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Non pour ça on avait le Jaguar qui était nettement plus performant. Déjà que le jaguar faisait un peu doublons avec les mirage F1, je préfère ne pas imaginer ce qu'on aurait pu faire d'un alpha-jet de combat en plus des Jaguar et mirage F1. On pourrait éventuellement envisager de se servir de l'Alpha-jet comme d'un avion de combat économique. Il serrait en concurrence avec des turbopropulseur moins performant pour du CAS et il serrait envisageable de les déployer dans des zones ne justifiant pas la présence d'avions de combat plus cher (comme la Guyane qui se contente d'hélicoptères pour assurer des missions air-air) Sauf que dans ce cas le Jaguar légèrement supersonique et très facile d'entretien paraît encore plus adapté. Probablement, surtout s’il s’agit d’une bombe développé pour vu qu’on peut emporter une bombe nucléaire dans un sac à dos, mais on peut se demander à quoi ça servirait. On avait déjà les mirage 3E, IV, F1, les Jaguar et probablement les Vautour capable d'emporter plus d'armes nucléaires qu'on en avait, donc je ne vois pas l'intérêt de rajouter des alpha jet encore moins performant.
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Plans russe d'invasion pendant la guerre froide?
ARPA a répondu à un(e) sujet de SPARTAN dans Histoire militaire
Si je me souvient bien, ça a justement été une des surprises lors de la publications des plans d'invasion soviétiques. L'invasion de la France ne faisait pas partie du programme et les troupes russes s'arrêtaient à la frontières française après avoir annéxé le reste de l'Europe. A croire que la neutralité française (qui ne faisait pas partie de l'OTAN et avait une dissuasion nucléaire indépendante) était souhaité avant l'invasion de l'Europe. Enfin pour les plans de 1964, il n’y avait pas encore de véritable dissuasion nucléaire française vu que le mirage IV n’a commencé à assurer la dissuasion nucléaire qu’en octobre 64 (et avec quelques bombes A) que la bombe H française date de 68 que le SNLE date de 71. -
Est il prouvé qu'il ne faille pas bruler des étapes ? Es-tu sur d'avoir le temps de ne pas bruler des étapes ? Le problème de brûler les étapes, c’est qu’on va se retrouver avec un frappeur qui n’est en réalité à peine plus discret qu’un porte-conteneurs. Pour son prix, il serra de toute façon explosé par le prix des SCALP. L’économie apporté par une grande série me paraît assez utopique. Par rapport aux prévisions initiales, on est déjà passé de 200 exemplaires (plus ceux pour sous-marins, plus ceux en version aérienne, plus ceux pour l’export) à une petite centaine. La commande d’un frappeur équipé de 300 SCALP ne fera que doubler les prévisions initiales pour navire de surface et encore moins si on compte l’ensemble de la production en missile de croisières. Il serrait même probable qu’on décide de n’équiper ce frappeur que d’un nombre réduit de missile (pour faire des économies) et il n’aura donc (ainsi que le reste de la flotte) que 50% de ses silos équipés de missile. On va donc se retrouver avec un GAN doté de seulement 200 SCALP alors qu’avec les prévisions actuels, on aurait déjà de la place pour 200 SCALP dans notre flotte donc le gain opérationnel serrait nulle. En fait avec des mini frappeur d’intégré à nos FREEM et à nos SNA, le frappeur ne sera utile que pour des bombardements massif et en concurrence avec les bombardiers lourd. Et dans ce cas la solution de l’A400M lance-palette de SCALP (ou bombardier issus des A330MRTT) devient de plus en plus pertinente. Par rapport aux frappeurs les bombardiers permettent le tir à haute altitude donc l’utilisation de missile moins cher, ils sont plus vite déployé (instantanément si les ravitailleurs sont en nombre suffisant) et aussi performant vu que 50 A400M capable de lancer 10 SCALP remplacent un frappeur de 500 SCALP en étant plus polyvalent. La solution du frappeur me paraît un peu trop être une solution pour remplacer la première vague de bombardier lourd de l’armée de l’air dans un contexte de concurrence entre l’USAF et l’USNavy.
