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ARPA

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  1. Ce n'est pas déjà le cas ? Bon c'est vrai qu'il n'y a pas vraiment d'exemple le prouvant, mais on a eu l'exemple inverse. Une île qui aurait été la plus pourrie et qui nous aurait coûté cher a demandé (et par les armes) à devenir française. La réaction française n'a évidement pas été de soutenir ces "indépendantiste/rattachiste" mais plutôt d'aider l'ancien propriétaire (illégitime si on se base sur le droit à l'autodétermination) a récupérer cette île. Faut croire qu'on ne tient pas à récupérer quelques centaines de milliers de pauvres (musulmans en plus) et une ZEE lointaine qu'on ne saurait pas exploiter, mais à l'époque à part le Front National personne ne voulait récupérer Anjouan. (ce qui aurait pu faire un dangereux précédent et encourager d'autres anciennes colonies à devenir des département français)
  2. Pour l'E2D, je ne sais pas, mais je crois que la plupart des AWACS avec radômes prévoit d'être modernisé avec des antennes actives et donc fixe. Et je crois même qu'en pratique on installe 3 antennes active installé en triangle dans le radôme.
  3. Je tiens à préciser que lors de ma réponse je compare une solution nucléaire thermique a une solution plus complexe utilisant certes du chimique (pour les mise en orbite nécessitant beaucoup de puissance) mais pour le reste du vol (dés qu'on quitte l'orbite basse terrestre) il vaut mieux utiliser des moteurs "électriques" avec un bien meilleur rendement. Maintenant concernant les moteurs nucléaires, ceux à cœur solide (les classique comme NERVA) ne me paraissent pas assez performant pour justifier leur coût en terme de pollution, donc ils sont à exclure (au moins en atmosphère terrestre) surtout que s'il sont vraiment économique on pourrait vouloir beaucoup s'en servir et donc vraiment polluer. Ceux à cœur gazeux sont vraiment trop polluant pour être utiliser dans l'atmosphère terrestre. Ceux à explosion type Orion sont vraiment dangereux et ne concernent que des moteurs de très forte puissance donc à utiliser sur des vaisseaux qu'on n'a pas vraiment les moyens de se payer et encore moins d'exploiter pour des vols réguliers. Je dirais qu'à moins de vouloir vraiment organiser une exploitation du système solaire, on devrait pouvoir se passer d'utiliser le nucléaire pour la propulsion (pour produire de l'électricité, c'est un autre problème) Si on passe à une exploitation à grande échelle (avec au moins un aller et retour sur mars tous les deux ans) ou qu'on veut aller vraiment loin (comme l'exploitation d'une lune de Jupiter ou de Saturne) je suis d'accord qu'il faudra utiliser le nucléaire, mais on en est encore loin.
  4. N'utilise pas le prix de l'ISS comme référence. C'est une station à peine plus performante et moderne que MIR pour un prix infiniment supérieur ... Le but de l'ISS était presque plus de justifier l'existence de la navette spatiale (américaine en grande partie au frais des autres pays) que d'avoir véritablement une station spatiale d'opérationnelle. Lors de la construction de l'ISS il y avait encore MIR qui occupait les russes. Le nuke n'est pas supérieur à une propulsion chimique, il est juste plus facile à utiliser. On n'a qu'une ISP de 900, avec un turbo réacteur on dépasse les 5 à 10 000 et même un statoréacteur adapté aux vitesse hypersonique (et très haute altitude) a une ISP de plus de 2000. Une fois dans l'espace, on a les moteurs électrique qui peuvent avoir une ISP bien supérieure. C'est vrai qu'on est souvent limité par la puissance électrique disponible, mais avec des laser de forte puissance permettant de transmettre l'énergie d'un satellite (ou d'installation terrestre) à une navette, on peut disposer de très forte puissance. Pour un retour de Mars, le chimique est presque plus performant vu qu'on n'emporte que l'hydrogène (comme pour le nucléaire vu qu'on n'en trouve pas sur Mars) et qu'on pourrait produire sur place du méthane et du dioxygène (à partir du CO2 présent sur place et de l'hydrogène qu'on ramène) ce qui fait qu'on a besoin de n'emporter que 5% de la masse du carburant servant à la mission retour donc même avec une ISP de 400 on a des performances supérieure à celle d'un moteur thermique avec une ISP de 900 mais dont on aura du importer tout le carburant. Bof, si tu parles du nucléaire thermique, je ne suis pas convaincu. Pour un nucléaire a explosion (ISP de 10 à 100 000 et très forte puissance) ou pour une centrale nucléaire fournissant de l'électricité (même loin du soleil contrairement aux panneaux solaires qui finissent par prendre vraiment beaucoup plus de place que des radiateurs) je serrais beaucoup plus d'accord.
  5. En plus ça permettrait même de ravitailler les îles les plus inaccessibles. Bon le seul problème c'est que c'est très vulnérable à la météo (qui n'est pas très calme dans la plupart de nos ZEE) et surtout il n'y a presque aucun dirigeable moderne qui a quitté sa planche à dessin. Le plus gros dirigeable actuel peut à peine transporter une quinzaine de passager et/ou quelques tonnes de charges utiles avec une autonomie réduite, mais ce ne serrait pas suffisant pour faire plus qu'une action symbolique. Un gros hélicoptère serrait probablement plus performant et pas beaucoup plus cher. Éventuellement on pourrait lancer la production en "série" de dirigeable de plus de 100m de long et avec une charge utile de plus de 10 tonnes pour une grande autonomie et une vitesse comprise entre 100 et 200 km/H. Mais ça risque d'être trop risqué et de coûter trop cher. Et puis si on utilise trop de dirigeable, on risque d'avoir du mal à se fournir en hélium.
  6. ARPA

