C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 15 octobre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 15 octobre 2024 S.Lecornu : https://x.com/OpexNews/status/1845895329247338531 "Le projet du SCAF est plus délicat que le MGCS. Cet avion du futur doit répondre à de spécifications opérationnelles particulières pour la France : il doit pouvoir être armé d'un missile nucléaire pour les FAS, ou pouvoir apponter sur le PANG. De toute évidence, ni l'Espagne ni l'Allemagne ne sont concernés par ces particularités qui sont centrales pour nous. C'est pourtant à ces conditions que le projet a été lancé et qu'il devra rester conforme au cahier des charges prévu, sans quoi nous serions amenés à quitter le programme." 2 4 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 (modifié) il y a 37 minutes, Titus K a dit : il doit pouvoir être armé d'un missile nucléaire pour les FAS, ou pouvoir apponter sur le PANG. De toute évidence, ni l'Espagne ni l'Allemagne ne sont concernés par ces particularités qui sont centrales pour nous. C'est pourtant à ces conditions que le projet a été lancé et qu'il devra rester conforme au cahier des charges prévu, sans quoi nous serions amenés à quitter le programme." Je ne comprends pas pourquoi ces deux points évidents sont à chaque fois cités alors qu'ils devraient être (ou sont ?) résolus depuis longtemps. Quel est donc exactement le problème spécifique de l'ASMP ? Les Français veulent-ils le monter à l'extérieur ou à l'intérieur ? En quoi est-il différent d'un Scalp ou d'un Taurus, qui sont de taille similaire ? Il est évident que l'ASMP peut être largué par un petit avion comme le Rafale. Les deux conditions « porte-avions » et « ASMP » donnent l'impression que la France veut à la fois un grand et un petit avion. Il est probable que les Allemands voudront aussi transporter un type de missile de croisière, si ce n'est pas le Taurus, quelque chose de plus moderne ? En bref, je ne comprends pas pourquoi ces deux points sont considérés comme un problème particulièrement important insoluble . Qui va m'expliquer ? Modifié le 15 octobre 2024 par Manuel77 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ziggy Stardust Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 il y a 1 minute, Manuel77 a dit : Je ne comprends pas pourquoi ces deux points évidents sont à chaque fois cités alors qu'ils devraient être (ou sont ?) résolus depuis longtemps. Quel est donc exactement le problème spécifique de l'ASMP ? Les Français veulent-ils le monter à l'extérieur ou à l'intérieur ? En quoi est-il différent d'un Scalp ou d'un Taurus, qui sont de taille similaire ? Il est évident que l'ASMP peut être largué par un petit avion comme le Rafale. Les deux conditions « porte-avions » et « ASMP » donnent l'impression que la France veut à la fois un grand et un petit avion. Il est probable que les Allemands voudront aussi transporter un type de missile de croisière, si ce n'est pas le Taurus, quelque chose de plus moderne ? En bref, je ne comprends pas pourquoi ces deux points sont considérés comme un problème particulièrement important. Qui va m'expliquer ? Attention ici il n'est pas question de l'ASMP mais de son remplaçant, l'ASN4G, missile de croisière hypersonique qui de toute évidence sera beaucoup plus gros et lourd. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 (modifié) il y a 20 minutes, Manuel77 a dit : Je ne comprends pas pourquoi ces deux points évidents sont à chaque fois cités alors qu'ils devraient être (ou sont ?) résolus depuis longtemps. Quel est donc exactement le problème spécifique de l'ASMP ? Les Français veulent-ils le monter à l'extérieur ou à l'intérieur ? En quoi est-il différent d'un Scalp ou d'un Taurus, qui sont de taille similaire ? Il est évident que l'ASMP peut être largué par un petit avion comme le Rafale. Les deux conditions « porte-avions » et « ASMP » donnent l'impression que la France veut à la fois un grand et un petit avion. Il est probable que les Allemands voudront aussi transporter un type de missile de croisière, si ce n'est pas le Taurus, quelque chose de plus moderne ? En bref, je ne comprends pas pourquoi ces deux points sont considérés comme un problème particulièrement important insoluble . Qui va m'expliquer ? Pour ce qui est de la partie "porte-avions" le fait de navaliser un appareil impose certaines contraintes techniques peuvent être incompatible avec certains choix technique que pourraient faire l'Allemagne (par exemple la configuration du Typhoon rend quasiment impossible la navalisation de l'appareil sauf sur les plaquettes d'airbus). Donc en gros il dit : "il faut prendre en compte ce point dès le départ des études et si c'est pas le cas et que l'appareil n'est pas navalisable soit vous jetez à la poubelle vos études soit on se casse". Modifié le 15 octobre 2024 par