Eau tarie Posté(e) jeudi à 16:12 Share Posté(e) jeudi à 16:12 Il y a 2 heures, rogue0 a dit : Par contre: la tentation sera forte de "blanchir" les colis chinois via des pays de transit... Ou de regrouper les envois de colis pour repasser au dessus des seuils. Et les ouvriers chinois (ou immigrés en Chine) qui étaient exploités dans ces filières de fast fashion, vont devoir se trouver un autre gagne-pain (le climat économique des travailleurs est assez morose en Chine depuis 2-3 ans). C'est déjà le cas. T'as 25/30% des ojects quand tu fais une recherche amazon qui est du AliExpress &Co, qui passe par une boutique tierce avec une petite marge au passage. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) jeudi à 16:15 Share Posté(e) jeudi à 16:15 il y a 3 minutes, Eau tarie a dit : C'est déjà le cas. T'as 25/30% des ojects quand tu fais une recherche amazon qui est du AliExpress &Co, qui passe par une boutique tierce avec une petite marge au passage. Souvenir c'est arreément du drop shopping... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred974 Posté(e) jeudi à 20:54 Share Posté(e) jeudi à 20:54 Le 08/04/2025 à 09:20, Fred974 a dit : L'hypothèse du délit d'initié... "C'est le moment de faire beaucoup d'argent !", le leitmotiv de Trump pourrait être adressé non pas aux américains mais à ses amis proches milliardaires. Tant que Trump maintient sa posture les bourses dévissent, les actions baissent. Qui pourrait empêcher d'ici 10 jours ces fameux milliardaires d'acheter ces actions à bas prix, puis Trump faire volte-face (ce qui n'étonnerait personne étant donné le personnage), permettant alors, avec la remontée des cours, d'effectivement faire BEAUCOUP d'argent pour ses amis.... Et paf... Des élus et des spécialistes s'interrogent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) jeudi à 21:59 Share Posté(e) jeudi à 21:59 à l’instant, Fred974 a dit : Et paf... Des élus et des spécialistes s'interrogent. J'ai lu (je ne sais plus où) que les marchés des dérivés s'étaient subitement animés quelques heures avant l'annonce. Le bénéfice a dû être colossal. Rappelons que la famille Trump aurait empoché 600M$ dans les 3 premiers mois de ce nouveau mandat en fourguant des coins à gogo(s) : il sont capables de tout. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) vendredi à 04:39 Share Posté(e) vendredi à 04:39 Il y a 6 heures, Boule75 a dit : J'ai lu (je ne sais plus où) que les marchés des dérivés s'étaient subitement animés quelques heures avant l'annonce. Le bénéfice a dû être colossal. Rappelons que la famille Trump aurait empoché 600M$ dans les 3 premiers mois de ce nouveau mandat en fourguant des coins à gogo(s) : il sont capables de tout. J'ai vu passé ça sur reddit aussi. Des ordres d'achats passés après le "great time to buy" et quelques heures avant l'annonce officielle de la pause de 90 jours sur les droits de douanes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) vendredi à 09:17 Share Posté(e) vendredi à 09:17 https://www.nytimes.com/2025/04/09/business/economy/trump-trade-deficit-tariffs-economist-doubts.html « Ils se concentrent sur le mauvais problème, les déficits bilatéraux », a déclaré M. Pettis. M. Pettis considère que le déficit commercial global des États-Unis avec le reste du monde est un problème pour l'économie américaine, car il signifie que la demande de biens des consommateurs américains soutient l'activité manufacturière ailleurs, comme en Chine, plutôt qu'aux États-Unis. Mais il insiste sur le fait que les déséquilibres commerciaux que les États-Unis ont individuellement avec d'autres pays ne reflètent pas toujours ce problème, et que les droits de douane ne feront pas nécessairement grand-chose pour le résoudre. Selon lui, les politiques gouvernementales de pays comme la Chine, l'Allemagne, la Corée du Sud et Taïwan sont à l'origine d'importants excédents commerciaux. Comme tout excédent commercial a besoin d'un déficit pour être équilibré, cela finit par gonfler le déficit commercial des États-Unis. Sans changements économiques plus importants en Chine et dans d'autres pays, ces problèmes persisteront, affirme-t-il. « Il y a un sérieux problème », a-t-il déclaré. "Nous ne voyons pas la meilleure solution à ce problème. D'autres économistes contestent toujours l'idée qu'un déficit commercial global avec le reste du monde soit un problème pour les États-Unis. D'autres facteurs, tels que les dépenses du gouvernement américain et les flux d'investissement, sont le moteur ultime du déficit commercial américain, et non la demande de biens, affirment certains économistes. Selon eux, si les droits de douane de M. Trump réduisent effectivement le déficit commercial global, ce sera plus probablement parce qu'ils ont mis à mal l'économie américaine ou fait fuir les investisseurs des États-Unis en sapant la confiance du monde dans le dollar américain et ses marchés. M. Rodrik, l'économiste de Harvard, a déclaré qu'il n'y avait « absolument aucune relation entre le déficit commercial d'un pays et son état de santé ». Il a souligné que le Venezuela et la Russie affichaient tous deux des excédents commerciaux. "Les États-Unis veulent-ils vraiment être un Venezuela ou une Russie ?" Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) vendredi à 09:20 Share Posté(e) vendredi à 09:20 (modifié) Allez BAMM ! Réponse du berger à la Bergère ! 125 % des taxes sur les produits américains pour les produits importés en Chine et mise en vigueur dès .... DEMAIN ! Droits de douane : Pékin porte à 125% ses surtaxes sur les produits américains https://www.lefigaro.fr/conjoncture/droits-de-douane-pekin-porte-a-125-ses-surtaxes-sur-les-produits-americains-20250411 Avec les taxes à 145 % de Trump Les prix des ordinateurs LENOVO, ACER ..des smartphones Huawei , Honor , XIAOMI vont flamber et seront revendu au marché noire . Y a peut être un nouveau marché pour les dropshippeurs mexicains, canadiens pour pourraient revendre aux états-unis tout les produits chinois à prix défiant toute concurrence ! Sérieusement, on sait très bien que ces taxes seront levés rapidement et qu'il s'agit surtout d'une guerre d'ego entre 2 monstres économiques et aucun ne voudra perdre la face vis à vis de l'autre Modifié vendredi à 09:27 par Claudio Lopez 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) vendredi à 10:15 Share Posté(e) vendredi à 10:15 il y a 54 minutes, Claudio Lopez a dit : Sérieusement, on sait très bien que ces taxes seront levés rapidement et qu'il s'agit surtout d'une guerre d'ego entre 2 monstres économiques et aucun ne voudra perdre la face vis à vis de l'autre Justement quand ça commence ce genre de surenchère débile personne ne peut prévoir comment et quand ça va finir. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) vendredi à 10:36 Share Posté(e) vendredi à 10:36 il y a une heure, Claudio Lopez a dit : Réponse du berger à la Bergère ! 125 % des taxes sur les produits américains pour les produits importés en Chine et mise en vigueur dès .... DEMAIN ! Droits de douane : Pékin porte à 125% ses surtaxes sur les produits américains https://www.lefigaro.fr/conjoncture/droits-de-douane-pekin-porte-a-125-ses-surtaxes-sur-les-produits-americains-20250411 Avec les taxes à 145 % de Trump Les prix des ordinateurs LENOVO, ACER ..des smartphones Huawei , Honor , XIAOMI vont flamber et seront revendu au marché noir . Mais les Chinois ont ajouté que c'était devenu des hausses de taxes ridicules car amenant les produits américains à un niveau où "le marché n'en veut plus". Et donc que la Chine ne repliquerait plus à la prochaine augmentation US qui n'aura plus de logique d'efficacité. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ftami Posté(e) vendredi à 11:07 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 11:07 Heard & McDonald se joint à la Chine, pas de concessions aux mesures d'extorsion mafieuses pratiquées par les US. (j'ai hésité avec le fil crialleries2... ou pas) 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bibouz Posté(e) vendredi à 11:10 Share Posté(e) vendredi à 11:10 Pour les grosses boîtes chinoises : qu'est ce qui les empêche de monter une filiale purement administrative dans un autre pays asiatique, et de faire transiter la propriété du produit par cette société lors de la vente aux USA (ce n'est "que" du papier, ça ne doit pas revenir très cher)? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) vendredi à 11:20 Share Posté(e) vendredi à 11:20 Il y a 18 heures, Eau tarie a dit : C'est déjà le cas. T'as 25/30% des ojects quand tu fais une recherche amazon qui est du AliExpress &Co, qui passe par une boutique tierce avec une petite marge au passage. En expédition physique au coup par coup, il y aussi la livraison triangulaire ( notamment en bien "sensible" du genre contrefaçon ). Pour éviter les provenances soumises à des contrôles plus fréquents et plus poussés, il "suffit" de passer par un pays intermédiaire, qui contrôle peu, et qui sera assez bien vu par la France ( par exemple ) pour ne pas spécialement controler une provenance UE ( à l'Est c'est facile, ce genre de pays candidat est assez facile à trouver ). La même chose peut se faire avec un triangulaire peu taxé à l'intermédiaire. Intermédiaire qui n'a pas une boutique avec stock à l'avance, et qui ne fait que le ré expédition ( c'est nettement plus "leger" en volume / place requise, et aussi en fond - pas de stock immo ). Ca peut être limitant pour du Tému à 5 euros le colis livré, le cout du transport supplémentaire risque de dissuader. Sur des trucs un peu plus cher, ce serait sans doute vite "remboursé". Voir même le pays d'accueil peut y voir une source de revenu, d'activité, d'emplois. Ca ne peut pas être une grosse boite, qui serait vite identifiée par les douanes ( encore que.....il faudrait prouver la triangulation ). Mais pour une marée de "petits" intermédiaires, ça peut rester longtemps sous les radars. Et ceci n'est pas du droppshipping. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) vendredi à 11:24 Share Posté(e) vendredi à 11:24 il y a 11 minutes, bibouz a dit : Pour les grosses boîtes chinoises : qu'est ce qui les empêche de monter une filiale purement administrative dans un autre pays asiatique, et de faire transiter la propriété du produit par cette société lors de la vente aux USA (ce n'est "que" du papier, ça ne doit pas revenir très cher)? Ca ne règle pas la provenance, et donc la taxation. Ce qui compte, c'est l'expédition ( le lieu ) au départ livraison vers le client acquéreur. Donc la filiale ne peut pas être que "virtuelle" et administrative, il faut que ce soit le départ physique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bibouz Posté(e) vendredi à 11:32 Share Posté(e) vendredi à 11:32 Donc j'imagine qu'on retombe sur les problématiques du "Made in X"? (Si mon produit passe dans un pays pour recevoir un sticker, est-il fait dans le pays 1 ou 2, etc).. Ou alors si je décharge "juste" mon container chinois à Singapour, change de propriétaire via ma filliale singapourienne, est-ce que je suis désormais assujettis aux tarifs de Singapour ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GOUPIL Posté(e) vendredi à 11:36 Share Posté(e) vendredi à 11:36 (modifié) J'espère que TRUMP (qui aurait mieux fait de s’appeler (Dingo que Donald) ne va pas exiger des autres pays qu'ils taxent eux aussi les produits chinois à la même hauteur que le font les US .... et les menacer s'ils ne le font pas - on peut s'attendre à tout, sauf que s'en en reste là. Le volume des exportations chinoises en Europe peut il être réguler au niveau actuel par les pays européens pour éviter qu'il ne se déverse en masse en Europe ? après tout l'UE est neutre dans le conflit US / Chine - qu'en pensez-vous ? Modifié vendredi à 12:04 par GOUPIL Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) vendredi à 11:39 Share Posté(e) vendredi à 11:39 Vu le taux envisagé pour Singapour, si tu es Bibouz Lenovo qui veut vendre aux USA, je te recommanderai plutôt de créer une filiale au Vatican, sur l'île de Man, à Gribaltar, ou au Groenland ( les pays à zéro % ). Le "made in" est secondaire. Sauf que, évidemment, si ça se faisait en masse, le pays intermédiaire pourrait voir son taux de douane rapidement ré évalué ( forcément....sinon ça serait pas rigolo ). Ca ferait aussi plus de transport, de la rupture de charge, plus de kilomètres. C'est pas exactement du green deal en CO2 compliance, c'est vrai........ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) vendredi à 12:10 Share Posté(e) vendredi à 12:10 https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/En-bourse-le-yoyo-continue-49593262/ Toutes les grandes classes d'actifs principales sont dans le rouge en 2025, sauf l'or. Les actions européennes, les actions américaines, les actions émergentes, l'immobilier coté, les obligations à haut rendement, les obligations de qualité, les matières premières et le bitcoin. Tout le monde baisse. Même la hausse historique de Wall Street mercredi (+10% pour le S&P 500 sur une séance) n'a pas suffi à rétablir l'équilibre outre-Atlantique. La tempête déclenchée par les droits de douane de la Maison Blanche, puis les voltes-faces et les controverses qui ont suivi, ont cassé durablement quelque chose dans les relations économiques internationales. Les actions américaines ont rebaissé hier assez fort (-3,5% pour le S&P 500) malgré la poursuite des signaux de détente entre Washington et la plupart des pays qui avaient été foudroyés par la salve de tarifs douaniers que Donald Trump a fini par mettre en pause. Reste la question chinoise, avec une escalade un peu puérile de surtaxes délirantes, qui tourne au concours de quéquette. Oui maman, j'ai osé écrire le mot quéquette dans cette chronique. Deux fois, du coup. Trump a même ressorti sa vieille rengaine cette nuit, en parlant de son "ami" Xi, avec qui il aimerait conclure un accord commercial. Avec des amis comme ça, pas la peine de chercher des ennemis. Xi, pour sa part, va aller prêcher pour sa paroisse au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge la semaine prochaine, histoire de marquer son territoire. Pékin a aussi mis le holà sur les importations de films hollywoodiens. Moins de visas pour les superhéros. Pas facile de se positionner en tant qu'investisseur dans une telle configuration. Au final, un accord entre les deux superpuissances reste le scénario le plus probable, mais les dégâts dans les relations internationales sont considérables, au-delà même de l'opposition sino-américaine historique. Le moteur derrière tout ça, c'est la perte de confiance dans l'administration américaine. Les décisions irréfléchies annoncées dernièrement ont accru le malaise. La stratégie de la Maison Blanche pour réduire les coûts de fonctionnement des Etats-Unis et courber la dette du pays repose sur la réussite de plusieurs tactiques juxtaposées. Or certaines d'entre elles sont en train d'échouer, ce qui explique cette impression d'improvisation, que l'on pense ou pas qu'il y a un plan structuré derrière tout ça à l'origine. Il n'y a qu'à regarder la sidération du représentant du commerce américain, Jamieson Greer, auditionné par une commission de la chambre des représentants mercredi, pour comprendre que tout n'est pas maîtrisé. Dans une vidéo devenue virale, il semble découvrir, médusé, que Donald Trump a suspendu sans le lui dire les droits de douane pour 90 jours, alors