    [ CVF ]

    Moi je dirais plutôt l'arrivée des avions polyvalents. Un GAN avec 20 rafale ou F18E/F serra presque aussi performant qu'un GAN avec 20 F14/crusader et 20 A6/SEM. Le problème du CVV, c'est qu'avec 10 F14 / 12 A6 / 4 E2 / 6 EA 6-KA 6 / 10 hélicos ASM, il était à peine capable d'assurer plus que la défense aérienne de la flotte (seulement 12 chasseurs) et avec seulement 12 bombardiers, il ne représentera pas une grosse menace. Pour la crédibilité de l'ensemble on avait besoin de ravitailleurs (donc 6 pour pouvoir en avoir en permanence en alerte) et même d'avions de guerres électronique. Les 34 F14 et A6 pourraient être avantageusement remplacés par moins d'une vingtaine de chasseurs omnirôle (et avec des nacelles de ravitaillement leur permettant de devenir ravitailleur) Et vu la disponibilité des avions, on avait besoin de 4 E2C mais on devrait pouvoir se contenter de 2 ou 3 E2D. Bon c'est vrai qu'actuellement en mission de bombardement, une patrouille de 2 avions doit largement pouvoir remplacer une grosse patrouille d'une dizaine d'avions d'avant les munitions guidées
  7. L'ISP serrait autour de 900 (le double de la plupart des moteurs chimiques) mais il faudra aussi prévoir une ISP beaucoup plus faible vers la fin de l’accélération pour refroidir le moteur. Concernant le poids du moteur, il est presque 10 fois plus lourd qu'un moteur chimique de puissance équivalente. Mais il faut aussi noter que le carburant n'est pas forcement le même (les essais concernent surtout l'hydrogène donc on a une surcharge pour la taille du réservoir, mais si on envisage d'autre gaz moins performant mais plus lourd, on pourrait avoir une très forte réduction du poids du réservoir) et on n'a pas forcement besoin d'autant de moteurs si on arrive à faire un SSTO. Et si on prévoit de le laisser en orbite (ce qui ne serrait pas plus bête si on ne veux pas avoir de problème de pollution) le poids du moteur n'est pas très important. Ce n'est pas complètement exact, les gaz (principalement de l'hydrogène) circulent autour des "barreaux" d'uranium et en arrache quelques petits morceaux au passage. Si on se contente d'un moteur nucléaire thermique "classique" de fusée, il y aura de "grosses" fuites radioactives. Évidemment on doit pouvoir réduire les fuites radioactives en utilisant un fluide (ou solide) caloporteur pour transmettre indirectement la chaleur de l'uranium au gaz qu'on veut éjecter. Mais ça alourdi considérablement le moteur et ça diminue sa température d'éjection donc son ISP et son rendement. Si on n'a pas de statoréacteur à combustible nucléaire (comme l'avait envisagé un certain Leduc au commencement du nucléaire) pour des avions super ou hyper sonique, ce n'est pas pour rien. Bof, une mise en orbite dure assez peu de temps, rarement plus d'un quart d'heure (à puissance maximale). Si on doit perdre une à deux minutes pour le démarrer et l'éteindre (donc on aura un faible rendement et une faible poussée) cela risque d'être assez contraignant. Je ne suis pas sur du tout que ce moteur soit l'idéal pour des navettes vers l'orbite terrestre. Et évidemment il y aurait le problème de la pollution. Par contre si on souhaite faire des vols (aller puis retour) vers mars (ou plus loin) en partant de l'orbite basse terrestre et qu'on n'est pas obligé d'avoir une très forte accélération (on ne doit plus se battre contre la gravité) on peut avoir une poussée beaucoup plus longue. Avec une poussée se comptant en heure et non en minutes ou secondes, on arrive à négliger les pertes lors du démarrage et de l'arrêt du moteur. Et pour un trajet de plusieurs mois, on n'aura pas beaucoup de plus pertes du à la durée de la poussée pour un moteur qui fonctionnera quelques heures que pour un moteur qui ne fonctionnerait que quelques minutes. En plus dans le cadre d'un vol vers Mars, on peut aussi se poser sur Mars et en redécoller grâce à ce moteur vu qu'on se moque de la pollution sur Mars. La gravité Martienne étant plus faible que la gravité terrestre, on doit même pouvoir se contenter d'un moteur assez peu puissant et vu qu'il faudra revenir sur Terre et non aller juste en orbite basse, on est dans le domaine "optimal" d'utilisation du moteur. Et en bonus, il est peut-être même possible d'utiliser ce moyen de propulsion comme une source d'énergie une fois sur Mars pour alimenter la base et peut-être même pour créer le carburant du retour. Personnellement je verrais bien le nucléaire thermique pour motoriser la navette qui ferra des aller et retour entre l'orbite terrestre et la surface de Mars. Bon, il y a aussi d'autres moteurs presque aussi performants et même plus prometteur (le VASIMIR par exemple) et on pourrait utiliser certaines astuces pour compenser les défauts d'un moteur chimique (par exemple la production de carburant sur Mars) mais le moteur nucléaire thermique est le plus mature.
  8. C'est les allemands qui nous font des remarques en matières de défenses ??? C'est plutôt qu'il est hors de question qu'on paye pour la défense pour une fois qu'on a les allemands qui acceptent de payer à notre place. Sinon le Spiegel est assez réalise : Ils sont bien marrant, mais pourquoi est-ce qu'on se ferrait chier à financer l'entretien des 17 AWACS de l'OTAN qui protègent principalement l'Allemagne (seul grand pays sans AWACS ?) alors qu'on en a 7, qu'on manque de budget pour le 8eme (le 4eme E2C) et qu'on ne doit que vraiment très rarement les utiliser à notre profit.
  9. Les radars de E3 sont régulièrement modernisées. Il est même probable qu'ils soient plus modernes que ceux des 737. Concernant la cellule, les 707 sont plus grands (donc plus de place à l'intérieur pour l'électronique et pour les contrôleurs qui sont presque 2 fois plus nombreux) et ils ont une meilleure autonomie (même avec leur gros radôme) Concernant l'agilité des avions, si on parle de l'agilité des radars, je pense que ça doit être équivalent. Je dirais même que les E3 devrait avoir l'avantage vu qu'ils ont (ou vont avoir) 3 radars à antennes électroniques contre un seul pour le 737. Les E3 peuvent détecter sur 360° sans problèmes, j'ai peur que les 737 soient beaucoup plus limité. Concernant l'agilité des avions, déjà on parle de liner donc c'est assez comparable. Bon les 737 sont plus modernes, probablement légèrement plus agiles, ils ont un système de navigation plus moderne permettant aux pilotes de réagir plus vite. On pourrait aussi rajouter que la cellule plus moderne et plus petite du 737 posera moins de complication et permettra d'utiliser plus de piste et de réduire le temps de maintenance entre deux vols.
  10. Une installation civile dont la destruction ou la prise apporterait un véritable avantage militaire peut légitimement être attaqué. Par contre si c'est juste pour causer du tord aux civils et un léger désagrément aux militaires, c'est illégale. Donc détruire les centrales électriques, la production de nourriture ou bombarder des villes "ouvertes" est interdit même en cas de guerre. De même polluer une zone (lors d'un bombardement) est interdit sauf si l'avantage militaire de cette opération le justifie. Au fait la guerre est toujours légale. Du point de vue français, il suffit que le parlement l'autorise et ensuite que le président la déclare. Je crois qu'on peut la déclarer contre n'importe qui. D'un point de vue juridique, ça permet d'avoir des tribunaux militaires (probablement plus adaptés aux réalités d'une opération militaire qu'un juge civil qui peut condamner le militaire qui a tué un taliban) Par contre du point de vue de l'ONU une guerre doit concerner 2 états et n'est autorisé que sous certaines conditions assez restrictive, en résumé la légitime défense et surtout en attendant que l'ONU réagisse.
  11. En plus de l'UE ou de l'OTAN, on a des alliances militaires ou plutôt des accords de défense (on assure la protection d'une ex colonie sans véritable contrepartie) avec pas mal de nos anciennes colonies (surtout africaine) Depuis peu, on a aussi des accords de défense avec le Qatar et les EAU. Je crois que c'est à peu prêt tout. On fait peut-être aussi parti d'une "alliance" Sud-Américaine ou pacifique suite à la participation de certains de nos départements à des organisations régionales, mais il s'agit d'accord très peu contraignant et je ne suis pas sur qu'il y ait de volet militaire.
  12. ARPA

