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FATac

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Tout ce qui a été posté par FATac

  1. Mais il s'agit, pour certains, d'un concours de bite ! Pas d'un concours de bites, il n'y en a qu'une en compétition : la leur.
  2. Quand la presse russe vise le pouvoir, le pouvoir russe vise la presse. (ils n'ont juste pas les mêmes armes)
  3. Balottement ou sloshing... Outre les effets inertiels, ça a aussi, parfois, des effets de résonance destructeurs (pour les parois du réservoir) ou augmentant la déstabilisation (renversement de cuves de lait, dans les fermes, pour certains niveaux de remplissage selon la vitesse de rotation de l'agitateur/anti-décanteur et le mouvement de surface libre qu'il entraine - renversement de tracteurs remorquant des tonnes à eau demi-pleines quelques centaines de mètres après un virage trop rapide, etc.). Même dans le transport routier, c'est un phénomène pris en compte. Il y a des solutions intéressantes pour fractionner la cuve en y mettant des boules anti-ballant : https://www.duraplas.net/fr/1241-ballbaffle-370.html mais ça fait perdre en capacité de transport - la sécurité a un prix.
  4. Moi, j'aurai plutôt tendance à modéliser les dimensions de l'affrontement ainsi : L'affrontement est avant tout politique. Donc, de base, c'est la société qui en est le support, en tous lieux et en tous temps du conflit. Que la société se désolidarise du politique qui la mêne au conflit, et le politique n'ira plus très loin. Les sanctions et coupures de ressources sont déjà un volet extrême de la gestion de l'affrontement. C'est la dimension économique du conflit, qui peut ramener les adversaires à la table des négociations, ou à jouer leur va-tout dans l'incertitude des opérations militaires. Lorsque l'affrontement politique arrive aux limites du dialogue et de la diplomatie, alors il entre en phase cinétique. Les classiques dimensions spatiales sont alors exploitées (Terre, Mer, Air et espace), avec une soumission particulière à la dimension temporelle - celui qui imprime le rythme a toutes les chances de pouvoir déborder l'autre spatialement. Le Cyber est une dimension intermédiaire. C'est, en fait, la dimension informationnelle. Celle qui renseigne ou intoxique. Par le changement de perception qu'elle induit sur la société ou sur le politique, elle peut altérer grandement la conduite des opérations, qu'elles soient diplomatiques ou cinétiques. C'est celle de l'espionnage, des agents d'influence, à la différence près qu'elle est maintenant accessible à tout le monde ou presque, et pas aux seuls maîtres-espions. Donc, pour moi, le conflit n'a que peu de dimensions : Sociéto-politico-diplomatique - j'unifie le tout dans une dimension unique, car ce sont différentes faces de la même pièce Economique Spatio-temporelle - de la même manière, 3D+T unifiées en dimension unique car les 4 sont exploitées simultanément. Informationnelle qui est une dimension diffuse où l'affrontement va, en fait, se traduire par des inflexions de l'affrontement dans les trois dimensions précédentes. Voila où j'en suis, modestement, de ma théorisation des conflits. Accessoirement, dans le cours de Sécurité des Systèmes d'Information que je donne, de loin en loin, je signale bien le glissement progressif des cibles d'attaques informationnelles au cours des 50 dernières années : Initialement, le matériel (ordinateurs, disques, câbles, ...) Puis la logique (virus, Hack, manipulation de données, ...) Puis l'individu (vol, escroquerie, abus de confiance, manipulation, ...) Enfin, la cognition (e-reputation, fake-news, etc.) La cible est de plus en plus molle, mais les attaques contre les cibles plus "dures" existent toujours, même si elles ne sont plus majoritaires.
  5. Moi, j'ai du mal avec ce concept de "Ukrainiens comme supplétifs pour éviter de s'engager frontalement" - c'est plus "politiquement correct" comme ça. Les Américains n'ont pas demandé aux Ukrainiens de se battre, ni les ont enrôlés dans leur grand plan de domination de la Russie, que je sache. Que la volonté des Ukrainiens de se battre pour se défendre du plan de domination des Russes à leur égard rejoigne par ailleurs un supposé plan de domination de la Russie par les USA n'est qu'une convergence objective. Il y a corrélation, pas causalité ! Que cela arrange bien un hypothétique plan américain est une chose, un effet heureux pour le Pentagone et/ou le Département d'Etat. Que la résistance ukrainienne soit "utilisée" dans ce but a cependant, toutes les chances d'être une construction intellectuelle bancale. C'est vrai qu'en termes de responsabilité, allez dire "battez-vous, on vous aidera/défendra" est un peu pousse au crime. Mais en l'occurrence, ce n'est pas, non plus, ce qui s'est passé. Et, tiens, en matière de responsabilité dans la dégradation de la situation, je réalise que la Russie est venue épauler les Républiques du Donbass alors que celles-ci étaient, vis-à-vis de l'Ukraine, dans une situation analogue à celle de la Tchétchénie vis-à-vis de la Russie lorsque Grozny s'est fait libérer (!). La reprise en main de la Tchétchénie par la Russie est tolérable quand la reprise en main de Louhansk ou Donetsk par Kiev est insupportable pour les pro-russes. Ce "deux poids / deux mesures" est déjà un facteur d'ingérence et de déstabilisation russe qui pointe une responsabilité "bolchoï" dans le bordel ambiant.
  6. J'ai, effectivement, entendu Sovietski Soyouz (Union Soviétique) et que ce cera bolchoï (grand)... Mais mes compétences en russe sont à la limite de la saturation avec ces quelques éléments.
  7. C'est ce que j'essayais de souligner dans le fil sur l'Armée de l'Air Espagnole où on en parlait aussi (et où c'est effectivement hors-sujet... ce développement bave sur 4 fils distincts, mine de rien : Pompier, A400M, Ejercito, Moyens aériens... on est forts en dispersion !)
  8. J'ai aussi l'impression que la quantité d'eau libérée, à l'altitude où elle l'est, forme un brouillard très fin, à l'impact cinétique certainement limité, mais dont l'impact thermodynamique risque d'être aussi limité tant la vaporisation des fines gouttelettes risque d'être rapide dans les gaz chauds d'un incendie. La baisse de température provoquée par cet épandage et sa vaporisation serait-elle suffisante pour contribuer à un effet d'extinction ? Et y aurait-il une part significative d'action "mécanique" permettant de priver le feu de son oxygène, sans qu'il n'y ait, derrière, un appel de comburant susceptible de le faire repartir ? En fait, l'épandage me parait "gentil", pas franchement agressif pour le foyer, entre autres du fait de l'altitude de largage qui augmente le fractionnement de la masse d'eau en chute libre.
  9. Pire, il aurait été retourné, c'est un agent double à la solde du Pentagone. Là, soit on en est au moins au 4e ou 5e degré, soit on délire. Remarquez, moi, j'ai le CoViD, donc l'excuse de la fièvre (légère).
  10. Alors le réchauffement climatique global va s'emballer brièvement, avant d'être jugulé par un hiver nucléaire, non ?
  11. Cette solution me parait difficile à promouvoir dès que le projet de pont sur le détroit de Kersh est devenu un projet unilatéral Russe. Au premier coup de pelle des fondations du pont, en février 2016, cela signait l'irréversibilité de la cession de la Crimée à la Russie. Cela annonçait aussi que la Mer d'Azov avait alors une porte Russe et qu'il allait donc devenir difficile d'en partager les berges...
  12. FATac

