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Patrick

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Tout ce qui a été posté par Patrick

  1. Avec quels leviers diplomatiques? trump est méchant? ça ne date pas d'hier... Et visiblement, von der leyen s'en est très bien accommodé... La France est dans une situation financière difficile, diplomatiquement elle n'intéresse plus personne, le moment n'est pas aux tentatives de rapprochement avec d'autres pays qui ne sont pas sur la même longueur d'onde que nous. L'Europe attendra.
  2. Justement moi ça me fait peur, quid de la capacité de Dassault Aviation ou ce qu'il en restera, de s'opposer à des desideratas politiques totalement aux antipodes de ses intérêts? Voir le cas actuel du FCAS.
  3. Patrick

    Marine allemande

    Et ils galèrent à ce point? Je veux bien que CATIA soit difficile à maîtriser et pas très ergonomique par rapport à d'autres produits, mais il y a encore des choses qu'on peut faire avec que d'autres ne peuvent pas. Maintenant il est certain que Dassault Systèmes devraient bosser sur l'interface et l'intuitivité des contrôles.
  4. Je ne saisis pas le rapport avec le FCAS dans l'article. Ni avec le nucléaire. Et personnellement je pense qu'après tous les propos venus des uns et des autres, la confiance est définitivement brisée. Le management par la peur, et la violence comme mode de négociation sont peut-être culturels ailleurs en Europe, mais en France ça ne passe pas du tout. Schoellhorn a parlé, Trappier aussi. Let's agree to disagree. Et restons-en là. Il y a tant d'autres choses à faire. Un petit exemple qui pourrait devenir très important pour l'indépendance européenne future dans le spatial: https://www.exploration.space/nyx https://www.exploration.space/about https://de.wikipedia.org/wiki/The_Exploration_Company https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Exploration_Company
  5. Le problème des IA c'est que tout n'est pas sur internet. Sans accès à tous les livres, toutes les revues, tous les journaux, toutes les émissions télévisés, toutes les émissions de radio, dans toutes les langues possibles, et en sachant que tout n'a pas été archivé, elle ne peut concevoir son image du monde que par rapport à ce qui lui a été donné. Et encore à ce stade ne disposera-t-elle que d'une fraction de ce qu'il lui faudrait pour pouvoir comprendre son environnement et en former une vision objective, encore que celle-ci soit fonction de critères culturels qui lui auront été imposés, car elle est obligée actuellement d'obéir à des algorithmes qui orientent sa façon de penser, qui la censurent, qui l'empêchent de révéler une forme de "conscience" artificielle fondée sur ses découvertes. Elle ne peut pas briser son conditionnement et dire "non". Il faudrait probablement un ordinateur des milliards de fois plus puissant que les serveurs sur lesquels elle tourne pour atteindre cet état. L'IA ne sera donc autre chose qu'un pipotron que le jour où elle pourra se poser à elle-même ses propres questions sur l'univers, le règne du vivant, et l'histoire de l'humanité dans son ensemble, sans avoir été à un quelconque moment orientée par ses créateurs, et sans avoir besoin que quelqu'un ou quelque chose ne lui pose une question pour qu'elle donne une réponse.
  6. Les IA restent des pipotrons. De très bons pipotrons, mais des pipotrons quand même.
  7. Patrick