que Greer est censé être au centre du jeu commercial. Comme nous l'avons beaucoup expliqué dernièrement, il faut regarder de très près le marché obligataire américain pour anticiper les coups suivants. Pour que le scénario ciel bleu de la Maison Blanche fonctionne, l'un des piliers est la baisse du rendement des bons du Trésor. Or après avoir reculé, ils ont réexplosé à la hausse de façon brutale et spectaculaire. C'est même la plus forte hausse hebdomadaire constatée sur le 10 ans US depuis 2001. Cette évolution est inquiétante parce qu'elle est la conséquence de ventes massives d'obligations américaines suite à des besoins en liquidités et à la perte de confiance des investisseurs, notamment des porteurs non-américains. Une tendance confirmée par la glissade violente du dollar. Cette situation n'est pas forcément durable, mais elle n'est pas tenable longtemps. Si la "période de transition" évoquée par Donald Trump, c’est-à-dire la période pendant laquelle les Américains seront en souffrance, dure trop longtemps, une spirale négative infernale pourrait se mettre en action. D'ailleurs, plusieurs voix influentes, à Wall Street, ont rappelé dernièrement que les Américains n'encaissent pas très bien la douleur. Le temps joue donc contre Trump, même s'il n'a pas abattu toutes ses cartes. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) vendredi à 13:57 Share Posté(e) vendredi à 13:57 Il y a 1 heure, herciv a dit : Toutes les grandes classes d'actifs principales sont dans le rouge en 2025, sauf l'or. Les actions européennes, les actions américaines, les actions émergentes, l'immobilier coté, les obligations à haut rendement, les obligations de qualité, les matières premières et le bitcoin. Tout le monde baisse. Même la hausse historique de Wall Street mercredi (+10% pour le S&P 500 sur une séance) n'a pas suffi à rétablir l'équilibre outre-Atlantique. Les obligations européennes ne sont pas dans le rouge. Le pari de Trump ne peut réussir que si les Européens sont mis au pas. Il ne peut en aucun cas leur permettre de jouer confortablement les Chinois contre les Etats-Unis. Comme ses moyens de pression économiques sont limités et qu'il faut maintenant aller vite, Trump sortira des outils de torture non conventionnels... quelque chose en rapport avec la Russie, l'OTAN, etc. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) vendredi à 14:57 C’est un message populaire. Share Posté(e) vendredi à 14:57 il y a 20 minutes, Manuel77 a dit : Les obligations européennes ne sont pas dans le rouge. Le pari de Trump ne peut réussir que si les Européens sont mis au pas. Il ne peut en aucun cas leur permettre de jouer confortablement les Chinois contre les Etats-Unis. Comme ses moyens de pression économiques sont limités et qu'il faut maintenant aller vite, Trump sortira des outils de torture non conventionnels... quelque chose en rapport avec la Russie, l'OTAN, etc. Jusqu’ici, l’Europe pouvait tergiverser. Observer. Gagner du temps. La doctrine MIRAN apparaissait comme un cap discutable mais structuré. On pensait qu’il y avait un plan. Puis il y a eu le tweet. Donald Trump, alors que les marchés mondiaux s’enfonçaient dans le rouge à cause des tensions sino-américaines, a écrit sur Truth Social : « C’est le moment d’acheter ! ». Quelques heures plus tard, il suspendait les droits de douane réciproques qui avaient mis le feu aux poudres. Résultat : une séance historique à Wall Street (+10 % sur le S&P 500). Mais la dernière séquence — la suspension soudaine des droits de douane, le chaos à Washington, la flambée boursière immédiate suivie d’un effondrement — a laissé place à un malaise plus profond. Une ligne rouge a peut-être été franchie. Au lieu de rassurer, cette séquence a profondément ébranlé la confiance. Le caractère public, direct et immédiat du message — juste avant une décision qui allait provoquer une flambée des marchés — a troublé les observateurs. Pas besoin d’être complotiste pour trouver la coïncidence gênante : quand un président suggère que ses amis peuvent “faire énormément d’argent” sur un timing aussi précis, l’ambiance devient délétère. Quand le représentant du commerce américain découvre en direct qu’il n’était pas au courant d’un revirement présidentiel majeur, le doute s’installe partout. Y compris chez les alliés. Y compris chez les investisseurs étrangers censés financer la dette américaine. Ce qui s’effondre en coulisse, ce n’est plus seulement la crédibilité des relations commerciales, mais celle de l’administration américaine elle-même. Les marchés l’ont senti : malgré le rebond technique, la défiance a repris dès le lendemain. Le S&P 500 a reperdu 3,5 %, les rendements du 10 ans US ont explosé, le dollar s’est effondré. Même l’or, seul actif à surnager en 2025, donne l’impression de ne plus être un refuge, mais un cri d’alarme. On ne joue plus à se faire peur, le système est en train de muter. On a peut-être assisté, cette semaine, à la goutte d’eau. Non pas celle qui fait déborder un vase précis, mais celle qui, insidieusement, modifie l’équilibre d’ensemble. Il ne s’agit plus seulement d’un conflit commercial : il s’agit de