    [Rafale]

    La seule possibilité de les maintenir en service aurait été de les vendre aux Brésiliens (ou indiens) pour avoir une aéronavale leur permettant de patienter 3/4 ans avant qu'ils reçoivent leurs F3. Bon vu qu'on n'a même pas vendu de rafale F3, on aurait eu du mal à refourguer des rafale F1.
  13. ARPA

    [Rafale]

    Tu parles de la "Police de l'Air" ? Mais pour ça les mirage 2000C avec canon et les même magic 2 (facilement remplaçable par des mica IR) sont suffisant. En plus c'est une mission de l'armée de l'air pas vraiment de l'aéronavale, on ne va pas demander à la marine de se charger des missions de l'AdA sinon ça ressemble à une revente à l'AdA. Et on a le même problème si c'est pour remplacer la PAF. Et si on parle d'un avion de l'aéronavale, ses missions doivent avoir lieu depuis le PA et à priori (tant qu'on n'attaque pas seul une grosse force aérienne) on a bien plus besoin de capacité air-sol (donc de SEM) que air-air surtout quand on a déjà une escadrille polyvalente (rafale F2/3) et nettement plus performante en air-air que les rafale F1. Vu qu'on a qu'un PA, il est très peu probable qu'on ait besoin d'une seconde flottille air-air et on n'osera jamais se contenter des rafale F1 pour assurer la défense de notre unique GAN en opération quand on a des rafale F2 ou F3 de disponibles. Et vu qu'on n'est pas comme les Anglais à devoir déployer quelques intercepteurs sur une île ravitaillable uniquement par bateau, on n'a pas trop d'utilité pour des rafale F1. Sinon concernant le maintient en service des F1, ce n'était pas possible surtout parce qu'on n'en avait pas besoin. Si on avait véritablement souhaité maintenir une flottille de F1 avec ses propres mécaniciens et ses propres pilotes (non compatible avec les autres escadrilles/flottille de rafale) et que depuis le début on avait régulièrement commandé les pièces détachés (ce qu'on a du arrêter de faire bien avant la mise sous cocon) on aurait probablement pu les maintenir en service assez longtemps. Bon on arrive assez vite à se poser la question de la rentabilité de l'affaire. Les F1 sont nettement moins performant que les F2 (ou des F1 modernisé en F2) pour le même prix (voir plus) en maintenance. Même une aéronavale renaissante comme celle du Brésil ou de l'Inde pourrait préférer se contenter de quelques rafale F3 (qu'elle pourra compléter par une commande ultérieure) que d'une dizaine F1 (au grand maximum 11 en comptant le M02 et le M1 qui sont au constructeur) qu'il faudra moderniser assez rapidement.
  14. ARPA

    [Rafale]

