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laurent simon

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Tout ce qui a été posté par laurent simon

  1. Bonjour, je reprends contact sur ce forum, après pas mal de temps d'absence ! Arka, félicitation pour ce travail perso, excellent. J'imagine que je peux signaler sur un autre forum ? Au passage je signale l'article "Rendons à Airbus... les succès qui reviennent à Airbus !" sur Agoravox, qui reprend en particulier des infos sur l'A330 NEO, et sur la concurrence avec le 787. Avec un graphique intéressant montrant le grignotage du 787 par l'A330. Ainsi qu'un tableau (12 décembre 2013) de John Leahy, montrant que depuis 2008, Airbus a vendu plus de gros porteurs que Boeing, ce qui a de quoi surprendre. Les données récentes, y compris les commandes et intentions pour l'A330 NEO ne remettent pas en question cette avance de Airbus, ni l'annulation récente des 70 A350 (officialisée en juin) par Emirates, puisque cette commande (ferme !) datait de 2007.
  2. pour l'après IXV, http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/03/25/01008-20140325ARTFIG00294-l-europe-experimente-lemini-vaisseau-spatial-ixv.php "Rappelons que le projet d'intégrer une capsule de rentrée atmosphérique sur le cargo spatial européen ATV (Automated Transfer Vehicle) - pour le transformer en ARV (Advance Re-entry Vehicule) - avait été abandonné en toute discrétion en 2012, faute de financements, après pourtant quatre années de travaux préliminaires."
  3. Et Arianespace a aussi réussi la performance de 4 lancements en 4 mois, rattrapant ainsi son retard sur son calendrier 2014 http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140430trib000827700/arianespace-a-reussi-quatre-lancements-en-quatre-mois.html "Grâce à la disponibilité de nos lanceurs et à la réactivité de la base, ce succès ponctue un début d'année très dense, avec la réalisation de quatre lancements en quatre mois, en ligne avec l'objectif opérationnel très ambitieux que nous nous sommes fixés pour 2014 !", a confirmé le PDG d'Arianespace http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/05/premier-tir-commercial-pour-vega.html "La saga Véga devrait prendre de l'ampleur car Arianespace compte 10 satellites à lancer dans son carnet de commandes, la moitié d’entre eux faisant l’objet de contrats de lancement commerciaux à l’exportation pour des institutions gouvernementales" "Avec Vega, ce sont les petits satellites, à lancer sur des orbites pas très élevées - le maximum est de 1500 kg jusqu’à 700 km d’altitude - qui constituent le «marché». Un marché en réalité presque entièrement gouvernemental, avec des satellites scientifiques. Ainsi, parmi les premiers contrats les satellites Sentinel-2 (observation de la Terre en optique) et Sentinel-3 (topographie et couleur de l'océan, température et couleur des continents) de l’Agence spatiale européenne."
  4. Oui, et ce 87e succès d'affilée pour Arianespace est remarquable, n'est-ce pas ?
  5. Merci bien ! Ce 2e article est très original, avec des images obtenues pendant ce 22 avril (jour de la terre), depuis différents satellites.. De courts extraits, sans les images, très intéressantes : 24 heures autour de la Terre avec les satellites d’observation Pour célébrer à sa manière la journée de la Terre, le blog Un autre regard sur la Terre propose une série d’images provenant de satellites d’observations. Les images présentées ici ont toutes été acquises dans la journée du 22 avril 2014. Comment les trouver : en consultant les « catalogues d’images » des principaux fournisseurs et opérateurs de satellites d’observation L’image ci-dessous montre par exemple la consultation du catalogue Geostore d’Airbus Defence and Space, en choisissant comme zone d’intérêt une région étendue autour du Danemark et de la ville de Copenhague. Pour la petite histoire, Copenhague, c’est le siège de l’Agence Européenne de l’Environnement (EEA pour European Environment Agency) où on s’intéresse à l’environnement plus souvent que tous les 22 avril…. Un enjeu : la continuité des observations Le 2e "article ne montre donc que des images acquises le 22 avril, pratiquement dans une fourchette d’heures locales assez étroite pour les instruments optiques. J’espère que cela vous donne à nouveau une idée de la diversité des applications des satellites d’observation dans le domaine de l’environnement. Par contre, comme pour la météorologie, il est très important que les satellites ne remplissent une mission opérationnelle, au service de l’environnement, de l’étude de l’évolution du climat, de la déforestation ou de l’élévation de la hauteur de la mer que s’ils sont capables de fournir de longues séries temporelles. Une image du 22 avril, si elle est seule, ne sert à rien." D’autres articles du blog "Un autre regard sur la Terre" sur le thème de l‘environnement. Le site nelsonearthday. Un autre article sur la Journée de la Terre en 2013. Le site de Planète Sciences Midi-Pyrénées. Geostore, le catalogue d’images d’Airbus Defence and Space. Sur le site de l’USGS, Earth Explorer, le catalogue d’images Landsat 8. Sur le site de la NASA, la catalogue des images MODIS des satellites Aqua et Terra. sur le lancement de Sentinel-1A et sa mise en orbite. Quand les satellites ouvrent l’œil pour la première fois : la page du blog Un autre regard sur la Terre sur les premières images des satellites d'observation. D’autres articles sur le programme européen Copernicus (anciennement GMES).