confiance, d’instincts, de stabilité systémique. C’est dans ce climat qu’il faut lire l’ombre portée d’une stratégie américaine de plus en plus lisible, mais tout aussi inquiétante : la doctrine Miran. Imaginée par Stephen Miran, ancien président du Council of Economic Advisors de Trump, cette doctrine repose sur un cynisme assumé : utiliser le levier des droits de douane pour forcer les alliés commerciaux à acheter de la dette américaine à long terme. Autrement dit, monétiser la puissance commerciale et militaire des États-Unis pour maintenir à flot leur propre modèle budgétaire, aujourd’hui menacé par un déficit abyssal. Le message est clair : "Achetez nos bons du Trésor ou préparez-vous à payer des tarifs douaniers, voire à vous passer de notre protection stratégique." C’est un chantage à peine voilé, mais redoutablement structuré. Ce n’est plus seulement un désordre impulsif, c’est une architecture de la contrainte. Et le plus troublant, c’est que même les gestes les plus irréfléchis de Trump — comme ce tweet boursier devenu viral — peuvent désormais être relus comme faisant partie de cette logique. L’Europe, jusqu’ici dans l’expectative, n’a plus le luxe d’attendre. Ce n’est plus une question de préférences commerciales ou d’indépendance géopolitique. C’est une ligne de front. Et il est temps de choisir de quel côté on veut se trouver, tant que le choix existe encore. À ce stade, ne rien faire serait devenir complice par inertie. La France, et à travers elle l’Europe, doit comprendre que l’improvisation américaine est devenue un risque systémique. La stabilité du système global exige désormais une réponse structurée, non plus seulement des ajustements tactiques. Elles doivent capitaliser sur la perte de leadership américain pour proposer un ordre de transition, plus prévisible : Cela renforce la pertinence d'un double étage stratégique : Un étage industriel crédible (électricité/hydrogène/synthèse), Un étage de solidarité géopolitique visible mais hors des circuits de mutualisation classiques. Cela offre aussi une fenêtre pour relancer un agenda énergétique souverain, en substituant aux actifs en déroute (obligations US, chaînes globalisées) des infrastructures physiques européennes (centrales, électrolyse, stockage). Enfin, la position instable du dollar donne à l’euro une nouvelle fonction possible : pilier local de financement et de stabilité. Réagir à la doctrine MIRAN et à la suspension ciblée des droits de douane américains La doctrine MIRAN (Make It Right Again Nationalism) vise à restructurer l’ordre économique mondial autour d’un noyau productif américain, au détriment des dépendances globalisées. En février 2025, l’administration Trump a radicalement durci sa ligne : Suspension de tous les droits de douane sauf ceux visant la Chine, qui ont été portés à 145 %, Objectif affiché : forcer les multinationales à relocaliser leurs chaînes de valeur aux États-Unis ou dans leurs satellites immédiats, Mais cette manœuvre a été suivie de signes de nervosité sur les marchés obligataires américains. Des analystes avancent que le Japon aurait vendu une partie de ses bons du Trésor américains, contribuant à une hausse brutale des taux d’intérêt, ce qui aurait poussé Trump à suspendre les droits de douane non chinois pour endiguer la panique sur le financement de la dette américaine. Hypothèse : Trump adapte la doctrine MIRAN pour sauver l’accès aux capitaux étrangers Trump n’agit pas uniquement par réflexe protectionniste : il semble viser un nouveau « pacte implicite » avec les alliés : “Je vous ouvre l’accès au marché américain, mais vous devez soutenir ma dette et ma stratégie contre la Chine.” Cela implique : Rassurer les banques centrales alliées (Japon, Corée, Golfe, UE), Maintenir le dollar comme pivot des échanges et de l’endettement international, Éviter une réaction en chaîne de désengagement comme celle entamée par Tokyo. Piste française : un agenda bilatéral stratégique La France peut profiter de ce tournant pour construire un levier de négociation articulant industrie, finances et sécurité : Un pacte électricité-hydrogène-finances avec Berlin et Bruxelles Reconnaissance européenne explicite de l’hydrogène bas-carbone d’origine nucléaire, Utilisation de cet hydrogène dans des projets stratégiques franco-allemands (carburant synthétique, e-mobilité, aviation verte), Création d’un mécanisme financier à double étage, pour surmonter les réticences allemandes : Premier étage : un fonds d’investissement européen orienté vers la compétitivité verte et la réindustrialisation (axe franco-allemand), avec gouvernance stable et objectifs clairs (électrolyseurs, batteries, e-fuels), ce qui parle à l’électorat et aux industriels allemands. Deuxième étage : un bras stratégique de soutien aux alliés exposés à la doctrine MIRAN (Japon, Taïwan, Corée), financé via une ligne de garantie multilatérale, hors BCE, pour éviter le soupçon de mutualisation. Ce découplage permet à l’Allemagne de soutenir indirectement la logique géopolitique sans devoir valider un rachat de dette généraliste contraire à sa doctrine budgétaire interne. Une offre de protection stratégique européenne Renforcement du pilier dissuasif français dans l’OTAN et au-delà, Proposition d’un accord de sécurité UE-USA, dans lequel la France jouerait un rôle clé comme pilier nucléaire européen, Contrepartie : maintien des droits d’accès européens au marché américain pour les secteurs sensibles (automobile, pharmacie, batteries). désamorcer le désordre stratégique En liant le climat, la sécurité et les finances, la France peut pousser l’Europe à une posture cohérente face à la doctrine MIRAN. Cela suppose : De ne pas s’enfermer dans la seule logique défensive (anti-droit de douane), D’assumer un agenda de puissance articulé autour de l’énergie décarbonée, de la dissuasion nucléaire et de la stabilité financière transatlantique. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) vendredi à 21:19 Share Posté(e) vendredi à 21:19 Il y a 11 heures, nemo a dit : Justement quand ça commence ce genre de surenchère débile personne ne peut prévoir comment et quand ça va finir. Par la défaite de l'un des deux, voire des deux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) hier à 00:57 Share Posté(e) hier à 00:57 'dredi dépassé depuis 2H56', mais je ne peux pas résister : 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 23 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 23 heures Peggy Noonan, éditorialiste conservatrice respectée (et plume de Reagan, notamment lors de son discours après la catastrophe de Challenger), a signé dans le Wall Street Journal une tribune très intéressante cette semaine. Citation « Donald Trump a effrayé des gens qu’il n’avait jamais effrayés auparavant. Avant, il n’effrayait pas ses soutiens et son électorat habituels : les propriétaires, les patrons de petites entreprises, les travailleurs, les retraités. Il l’a fait cette semaine. La peur atténue le « soutien réflexe ». Les politiciens ont besoin d’un « soutien réflexe » de leur base pour pouvoir agir. Le président a affaibli sa position » juge-t-elle dans sa tribune. Venant d’une plume aussi respectée que la sienne, elle ajoute du poids à l’impression que Trump a franchi une ligne dangereuse, même pour ses propres soutiens traditionnels. Ce qu’elle dit est fondamental : Trump, par ses déclarations publiques et leur calendrier, a semé le doute sur la stabilité structurelle de l’économie américaine, en exposant un levier que peu de dirigeants évoquent ouvertement : la vulnérabilité des États-Unis via leur marché obligataire. Ce qu’il faut souligner aussi, c’est que dans un système fondé sur la confiance (comme l’est le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale), la perception joue un rôle aussi crucial que la réalité. Montrer au monde que la dette américaine peut être utilisée comme levier géopolitique inverse ce qui a toujours été une force : sa stabilité apparente. Et cela entre justement en résonance directe avec la doctrine MIRAN. Car ce que Noonan pointe ici (à savoir que "faire chuter son marché obligataire , c’est faire reculer l’Amérique ") c’est exactement ce que Miran cherche à éviter par la contrainte. Et c’est précisément ce que Trump vient de rendre encore plus imaginable, en faisant de la dette un sujet public, manipulable, et donc vulnérable. Trump a, en un sens, fragilisé l’instrument même que sa propre administration veut utiliser comme levier de puissance. Ce genre de contradiction affaiblit la cohérence stratégique, et comme Noonan le dit, cela affaiblit aussi le "soutien réflexe" de ses troupes. Bref, au lieu de rendre l'Amérique plus forte, il en a exposé la brèche. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 21 heures Share Posté(e) il y a 21 heures (modifié) Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit : Peggy Noonan, éditorialiste conservatrice respectée (et plume de Reagan, notamment lors de son discours après la catastrophe de Challenger), a signé dans le Wall Street Journal une tribune très intéressante cette semaine. juge-t-elle dans sa tribune. Venant d’une plume aussi respectée que la sienne, elle ajoute du poids à l’impression que Trump a franchi une ligne dangereuse, même pour ses propres soutiens traditionnels. Ce qu’elle dit est fondamental : Trump, par ses déclarations publiques et leur calendrier, a semé le doute sur la stabilité structurelle de l’économie américaine, en exposant un levier que peu de dirigeants évoquent ouvertement : la vulnérabilité des États-Unis via leur marché obligataire. Ce qu’il faut souligner aussi, c’est que dans un système fondé sur la confiance (comme l’est le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale), la perception joue un rôle aussi crucial que la réalité. Montrer au monde que la dette américaine peut être utilisée comme levier géopolitique inverse ce qui a toujours été une force : sa stabilité apparente. Et cela entre justement en résonance directe avec la doctrine MIRAN. Car ce que Noonan pointe ici (à savoir que "faire chuter son marché obligataire , c’est faire reculer l’Amérique ") c’est exactement ce que Miran cherche à éviter par la contrainte. Et c’est précisément ce que Trump vient de rendre encore plus imaginable, en faisant de la