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Je me demande si ce n'est pas ça le plus grave dans le choix d'un autre avion que le F35. Cela voudrait dire que le F35 n'est pas infiniment polyvalent et ne répond pas parfaitement à tous les besoins de tous les pays. En gros cela voudrait dire que le F35 est un échec. Si en plus il s'avère que c'est un pays étranger (et pour le rafale on parle vraiment d'un avion complétement étranger, qui n'a que quelques processeurs ou boulons d'américains) qui répond le mieux à la demande (spécifique certes, mais quand même) cela veut dire que la technologie US n'est plus la meilleure
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Ariane V comme la navette spatiale devait être habité. Donc on devait avoir une fiabilité supérieure à 99%. Pour ça on utilise des moteur à poudre (qui doivent avoir une très grande fiabilité vu les exigences des militaires pour leurs missiles à poudre) et l'hydrogène qui permet d'avoir quand même une bonne ISP vers la fin du vol. Si l'ESA avait (comme on devait s'y attendre lors du lancement d'Ariane V) commandé au moins de 2 à 3 vols annuel pour permettre à ses spationautes de rejoindre les stations spatiales, Ariane V aurait assuré beaucoup plus de vols et aurait donc connu une réduction de coût ou un gain de performances.
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Dissuasion nucléaire française...
ARPA a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Les ASMP coûteront le même prix, quand au rafale qu'ils fassent des vols d'entraînement à la mission nuc avec des SCALP ou qu'ils s'entraînent directement au tir de SCALP ne change pas grand chose. On risque presque d'avoir la solution sur container plus cher que le maintient des FAS (à moins que tu ne veuilles en profiter pour réduire le nombre de rafale, mais on parle donc d'une perte capacitaire en conventionnel) Le problème, c'est que le train, le camion, le navire ou même l'A400M auront du mal à se rapprocher à une centaine de km de la cible. Bon c'est vrai qu'on pourrait les planquer plus facilement que nos FAS, mais si on garde des ASMP de planqué dans un camion métropolitain, ça ne serra pas très utile à moins qu'on veuille frapper l'Allemagne ou l'Angleterre. A peu de choses prés (le transit en A400), ce que tu proposes aurait pu être réalisé par des Pluton ou Hades qu'on a préférer supprimer. Par contre faire un SCALP naval à tête nucléaire pourrait ne pas coûter très cher et c'est une alternative aux SNLE. Enfin un barracuda avec un SCALP à tête nucléaire (et système de guidage un peu plus indépendant du GPS) pourrait être aussi performant que nos premier SNLE équipés de M20 -
Refaire le projet ORION maintenant
ARPA a répondu à un(e) sujet de stormshadow dans Engins spatiaux, Espace...
Je connais 2 pays qui pourraient fournir plusieurs milliers de bombes nucléaire pour un prix défiant toute concurrence. Et encore il y a 20 ans, j'aurais connu 2 pays capable de fournir gratuitement plusieurs dizaines de milliers de bombes nucléaires. Il faut juste les retravailler pour les convertir en unités de propulsion. Non ce qui coûte cher dans ORION, c'est qu'on parle d'un vaisseaux énorme, donc rien que le coût de la charge utile (qui aura du mal à être commerciale) devient astronomique. Ensuite même s'il s'agit d'une technologie assez simple (le projet date des années 60) il s'agit aussi d'un programme qui n'a jamais été testé (et ne le peut pas) même pour un modèle réduit. On aurait pas l'air con si le vaisseaux de plusieurs milliers de tonnes (on parle du petit modèle, alors qu'un de plusieurs millions ne polluerait pas beaucoup plus) avait un accident lors du lancement et détruisait donc les plusieurs dizaines/centaines/milliers de milliards d'investissement consentis au cours des 10 dernières années. Et la on revoit le matérialiste, un vaisseaux ORION est justement un vaisseaux interplanétaire pour rejoindre les autres planète du système et c'est un prototype de vaisseaux interstellaire nous permettant d'aller voir les autres système solaire. La prouesse technologique et les progrès scientifiques qui risquent d'en découler à long terme seront énormes, mais avant qu'il n'y ait un retour sur investissement un minimum significatif (rien qu'une photo d'un extraterrestre vivant dans le système solaire le plus proche) il faudra attendre plusieurs décennie et la mort des principaux acteurs politique et financier de ce programme. Actuellement pour notre usage un vaisseaux ORION nous serrait aussi utile qu'un avion de transport hypersonique servant à relier les différents aéroports français (avec toujours 2 heures d'attente dans l'aéroport pour l'enregistrement avant de prendre l'avion) Au moins le programme Apollo était aussi adapté à une exploitation de l'espace terrestre, et il a permis un retour sur investissement presque instantanée (photo d'un drapeau sur la Lune en moins de 10 ans, et lanceur pour satellite espion puis commerciaux) -
J'ai posé la question en supposant que les US nous offre le Washington http://www.air-defense.net/forum/index.php?topic=5582.450 En résumé même si on nous l'offre on le refusera, on ne veut pas de CVN de 100 000 tonnes.
