à comparer, mais ses pilotes ont besoin de beaucoup moins de temps pour étudier une nouvelle trajectoire) Si on rajoute qu'en cas de besoin on pourra réquisitionner les mécano civils habitués aux A330 civils ainsi que des pièces détachées utilisées pour les A330 civils (même ceux des autres pays vu que les pièces partent de France on peut les réquisitionner) En Libye, on a eu du mal à faire plus de 6 ou 7 sortie quotidiennes, avec 14 A330MRTT on devrait pouvoir compter sur presque une vingtaine de missions ou au moins une quinzaine permettant chacune de ravitailler moitié plus de carburants. Rien que le passage aux A330MRTT devrait nous permettre de tripler notre capacité de ravitaillement. Ensuite pour les ravitailleurs prépositionnés, on aura des A400M presque aussi performants que les KC135 pour les missions de ravitaillement tout en ayant en plus la capacité d'opérer depuis des pistes plus courtes ou rustique (comme celles qu'ont trouve en OPEX) et en ayant aussi la capacité de ravitailler des hélicoptères (qu'on a peut-être plus de chance de voir que des chasseurs) En plus des A400M devront déjà être déployés dans la plupart de nos OPEX ou détachement outre-mer donc ça nous coûtera probablement moins cher d'acheter et baser des kit de ravitaillement dans nos détachements que de continuer d'exploiter une micro flotte d'avions de collections.
  5. ARPA

    PADSX

    A l'époque de la guerre de Suez nos PA étaient vraiment petits et mal équipé (pas d'avions à réaction par exemple alors que l''armée de l'air recevait ses premier mirage 3 bisonique) donc même si on a en utilisé plusieurs simultanément, ce n'est pas vraiment une prouesse. Nos BPC actuels avec hélicoptères de combats doivent être presque aussi performant. Pour les Clemenceau, on les a utilisés pour un même conflit mais pas simultanément seulement l'un après l'autre. Cela a permis de maintenir une permanence aéronavale à 3/4 reprises en moins de 40 ans. (D'après netmarine http://www.netmarine.net/bat/porteavi/clem/missions.htm) Mais on a aussi pu s'en servir simultanément à deux endroits différents. J'ai du mal à trouver d'exemples, mais on a bien du utiliser notre PA n°2 (et même le n°3 jusqu'en 74) en même temps que le n°1. C'est une façon de voir. Mais on peut aussi dire que sans ces 900 marins, on ne peut pas exploiter pleinement les 6800 aviateurs/marins de l'aéronautique navale.
  6. Pour ça la mise en orbite haute (800/1000 km) me paraît plus sure. On ne sait pas vraiment recycler les déchets radioactifs, donc autant les mettre loin de tout en attendant qu'ils soient moins pollués. Ceux actuellement à 800 km d'altitude devrait attendre quelques millions d'années avant de se désintégrer dans l'atmosphère. Si on les ramène sur Terre, il faudra trouver ou les stoker pour plusieurs dizaines de milliers d'années. Cela permettrait aussi de changer la "charge utile" et de recycler le reste du satellite (panneaux solaires et probablement d'autres équipements comme les radios et autres systèmes de communications)
  7. Quelques "petits" défauts ont diminué le nombre de lancement ce qui a grandement diminué sa rentabilité et donc son exploitation. Déjà le bouclier thermique a été sous-estimé et demandait beaucoup trop d'entretien. (les tuiles doivent être contrôlé après chaque vols alors qu'on devait se contenter d'en changer beaucoup moins et se permettre de passer plusieurs vols sans les vérifier) Donc déjà il n'est plus possible de faire un vol hebdomadaire (avec 4 navettes faisant des vols de 2 semaines, on en a 2 presque en permanence dans l'espace et ça ne laisse que 2 semaines pour préparer un nouveau vol) Ensuite pour chaque vols, on devait se contenter de faire le plein (des booster qu'on a récupéré et à peine revérifié) et installer un nouveau "réservoir" largable. En pratique les booster coûtaient presque aussi cher à vérifier que d'en produire de nouveaux. Si on rajoute un gros problème de fiabilité (comparable à celui d'une fusée habitée, mais très loin d'un avion et donc d'un usage courant) et un coût encore astronomique, on ne peut plus se permettre d'utiliser des navettes pour n'importe quoi. Du coup : (je reprend les arguments de proxima que je complète) 1-regroupement de la fonction transport d'astronautes et transport de "fret" ==> complexification extrême du projet. Mais surtout problème de fiabilité donc coût humain trop élevé ne permettant même pas d'envisager d'utiliser la navette à la place d'une fusée pour du fret classique ce qui écarte la navette du marché civil. 