  6. Merci bien pour cet article. Les images, je les avais déjà signalées, juste au-dessus, mais cela ne se voit pas bien (pour des raisons que je n'ai pas comprises, si je fais deux posts successifs, les deux contributions sont fusionnées en une seule, ce qui nuit à la lisibilité des échanges ; si quelqu'un sait comment faire pour éviter cela, merci de le dire ici !) Mais cet article de FUTURA SCIENCES contient des précisions très intéressantes : "Sentinel 1A détecte des mouvements du sol de 2 mm par an Il reprendra les services opérationnels et les missions environnementales que menait Envisat et qui ont été brutalement interrompus après la perte de ce satellite en avril 2012. Sentinel 1A peut aussi faire bien d'autres choses, comme nous l'explique Yves-Louis Desnos, spécialiste radar et responsable du support auprès des scientifiques et des utilisateurs et membre du département Sciences, applications et technologies futures à l'Agence spatiale européenne. Ce radar à bande C à synthèse d’ouverture (SAR) est équipé d’une antenne à guide d’onde composée de 560 modules d’émission-réception et peut opérer dans quatre modes d’observation. Elle fonctionne selon le principe de l’interférométrie qui consiste à combiner la phase de deux images radar prises par le satellite à des instants différents. En comparant les images, il est possible de détecter tous les changements susceptibles de s’être produits dans l’intervalle. Dans le cas de Sentinel 1A, ce principe permet de détecter des mouvements de l’ordre d’une fraction de la longueur d’onde de fonctionnement (5,6 cm) du radar. Le radar peut ainsi détecter « des mouvements de sols de deux millimètres par an », comme des déformations ou des variations d’altitude du terrain observé. Cette performance sera utile dans des domaines variés, comme la « volcanologie, la sismologie ou encore la glaciologie ». À cela s’ajoute un mode d’acquisition qui « permet le choix de la polarisation ». Elle sera simple (au choix HH ou VV, H pour horizontale et V pour verticale) et en dual-pol (VV+VH ou HH+HV). Par exemple, VV+VH indique des signaux transmis verticalement et reçus verticalement et horizontalement. Autre particularité intéressante, il s’agit du « premier système radar interferometrique opérationnel à large fauchée » avec une « résolution bien meilleure que les systèmes précédents ». Cela lui lui permet de couvrir des zones d’observations de 250 kilomètres de côté au-dessus des terres émergées et jusqu’à 400 kilomètres pour la cartographie et le suivi des glaces. Des applications inédites Enfin, depuis l’avènement du principe de la synthèse d’ouverture, les progrès ont été significatifs. D’une résolution kilométrique à l'origine, on a pu obtenir des résolutions décamétriques puis métriques. À cela s’ajoute une durée d’acquisition passée de 12 minutes par orbite avec les ERS 1 et 2 à une observation « sans discontinuité avec Sentinel 1A et des débits de données 5 fois supérieurs par rapport à Envisat ». Si les données de Sentinel 1A serviront à de nombreux services existants, dont le mode vague qui permet de mesurer un certains nombre de paramètres liés aux vagues afin d'améliorer la prévision de l’état de la mer, de « nouvelles applications sont attendues ». Pour la communauté des utilisateurs, « cela va être une source de données exceptionnelles de très grande qualité ». De plus, c’est la première fois que la continuité des données est garantie sur une très longue période. À partir des données de n’importe quel capteur de Copernicus, il sera possible de faire des prédictions de moyen terme, typiquement 20 ans, ce qui n’était pas possible auparavant. Les prédictions se limitaient à la durée de vie du satellite concerné."
