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Tout ce qui a été posté par FATac
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J'étais passé à côté de cet argument... Le wake de l'avion qui vient de décoller met entre 30 et 45 secondes pour balayer le pont d'envol, selon le vent relatif et la vitesse du PA sur la route avia. Ajoute une poignée de secondes par sécurité et parce que les avions sont plus sensibles au wake à basse vitesse et tu as de toutes manières un délai incompressible entre deux décollages qui s'approche de la minute, dans tous les cas. Accessoirement, un avion catapulté reste moins sensible au wake qu'un avion STO du fait de la prise de vitesse plus rapide... d'où la facilité de mettre des catapultes en parallèle alors que des décollages tremplin côte à côte semblent bien trop touchy...
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J'étais passé à côté de cet argument... Le wake de l'avion qui vient de décoller met entre 30 et 45 secondes pour balayer le pont d'envol, selon le vent relatif et la vitesse du PA sur la route avia. Ajoute une poignée de secondes par sécurité et parce que les avions sont plus sensibles au wake à basse vitesse et tu as de toutes manières un délai incompressible entre deux décollages qui s'approche de la minute, dans tous les cas. Accessoirement, un avion catapulté reste moins sensible au wake qu'un avion STO du fait de la prise de vitesse plus rapide... d'où la facilité de mettre des catapultes en parallèle alors que des décollages tremplin côte à côte semblent bien trop touchy...
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Politique étrangère des USA
FATac a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Je connaissais les deux. -
Un des aspects de cette sous-traitance, c'est que la production de composants pour le Rafale est une de leurs productions parmi les autres. Ce n'est pas exclusif ni la totalité de leur activité. Ils n'en sont pas saturés. Partant de là, puisque ça ne les occupe pas 100% du temps, cela veut dire que leurs plannings ont de la place pour recevoir de nouvelles commandes pour des lots supplémentaires à condition de décaler leurs productions annexes. Le seul "point dur" à négocier, c'est ce décalage avec leurs autres clients, ou le délai supplémentaire vis-à-vis de nouvelles commandes de productions annexes s'ils doivent prioriser le client Dassault.
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Politique étrangère des USA
FATac a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Par chez moi, Fanch', c'est un diminutif pour François. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
FATac a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Bien sûr ! Il y a plein de tweets du Real Donald pour étayer son discours. Ca ne te suffit pas ? Pas besoin de justifier puisqu'il le dit. Douter, c'est commencer à trahir ! -
Politique étrangère des USA
FATac a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Salut, Fanch', c'est quoi ton problème avec AOC ? -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
FATac a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Je l'ai mise dans le fil USA, mais finalement, la place de ma remarque est davantage ici : Déjà, avec un minimum d'intelligence, il aurait été envisageable de distinguer "importation" de marchandises de "production délocalisée", afin de différencier les droits de douane pour ne pas pénaliser les entreprises US qui vont chercher les ressources (matérielles et humaines à faible coût), en leur nom propre, dans les pays les plus favorables. Ainsi, des Nike fabriquées au Viet-Nam resteraient "américaines" et verraient leurs freins à l'importation allégés tandis que des Adidas fabriquées dans le même pays seraient importées et donc taxées. Ca, ç'aurait été un vrai comportement de prédateur/dominateur bien discriminant en mode 'Merica First ! -
Déjà, avec un minimum d'intelligence, il aurait été envisageable de distinguer "importation" de marchandises de "production délocalisée", afin de différencier les droits de douane pour ne pas pénaliser les entreprises US qui vont chercher les ressources (matérielles et humaines à faible coût), en leur nom propre, dans les pays les plus favorables. Ainsi, des Nike fabriquées au Viet-Nam resteraient "américaines" et verraient leurs freins à l'importation allégés tandis que des Adidas fabriquées dans le même pays seraient importées et donc taxées. Ca, ç'aurait été un vrai comportement de prédateur/dominateur bien discriminant en mode 'Merica First !