2-demande de retour sur Terre avec des masses embarquées énormes, ce qui n'a jamais été utilisé ==> nécessité d'un orbiter énorme avec de grandes surfaces aérodynamiques. Je crois que ça a quand même été utilisé une fois, mais l'évolution de l'informatique a rendu problématique l'idée de recyclage spatial et surtout le coût humain ne justifie pas de faire une mission juste pour récupérer une "épave". Donc alors que le vol de la navette devait être financé par la mise en orbite puis par la récupération "d'épaves spatiales" (d'un prix probablement loin d'être négligeable vu le prix ou les satellites sont assurés) on perd quasiment la moitié des sources de revenue envisagées. 3-imposition par les militaires d'un "cross-range" irréaliste et jamais utilisé ==> obligation d'utiliser une forme type avion-spatial. Toujours le problème du coût humain, c'est moins dangereux d'utiliser des SR71, des U2 ou d'autres aéronefs (même en zone hostile) donc avant même de voir l'argument financier (combien a coûté la flotte d'avions espions ?) on préfère utiliser d'autres moyens. Donc la navette perd presque tout son marché militaire. Ces petits détails ont suffit pour limiter la navette aux missions scientifiques de la NASA alors qu'il y avait le marché civil (double avec la récupération d'épave) qui aurait du exploser avec la réduction de coût (et donc l'impossibilité d'avoir des passagers civils et donc un hôtel spatial) et le marché militaire qui aurait logiquement suivi (surtout que les américains et les russes se serraient "battu" pour la récupération de leurs satellites usagés et qu'il faudrait surveiller les civils) Donc la sous utilisation des navettes a impliqué un manque d'habitude et donc une explosion des coûts de maintenance et même probablement une baisse de la fiabilité. Le plus grave c'est aussi que les navettes conçues pour quelques centaines de vols ont été maintenu en service bien trop longtemps (à plus d'un vol par mois leur remplacement n'aurait probablement pas attendu plus de 20 ans) Ce prolongement de la durée de vie implique des surcoûts "classiques" avec une technologie qu'on ne trouve plus sur le marché (rien que l'entretien des ordinateurs des années 80 coûte plus cher que celui de ceux d'aujourd'hui) Mais aussi avec un surcoût par rapport à la concurrence. Les navettes sont devenues "obsolètes" par rapport aux fusées construites 10 à 30 ans plus tard.
  8. ARPA

    [Rafale]

    Personnellement je doute fort qu'il y ait un seul pays qui puisse se permettre d'affronter directement l'UE en Europe et même pour les 20/30 prochaines années. En OPEX, on pourra puiser (presque) sans limite dans les stock basés en Europe. Même les pays ne participant pas officiellement au conflit pourront revendre/donner leurs missiles. Et même si on ne puise pas dedans, rien que les effectifs nationaux sont suffisant pour la plupart des ennemis envisageables. Les météor sont un gros plus en air-air pour le rafale. Ce serrait trop risqué de s'en priver. En Opex, on va finir par affronter des F15, typhoon, Su30 ou Mig 29 avec des missiles à plus grande portée que ceux de nos rafales. Déjà si on hésite face à l'Iran, c'est peut-être qu'on ne sait pas trop à quoi s'attendre avec leurs F14 doté d'un gros radar et de missiles à longue portée. Et face à des F14 équipés de AA9 ou de Hawk modifié localement, il vaut peut-être mieux avoir des météor que des mica.