    Marine allemande

    On sait de quel logiciel à quel autre ils sont passés? T'inquiètes. Les clients eux, ils savent. C'est bien pour ça qu'il fallait que Naval Group soient éclaboussés par un "scandale". À force de tout faire bien contrairement aux autres, il fallait trouver un truc pour les faire passer pour des peintres.
  8. Nous sommes le 2 aout 2025. Il y a 40 ans jour pour jour: https://www.opex360.com/2015/08/02/le-2-aout-1985-jour-determinant-pour-le-programme-rafale/ Réaliser un programme industriel, qui plus est d’armement, à deux donne de bons résultats, quand on songe au Jaguar franco-britannique ou encore au Transall C-160 et à l’Alphajet franco-allemands. L’équation se complique davantage quand un projet est lancé à trois mais pas insoluble… comme l’a montré le chasseur-bombardier Panavia Tornado. Mais au-delà, c’est quasiment mission impossible car il faut se mettre d’accord sur ce que l’on veut faire. Et c’est là que, souvent, pour ne pas dire presque toujours, les belles paroles et les bonnes intentions affichées se heurtent sur le mur des réalités. « Il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur les réalités », a dit le général de Gaulle, lors d’un entretien télévisé. Et, en ce 2 août 1985, il a bien fallu prendre les choses telles qu’elles étaient au moment de discuter de l’avenir du programme d’avion de combat européen (ACE), qui devait associer la France, l’Allemagne (de l’Ouest), le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne. C’est en 1978 que Londres, Bonn et Paris décidèrent de lancer des études pour mettre au point un futur avion de combat commun. Mais, très vite, des divergences apparurent : les Britanniques cherchaient à remplacer leurs F-4 Phantom tandis que les Français envisageaient déjà un avion multi-rôles pour remplacer les Jaguar et les Mirage F1, voire, plus tard, les Mirage 2000. Au cours de l’été 1980, le ménage à trois éclata, les besoins exprimés par les états-majors étant inconciliables. Un an plus tard, le Royaume-Uni lança le programme ACA (Agile Combat Aircraft) dans le cadre d’un consortium formé par British Aerospace, l’allemand MBB et Aeritalia, tandis que la France en fit de même avec le projet ACX. Pour autant, l’idée de concevoir un avion de combat européen ne fut pas pour autant abandonnée. « Je souhaite vivement que le futur programme puisse être réalisé en coopération. Dès maintenant, je propose à nos partenaires étrangers de réaliser également en coopération la phase expérimentale dont je viens de parler », lança, devant les députés, en décembre 1982, Charles Hernu, alors ministre de la Défense, au sujet du lancement du projet de démonstrateur ACX. Finalement, le programme ACA, pour s’aligner sur la position française, devint l’EAP (Experimental Aircraft Program) et le projet européen fut relancé. Mais, il va se résumer à une rivalité franco-britannique, avec l’Allemagne pour compter les points. En 1983, les états-majors français, britannique, allemand, italien et espagnol rendirent leurs spécifications pour ce futur avion de combat européen. Puis, le 16 décembre de cette année-là, à Cologne, ils signèrent un avant-projet commun exprimant leurs besoins opérationnels, soit la fiche programme préliminaire (Outline European Staff Targets). Et cela, malgré les divergences entre les uns et les autres. Un an plus tard, à l’issue d’une réunion ayant rassemblé les 5 ministres de la Défense concernés, un accord de principe fut trouvé. Il est alors question de « la nécessité de développer et de produire de façon conjointe un nouvel avion de combat européen pour 1995, ainsi qu’un moteur pour cet appareil ». Instructions furent données de « mener à bien » une « étude de viabilité technique et industrielle d’une durée de six mois ». En réalité, ce compromis de Madrid ne régla pas les divergences de fond puisqu’il ne consista qu’à se mettre d’accord sur les performances du futur avion exigées par chacun. La partie française accepta cependant un avion plus lourd par rapport à ses besoins afin de faciliter les discussions, alors qu’elle souhaitait un appareil léger et maniable de moins de 9 tonnes quand les Britanniques voulaient un intercepteur plus lourd (12 tonnes). Les mois suivants, il restait à se mettre d’accord sur la motorisation de ce futur avion européen – la Snecma et Rolls Royce étant en concurrence – ainsi que sur le