Shorr kan

Ou un "condominium" comme ont dit. ça a existé mais rarement stable dans le temps à part quelques exceptions, comme cette bande de terre au milieu d'un fleuve entre la France et l'Espagne qui change de mains administrativement de façon régulière, et dont j'ai oublié le nom. Mais en effet, ça interroge. ça et les autres points.

Ce qui me chagrine, c'est qu'on a rarement les puissances, en particulier les puissances crêtes de ces machins. C'est très difficiles à trouver, les rares fois où les informations sont disponibles. Pas grand chose non plus sur les choix technologiques de bases, genre réseau de modules phasés comme sur les AESA ou de plus classiques magnétrons.

Il faut comprendre eaux internationales. De toute les façons, l'utilité d'un appareil de surveillance électronique est proportionnelle à sa proximité de la zone de guerre. Donc ici, assez proche des eaux territoriales des belligérants mais sans y entrer (y compris ukrainienne..."cobelligérance" tout ça...), mais surtout, toujours dans les eaux internationales, en effet. M'enfin, il suffit de voir/confirmer le plan de vol s'il est accessible.

Ce qui m'interroge c'est le profil de vol. Sur la page wiki, deux portés sont données, 150 et 400km. Ce qui suggère deux modes. 150km c'est cohérent puisque c'est presque pareil que à l'AIM-54 qui a à peu près les mêmes dimensions. Mais pour faire 400km c'est plus problématique........le profil de vol doit certainement être diffèrent, pas juste pseudo-balistique comme la plupart des missiles AA, mais je suppose plutôt du type "boost glide": ça monte haut, presque à la verticale, puis ça plane le plus loin possible après avoir "rebondi" sur l'atmosphère. Le truc c'est que ça échange de la porté contre de la vitesse. Donc en bout de course, c'est plus lent qu'avec la trajectoire conventionnelle, mais toujours plus rapide qu'une cible par très manœuvrable et rapide comme un AWACS, auquel sont destiné ce missile. J'en déduit que les 400km c'est possible pour un certain type de cible (qui en plus à un gros retour radar, ça doit aider pal mal aussi à l'acquisition d'aussi loin).

Ce mini-Rafale devrait avoir quelque chose "de plus" pour avoir une chance. Au pif : - être furtif. mais du genre vraiment, pas juste "LO", et sans grever les couts d'exploitation/la MCO et l'acquisition. ou - être très peu couteux. genre être un vrai chasseur léger mais au prix d'un jet d'entrainement dans les 15-20 millions de dollars. ou - beaucoup d'offset. genre des usines clefs en main avec transferts technos pour les pays qui accepteraient de porter l'essentiel de la charge du codéveloppement. ou - être capable d'activer la porte des étoiles à distance. Mais effectivement, et même si ça fait saigner mon cœur geek, il faut reconnaître que dans ce marché saturé les perspectives d'un tel appareil avec peu de valeur ajouté, sont un peu beaucoup bouché tel quel. Voilà. Un intérêt plus pratique néanmoins c'est de faire bosser les gens en France : bureau d'étude, sous traitants, avionneur..ecetera. mais les budgets et autres ressources ne sont pas extensibles et il faut comparer pour voir dans le détail et en déduire le bon arbitrage entre acheter sur étagère et développement national. L'idée de Pic de capitaliser sur le développement d'un gros drone optionnellement pilotable (ou à l'inverse développer un aéronef piloté et en dériver un drone), me semble une bonne approche explorer.

La cible doit faire une partie du travail en étant très "coopérative" comme on dit dans le milieu... Mais bon, si l'avion vole sans changer de cap et d'altitude suffisamment longtemps et sachant que le MiG-29 n'a pas de RWR au top, ça n'en fait pas une cible plus difficile qu'un liner, donc à la réflexion, pourquoi pas un shoot à cette porté.

Il n'est pas porté que par le MiG-31 ?

Pourquoi pas.... plus on est de fous, plus on rit

Ce serait hors du commun, même dans des conditions optimales avec les deux avion qui foncent l'un vers l'autre....au point d'être douteux. Faut voir comment et par quoi a été alimenté en données à la fois le missile et l'avion. Bref, un haussement de sourcils s'impose. Le plus probable est que la distance d'engagement est exceptionnelle, mais pas celle annoncée. Qu'il y a une coquille.

Quelque chose me dis que ladite proposition de paix élaborée par Zelensky sera accueilli quelque peu fraichement par Poutine....en fait, un peu probablement de cette façon ...

Là, j'avoue qu'une blague me démange les doigts ...

