aubais30 Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 4 minutes, Ciders a dit : On peut sauter à la gorge de Goliath mais quand on le fait avec tous ses voisins, même les plus petits, cela finit par devenir suspect. Je suis loin d'être un spécialiste de la région, mais il me semble qu'Israël est le plus petit pays du coin ou du moins de ses ennemis anciens ou nouveaux (Iran, Irak, Jordanie, Égypte…). Citation On serait bien en peine à mon sens de trouver un autre pays aussi protégé, oserais-je dire... Oui on l'a bien vu le 7 octobre ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin à l’instant, aubais30 a dit : Oui on l'a bien vu le 7 octobre ... Le 7 octobre est à mettre au crédit d'insuffisances israéliennes. Pieusement mises sous le tapis d'ailleurs. Pour la taille, il y a le Liban quand même. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 22 minutes, Ciders a dit : avait des correspondants ouvriers du côté paternel, de bons prolétaires bien intégrés à la direction non visible du Parti De quel parti s'agit-il et pourquoi n'est la direction pas visible ? Le PCF ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin à l’instant, Manuel77 a dit : De quel parti s'agit-il et pourquoi n'est la direction pas visible ? Le PCF ? Le PCF oui qui, comme chaque parti communiste inféodé à Moscou, disposait d'une hiérarchie visible et de représentants obéissant directement à Moscou et qui n'étaient pas connus comme tels par le reste des membres du parti. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin Il y a 6 heures, herciv a dit : ET pense peut-être aussi à sa place dans le panthéon israélien. Le panthéon israélien Tu sais que le judaïsme est monothéiste, non ? ==>[ ] il y a 31 minutes, Shorr kan a dit : à l'occasion je travail aussi comme agent double pour les israéliens. Leurs oranges sont très bonnes ! Oublie pas les Américains. Leurs hamburgers sont très... Bon, laisse tomber Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin On parle de Douze F-22 Raptors de la base aérienne de Langley en route vers la RAF Lakenheath soutenu par des Tankers pour être déployés à Muwaffaq Salti AB. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 27 minutes, Ciders a dit : Pour la taille, il y a le Liban quand même. Et la Palestine Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin (modifié) La suite du Tom Cooper du jour : https://xxtomcooperxx.substack.com/p/the-never-ending-and-very-transparent-a3a la traduction : après avoir gaspillé la première partie à expliquer à quel point tout se passe bien selon le plan israélien, et à quel point il est antisémite de penser (ou d’oser dire) autre chose... puits... Permettez-moi de continuer - et de voir où cela nous mène. Je pense avoir terminé la partie 1 avec le ciblage de l’Iran... Oui : à cet égard, il y a un nombre croissant de voix (toutes antisémites, bien sûr) qui se plaignent de la « liste de cibles » de l’IRGCASF. Ils insistent sur le fait que cela devrait toucher des endroits plus importants, comme l’industrie des puces en Israël, par exemple. J’ai tendance à pencher en faveur de ceux (tous sont antisémites, cela ne fait aucun doute) qui disent que l’IRGCASF doit cibler les bases aériennes israéliennes plus souvent. Nevatim en particulier : c’est la base de la flotte de F-35 de l’IASF, mais aussi celle de sa flotte de ravitailleurs. L’idée est donc de la maintenir sous pression par des frappes de missiles « régulières », perturbant ainsi les opérations des éléments de l’IASF permettant et dirigeant des frappes aériennes sur l’Iran. Cela pourrait particulièrement fonctionner avec les F-35 israéliens, car ils ne peuvent pas rester opérationnels (dans la mesure où ils ont un taux pleinement opérationnel supérieur à 50 %, ce qui est rare même en temps de paix) sans accès à leur infrastructure de soutien complète. Il en va de même pour la flotte de sept Boeing 707 de l’IASF : une fois au sol, ceux-ci mettent « des heures » à « faire demi-tour » : se ravitailler, entretenir et retourner dans les airs. Si l’on considère la scène montrant un Boeing 707 de l’IASF en train d’atterrir à l’aéroport international Ben Gourion (fermé à la circulation civile depuis le 13 juin) lors de l’une des frappes de missiles iraniens sur Nevatim, il y a deux nuits, cela semble être « à portée de main » pour faire... Je pense : non seulement Sayyari a les mains pleines pour commander et contrôler le CGRI (et donc l’IRGCASF), mais ce dernier a probablement besoin de (re)tirer quelques leçons en subissant des pertes inutiles parce qu’il insiste sur ses opérations de relations publiques, par exemple. Si ce n’est pas en apprenant à fonctionner en tant que service militaire professionnel. On peut dire que le CGRI a été largement déclaré « élite » par Israël et en Occident, mais, quand on s’en occupe assez longtemps, il est évident que c’est tout autre chose que cela. Bien sûr, le CGRI a étudié et continue d’étudier, de manière approfondie et intensive, à la fois la guerre Iran-Irak et les expériences du Hezbollah au Liban depuis les années 1980. Cependant, non seulement cette guerre est « quelque chose d’entièrement différent » – ce genre de guerre n’a jamais été menée auparavant – mais : si l’on en juge par le contenu de diverses publications de l’IRGC (dont au moins un de mes livres traduit en farsi, avec des segments critiques du régime de Téhéran « corrigés » pour s’adapter à la version officielle) - les 20 dernières années environ, le CGRI était aussi occupé à revendiquer toutes les réalisations possibles pour lui-même, qu’à tirer des leçons des expériences passées. Juste à titre d’exemple : il y a une dizaine d’années, le CGRI a tout simplement discrédité environ 50 % des victoires aériennes attribuées à l’IRIAF pendant la guerre contre l’Irak, et les a revendiquées pour lui-même, c’est-à-dire à ses propres officiers et autres soldats. Il en va de même pour un MiG-25RB irakien s’approchant de l’île de Khark dans le nord du golfe Persique - abattu au moment et à l’endroit (et par moyens) où il n’y avait aucune unité du CGRI présente (en effet, à l’époque, le CGRI était encore en train de renforcer sa capacité de guerre conventionnelle). Cela soulève la question suivante : quel que soit le nombre de ses officiers de haut rang encore en poste, avec une expérience de combat de