    Reste à trouver une utilisation pour des rafales de présérie. Déjà qu'on a des problèmes financiers, je doute fort que passer sur rafale soit une source d'économie. Pour la vitrine ce serrait parfait, sauf qu'il ne s'agit que de monoplace donc on ne pourra pas proposer de vols "touristique" et d'ailleurs ça vaut mieux vu que les pilotes étrangers serraient "impressionnés" par un prototype au système d'arme qui ne fut jamais brillant et a était retiré depuis longtemps par manque de pièces détachées. On parle d'un avion assez peu performant (bien loin du rafale F3 et même d'un mirage 2000-5 ou -9) limité au mica EM et IR avec un SPECTRA pas complettement au point. En plus on parle d'un avion relativement usé (l'air marin et quelques milliers d'heures de vols sur PA c'est pas très bon pour la santé) nettement plus cher (en entretien mais aussi en performances) que la plupart des avions terrestres. Donc il faut trouver un client qui souhaite un chasseur embarqué. En fait seul le Brésil aurait éventuellement pu être intéressé. En 2008 (date de mise sous cocon de nos F1) ils avaient un PA probablement apte au catapultage de rafale F1 (après rajout d'un léger tremplin et à condition que l'ex-Foch arrive à maintenir les performances de sa jeunesse) et devait aussi avoir les moyens de nous les payer (à la même époque ils ont étudié l'achat de sea harrier et ils ont finit par se payer une flotte de C1, E1 et KC1) L'achat de rafale M de présérie aurait pu être envisagé dans le cadre du contrat FX2. Mais toute vente avant la signature du contrat FX2 me paraît très difficilement envisageable. La réception/l'essai de rafale de présérie (et non représentatif du système d'armes) aurait aussi pu être contre productif pour une vente en faisant passer le rafale pour un avion immature qui vieillis très mal. Et surtout à la même époque, la marine ne voulait pas se séparer de ses F1 vu qu'ils devaient être modernisés et qu'elle devait les récupérer rapidement au standard F3. Sauf que le créneau permettant une telle vente aurait été assez court vu qu'il fallait que la vente soit finalisée avant la mise sous cocon et ne pouvait se réaliser qu'une fois que le rafale F2/F3 serrait livré en nombre suffisant. Malheureusement en 2007 (il faut un peu de temps pour réaliser une vente), on avait d'autres préoccupations en France et je crois que c'était aussi une période ou le Sao Paulo avait de gros problèmes. Financièrement la France aurait difficilement pu vendre ses 9/10 rafale F1 pour plus de 30/40 millions (la marine n'aurait pas voulu pour moins et ça ne fait que 3/4 rafale F3) et le Brésil aurait du payer leur entretien (plus cher que celui de C1) ainsi qu'une modernisation du Sao Paulo (avec au moins des petits tremplins comme ceux qu'on a utilisé pour les essais des proto) Le Brésil aurait probablement du dépenser presque un milliard d'euro entre l'achat des rafales, leurs pièces détachées et une modernisation de l'ex-Foch (en France ?) ce qui faisait peut-être un peu trop à l'époque.
  15. ARPA

    PADSX

    La France ne prévoit pas de recevoir plus de 54 rafale M (j'ai retiré les 4 qu'on a déjà perdu sur les 58 qu'on espère commander) donc je me permet de douter fortement que l'Angleterre reçoive plus de 50 F35B et surtout qu'elle puisse en avoir plus de 50 en service. En fait en comptant les avions pas encore livré, ceux qui se seront déjà écrasé et ceux en entretien de longue durée, je doute que les Anglais puissent remplir plus qu'un CVF. Déployer 2 GAN complet avec pour chacun une quinzaine de rafale, 2 E2C, un SNA, 3/4 frégates modernes et 1 pétrolier est en effet utopiste. Mais déployer un GAN en opération pendant que l'autre PA dispose de son équipage et d'un minimum de groupe aérien me paraît plus envisageable. Cela a servis au début des années 80 pour une livraison express de SuE à l'Irak et ça pourrait régulièrement servir pour la formation de nos pilotes vu que notre PA (et son GAN) est quasiment tout le temps en guerre.
  16. ARPA

    A330 MRTT

    Les KC135 sont vraiment vieux. Structurellement, ils ont peut-être encore (un peu) de potentiel, mais ils coûtent de plus en plus cher à entretenir et ils sont de plus en plus long à faire décoller. Le pire c'est aussi qu'ils ont de plus en plus de mal à s'insérer dans la circulation aérienne civile (et évidement militaire) et vu qu'il s'agit quasiment de pièces de musées, on ne trouve plus de pilotes ou mécaniciens civils compétent qu'on pourrait réquisitionner. Notre flotte de 14 A330MRTT sera infiniment plus performante. Déjà un A330MRTT emporte bien plus de carburant (et de charges utile) qu'un KC135 et plus loin. Il peut aussi opérer plus facilement et même probablement plus rapidement (c'est difficile à comparer, mais ses pilotes ont besoin de beaucoup moins de temps pour étudier une nouvelle trajectoire) Si on rajoute qu'en cas de besoin on pourra réquisitionner les mécano civils habitués aux A330 civils ainsi que des pièces détachées utilisées pour les A330 civils (même ceux des autres pays vu que les pièces partent de France on peut les réquisitionner) En Libye, on a eu du mal à faire plus de 6 ou 7 sortie quotidiennes, avec 14 A330MRTT on devrait pouvoir compter sur presque une vingtaine de missions ou au moins une quinzaine permettant chacune de ravitailler moitié plus de carburants. Rien que le passage aux A330MRTT devrait nous permettre de tripler notre capacité de ravitaillement. Ensuite pour les ravitailleurs prépositionnés, on aura des A400M presque aussi performants que les KC135 pour les missions de ravitaillement tout en ayant en plus la capacité d'opérer depuis des pistes plus courtes ou rustique (comme celles qu'ont trouve en OPEX) et en ayant aussi la capacité de ravitailler des hélicoptères (qu'on a peut-être plus de chance de voir que des chasseurs) En plus des A400M devront déjà être déployés dans la plupart de nos OPEX ou détachement outre-mer donc ça nous coûtera probablement moins cher d'acheter et baser des kit de ravitaillement dans nos détachements que de continuer d'exploiter une micro flotte d'avions de collections.
  17. ARPA