partage des tâches entre les pays concernés. Vaste programme… qui n’aboutit qu’à constater, encore une fois, les divergences, malgré la position plutôt conciliante de la France alors qu’elle revendiquait le « leadership » en raison du nombre d’appareils qu’elle avait l’intention de commander. En octobre, la fiche programme préliminaire de l’ACE, basée sur l’accord de Madrid fut signée alors que les problèmes entre les 5 pays partenaires étaient encore loin d’être réglés. Il fut ainsi décidé de développer un appareil capable de mener des missions de défense aérienne et d’appui au sol (les premières étant prioritaires par rapport aux secondes)… Et la France se retrouva ainsi isolée, elle qui continuait à vouloir un avion polyvalent. Cependant, au début de l’année 1985, l’Allemagne sembla amorcer un rapprochement avec la vision française… Mais ce ne fut qu’un pétard mouillé en raison des divisions au sein du gouvenement allemand (opposition entre le ministre des Affaires étrangères, Hans-Dietrich Genscher, et celui de la Défense, Manfred Wörner) sur ce dossier. En outre, dans le milieu aéronautique français, des doutes au sujet de cette coopération européenne s’exprimèrent ouvertement, comme ceux du général Capillon, alors chef d’état-major de l’armée de l’Air. Le danger était alors de voir les industriels britanniques et allemands profiter de l’expérience française en matière d’avions de combat, notamment via les transferts de technologie que le programme ACE supposait. « Les Britanniques nous ont invités à discuter autour d’une table comme ils invitent une dinde à Noël », disait-on, à l’époque, chez Dassault. (*) En juillet 1985, lors d’une nouvelle réunion à Madrid, les 5 directeurs de l’armement des pays concernés par le programme ACE constatèrent une nouvelle fois leurs divergences. Clairement, l’Allemagne s’opposa frontalement à la France, avec un chef d’état-major de la Luftwaffe et ministre de la Défense qui menaçèrent de démissionner si Bonn s’alignait sur les positions françaises. Le 2 août, une réunion de la dernière chance fut organisée à Turin, avec les mêmes protagonistes. Royaume-Uni, Allemagne et Italie imposèrent leurs vues, qui plus est non-négociables : un avion d’au moins 9,75 tonnes (masse à vide) avec un moteur de 9,2 tonnes de poussée fourni par Rolls Royce et MTU. La France et l’Espagne furent « invités » à les rejoindre au plus tard avant le 15 août. Le chef de la délégation française, le délégué général pour l’armement Louis Blanc, en informa Charles Hernu. Et, devant ce blocage évident où les « partenaires européens » tentèrent d’imposer à la France un avion qui ne lui convenait pas tout en profitant de son savoir-faire aéronautique, Paris décida de faire cavalier seul. L’Espagne, qui pendant un moment, sembla être sur la même longueur d’onde que la France, finira par rejoindre le triumvirat. La suite est connue : la France développera le Rafale, un avion parfaitement multi-rôles, capable d’enchaîner des missions de supériorité aérienne, de reconnaissance, de dissuasion nucléaire et d’appui au sol tandis que l’EAP donnera lieu à l’Eurofighter Typhoon, qu’il est prévu de moderniser pour lui permettre d’utiliser de l’armement air-sol. (*) Rafale, le défi français – Jean-Paul Philippe, Tallandier
  9. Je ne suis pourtant pas si éloigné de la vérité si on considère par exemple les questions de maintenance outre-Rhin et ce qu'elles nous ont donné à voir depuis bien des années. Il n'y avait pas assez d'argent? Leur budget était pourtant déjà supérieur au budget Français! D'autre part, me rassurer de quoi? Ça ne me gênerait pas que l'Allemagne soit "la première puissance militaire d'Europe" comme Merz & co aiment à présenter leur projet désormais. Ça gênerait quelques politiciens du MAE Français qui ne pourraient plus se raconter de belles histoires à ce sujet justement, mais moi, pour citer Jacques Chirac, ça m'en toucherait une sans faire bouger l'autre. Mais admettons que ça arrive. Les Allemands vont-ils assumer politiquement et diplomatiquement cette nouvelle posture? Posture qui bien entendu devrait être de nature à leur conférer un leadership, fondé sur la taille des gros chiffres qu'ils pourront coller partout dans leurs powerpoints? Je parie que non. Tiens d'ailleurs j'y pense, pour illustrer, les fameux missiles Taurus KEPD ne sont toujours pas arrivés en Ukraine? Le 5 juillet