  9. ARPA

    [Rafale]

    Donc une configuration avec 2 bidons de 2000L, 2 de 1250L, 2 CFT de 1150 L soit 8800 L ou presque 7 tonnes en externe en plus des 4,8 tonnes en interne et de la masse des bidons vides, de la nacelle de ravitaillement et probablement de 2 mica. On arrive à une masse max proche des 24 tonnes de la masse max au décollage qui est plus importante que celle au catapultage. J'ai peur qu'en l'absence de vent de face ou de M88 gonflés le CdG ait du mal à catapulter une telle configuration. Si on se sert des CFT pour remplacer les bidons supersonique, je n'en vois pas du tout l'utilité. Il y aura peut-être moins de trainé, mais vu qu'il y aura aussi moins de carburant et que de toute façon l'avion ne volera pas si longtemps vu qu'il transmettra son carburant, on risque d'avoir souvent moins de carburant transférable qu'avec les bidons supersoniques. Ensuite faut voir à quoi servira cette configuration. Je crois que la plupart des nounous servent à ravitailler les rafale M qui sont un peu juste niveau carburant avant l'appontage. Donc on a juste besoin de délivrer quelques tonnes à quelques centaines de km du PA, une configuration avec 12 tonnes de carburants n'est pas souvent utile. Rien que 2 bidons de 2000L ça permet d'avoir presque 8 tonnes de carburants donc largement de quoi permettre à 1 ou 2 patrouilles d'avoir de la marge pour apponter. D'ailleurs pour cette mission les SEM sont presque suffisant et ils sont même encore utilisés (c'était par exemple le cas pour le rafale M qui s'est écrasé suite à une panne sèche doublé d'une fuite de carburant) Si c'est pour un ravitaillement après catapultage, on arrive très vite aux limites du catapultage. Si le rafale nounou peut être catapulté avec ses presque 24 tonnes (sinon on n'a pas besoin des CFT), on suppose que les avions à ravitailler ont été catapulté eux aussi à presque 24 tonnes donc on arrive très vite à la configuration maximale en état de vols et le rafale nounou n'a pas besoin d'emporter autant de carburant. Si on veut se servir du rafale nounou comme d'un avion ravitailleur, on reste de toute façon très loin des performances des KC135 ou même A400M. A l'époque des SEM, le rafale nounou pouvait servir à augmenter sensiblement l'autonomie de la patrouille SEM/rafale, maintenant avec des patrouilles uniquement constituées de rafale la configuration nounou n'apporte plus grand chose. Il serrait probablement bien plus efficace d'installer les CFT sur les rafale en mission que d'avoir un rafale nounou pour les accompagner.
  10. En fait je ne dis pas que nos AWACS sont inutiles, je dis juste que la modernisation de 4 de nos 7 AWACS (qui sont assez loin d'être obsolètes même s'ils seront moins modernes que leurs équivalents US ou Otanien) n'est pas forcement notre plus grande priorité (par rapport à des météor, des rafales ...) et si on ne peut pas la faire, ce ne serra pas une catastrophe (d'un point de vue militaire, pour le coté politique c'est un scandale et je ne parle du coté financier si on doit quand même payer à Boeing les surcoûts d'une modernisation qu'on a acheté à l'USAF et que le congrès nous refuse)
  11. Il faut aussi se demander pourquoi on abandonne la dissuasion par SNLE. Si on abandonne la dissuasion par SNLE parce qu'il s'agit d'une dissuasion obsolète (les nouveaux satellites peuvent les repérer à tout moment donc il s'agit de cibles très faciles) ça risque d'être une dissuasion aussi obsolète pour des pays potentiellement client (capable de dépenser plusieurs milliards probablement une dizaine) Si on abandonne la dissuasion nucléaire suite à une politique de désarmement, ce serrait un peu contradictoire d'accepter de les revendre et donc de participer à la prolifération nucléaire. Si on abandonne la dissuasion nucléaire par SNLE juste pour faire des économies, c'est dommage de les vendre des navires presque neuf. Maintenant qu'on les a, on peut se contenter de s'en servir de moins en moins (juste un très souvent en mer sur les 8 européens) Une modernisation des SNLE en gros SNA doit aussi être possible (et probablement pour moins cher qu'un barracuda) A moins de vraiment vouloir gagner de l'argent (pour quoi faire ? pour enrichir les amis du président?) et non juste de réduire nos dépenses de fonctionnement, je ne vois pas trop l'intérêt d'une vente de SNLE. A mon avis pour qu'on voit une vente de SNLE qui ne soit pas un acte de trahison de la part de nos dirigeants, il faut voir une "vente" administrative à l'UE (qui "achètera" aussi nos ASMP et les SNLE anglais dans un contexte politique très particulier d'européanisation de la dissuasion nucléaire) ou alors une vente d'une partie de nos SNLE (voir de certains construit pour) à des alliés "très proche" qu'on souhaite nucléariser. Vu le niveau technologique de l'Inde (ou du Brésil), leur vendre des SNLE ne me parait pas trop risqué. Surtout qu'en pratique on parle plus d'une location longue durée que d'une véritable vente vu que le SNLE devra revenir en France tous les 5/10 ans pour son IPER (et une modernisation éventuelle) et finira probablement démantelé en France.