    PADSX

    A l'époque de la guerre de Suez nos PA étaient vraiment petits et mal équipé (pas d'avions à réaction par exemple alors que l''armée de l'air recevait ses premier mirage 3 bisonique) donc même si on a en utilisé plusieurs simultanément, ce n'est pas vraiment une prouesse. Nos BPC actuels avec hélicoptères de combats doivent être presque aussi performant. Pour les Clemenceau, on les a utilisés pour un même conflit mais pas simultanément seulement l'un après l'autre. Cela a permis de maintenir une permanence aéronavale à 3/4 reprises en moins de 40 ans. (D'après netmarine http://www.netmarine.net/bat/porteavi/clem/missions.htm) Mais on a aussi pu s'en servir simultanément à deux endroits différents. J'ai du mal à trouver d'exemples, mais on a bien du utiliser notre PA n°2 (et même le n°3 jusqu'en 74) en même temps que le n°1. C'est une façon de voir. Mais on peut aussi dire que sans ces 900 marins, on ne peut pas exploiter pleinement les 6800 aviateurs/marins de l'aéronautique navale.
  18. Pour ça la mise en orbite haute (800/1000 km) me paraît plus sure. On ne sait pas vraiment recycler les déchets radioactifs, donc autant les mettre loin de tout en attendant qu'ils soient moins pollués. Ceux actuellement à 800 km d'altitude devrait attendre quelques millions d'années avant de se désintégrer dans l'atmosphère. Si on les ramène sur Terre, il faudra trouver ou les stoker pour plusieurs dizaines de milliers d'années. Cela permettrait aussi de changer la "charge utile" et de recycler le reste du satellite (panneaux solaires et probablement d'autres équipements comme les radios et autres systèmes de communications)
  19. Quelques "petits" défauts ont diminué le nombre de lancement ce qui a grandement diminué sa rentabilité et donc son exploitation. Déjà le bouclier thermique a été sous-estimé et demandait beaucoup trop d'entretien. (les tuiles doivent être contrôlé après chaque vols alors qu'on devait se contenter d'en changer beaucoup moins et se permettre de passer plusieurs vols sans les vérifier) Donc déjà il n'est plus possible de faire un vol hebdomadaire (avec 4 navettes faisant des vols de 2 semaines, on en a 2 presque en permanence dans l'espace et ça ne laisse que 2 semaines pour préparer un nouveau vol) Ensuite pour chaque vols, on devait se contenter de faire le plein (des booster qu'on a récupéré et à peine revérifié) et installer un nouveau "réservoir" largable. En pratique les booster coûtaient presque aussi cher à vérifier que d'en produire de nouveaux. Si on rajoute un gros problème de fiabilité (comparable à celui d'une fusée habitée, mais très loin d'un avion et donc d'un usage courant) et un coût encore astronomique, on ne peut plus se permettre d'utiliser des navettes pour n'importe quoi. Du coup : (je reprend les arguments de proxima que je complète) 1-regroupement de la fonction transport d'astronautes et transport de "fret" ==> complexification extrême du projet. Mais surtout problème de fiabilité donc coût humain trop élevé ne permettant même pas d'envisager d'utiliser la navette à la place d'une fusée pour du fret classique ce qui écarte la navette du marché civil. 2-demande de retour sur Terre avec des masses embarquées énormes, ce qui n'a jamais été utilisé ==> nécessité d'un orbiter énorme avec de grandes surfaces aérodynamiques. Je crois que ça a quand même été utilisé une fois, mais l'évolution de l'informatique a rendu problématique l'idée de recyclage spatial et surtout le coût humain ne justifie pas de faire une mission juste pour récupérer une "épave". Donc alors que le vol de la navette devait être financé par la mise en orbite puis par la récupération "d'épaves spatiales" (d'un prix probablement loin d'être négligeable vu le prix ou les satellites sont assurés) on perd quasiment la moitié des sources de revenue envisagées. 3-imposition par les militaires d'un "cross-range" irréaliste et jamais utilisé ==> obligation d'utiliser une forme type avion-spatial. Toujours le problème du coût humain, c'est moins dangereux d'utiliser des SR71, des U2 ou d'autres aéronefs (même en zone hostile) donc avant même de voir l'argument financier (combien a coûté la flotte d'avions espions ?) on préfère utiliser d'autres moyens. Donc la navette perd presque tout son marché militaire. Ces petits détails ont suffit pour limiter la navette aux missions scientifiques de la NASA alors qu'il y avait le marché civil (double avec la récupération d'épave) qui aurait du exploser avec la réduction de coût (et donc l'impossibilité d'avoir des passagers civils et donc un hôtel spatial) et le marché militaire qui aurait logiquement suivi (surtout que les américains et les russes se serraient "battu" pour la récupération de leurs satellites usagés et qu'il faudrait surveiller les civils) Donc la sous utilisation des navettes a impliqué un manque d'habitude et donc une explosion des coûts de maintenance et même probablement une baisse de la fiabilité. Le plus grave c'est aussi que les navettes conçues pour quelques centaines de vols ont été maintenu en service bien trop longtemps (à plus d'un vol par mois leur remplacement n'aurait probablement pas attendu plus de 20 ans) Ce prolongement de la durée de vie implique des surcoûts "classiques" avec une technologie qu'on ne trouve plus sur le marché (rien que l'entretien des ordinateurs des années 80 coûte plus cher que celui de ceux d'aujourd'hui) Mais aussi avec un surcoût par rapport à la concurrence. Les navettes sont devenues "obsolètes" par rapport aux fusées construites 10 à 30 ans plus tard.
  20. ARPA