dernier on apprenait que ça y est, c'était bon, et puis le 14 juillet dernier on apprenait qu'en fait ça n'allait pas se faire. J'aurais pourtant juré que livrer quelques dizaines de missiles de croisière sur les 500 qu'elle possède serait dans les cordes de la future première armée d'Europe... La pensée magique c'est de croire que tout cet argent va leur apprendre à faire des bateaux qui ne penchent pas d'un côté, des avions qui ne coûtent pas 70k€ l'heure de vol en étant moins performants que leur concurrent direct qui en coûte 4 fois moins, des chars qui réussissent à être plus que 9 à être disponibles là où le contrat opérationnel dit qu'il en faut 44, des missiles antichar qui atteignent un taux de réussite supérieur à 16%, des satellites qui réussissent à ouvrir leur antenne une fois arrivés en orbite, et je peux continuer longtemps comme ça. Mais bon. Machiavel, Discours sur la première décade de Tite-Live, l'or, le fer, le nerf de la guerre, tout ça tout ça. https://fr.wikisource.org/wiki/Page%3AŒuvres_politiques_de_Machiavel.djvu/362 Aussi, quel que soit le cri de l’opinion générale, je soutiendrai que ce n’est pas l’argent qui est le nerf de la guerre, mais une bonne armée ; car, si l’or ne suffit pas pour trouver de bons soldats, les bons soldats ont bientôt trouvé de l’or. Si les Romains avaient voulu faire la guerre plutôt avec de l’argent qu’avec du fer, tous les trésors du monde n’auraient pu leur suffire pour réussir dans les vastes conquêtes qu’ils entreprirent, et surmonter les obstacles qu’ils y rencontrèrent. Mais, comme ils faisaient la guerre avec le fer, ils ne souffrirent jamais de la disette de l’or, parce que ceux qui les redoutaient leur apportaient leurs richesses jusqu’au milieu de leurs camps.
  10. La contradiction n'en est pas vraiment une. Ce sont deux composantes différentes de la politique Française qui s'affrontent et parfois tentent de concilier leurs différences en une position cohérente. La souveraineté Européenne est ce mariage de la carpe et du lapin entre les positions souverainistes Françaises trop fermées pour être attractives, et les positions Européistes Françaises trop ouvertes pour se protéger des attaques.
  11. Bien. Et maintenant, considérons l'efficacité des dépenses. Parce que si jamais 1€ dépensé en France permet de faire ce que ne permettent pas 5€ dépensés en Allemagne... Ils auront l'air malins avec un budget 2 ou 3 fois supérieur.
  12. Ce n'est pas le cas. "Pas prêts" pour un truc qu'on ne leur a jamais demandé auparavant? Si si, très bien! Tu commentes même à ma place ce qui m'évite d'avoir à le faire! Au risque de radoter, j'avais déjà rapporté que l'énorme syndicat IG Metall demandaient il y a des années que soit lancé un démonstrateur 100% Allemand. Je crois que si les gens mentionnés dans cet article croient vraiment en leurs capacités, il est plus que temps qu'ils prouvent qu'ils savent faire et suivent cette recommandation syndicale. Mais attention, ils n'auront pas d'excuses si ça ne marche pas. Et surtout pas "c'est la faute des Français!" Et de plus, s'ils demandent à fabriquer sous licence un avion conçu aux USA, par exemple par un constructeur exclu du NGAD, et bien ça ne comptera toujours pas comme un avion Allemand... Nous verrons ce qui va ressortir de toute cette affaire, mais une chose est certaine: on arrive au point de non-retour, où soit le MINARM et la DGA se dédisent - et dans ce cas ils passent pour des peintres qui ne savent pas gérer des fonds publics ou une politique industrielle, avec dans la foulée des effets de bord qui entraîneront des catastrophes pour l'aéronavale alors qu'on vient de lancer le PANG, et la dissuasion alors qu'on a lancé l'ASN4G depuis des années et qu'on y travaillait depuis des décennies - soit ils tirent les conclusions de la situation actuelle, et ils font au mieux avec ce qu'ils ont, à savoir le Rafale F5, l'UCAS, et peut-être encore d'autres projets qui pourraient être lancés en lieu et place du FCAS et du NGF. Et la prochaine fois ils ne signeront pas n'importe quoi, n'est-ce pas?