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Non non, il s'agit bien d'avion de l'armée de l'air (ukrainienne, biélorusse ...) et on doit aussi payer une visite médicale dans le centre local ainsi qu'une semaine de logement en caserne militaire ex soviétique. On parle de pays dont les pilotes ne font que quelques dizaines d'heures par ans, donc si des clients occidentaux leurs permettent de financer des vols d'entraînement, c'est tout bénef pour eux. Bon les avions commencent à être vieux, mais vu qu'il s'agit des même avions depuis presque 20 ans, je me dis qu'à une époque ils devaient être plutôt moderne. Je dirais que la logique n'est pas la même pour la France ou nos pilotes font déjà 180H. Alors que les clients occidentaux peuvent financer une part "significative" des vols de ces "petites" armée de l'air (d'ailleurs ce serrait à confirmer, je ne suis pas sur que la Russie joue à ça) ce serra très dur pour la France. On doit faire autour de 50 000 heures de vols en avions de combats par ans et je doute qu'on arrive à vendre plus de 500 H (à peine 1% soit chaque pilote rajoute un vol basique de 30 minute à sa formation de presque 200 heures) ce qui n'a presque aucun intérêt opérationnel. Pour les patrouilles de démonstration, on a déjà la démonstration Alpha et en cas de besoin on pourrait refaire l'équivalent de feu les Raffin Mike. Mais avant de rentabiliser une patrouille sur avion neuf, il en faudra du temps. Même si on propose à des sponsor civil de soutenir l'armée de l'air, cela risque d'être difficile à justifier. Si on développe pour l'armée une micro fusée pouvant être lancé depuis un rafale standard (projet à l'étude), oui on pourrait proposer ce service à des civils. Mais un Airbus ou un gros boeing risque d'être plus intéressant (moins rapide, mais plus grande charge utile) Sinon il y a aussi les Mig25 et Mig31 qui sont en concurrence sur ce marché (et ils sont plus rapide) Quand à un rafale drone de reconnaissance, ça me paraît complettement inutile. Sinon on pourrait aussi parler de vente de rafale à des mercenaires. =) ou à une entreprise de sécurité chargé de l'escorte d'avions sensible (ou du convoyage de fond avec jusqu'à 2 tonnes ou 2000L de charge utile dans un réservoir adapté) Maintenant en supposant que ce soit Dassault qui crée une filiale proposant ces services (il n'a pas à demander l'autorisation de les acheter, peut espérer les revendre plus tard, dispose déjà des pilotes et mécanos) je doute que ça finance (même en comptant une forte participation aux compétitions export avec par exemple des détachements de longue durée chez des clients potentiels) plus d'un ou deux avions de dédiés. Par contre pour une véritable patrouille, il faudra au moins 2 rafale et de préférence bien plus (rien que pour compenser les problèmes de disponibilité, si on en veut deux en permanence il en faut 3) Pour le lancement de satellite et le vol d'initiation, un seul devrait suffire, mais si on veut pouvoir les faire essayer à d'autre armée de l'air, il en faudrait au moins 3 (et encore ça me paraît peu, 5/6 serraient mieux)
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On a des moyens de transport intergalactique ou interstellaire ? A part les projet ORION ou dérivés, on a pas grand choses de crédible dans nos cartons.
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Pour le coût, c'était en effet hors de notre portée en 1945 quand la technologie permettait déjà d'avoir des V2 à tête nucléaire. Surtout que la menace était inexistante. Actuellement je suis relativement de cet avis vu que même les USA n'ont pas de système véritablement opérationnel pour contrer une véga, H-II, Shtil', Falcon 1, Safir, Shavit ... à tête nucléaire. Mais les performances des fusées commerciale classiques vont stagner (elles coûteront moins cher, seront plus fiable, se démocratiseront ... mais iront toujours à la même vitesse et seront toujours aussi peu maniable) et la technologie des ogives furtives et leurres serra aussi dure que maintenant (vu que ça ne sert pas à part pour les pays nucléaire) donc dans 10 ou 50 ans, on risque de devoir toujours contrer le même type de menace (une ogive classique lancée par une fusée classique, c'est à dire l'équivalent de nos anciens S2) la seule différence c'est que encore plus de monde pourra s'en doter. (déjà actuellement n'importe quel milliardaire peut se faire installer une Falcon 1 prêt au tir dans son jardin) Avoir un réseau de radar performants capable de repérer le lancement d'une fusée et de suivre la trajectoire de sa charge utile coûtera de moins en moins cher. Avoir un intercepteur capable d'intercepter une ogive (de 1er génération) coûtera aussi de moins en moins cher grâce aux progrès technologique. Avoir 8 missiles balistique "lourd" capable de mettre rapidement cette cet intercepteur sur une trajectoire de collision ne coutera que le sixième de ce qu'on dépense en coût de production (donc hors frais de développement) pour doter nos SNLE de leurs missiles. Maintenant dire que ça coûte cher, c'est surtout parce qu'on n'en a pas besoin ni la volonté. Dans les années 60, on avait un budget militaire approchant les 5% du PIB et 30% de ce budget était consacré à la dissuasion. Cela veut dire qu'on avait quasiment 1,5 % du PIB consacré à la dissuasion. Actuellement on a moins de 20% de notre budget militaire (pas beaucoup plus de 1,5 % du PIB) consacré à la dissuasion. On aurait largement les moyens financiers de se faire un ABM si on le souhaitait, et c'est aussi le cas technologiquement (on a déjà le radar grave, le M51, il ne manque que l'intercepteur) Et en plus si on a du mal à faire financer notre dissuasion nucléaire par des alliées, ce ne serra moins le cas d'un système antimissile. Du même style dire que les 3Md d'un PA (répartis sur 5 ans) sont hors de portée d'un pays qui s'endette de presque 100 Md€ par ans (soit 33 PA alors qu'on ne demande que d'en construire 0,1 à 0,2 par ans) me fait doucement rire. Bon tant que la menace n'est pas avéré (et on risque de ne pas être la première cible) c'est vrai que c'est prématuré de s'équiper d'un ABM.