    [Rafale]

    Personnellement je doute fort qu'il y ait un seul pays qui puisse se permettre d'affronter directement l'UE en Europe et même pour les 20/30 prochaines années. En OPEX, on pourra puiser (presque) sans limite dans les stock basés en Europe. Même les pays ne participant pas officiellement au conflit pourront revendre/donner leurs missiles. Et même si on ne puise pas dedans, rien que les effectifs nationaux sont suffisant pour la plupart des ennemis envisageables. Les météor sont un gros plus en air-air pour le rafale. Ce serrait trop risqué de s'en priver. En Opex, on va finir par affronter des F15, typhoon, Su30 ou Mig 29 avec des missiles à plus grande portée que ceux de nos rafales. Déjà si on hésite face à l'Iran, c'est peut-être qu'on ne sait pas trop à quoi s'attendre avec leurs F14 doté d'un gros radar et de missiles à longue portée. Et face à des F14 équipés de AA9 ou de Hawk modifié localement, il vaut peut-être mieux avoir des météor que des mica.
  21. ARPA

    [Rafale]

    Donc une configuration avec 2 bidons de 2000L, 2 de 1250L, 2 CFT de 1150 L soit 8800 L ou presque 7 tonnes en externe en plus des 4,8 tonnes en interne et de la masse des bidons vides, de la nacelle de ravitaillement et probablement de 2 mica. On arrive à une masse max proche des 24 tonnes de la masse max au décollage qui est plus importante que celle au catapultage. J'ai peur qu'en l'absence de vent de face ou de M88 gonflés le CdG ait du mal à catapulter une telle configuration. Si on se sert des CFT pour remplacer les bidons supersonique, je n'en vois pas du tout l'utilité. Il y aura peut-être moins de trainé, mais vu qu'il y aura aussi moins de carburant et que de toute façon l'avion ne volera pas si longtemps vu qu'il transmettra son carburant, on risque d'avoir souvent moins de carburant transférable qu'avec les bidons supersoniques. Ensuite faut voir à quoi servira cette configuration. Je crois que la plupart des nounous servent à ravitailler les rafale M qui sont un peu juste niveau carburant avant l'appontage. Donc on a juste besoin de délivrer quelques tonnes à quelques centaines de km du PA, une configuration avec 12 tonnes de carburants n'est pas souvent utile. Rien que 2 bidons de 2000L ça permet d'avoir presque 8 tonnes de carburants donc largement de quoi permettre à 1 ou 2 patrouilles d'avoir de la marge pour apponter. D'ailleurs pour cette mission les SEM sont presque suffisant et ils sont même encore utilisés (c'était par exemple le cas pour le rafale M qui s'est écrasé suite à une panne sèche doublé d'une fuite de carburant) Si c'est pour un ravitaillement après catapultage, on arrive très vite aux limites du catapultage. Si le rafale nounou peut être catapulté avec ses presque 24 tonnes (sinon on n'a pas besoin des CFT), on suppose que les avions à ravitailler ont été catapulté eux aussi à presque 24 tonnes donc on arrive très vite à la configuration maximale en état de vols et le rafale nounou n'a pas besoin d'emporter autant de carburant. Si on veut se servir du rafale nounou comme d'un avion ravitailleur, on reste de toute façon très loin des performances des KC135 ou même A400M. A l'époque des SEM, le rafale nounou pouvait servir à augmenter sensiblement l'autonomie de la patrouille SEM/rafale, maintenant avec des patrouilles uniquement constituées de rafale la configuration nounou n'apporte plus grand chose. Il serrait probablement bien plus efficace d'installer les CFT sur les rafale en mission que d'avoir un rafale nounou pour les accompagner.