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Le frappeur me paraît tellement indissociable du GAN, qu’il serrait probablement plus économique de l’intégrer aux navires du GAN. J’ai de plus en plus de mal à voir l’intérêt d’un navire supplémentaire embarquant les MdCN de la flotte. Les américains ont l’air de trouver que des SSGN capable de faire SNA et frappeur sont utiles et méritent d’être remplacé. Le coût du SSGN doit dans ce cas être comparé avec celui des SNA et paraît donc un peu moins excessif. Les soviétiques avaient besoin d’un frappeur pour compléter la puissance de frappe de leur aviation embarquée, un peu trop limité aux missions air-air, donc il y a presque un frappeur d’intégré au PA. Si l’on se place dans quelques années avec un GAN composé du PA de 5 ou 6 FREEM et de 2 SNA barracuda, on aura déjà l’équivalent d’un petit frappeur doté d’une cinquantaine de missile de croisière. Et s’il s’agit de faire une grosse opération militaire ponctuelle (type Malouines) on aura plutôt 4 SNA et 8 FREEM ce qui correspondrait plutôt à un frappeur doté d’une centaine de MdCN. Au fait il faut combien de temps pour recharger un navire en missile de croisière ? Parce que plutôt qu’un frappeur, un BPC ou un pétrolier rempli de MdCN servant à ravitailler les frégates et SNA pouvant les tirer serrait presque aussi efficace et plus polyvalent.
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Tu es sur de ça ? pour moi on donne une fois le code complet (5 lettres) puis seulement la première (Fox pour un avion français) et les 2 dernières. De toutes façons les 2 premières sont souvent identiques quand on a 2 appareil du même modèle.
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C'est quoi la différence opérationnelle entre une grosse base et une micro base ? Pour l’USAF qui a une centaine de bombardiers lourds et plusieurs centaines de ravitailleurs ou avions de transport lourd je suis d’accord, mais pour la France qui n’a que des chasseurs léger et moins d’une vingtaine de gros porteurs j’ai du mal. Même sur une micro base on peut installer nos bombardiers stratégiques rafales B et on pourra aussi y installer nos avions de transport stratégique A400M. On aura peut-être du mal à y déployer nos ravitailleurs A330MRTT mais s’il s’agit aussi d’un aéroport utilisé par des civils, ça ne devrait pas poser de problèmes. Sur une grosse base, on aura en permanence un nombre plus important d’avions (donc des coût plus élevé) des réserves de munition plus importantes (ou plus stratégique, on ne pourra pas stocker d’arme nucléaire ou même de SCALP si on confie la protection de nos dépôts de munition à nos alliés locaux), éventuellement des bunkers et des batterie de DCA. Il y aura aussi une réserve de carburant assez importante, mais ça pourrait aussi être le cas pour un aéroport civil avec un trafic assez important et dont des subvention militaire ont permis d’augmenter significativement les réserves de carburants. En cas de besoin après quelques semaines de préparation, une maxi base permettra d’abriter nos 70 chasseurs contractuellement déployables ainsi que notre dizaine de ravitailleurs et nos avions de transport associé. Sur une micro base, on pourra probablement déployer très rapidement une vingtaine de rafale et les ravitailleurs et avions de transport d’accompagnement. Une micro base renforcé répond déjà à 30% de nos objectifs et se trouvera plus proche (donc plus performante) que la grosse base la plus proche (vu qu’on peut avoir plus de micro base que de grosse base) Opérationnellement je dirais qu’il vaut mieux avoir trois petites bases qu’une grosse. Financièrement pour entretenir la grosse base, il faut quand même y baser une escadrille qui permettra de renouveler les stock de munition et de carburants et donc tout le personnel associée. Pour une mini base installé sur un aéroport civil, on a juste besoin d’effectifs extrêmement réduit pour surveiller et entretenir les bâtiments vides qui ne serviront que lors d’une montée en puissance de la base. Les réserves de carburant seront régulièrement renouvelé par la consommation normale de l’aéroport civil (qui aura presque 6 mois de réserve au lieu de 2 semaines) Je ne suis pas que d’installer 3 micro bases sur des aéroport civils (ou sur une base militaire allié) soit plus cher que d’en installer une grosse au milieu de nulle part. Après ça dépend aussi des forces en présence. Pour un conflit au moyen Orient, il faudra caser nos 70 chasseurs mais aussi ceux de nos alliés. Il y aura probablement plus d’un millier d’avions alliés, il faudra donc plusieurs grosses bases ou un nombre vraiment très élevé de petites bases. Pour un conflit en Afrique on n’aura besoin de déployer qu’une dizaine de rafale et des ravitailleurs une micro base me paraît largement suffisante. Pour la défense de nos DOM-COM, ou pour toute opération militaire effectué en solo ou en dehors du cadre de l’OTAN, une micro base doublé d’un GAN devrait être suffisante et la présence d’une deuxième micro base pas trop loin devrait être plus rassurante qu’une seule grosse base éloigné.