  12. ARPA

    Aimer la guerre ?

    Oui. Bon le terme "aimer" est peut-être trop fort, mais pas mal de civilisations avaient besoin de la guerre. Au Moyen Age, les seigneurs avaient besoin de se battre pour justifier leur position vis à vis de leurs sujets. Les croisades et les tournois étaient une façon de guerroyer sans faire de "vrais" guerre (en tout cas en Europe pour le cas des croisades)
  13. Une pièce maitresse ? quel pièce maitresse ? Les AWACS sont importants mais loin d'être indispensables ou vitaux et en plus on ne parle pas des AWACS mais d'une modernisation des AWACS (de 4 de nos 7 AWACS même si on compte ceux de la marine). Les AWACS "d'anciennes générations" sont suffisants (ou en tout cas plus performant que ce qu'on pourrait se payer sans aide américaine) pour des missions franco française et pour une mission en coopération ils seront inutiles vu qu'il y aura les AWACS de l'OTAN. C'est sur que ça nous rappelle toute les limitations de notre coopération avec les américains, mais il n'y a qu'à voir ce qui se passe avec le F35 pour se le rappeler. L'achat d'AWACS dépendants des US est un compromis entre nos besoins militaires et notre volonté d'indépendance. C'est un peu comme l'achat à une autre époque de crusader ou de ravitailleurs.
  14. La guerre en Irak était une agression illégale (parler de légitime défense n'est pas vraiment crédible) selon le droit international aucun pays n'avait le droit d'y participer. L'intervention en Libye en respect de la résolution 1973 du conseil de sécurité de l'ONU n'est pas vraiment comparable. C'est peut-être un détail, mais ça a quand même de l'importance. Maintenant pour l'Allemagne et la Libye, ce serrait intéressant de savoir s'ils ne voulaient pas qu'il y ait d'intervention ou s'ils ne voulaient pas participer à une intervention.
  15. En fait le rafale n'a pas à pouvoir emporter un ASMP NG "facilement", il doit juste pouvoir le faire. Si les rafale "nucléaire" doivent être renforcé et "légèrement" modifié, ça ne posera pas trop de problème. Financièrement on ne modifierais probablement qu'une soixantaine d'avions (10 M et 50 B par exemple) donc ça ne coûtera pas trop cher (y compris opérationnellement si ces rafale sont alourdis) et politiquement ça nous permettrait même de dire qu'on n'a qu'un petit nombre d'avion nucléaire et donc de faire un effort contre la prolifération nucléaire. Sinon 1700 kg, ce n'est que 400 de plus qu'un SCALP. Les bidons de 2000L ne doivent pas en être bien loin. Le missile serra peut-être trop grand pour être en point ventral, mais on peut toujours avoir une configuration "dissymétrique" avec un ASMPNG d'un coté et un gros bidon (ou 2 petits) de l'autre coté. Ce ne serra pas l'idéal (quasi impossibilité de larguer les bidons avant le missile donc grosse pertes de maniabilité) mais c'est possible et c'était utilisé par la marine pour le SEM. En limite de masse pour le rafale, je verrais plutôt une masse approchant les 3 tonnes. Déjà je crois que c'est la capacité théorique maximale du point ventral (mais jamais testé vu qu'on n'a pas d'armement de cette masse) et ça laisse encore la possibilité de l'embarquer sous une aile (mais avec une attache double à la place d'un SCALP et d'un 2000L) et d'envisager des appontages relativement symétrique (avec une masse max de 16,5 tonnes, ça laisse presque 1 tonne de "marge" en plus du missile et de son contre-poids et on doit pouvoir augmenter cette marge avec une configuration légèrement dissymétrique) Le SCALP de 1300 kg a été fait "pour" le petit mirage 2000, donc je pense que le "gros" rafale devrait pouvoir supporter un peu plus gros.