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Tout dépend ce que tu veux faire avec ton ABM. Si c'est te défendre d'une frappe d'une des 4 autres puissances, autant abandonner. Mais si c'est pour te défendre contre une frappe "terroriste" ou d'une puissance officiellement non nucléaire et donc en nombre limité et avec des moyens technologique limité, ça devient possible. Je dirais qu'une frappe nucléaire sur notre sol est de plus en plus facile (une unique bombe A ou H ça s'achète plus ou moins discrètement au marché noir et même des particulier arrive à faire des fusées mettant l'équivalent d'une ogive nucléaire en orbite) donc presque n'importe quelle grosse organisation pouvant s'appuyer sur un "Etat" devrait y arriver. Je dirais presque qu'il s'en ait fallu de peu que le 11 septembre 2001 soit effectué avec une frappe nucléaire balistique. Maintenant le bouclier antimissile a aussi le défaut de permettre à l'ennemi de nous tester. Si on a un ABM "d'opérationnel" on ne peut plus riposter avec une frappe nucléaire massive dés qu'on nous envoie une fusée. En fait ça remet quasiment en cause la dissuasion (si tu me menace, je t'atomise)
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Le problème, c'est que même si les trajectoire son prévisible, on n'a pas vraiment le temps de le faire. Pendant les 20 de la phase en orbite "prévisible", il faut probablement plusieurs minutes d'observations pour en déduire la trajectoire, ensuite il faut définir une trajectoire d'interception et lancer l'intercepteur (qui met 5 minutes à arriver en orbite) Ensuite une fois en orbite l'ogive et son intercepteur vont à une vitesse relative de 10 km/s pour une surface frontale de quelques m² (principalement du à l'intercepteur vu que l'ogive doit plutôt faire du 0,1 ou 0,2 m²) donc il faut une très grande précision (bien plus que pour poser une sonde propulsée sur une comète avec une vitesse relative presque nulle) En plus du problème de temps de calcul (avec la précision souhaité) on a aussi le problème de repérer la trajectoire de l'ogive. Même si on néglige les quelques particules d'air qui peuvent modifier la trajectoire, on doit probablement faire face à un nuage de leurres se dirigeant à 5 km/s vers presque toutes les cibles potentielles à défendre. Donc il faut arriver à identifier quelle est la vrai ogive (qui c'est déguisé en leurre pour l'occasion) à intercepter avant d'y lancer notre intercepteur. Cela va encore augmenter le coût de l'ogive furtive ainsi que celui des leurres (qui devront eux aussi être propulsé pour être crédible) mais ça reste à notre portée (mais pas à celle de la Corée du Nord) pour une augmentation encore plus importante du coût des intercepteurs (il faudra qu'ils puissent eux aussi être propulsé pour rattraper l'ogive en fuite) Mais bon vu que les intercepteurs risquent d'être propulsés sur presque toute la durée du vol (et changer de trajectoire jusqu'à l'interception) ça risque de ne pas les perturber tant que ça (technologiquement, il faudra qu'ils emportent plus de carburant donc soient plus gros donc cher) surtout si ça permet de réduire le nombre de leurre et de facilité l'identification. ça me paraît plus prometteur de jouer avec des leurres très réaliste et des ogives furtives.
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AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
ARPA a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
D'accord c'est le Mali, mais quand même faire un coup d'Etat militaire avec un capitaine comme plus haut gradé c'est moyen. Vu qu'en plus certains des putschistes sont putschistes justement pour éviter d'aller au front au Nord ou ils sont mutés depuis plusieurs mois ... ça montre qu'il ne s'agit surtout pas d'un coup d'Etat "sauveur" organisé par l'élite de l'armée. -
On se rapproche un peu pour être à portée puis on balance tout sur la Chine de l'Est. Maintenant reste à savoir si on n'a qu'un seul SNLE parce que les autres moyens sont détruit (ainsi qu'une bonne partie de l'Europe) ou si on n'a qu'un seul SNLE parce que les 2 autres et les FAS doivent rester disponible si ça dégénère (comme si ça pouvait ne pas dégénérer ... ) La ça devient plus marrant, il s'agit presque d'une frappe préparer à l'avance pour annihiler les forces adverses. Si je n'avais pas peur de prévenir les Chinois, je passerais même commande de nouvelles têtes nucléaires et de nouveaux missiles. Bon déjà on commence par créer un nouveau site de déploiement de SNLE à la Réunion. Pour la protection ASM, on compte surtout sur une faible menace (les SNA et SSK sont beaucoup plus rares qu'en Europe) et sur nos Atlantique. Officiellement on a 2 SNLE qui se relaie en métropole, un troisième qui assure seul la présence dans l'océan indien et le quatrième qui quand il n'est pas en IPER navigue à vide vers la Réunion pour remplacer notre SNLE déployé (la variante étant que le SNLE déployé revient pour ses IPER et se fait remplacer dés qu'on a chargé ses missiles sur le SNLE qui sort d'IPER) En pratique au moment de l'attaque, un deuxième SNLE plein est venu faire escale à la réunion (pour remplacer celui qui y était déjà) mais plutôt que d'envoyer un des 2 SNLE vers la métropole, ils vont tous les 2 en patrouille à