emixam 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 51 minutes ago, Manuel77 said: Je ne comprends pas pourquoi ces deux points évidents sont à chaque fois cités alors qu'ils devraient être (ou sont ?) résolus depuis longtemps. Quel est donc exactement le problème spécifique de l'ASMP ? Les Français veulent-ils le monter à l'extérieur ou à l'intérieur ? En quoi est-il différent d'un Scalp ou d'un Taurus, qui sont de taille similaire ? Il est évident que l'ASMP peut être largué par un petit avion comme le Rafale. Les deux conditions « porte-avions » et « ASMP » donnent l'impression que la France veut à la fois un grand et un petit avion. Il est probable que les Allemands voudront aussi transporter un type de missile de croisière, si ce n'est pas le Taurus, quelque chose de plus moderne ? En bref, je ne comprends pas pourquoi ces deux points sont considérés comme un problème particulièrement important insoluble . Qui va m'expliquer ? Plutôt, petit avion navalisé apte à la pénétration très basse altitude. Là où, nos confrères peuvent vouloir du haut rapide furtif (remake du Rafale / Typhoon) 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mobius1 Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 (modifié) il y a 58 minutes, Manuel77 a dit : En bref, je ne comprends pas pourquoi ces deux points sont considérés comme un problème particulièrement important insoluble . Qui va m'expliquer ? 1) La mission de pénétration nucléaire nécessite, dans la doctrine française, d'avoir des spécifications particulières pour l'avion, dû aux besoins particuliers de pénétration, qui sont centrales dans sa conception. 2) Les spécifications marines imposent des contraintes qui se doivent d'être également centrales dans la conception de l'avion pour éviter les mauvaises surprises à la F35 ou à l'impossibilité de navalisation comme l'EF-2000. Si les partenaires prennent ces besoins à la légère, ce qui a l'air d'être le cas au vu de la comm', cela posera des problèmes de conception et des surcoûts, tout en mettant en péril la crédibilité de notre dissuasion. Modifié le 15 octobre 2024 par Mobius1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 il y a une heure, Manuel77 a dit : En bref, je ne comprends pas pourquoi ces deux points sont considérés comme un problème particulièrement important insoluble . Qui va m'expliquer ? Manu, ne prend surtout pas pour toi ca que je vais écrire (J'apprécie énormément ta participation et ton abnégation sur ce forum en tant qu'allemand: tu en prend plein la gueule mais tu continues à nous donner un point de vue allemand ce qui nous permet à nous, gros arrogants de français, de relativiser et je t'en remercie. Je suis prof et tu es prof, donc message de bulletin scolaire : Produis un travail de qualité avec une analyse pertinente et dans le respect de ces camarades. C'est parfait, poursuivez vos efforts sans vous découragez) On en reparlera quand les coûts/délais auront explosé et que mes/tes politiques/industriels viendront nous l'expliquer? Toi et moi on aurait pu faire le SCAF Nos indus/politiques, tu y crois? Amitiés 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 il y a 30 minutes, Mobius1 a dit : 1) La mission de pénétration nucléaire nécessite, dans la doctrine française, d'avoir des spécifications particulières pour l'avion, dû aux besoins particuliers de pénétration, qui sont centrales dans sa conception. Cela semble intéressant, quelles sont-elles exactement ? Je veux dire, si on peut accrocher l'ASN4G au Rafale F5, je ne pars pas du principe qu'il y a des problèmes physiques insolubles. Que la navalisation pose des problèmes particuliers, je le sais... mais je trouve étrange que Locarnu rappelle toujours ce point, comme s'il s'agissait d'une surprise monstrueuse ou d'un sujet de négociation... je pars du principe que ce n'est pas en négociant pendant quatre semaines dans une salle de torture avec du pain et de l'eau que l'on va faire changer d'avis les Français sur la navalisation. Il est probable qu'il en sera de même pour l'armée de l'air allemande. Cela fait penser à un alibi prétexté, au lieu de dire simplement : ces fichus Allemands veulent voler Dassault, ou : outre-Rhin, on ne sait jamais quel fou va inventer de nouvelles restrictions à l'exportation. Ce doit être la fameuse culture de la communication indirecte française. Les Allemands, d'un autre côté, ne semblent pas du tout communiquer sur les capacités de cette chose... ils ne le savent probablement pas eux-mêmes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 (modifié) il y a 7 minutes, Manuel77 a dit : Cela semble intéressant, quelles sont-elles exactement ? Je veux dire, si on peut accrocher l'ASN4G au Rafale F5, je ne pars pas du principe qu'il y a des problèmes physiques insolubles. Que la navalisation pose des problèmes particuliers, je