  16. Vu que je l'ai appris en fin de soirée autour d'un verre, je ne ferrais pas trop de paris sur l'origine du "mon", mais à priori c'était une marque de respect et c'est suite à la bataille de Trafalgar que Napoléon aurait décidé qu'il ne faut plus utiliser le "mon" pour s'adresser à des marins. Du coup c'est comique quand on pense à ça quand un marin nous reproche de dire "mon" devant son grade. Sinon en Allemagne, on dit Herr (traduction de monsieur) ou Frau (traduction de madame) devant les grades quelques soit le grade et à ce que j'ai compris quelques soit le corps d'armée.
  17. Sauf que les premiers savent (ou en tout cas savaient) se battre, alors les seconds ont déjà fait preuve d'une telle incompétence qu'un chef de l'état leur a retiré leur titre de noblesse et depuis on ne dit plus mon(seigneur) au gradé de cette arme. Bon Trafalgar c'est loin ...
  18. Bof, entre un missile quasi ballistique à mach 7/8 et un missile hyper maniable et furtif à mach 2/3, je ne suis pas sur que le plus rapide soit le plus dur à intercepter. Bon si on parle d'un missile furtif, hyper maniable et capable d'aller à mach 7/8...
  19. ARPA

    Marine Britannique

    Même si on a un peu moins de navires, on a des PATMAR (capable de tirer des exocet ou des torpilles) une chasse embarqué (rafale et E2C) et on a même 3 (contre 1 pour les britons) porte-hélicoptères qui peuvent théoriquement embarquer des hélicoptères de combats (si on les trouves) La marine anglaise a bien 1 SNA de plus (et 6 plus grand) que nous ainsi que quelques frégates, mais ils le payent trop cher.
  20. Objectivement, je ne suis pas sur que 4 avions (donc au maximum 1 ou 2 capable de décoller sur alerte) soient vraiment significatif face à un pays disposant de 10 fois plus d'avions modernes. Bon ça permet quand même une opposition symbolique et de forcer l'ennemi à approcher dangereusement (pour lui) le seuil nucléaire. La perte d'une base aérienne avec 4 avions nous coûterait un demi milliard donc l'invasion ne serra pas que politique (comme pouvait l'être celle des Malouines ou de certaines îles espagnoles qui n'ont causé presque aucun morts et aucun dégâts). Ou alors il faut changer de politique et utiliser systématiquement nos territoires outre-mer dans l'objectif d'un déploiement global. Installer une base à St Pierre et Miquelon ou en Guyane risque de causer des tensions avec nos voisins (pourquoi on a besoin de s'armer ? on les trouve menaçant et on souhaite les attaquer ?) alors qu'un déploiement globale pourrait s'expliquer avec des missions globales (dissuasion nucléaire aéroporté, couverture globale du globe avec des radars longue portée ...)