portée de la Chine. Une version plus soft est de juste faire un exercice, sauf que plutôt que de retourner en métropole, le SNLE1 en profite pour rester plus longtemps sur zone à portée de tir de la Chine et attendre que le SNLE2 (officiellement dans l'Atlantique) le retrouve (après presque 2 mois de navigation, l'équipage du SNLE2 devant retourner se ravitailler en nourriture juste après son tir) Déjà on a 192 TN75 à utiliser sur la Chine. En plus nos 2 SNLE vont opérer depuis l'hémisphère Sud, ça à l'air de rien, mais ça veut dire que la couverture satellitaire y est beaucoup plus réduite qu'au Nord, on devrait y gagner délai de réaction de la part des autres pays et ils auront plus de mal à garantir qu'il s'agit bien d'une frappe française (si on ne voit pas les M45 décoller, on aura du mal à les différencier avec des trident ou autre qui auraient fait un gros détour juste pour nous faire porter le chapeau) Notre troisième SNLE resté en Europe est équipé de M51 ce qui lui permet de couvrir une bonne partie de la Chine (surtout si on patrouille dans la mer du nord voir la Baltique). Pour les ASMP/A, déjà on en embarque 7 (capacité maximale ?) sur le CdG qui pour l'occasion va faire un exercice avec Taïwan ou le Japon (oui si on veut atomiser la Chine, je présume que ça fait depuis quelques temps qu'on fait tout pour leur pourrir la vie) Reste à trouver le moyen d'utiliser les 40 autres. Le plus simple serrait des les embarquer sur le CdG (dans la soute à bombe classique faute de mieux) et de les faire tirer par l'aéronavale. On a quand même le problème que 47 ASMP pour un GAN limité à une grosse vingtaine de rafale, ça fait beaucoup. Mais un crash programme particulièrement discret à permis de valider l'emport double d'ASMP pour le rafale (y compris embarqué, c'est juste qu'il ne pourra pas apponter avec un seul) D'ailleurs ça doit aussi être possible pour le SEM vu qu'il embarque un réservoir largable pour faire contre poids. On peut aussi envisager la même mission depuis le golfe du Bengale ou nos rafale après avoir violé 3 ou 4 000 km d'espace aérien étranger iront se poser en panne sèche à Taïwan. Par contre l'AdA risque de râler si la marine est la seule à jouer et en plus utilise les armes des FAS. A moins d'envisager un exercice permettant le déploiement d'une vingtaine de rafale en Asie (suffisant en configuration à 2 ASMP) on risque de devoir opérer de loin. Pour éviter les soupçon, il faudra partir de toute nos bases pas trop loin. Avec un peu de chance on est encore présent en Afghanistan ou on peut préparer notre raid (avec jusqu'au double de la dotation classique si on le fait pendant la relève) nos 6 rafales avec 3 bidons et 2 ASMP peuvent même se passer de ravitailleurs pour atteindre toutes les cibles à l'Ouest de Chengdu et se poser short pétrol en Inde. Depuis les EAU et Djibouti, notre dizaine de rafale peut avec ravitaillement sur 2 ou 3 de nos tanker atteindre une bonne partie de la Chine de l'Ouest. On a déjà 30 ASMP des FAS. Si on est vraiment chanceux, on a un détachement de rafale en Lituanie et 1 ou 2 d'entre eux peuvent en longeant la frontière russe avec la Biélorussie, l'Ukraine, la Géorgie ... atteindre l'Afghanistan ou un ravitailleur l'accompagnera jusqu'en Chine. Pour vraiment arriver jusqu'à 40 sans surcharger le CdG, j'aurais besoin d'en déployer quelques un en Nouvelle Calédonie (il y a un détachement permanent ou au moins régulier depuis qu'on y aurait vu un PA chinois) ou une autre base pas trop loin. Maintenant reste plus qu'à définir la cible de chaque ogives. On sacrifie une bonne partie de notre arsenal à la destruction du leurs (tous les missiles longue portée en sillo, la base de SNLE) Une autre partie ira sur leurs centrales nucléaires (civils) histoire de faire le plus de dégât. Dans la même logique on détruit leurs principaux barrages. Et avec les têtes restantes, on s'occupe des ports, des gares ... bref tout ce qui est indispensable pour le bon fonctionnement de leur économie. De même les usines qui servent à l'effort de guerre sont elles aussi atomisées.
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Présidentielles 2012 - garde-fous du scrutin
ARPA a répondu à un(e) sujet de penaratahiti dans Divers
En plus de l'honnêteté citoyenne, il doit aussi y avoir une honnêteté kilométrique. Si deux communes de 2 régions différentes ont du mal à comparer leurs listing, il est probable que ce ne soit pas le cas pour 2 communes du même département ou de la même région. Du même style dans la même commune il peut y avoir plusieurs bureaux de vote et il peut même arriver que dans une même maison tout le monde n'aille pas au même bureau de vote (oui ça m'est arrivé, je n'ai toujours pas compris pourquoi) mais dans ce cas on est inscrit que dans un seul bureau de vote (et on se fait refouler de celui ou on a l'habitude d'aller) -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Non on ne peut coopérer ni avec le Brésil ni avec l'Inde, on se contentera de leur vendre notre technologie avec une notice très détaillée :lol: Je suis méchant, mais objectivement ni le Brésil et ni l'Inde n'ont de capacités industrielles au niveau technologique de Dassault, SNECMA, Thales ... Ces pays ont les moyens financiers de la France, mais leurs entreprises (et ingénieurs) restent assez loin des nôtres. -