différentes guerres antérieures (par exemple, l’IRGCASF comprend toujours un certain nombre d’anciens combattants expérimentés qui utilisaient des MIM-23B I-HAWK SAM et ont participé à des batailles souvent longues et complexes contre l’armée de l’air irakienne et sa guerre électronique dans les années 1980) : Quelle part de leur savoir-faire atteint les niveaux décisionnels ? Ici, j’ai tendance à être d’accord avec ceux qui sont plutôt frustrés et qui disent qu’ils n’apprendront jamais rien. En effet, si l’on considère les expériences de première main avec les principaux chefs du CGRI déclarant que la majorité de la population iranienne est « des moutons ignorants et analphabètes, qui ont besoin d’être contrôlés et guidés », cela semble être « une question de fait ». Encore... L’opération militaire spéciale de 3 jours de Netanyahu: Oui, l’armée israélienne victorieuse – et l’IASF en particulier – est Mobutu Sesse-Seko-ing Iran. Lire : aller de victoire en victoire, laisser une traînée de feu dans son sillage... (c’est ce que signifiait le nom complet de Mobutu), et tout se développe selon le plan. … jusqu’à quelques bugs, bien sûr... Par exemple : le fait que le territoire total de l’Iran est quelque chose comme trois fois la taille de l’Ukraine. En effet, ce « juste » Iran occidental est de la taille de l’Ukraine – et puis un territoire caractérisé par de longues chaînes de montagnes. Néanmoins, et bien que cette zone se trouve à environ 1 100 à 1 200 kilomètres d’Israël, et comme largement publié, dès le 14 juin, Israël s’est officiellement déclaré en possession de la « supériorité aérienne » déclarée d’Israël sur l’ouest de l’Iran. Il affirme que ses avions se déplacent librement entre la frontière avec l’Irak et Téhéran. Comme « preuve » de cela, l’une des équipes du Mossad a ensuite lancé cette attaque de drone sur le TFB.14 à Mashhad, dans le nord-est de l’Iran (à 2 300 kilomètres d’Israël), pour détruire l’un des avions ravitailleurs de l’IRAAF... Impressionnant, n’est-ce pas ? D’autant plus que (pas seulement) des experts professionnels ukrainiens soulignent que la supériorité aérienne totale de l’IASF est « confirmée » par son déploiement de bombes planantes JDAM (à portée relativement courte) pour frapper des cibles en Iran. Peu importe si ceux-ci sont utilisés contre des cibles dans l’ouest de l’Iran, uniquement : comme dans la région de Kermanshah - à environ 120 km de la frontière avec l’Irak (faites attention au JDAM visible dans le coin supérieur droit de l’image ci-dessous) : … où la cible principale reste la base de l’aviation de l’armée de la République islamique d’Iran, y compris des menaces terroristes antisémites mortelles comme cet hélicoptère d’attaque Bell AH-1J Cobra : … tandis que ceux de la région de Téhéran, par exemple, sont ciblés par des Spice 1000 et des Ice Breakers à (beaucoup) plus longue portée : Mais cela n’a pas d’importance. Probablement antisémite aussi. Tout comme il n’est pas pertinent que personne n’ait vu un seul avion israélien près de Téhéran, Qom, Chiraz ou Ispahan depuis des jours. Plutôt des drones de reconnaissance Hermes 450, comme celui-ci : ou ce Hermes 900 (équipé de pods pour mini-PGM), au-dessus de Kermanshah : et celle-ci au-dessus de Tabriz : suivi, peu de temps après, d’un F-4E de l’IRIAF - le premier avion à réaction dans cette zone aperçu depuis quelques jours : Certes, l’IASF continue de lancer des frappes à longue portée à l’intérieur de l’Iran – mais seulement sous la forme de séries de frappes soigneusement orchestrées, dirigées par des F-35. Hier, l’un d’entre eux est connu pour avoir touché un certain nombre de cibles dans la région d’Ispahan, y compris peut-être le TFB.8 – la principale plaque tournante des opérations F-14 de l’IRAAF. À leur tour, les Iraniens ont revendiqué que l’un des F-15 impliqués avait été abattu par un F-14. Jusqu’à présent, je n’ai trouvé aucune preuve de cela. Seule une vidéo montrant un réservoir largable d’un F-15, trouvé par des civils bien à l’extérieur d’Ispahan : … alors que cet Hermès 900 a dû se convertir à l’antisémitisme avant de s’égarer et d’être abattu dans la même zone : Pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un Shahed-129 de type Hermès, fabriqué en Iran, mais d’un véritable Hermes 900, ici aussi l’un de ses mini-PGM Mikholit, trouvé juste à côté de son épave : Mais non : l’IRIAF a été détruite, l’IASF règne, et c’est un fait. Par conséquent, c’est avant tout cette démangeaison dans mon petit orteil qui me rappelle de tels « précédents historiques » pour les opérations PRBS d’Israël. Comme celui d’octobre 1973, quand Israël a dépêché une batterie de lance-roquettes multiples de fortune pour bombarder « la zone générale de la banlieue ouest de Damas », et a ensuite affirmé qu’il avait la capitale syrienne « à portée de son artillerie » – un mythe régulièrement répété dans toutes les « sources de référence savantes » jusqu’à ce jour même, bien que complètement absurde... *** Défenses aériennes iraniennes L’IRIAF étant complètement anéantie, perdons alors quelques lignes sur les opérations des défenses aériennes terrestres iraniennes... où Sayyari, ou quelqu’un d’autre dans la chaîne de commandement, aurait pu comprendre comment faire cette partie de l’entreprise. En conséquence, depuis le 15 juin, l’IRGCASF et l’IRIADF ont surmonté le choc initial et ont commencé à fonctionner d’une manière qui a du sens. Au lieu d’essayer « simplement » de défendre ses bases IRBM et/ou ses installations nucléaires, ils ont redéployé certaines de leurs unités SAM plus près de la frontière. De plus, ceux-ci n’émettent plus « tout le temps » (avec leurs radars), mais fonctionnent à des intervalles aléatoires. Deux ou trois de ces unités signalent entre-temps l’abattage de 40 à 50 drones israéliens et de munitions de précision par jour. *** Liste des cibles israéliennes Quant aux cibles israéliennes en Iran : eh bien, vous les connaissez toutes par cœur, n’est-ce pas ? C’est le programme nucléaire de l’Iran. Non, désolé : ce sont les missiles balistiques de l’Iran. Non, désolé : c’est la direction politique iranienne, un « changement de régime »... Non, désolé : c’est l’industrie pétrolière iranienne. Non, désolé, il s’agit des autres installations militaires de l’Iran... Non, désolé : selon le ministre israélien