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Avec un peu de chance si le journaliste mentionne les F16 et Typhoon c'est juste que tous ces avions ont fait partis de l'excercice/démonstration/campagne de pub qui a vu le rafale affronter les F22. Et encore on a eu de la chance quelqu'un a du relire l'article et vu que les mirage 2000, les Mig21 et les F22 ne sont pas en vente on n'en parle pas, mais on failli voir le F22 en concurrence avec des Mig21 pour le marché du rafale. :lol:
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Pour la satellisation, même un largage à mach 5 et 100 000 m d'altitude n'apporterait pas grand chose. La vitesse de satellisation correspond approximativement à mach 36 (enfin on ne parle pas de mach en orbite) donc qu'on parte d'une vitesse nulle ou de 10% de la vitesse à atteindre ne change pas grand chose en terme de dépense énergétique. Mais juste pour un vol suborbitale, il s'agit juste d'atteindre une altitude élevé donc on n'a pas besoin de beaucoup d'énergie. Avec une vitesse de mach 3 à 20 000 m on pourrait presque atteindre l'espace sans poussée supplémentaire juste en convertissant la vitesse en altitude. Après on peut aussi dire qu'un largage à haute altitude permet d'éviter les basses couches dense de l'atmosphère et donc permet de moins faire attention à l'aérodynamique du vaisseau. Et éventuellement on peut aussi utiliser des moteur non adapté aux basses couches de l'atmosphère et aux basses vitesses. En fait je ne suis pas sur du tout que la technologie nécessaire aux vol suborbitaux soit comparable à la technologie nécessaire au vols spatiaux. Le cas de Mercury 3 montre plus une mise en orbite raté qu’un engin suborbitale pouvant évoluer vers un vaisseau spatial. La seule solution permettant d’envisager des mises en orbite grâce à vaisseaux suborbitaux serrait d’avoir une station en orbite sur laquelle on pourrait accrocher la navette orbitale au moment ou ils se trouvent au même endroit. Sauf que ça impose une station beaucoup plus grosse pour qu’elle ne soit pas désatellisé par la mise en orbite d’une navette à vitesse presque nulle et il faut aussi trouver un système pour que la navette n’ai pas une accélération excessive suite à l’accrochage à la station.
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Je ne veux pas être méchant, mais je crois que les militaire brésiliens se moquent un peu du choix de l'avion, de toute façon ils seront très content et agréablement surpris. Ils ont déjà été très contents de leurs 12 vieux mirages aux systèmes d’armes obsolètes qui leurs ont permis de gagner une génération. S’il peuvent les remplacer par 36 avions plus modernes, ils n’auront pas à se plaindre même s’il ne s’agit que de gripen d’ancienne génération et d’occasion.
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Enfin ce n'est qu'une perche de ravitaillement, pas un aérofrein. Même une bombinette de 125 kg doit trainer beaucoup plus. Et il est même possible que les moustiques collés sur le pare-brise après 2000 en haut subsonique à trés basse altitude aient plus d'influence que cette perche beaucoup plus plus petite et légère que les perches mobiles.