  7. Quid de puces GPS + GALILEO ? Ce double service ne concerne(ra) t il pas le maximum des utilisateurs ?
  8. Un autre article, très synthétique, sur le sujet : http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/04/04/01008-20140404ARTFIG00249-le-premier-satellite-europeen-du-reseau-sentinel-surveille-la-planete.php dont voici un extrait, sur les aspects financiers, et les retombées : "Cette constellation de satellites s'intègre dans un programme européen plus vaste porté par la Commission européenne en partenariat avec l'Agence spatiale européenne (ESA). Baptisé «Copernicus», son objectif, très politique, est de fournir à l'Europe un accès indépendant et fiable aux données spatiales d'observation de la Terre jusqu'en 2040. Le projet a déjà absorbé 2,4 milliards apportés par l'ESA (70 %) et l'UE (30 %). La Commission européenne a désormais pris le relais financier en allouant 3,8 milliards d'euros pour la période 2014-2020. L'Europe attend 30 milliards de retombées économiques d'ici à 2030 et la création de 50 000 emplois. C'est le projet spatial européen opérationnel le plus ambitieux de l'histoire avec le système de positionnement Galileo. En contrepartie de ce lourd investissement, les données de Copernicus seront fournies gratuitement aux États membres et aux différentes institutions européennes qui en auront l'usage." Programme européen Copernicus : le satellite Sentinel-1A transmet ses premières images http://regard-sur-la-terre.over-blog.com/article-programme-europeen-copernicus-le-satellite-sentinel-1a-transmet-ses-premieres-images-123352476.html avec plusieurs images sur cette page "C’est fait : les premières images du satellite Sentinel-1A, lancé depuis la Guyane française le 3 avril 2014, viennent d’être publiées. Elles ont été acquises entre le 12 et le 13 avril, un jour après que le satellite Sentinel-1A ait atteint son orbite de travail et ait été placé dans sa configuration de fonctionnement. Il ne s’agit pas encore de l’orbite définitive mais d’une orbite utilisée pour la recette en vol. Un travail important doit encore être fait, par exemple en calibrant très finement l’instrument CSAR, dans les trois mois qui viennent. Les premières images présentées ici donnent simplement un avant-goût de ce que fournira Sentinel-1A à partir de cet été. Mon image préférée apparaît en premier dans cet article mais, symboliquement, c’est Bruxelles qui est présentée comme la toute première image." ... "Ici, les couleurs ont été choisies pour montrer les différents types d’occupation des sols : végétation en vert, bleu-rouge pour les zones urbanisées, blanc pour les zones les plus denses et noir pour les cours d’eau ou les surfaces peu réflectives comme les pistes des aéroports. L’image montre la densité de l’environnement urbain autour de Bruxelles, qui apparaît en blanc au centre de l’image. L'extrait du bas est centré sur Anvers, visible en haut à gauche dans l'image principale." "Deux autres images font partie de la première série d’images de Sentinel-1A publiées par l’ESA sur son site Internet. Elles fournissent deux exemples de services rendus par les satellites du programme européen Copernicus et illustrent en particulier l’importance de disposer d’un instrument radar" - "Dans le domaine de l’environnement, le suivi de l’évolution des glaciers, de la formation des icebergs et de l’évolution des calottes glaciaires, en relation avec les études sur l’impact du changement climatique. L’image de Sentinel-1A montre une partie du glacier Thwaites et du glacier de l’île du pin (Pine Island) en Antarctique. Sentinel-1A pourra également surveiller l’évolution de la glace de mer, particulièrement pour les eaux de plus en plus fréquentées de l’Arctique. Les images fournies par son radar en bande C aideront à faire la différence entre la glace annuelle, fine et navigable, et la glace permanente pluriannuelle, plus épaisse et dangereuse pour la navigation" ... - "Dans le domaine de l’aide en cas de situation d’urgence, la fourniture d’images très rapidement après une catastrophe ou une crise (comme pour l'incendie récent de Valparaiso au Chili). Ici, il s’agit d’une inondation de plaine causée par la crue du fleuve Zambèze. Le blog un autre regard sur la Terre présente régulièrement des exemples de contribution des satellites d’observation en cas de catastrophe majeure. Pour illustrer tout l’intérêt de l’instrument radar, il faut savoir que la région de la plaine Caprivi est recouverte d’une épaisse couverture nuageuse le jour où l’image a été prise." Suite du 2e article "le satellite Sentinel-1A transmet ses premières images ", plus récent que l'article synthétique, ci-dessus ... "Pas encore convaincu par l’intérêt des images radar ? Les images en polarisation simple en noir et blanc vous paraissent « tristounettes » et les représentations colorées ne valent pas les belles images multispectrales des satellites Pleiades ou Spot 6 ? Peut-être… Mais regardez les heures d’acquisition des images et pensez à la couverture nuageuse. Pour fixer les idées voici deux images optiques prises par les satellites Aqua et Terre et couvrant la région de Bruxelles et la Namibie le jour où les images radar ont été prises par l’instrument CSAR de Sentinel-1A. Dans les deux cas, aucun satellite optique n’aurait pu fournir une image exploitable ce jour-là à cause de la couverture nuageuse…" PS. Merci à qui voudra bien extraire les images correspondantes de la page citée, pour les insérer ici, cela sera plus parlant !