de la Défense, Katz, il s’agit de la population de Téhéran. Non, désolé : il a entre-temps retiré cette déclaration... Eh bien, à l’heure actuelle, je ne peux pas comprendre davantage quelle est la « véritable » intention d’Israël – du moins pas au-delà de ce que j’ai mentionné dans la première partie : convertir « enfin » et « officiellement » les États-Unis en son sujet d’outre-mer, et les forces armées américaines en une extension de la Force de défense israélienne (FDI), afin qu’elles puissent faire le travail qu’Israël ne peut évidemment pas. Parce que, et juste par exemple, l’usine d’enrichissement nucléaire de Fordow reste entièrement intacte, malgré plusieurs frappes israéliennes sur elle. Bien sûr, l’alimentation électrique de l’usine d’enrichissement nucléaire de Natanz a été détruite. Ce n’est pas surprenant : il a été construit en hauteur et donc (relativement) facile à démonter. Et, sans aucun doute : cela signifie fermer l’installation, peu importe si son complexe souterrain a vraiment été détruit (ce dont je doute), ou s’il s’agissait « simplement » des entrées de la même chose. Dans l’ensemble – et si nous prêtons tout le temps attention au PRBS israélien, serait-il trop antisémite de prêter attention au PRBS iranien ( ?) – le chef de l’Organisation atomique iranienne dit : « les installations sont en bon état ». Je suppose qu’il considère l’épave fumante au sommet d’eux pour une sorte de décoration... Peu importe, tout cela. Au lieu de cela, jetons un coup d’œil à ce que les Israéliens ont vraiment, vraiment, vraiment frappé ces deux ou trois derniers jours. Par exemple : à l’exception de la destruction d’un détaillant vendant des lave-vaisselle et des machines à laver à Ispahan (les Israéliens craignaient que les Iraniens ne prennent des copeaux de machines à laver qu’ils fabriquent eux-mêmes et ne les vendent à la Russie, hein... ?), il y a deux jours, l’IASF a bombardé ce grand complexe de tunnels dans les montagnes au nord de Téhéran. Les experts professionnels en Occident la décrivent tous comme une base du CGRI, mais - à part pour expliquer l’évidence (voir : barrière de sécurité, tunnels, routes, encore plus de tunnels et de routes...) - personne ne peut dire ce qu’il y a à l’intérieur, ni à quelle profondeur vont les tunnels... mais bon : il a été « détruit » par Israël, parce qu’il a été bombardé par l’IASF. Tout le monde le sait et même avoir des doutes sur de telles affirmations est antisémite. Dans d’autres cas, l’IASF a bombardé avec succès de nombreux hangars vides dans tout l’Iran. Il a également tué un autre général du CGRI, détruit plusieurs TEL (le total confirmé est maintenant d’environ 15), quelques lanceurs de missiles antimissiles et un hôpital pour enfants à Téhéran. Plus graves ont été les frappes de la nuit dernière sur l’usine de missiles Hemmat du CGRI à Khojir (à l’est de Téhéran) et sur l’Université Imam Hussein (Téhéran) - où il faut garder à l’esprit : depuis la dernière fois que les Israéliens ont frappé l’usine Hemmat, l’installation a non seulement été complètement réparée et partiellement renforcée, mais la production de combustibles liquides a même augmenté... En d’autres termes : les Israéliens bombardent tout ce qu’ils peuvent atteindre. Bien que, loin d’être aussi « à volonté » qu’ils se vantent qu’ils le peuvent. Pendant ce temps, sur le terrain, le CGRI et la police iranienne mènent une véritable « chasse à l’homme » contre les équipes du Mossad qui utilisent des drones et des ATGM, et positionnent des voitures piégées autour de Téhéran. Une douzaine de groupes ont été arrêtés entre-temps, ce qui indique que les services de renseignement israéliens ont « mobilisé/recruté » presque tout le monde qu’ils pouvaient : des Afghans (qu’ils soient originaires d’Afghanistan ou réfugiés en Iran), différents ressortissants iraniens, mais surtout des terroristes de l’OMPI : il s’agit d’un groupe de gauche iranien en désaccord avec Téhéran depuis 1981-1983 environ. Il est considéré comme une organisation terroriste même par les États-Unis, et largement méprisé en Iran – parce qu’il n’est pas seulement basé en Irak, mais qu’il a soutenu l’Irak pendant la guerre dans les années 1980. Cependant, depuis l’invasion américaine de ce pays en 2003, l’OMPI est passée sous le contrôle des États-Unis, et maintenant elle semble s’être mise au service d’Israël. Dans d’autres cas, des ateliers de production de drones ont été découverts, par exemple à Ispahan, Chiraz et Mashhad... avec lequel je manque d’espace (c’est-à-dire que cette fonctionnalité devient « trop longue pour l’e-mail »)... En résumé, les pontes iraniens et en particulier les gardiens de la révolution ont été particulièrement incompétents lors des premiers jours mais il y a une reprise en main par l'artesh depuis le 16 juin et un basculement vers une stratégie d'attrition (sol-sol dans la partie 1 et sol-air dans la partie 2) L'IRIAF maintient une activité réduite (par contre je n'ai pas lu de succès) et la défense sol-air commence à employer des tactiques d'embuscades en utilisant de façon intermittente ses radars. La défense sol-air revendique de nombreuses destructions de drones et de munitions guidées L'aviation pilotée israélienne agit bien dans les bordures de l'Iran (l'ouest notamment) mais pas dans le centre de l'Iran (Téhéran notamment) La stratégie de bombardement israélienne est peu compréhensible Les équipes du Mossad se font éliminer les unes après les autres mais Israël n'a pas pris le risque d'employer des israéliens Modifié le 18 juin par loki corrections 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin (modifié) Il y a 5 heures, Ciders a dit : J'ai une question. Sérieuse, non polémique et qui normalement ne me vaudra pas de remontrances de la part des modérateurs. Tu n'es pas obligé de répondre, bien évidemment, mais je pense que me permettrait peut-être de mieux comprendre ton opinion sur l'Iran. Est-ce que c'est personnel ? J'accepte, c'est très courtois. Négatif, rien de personnel. Ce n'est absolument pas la question. Aucune ex iranienne, ni d'indigestion sur un ghormeh. Je crois dans le fond avoir intériorisé le recul à la fois souhaité, suite à ses nombreuses erreurs, et contraint, faute de moyens, de la capacité d'influence et d'action du monde occidental. Et par monde occidental, je veux