  21. Nos DROM sont peut-être très peuplés, mais ce n'est pas du tout le cas de toutes nos îles. S'il fallait faire pression sur l'Amérique centrale et de l'Ouest, l'île de Clipperton serrait idéale. Bon la piste est un peu courte pour des KC135 ou des A330MRTT, mais elle devrait suffire pour des A400M et des rafales. Concernant la Polynésie française, on parle d'un grand ensemble d'îles dont presque la moitié d'inhabité et l'autre moitié assez peu habité. On pourrait sans problème déplacer certaines population ou au moins trouver de la place pour des centaines ou milliers de soldats français. Et on pourrait presque dire la même chose de la nouvelle Calédonie. Et si les îles de la Réunion ou de Mayotte sont trop peuplés pour qu'on puisse y faire ce qu'on veut, on peut toujours exploiter les îles éparses qui encerclent Madagascar et ont presque toutes une piste pouvant permettre l'exploitation d'A400M et de rafale. Enfin faut aussi voir l'utilité d'une base militaire. Et malheureusement nos DROM ne sont pas placés à proximité de nos ennemis actuels. On peut aussi se demander si ça vaut vraiment le coût de faire une base militaire pour défendre une région qui ne nous concerne pas ou plus. Participer à la défense de l'Océanie contre la Chine se justifie parfaitement s'il y a 250 000 de nos citoyens qui y vivent sur une de nos îles, mais si ce n'est pas le cas, l'Australie n'a qu'à se débrouiller seule. De même une base en Amérique ne se justifie que pour défendre nos territoires (principalement la Guyane, mais une base en Guadeloupe ou Martinique pourrait aussi protéger la Guyane du Venezuela) Et on peut aussi rajouter qu'une base à St Pierre et Miquelon poserait probablement bien plus de problème qu'elle n'en résoudrait.
  22. Ce n'est pas pour ça que c'est une bonne chose. Si ça pouvait se limiter à l'étranger ou qu'en France on ne l'utilise que quand on ne peut pas faire autrement, ce ne serrait pas plus mal. Sinon dans le domaine aérien, bien plus discret mais bien plus efficace que les Su25 qui traine en Afrique, il y a les AN124 qui sont loués (avec équipage complet et on ne gère même pas la charge utile) par des pays européens. Il s'agit peut-être d'un avion qui ressemble fortement à un avion civil, mais vu que ces missions sont presque toutes militaires, c'est plus du mercenariat que du transport aérien. Enfin c'est aussi un moyen d'encourager l'Europe de la défense. Airbus pourrait créer une succursale avec presque 200 A400M et une trentaine d'A330MRTT qui seront principalement loué à l'UE. Bon ce serra le patron d'Airbus qui décidera si l'Europe peut ou non faire une OPEX, mais ça reste un détail.
  23. Allez , je vais être un peu méchant ... A l'époque du M53, les anglais ils avaient quoi comme moteur d'avions de combat ? Ils avaient le Pegasus du harrier, mais ça sert pas à grand chose pour un avion supersonique ... 40% du RB199 du Tornado, je ne sais pas de quel partie ils se sont intéressés, mais ça reste un avion (et donc un moteur) assez peu réputé (d'ailleurs l'EJ200 devaient initialement pouvoir le remplacer) l'Olympus du TSR-2 puis du concorde, mais c'est la SNECMA qui s'est occupé de la réchauffe et donc des capacités "militaire" Sinon dire que la France voulait un trop gros morceau et un peu hypocrite quand on voit ce qu'on nous a proposé. On en demandait peut-être beaucoup, mais vu qu'on était en période de "marchandage", il fallait demander trop pour qu'après concession des 2 cotés on arrive à un accord équitable. A ce que j'ai retenu de la proposition initiale, il devait y avoir un partage pour du programme répartie à égalité entre les différents pays (25% pour la France, l'Allemagne et le Royaume Unis et les derniers 25% répartis entre l'Espagne et l'Italie) ce qui se justifie par la proportion des commandes d'avions terrestre. Sauf que la France doit aussi commander des avions embarqués donc on sait déjà qu'on se ferra avoir lors de la production. Mais le pire c'est qu'en plus on devra s'occuper seul de la navalisation, ce qui veut dire que sur les 25% de notre participation au développement du typhoon, on aurait en réalité participé qu'à 10 ou 15% pour les typhoon B/C (sachant qu'en plus Dassault devrait être leader, ça ne laisse vraiment pas grand chose pour les autres français) les 10/15% restant servant à financer le développement d'une version "indigène" (un peu comme les EAU avec le F16 Bloc 60) qu'on appellera pudiquement "marine". Et en plus on sait qu'au moins 2 (3 à postériori) des autres coopérants prévoient ensuite d'utiliser la version marine qu'on aura du développer seul et en acceptant des contraintes assez fortes pour avoir l'autorisation de le faire (ce qui serra un gros plus à l'export même si ce n'est que pour de très petites commandes en version navale), ou qu'ils prévoient de nous trahir en coopérant avec les américains pour un autre modèle d'avions de combat. A ce que j'ai compris, l'accord n'aurait pu être possible que si on avait accepté d'abandonner l'idée d'avoir une aéronavale indépendante ou autonome des américains. Sachant que l'aéronavale et notre principale capacité de projection de force (surtout à l'époque ou on prévoit 2 PAN et 90 rafale M) cela reviendrait à une grosse perte d'indépendance vis à vis des USA.