    [Rafale]

    Peu importe le fautif, c'était juste du génie : c'est un proof of concept pour un Typhoon ZELL et avec ça, plus besoin de bosser sur le Sea-Typhoon... ---> []
  13. Sur la Loire, en aval de Nantes, il y a deux bacs : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bacs_de_Loire. Il leur suffit d'une double plage (rampe) bétonnée de part et d'autre du fleuve (double pour tenir compte du courant montant et du courant descendant selon les marées). Pas d'amarrage, le chargement et le déchargement se font en poussée sur la plage (propulseurs Voith-Schneider et culée sur la rampe exposée au courant). Le quai et le dock ne servent à amarrer les bacs que lorsque ceux-ci sont en arrêt de service.
  14. Ce n'est pas spécifiquement russe, mais toute stratégie d'influence entraine l'apparition d'agents manifestes, d'influenceurs qui ont simplement une forme de reconnaissance du ventre, de partisans sincères et parfois tout simplement d'idiot-utiles qui ont été séduits à un moment et sont prêts à tout pour défendre tous azimuts ce qui les a séduit. Ca met longtemps à s'estomper... et quand ça réussit à s'estomper, en général, ça fait basculer dans les opposés : on ne déteste profondément que ce qu'on a adoré intensément. Par contre, le fait qu'ils aient la possibilité d'exprimer une opinion très divergente de celle majoritairement diffusée me semble être plutôt de bon aloi vis-à-vis de la défense des libertés individuelles, dont celle d'opinion.
  15. L'alignement est une convergence de vues, voire d'objectifs et parfois (pas systématiquement) de moyens. Cela ne préjuge en rien du chemin parcouru pour y arriver, ni des éventuelles divergences qui feront jour ensuite. C'est aller (très) vite en besogne que de dire que c'est une soumission ou une démission. On n'a pas vécu le même mois de mars, visiblement. Mais il est vrai que je ne suis pas parisien... De tout temps, partout, même chez nous, les pacifistes sont mal vus. Ils sont toujours perçus comme des agitateurs, voire des agents d'influence, des fauteurs de troubles. Un pacifiste, c'est souvent quelqu'un qui veut imposer la paix en promouvant la réduction des capacités de guerre. La guerre étant, généralement, la continuité paroxystique de l'action menée par le pouvoir politique, celui-ci ne voit jamais d'un bon œil celui qui veut lui réduire ses leviers de puissance. Pour toute partie prenante, directe ou indirecte, d'un conflit, le discours pacifiste est nécessairement le fait d'une influence du camps d'en face puisqu'il vient fracturer l'unité autour de l'engagement dans le conflit et des bénéfices (ou de l'absence de perte) qui sont attendus de cette prise de parti. On peut, quand même, distinguer les pays où la liberté d'expression est restreinte de façon autoritaire et où une ligne "officielle" est seule autorisée, de ceux où une pluralité existe, mais où une expression se trouve majoritairement représentée, parfois au risque de paraître "effacer" le discours d'opposition qui, pourtant a tout de même le droit de s'exprimer. Et qu'on ne vienne pas me parler de l'expression sur les réseaux sociaux : les algorithmes de ceux-ci poussent à la fois à une sur-représentation de l'expression majoritaire ET à une sur-présentation des contenus conformes aux contenus précédemment présentés, favorisant un fractionnement de l'information présenté. Seules les informations bellicistes sont présentées à ceux qui ont montré une appétence pour celles-ci, et de même pour les partisans pacifistes. Ca fait le lit de tous les biais de confirmation.
  16. FATac