Ils ont vraiment des KC135 CFM56 à vendre avec encore un potentiel correct ? Ensuite j'ai du mal à me rendre compte, mais 50 millions par avions ça ne fait pas un peu cher ? (l'A330 ne coûte que 200 millions en neuf donc même si la conversion coûte cher, on a un avion neuf presque deux fois plus performant) On fait dire ce qu'on veut aux chiffres. En France ce sont toujours les même qui partent, en pratique sur les 270 000 "personnels de la défense" il ne doit pas y avoir bien plus que 110 000 volontaires pour des OPEX. On arrive donc au même taux que les Marines US. Sinon on peut aussi compter pour un certain budget, on arrive à déployer au maximum 55 000 soldats, les Américains avec un budget 10 fois supérieurs peuvent-ils déployer 550 000 soldats ? (on ne compte pas les mercenaires, vu que justement il ne s'agit pas de militaire) Si en plus on rajoute que leurs troupes combattante ont un soutient bien plus important que les nôtres (ils ont une log 2 ou 3 plus importante que la notre pour le même nombre de combattant) on arrive à ce que pour faire autant que nous (proportionnellement au $ dépensé) il faut qu'ils aient plus d'un millions de soldats déployé. Comparer juste le nombre de soldat déployable par rapport au nombre de soldat total fausse un peu le calcul quand on préfère avoir des soldats défensifs ou casaniers qui en pratique font le boulot de civils dans d'autres armées (et pour pas forcement plus cher) Pour les chiffres je trouve en fait presque les même que les notres, alors qu'on a presque 30 000 soldats hors métropole (DOM/TOM et OPEX) ils en ont un peu moins de 10 fois plus à l'étranger (mais en comptant des pays comme l'Allemagne ou la Corée du Sud qui doivent correspondre à la dangerosité de nos DOM/TOM et ils ont quand même 2 conflits majeurs en Irak et en Afghanistan)
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Enfin si on sort toute notre flotte (et un PA2 évidement), on a quasiment les moyens d'avoir 2 GAN crédibles. Avec 6 SNA, on arrivera bien à en avoir au moins 2 de disponibles (un pour chaque GAN et les SNLE devront se contenter de la protection de nos atlantic) avec 4 frégate AA et de toute façons avec des FREEM ASM assez polyvalente avec leurs Aster 15 et en nombre suffisant (oui on vient se sortir le dernier SNLE et il n'y a aucun mouvements de prévu avant le retour du 2eme GAN ou la sortie de maintenance d'une autre frégate) on devrait avoir de quoi former 2 escortes correctes et avec une quarantaine de chasseurs embarqué (oui à situation exceptionnel mobilisant 2 GAN distinct on répond en sortant les rafale prévu pour combler l'attrition ou servant à la formation au sol et de toute façon les instructeurs de la marine sont rappelé) on arrive aussi à faire 2 forces aériennes correctes. Bon maintenant avec 3 E2C dont régulièrement 1 ou 2 HS, on aura du mal à en mettre 2 d'opérationnels par navires (mais bon je crois qu'on a déjà du mal sur un seul navire, donc cette lacune est connue) ensuite il y aura le problème du ravitaillement du GAN et vu qu'on a qu'un seul ravitailleur de vraiment adapté (les autres n'ont pas beaucoup de carburant aéro) cela risque d'être dur. Maintenant quand je dis qu'on est capable d'avoir 2 GAN, ça ne veut surtout pas dire qu'on est capable pendant qu'on fait une opération lointaine qui dure depuis plusieurs mois (voir quelques années) d'ouvrir un second front avec le deuxième GAN et de le maintenir pendant plusieurs mois. Mais déjà d'être capable pendant qu'on maintient le GAN principal en Asie (ou ailleurs) de sortir un deuxième GAN pour appuyer l'armée de l'air pendant la première ou les 2 ou 3 premières semaines de guerre le temps de détruire la majorité des forces adversaires, c'est énorme. Et il y a évidement la possibilité de jouer avec un GAN à 2 PA permettant sur une courte durée (sinon problème de disponibilité des pilotes et des rafale) d'avoir une grosse quarantaine de rafale de déployés fait plus que doubler notre capacité de frappe.
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C'est sur, mais prendre un zodiac pour se placer à portée de tir de manpad sur un rafale M me paraît encore plus dur :lol: Mais c'est vrai qu'il faut aussi apporter les hommes et le matériel sur le territoire ennemi, donc prévoir qu'on va se faire attaquer (et quand on se fait attaquer comme en Libye parce qu'on est pas arrivé à mater une révolte assez rapidement, c'est dur) En plus un libyen qui parle très mal français et est un peu intégriste religieux risque de se faire repérer. C'est que les chiens militaires doivent être assez sociable pour entretenir de bonne relation avec le maitre chien (qui n'est pas tout le temps le même, des fois ils se prêtent les chiens) et quand le chien devient trop agressif, il change de poste et se retrouve à garder une zone interdite d’accès pour tout le monde (qu'il vaut vraiment mieux éviter) Par contre pour le maitre (ou la maitresse) il n'y a pas la même sélection, on lui demande tout juste de pouvoir grogner un "oui chef" quand on lui parle. D'ailleurs si le chien avait une muselière, c'était surtout pour l’empêcher de répondre quand on pose une question à son maitre.