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
FATac a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Non, mais attends...Lesquels, d'Ukrainien, en fait ? Faut être précis ! Ceux de Donetsk, aux ordres de Moscou ? Ceux de Lviv, aux ordres de Kiev ? Ceux de Little Odessa, aux ordres des clients de marchands d'armes ? Ceux de Munich/Madrid/Birmingham/Lyon/Stockholm, aux ordres de ... on ne sait pas qui ? Ceux de Bangui/Niamey/Tripoli, aux ordres d'une SMP dont les comptes sont à Macao ? Parce qu'à force, on ne sait plus lesquels suivre... -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
FATac a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
J'adore ! Mais je ne peux pas m'en servir comme source d'information pour savoir à quel Tariff nous allons être mangés : Le 20% porté par UVDL à 0:13 Le 50% porté par EM à 0:47 Accessoirement, ne devrait-on pas parler de tariffs war ou de conflit des droits de douane, plutôt que de guerre des tarifs (avec un seul f) ? En effet, pour ce que j'en sais, le mot tariff peut, effectivement, se traduire en tarif, mais il n'a qu'un seul contexte d'application : le contexte des taxes inter-étatique perçues par les douanes. Il ne peut recevoir aucun des autres sens du mot tarif (notamment le libre choix du prix de vente en fonction de l'acheteur). Ainsi, si l'UE venait à répliquer sur les tariffs vis-à-vis des services numériques, Microsoft et autres AWS pourraient enclencher une guerre des tarifs (ou tarifaire, au sens français) et on finirait par ne plus savoir de quoi on parle. -
Celle-là, un peu, quand même...
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Ils ont eu la prudence de parler de "l'aviation de chasse", pas de "l'armée de l'air" Mais cela ne fait que souligner l'intention de manipuler. Oui, mais dans la mesure où les écarts de coûts, de capacité, d'époque et de contexte sont tels qu'ils rendent toute comparaison vaine, l'obstination dans celle-ci n'est pas gratuite... Parce qu'à ce tarif, constatant que Napoléon a marché jusqu'à Moscou sans disposer du moindre avion de chasse, on pourrait aussi conclure que nous n'avons pas besoin de Rafale - c'est tout aussi sensé ! Accessoirement, si la perte d'un est fortement impactante, les capacités d'un sont aussi fortement impactantes, c'est le "problème" d'augmenter la taille du quantum. Et c'est cette hausse de la taille (et du coût) du quantum qui fait le lit des propositions en légépacher dont on ne voit toujours pas de concrétisation parallèle... Et si la fabrication pour remplacement est longue (genre 30 fois plus qu'en 1916, au bas mot), celle-ci n'est pas nécessairement le seul goulot d'étranglement pour augmenter le volume des forces, même à ressources infinies... on en parle du temps de formation des cochers ? Parce que ce n'est plus le sport des cavaliers d'antan, avec leurs bottes d'équitation, leur casque en cuir et leur écharpe de soie... 25 ans de livraison à raison d'une fabrication minimale de 11 par an annoncée, on ne sera pas surpris que pour un volume théorique de 275 appareils, on en ait quand même 150 chez nous alors que l'export a enfin pris et qu'on en a livré 130+ aux clients étrangers. C'est dans le plan de marche, à la petite louche près. Dont les acquisitions/programmes avaient été lancés 10 ans plus tôt et alors que la moitié de cette période faisait partie de la Guerre Froide - et la totalité voyait des appelés du contingent passer sur les bases. Autres temps, autres pratiques... Invoquer d'autres périodes historiques pour faire des comparaisons est toujours un exercice délicat (pour le moins !). Cette toute petite phrase tirée d'un mémoire lobbyiste va finir par donner l'impression de m'irriter.