Il existe deux nationalismes, un israélien (aka sionisme) et palestinien. C'est la réalité du terrain. C'est les données de bases à partir dès quelles il faut travailler. Une solution à deux états est la seule à la fois réaliste, pratique et - ne l'oublions pas- éthique (el famoso droit des peuples à disposer d'eux même). Si palestiniens et israéliens estiment qu'il sont deux peuples différents, il faut respecter cette double volonté.

Quand quelqu'un te dis sans ironie que le statuquo est meilleur que la situation actuelle, c'est que tu as affaire à une personne qui espère sincèrement que ses convictions fanatiques -quels que puissent être celles-ci- s'imposera au détriment d'un règlement équitable de ce conflit, qui dans son esprit doit absolument être conjuré quitte à faire durer le massacre ; et ce sur quoi sont d'accords tout les extrémistes ...

J'ai beau savoir que les humains sont en moyenne plutôt sectaires, moi aussi je ne comprend pas cette forme de "cécité éthique" non plus, venant d'individus se revendiquant pourtant des valeurs humanistes, avec une incapacité à avoir sympathie et empathie pour les victimes de l'un ET l'autre camps.

Toi tu es un peu fâché avec l'histoire... Ta vision de ce conflit est complétement anachronique, et pour tout dire assez confuse.

La mythologie ici étant que les palestiniens sont juste méchants et ataviquement antisémites, et pas du tout privés de leurs droits nationaux...

Et le premier obstacle pratique à la paix. ça a permis à Bibi de shunter à la fois les juifs américains plutôt démocrates, mais aussi la politique Israélienne des années 90 ; pour mettre en échec le processus d'Oslo. C'est dramatique, car le travail de sape main dans la main des sionistes américains et des ultras israéliens, garantis qu'il n'y aura plus jamais de relance d'un processus de paix...

C'est simple: Avec leur incapacité à gober l'Ukraine de suite, les russes - qui ne font plus aussi peur qu'avant- ont démontré leur faiblesse en plus d'y être occupé pour un moment. L'Azerbaïdjan, qui n'est pas un petit morceau, a beaucoup d'amis et ne peut pas être mis au pas comme ça. L'Arménie pourtant allié, ne tire non seulement presque aucun avantage à cette alliance stérile, mais subit les menaces et les représailles de Moscou, qui se rabat sur ces méthodes coercitives/mafieuses pour tenter de garder l'Arménie dans son giron. Il est compréhensible que ce soit plus que frustrant pour Erevan, qui a décidé de briser son isolement du mieux qu'ils peuvent et se cherchent du soutient ailleurs.

En sus de la religion, il faut aussi prendre en compte l'aspect "ethnolinguistique" et "civilisationnel" dans l'affaire où il y a trois parties: C'est une ligne de fracture séculaire/point de contact entre monde turque et monde iranien/persan, et l'arrivé plus récente du monde russe. Dans tous ça, l'Arménie pile au centre, est un peu un vestige de l'antiquité romaine (d'où la proximité historique - qui bat de l'aile...-avec la troisième Rome, que ce veux être Moscou) qui a survécu jusqu'à aujourd'hui grâce à son isolement géographique et l'équilibre des puissances entre empires qui contrôle le plateau iranien, anatolien et le Caucase.

Comment dit-on "se faire des couilles en Or" en Farsis ? Attendez, je vais demander à Google tarduction ( Il n'y a pas cette option sur DeepL, malheureusement)... ....et donc ça donne : "برای خود توپ طلا بسازید" Quelqu'un confirme ?

Le problème, ou plutôt le drame de l'Arménie c'est son enclavement géographique dans un environnement géopolitique hostile. Comme pour d'autres peuples à l'image des Kurdes, des Tibétains ou des Karens, et dont le milieu hostile montagnards ou forestier a été un sanctuaire bienvenu des siècles durants, ces réalités géographiques se sont transformées des le XIX siècle en véritable malédiction.

Je ne sais pas. Faut voir ce qu'en pense spécifiquement la partie ethniquement azéris (grosse minorité en Iran. la plus grosse ?) de ce rapprochement. Mais je ne connais pas assez la région pour me prononcer. Les iraniens cherchent un moyen de calmer l'irrédentisme azerbaidjanais avec ses revendications sur une partie de l'Iran par une politique de "containement". Azerbaïdjan qui dérange aussi Téhéran pour ces accointances avec Israël. Sans parler des inquiétude vis à vis d'un impérialisme pan-turque dont Ankara et Bakou sont les premiers maillons.

C'est un peu la RC4 qui s'est rejoué à petit échelle.