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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
ARPA a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Bon résumé. Ce n'est pas mon sujet de conversation favori en Allemagne, mais je connais des Allemands qui partagent son avis. Avec qui veux tu coopérer ? A moins de faire une coopération regroupant un peu toute l'UE, tu vas avoir du mal à avoir un nombre suffisant d'exemplaires en commande. Quand on voit que pour le Typhoon il y a des partenaires comme l'Espagne qui se contentent de 87 exemplaires (53 sans la tranche 3) et peuvent tout bloquer ... Le seul pays ayant un budget comparable au notre est l'Angleterre, donc c'est les seul avec qui on peut véritablement coopérer. Une coopération avec les Allemands ou les Espagnols serraient peut-être envisageable (ils ne font pas parti du F35), mais je doute qu'ils en commandent beaucoup. J'ai du mal à être convaincu par les coopérations, soit il faut qu'un pays dirige et que les autres suivent comme futurs clients plus que partenaires (cas du F35, mais aussi du nEUROn ou de chaque avion modifié pour un export particulier) soit il faut qu'un industriel déjà compétent et internationnal soit chargé de développer le programme sans véritablement tenir compte des retombés industriels pays par pays (je pense à Airbus dont les retombées industrielles concernent toute l'entreprise et non juste le programme "mineur" d'avions militaires, pouvoir construire un morceau d'A320 représente vite bien plus retombées économique que le coût d'une participation à un avion militaire) -
Le problème de disponibilité du PAN pourrait être résolu autrement que par la construction d'un sister ship à 3 Md €. Par exemple des IPER accélérés (des équipes travaillent 24H/24 et 7J/7, donc il faut au moins 4 fois plus de monde et le taux horaire risque de plus que doubler) pourraient nous permettre de diviser presque par 4 la durée des IPER donc on a une absence du PA que pendant quelques mois. De même pour les escales portuaires, elle pourraient être réduite au minimum (c'est d'ailleurs ce qu'on fait ou le CdG de retour de mission au large de l'Iran fait une reconnaissance de la Libye puis se contente d'une escale de quelques jours avant de retourner au front) Par contre on n'a ni le don d'ubiquité (ce qu'on n'a plus véritablement depuis le retrait de la deuxième flottille de Crusader et il faudrait rajouter au minimum 1 ou 2 E2C pour pouvoir disposer d'un vrai second GAN même si un PA2 avec uniquement une dizaine de rafale serrait actuellement la deuxième force aéronavale européenne) ni même de seconde chance en cas de guerre (petit rappel aux Malouines les Anglais ont quand même failli perdre un PA et ont véritablement perdu un "transporteur d'avions" qui pouvait faire décoller ou apponter leurs STOVL) et on perd aussi bien plus que l'équivalent d'un BPC (hors capacité amphibie qui sont de toute façons moins importante que sur les vieux et petits TCD) Limiter le problème du PA2 à celui de la permanence du GAN revient à réduire très fortement sont utilité. Enfin toi aussi tu parles de 2 GAN. Par définition un GAN n'est qu'un groupe aéronavale avec donc une aéronavale basé en général sur un porte-aéronefs, mais il n'est pas précisé que cette aéronavale doit être à aile fixe. Bon je joue sur les mots, c'est sur qu'un PA2 sans E2C, ses 2 flottilles de chasseurs, son SNA, ses frégates et son pétrolier, c'est beaucoup moins que le CdG avec tout ça. Mais quand on voit ce que font les autres aéronavales (Italie, Espagne, Brésil, Inde, et même USNavy avec leurs LHA et LHD) je me dis que ça reste au moins aussi crédible que l'aéronavale d'un pays sans SNA ou AWACS embarqué. Surtout que le PA2 français pourrait rapidement (et discrètement) être renforcé. En quelques heures sa dotation de 5/6 rafale pourrait passer à une vingtaine, il pourrait recevoir le soutient d'un AWACS (soutenu par des KC135) en attendant qu'un E2C arrive et finalement un des SNA français pourrait se trouver dans le coin même si on ne l'a pas dit. :oops: On a vu l'armée libyenne ou ses FS faire quelque chose ? Sinon actuellement il me paraît relativement "facile" de s'installer avec un stinger en bout de piste à St Dizier et d'abattre l'avion allant en Libye alors qu'abattre un avion opérant du CdG demande de véritables moyens militaire plus que ceux de terroristes ou de guerria.
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Euh, je ne parlais pas du tout de notre influence politique ou de notre puissance économique. Si je dis petit pays, c'est juste qu'on avait 5 à 10 fois moins d'habitants que les autres groupes (pacte de Varsovie avec URSS + Pologne +RDA + ... ou OTAN avec USA + GB + RFA + Italie + ...) et si on parle du territoire en excluant nos DOM TOM (qui ont peu de chance de servir de cibles) on a aussi une très petite superficie. Il faut en plus rajouter que contrairement aux USA ou à l'URSS on n'est pas responsable d'autres pays et on ne dirige pas de coalition qui augmente significativement nos moyens et notre profondeurs stratégique (une frappe nuc en France est inacceptable pour la France, mais l'OTAN donc les USA risquent d'accepter une frappe nuc tactique en RFA tout comme le pacte de Varsovie donc l'URSS devrait en accepter une en RDA) Mais c'est parfaitement vrai que dans les années 80 la France est loin d'être un pays négligeable politiquement ou militairement. Par contre je me demande si ce n'était pas valable presque par héritage et par le fait qu'on ne s'était pas encore vraiment rendu compte de la perte de nos colonies. 