  9. Sur Sentinel 5, pour lequel Airbus a signé un contrat en mars 2014 : http://www.edubourse.com/finance/actualites.php?actu=83890 extraits : Sentinel-5 étudiera quotidiennement la composition de l’atmosphère terrestre, en mesurant les gaz à l’état de trace et les aérosols ayant une incidence sur le climat et la qualité de l’air. « Ce n’est que grâce aux satellites et à leurs instruments que nous pouvons observer de façon continue l’environnement à l’échelle planétaire. L’ESA nous a confié la responsabilité de faire progresser le programme Copernicus en fabriquant son prochain instrument majeur, le spectromètre ultra précis de Sentinel-5, dans notre centre spatial optique d’Ottobrunn, près de Munich, en Allemagne », a déclaré Michael Menking, Directeur des Programmes d’observation de la Terre, navigation et sciences de Space Systems. « A ce jour, nous fabriquons déjà trois satellites Sentinel et plusieurs autres instruments pour le programme Copernicus. Il s’agit de bâtir une infrastructure moderne et efficace pour l’observation de la Terre et les services de géo-information. Ce nouveau contrat démontre combien notre expertise de haute technologie bénéficie à la surveillance environnementale de la planète, ainsi qu’à la sécurité dans le monde ». Sentinel-5 sera hébergé sur le satellite MetOp Seconde Génération (MetOp-SG) qui gravitera en orbite polaire autour de la Terre à environ 800 kilomètres d’altitude. Le lancement du satellite est prévu en 2021 tandis que l’instrument devrait être livré en 2019. A raison d’une fauchée d’environ 2670 km de large, Sentinel-5 fournira une couverture mondiale quotidienne de l’atmosphère terrestre avec une résolution spatiale inédite de 7x7 km² au nadir, permettant ainsi aux spécialistes de l’atmosphère et aux climatologues de détecter et d’analyser avec précision les sources d’émissions. L’instrument permettra également de déterminer la concentration des gaz à l’état de trace, ainsi que les principaux composants atmosphériques comme l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre, le méthane, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et les aérosols. Au cœur de Sentinel-5 se trouve un spectromètre imageur dans l’ultraviolet, le visible et l’infrarouge de courte longueur d’onde (UVNS). Cette large bande spectrale est une nécessité absolue pour mesurer les différentes molécules. D’une masse optimisée de 270 kg, l’instrument d’une durée de vie de plus de 7 ans sera constitué d’un module optique - comprenant un télescope à réflexion, un ensemble optique séparateur de faisceaux, des spectromètres optiques (deux dans l’ultraviolet/visible (UV/Vis) et un dans l’infrarouge proche (NIR) ) - ainsi que de deux systèmes dans l’infrarouge de courte longueur d'onde (SWIR), un sous-système d’étalonnage et de deux assemblées de circuits de commande.
  10. Une vidéo de Euronews : http://fr.euronews.com/2014/03/20/copernic-offre-un-flot-de-donnees-en-cas-de-catastrophe/ dont l'extrait : “La politique de données décidée récemment est ouverte et gratuite, car ces données sont aussi un produit sur lequel nous pouvons construire un grand nombre de projets d’entreprise – pour les entreprises européennes, en Europe et aussi en dehors de l’Europe, et cela n’est possible que si les données sont à l‘état brut et gratuites. C’est un peu comme un GPS, un signal gratuit provenant de l’espace sur lequel beaucoup d’entreprises se baseront sur le terrain”, détaille Volker Liebig, Directeur de l’observatoire de la Terre de l’ESA. Le programme Copernic est déjà en cours et va se développer de façon consistante dans les deux prochaines années grâce au lancement des Sentinelles et la récolte de plusieurs téraoctets de données par jour. “Dans le meilleur des cas, nous arrivons à environ une résolution d’un demi-mètre, ce qui est assez précis. Après vous allez vers une gamme de résolutions d’environ 5 mètres où vous pouvez mesurer différents paramètres, principalement des informations agricoles comme les cultures ou les prévisions de rendement. Et puis vous passez à environ 200 mètres, 250 mètres, c’est ce qui est utilisé pour la cartographie mondiale des océans. Cela concerne vraiment les paramètres à l‘échelle mondiale qui ont bien sûr d’autres types d’utilisateurs et un intérêt différent”, continue Volker Liebig. et : La prévision des crues est un domaine émergent de la science et il va encore gonfler grâce à des informations plus rapides et plus précises. “Avec les images satellites de l’ESA, nous serons en mesure d’avoir une résolution verticale de l’ordre des décimètres. C’est ce qui va nous permettre de dire qu’une zone sera inondée ou qu’une autre ne le sera pas. Tout cela nous va nous permettre d‘élaborer de meilleurs plans d’action”, espère Javier García-Pintado.
  11. Quelques jours après son lancement, "Sentinel 1A fonctionne en orbite", article : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/04/sentinel-1-fonctionne-en-orbite.html dont voici deux extraits : "Le satellite radar Sentinel-1A de l'Agence spatiale européenne vient de passer avec succès ses premiers tests en orbite. Une étape importante vers sa mise en fonctionnement de routine, prévu pour dans trois mois." "Sentinel-1A, réalisée par Thales Alenia space Italie, emporte donc un radar à synthèse d'ouverture, dont l'antenne de 12,3 m sur 0,9 m réalisée par Airbus Defence and Space a été déployée sans anicroche ainsi que ses panneaux solaires de grande dimension. * L'objectif fixé au satellite est de fonctionner au moins pendant sept ans, ses capacités permettant une durée de vie de 12 ans. Avec son radar, il peut fournir des images par tous temps, nuages ou pas, et 24h sur 24. Lorsque son jumeau Sentinel-1B sera lancé, chaque point de la Terre pourra être vu au moins une fois, avec 5 mètres de résolution au mieux, tous les six jours. Les données seront transmises à des stations au sol, réparties à travers le monde pour en assurer une diffusion rapide. Mais Sentinelle dispose aussi d’un terminal laser pour faire transiter ces données en continu par les satellites géostationnaires du système européen de relais de données."