le sais... mais je trouve étrange que Locarnu (non) Lecornu rappelle toujours ce point, comme s'il s'agissait d'une surprise monstrueuse ou d'un sujet de négociation... je pars du principe que ce n'est pas en négociant pendant quatre semaines dans une salle de torture avec du pain et de l'eau que l'on va faire changer d'avis les Français sur la navalisation. Il est probable qu'il en sera de même pour l'armée de l'air allemande. Cela fait penser à un alibi prétexté, au lieu de dire simplement : ces fichus Allemands veulent voler Dassault, ou : outre-Rhin, on ne sait jamais quel fou va inventer de nouvelles restrictions à l'exportation. Ce doit être la fameuse culture de la communication indirecte française. Les Allemands, d'un autre côté, ne semblent pas du tout communiquer sur les capacités de cette chose... ils ne le savent probablement pas eux-mêmes. Juste une précision (en plus Lecornu, pour un français, c'est drôle : le cornu c'est qu'on dit d'un homme dont la femme le trompe) mais je le défend car c'est un très bon MinArm (ministre des armées) Modifié le 15 octobre 2024 par John92 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 il y a 43 minutes, Manuel77 a dit : Cela semble intéressant, quelles sont-elles exactement ? Je veux dire, si on peut accrocher l'ASN4G au Rafale F5, je ne pars pas du principe qu'il y a des problèmes physiques insolubles. Durcissement à l'impulsion électromagnétique? Mais ça doit être le cas pour un peu tous les avions de l'OTAN? Après l'ASN4G devrait être un gros bébé, plus qu'un MdC classique, et comme à tous les coups on en n'emportera qu'un sous le fuselage ça nécessitera un point d'emport et une garde au sol importante qui n'est pas forcément nécessaire sur un chasseur furtif à soute. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
John92 Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 il y a 5 minutes, hadriel a dit : Durcissement à l'impulsion électromagnétique? Mais ça doit être le cas pour un peu tous les avions de l'OTAN? Après l'ASN4G devrait être un gros bébé, plus qu'un MdC classique, et comme à tous les coups on en n'emportera qu'un sous le fuselage ça nécessitera un point d'emport et une garde au sol importante qui n'est pas forcément nécessaire sur un chasseur furtif à soute. Question bête: Comment tu combines un point ventral avec des soutes ? (ou alors tes soutes ne sont pas complètement ventrales mais semi, ce qui complique la conception d'un chasseur naval car il faut aussi penser où loger le train principal) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mobius1 Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 il y a 59 minutes, Manuel77 a dit : Cela semble intéressant, quelles sont-elles exactement ? Je veux dire, si on peut accrocher l'ASN4G au Rafale F5, je ne pars pas du principe qu'il y a des problèmes physiques insolubles. Je suis pas un spécialiste loin de là, si je dis pas de bêtise, les avions sont spécialisé dans la pénétration TBA, ont une suite électronique spécifiquement adaptée à cette mission (renforcement à l'iem, brouillage renforcé, etc..), sachant que dans le cas du Rafale, contrairement au 2kN, ça doit correspondre à un profil spécifique de l'ordi de bord et un travail est fait sur les modes du radar. Rien d'insurmontable effectivement, mais encore faut il accepter de le prioriser. Car le Rafale est optimisé pour ça lui, contrairement à l'EF2K. Au vu des décla' des deux bords, je présume que ça doit pas être le cas et que les allemand veulent un intercepteur lourd pas spécialement doué pour le TBA et un gabarit pas forcément adapté à la navalisation. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 (modifié) Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : Je ne comprends pas pourquoi ces deux points évidents sont à chaque fois cités alors qu'ils devraient être (ou sont ?) résolus depuis longtemps. Quel est donc exactement le problème spécifique de l'ASMP ? Les Français veulent-ils le monter à l'extérieur ou à l'intérieur ? En quoi est-il différent d'un Scalp ou d'un Taurus, qui sont de taille similaire ? Il est évident que l'ASMP peut être largué par un petit avion comme le Rafale. Les deux conditions « porte-avions » et « ASMP » donnent l'impression que la France veut à la fois un grand et un petit avion. Il est probable que les Allemands voudront aussi transporter un type de missile de croisière, si ce n'est pas le Taurus, quelque chose de plus moderne ? En bref, je ne comprends pas pourquoi ces deux points sont considérés comme un problème particulièrement important insoluble . Qui va m'expliquer ? ASMP c'est 300kt, pas la bombinette US qu'ils vous louent, pas de gps ou autres trucs perturbables, en autonomie totale, au niveau électromagnétique (dans la ionosphère), c'est autre chose que balancer un taurus .. Le FCAS est déjà fini, c'était