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Vu comme ça, je le comprends, mais si les marins avaient pensé "aérodynamique", dès les années 60, ils auraient réalisé que : l'absence d'empennage horizontal crée du couple à cabrer (ou de l'incidence en approche) par destruction de portance sur l'arrière de l'aile, ce qui est mal ! la présence d'empennage horizontal crée du couple à cabrer (ou de l'incidence en approche) par destruction de portance sur l'empennage, ce qui est mal aussi ! seuls des canards créent du couple à cabrer (ou de l'incidence en approche) par ajout de portance sur les plans canard, ce qui est vertueux !! En effet, la portance détruite fait courir un risque d'enfoncement ou de décrochage, ce qui n'est pas une situation d'avenir quand on ondule à faible vitesse dans le groove, et la correction de ce décrochage imposerait de rendre la main et/ou d'accélérer alors qu'on est déjà bas. Je comprends que ça chagrine les marins. La portance créée (par les canards), elle, est vertueuse car elle s'ajoute à celle de l'aile et donne de la marge vis-à-vis du décrochage. Mais il est vrai que, si c'était théorisé depuis longtemps, nombreux sont les opérationnels qui ne croyaient pas aux vertus des canards ou les trouvaient "trop complexes" à piloter (contre-intuitifs, surtout) jusqu'à l'orée des années 1980. Le Viggen prouvaient pourtant leur succès, mais nombreux sont ceux qui regardaient ailleurs jusqu'à ce que les américains publient leurs recherches sur le HiMAT et que tous les BE ne s'y mettent aussi.
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Honnêtement, cette comparaison en volume est quand même un peu faire insulte au côté think du think-tank tant elle compare les choux et les navets (au point de nous les faire prendre pour des carottes). Comparer les cellules nombre pour nombre avec 1916 n'a littéralement aucun sens - surtout en prenant une année de guerre, en plein "boom" de la découverte de l'arme aérienne, pour la comparer avec une situation de paix armée où chacun des appareils modernes, sans emport extérieur, dispose rien qu'avec ses canons, d'une capacité de destruction équivalente à celle de toute une escadrille de 1916. Et on en parle, de la capacité d'emport de chaque Rafale ? Equivalente au chargement de bombes d'un B-24 de 1943 ou d'un B25 de 1944 - Je ne parle pas du B-17 sinon on va m'objecter ses 8 t d'emport théorique (réduite, bien souvent, à 3 t pour préserver le rayon d'action) ! Non, vraiment, cette comparaison n'est rien d'autre qu'une parabole de l'ivrogne et du lampadaire.
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Lors de l'opération Harmattan, 8 Gripen de la Flygvapnet ont été détachés à Sigonella, en Sicile. Toutefois, outre les problèmes de compatibilité du carburant disponible (du JP-5 militaire/marine là ou le Gripen avait besoin de Jet A1 civil ou d'un JP-8 additivé), le Gripen s'est avéré incompatible avec le reste du dispositif, faute de disposer de la L16 et n'était pas apte aux opérations air-sol. Il a donc été cantonné aux opérations de patrouille et de surveillance.
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Pas correctement, faut pas pousser non plus. La trainée serait nettement augmentée, la consommation aussi, et le rayon d'action réduit. C'est l'essentiel des conséquences de la présence des lance-missiles d'extrémité de voilure qui remplissent un rôle analogue à un winglet.
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J'ai raté la Russie ? Sinon, ce que je note, c'est que les pays qui vont avoir les droits de douane les plus élevés sont parmi les pays les plus pauvres du monde. Certes, ils chargeaient fort sur les produits américains qu'ils importaient parce que c'était, pour leur état, une rentrée d'argent potentiellement importante et que les produits importés l'étaient certainement par une petite partie de la population qui avait les moyens d'affronter ce surcoût. Par contre, la réciprocité imposée par Trump risque d'être insupportable : ils exportent des produits à bas coût et l'augmentation (sensible) ne pourra pas être compensée par une réduction des marges (à moins que les esclaves ouvriers locaux n'acceptent de payer pour vendre leurs produits). Donc, ce que je vois, c'est que les américains vont payer plus cher leurs produits à bas coût (textile, notamment), mais possiblement en provenance de pays moins imposés en douane, tant pis si le produit de base est un peu plus cher, et que les pays tels que le Bengladesh ou le Sri Lanka n'auront plus de débouchés pour leurs productions. Génial... les deux parties s'appauvriront, au profit de tiers intermédiaires.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
FATac a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Poser cette question, c'est ignorer tout un pan de la psyché française ! -
Russie et dépendances.