  12. Le site : http://www.copernicus.eu/ Copernicus, the european earth observation program
  13. Je suis bien d'accord, que très peu de communication est faite à ce sujet, pour 3 domaines : les satellites commerciaux Ariane (probablement en partie du fait de la très grande fiabilité !!! puisque les journalistes ont appris, à tort, qu'on ne fait "pas d'articles sur les trains qui arrivent à l'heure" ; ce qui était déjà une bêtise quand les horaires SNCF étaient très bien respectés (il ne s'agit pas de faire un article pour chaque train arrivant à l'heure, mais sur ce qui permet d'obtenir des trains à l'heure), mais qui est encore plus vrai maintenant, alors que la ponctualité sncf n'est plus si importante. les satellites (ou Planck, Herrschel) institutionnels 'scientifiques' notamment, sous le prétexte que cela n'intéresse que les spécialistes (avec justement une petite exception pour Planck, Herrschel, dont on a parlé qd même les satellites de programmes offrant des services (SPOT, METEO, GALILEO, GMES-Copernicus par exemple) qui sont très porteurs, y compris de débouchés économiques importants, mais là non plus pas grand chose (heureusement plus que le reste) Alors que les lancements habités (américains ex navette, russes, ou chinois) font beaucoup plus la une (donc quasi rien sur les activités européennes).
  14. http://actualite.spatiale.free.fr/index.php/esa-resultat-ministerielle-2012/ "L’avion spatial Pride a reçu un budget de démarrage." Au passage aussi, "L’explorationde la Terre: reçoit 1Md€, qui comprend principalement la seconde génération de satellite météo METOP, ainsi que le programme GMES constitué du développement du satellite Sentinel 5 (étude de l’atmosphère) et Jason CS (mesure de la hauteur des océans)." pour lequel j'ai ouvert ici un fil SENTINEL (programme Copernicus, ex GMES) il y a qq jours.
  15. voir : http://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/6fa3bcc6-b380-11e3-91da-b17f65e3b370/Avec_IXV_lEurope_teste_le_retour_sur_Terre dont l'extrait final : Le retour réussi d’IXV sur Terre ouvrira la porte à des dévelop­pements parmi lesquels il faudra choisir. Une phase d’étude pré-opérationnelle appelée Pride ­ (Program for Reusable In-orbit ­Demonstrator in Europe) a été ­approuvée en 2012 au niveau ministériel. Elle s’oriente vers une mini-navette automatique, ailée cette fois, réutilisable, flexible et manœuvrable, qui devrait pouvoir se poser sur une piste d’atterrissage. Les missions envisagées vont de la récupération d’échantillons provenant de la Lune, de Mars ou d’astéroïdes au ravitaillement et à la maintenance de l’ISS et de satellites de nouvelle génération en passant par des expériences en microgravité ou l’observation en cas de catastrophes ou de crises humanitaires. Fin 2014, le conseil ministériel de l’ESA devrait se prononcer sur une de ces options, qui pourrait se concrétiser dans les trois ans.
  16. Et ce n'est pas avec Ariane5, mais Vega, qu'il doit être lancé. http://fr.wikipedia.org/wiki/IXV http://www.esa.int/Our_Activities/Launchers/Vega_to_fly_ESA_experimental_reentry_vehicle en octobre 2014, d'après ce récent article (mars) : http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/03/25/01008-20140325ARTFIG00294-l-europe-experimente-lemini-vaisseau-spatial-ixv.php "...ce minivaisseau spatial, mis au point par Thales Alenia Space pour le compte de l'Agence spatiale européenne, devrait effectuer son premier aller-retour dans l'espace en octobre. Actuellement en phase d'assemblage final à Turin, il sera transféré à la fin de l'été à Kourou, d'où il s'envolera à bord de la petite fusée Vega d'Arianespace." ... Le vaisseau est ainsi bardé de capteurs et approche déjà, sans la moindre charge utile, les deux tonnes maximales pouvant être emportées par la fusée Vega. «Si on veut transporter des astronautes et du fret à bord de la station spatiale internationale, il faudrait probablement agrandir ce prototype (5 m de long, 2,2 m de large, 1,5 m de haut, NDLR)», reconnaît Giorgio Tumino. Outre l'inusable Soyouz russe, trois nouvelles capsules américaines (développées par Space X, Boeing et SierraNevada) devraient de toute façon arriver bientôt sur le marché pour accomplir ces tâches à moindre coût. L'Agence spatiale europénne évoque la possibilité de se servir de son IXV pour ravitailler les générations futures de satellites, ou pour effectuer de courtes expériences de micro-gravité. Deux débouchés dont la pertinence dépendra étroitement du coût final de cette navette sans ailes. Pour le moment, le projet Intermediate eXperimental Vehicule n'a donc pas d'avenir très clair. «Nous déciderons après le test des suites éventuelles à donner à ces travaux », avance l'Agence spatiale européenne avec prudence. Rappelons que le projet d'intégrer une capsule de rentrée atmosphérique sur le cargo spatial européen ATV (Automated Transfer Vehicle) - pour le transformer en ARV (Advance Re-entry Vehicule) - avait été abandonné en toute discrétion en 2012, faute de financements, après pourtant quatre années de travaux préliminaires.