parler de l'Europe, puisque je n'associe plus vraiment les US à ce "monde de l'Ouest", tant on voit que les trajectoires et les valeurs divergent assez gravement. Ce repli est souhaitable, je l'ai souvent lu ici d'ailleurs. Il est souhaité, par tous ceux qui nous reprochent les doubles standards issus des erreurs des occidentaux, et qui se sont fait un malin plaisir de nous le rappeler sur l'Ukraine: je n'en veux ni à l'Inde, ni à l'Arabie Saoudite, ni à l'Indonésie, ni à tous ces autres pays. Et enfin, il est réel, par notre incapacité à peser sur le cours des événements, fautes de moyens militaires suffisant et de volonté diplomatique. Et dans le fond, cela ne me pose pas plus de problème: si nos valeurs sont agissent comme un repoussoir, gardons les pour nous, ça reste le plus important et ça ne changera pas notre quotidien. Je suis toujours un peu amusé et stupéfait de lire à la combien nous aurions fauté dans le passé, de devoir nous en repentir et nous tenir éloignés des affaires du monde. Mais dès lors qu'une situation liée de près ou de loin à Israël ou la Palestine surgit, ce sont ces mêmes valeurs occidentales et morales qu'on appelle à la rescousse. Pas de problème à ce stade pour prêter, donner, partager ces valeurs. Mais leur exécution, leur mise en application, l'exercice des pressions nécessaires et la prise de risque politique, qui s'en charge ? Si c'est nous, si c'est l'UE, dans un rôle de bonne poire, c'est antithétique avec le constat fait précédemment. Par auto flagellation sur un sujet où nous avons aucune prise, on voudrait quand même démontrer avec une fausse modestie, l'étendue notre supériorité morale. Si l'on souhaite "désimpérialiser" ce monde et les valeurs occidentales, alors laissons les autres s'en charger. Pourquoi incarner le paratonnerre des émotions et des responsabilités, et laisser en marge des acteurs bien plus influents s'en tirer à bon compte ? Laisser l'Inde ou la Chine passager clandestin d'un ordre mondiale post occident qu'on détricote à la carte, mais dont on garderait quand même quelques indignations utiles ? Nous sommes aussi coupables de cette situation que les chinois ou les indiens (dont le partenariat stratégique et militaire avec Israël n'est plus à démontrer). Leur rôle n'est jamais évoqué, leur responsabilité active ou passive jamais mise en accusation. Pas ma vision d'un monde mutipolaire. On se retire, contraint, des affaires du monde, on reconnait volontiers notre impuissance et pourtant, on continue de se regarder le nombril dans des raisonnements toujours plus théoriques et uchroniques, comme si dans le théorie-stan, nous étions encore au centre, car en pratique, nous ne le sommes plus et depuis longtemps. Ces raisonnements en théorie, complètement coupé de l'empirisme, c'est un constat très ancien pour ce qui concerne la France. H. Taine l'avait brillamment analysé à son époque. Ce faisant, on néglige totalement de considérer la réalité des rapports de force et des intentions des autres. Et parfois c'est moche, et que peut on y faire ? Est-ce que ça fait de moi un sioniste de poser ce constat ? Et pourquoi les autres conflits, plus meurtriers, n'ont-ils pas droit à autant d'égard ? Alors il y a l'Ukraine, et pour faire court et simple: ils partagent et adherent sans réserve à nos valeurs, ce sont nos intérêts sécuritaires, dans une arrière cours qui est autant la notre que celle de la Russie sur le papier. Un pays et un peuple qui nous sollicitent, nous a témoigné une volonté de faire part du projet européen: qu'on aime ou pas cette idée, ce sont nos intérêts politiques, économiques et militaires qui sont concernés par cette situation. Il n'y a rien de tel avec l'Iran, sauf à s'imaginer que nous sommes encore au milieu des affaires du monde. D'ailleurs, ni Bibi (on s'en serait douté) ni le Guide ne nous ont sollicité dans cette affaire. Et nos propres leviers sont minces. Modifié le 18 juin par olivier lsb précisions & orthographe 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin En marge de la guerre israelo-iranienne, des milliers de français présents en Iran et en Israël sont à evacuer mais tous les aéroports sont fermés Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. loki Posté(e) le 18 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 juin L'Elysée annonce que la France va prendre une initiative pour stopper la guerre entre l'Iran et Israël (infos France 2) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 45 minutes, loki a dit : La suite du Tom Cooper du jour : https://xxtomcooperxx.substack.com/p/the-never-ending-and-very-transparent-a3a la traduction : après avoir gaspillé la première partie à expliquer à quel point tout se passe bien selon le plan israélien, et à quel point il est antisémite de penser (ou d’oser dire) autre chose... puits... Permettez-moi de continuer - et de voir où cela nous mène. Je pense avoir terminé la partie 1 avec le ciblage de l’Iran... Oui : à cet égard, il y a un nombre croissant de voix (toutes antisémites, bien sûr) qui se plaignent de la « liste de cibles » de l’IRGCASF. Ils insistent sur le fait que cela devrait toucher des endroits plus importants, comme l’industrie des puces en Israël, par exemple. J’ai tendance à pencher en faveur de ceux (tous sont antisémites, cela ne fait aucun doute) qui disent que l’IRGCASF doit cibler les bases aériennes israéliennes plus souvent. Nevatim en particulier : c’est la base de la flotte de F-35 de l’IASF, mais aussi celle de sa flotte de ravitailleurs. L’idée est donc de la maintenir sous pression par des frappes de missiles « régulières », perturbant ainsi les opérations des éléments de l’IASF permettant et dirigeant des frappes aériennes sur l’Iran. Cela pourrait particulièrement fonctionner avec les F-35 israéliens, car ils ne peuvent pas rester opérationnels (dans la mesure où ils ont un taux pleinement opérationnel supérieur à 50 %, ce qui est rare même en temps de paix) sans accès à leur infrastructure de soutien complète. Il en va de même pour la flotte de sept Boeing 707 de l’IASF : une fois au sol, ceux-ci mettent « des heures » à « faire demi-tour » : se ravitailler, entretenir et retourner dans les airs. Si l’on considère la scène montrant un Boeing 707 de l’IASF en train d’atterrir à l’aéroport international Ben Gourion (fermé à la circulation civile