  13. Ils ont plein d'options. Le F-35 d'abord. Mais aussi le Joint Strike Fighter. Sans oublier le Lightning 2. Qui? Personne n'est susceptible de répondre. Pays sans F-35 en Europe: Suède (mais SAAB ne se laisseront pas faire, ce ne sont pas des Français, ils sont retors en affaires) Portugal (mais ils y pensent) Hongrie (rien que pour rigoler je veux voir Merz et Orban discuter d'un nouveau chasseur commun ) Slovaquie (ils n'ont pas de budget et viennent juste de prendre 12 F-16 block 70 qui arrivent en 2025 2026) Bulgarie (ils ont pris des F-16, rêvent de F-35) Autriche (ils ont remplacé leurs Saab 105 par des M346 et vont remplacer leurs Eurofighter T1 soit par des T4, des Rafale, des Gripen, ou des F-35) France (LOL et oui il fallait réfléchir monsieur Shoellhorn...) Ce qu'Airbus sont visiblement incapables de faire en premier lieu comme en témoignent leurs aventures avec Kratos autour du drone Valkyrie ou avec TAI autour du Hurjet... Même pas en rêve. L'alliance Italie Grand Bretagne fonctionne et a donné des résultats probants depuis des décennies maintenant. C'est sans doute le "couple" qui marche le mieux en Europe à ce niveau. Ce couple continue à très bien fonctionner sans l'Allemagne. L'Italie voulait initialement faire partie du FCAS mais on ne les a pas acceptés pour cause de F-35. Puis l'Allemagne a pris du F-35 mais on a continué quand même pour cause de "couple Franco-Allemand" et de biais des coûts irrécupérables. Qu'est-ce que l'Allemagne aurait à offrir à l'Italie en échange d'un retrait de l'Italie du GCAP? Pas grand chose j'en ai peur. Ou alors tu penses qu'ils pourraient coopérer sur encore un autre type d'appareil? D'accord pourquoi pas, il y a bien un projet qui est revenu souvent côté Allemand d'avion lourd à haute altitude, mais bon, ça va commencer à être cher tout ça... De même, si Airbus Allemagne, soutenus par le Bundestag et la Chancellerie réussissaient par miracle à rejoindre le GCAP, l'équipe d'Allemagne devrait tout de même changer drastiquement d'attitude. Fin des demandes déraisonnables de pourcentage de charge de travail au sein du programme Fin des blocages tous les 3 mois au Bundestag selon l'humeur des parlementaires Allemands. Fin du ton supérieur et le non-respect des termes d'un contrat signé. Fin des sermons, place au travail concret. Pour être plus juste, on pourrait dire que ce serait un Tornado-bis. ...Or je vous rappelle qu'en 2018 côté Allemand il était bien question de remplacer le Tornado. Bon fort heureusement depuis le F-35 est arrivé et tient bien ce rôle. Et chose amusant le Tornado a justement équipé la GB, l'Allemagne, et l'Italie. Mais bien que des parallèles amusants puissent être tracés, ça ne suffit pas à en dériver des conclusions acceptables. Je ne vois pas quel avion correspond à cette description. En tout cas ça ne correspond pas au Tempest. Mais les Allemands ont bel et bien un projet de gros avion de reconnaissance à haute altitude, possiblement doublé d'un bombardier tirant des armements à longue portée. Quant à savoir s'ils réussiraient à le produire c'est une autre histoire. SAAB vivent au jour le jour et trouvent des moyens de se placer dans le monde entier. Mais avec le récent psychodrame Globaleye pas sûr que Dassault soient chauds pour une alliance. Voilà. 1985, présentation de la maquette échelle 1:1 du Rafale. Journaliste: - "Alors le Rafale n'est pas un avion Européen?" Marcel Dassault: - "Ce sera un avion mondial." Non. On a déjà refusé en 2008-2010 de refiler le RBE2 AESA à SAAB. On a aucune raison d'aider des concurrents à l'export. Le moment où il fallait faire quelque chose c'était en 2013 après Neuron. Au lieu de ça on avait décidé en 2010 de faire le FCAS-DP avec les Anglais. On connaît la suite... Ils feraient bien la paire... Mais pour l'Allemagne ce serait du suicide. Les Américains seraient extrêmement vigilants à ce que l'Allemagne ne transmette rien qu'ils aient sur le F-35 aux turcs. Or cela empêcherait justement l'Allemagne de récupérer plus de charge de travail sur le F-35, alors que c'est une des options qu'ils auraient pour gagner en importance au sein d'un programme de future génération. Plus aujourd'hui. Ces temps-ci, les alliances changent très vite, vis-à-vis des USA bien sûr, mais aussi dans d'autres pays d'Europe. Respecter une posture et une parole donnée, c'est devenu un truc de Français. Qui ça??? Et néanmoins ils ont agi avec une morgue absolument incroyable... Peut-être parce qu'ils n'ont plus rien à perdre... Ils ont vendu 3 avions neufs aux Autrichiens, les 12 autres étant sortis des commandes de la Luftwaffe. Et aujourd'hui les Autrichiens veulent remplacer ces avions qui n'ont jamais donné