  17. Intro ('Contexte') sur le site EUMETSAT Le besoin d’information sur l’environnement et la sécurité n’est pas sans incidences géopolitiques stratégiques. Au niveau européen, la principale impulsion politique en faveur de l’initiative Copernicus, ex-GMES (Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité), a été exprimée en juin 2001 lors du Conseil européen de Göteborg, qui a demandé à la Commission européenne (CE) de démarrer des activités en vue de parvenir à une compétence opérationnelle et autonome d’ici 2008. L’avancement de Copernicus fait l’objet de rapports réguliers au Conseil européen et au Parlement européen, et via diverses communications de la CE, comme le plan d’action publié en 2004 (COM(2004)065), la proposition en 2005 en faveur de services accélérés de GMES (COM(2005)565) ou les aspects concernant la gouvernance et le financement (COM(2008)748). Copernicus fait également partie des actions européennes visant à répondre aux problèmes du changement climatique, dont l’impact a été souligné dans le 4e rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié en 2007. La problématique du changement climatique et les réponses à y apporter ont été définies comme une priorité à l’occasion de plusieurs sommets du G8, notamment à Gleneagles en 2005 et à Heiligendamm en 2007. Copernicus tient en outre lieu de principale contribution de l’Europe au Système mondial des systèmes d’observation de la Terre (GEOSS), lancé au sommet du G8 d’Évian en 2004. Copernicus contribue également à la Stratégie commune UE-Afrique, par le biais du Processus de Lisbonne sur GMES et l’Afrique (visant à élaborer un Plan d’action pour GMES et l’Afrique) et la mise en œuvre de l’initiative Surveillance de l’environnement en Afrique pour un développement durable (AMESD) qui répond aux termes de l’accord trouvé au sommet du G8 à Gleneagles en 2005, afin d’améliorer les réseaux d’observation en Afrique.
  18. Extrait de l'article "Copernicus (Programme)" dans Wikipedia : Copernicus est le nom du programme européen de surveillance de la Terre1 (ou Global Monitoring for Environment and Security (GMES) dans les versions anglaises), est une initiative conjointe de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de l'Union européenne qui vise à doter l'Europe d'une capacité opérationnelle et autonome d'observation de la Terre. On conserve dans la version française le sigle GMES, utilisé par tous les acteurs européens. L'objectif est de rationaliser l'utilisation de données relatives à l'environnement et à la sécurité issues de sources multiples, afin de disposer d'informations et de services fiables chaque fois que cela est nécessaire. En d'autres termes, Copernicus permettra de rassembler l'ensemble des données obtenues à partir de satellites environnementaux et d'instruments de mesure sur site, afin de produire une vue globale et complète de l'état de notre planète. Les décideurs politiques font partie des principaux utilisateurs du programme Copernicus, qui leur permet de préparer les législations nationales, européennes et internationales relatives à l'environnement (y compris celles sur le changement climatique) et de vérifier la bonne application de ces législations. Copernicus s'appuie sur quatre « piliers » : la composante spatiale (constituée de satellites d'observation du sol, des océans et de l'atmosphère), la composante in-situ (constituée d'instruments de mesure au sol ou aériens mesurant des paramètres relatifs à l'état des océans, du sol et de l'atmosphère), la composante normalisation et harmonisation des données, la composante des services à l'utilisateur.
  19. Le premier satellite (SENTINEL 1A) de ce programme phare européen, presque aussi important que Galileo, y compris en budget, vient donc d'être mis sur orbite par le lanceur Soyouz, tiré depuis Kourou par Arianespace (vidéo). Le budget de ce programme Copernicus (ex GMES, dont les balbutiements remontent à 1998) a fait l'objet d'intenses négociations, et malgré l'actif soutien du Parlement européen, a été amputé d'une bonne partie. Les Etats voulaient réduire le budget européen, même pour des actions essentielles comme celles-ci, permettant une meilleure connaissance de la Terre, y compris au niveau de la connaissance du changement climatique, dans la mise en place d'actions lors de catastrophes naturelle, ainsi que dans le domaine de la sécurité. Une video de présentation, sur FranceTV "Sentinel-1A, un immense radar, est le seul satellite européen conçu pour réagir rapidement en cas de catastrophes naturelles, notamment en cas d'inondations ou de séismes." Sa mission : scruter la surface de la Terre de jour comme de nuit, même par temps couvert. Sentinel-1A, le premier satellite du programme européen Copernicus, dont le but est d'observer la Terre, est capable de pénétrer les forêts pour atteindre le sol. Conçu pour réagir en cas de catastrophes naturelles Les missions environnementales du programme Copernicus englobent la surveillance de la surface des mers, ainsi que l'observation de la fonte des glaces, des marées noires et des glissements de terrain. Il est capable de fournir des données aussi actualisées que possible, selon l'agence spatiale européenne ESA. Le radar de pointe de Sentinel-1A est développé par Airbus Defence & Space. Des articles de synthèse dans les Echos : - http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/air-defense/actu/0203404023740-copernicus-nouveau-fer-de-lance-de-l-europe-spatiale-661967.php - http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203415388728-une-moisson-de-donnees-pour-les-scientifiques-661888.php ou dans Futura Sciences : - http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-sentinel-1a-premier-satellite-copernicus-sera-lance-demain-53069/ D'autres precisions dans Euronews : - http://fr.euronews.com/2014/04/03/lancement-ce-jeudi-du-1er-satellite-du-programme-europeen-copernicus/ Les six missions des satellites Sentinel : - Mieux gérer les catastrophes naturelles et les crises humanitaires grâce à des cartes détaillées des dommages et des analyses situationnelles spéciales. - Surveiller les terres et les eaux à l'intérieur des terres pour protéger l'environnement et les sols. - Surveiller l'environnement marin pour mieux le protéger, ainsi que les régions côtières. Mais aussi fournir des informations météorologiques et climatiques. - Surveiller l'atmosphère en rassemblant des données sur la répartition mondiale des substances présentes à l'état de traces comme les gaz et aérosols. - Suivre les changements climatiques - Surveiller les frontières extérieures de l'Union Européenne et les missions au-delà, ainsi que le trafic maritime. Un dernier point qui pose davantage de questions quant à sa finalité comme le contrôle des flux migratoires. Sentinel-1A marque le début d'une nouvelle ère de l'observation de la terre depuis l'espace. Une ère qui se concentre sur la fourniture de données quotidiennes pour les applications de gestion de l'environnement. Les satellites météorologiques ont fourni des données opérationnelles depuis des années, et maintenant la famille des missions Sentinel feront la même chose pour la surveillance de l'environnement Sentinel-1A est une constellation de deux satellites, Sentinel-1B sera lancé l'année prochaine. Cinq autres missions Sentinel seront lancées dans les prochaines années. Chaque satellite porte la technologie "state-of-the-art" afin de fournir un flux d'images et de données complémentaires adaptées aux besoins des utilisateurs de Copernic. Les données ne sont pas seulement ouvertes aux utilisateurs du monde entier, mais elles sont également gratuites. La famille Sentinel L'ESA à développé une nouvelle famille de missions Sentinel spécifiquement pour les besoins opérationnels du programme Copernic. Chaque mission Sentinel est basée sur une constellation de deux satellites pour satisfaire aux exigences de couverture, en fournissant des ensembles de données robustes pour les services de Copernic. Ces missions offrent une gamme de technologies, telles que le radar et des instruments d'imagerie multi-spectrale pour la terre, l'océan et la surveillance atmosphérique.
  20. Quelques mots en réponse, faute de temps. Ce n'est sûrement pas le meilleur fil pour de tels échanges, mais je ne sais pas lequel utiliser, et il n'est pas sûr que cela passionnera les foules. Je n'ai apparemment pas été très clair. En fait j'aurais été favorable (sur le principe) à une union politique avant, mais l'expérience semble montrer que tout ceci est tellement complexe qu'il faut avancer autrement, par pas concrets successifs, et bottom up (plutôt que top down, du haut vers le bas), avant de pouvoir se mettre d'accord sur une union politique. Ce qui fait, sur la Défense, qu'il serait illusoire d'essayer d'aller vers une armée commune, au-delà des embryons actuels (comme Eurocorps), mais qu'il faut continuer par exemple et développer la coopération (et à géométrie variable, avec les volontaires) sur des programmes très concrets (comme European Air Transport Command, EATC). Là c'est too much, il faut arrêter avec ces arguments ("pseudo démocratie") qui n'en sont pas ! Ce n'est pas parce que les élections à l'UE sont différentes de ce qui se passe en France (la France, avec son élection présidentielle au suffrage universel est une exception en Europe) qu'il faut vouloir imposer nos habitudes aux autres pays ! ; de toute façon il y a le Parlement Européen, qui fait très bien son travail d'ailleurs, et dont le rôle a été élargi à plusieurs reprises depuis 1979. S'il faut changer quelque chose, c'est plutôt pour restreindre le pouvoir du Conseil (des chefs d'Etat ou de gouvernement), qui a pris des très mauvaises habitudes, en voulant justement court-circuiter le Parlement Européen. Faux, voir plus haut, sur le rôle de plus en plus grand du PE. Cela n'est pas forcément gênant, si c'est le Parlement Européen qui débat et vote. Cela existe, le PE. S'il fallait une démocratie directe sur des notions aussi complexes, alors qu'on a bien vu à quel point (en tout cas en France) le peuple répond généralement à une autre question que celle posée..., alors tout irait encore plus de travers ! Pas au nom de l'ensemble des citoyens européens, qu'est ce que c'est que cette histoire ?! Désolé, je ne connais pas tous les slogans et arguments (?!) utilisés par les opposants au rétablissement de règles communes, bien nécessaires, et malheureusement sans pouvoir toujours, because urgence, faire les choses comme il serait souhaitable. Oui la situation est très loin d'être optimale.., et reste extrêmement dangereuse. Y compris d'ailleurs avec l'émergence de parti néo nazi en Grèce, par exemple. Mais je ne vois vraiment pas où vous voulez aller ! Je ne connais pas ces infos. Cela ne peut se faire qu'en marchant, avec les institutions actuelles, pas idéales je suis d'accord (par exemple, le fait qu'il y ait encore une présidence tournante, que le Président ne soit pas aussi le chef de la Commission, ce qui nuit considérablement à la lisibilité des décisions, et à leur efficacité. Cela contribue aussi au fait que les décisions pour la zone euro, et surtout leur mise en oeuvre sont toujours "trop peu, trop tard") Une avancée significative serait que les élections au PE aient lieu le même jour (en tenant compte des particularismes, donc par exemple sur 2 ou 3 jours), et sur la base de partis européens, avec un programme européen, avec un Président connu (et à la fois pour la Commission et pour le Conseil) en cas de majorité. Ce qui peut se faire sans changer les traités, à la prochaine élection. Que veut dire OT ?