20 ans plutôt la France était presque 2 fois plus peuplé (et avec une population jeune) avec un territoire immense, la perte de nos colonies nous a permis des facilités financières et donc de nous payer l'armée qu'on aurait du avoir, mais on se rend aussi compte qu'on n'en a plus besoin. D'ailleurs en 76 avec le mirage 4000, Dassault propose (dans la tradition des Vautour et Mirage IV) un avion à long rayon d'action, qui serrait parfait pour relier rapidement une de nos bases lointaines et renforcer notre dispositif sur place. Sauf qu'à cette époque la France n'est plus que la France métropolitaine et on n'a plus vraiment de base à l'étranger. Je dirais presque (mais ça reste un point de vue personnel) qu'on a eu un effet assez proche de celui de la Russie (suite à sa décolonisation avec l'éclatement de l'URSS), on se retrouve avec une armée et un poids politique trop gros par rapport à notre nouvelle réalité démographique ou géographique. A coté de ça l’Angleterre a bien intégré la perte de son empire (et son futur milliards d'Indiens, mais faut dire qu'ils ont l'habitude ce n'est pas la première fois qu'ils perdent une colonie qui serra rapidement plus puissante que la métropole) et se retrouve très vite avec une armée et un poids politique relativement comparable aux pays européens de taille comparables (RFA et Italie qui eux ont le défaut d'avoir perdu la guerre) Il s'agit véritablement d'un changement de politique ou d'une adaptation de la doctrine aux nouveaux moyens technologiques ? Pour De Gaule, on ne maitrisait pas le nucléaire ni ces vecteurs donc il fallait tout construire. On a eu des "petits" mirage IVA parce qu'il fallait qu'ils soient livrés le plus rapidement possible, ensuite on a eu des missiles balistiques S2 et M1. La lenteur de fabrication des SNLE (et il en faut plusieurs pour avoir une FOST) a imposé la création du Plateau d'Albion (au début il ne s'agit même pas d'une redondance vu que nos SNLE ne sont pas capable de tirer 24H/24 ni 7J/7) Avec une mise en service de nos SNLE qu'en 71 (et on a eu de la "chance", les militaires américains s'attendait à ce qu'on ait un gros retard), il n'était pas possible de connaitre véritablement leur invulnérabilité lors du lancement du pluton qui nous permet d'avoir une autre capacité de seconde frappe (les positions de nos missiles d'Albion ainsi que nos bases aérienne abritant nos mirage IV sont connues et donc vulnérables à une première frappe contrairement à un char comme il en existe des milliers dans les plaine de l'Europe en guerre) De même la performance de nos missiles balistiques était loin d'être garantie (il s'agit de la première génération), il était plus prudent de développer un autre vecteur (qui même s'il a moins de portée que l'avion et sa bombe lisse est peut-être plus crédible en l'absence de supériorité aérienne et face à une puissante DCA) De même notre gamme de bombes allant de 20KT à 1,2 MT a peut-être été étudié de plusieurs façons différentes pour éviter de se retrouver sans armes nucléaire en cas d'échec d'une des bombes. Sous Mitterrand, on a déjà des RETEX. On dispose par exemple de 4 SNLE (donc assez pour une permanence) depuis 76 et des plutons depuis 74. Les FAS (avec mirage IV, mais aussi des vecteurs tactiques comme les mirage IIIE et Jaguar) sont aussi opérationnelles depuis longtemps.
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En fait il s'agit juste de S3 mobile pouvant être transporté par un semi-remorque. Vu que le S3 ne faisait "que" 26 tonnes, il est parfaitement envisageable de s'en servir comme d'un vecteur relativement mobile. Les TN70 n'étant disponibles qu'en 85, alors que le S3M pourrait l'être dés 81 (il faut juste développer un centre de tir mobile, ça ne me paraît pas si compliqué) il est possible que les premières versions soient mono-tête avec une grosse TN60 (comme le S3 ou les SS4 qui ont précédé les SS20 russes) et qu'il faille attendre une modernisation vers 85/86 pour en faire un missile avec 2 ou 3 TN70 de 150 KT (ça en ferrait vraiment l'équivalent des SS20 à trois têtes) Le problème de la France, c'est qu'on est un vraiment petit pays (en taille, en nombre d'habitants, en moyens militaires ...) par rapports au deux grands, donc on peut difficilement avoir la même doctrine qu'eux. Ensuite la différence entre le tactique et le stratégique devient très mince quand le missile "tactique" peut atteindre Moscou depuis notre territoire. Une doctrine de frappe sur des objectif militaire en profondeur s'apparente beaucoup à la doctrine de riposte gradué qui était en vigueur entre les 2 grands. Sauf que pour la France on risque de perdre à ce jeux et une riposte graduée nous ferra probablement bien plus de mal qu'à l'URSS. A mon avis des S3M serviraient surtout à avoir une capacité de seconde frappe en plus de nos SNLE vu qu'ils sont mobiles donc on peut les cacher contrairement au plateau d'Albion. Surtout que si on parle de S3M en nombre assez conséquent (a mon avis on aura du mal à avoir les 36 à 48 missiles dont tu parles, mais rien que 16 équipés de la tête d'origine du S3, ça correspond à un SNLE avec des M20, 16 avec 3 TN70, ça correspond à un demi SNLE avec des M4) Avec ta doctrine, j'ai vraiment l'impression qu'on se concerte avec les Américains et qu'on se répartie les cibles. C'est peut-être opérationnellement intéressant (capacité de première frappe sur le pacte de Varsovie ?) mais c'est aussi un peu contraire à la politique d'indépendance de la France. J'ai plus peur du contraire. La France avait une politique nucléaire différente de celles des Américains et son arsenal nucléaire était aussi différent plus en rapport avec notre politique. Là j'ai peur que nos Euromissiles servent surtout à compléter les effectifs Américains en cas de besoins plus qu'à nous permettre une indépendance. Mais à quel prix !!! On perd un SNLE (et en plus l'Inflexible qu'on a gardé jusqu'en 2008) Les M4 sont aussi repoussés donc pendant qu'on reçoit nos euromissiles, on perd en crédibilité pour notre FOST. Tout ça juste pour avoir une réponse au SS20 pendant les 3/4 ans ou ils seront opérationnels. Et je crois que la mission du S3M aurait plutôt été reprise par le binôme Mirage 2000/ASMP (ou alors il faut encore rajouter une autre uchronie) En plus si on signe le traté, il est probable que soit imposé par les 2 grands (les US ne voient pas l'intérêt qu'on les conserve et les Russes considère que des euromissiles français sont aussi dangereux que des euromissiles américains donc c'est tout ou rien) plus que