depuis le 13 juin) lors de l’une des frappes de missiles iraniens sur Nevatim, il y a deux nuits, cela semble être « à portée de main » pour faire... Je pense : non seulement Sayyari a les mains pleines pour commander et contrôler le CGRI (et donc l’IRGCASF), mais ce dernier a probablement besoin de (re)tirer quelques leçons en subissant des pertes inutiles parce qu’il insiste sur ses opérations de relations publiques, par exemple. Si ce n’est pas en apprenant à fonctionner en tant que service militaire professionnel. On peut dire que le CGRI a été largement déclaré « élite » par Israël et en Occident, mais, quand on s’en occupe assez longtemps, il est évident que c’est tout autre chose que cela. Bien sûr, le CGRI a étudié et continue d’étudier, de manière approfondie et intensive, à la fois la guerre Iran-Irak et les expériences du Hezbollah au Liban depuis les années 1980. Cependant, non seulement cette guerre est « quelque chose d’entièrement différent » – ce genre de guerre n’a jamais été menée auparavant – mais : si l’on en juge par le contenu de diverses publications de l’IRGC (dont au moins un de mes livres traduit en farsi, avec des segments critiques du régime de Téhéran « corrigés » pour s’adapter à la version officielle) - les 20 dernières années environ, le CGRI était aussi occupé à revendiquer toutes les réalisations possibles pour lui-même, qu’à tirer des leçons des expériences passées. Juste à titre d’exemple : il y a une dizaine d’années, le CGRI a tout simplement discrédité environ 50 % des victoires aériennes attribuées à l’IRIAF pendant la guerre contre l’Irak, et les a revendiquées pour lui-même, c’est-à-dire à ses propres officiers et autres soldats. Il en va de même pour un MiG-25RB irakien s’approchant de l’île de Khark dans le nord du golfe Persique - abattu au moment et à l’endroit (et par moyens) où il n’y avait aucune unité du CGRI présente (en effet, à l’époque, le CGRI était encore en train de renforcer sa capacité de guerre conventionnelle). Cela soulève la question suivante : quel que soit le nombre de ses officiers de haut rang encore en poste, avec une expérience de combat de différentes guerres antérieures (par exemple, l’IRGCASF comprend toujours un certain nombre d’anciens combattants expérimentés qui utilisaient des MIM-23B I-HAWK SAM et ont participé à des batailles souvent longues et complexes contre l’armée de l’air irakienne et sa guerre électronique dans les années 1980) : Quelle part de leur savoir-faire atteint les niveaux décisionnels ? Ici, j’ai tendance à être d’accord avec ceux qui sont plutôt frustrés et qui disent qu’ils n’apprendront jamais rien. En effet, si l’on considère les expériences de première main avec les principaux chefs du CGRI déclarant que la majorité de la population iranienne est « des moutons ignorants et analphabètes, qui ont besoin d’être contrôlés et guidés », cela semble être « une question de fait ». Encore... L’opération militaire spéciale de 3 jours de Netanyahu: Oui, l’armée israélienne victorieuse – et l’IASF en particulier – est Mobutu Sesse-Seko-ing Iran. Lire : aller de victoire en victoire, laisser une traînée de feu dans son sillage... (c’est ce que signifiait le nom complet de Mobutu), et tout se développe selon le plan. … jusqu’à quelques bugs, bien sûr... Par exemple : le fait que le territoire total de l’Iran est quelque chose comme trois fois la taille de l’Ukraine. En effet, ce « juste » Iran occidental est de la taille de l’Ukraine – et puis un territoire caractérisé par de longues chaînes de montagnes. Néanmoins, et bien que cette zone se trouve à environ 1 100 à 1 200 kilomètres d’Israël, et comme largement publié, dès le 14 juin, Israël s’est officiellement déclaré en possession de la « supériorité aérienne » déclarée d’Israël sur l’ouest de l’Iran. Il affirme que ses avions se déplacent librement entre la frontière avec l’Irak et Téhéran. Comme « preuve » de cela, l’une des équipes du Mossad a ensuite lancé cette attaque de drone sur le TFB.14 à Mashhad, dans le nord-est de l’Iran (à 2 300 kilomètres d’Israël), pour détruire l’un des avions ravitailleurs de l’IRAAF... Impressionnant, n’est-ce pas ? D’autant plus que (pas seulement) des experts professionnels ukrainiens soulignent que la supériorité aérienne totale de l’IASF est « confirmée » par son déploiement de bombes planantes JDAM (à portée relativement courte) pour frapper des cibles en Iran. Peu importe si ceux-ci sont utilisés contre des cibles dans l’ouest de l’Iran, uniquement : comme dans la région de Kermanshah - à environ 120 km de la frontière avec l’Irak (faites attention au JDAM visible dans le coin supérieur droit de l’image ci-dessous) : … où la cible principale reste la base de l’aviation de l’armée de la République islamique d’Iran, y compris des menaces terroristes antisémites mortelles comme cet hélicoptère d’attaque Bell AH-1J Cobra : … tandis que ceux de la région de Téhéran, par exemple, sont ciblés par des Spice 1000 et des Ice Breakers à (beaucoup) plus longue portée : Mais cela n’a pas d’importance. Probablement antisémite aussi. Tout comme il n’est pas pertinent que personne n’ait vu un seul avion israélien près de Téhéran, Qom, Chiraz ou Ispahan depuis des jours. Plutôt des drones de reconnaissance Hermes 450, comme celui-ci : ou ce Hermes 900 (équipé de pods pour mini-PGM), au-dessus de Kermanshah : et celle-ci au-dessus de Tabriz : suivi, peu de temps après, d’un F-4E de l’IRIAF - le premier avion à réaction dans cette zone aperçu depuis quelques jours : Certes, l’IASF continue de lancer des frappes à longue portée à l’intérieur de l’Iran – mais seulement sous la forme de séries de frappes soigneusement orchestrées, dirigées par des F-35. Hier, l’un d’entre eux est connu pour avoir touché un certain nombre de cibles dans la région d’Ispahan, y compris peut-être le TFB.8 – la principale plaque tournante des opérations F-14 de l’IRAAF. À leur tour, les Iraniens ont revendiqué que l’un des F-15 impliqués avait été abattu par un F-14. Jusqu’à présent, je n’ai trouvé aucune preuve de cela. Seule une vidéo montrant un réservoir largable d’un F-15, trouvé par des civils bien à l’extérieur d’Ispahan : … alors que cet Hermès 900 a dû se convertir à l’antisémitisme avant de s’égarer et d’être abattu dans la même zone : Pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un