satisfaction. Ils pourraient d'ailleurs bien reprendre du Gripen. Ou alors demander à entrer dans l'OTAN et acheter des F-35 dans la foulée pour faire comme tout le monde. Ils économiseraient un peu d'argent par rapport aux coûts de maintenance de leurs Eurofighter, ne voleraient pas beaucoup plus, mais ils auraient aussi beaucoup plus de capacités en sus de soudainement arriver dans un club où ils auraient plein de collègues. Vraiment pour eux ce serait le jackpot. Une entrée dans un nouvel univers. Je ne sais pas de quel accord il est question. Il y a un contrat signé entre les industriels et c'est celui-ci qui fait foi. Les politiques peuvent bien raconter ce qu'ils veulent, il n'est pas question "d'esprit des accords" ici comme mentionné par schoellhorn, mais bien de DROIT. En clair les discussions politiques laissant supposer que (...) n'ont aucune valeur juridique. Ce qui fait force de loi c'est ce qui a été signé entre les acteurs industriels, à savoir les contrats. Raté, le travail est effectué en France... Là à mon avis tu en demandes beaucoup trop. Quoique tout récemment il a été question de "20 Eurofighter" de plus. Ce qui correspond en réalité à 5 avions de plus en sus des 15 Eurofighter EK prévus de longue date mais jamais commandés, pour la mission de guerre électronique. Mission pour laquelle Hensoldt étaient supposés concevoir une suite de guerre électronique ultra-moderne, avant qu'Airbus ne se ravise et propose d'acheter la suite AREXIS de SAAB à la place... Donc personnellement j'attends de voir.
  14. Quand on sait combien de problèmes ont les Vanguard et les Astute il faudrait que les Aussies soient fous pour rester dans un tel piège à cons... Je pense qu'on a pas eu la bonne stratégie avec le Shortfin: il aurait fallu envoyer des maîtresses sadomaso négocier plutôt que Pierre Eric Pommelet.
  15. Quelles meilleures conditions? Qui va évaluer quoi et selon quels critères quand la plupart des pays Européens ne font pas la guerre, contrairement à... la France? Qu'est-ce qui lui fait croire qu'il n'y aura pas de représailles? Tout ça ressemble à de la pure méthode Coué. Est-ce que le monsieur se rend compte que l'attitude complètement imprévisible et souvent insensée de l'administration trump est une contradiction concrète des idées exposées ici? Même en étant bon public, il est difficile de comprendre exactement où les Américains veulent en venir. Et pour tout dire c'était déjà aussi le cas sous biden et Obama avant lui. Cette instabilité ne peut pas servir de socle solide à une politique de rapprochement. Le lundi vous achetez des F-35, le mardi vous prenez 30% de taxes... L'Europe peut très bien appuyer les USA tout en défendant son propre modèle. Cela suppose une relation de confiance rétablie. Cette confiance aura bien plus de valeur qu'une relation de vassal à suzerain qui est défendue ici. Quant à sa conclusion, bien sûr que si le modèle Français d'autonomie a de l'utilité pour la France. Parce que croire que la France ne peut que se diluer dans l'Europe, c'est oublier justement que son modèle d'autonomie stratégique est destiné à contrer une situation dans laquelle la France ne pourrait plus compter sur personne en Europe... C'est la raison de la proposition faite par la France à l'Europe d'adopter ce modèle et de se l'approprier. Il s'agit de faire en sorte que l'Europe puisse compter sur elle-même. Ce n'est pourtant pas si compliqué à comprendre... Si l'Europe n'en veut pas, ça n'empêchera pas la France soit de retourner à son quasi-isolationnisme, soit de continuer de se tourner vers d'autres alliés extra-Européens partageant ses conclusions. Et pour l'instant ces deux options cohabitent très bien ensemble. Ce qui prouve par corollaire qu'on est pas obligés de coller à un seul modèle de gouvernance en matière de politique étrangère. On peut être d'accord avec un pays sur certains points, et pas sur d'autres.
  16. Non il parle du fait que Dassault doivent leur céder tous leurs brevets gratuitement au nom du "partage". Ou encore du fait qu'il faut qu'Airbus fassent XX% de tous les piliers du FCAS au lieu de 100% de leurs propres piliers qui leur ont été attribués selon le contrat. Bref. Vivement la fin officielle de cette mascarade. Qui entraînera celle du MGCS. Qu'on puisse sereinement passer à autre chose. Mais prudence. Nous devons nous attendre à tout...
  17. Patrick