une gesture politique car la différence est que la réalité d'un pays qui fait la guerre étant doté n'est pas celui d'un autre sous emprise étrangère, un jour on devra provisionner et anticiper à travers nos propres besoins à un temps T, et comme on a besoin de personne pour le FCAS, le coup d'épée tombera, ça sera pas sous macron! Modifié le 15 octobre 2024 par MatOpex38 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 Il y a 2 heures, Manuel77 a dit : Je ne comprends pas pourquoi ces deux points évidents sont à chaque fois cités alors qu'ils devraient être (ou sont ?) résolus depuis longtemps. Ce sont les deux points principaux qui nous ont fait quitter le programme Eurofighter (il y avait aussi la mort du M88, mais là c'était négociable, par exemple les avions Français auraient pu être équipés avec des M88 adaptés à la masse plus importante de l'avion) 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 il y a 15 minutes, John92 a dit : Comment tu combines un point ventral avec des soutes ? (ou alors tes soutes ne sont pas complètement ventrales mais semi, ce qui complique la conception d'un chasseur naval car il faut aussi penser où loger le train principal) J'ai pensé à démonter les portes et mettre un carénage conforme qui épouse le missile, avec un pylône attaché au plafond de la soute. Ca réduit la trainée et la garde au sol nécessaire. Sinon mettre des portes avec un petit trou au milieu pour laisser passer le pylone. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 (modifié) Pour moi, une mission Nuke avec missile nucleaire AS4NG ne necessite pas une furtivite développée ( un carenage suffisant ad'hoc ) car longue portee ! . Autrement dit : la "vraie " soute furtive pour des missions de pénétration classique serait "amovible" , en plus lorsque le terrain enemi sera nettoyé : plus besoin de furtivite absolue et en plus ne pas oublier les roles des drones alliés qui eux devront être furtifs Modifié le 15 octobre 2024 par Bechar06 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 (modifié) @DeltafanNouvelle version du ministre au sénat concernant le SCAF: Sommet en décembre Présentation du démonstrateur Espagne, Allemagne, France Capacité à arrêter les principes du programme pour la suite avec des question politique à savoir : L'export Les questions opérationnelle : à quoi ressemble l'avion son poids sa capacité à correspondre aux besoins de la dissuasion française pour les FAS à pouvoir apponter sur un porte avion --> donc il y a quand même des particularités, qui pour l'instant son tenues --> 1:25:45 Modifié le 15 octobre 2024 par Titus K 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 Il y a 6 heures, Titus K a dit : S.Lecornu : https://x.com/OpexNews/status/1845895329247338531 "Le projet du SCAF est plus délicat que le MGCS. Cet avion du futur doit répondre à de spécifications opérationnelles particulières pour la France : il doit pouvoir être armé d'un missile nucléaire pour les FAS, ou pouvoir apponter sur le PANG. De toute évidence, ni l'Espagne ni l'Allemagne ne sont concernés par ces particularités qui sont centrales pour nous. C'est pourtant à ces conditions que le projet a été lancé et qu'il devra rester conforme au cahier des charges prévu, sans quoi nous serions amenés à quitter le programme." La surprise, ce n'est pas que l'Espagne et l'Allemagne ne se considèrent toujours pas concernés alors que justement ils sont venus nous voir et nous expliquent qu'ils doivent s'équiper de F-35 parcequ'a l'époque du développement du Rafale ils ont été trop con pour nous écouter et doivent désormais trouver un avion qui peut être équipé d'une armé nucléaire et apponter sur un PA... Je pense qu'on ne le dira jamais assez, mais le besoin "nucléaire" ou "naval", c'est plus la norme que l'exception dans les pays qui ont développé le Typhoon ou le Rafale. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 15 octobre 2024 Share Posté(e) le 15 octobre 2024 Il y a 1 heure, Titus K a dit : Capacité à arrêter les principes du programme pour la suite avec des question politique à savoir : L'export Hallucinant 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 octobre 2024 Auteur Share Posté(e) le 15 octobre 2024 Il y a 4 heures, hadriel a dit : J'ai pensé à démonter les portes et mettre un carénage conforme qui épouse le missile, avec un pylône attaché au plafond de la soute. Ca réduit la trainée et la garde au sol nécessaire. Sinon mettre des portes avec un petit trou au milieu pour laisser passer le pylone. Le souci des missile conforme c'est l'aspect de l'avion une fois le missile parti ... ça laisse des "trous" c'est pas discret, et pas terrible pour l'aéro parfois. A mon sens c'est plus simple de troquer la porte de la soute contre un plaque fixe, utiliser la soute pour du kero en plus ... et effectivement passer un pylône à travers la plaque de soute pour fixer le missile en pendulaire ventral. C'est pas très discret mais c'est le moins pire, si le missile ne rentre pas dans la soute. Et comme c'est un emport typique on peut toujours étudier la discretion du couple NGF+ASN4G, et effectuer des adaptations sur la place bouche soute, le pylone dédié, ou le corps du missile. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 16 octobre 2024 Share Posté(e) le 16 octobre 2024 Il y a 8 heures, g4lly a dit : Le souci des missile conforme c'est l'aspect de l'avion une fois le missile parti ... ça laisse des "trous" c'est pas discret, et pas terrible pour l'aéro parfois. Franchement une fois l'ASN4G largué est-ce que c'est vraiment un soucis le manque de discrétion. Par contre effectivement niveau aéro plus ça va être renfoncé plus ça va faire des choses bizarres. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 16 octobre 2024 Share Posté(e) le 16 octobre 2024 FCAS weighing 4 fighter designs, could make final choice by March 2025 Le FCAS étudie 4 modèles d'avions de combat et pourrait faire son choix définitif d'ici mars 2025 « L'ambiance de travail est bonne et les résultats sont en cours de livraison », a déclaré le général de division Jean-Luc Moritz à propos du projet franco-germano-espagnol de système d'avion de combat futur. PARIS et BELFAST - Un haut responsable de l'armée de l'air et de l'espace française a déclaré cette semaine à la presse que le projet franco-germano-espagnol de système aérien de combat futur (FCAS) mettait à l'étude quatre conceptions différentes d'avions de combat, le choix final devant intervenir au cours du premier trimestre 2025. Le général de division Jean-Luc Moritz, qui dirige le segment français de l'effort trilatéral, également connu sous son acronyme français SCAF, a déclaré aux journalistes jeudi qu'il prévoyait de réduire la sélection à deux conceptions d'ici juin 2024 et de disposer d'une conception finale « d'ici » mars 2025. C'est un signe de progrès pour un programme qui a été confronté à des vents contraires politiques presque depuis le début. Le dernier en date est un journal britannique qui affirmait le 1er novembre que l'Allemagne pourrait se retirer complètement du projet. M. Moritz a déclaré aux journalistes qu'il ne voyait aucun signe indiquant que l'Allemagne était sur le point de se retirer du programme, ajoutant que « l'atmosphère de travail est bonne et que les résultats attendus sont atteints ». Ses homologues au sein du comité de pilotage du SCAF sont le général de division José Antonio Gutiérrez Sevilla pour l'Espagne et le général de brigade Markus Schetilin pour l'Allemagne, avec lesquels M. Moritz dit avoir « une très bonne relation de travail ». Le NGWS implique le développement d'un chasseur de nouvelle génération (NGF), accompagné d'aéronefs pilotés à distance, ou drones d'accompagnement, appelés porteurs distants, qui se connecteront les uns aux autres par voie numérique à l'aide d'un « nuage » de combat. Le NGWS pourra se déployer de manière autonome ou en réseau avec d'autres systèmes de combat ou de commandement aéroportés, navals, terrestres ou spatiaux. L'accord trilatéral de mise en œuvre 3, signé par les gouvernements du FCAS en août 2021, a approuvé l'élément de travail du NGWS. Depuis lors, au nom de la France, de l'Espagne et de l'Allemagne, la Direction générale de l'armement (DGA) de la France a attribué aux trois principaux chefs de file de l'industrie - Dassault, Airbus et Indra - et à d'autres fournisseurs clés un contrat de 3,2 milliards d'euros (3,4 milliards de dollars) pour lancer la phase 1B du FCAS en décembre 2022, donnant le feu vert aux travaux de développement d'un démonstrateur volant d'avion de combat de nouvelle génération. Aperçu des nouvelles capacités du FCAS Les trois nations continuent de travailler sur les trois éléments du NGWS : les avions de combat, les transporteurs distants et le nuage de combat. « Nous devons développer ces éléments en essayant de prévoir les menaces auxquelles nous sommes susceptibles d'être confrontés à l'horizon 2030-2040. À quoi penseront nos adversaires ? Nous devons maintenir notre supériorité opérationnelle grâce à une technologie supérieure, mais nos adversaires évoluent également plus rapidement », a-t-il fait remarquer, ajoutant que les transporteurs distants “doivent coûter une fraction du prix du chasseur, car ce sont eux qui prendront les risques”. La supériorité aérienne est un principe qui restera vrai à l'avenir, a déclaré M. Moritz. « Je veux donc un outil capable d'échanger des données de qualité et actualisées en temps réel, qui utilisera probablement des calculateurs quantiques au lieu d'ordinateurs, je veux être capable de manœuvrer depuis la terre, l'air ou la mer et je veux être plus rapide, plus fort et plus haut que mon ennemi ». Il a ajouté que les trois pays s'étaient mis d'accord sur un certain nombre de capacités clés pour l'avion. Il s'agit notamment de la furtivité, de la manœuvrabilité, de la capacité à saturer l'ennemi et du nuage de combat utilisé à ce qu'il a appelé le bord extrême, le bord et le cœur. La périphérie est la plus proche des utilisateurs (le cœur de la bataille) mais la plus éloignée des centres de données du nuage. La périphérie impliquerait des aéronefs tels que les AWACS et serait située un peu plus près des centres de données en nuage. Le cœur se réfère aux opérations situées loin derrière la ligne de combat et les plus proches des centres de données. Les défis auxquels les développeurs sont confrontés comprennent l'architecture du nuage de combat qui « doit être développé de manière native pour être interopérable avec les aéronefs des autres pays de l'OTAN », a souligné M. Moritz à plusieurs reprises, en prenant l'exemple des téléphones mobiles développés et fabriqués par différentes sociétés mais capables de se connecter les uns aux autres grâce au protocole Internet (IP). « Je suis tout à fait optimiste quant à notre capacité à atteindre cet objectif », a-t-il déclaré. Selon lui, le besoin d'interopérabilité est « très réel », car d'ici 2030, les forces aériennes européennes utiliseront près de 1 000 avions développés et fabriqués en Europe (quelque 300 Rafales français, 450 Typhoons anglais et plus de 200 Gripens suédois), en plus d'un peu moins de 400 F-35 développés par les États-Unis. Il pense également que l'intelligence artificielle sera à bord de l'avion pour aider le pilote à prendre des décisions opérationnelles et tactiques. « Elle ne sera pas là pour aider le pilote à piloter l'avion, car cela ne sera pas nécessaire. Le vol de l'avion sera contrôlé automatiquement », a-t-il expliqué. Il a ajouté que sur les sept « piliers » de développement - avion, moteur, téléporteurs, nuage de combat, simulation, capteurs et furtivité - actuellement en cours de développement, le « plus effervescent » pour l'instant est le nuage de combat, « dont nous sommes tous d'accord pour dire qu'il s'agira d'un développement totalement européen ». Il a déclaré que tous les pays étaient d'accord pour que les avions et les transporteurs à distance puissent opérer à partir de porte-avions. Ce qui « reste un sujet », a-t-il admis, c'est l'exportabilité de l'avion. La France, par exemple, souhaite pouvoir exporter le NGF. M. Moritz a également confirmé que la Belgique participerait au programme en tant qu'observateur dans le cadre d'un protocole d'accord d'ici la fin de l'année, avec l'intention de devenir un partenaire à part entière à un moment donné dans l'avenir. En ce qui concerne la Suède, il a fait remarquer qu'il faudrait au moins deux ans avant que la Suède ne décide de ce qu'elle veut pour l'avenir de son aviation. (Bien que lors de la récente conférence internationale sur les avions de combat à Madrid, la Suède ait indiqué qu'elle ne prendrait pas de décision avant 2031). M. Moritz s'est également efforcé d'expliquer que le Global Combat Air Program (GCAP) britannico-italo-japonais, anciennement connu sous le nom de Tempest, n'est pas comparable au SCAF car il ne concerne que le développement de l'avion de combat de la prochaine génération. Il ne s'agit pas d'un système de systèmes comme l'est le SCAF. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 16 octobre 2024 Share Posté(e) le 16 octobre 2024 (modifié) il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : FCAS weighing 4 fighter designs, could make final choice by March 2025 Le FCAS étudie 4 modèles d'avions de combat et pourrait faire son choix définitif d'ici mars 2025 Ce "papier" DATE de 10/11/2023 ce qui n'apparait pas sur cette longue copie traduite ... C'est un peu ballot Modifié le 16 octobre 2024 par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 16 octobre 2024 Share Posté(e) le 16 octobre 2024 il y a 10 minutes, Bechar06 a dit : Ce "papier" DATE de 10/11/2023 ce qui n'apparait pas sur cette longue copie traduite ... C'est un peu ballot C'est l'article que Deltafan a cité il y a quelques messages en page précédente 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. SLT Posté(e) le 16 octobre 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 octobre 2024 Le 15/10/2024 à 17:40, Manuel77 a dit : Je ne comprends pas pourquoi ces deux points évidents sont à chaque fois cités alors qu'ils devraient être (ou sont ?) résolus depuis longtemps. Quel est donc exactement le problème spécifique de l'ASMP ? Les Français veulent-ils le monter à l'extérieur ou à l'intérieur ? En quoi est-il différent d'un Scalp ou d'un Taurus, qui sont de taille similaire ? Il est évident que l'ASMP peut être largué par un petit avion comme le Rafale. Les deux conditions « porte-avions » et « ASMP » donnent l'impression que la France veut à la fois un grand et un petit avion. Il est probable que les Allemands voudront aussi transporter un type de missile de croisière, si ce n'est pas le Taurus, quelque chose de plus moderne ? En bref, je ne comprends pas pourquoi ces deux points sont considérés comme un problème particulièrement important insoluble . Qui va m'expliquer ? Manuel, merci de poser ce genre de question, pour nous rappeler que : non, tout le monde n'est pas sensibilisé aux tenants et aboutissants de la doctrine nucléaire française, et que oui, c'est un sujet de niche, que beaucoup sur ce forum considère comme connu et un quasi pré-requis pour échanger sur le sujet (moi y compris). Je vais tenter une explication un peu plus complète sur le sujet, avec ce que j'en sais (mais n'en étant pas spécialiste). Je ne garantie par contre pas la traduction vu certains termes peut être technique, donc en cas de doute, n'hésite pas à me demander, en réponse ou en message directement si besoin. (ah oui, SCAF = FCAS) La doctrine nucléaire française repose sur la souveraineté absolue de l'arme et de son vecteur. Ici le missile ASMP et le Rafale, mais bientôt l'ASN4G et le SCAF (sous la forme qu'il aura). Ceci afin d'être capable de décider seul de l'utiliser, comment et où. C'est la même chose avec les autres grands pays nucléaires : les USA, la Chine, la Russie, l'Inde, le Pakistan, l'Iran.... (Pour le UK, j'ai un doute, j'ai lu trop de choses discordantes sur le sujet pour me souvenir de l'état exact, et ce n'est pas le débat ici.) Si l'avion n'est pas totalement contrôlé par les armées françaises, alors il est possible qu'un jour (scénario hypothétique) la France décide qu'elle doit utiliser sa bombe pour une raison valable (la flotte chinoise qui débarque sur le territoire de la Nouvelle-calédonie, ou de la Guyane, par exemple) mais que, pas de chance, l'avion devant porter l'arme ne peut pas voler. Cela peut être pour plein de raisons: la France s'est fâché avec le fournisseur de certaines pièces et il refuse d'en livrer de nouvelles, hors sans ses pièces, plus de maintenance possible, et toutes celle disponible ont déjà été utilisées. Ou bien il y a une mise à jour du programme de contrôle de vol de l'avion, et cette mise à jour étant critique, les avions sont interdits de décoller pour ne pas porter atteinte à l'image d'excellence du fournisseur de ce programme; ou encore pleins d'autre raisons possibles (le pays vendeur de l'avion refuse que la France utilise l'arme nucléaire, et il utilise une porte dérobée pour clouer au sol tous les avions vendu à la France...) Cela n'est pas envisageable : la France perdrait un territoire national, et plus personne ne la croirait capable d'utiliser l'arme nucléaire, par incompétence de sa part. C'est la même chose pour l'arme d'ailleurs. Si demain les troupes russes franchissaient la Pologne (avec un pacte de non agression) pour se présenter aux portes de l'Allemagne (bon, c'est un cas fictif très exagéré...) alors l'Allemagne devrait attendre l'autorisation des USA pour pouvoir utiliser les bombes prépositionnées en Allemagne. Et même en faisant décoller les Tornados en avance, et en ayant préparé une mission pour détruire toutes les forces russes en un seul point et une seule frappe, si les USA n'autorisent pas la frappe et n'arment pas la bombe en question, tout ce qu'elle fera, c'est une petite gerbe de terre en touchant le sol... Peut être sur un soldat ou un tank. Mais ce n'est pas l'effet prévu... Donc, pour la crédibilité de la dissuasion nucléaire, oui, il est important d'insister dessus. Et comme cela fait partie de la politique de défense de la France, il n'est pas question de l'abandonner pour le moment. Et c'est pareil pour la navalisation : le territoire français s'étend au-delà de la métropole européenne. Les armées françaises doivent protéger tout le territoire, y compris celui qui est loin. Donc l'avion de nouvelle génération DOIT pouvoir être utilisé depuis un porte-avion au modèle français. C'est à dire avec une catapulte de décollage et des brins d'arrêts. Si ce n'est pas prévu dans les premières études de design et d'aérodynamisme, alors cela ne pourra pas être ajouté après (ou pas à un coût acceptable) Si on rajoute que l'avion doit être capable d'emporter un gros missile, de voler avec (vite, loin et de préférence très bas, pour la doctrine française), cela induit des contraintes supplémentaires sur les choix technique à faire pour l'avion: assez de place pour que l'avion puisse décoller avec le missile, donc pas de train d’atterrissage à cet endroit, et assez de place entre les trains pour que le missile puisse être accroché. Peut être un peu de travail sur la furtivité de forme en amont, mais surtout s'assurer qu'on peut accrocher des bidons de carburant en plus du missile ou