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Pour les scenarii actuel (avant l'arrivée du PA, des alliés ou l'autorisation d'utiliser une autre base), on doit probablement pouvoir se contenter d'un nombre très réduit de raid composé d'un nombre assez réduit de rafale emportant des SCALP. L'utilisation des SCALP permet de rajouter 400km de portée, des CFT permettrait aussi d'augmenter l'autonomie. Même sans ravitailleur, une portée de tir de presque 3000 km avec des CFT et des bidons largués dés qu'ils sont consommé et des SCALP envoyé à 400km de la cible me paraît assez crédible. Avec des ravitailleurs A400M basés sur des pistes sommaires ou des A330MRTT à très long rayon d'action, on doit pouvoir avoir une portée de plus de 5 000 km. La particularité du rafale, c'est aussi qu'il s'agit d'un avion polyvalent déjà déployé un peu partout. En cas de besoin s'il fallait effectuer un tir d'ASMP sur l'Inde ou sur le Pakistan, je ne suis pas sur qu'on envisagerait pas d'utiliser nos rafale présent en Afghanistan. S'il ne s'agit que d'effectuer une unique mission stratégique, on ne demandera pas forcement l'autorisation au pays d'accueil (on lui demandera plutôt pardon) donc on peut compter sur nos bases permanentes aux EAU ou à Djibouti et pour les 2 à 5 prochaines années on doit aussi pouvoir compter sur nos bases quasi permanente en Afghanistan et au Tchad. Si on rajoute des déploiements de possible dans certains de nos DOM-COM comme la Guyane, la Réunion ou la Nouvelle-Calédonie, l'armée de l'air peut couvrir une très grande zone (surtout s'il s'agit juste de tir de SCALP ou ASMP-A après plusieurs ravitaillements)
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Théoriquement oui, en pratique non. Je m'explique, les bidons furtifs de grande capacité seront toujours moins furtif que des bidons largués et il traineront beaucoup plus donc il faudra vraiment qu'il soit de grande capacité. Ce serrait à vérifier, mais il est probable qu'un gros bidon furtif ne soit pas plus performant qu'un petit bidon pas cher qu'on pourrait larguer une fois vide. Sinon en bidon furtif non largable (de toute façon vu le prix probable d'un bidon furtif, je doute qu'on s'amuse à les larguer) on a les CFT du rafale qui en plus on une trainée assez réduite. Les CFT permettent de rajouter 2250 L sans augmenter significativement la SER ou la trainée ce qui permet d'augmenter de 50% notre autonomie "en lisse". Le rafale est vendu pour 1000 NM (et 10 à 15 minutes sur zone) sans CFT et avec 3 tonnes de munitions donc probablement avec seulement 2 gros bidons.
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Si seulement ça pouvait être vrai... En réalité seul un des projets de plan pour le PA2 étudié en 2006 était d'origine anglaise. Pour le PA2 qu'on va peut-être envisager d'étudier en 2012, les plans pourraient être d'origine anglaise, espagnole, brésilienne ou même ne pas exister.
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Certains de ces aéroports dans nos DOM-COM existent déjà. La Guyane sert déjà assez régulièrement (pour chaque tir stratégique d'Ariane) comme base pour des mirage 2000, des ravitailleurs et même des AWACS. Pour la Réunion, il y a déjà un aéroport avec 2 grandes pistes pouvant recevoir des gros porteurs. Pour pouvoir accueillir régulièrement des rafale, il ne manque que quelques hangars. Je présume que nos autres grandes îles ont aussi des aéroports capable d'accepter des A330. Après suivant la taille des îles, elles ont une capacité d'accueil plus ou moins importante. Enfin même avec des aéroport déjà militarisé, on aura du mal à y déployer la soixantaine de rafale ainsi qu'une vingtaine de ravitailleurs et 3 AWACS permettant à notre base d'être aussi performante que le CdG déployé beaucoup plus prés de la zone de conflit. S'il s'agit de moyen complémentaire à notre PA, on n'a pas besoin d'une grosse base. Une base avec de 6 rafales (à comparer aux 3 Typhoon des Malouines) suffit pour assurer la défense de l'île ou pour quelques missions de bombardement à grande distances. Ensuite si on a le PA à proximité, on a juste besoin d'un aéroport capable d'opérer quelques A330MRTT et AWACS, ou quelques gros porteurs civils qui n'auront plus le droit de servir pendant la durée de la guerre. Presque n'importe quels aéroports international devrait être suffisamment grand pour ça. Si on a une base aérienne à proximité cela peut aider à convaincre nos alliés qui ne seront pas les seuls responsable de l'attaque. En cas de bombardement politiquement dangereux à assumer, on pourra toujours dire que la mission a été réalisé depuis notre base aérienne. Même si notre base représente moins de 10% de la base étrangère (en nombre de missions ou d'objectifs traité) on conserve une capacité de frappe significative surtout si on accepte de tirer des SCALP plutôt que des AASM. Il y a déjà la guerre des Malouines. Ensuite pour presque chaque conflit, les porte-avions ont été utilisés. Ils n'étaient pas indispensable mais ont parfois représenté plus de 50% des effectifs aériens.