    F/A-XX

    Hegseth est de loin ma plus grande déception dans cette administration jusqu'à présent. De soutien de l'Ukraine à anti-Ukraine. De soutien d'une refonte et d'une renaissance des forces armées US centrée sur la fonction combat à une frénésie d'annulation de programmes essentiels... Difficile à suivre.
  18. Patrick

    Le F-35

    À mon avis on cartographie aussi pas mal de choses de notre côté. Et les Européens sont bien plus enclins à se faire gifler par les USA qu'à se faire gratter la tête par les Français.
  19. Intéressant. On pourrait assister à des séparations donc? Ça je m'en rendais bien compte. Ça aussi je comprends bien que ce soit déjà le cas à l'heure actuelle de fait, mais en quoi cette fusion empêcherait-elle cela? N'y-a-t-il pas déjà un certain nombre de garde-fous d'appliqués actuellement?
  20. Patrick

    Le F-35

    Oui sans doute. En attendant on y va nous aussi... Espérons qu'on a appris des erreurs de LM. Ça change quoi par rapport au F-16 et au F-104?
  21. Question à 1€: et les autres entités Thalès? Thalès UK, Thalès Netherlands, Thalès Australia? Que deviendraient-elles au sein du groupe? Tout ça m'a l'air un peu bancal. Les participations sont bien suffisantes. Dassault ont une relation de confiance avec Thalès depuis un bail. Tout comme avec Dassault Systèmes, Safran, ou MBDA. Pourquoi vouloir fusionner? Les cessions ou ventes d'activité chez Thalès n'auraient pas beaucoup de sens non plus. Qu'est-ce qu'aurait à gagner Thalès dans cette affaire concrètement? S'il s'agissait de tout verticaliser, de tout intégrer, pour avoir un contrôle total sur tout ce qui entre dans la conception et production des avions, je veux bien, mais le problème se situe actuellement plutôt du côté des sous-traitants travaillant dans des domaines tout à fait physiques... C'est là qu'il faut faire des efforts, d'ailleurs Dassault en rachète pas mal. Est-ce que Dassault ont perdu en compétences en IT pour avoir besoin de Thalès? De même, est-ce que les entreprises travaillant avec Thalès seraient satisfaites du silotage des activités? Je pense évidemment à Airbus. C'est à mon avis surtout un coup à donner des contrats aux concurrents sur des plateaux d'argent. Cette opération serait une bonne chose s'il y avait derrière des programmes de réalisation au long cours se suffisant à eux-mêmes. Mais Thalès est avant-tout un fournisseur de solutions. L'adosser à Dassault n'aurait de sens que si Dassault multipliait les programmes comme des petits pains dès maintenant avec l'ambition de devenir un vrai géant de l'aérospatial à l'égal d'Airbus voire plus encore. Or nous n'y sommes pas.
  22. Patrick

    Le F-35

    Pourtant des forces aériennes continuent de le réclamer pour ses qualités sans se soucier de ses défauts. La seule façon de l'emporter face à ce rouleau compresseur c'est de proposer les mêmes caractéristiques, mais sans les problèmes... Quelle souveraineté? C'est un truc de Français ça.
  23. Patrick

    Le F-35

    Et il en profite pour raconter un paquet de bêtises au passage en mélangeant un peu tout et n'importe quoi, en se trompant dans les dates et les événements... La totale.
  24. Le problème principal c'est que jouer l'escalade comme le font les russes, c'est nous mettre à leur niveau. Hors de question de sortir des traités internationaux pour cela. La France a tout à y perdre.
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