par notre propre volonté (c'est quand même une grosse perte capacitaire, équivalente aux FAS) Je ne suis pas sur que ce soit une bonne chose à long terme. Je modifierais légèrement les chiffres. Soit on parle de S3M mono-tête et il faudrait donc imposer que l'URSS se contente de 48 têtes nucléaires (soit 16 SS20 ou alors une version bridé spéciale Europe) soit on se dote aussi de S3M tri-tête, et dans ce cas 48 ça me paraît beaucoup, 16 devraient suffire. (personnellement je préfère largement le S3M à 3 TN70 à partir de 85) Enfin j'ai du mal à imaginer une négociation ou un traité aboutissant à une parité nucléaire (même limité à un domaine particulier) entre la France et l'URSS. Par contre on pourrait envisager que la France garde ses S3M mais que les autres Euromissiles soient démantelé. De toute façon notre puissance nucléaire restera presque "négligeable" à coté des arsenaux nucléaires des deux grands (il y avait presque un rapport de 1 à 100) donc ça ne devrait pas leurs poser de problème. Pour la composante française, on pourrait même envisager que les S3M complètent ou remplacent les Pluton à trop courte portée (qui auraient même pu en 74 être remplacé par des S2M) Pour mon uchronie: Les S3M sont mis en service à partir de 81, mais avec leur unique tête de 1,2 MT, ils ne sont pas très crédibles comme vecteur tactiques (mais on a rien de mieux). En 85, ils sont modernisés et sont doté de 3 TN70 (les 18 S3 d'Albion en profitent aussi) En 87 suite au traité FNI, la France commence à retirer ses Pluton (pour ne garder que les S3M) et explique que ces vecteurs restant sont désormais tous (pré)stratégique (même les AN52 sont en cours de remplacement par l'ASMP) Les S3M (à 3 TN70) lui permettant d'avoir une capacité de seconde frappe que son petit nombre de vecteur ne lui permet pas d'avoir au même niveau que les autres pays. Le plateau d'Albion qui fait redondance avec les S3M est désactivé dés 93, les S3M restant en service. Très rapidement les S3M ne sont plus en alerte permanente (tout comme les FAS) et restent presque en permanence dans leurs abris (ce qui évite de faire des mauvaises rencontres avec des manifestants pacifistes anti-nucléaires) A la fin des années 90 ou au début des années 2000, un remplaçant à partir des M51 est étudié. Le S51M commence sa mise en service en 2008 (un peu avant le M51, mais faut dire que le missiles S3 commençait à être vieux) et doit rapidement assurer l'alerte opérationnelle pendant l'absence de redondance de nos SNLE (suite à la collision de 2009 ou on n'a eu plus que 2 SNLE en service)
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Fais gaffe, tu vas en choquer certains. Leurs Su30 sont très récent (je crois qu'ils sont encore en production sous licence en Inde avec un objectif de 270 Su30 de produit) même si je suis d'accord avec toi pour dire qu'il s'agit d'un avion d'ancienne génération mais modernisé, c'est le cas de tous les avions modernes à l'exception du rafale et du F22 (les 2 seuls de 5G ?) Si on ne qualifie pas les Su30 d'avions modernes, on ne peut pas non plus le faire pour les F15SE, les F16N, les Mig35 et les mirage 2000-9. Vu le peu d'écart de performances entre ces avions et les gripen (petit mirage 2000-5), Typhoon (gros mirage 2000-5) et Super Hornet (sorte de F18 SE), on peut difficilement les qualifier de beaucoup plus moderne que des 4G modernisés. Maintenant ce qui compte c'est surtout les performances de l'avion plus que sa modernité. Les gros Su27 et F15 ont l'avantage d'avoir une cellule assez facile à moderniser et à équiper d'équipement nouveaux. Je pense que pour beaucoup de missions les Su30 ou F15SE pourront faire au moins aussi bien que le rafale (et même plus en capacité d'emport et distance franchissable) Ils ont une SER "énorme" et coûteront bien plus cher en maintenance (avions presque 2 fois plus gros que le rafale) ils auront probablement une disponibilité plus réduite, mais ça reste des adversaires redoutable. Dans le même style on a le Mig31 qui même sans modernisation doit être très dangereux avec son radar d'AWACS et les F14 iraniens qui peuvent être modernisés localement et reste donc crédible (en tout cas bien plus que leurs nouveaux F5) Pour les F16, Mig35, gripen, Typhoon qui ne sont pas plus gros que le rafale, on a le problème inverse. Le rafale devient structurellement meilleurs qu'eux donc ils doivent être plus modernes pour être à son niveau. Et c'est quasiment la même pour le Super Hornet qui n'est pas significativement plus gros.
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C'est quoi la différence entre guerre et OPEX ? Pour moi une OPEX, c'est juste une guerre qu'on fait loin de chez nous, mais ça reste une guerre. Maintenant si tu voulais dire que le nucléaire ne sert qu'à se défendre donc pour (dissuader) une guerre défensive sur son propre sol, je te conseille de rechercher ce qui a motivé la France à se doter de l'arme nucléaire. Parce que moi j'ai interprété que le nucléaire nous permet justement d'envisager de faire les OPEX qu'on veut sans se faire (trop) emmerder par les voisins.
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En fait pour intégrer un système, il faut le connaitre. Il faut créer un "driver" compatible sniper/rafale. Donc il n'y a que deux solutions, soit les américains nous donnent assez d'informations sur le pod pour qu'on puisse l'installer sur le rafale, soit on donne assez d'informations aux américains sur le rafale pour qu'ils puissent l'y installer. (la troisième solution étant que tous le monde donne des info au client qui se démerde n'est valable que si le client à une industrie aéronautique) Maintenant si on a un système relativement standarisé, ce n'est peut pas très compliqué à installé et les données nécessaires ne doivent pas être très confidentielles (savoir qu'il faut l'alimenter avec tel tension et connaitre la position de la prise n'apporte pas grand chose sur le fonctionnement du pod).
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F18 et Gripen. Le Typhoon a été éliminé depuis longtemps.