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Rafale vs F22 et autres avions furtifs
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Matériels: à l'épreuve du feu
Ce n'est pas parce que le F22 est beaucoup plus cher que le rafale qu'ils ne peuvent pas être comparables. Mais en fait il ne faut pas comparer 60 rafale à 60 F22 (comme on pourrait le croire pour les EAU) mais 60 rafale (et probablement plus de 80 pilotes) à au maximum 40 F22 (et à peine 40 pilotes) En plus les F22 auront une disponibilité plus réduite donc en réalité lors des missions aérienne, il faudra plutôt comparer 40 rafale à moins de 20 F22. Si le F22 est capable de battre le rafale même en grande infériorité numérique, on pourrait dire qu'ils sont comparable. -
Pour un aller et retour, on a le choix entre un vol de presque 15H ou un de plus de 16H. J'ai peur qu'aucun des 2 soient véritablement opérationnel pour des rafales. Pour comparaison avec un PA au large des EAU, on a 2 à 3 heures de vols. Donc un chasseur sur le PA équivaudrait probablement à 3 ou 4 basés à la Réunion ou Mayotte. Vu notre nombre de ravitailleur, on aura un nombre très réduit de chasseurs à déployer, donc on serra très loin des performances d’un PA basé à proximité.
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Enfin le besoin exprimé est de 126 (à presque 200) pour l'Inde et de 108 (dont 36 à court terme) pour le Brésil pour le Gripen NG terrestre. Cela justifie largement le développement de la version terrestre. Ensuite pour la version navale le besoin exprimé est de 50 exemplaires pour le Brésil et d'une centaine pour l'Inde. Donc évidement que les besoins exprimés peuvent compenser les coûts de développement. Mais si seule la marine indienne commande 14 exemplaires du gripen dans une version complètement différente de celle qui fut en production (changement de moteur, de trains d’atterrissage …) alors non, les coûts de développement ne seront pas compensé par la commande. A moins de facturer les Sea Gripen plus cher que des F22 bien sur.
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Cela vaut vraiment le coût de développer une version spécifique qui ne serra produite qu’en très petite série ? C'est quoi le marché du Sea Gripen ? Pour l’Inde, la concurrence avec les Mig29K, rafale et F18 déjà développé risque d’être dur. Surtout qu’il y a aussi le LCA en version naval. Le marché potentiel pourrait justifier le développement, mais s’il ne s’agit que de compléter les 14 Mig29K en attendant les tejas j’ai des doutes. Le marché brésilien est aussi flou. Les besoins potentiel sont au maximum d’une cinquantaines d’exemplaires, mais il est plus probable que dans un premier temps ils se contentent d’une unique flottille. Pour l’instant j’ai l’impression que les marchés indien et brésilien représentent chacun à peine une vingtaine d’appareils. Le Sea Gripen peut servir d’argument de vente pour favoriser la vente du gripen NG vers les armées de l’air de ces pays, mais je ne crois pas que le seul marché des avions embarqués soient suffisant pour amortir son développement. Surtout si on assiste à une petite commande de la marine indienne mais à aucun contrat pour la version terrestre permettant de l’amortir partiellement. Mais quand on voit le photomontage accompagnant l’article, on peut soupçonner que le but est aussi d’équiper des porte-avions à piste droite comme les porte-avions STOVL. Dans ce cas le marché visé est aussi de concurrencer les F35B. L’Espagne qui n’a pas encore commandé le F35B pourrait être visé. Même l’Angleterre qui n’aura pas les codes sources de ces F35 pourrait être intéressée par des Sea Gripen qui sont déjà partiellement produit par l’industrie anglaise. Enfin j’ai de gros doute sur la capacité du Sea Gripen d’opérer depuis un PA sans piste oblique et j’ai plutôt l’impression que le photomontage est fait par un amateur qui s’est contenté de dessiner un gripen sur le PA indien actuel (ou sur un très vieux PA de la seconde guerre mondiale qu’il avait dans son stock d’image)
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Ce que tu viens de décrire correspond déjà quasiment aux conditions d'emplois de l'ASMP
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On pourrait même envisager un missile balistique. Dassault a bien étudié pour le rafale un missile anti-satellite (ou plus exactement une mini fusée de 5 tonnes permettant de mettre en orbite de micro satellite) donc on devrait pouvoir disposer d’un missile hypersonique à très grande portée.