    Le F-35

    Ben... Si l'on accepte que les qualités propres de l'appareil viennent compenser ses défauts, il apparait manifeste, maintenant, que la quantité est une de ses qualités.
  17. C'était un des avantages de l'EFA : pouvoir faire "atterrir" les éléments transbordés entre 5 et 8 m au-delà de la berge proprement dite et jusqu'à 2 m au-dessus du niveau de l'eau si je me souviens bien. Ca permettait de passer directement au-delà d'une berge non-préparée pour atteindre un chemin ou une route de bordure, de déposer directement sur un quai, etc. Ca ouvrait la liste des endroit possibles. Mais les gros soucis de l'EFA, il me semble que ça reste le débit de passage, que ce soit en mode pont ou en mode bac - en plus d'une vulnérabilité certaine aux moindres armes légères.
  18. FATac

    Le F-35

    C'est, du moins, le nickname peint sur le débris. Après, un tel surnom n'est certainement pas innocent quand on voit le degré de demeuritude (!) de Steve Stifler (un seul F). Je pense que ce pilote a probablement eu un cursus douloureux et pénible pour mériter ce callsign...
  19. Pour les Turcs, yen a plus. Ce sont des ... Il veut du boudin, sinon ?
  20. FATac

    [Rafale]

    Oui, même que comme c'est un avion français, on appellera le film "Le coq de fer". Eh ! Wait, pourquoi on est MPA-NC-17 dans les pays anglo-saxons avec notre "Iron cock ?"
  21. Et même pas que... En fait, à la réflexion, je n'achète pas la solution d'appoint : Je doute que les escadrons de transport aient assez de gras en A400M pour en détacher, temporairement, pour lutter contre des feux de forêts, à moins que leurs bases ne soient directement menacées, et encore... De plus, se pose aussi la question de la qualification et de l'entrainement des pilotes au largage et au vol dans les conditions difficiles des grands incendies (relief, obstacles, aérologie, visibilité, fumées et gaz de combustion, etc.) S'il faut affecter des pilotes de la Sécurité Civile pour encadrer les équipages AAE non qualifiés et permettre de taper avec un A400M, autant affecter directement des équipages SC. Si des équipages SC doivent opérer, faut-il vraiment envisager un nouveau type, avec des qualités différentes, certes, ou bien continuer d'étoffer des flottes existantes, aux capacités connues, éprouvées, mais à l'effectif déjà insuffisant ? Objectivement, des CL415/DHC-515 et des Dash 8 supplémentaires seraient mieux utilisés par ces équipages. Finalement, ça va finir par faire coûteux pour un "appoint", non ? Pour moi, l'A400M bombardier d'eau, c'est à envisager en solution principale, pour ceux qui ne sont pas dotés d'une flotte, ou éventuellement en remplacement d'une flotte qui viendrait à disparaître (la SC se séparerait des Dash 8 au profit d'A400M par exemple), mais pas en appoint/renfort d'un dispositif existant - ou alors, c'est qu'on est vraiment désespérés et qu'on fait feu de tout bois (pardonnez-moi) pour lutter contre un feu giga-catastrophique.
  22. FATac

    L'Inde

    Dans mon souvenir, la France avait proposé à l'Inde de céder la ligne de production du 2000. Mais quand l'Inde a finalement donné son accord, cette ligne avait été démantelée depuis plusieurs années, il n'y avait plus rien à céder.
  23. C'est juste sémantique. L'Ukraine considère que la Russie est en guerre contre elle (et donc, réciproquement). Après tout, la Corée du Nord a bien envahi le sud le 25 juin 1950 sans déclarer de guerre - alors que maintenant, "on" essaye de faire cesser cette belligérence de 72 ans. Par contre, la Russie ne se considère pas en guerre. Elle n'a donc aucune raison d'envisager quelque négociation que ce soit. Ils ont des objectifs pour leur Opération Militaire Spéciale, objectifs variables, et l'arrêt du conflit dépendra donc bien unilatéralement du bon vouloir de la Russie. Qu'elle gagne "long et difficile" ou qu'elle soit mise à genoux (hautement improbable). C'est un peu Catch 22, voire SNAFU.
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