FATac a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, en tentant de rattraper son mégot pour éviter une catastrophe. Un héros malheureusement pas reconnu du fait de son mauvais choix d'engagement politique. -
Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
FATac a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
Faut-il s'étonner qu'il doute de la solidité des partenaires qu'il s'obstine à ébranler ?? Trump est un pompier-pyromane ! -
En gros, la séparation des rôles fait que la place avant gère le court terme, l'immédiat, la place arrière gère le long terme, l'avenir : Au pilote la gestion du pilotage (merci Captain Obvious) et la délivrance des armements Au NOSA la gestion du plan de vol, de la navigation, du carburant, la préparation des armes pour leur délivrance, etc. Bien sûr, il peut y avoir des chevauchements sur certains domaines (communication, identification des cibles, le guet à vue, etc.), mais c'est aussi à la gestion de ces chevauchements que l'on voit si un équipage fonctionne bien.
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Basé sur SABRE, un logiciel (et une méthode) américain spécialisé dans la gestion de réservation et la valorisation des places disponibles en fonction de la demande.
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Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
FATac a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
Comme c'est la Maison Blanche qui monte ce dossier, il est évident qu'il montrera ce que le Bureau Ovale veut voir et il servira de prétexte (devant l'opinion publique) pour justifier les actes qui en découleront. Pour autant, il y a toutes les chances qu'il se montre erroné à un point qui se situe entre le "franchement incorrect" et "outrageusement faux", et pour plein de raison qui ne seront même pas survolées dans ce rapport : Il évaluera les coûts de fonctionnement, certainement pas les coûts d'investissement ni les évolutions possibles des coûts de fonctionnement consécutifs aux nécessaires investissements (infrastructures destinées à faciliter l'exploitation des ressources naturelles). Ce n'est pas le Trésor américain qui exploitera directement les ressources naturelles, mais des entreprises ou grands groupes privés dont le sport favori est de minorer leurs bénéfices tout en majorant, autant que possible, les dividendes servis. S'il est possible que cela profite aux fonds de pension, il est cependant probable qu'une large évaporation ait lieu bien avant que le Trésor puisse espérer voir la couleur de ces revenus. Le réchauffement climatique global (qui n'est toujours pas admis par certains) approche le Groenland d'un point de bascule où son environnement pourrait changer brutalement - ce qui rend vaine toute tentative d'estimation des coûts d'exploitation : tailler dans un glacier n'est pas la même limonade que d'esquiver des torrents de boue ou des glissements de terrains provoqués par la fonte des glaces. Il existe un vrai risque assurantiel sur ce territoire, avec des incertitudes qui vont plonger les investisseurs dans la perplexité. Pas sûr qu'ils s'y précipitent tout de suite... et l'administration risque de devoir se prolonger pour rien, pendant longtemps, avant que les premiers pas sérieux de colonisation prédation exploitation aient lieu. Quoi ? Une administration du territoire du Groenland ? Par qui ? Des fonctionnaires supplémentaires ?? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
FATac a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Surtout que, depuis quelques années, l'emploi dans la Fonction Publique présente plus d'inconvénients que d'avantages... Il faut réellement avoir une vraie motivation de service public pour s'y lancer - sans parler du "regard" sur les fonctionnaires qui reste coincé sur une image d'épinal, quasiment des années 40...