  21. laurent simon

    [Rafale]

    Euh...(désolé pour le HS) il n'y a qu'en Europe (et particulièrement en France) qu'il y a des commentaires aussi sinistres ! Ailleurs qu'en Europe, ils sont tous sidérés de ce que nous avons déjà réussi ensemble (certes, après des guerres fratricides, trois en 75 ans... ce qui a d'ailleurs contribué au succès économique des E.U., les rendant n°1 incontestables simplement par nos auto destructions en Europe ...), même si du coup ils ne comprennent pas pourquoi nous n'arrivons pas à nous entendre ! Bien sûr ailleurs ils ne voient pas certains côtés négatifs, que nous voyons bien ici, mais soyons un peu objectifs. Je ne gomme pas du tout les ENORMES difficultés qui nous attendent, au niveau économique, pendant encore qq années. Elles sont d'ailleurs dues en grande partie aux peurs que nous avons eues (les peuples, mais aussi et surtout les hommes politiques) devant les changements qui restaient à faire -notamment vers une monnaie unique durable, cad qui puisse tenir face aux péripéties que nous vivons-. Changements qui du coup deviennent encore plus difficiles à réaliser, mais devant lesquels nous ne pouvons plus nous échapper. Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, je suis un européen qui y croit encore et toujours, plus que jamais... sauf qu'il y a des impasses, et des voies qui sont apparemment sans espoir : celles qui ont été pratiquées pour faire l'EF par exemple, mais aussi beaucoup d'autres, que nous continuons à pratiquer malheureusement. Voir les nombreuses difficultés que rencontrent, ou ont rencontrées, les programmes européens (Galileo, A400M, satellites de reconnaissance stratégique Sar-Lupe _ Cosmo-SkyMed _ Hélios par exemple). Il faut progresser sur des projets concrets, et encore souvent faire des "petits pas", vouloir aller trop vite c'est la plupart du temps le meilleur moyen de se planter. Le projet de fusion BAe - EADS est un exemple de volonté d'aller très vite, qui se heurte à des difficultés majeures. Sur le fond, cela fait des années que j'appelle une consolidation des industries de défense européennes, mais je crains que cette fois-ci ce soit mal engagé, pour tout un ensemble de raisons (et dans l'état actuel des choses je souhaite que cette fusion ne se fasse pas). Bref, l'Europe est une superbe réussite, avec des échecs et insuffisances qui peuvent être énormes, et qui peuvent faire penser le contraire, je le comprends aisément ! Mais la construction européenne est encore un vélo, il faut continuer à pédaler très fort pour que cela avance, et pour ne pas tomber... Et vous verrez, dans quelques années, quand nous aurons traversé cette super crise (qui est un test, une épreuve, une obligation de faire ce qu'il fallait faire il y a 10 ou 15 ans...) tous ces échos négatifs nous sembleront bien petits par rapport aux progrès que nous aurons réalisés...
  22. Pour les A320 NEO, de mémoire : mi 2015 pour ceux motorisés par PW, début 2016 pour ceux CFM Leap. Ce qui, compte tenu de 1400 ex., et pour env. 450 / an, amène à début 2019. Quid pour les 737 Max ? (qui se vendent en particulier car Airbus ne peut fournir d'A320 NEO avant cette date reculée (approx) de 2019 ? On ne peut pas se plaindre... avoir de tels carnets de commande en pleine crise, il y a pas mal de secteurs économiques qui en rêveraient !
  23. laurent simon

    [Rafale]

    Je propose le fil "Des cooperations saines" : Oui, c'est sûr. Pour moi il faudrait se diriger vers deux pôles en Europe, par exemple autour de l'EF, et l'autre autour de DA - Saab, malgré toutes les difficultés mentionnées plus haut. Ce qui permettrait de faire une concurrence, comme aux US, avec la différence que celui qui gagnerait serait maître d'oeuvre, et qu'il y aurait des morceaux réalisés par le perdant. De toute façon il faudrait passer par des lots, voir ce qui a été fait FINALEMENT avec Galileo, avec les deux poles Thales Alenia versus Astrium. Voir aussi "Le Gripen et l’Eurofighter en panne d’évolutions. L’industrie aéronautique militaire européenne à la croisée des chemins." :
  24. Serait-il possible d'avoir une indication des dates de première livraison possible, pour chacun de ces avions ? (et aussi pour les A320 NEO, 737 max, tant qu'on y est) ? Merci par avance.
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