  22. En fait je ne dis pas que nos AWACS sont inutiles, je dis juste que la modernisation de 4 de nos 7 AWACS (qui sont assez loin d'être obsolètes même s'ils seront moins modernes que leurs équivalents US ou Otanien) n'est pas forcement notre plus grande priorité (par rapport à des météor, des rafales ...) et si on ne peut pas la faire, ce ne serra pas une catastrophe (d'un point de vue militaire, pour le coté politique c'est un scandale et je ne parle du coté financier si on doit quand même payer à Boeing les surcoûts d'une modernisation qu'on a acheté à l'USAF et que le congrès nous refuse)
  23. Il faut aussi se demander pourquoi on abandonne la dissuasion par SNLE. Si on abandonne la dissuasion par SNLE parce qu'il s'agit d'une dissuasion obsolète (les nouveaux satellites peuvent les repérer à tout moment donc il s'agit de cibles très faciles) ça risque d'être une dissuasion aussi obsolète pour des pays potentiellement client (capable de dépenser plusieurs milliards probablement une dizaine) Si on abandonne la dissuasion nucléaire suite à une politique de désarmement, ce serrait un peu contradictoire d'accepter de les revendre et donc de participer à la prolifération nucléaire. Si on abandonne la dissuasion nucléaire par SNLE juste pour faire des économies, c'est dommage de les vendre des navires presque neuf. Maintenant qu'on les a, on peut se contenter de s'en servir de moins en moins (juste un très souvent en mer sur les 8 européens) Une modernisation des SNLE en gros SNA doit aussi être possible (et probablement pour moins cher qu'un barracuda) A moins de vraiment vouloir gagner de l'argent (pour quoi faire ? pour enrichir les amis du président?) et non juste de réduire nos dépenses de fonctionnement, je ne vois pas trop l'intérêt d'une vente de SNLE. A mon avis pour qu'on voit une vente de SNLE qui ne soit pas un acte de trahison de la part de nos dirigeants, il faut voir une "vente" administrative à l'UE (qui "achètera" aussi nos ASMP et les SNLE anglais dans un contexte politique très particulier d'européanisation de la dissuasion nucléaire) ou alors une vente d'une partie de nos SNLE (voir de certains construit pour) à des alliés "très proche" qu'on souhaite nucléariser. Vu le niveau technologique de l'Inde (ou du Brésil), leur vendre des SNLE ne me parait pas trop risqué. Surtout qu'en pratique on parle plus d'une location longue durée que d'une véritable vente vu que le SNLE devra revenir en France tous les 5/10 ans pour son IPER (et une modernisation éventuelle) et finira probablement démantelé en France.
  24. ARPA

    Aimer la guerre ?

    Oui. Bon le terme "aimer" est peut-être trop fort, mais pas mal de civilisations avaient besoin de la guerre. Au Moyen Age, les seigneurs avaient besoin de se battre pour justifier leur position vis à vis de leurs sujets. Les croisades et les tournois étaient une façon de guerroyer sans faire de "vrais" guerre (en tout cas en Europe pour le cas des croisades)
  25. Une pièce maitresse ? quel pièce maitresse ? Les AWACS sont importants mais loin d'être indispensables ou vitaux et en plus on ne parle pas des AWACS mais d'une modernisation des AWACS (de 4 de nos 7 AWACS même si on compte ceux de la marine). Les AWACS "d'anciennes générations" sont suffisants (ou en tout cas plus performant que ce qu'on pourrait se payer sans aide américaine) pour des missions franco française et pour une mission en coopération ils seront inutiles vu qu'il y aura les AWACS de l'OTAN. C'est sur que ça nous rappelle toute les limitations de notre coopération avec les américains, mais il n'y a qu'à voir ce qui se passe avec le F35 pour se le rappeler. L'achat d'AWACS dépendants des US est un compromis entre nos besoins militaires et notre volonté d'indépendance. C'est un peu comme l'achat à une autre époque de crusader ou de ravitailleurs.
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