Shahed-129 de type Hermès, fabriqué en Iran, mais d’un véritable Hermes 900, ici aussi l’un de ses mini-PGM Mikholit, trouvé juste à côté de son épave : Mais non : l’IRIAF a été détruite, l’IASF règne, et c’est un fait. Par conséquent, c’est avant tout cette démangeaison dans mon petit orteil qui me rappelle de tels « précédents historiques » pour les opérations PRBS d’Israël. Comme celui d’octobre 1973, quand Israël a dépêché une batterie de lance-roquettes multiples de fortune pour bombarder « la zone générale de la banlieue ouest de Damas », et a ensuite affirmé qu’il avait la capitale syrienne « à portée de son artillerie » – un mythe régulièrement répété dans toutes les « sources de référence savantes » jusqu’à ce jour même, bien que complètement absurde... *** Défenses aériennes iraniennes L’IRIAF étant complètement anéantie, perdons alors quelques lignes sur les opérations des défenses aériennes terrestres iraniennes... où Sayyari, ou quelqu’un d’autre dans la chaîne de commandement, aurait pu comprendre comment faire cette partie de l’entreprise. En conséquence, depuis le 15 juin, l’IRGCASF et l’IRIADF ont surmonté le choc initial et ont commencé à fonctionner d’une manière qui a du sens. Au lieu d’essayer « simplement » de défendre ses bases IRBM et/ou ses installations nucléaires, ils ont redéployé certaines de leurs unités SAM plus près de la frontière. De plus, ceux-ci n’émettent plus « tout le temps » (avec leurs radars), mais fonctionnent à des intervalles aléatoires. Deux ou trois de ces unités signalent entre-temps l’abattage de 40 à 50 drones israéliens et de munitions de précision par jour. *** Liste des cibles israéliennes Quant aux cibles israéliennes en Iran : eh bien, vous les connaissez toutes par cœur, n’est-ce pas ? C’est le programme nucléaire de l’Iran. Non, désolé : ce sont les missiles balistiques de l’Iran. Non, désolé : c’est la direction politique iranienne, un « changement de régime »... Non, désolé : c’est l’industrie pétrolière iranienne. Non, désolé, il s’agit des autres installations militaires de l’Iran... Non, désolé : selon le ministre israélien de la Défense, Katz, il s’agit de la population de Téhéran. Non, désolé : il a entre-temps retiré cette déclaration... Eh bien, à l’heure actuelle, je ne peux pas comprendre davantage quelle est la « véritable » intention d’Israël – du moins pas au-delà de ce que j’ai mentionné dans la première partie : convertir « enfin » et « officiellement » les États-Unis en son sujet d’outre-mer, et les forces armées américaines en une extension de la Force de défense israélienne (FDI), afin qu’elles puissent faire le travail qu’Israël ne peut évidemment pas. Parce que, et juste par exemple, l’usine d’enrichissement nucléaire de Fordow reste entièrement intacte, malgré plusieurs frappes israéliennes sur elle. Bien sûr, l’alimentation électrique de l’usine d’enrichissement nucléaire de Natanz a été détruite. Ce n’est pas surprenant : il a été construit en hauteur et donc (relativement) facile à démonter. Et, sans aucun doute : cela signifie fermer l’installation, peu importe si son complexe souterrain a vraiment été détruit (ce dont je doute), ou s’il s’agissait « simplement » des entrées de la même chose. Dans l’ensemble – et si nous prêtons tout le temps attention au PRBS israélien, serait-il trop antisémite de prêter attention au PRBS iranien ( ?) – le chef de l’Organisation atomique iranienne dit : « les installations sont en bon état ». Je suppose qu’il considère l’épave fumante au sommet d’eux pour une sorte de décoration... Peu importe, tout cela. Au lieu de cela, jetons un coup d’œil à ce que les Israéliens ont vraiment, vraiment, vraiment frappé ces deux ou trois derniers jours. Par exemple : à l’exception de la destruction d’un détaillant vendant des lave-vaisselle et des machines à laver à Ispahan (les Israéliens craignaient que les Iraniens ne prennent des copeaux de machines à laver qu’ils fabriquent eux-mêmes et ne les vendent à la Russie, hein... ?), il y a deux jours, l’IASF a bombardé ce grand complexe de tunnels dans les montagnes au nord de Téhéran. Les experts professionnels en Occident la décrivent tous comme une base du CGRI, mais - à part pour expliquer l’évidence (voir : barrière de sécurité, tunnels, routes, encore plus de tunnels et de routes...) - personne ne peut dire ce qu’il y a à l’intérieur, ni à quelle profondeur vont les tunnels... mais bon : il a été « détruit » par Israël, parce qu’il a été bombardé par l’IASF. Tout le monde le sait et même avoir des doutes sur de telles affirmations est antisémite. Dans d’autres cas, l’IASF a bombardé avec succès de nombreux hangars vides dans tout l’Iran. Il a également tué un autre général du CGRI, détruit plusieurs TEL (le total confirmé est maintenant d’environ 15), quelques lanceurs de missiles antimissiles et un hôpital pour enfants à Téhéran. Plus graves ont été les frappes de la nuit dernière sur l’usine de missiles Hemmat du CGRI à Khojir (à l’est de Téhéran) et sur l’Université Imam Hussein (Téhéran) - où il faut garder à l’esprit : depuis la dernière fois que les Israéliens ont frappé l’usine Hemmat, l’installation a non seulement été complètement réparée et partiellement renforcée, mais la production de combustibles liquides a même augmenté... En d’autres termes : les Israéliens bombardent tout ce qu’ils peuvent atteindre. Bien que, loin d’être aussi « à volonté » qu’ils se vantent qu’ils le peuvent. Pendant ce temps, sur le terrain, le CGRI et la police iranienne mènent une véritable « chasse à l’homme » contre les équipes du Mossad qui utilisent des drones et des ATGM, et positionnent des voitures piégées autour de Téhéran. Une douzaine de groupes ont été arrêtés entre-temps, ce qui indique que les services de renseignement israéliens ont « mobilisé/recruté » presque tout le monde qu’ils pouvaient : des Afghans (qu’ils soient originaires d’Afghanistan ou réfugiés en Iran), différents ressortissants iraniens, mais surtout des terroristes de l’OMPI : il s’agit d’un groupe de gauche iranien en désaccord avec Téhéran depuis 1981-1983 environ. Il est considéré comme une organisation terroriste même par les États-Unis, et largement méprisé en Iran – parce qu’il n’est pas seulement basé en Irak, mais qu’il a soutenu l’Irak pendant la guerre dans les