dette un sujet public, manipulable, et donc vulnérable. Trump a, en un sens, fragilisé l’instrument même que sa propre administration veut utiliser comme levier de puissance. Ce genre de contradiction affaiblit la cohérence stratégique, et comme Noonan le dit, cela affaiblit aussi le "soutien réflexe" de ses troupes. Bref, au lieu de rendre l'Amérique plus forte, il en a exposé la brèche. Cette brèche est pourtant visible depuis longtemps. La dette totale de l'état US : 36000 milliard de dollar dont 29000 seront appelés pendant la mandature Trump. Tu m'étonnes qu'il est nerveux le pépère. Ca a beaucoup fait rigoler @Stark_Contrast, qui n'a pas voulu ouvrir les yeux sur ce problème crucial, mais les votes (tous les 4 mois maintenant) pour repousser le plafond de la dette matérialise ce danger par excellence pour les US. Le problème c'est que même pour restructurer cette dette il vont avoir besoin de trouver des acheteurs. Donc là ils se sont tirés une sacré balle dans le pied. C'est délirant plutôt que de faire baisser les rendements de leur dette le plus possible pour avoir moins à rembourser, ils découvrent que la perte de confiance fait monter les rendements et donc qu'ils vont avoir besoin de encore plus de sous. Il ne fallait absolument pas que le monde perde la confiance dans la capacité de super puissance des US et ils ont mis à leur tête le gars le plus improbable pour conserver cette confiance. Le résultat est là : la dette est boudée. @Stark_Contrast, pourtant cultivé, est à mon avis symptomatique de l'état de cette nation : incapable d'ouvrir les yeux sur l'énormité de leur problème et sur les conséquence quant aux politiques qu'ils devaient mener. https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/trump-face-au-mur-de-la-dette-2159375 Il faut avoir en tête que du point de vue des investisseurs le problème n'est pas uniquement Trump mais bien celui globale de la nation US. Quand on est fatigué de s'occuper des autres il est normal que le statut de "super" disparaisse et donc de redevenir une nation normal le temps de résoudre le "léger" problème de la dette accumulé jusqu'à là. Il va donc y avoir un moment où les US vont être relégué à l'état de "sous" nation. Bref le prochain faux pas sera tellement catastrophique que les US risquent l'implosion. La Californie a déjà prévenir qu'elle était encore plus fatiguée que les autres et qu'elle ne voyait pourquoi elle devrait donner de l'argent à la fédération. DT est sous cette menace permanente et çà rend cette histoire de Groenland et de Canada totalement surréaliste. La seule politique que Trump peut se permettre maintenant si il veut sauver son état c'est que les US disparaissent des radars pendant quelques années. Je ne suis pas inquiet le stealth ils connaissent. Ce qu'il y a de bien dans cette histoire c'est qu'à l'inverse les investisseurs vont chercher de nouveaux pôles de stabilité. Evidemment l'Europe et évidemment la nation qui rassure en ce moment sur le plan politique et sa capacité à anticiper c'est plutôt la France. Malheureusement il y a le problème du déficit budgétaire. Modifié il y a 21 heures par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) il y a 20 heures Share Posté(e) il y a 20 heures La France face à son handicap économique : un défi, mais pas une fatalité Si la situation de la France semble préoccupante sur le plan budgétaire, avec un déficit structurel qui dépasse les limites du Pacte de stabilité européen, il est important de replacer cette problématique dans une perspective plus large et comparée. Contrairement aux États-Unis, qui accumulent une dette publique gargantuesque de 36 000 milliards de dollars — dont une large partie est à la merci des fluctuations du marché obligataire — la France conserve un solide capital de confiance sur les marchés financiers et bénéficie d'une position beaucoup plus enviable en matière de gestion de dette. L’étude de McKinsey sur la valeur nette des pays, qui classe la France en tête avec l’Australie, montre que les actifs français, bien que marqués par une dette publique relativement élevée, sont soutenus par un tissu productif solide et une économie diversifiée. La France ne doit donc pas se laisser intimider par les chiffres bruts. Contrairement aux États-Unis, où la dette semble inéluctablement liée à la course à la consommation et au déficit commercial, la dette française a des origines plus diversifiées et est, en grande partie, portée par des investissements publics dans des secteurs stratégiques (nucléaire, infrastructures, recherche, etc.). De plus, la France dispose de l’un des plus grands réservoirs d’actifs tangibles et intangibles au monde, qu’il s’agisse de son industrie de défense, de son réseau énergétique, ou encore de sa position de leader dans certains secteurs technologiques et scientifiques. Alors que les États-Unis risquent de perdre progressivement leur statut de "superpuissance économique" en raison de leur perte de crédibilité et de la défiance croissante vis-à-vis de leur dette, la France peut se permettre de réévaluer son modèle économique sans subir le même type de pression immédiate. Prendre