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[Union Européenne] nos projets, son futur
ARPA a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Parfaitement d’accord. J’ai l’impression que l’intégration de la Serbie (ou plus exactement à terme des pays de l’ex-Yougoslavie) coûtera moins cher que ce qu’elle pourra rapporter, même à court terme. D’un point de vue politique, ces pays ne sont pas sous domination US et ne souhaitent pas rentrer dans l’UE pour s’allier aux USA donc ça ne devrait pas poser de problème. D’un point de vue territorial l’ex-Yougoslavie fait logiquement partie de l’UE depuis l’intégration de la Grèce et encore plus depuis l’intégration de la Roumanie et de la Bulgarie. En plus pour couronner le tout, la Serbie avait envisagé de développer un avion de combat utilisant des équipements français. Pour la Biélorussie et l’Ukraine, je ne m’engagerais pas. Je ne suis pas sur qu’il y aura vraiment de la place pour des petits pays entre l’UE et la Russie. Enfin si la question se pose dans 50 ans, la Russie risque de ne même plus rappeler les restes de l’URSS. A mon avis, on s’arrêtera à la frontière russe. Pas avant parce qu’on aura aucune raison de refuser l’Ukraine ou la Biélorussie, mais on n’acceptera jamais la Russie (même après 2070) parce que ça ferait une frontière commune entre l’UE et la Chine, ce qui serrait militairement très problématique. Pour le Moyen Orient, le refus de l’intégration de la Turquie permet de régler le problème des autres pays qu’on aurait autrement beaucoup de mal à refuser. De même le refus de la Turquie permet de s’appuyer sur une limite territoriale et de ne pas commencer à intégrer des pays non européens (comme le Canada ou le Maroc). -
Enfin le problème de Mayotte, c’est qu’on n’a pas de bombardiers. Les rafales pour avoir un rayon d’action suffisant doivent être ravitaillés mais aussi avoir des bidons les limitant à une vitesse subsonique et augmentant significativement la SER. A tel point que je ne suis pas sur que les rafale seront vraiment plus performant que des bombardiers dérivés d’avions de ligne ou de patrouilleurs maritimes. Une base de chasseur à Mayotte ne peut servir qu’à couvrir l’Afrique, pour le moyen Orient elle ne servira qu’à déployer des ravitailleurs. Ou alors sa capacité à opérer des chasseurs au Moyen Orient serra presque symbolique. Actuellement il faudrait presque un KC135 pour accompagner chaque rafale (il fallait un KC135 pour une mission légèrement moins longue de mirage IV) donc avec moins d’une dizaine de KC135 de disponible (entre ceux réservé aux FAS et ceux en maintenance) je doute qu’on puisse assurer plus d’une dizaine de raids quotidiens. A coté de ça nos barracuda vont ressembler a des SSGN. Evidemment quand on aura 16 A330MRTT ainsi que 50 A400M ravitailleurs pouvant opérer d’une zone plus proche du conflit ce serra différant.
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On remarque aussi que le mirage IV est petit par rapport aux autres bombardiers, il est à peine plus gros que le rafale. Si on modifie le rafale en lui rajoutant des gros CFT et de gros bidons (largable ou non) on peut arriver à un avion aux caractéristiques de bombardiers. Avec des bidons porteurs permettant d’accroître la surface à l’air et des M88 de 90KN compensant l’augmentation de la surface frontale, on devrait pouvoir envisager des configurations très lourdes. Si on prend une masse maximale de 27,2 tonnes et seulement 3 tonnes d’armement, cela laisse presque 15 tonnes pour du carburant et des CFT ce qui permet d’avoir le même fuel ratio que les bombardier.
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En grande puissance, l'UE c'est pas mal aussi. Si la Suisse veut un minimum d'indépendance militaire, il faut qu'elle s'en donne les moyens. Après si la mission de l'armée de l'air Suisse est juste d’intercepter ou d’escorter des avions civils en coopération avec les pays voisins, autant remplacer l’armée de l’air par un accord avec ses principaux voisins. Je parie que la France, l’Allemagne et l’Italie seraient d’accord d’assurer la couverture aérienne de la suisse en échange d’une autorisation permanente de survol et d’une facturation de chaque missions au profit des civils survolant la Suisse.