de la bombe, et que tout fonctionne correctement et ne se gène pas mutuellement... Maintenant, essayons de renverser la situation. Supposons que l'Allemagne ai développé un nouveau missile de combat exceptionnel. Il vole très vite et très loin, n'est pas trop cher, et ne rate presque jamais sa cible. Appelons le DEMONFIRE. L'Allemagne en est très contente, et souhaiterait (à raison) l'intégrer au programme SCAF (qui a déjà commencé, les étude préliminaires étant finies et un dessin de l'avion étant presque prêt et accepté par tous). Ce missile a des ailes plus grandes que les autres missiles du même type, et est un peu plus lourd. Les ingénieurs allemands demandent donc à ce que cela soit pris en compte dans de nouvelles études pour le design du SCAF. Les autres partenaires se rendent compte que l'avion devra avoir des ailes plus épaisses et plus larges que ce qu'ils avaient anticipé (le missile a un rail d'emport plus long que les AMRAAM, Sidewinder, Meteor MICa et autres...) et que cela rendra l'avion plus lourd, moins manœuvrable, plus gourmand en carburant et plus cher au final. Ils refusent, et répondent ensemble que cela aurait dû être fait plus tôt, lors des toutes premières études, et par rajouté par la suite. Que ferait l'Allemagne dans ce cas là ? Elle abandonne son projet du DEMONFIRE sur ses nouveaux avions (qui équiperont toute sa flotte dans une dizaine d'années); elle abandonne le projet SCAF pour développer un nouvel avion toute seule, perdant l'argent déjà investi dans le projet mais pouvant développer un avion qui correspond à ses besoins et à son missile; elle se met à développer un autre avion en plus du SCAF, à grands coûts, pour pouvoir utiliser son missile pour sa défense, et doit donc supporter le coût du projet SCAF en plus de celui de son nouvel avion "personnel" ? Voila pourquoi la France insiste autant sur ses points, et les marque aussi souvent que possible, juste pour être sûr que, à aucun moment, un partenaire puisse lui dire : "ça coûte trop cher et je n'avais pas compris que c'était aussi important pour vous, surtout que c'est une capacité que vous seuls désirez, et donc ça augmente le coût pour tout le monde, juste pour votre bénéfice". C'est ce qu'il s'est passé pour l'Eurofighter, et les français n'ont pas tellement envie que ça se reproduise. Enfin, juste comme point de comparaison; l'Allemagne a des bombes B61 états-uniennes prépositionnée sur son territoire, afin de participer à la dissuasion nucléaire au sein de l'OTAN. Ces bombes sont de simple bombes à gravité, des bombes à chute libre, des "dumb bombs" qui n'ont pas de système de guidage ni de propulsion. Elles étaient emportées par les Tornados de mémoire. L'Allemagne a demandé aux USA s'il était possible d'emporter ces bombes sous Eurofighters, afin de pouvoir continuer d'assurer la mission de dissuasion nucléaire de l'OTAN. Les USA ont répondus qu'il fallait faire des tests et ont présenté un devis à l'Allemagne, qui a refusé vu le prix demandé. Au final, les USA ont validé l'emport de ces bombes sur F-35, et l'Allemagne a préféré acheter des F-35 plutôt que payer pour intégrer les B61 sous Eurofighter... Pour rappel, ce sont des bombes sans aucun systèmes complexe à l'intérieur, qui nécessitent juste un largage au dessus de la cible. Donc tout ce qu'il fallait vérifier, c'était que l'avion pouvait voler avec la bombe, que ça ne le gênait pas de trop, qu'il ne risquait pas de chuter à cause de mauvaises turbulences et qu'il pouvait la larguer sans soucis ou qu'elle ne lui revienne dessus (il existe des vidéos très intéressantes d'échec de missiles ou de bombes, avec les vitesses et les turbulences concernées, c'est parfois très surprenant). Donc imagine de devoir intégrer un missile plus gros que le SCALP, TAURUS ou ASMP sous un avion, s'assurer que l'ensemble vole correctement, en étant un peu discret si possible, et en rajoutant un point de liaison entre l'avion et le missile, qui devra savoir d'où il est parti et faire de la reconnaissance de terrain et des manœuvres de vol ensuite... Oui, c'est important d'en parler en avance, et oui, c'est critique dans le design de l'avion. Voila, je m'excuse pour la longueur de ma réponse et pour les (très probables) erreurs qu'il contient. J'espère que cela t'aidera à comprendre un peu mieux notre lubie pour les côtés "marins" et nucléaires attendus par la France pour le SCAF, et peut être à comprendre un peu mieux la bande de râleurs avec qui tu échanges régulièrement sur le site. Et à tous les autres, merci d'apporter vos corrections nécessaires à mon message (comme je l'ai dit, je ne suis pas spécialiste). J'espère juste ne pas déclencher un débat HS sur ce fil (qui est déjà bien fourni). A bon entendeur 5 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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