le contre-pied de l’approche Trump : la France comme modèle de négociation stratégique Un élément crucial du défi actuel des États-Unis est l’absence d'une « théorie économique » claire derrière leurs politiques, comme l'a souligné le prix Nobel Joseph Stiglitz. Selon lui, l’absence d’un cadre structuré et cohérent dans la gestion économique de Trump, notamment en matière de négociations commerciales, met les États-Unis en position de faiblesse. Pour Stiglitz, la méthode de Trump, qui repose sur une approche transactionnelle et impulsive, affaiblit la position des États-Unis face aux autres grandes puissances. À cet égard, la France pourrait se distinguer en adoptant une approche totalement inverse. Plutôt que de céder à une logique de confrontation aveugle et à la recherche de gains immédiats, comme cela semble être le cas avec Trump, la France devrait mettre en avant une approche fondée sur des principes économiques solides et une vision à long terme. La capacité de la France à négocier sur la scène internationale pourrait reposer sur une vision économique intégrée et rationnelle, fondée sur une gestion durable de ses actifs et de ses ressources, et non sur des tactiques opportunistes. La France, forte de ses actifs stratégiques et de sa position géopolitique, doit savoir défendre des intérêts qui ne sont pas dictés par une logique de court terme, mais qui répondent à une vision claire et réfléchie de son avenir économique. Par exemple, dans ses relations avec des partenaires commerciaux clés, la France pourrait imposer à l'Europe de négocier des conditions favorisant la durabilité économique et environnementale, plutôt que de se laisser guider par des dynamiques économiques instantanées dictées par une demande en constante évolution, comme celles qui caractérisent les négociations américaines sous l’ère Trump. Une vision proactive : sortir de la dépendance financière Le véritable défi pour la France réside moins dans son endettement actuel que dans sa capacité à maîtriser et orienter cette dette de manière stratégique. La clé réside dans l’optimisation de ses ressources, notamment par une meilleure gestion de ses actifs financiers et industriels, et par une politique d'investissement visant à renforcer sa position géopolitique tout en générant une croissance durable. Il devient essentiel pour la France d’adopter une approche plus audacieuse en matière d’innovation, de transition énergétique, et de diversification de ses marchés d’exportation. La France peut aussi tirer parti de la désillusion croissante vis-à-vis des États-Unis pour renforcer son rôle de pôle de stabilité économique et politique en Europe et à l’échelle mondiale. Là où les États-Unis sont contraints de naviguer dans un environnement économique de plus en plus imprévisible, la France, si elle prend les bonnes décisions économiques à court et moyen terme, peut renforcer sa position sans tomber dans les pièges d’une dette insoutenable. Il ne s’agit pas seulement de réduire le déficit public, mais de transformer les dettes passées en leviers pour un avenir plus solide, comme le prouve son rôle de pionnier dans des industries telles que les énergies renouvelables ou l’aérospatial. Conclusion : la France comme modèle de résilience stratégique En fin de compte, la France doit se donner les moyens de dépasser son handicap apparent. Elle dispose de ressources importantes — humaines, industrielles et géopolitiques — qui, bien gérées, lui permettent de surmonter ses défis économiques. Ce faisant, elle pourrait non seulement éviter les pièges dans lesquels sont tombés d'autres grandes puissances économiques, mais aussi jouer un rôle majeur dans la reconfiguration de l’ordre mondial post-États-Unis. Il ne s’agit pas de nier les défis à venir, mais de les voir sous l’angle d’une opportunité pour redéfinir le rôle de la France à l’échelle mondiale. Un rôle qui, loin d’être limité par des contraintes budgétaires, peut se renforcer en exploitant les faiblesses des autres. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) il y a 19 heures Share Posté(e) il y a 19 heures il y a une heure, herciv a dit : Il ne fallait absolument pas que le monde perde la confiance dans la capacité de super puissance des US et ils ont mis à leur tête le gars le plus improbable pour conserver cette confiance. Quand on mène une campagne contre le système, qu'on se dresse contre le système, qu'on cherche à combattre le système, il ne faut pas s'étonner qu'une fois au pouvoir, le système est mis à mal. Le problème c'est que le système mondial actuel est celui du système américain, c'est cette mondialisation, c'est ce commerce massif, ce capitalisme financier. Tout le monde l'exploite, tout le monde s'y adapte, tout le monde en tire son profit même dans les pays qui prétendent lutter contre le système américain. Que ce soit les chinois communistes qui vont tirer leur force dans le commerce, les russes qui sont bien content d'avoir un "marché" du pétrole en dollar qui permet de s'en mettre plein les poches. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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