  24. En fait même les USA n'ont pas beaucoup de missiles de croisières. D'après wiki le stock varie entre 3200 (mars 2011) et 4000 (96) donc assez loin de ce qu'impose une utilisation saturante. Sinon j'ai l'impression que ce sujet est assez proche de celui du "frappeur" qui me paraît être le seul vecteur adapté à une utilisation intensive des missiles de croisières. Le "frappeur" est assez grand pour pouvoir tirer un nombre significatif de missiles (un Ohio pas vraiment optimisé peut un tirer 154, donc un frappeur non sous-marin devrait pouvoir en tirer presque le double) on doit aussi pouvoir envisager un système de chargement (semi)automatique permettant d'emporter un nombre bien plus important de missiles et donc de pouvoir tirer plusieurs slaves. Pour un navire de 20 à 40 000 tonnes (un gros BPC) on peut assez facilement envisager d'avoir une réserve de plusieurs milliers de missiles. Le cuirassé richelieu avait 25% de son poids consacré à l'artillerie (et au moins autant en blindage) donc pour un navire de 20 000 tonnes ça laisserait 5 000 tonnes pour embarquer des missiles et quelques centaines de silos. L'avantage du "frappeur" c'est que ça permet de régler la question de la frappe massive (et pas forcement plus cher que des centaines de camions lanceurs) ainsi que le problème du transport et même le problème politique associé à une course à l'armement ou à des capacité comparable à celle d'arme de destruction massive. Le frappeur étant un navire "relativement" vulnérable (ce qui faut fortement modérer s'il embarque une centaine d'ASTER 30) et cher (surtout en comptant le prix des missiles) il ne pourra être utiliser que par les grande puissance qui sont aussi des puissances nucléaires et vu qu'il serra assez souvent à quai (sauf quand on se fâche vraiment et qu'on le dit à l'ONU) ce ne serra pas non plus une menace imminente pour les voisins.
  25. En fait si tu souhaites utiliser les missiles de croisières comme arme de saturation, tu n'as pas forcement besoin qu'ils soient furtifs. Des Tomahawk seront aussi adaptés que des SCALP. Pour pouvoir atteindre les cibles principales il faudra utiliser quelques SCALP, mais pour la plupart des cibles des V1 "modernisés" (système de guidage et portée) devrait suffire. Une production "massive" d'appareils de type V1 pourrait coûter nettement moins cher que le million, mais l'industrie civile est probablement plus capable de produire ce type de missiles que l'industrie militaire (grande production, plus proche des voitures que des avions militaires) Certes pour tirer 2 SCALP, il vaut mieux utiliser une FREMM qu'un PA qui lancera 2 rafale qui tireront chacun leur SCALP en risquant de se faire abattre. Mais entre un tir quotidien de 60 missiles et 10 rafales larguant chaque jours leurs 6 AASM avec un risque presque nul de se faire abattre, j'ai peur que les missiles ne soient pas si économiques. Et en pratique tes MdC remplaceront bien plus souvent des AASM que des SCALP. L'originalité sert à permettre un déséquilibre provisoire (le temps que le camps d'en face s'adapte) et c'est donc un risque supplémentaire de guerre (car on évalue mal les capacités de chacun) Bon je ne pense pas que ce soit pour ça que les USA ou la France n'utilise pas d'armes saturantes, mais pour des "petits" pays c'est probablement le cas. Si demain on se rend compte que l'Iran se met à produire 2000 missiles de croisière par mois (l'Allemagne nazi sous les bombes a failli atteindre ce chiffre pour des chasseurs à réactions) on risque de se décider assez rapidement à les attaquer préventivement. On risque d'ailleurs de faire de même pour presque tous les autres pays (hors puissance nucléaire) C'est une des grosses limitation du système. Pour peu que la cible ne soit pas à portée (cas des OPEX), il faudra transporter les missiles donc à moins d'utiliser des frappeur, on va monopoliser nos navires et avions de transport pour amener les missiles et leurs lanceurs. On risque aussi d'avoir un nombre suffisant de missiles pour saturer les défenses adverses, mais de ne pas être capable d'en lancer suffisamment d’un coup pour effectuer une première frappe et donc devoir s'attendre à une riposte comparable. Lors de la première guerre du golfe, il a déjà fallu renforcer significativement la DCA d'Israël avant d'oser faire la guerre, s'il y avait eu une utilisation (et donc vente) d'armes de saturation, on aurait probablement du y renoncer. Sinon pour comparaison la France pourrait envisager d'utiliser 100 rafale avec 6 AASM pour une première frappe, donc il faudrait pouvoir lancer une vague de 600 missiles. Si on utilise des lanceurs quadruple, ça fait quand même 150 lanceurs... Même avec un SSGN Ohio, on ne lance "que" 154 missiles. Pour comparaison, la DCA française (pas la plus réputée et de loin) pourra (théoriquement) avec ses 10 SAMP/T intercepter une vague de 320 missiles, le GAN (avec le CdG, une FREMM et une Forbin) serra aussi (théoriquement) capable d'intercepter 80 missiles rien qu'avec ses ASTER. Un pays qui s'attend à une attaque saturante devrait pouvoir augmenter très fortement ces chiffres. Je ne suis pas d'accord. L'utilisation d'armes très sophistiquées (rafale + SCALP) permet d'augmenter fortement les chances de succès par rapport à un tir de missiles de croisière plus basiques (même si le SCALP est presque le même, le rafale permet d'attaquer la cible de dos et il y a moins de risque d'interception pendant la première partie de la navigation) Si tu prévois de tirer 2 missiles par cibles, tu aura probablement un meilleurs taux de réussite, mais ce serra aussi plus cher et on commence à perdre l'intérêt économique. Il faudrait peut-être se demander pourquoi il n'y a plus de capacité de frappe conventionnelles lourdes avant de vouloir combler une "lacune". D'un point de vue légal, un stock de 10 000 missiles de croisière avec une charge militaire équivalente à 1 tonne de TNT, c'est une arme de destruction massive ou non ? Parce que cela ferra beaucoup plus de dégâts qu'une tête nucléaire de 10 KT et même probablement qu'un ASMP. Et quand on y réfléchi, 10 000 ce n'est pas énorme. L'Allemagne nazi avait bien produit 35 000 missiles de croisière de type V1 (presque 2 fois plus gros qu'un Tomahawk) et presque 12 000 de type V2 (d'une taille comparable au DF21) donc oui presque 70 ans plus tard, presque tous les pays de la planète ont les moyens de produire (en quelques années) plusieurs dizaines de milliers de missiles et donc de disposer d'une arme de destruction massive. J'aime trop le rafale pour approuver cette décision. Qu'on remplace 100 "bombardiers" par leur équivalent en missiles de croisière pourrait se défendre, mais là on remplace aussi 100 intercepteurs. L'avantage du rafale polyvalent c'est qu'il permet déjà de faire une attaque saturante. Un raid de 100 rafale est presque impossible à intercepter et c'est vrai pour tout le monde. En plus les missiles de croisières sont surtout utiles au tout début d'un conflit. Dans quelques années on pourra déjà envisager une attaque conjointe avec 4 FREMM et 2 Suffren lançant 72 SCALP naval et une centaine de rafale avec 2 SCALP (ou 6 AASM, des configuration à 5 SCALP ou 15 AASM étant aussi envisageable) ce qui permet déjà d'avoir une belle attaque saturante. Le problème des attaques par saturation, c'est que ça pousse à une course à l'armement. Mais ça risque de ne pas être très discret. Ensuite il faut le personnel et le matériel suffisant pour préparer et tirer ces missiles (qui seront probablement en stockage de longue durée pour la plupart d'entre eux) donc on risque en pratique de devoir se limiter à des "petites" vagues de quelques centaines de missiles.
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