années 1980. Cependant, depuis l’invasion américaine de ce pays en 2003, l’OMPI est passée sous le contrôle des États-Unis, et maintenant elle semble s’être mise au service d’Israël. Dans d’autres cas, des ateliers de production de drones ont été découverts, par exemple à Ispahan, Chiraz et Mashhad... avec lequel je manque d’espace (c’est-à-dire que cette fonctionnalité devient « trop longue pour l’e-mail »)... En résumé, les pontes iraniens et en particulier les gardiens de la révolution ont été particulièrement incompétents lors des premiers jours mais il y a une reprise en main par l'artesh depuis le 16 juin et un basculement vers une stratégie d'attrition (sol-sol dans la partie 1 et sol-air dans la partie 2) L'IRIAF maintient une activité réduite (par contre je n'ai pas lu de succès) et la défense sol-air commence à employer des tactiques d'embuscades en utilisant de façon intermittente ses radars. La défense sol-air revendique de nombreuses destructions de drones et de munitions guidées L'aviation pilotée israélienne agit bien dans les bordures de l'Iran (l'ouest notamment) mais pas dans le centre de l'Iran (Téhéran notamment) La stratégie de bombardement israélienne est peu compréhensible Les équipes du Mossad se font éliminer les unes après les autres mais Israël n'a pas pris le risque d'employer des israéliens J'aime bien son humour. Il est anglais ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 3 minutes, Shorr kan a dit : J'aime bien son humour. Il est anglais ? Non, autrichien. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin Il y a 3 heures, Yorys a dit : 2 avions iraniens, dont un gouvernemental en route pour Oman, c'est là que se passent en général les discussions entre l'Iran et les USA. tient c'est un des ex A 340 de l'ADLA ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a une heure, loki a dit : la traduction : Il aurait été préférable de la relire au lieu de nous fournir du brut de traducteur automatique mal dégrossi. il y a une heure, loki a dit : Par exemple : à l’exception de la destruction d’un détaillant vendant des lave-vaisselle et des machines à laver à Ispahan (les Israéliens craignaient que les Iraniens ne prennent des copeaux de machines à laver qu’ils fabriquent eux-mêmes et ne les vendent à la Russie, hein... ?) Ici, "chip" ne se traduit pas par "copeau" mais par "puce informatique". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin https://www.forbes.com/sites/erictegler/2020/10/30/could-the-israelis-really-drop-a-massive-ordinance-penetrator-bomb-on-iran-the-answer-may-be-yes/ Un article étudiant les limitations pour les israéliens à lancer une MOP, pas uniquement liées au type d'avion mais aussi à l'épaisseur de la Défense anti-aerienne au-dessus de l'Iran... en 2020. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Connorfra Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin https://x.com/LionsOfZion_ORG/status/1935343825326645541?t=3kNJ5FT6XZUn0GgfV25MQA&s=19 D'après grok c'est bien aujourd'hui en Israël et c'est pas de l'AI. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin Il y a 4 heures, Ciders a dit : Bon. Du bluff donc. Exact Martoli! C’est une arme à un coup, ce maximalisme de Trump avant toute négociation. Quoique… le bonhomme étant un peu concon, il reste toujours un risque… C’est lourd Révélation Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin Je me rappelle du 17 janvier 91 quand les médias du monde entier et les états-majors de la coalition annonçaient après une journée de frappes que 80% des objectifs irakiens avaient été atteints (sous entendu détruits ...) .... résultat des courses la phase aérienne de Desert Storm a duré 42 jours de frappes ininterrompues utilisant des moyens les plus puissants de l'OTAN allant des hélicoptères de combat aux B-52 ... Donc ici gardons-nous de tout emballement, il va falloir du temps à la Heyl Ha Avir pour éradiquer le potentiel offensif de son adversaire. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 10 minutes, Wallaby a dit : Il aurait été préférable de la relire au lieu de nous fournir du brut de traducteur automatique mal dégrossi. Je l'ai relu mais j'ai laissé passer des approximations ou des termes que je ne savais pas exactement comment traduire. Juste pour le contexte : soit je laisse en anglais (mais on m'a demandé de traduire dans le passé) soit je traduis mais ça reste approximatif car a) je n'ai pas un temps infini pour faire une belle traduction (pour le faire dans le cadre d'un bouquin à sortir peut être dans quelques années, ça prend des plombes) b) certains termes sont parfois complexes à bien traduire en Français Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a une heure, loki a dit : La suite du Tom Cooper du jour : https://xxtomcooperxx.substack.com/p/the-never-ending-and-very-transparent-a3a la traduction : après avoir gaspillé la première partie à expliquer à quel point tout se passe bien selon le plan israélien, et à quel point il est antisémite de penser (ou d’oser dire) autre chose... puits... Permettez-moi de continuer - et de voir où cela nous mène. Je pense avoir terminé la partie 1 avec le ciblage de l’Iran... Oui : à cet égard, il y a un nombre croissant de voix (toutes antisémites, bien sûr) qui se plaignent de la « liste de cibles » de l’IRGCASF. Ils insistent sur le fait que cela devrait toucher des endroits plus importants, comme l’industrie des puces en Israël, par exemple. J’ai tendance à pencher en faveur de ceux (tous sont antisémites, cela ne fait aucun doute) qui disent que l’IRGCASF doit cibler les bases aériennes israéliennes plus souvent. Nevatim en particulier : c’est la base de la flotte de F-35 de l’IASF, mais aussi celle de sa flotte de ravitailleurs. L’idée est donc de la maintenir sous pression par des frappes de missiles « régulières », perturbant ainsi les opérations des éléments de l’IASF permettant et dirigeant des frappes aériennes sur l’Iran. Cela pourrait particulièrement fonctionner avec les F-35 israéliens, car ils ne peuvent pas rester opérationnels (dans la mesure où ils ont un taux pleinement opérationnel supérieur à 50 %, ce qui est rare même en temps de paix) sans accès à leur infrastructure de soutien complète. Il en va de même pour la flotte de sept Boeing 707 de l’IASF : une fois au sol, ceux-ci mettent « des heures » à « faire demi-tour » : se ravitailler, entretenir et retourner dans les airs. Si l’on considère la scène montrant un Boeing 707 de l’IASF en train d’atterrir à l’aéroport international Ben Gourion (fermé à la circulation civile depuis le 13 juin) lors de l’une des frappes de missiles iraniens sur Nevatim, il y a deux nuits, cela semble être « à portée de main » pour faire... Je pense : non seulement Sayyari a les mains pleines pour commander et contrôler le CGRI (et donc l’IRGCASF), mais ce dernier a probablement besoin de (re)tirer quelques leçons en subissant des pertes inutiles parce qu’il insiste sur ses opérations de relations publiques, par exemple. Si ce n’est pas en apprenant à fonctionner en tant que service militaire professionnel. On peut dire que le CGRI a été largement déclaré « élite » par Israël et en Occident, mais, quand on s’en occupe assez longtemps, il est évident que c’est tout autre chose que cela. Bien sûr, le CGRI a étudié et continue d’étudier, de manière approfondie et intensive, à la fois la guerre Iran-Irak et les expériences du Hezbollah au Liban depuis les années 1980. Cependant, non seulement cette guerre est « quelque chose d’entièrement différent » – ce genre de guerre n’a jamais été menée auparavant – mais : si l’on en juge par le contenu de diverses publications de l’IRGC (dont au moins un de mes livres traduit en farsi, avec des segments critiques du régime de Téhéran « corrigés » pour s’adapter à la version officielle) - les 20 dernières années environ, le CGRI était aussi occupé à revendiquer toutes les réalisations possibles pour lui-même, qu’à tirer des leçons des expériences passées. Juste à titre d’exemple : il y a une dizaine d’années, le CGRI a tout simplement discrédité environ 50 % des victoires aériennes attribuées à l’IRIAF pendant la guerre contre l’Irak, et les a revendiquées pour lui-même, c’est-à-dire à ses propres officiers et autres soldats. Il en va de même pour un MiG-25RB irakien s’approchant de l’île de Khark dans le nord du golfe Persique - abattu au moment et à l’endroit (et par moyens) où il n’y avait aucune unité du CGRI présente (en effet, à l’époque, le CGRI était encore en train de renforcer sa capacité de guerre conventionnelle). Cela soulève la question suivante : quel que soit le nombre de ses officiers de haut rang encore en poste, avec une expérience de combat de différentes guerres antérieures (par exemple, l’IRGCASF comprend toujours un certain nombre d’anciens combattants expérimentés qui utilisaient des MIM-23B I-HAWK SAM et ont participé à des batailles souvent longues et complexes contre l’armée de l’air irakienne et sa guerre électronique dans les années 1980) : Quelle part de leur savoir-faire atteint les niveaux décisionnels ? Ici, j’ai tendance à être d’accord avec ceux qui sont plutôt frustrés et qui disent qu’ils n’apprendront jamais rien. En effet, si l’on considère les expériences de première main avec les principaux chefs du CGRI déclarant que la majorité de la population iranienne est « des moutons ignorants et analphabètes, qui ont besoin d’être contrôlés et guidés », cela semble être « une question de fait ». Encore... L’opération militaire spéciale de 3 jours de Netanyahu: Oui, l’armée israélienne victorieuse – et l’IASF en particulier – est Mobutu Sesse-Seko-ing Iran. Lire : aller de victoire en victoire, laisser une traînée de feu dans son sillage... (c’est ce que signifiait le nom complet de Mobutu), et tout se développe selon le plan. … jusqu’à quelques bugs, bien sûr... Par exemple : le fait que le territoire total de l’Iran est quelque chose comme trois fois la taille de l’Ukraine. En effet, ce « juste » Iran occidental est de la taille de l’Ukraine – et puis un territoire caractérisé par de longues chaînes de montagnes. Néanmoins, et bien que cette zone se trouve à environ 1 100 à 1 200 kilomètres d’Israël, et comme largement publié, dès le 14 juin, Israël s’est officiellement déclaré en possession de la « supériorité aérienne » déclarée d’Israël sur l’ouest de l’Iran. Il affirme que ses avions se déplacent librement entre la frontière avec l’Irak et Téhéran. Comme « preuve » de cela, l’une des équipes du Mossad a ensuite lancé cette attaque de drone sur le TFB.14 à Mashhad, dans le nord-est de l’Iran (à 2 300 kilomètres d’Israël), pour détruire l’un des avions ravitailleurs de l’IRAAF... Impressionnant, n’est-ce pas ? D’autant plus que (pas seulement) des experts professionnels ukrainiens soulignent que la supériorité aérienne totale de l’IASF est « confirmée » par son déploiement de bombes planantes JDAM (à portée relativement courte) pour frapper des cibles en Iran. Peu importe si ceux-ci sont utilisés contre des cibles dans l’ouest de l’Iran, uniquement : comme dans la région de Kermanshah - à environ 120 km de la frontière avec l’Irak (faites attention au JDAM visible dans le coin supérieur droit de l’image ci-dessous) : … où la cible principale reste la base de l’aviation de l’armée de la République islamique d’Iran, y compris des menaces terroristes antisémites mortelles comme cet hélicoptère d’attaque Bell AH-1J Cobra : … tandis que ceux de la région de Téhéran, par exemple, sont ciblés par des Spice 1000 et des Ice Breakers à (beaucoup) plus longue portée : Mais cela n’a pas d’importance. Probablement antisémite aussi. Tout comme il n’est pas pertinent que personne n’ait vu un seul avion israélien près de Téhéran, Qom, Chiraz ou Ispahan depuis des jours. Plutôt des drones de reconnaissance Hermes 450, comme celui-ci : ou ce Hermes 900 (équipé de pods pour mini-PGM), au-dessus de Kermanshah : et celle-ci au-dessus de Tabriz : suivi, peu de temps après, d’un F-4E de l’IRIAF - le premier avion à réaction dans cette zone aperçu depuis quelques jours : Certes, l’IASF continue de lancer des frappes à longue portée à l’intérieur de l’Iran – mais seulement sous la forme de séries de frappes soigneusement orchestrées, dirigées par des F-35. Hier, l’un d’entre eux est connu pour avoir touché un certain nombre de cibles dans la région d’Ispahan, y compris peut-être le TFB.8 – la principale plaque tournante des opérations F-14 de l’IRAAF. À leur tour, les Iraniens ont revendiqué que l’un des F-15 impliqués avait été abattu par un F-14. Jusqu’à présent, je n’ai trouvé aucune preuve de cela. Seule une vidéo montrant un réservoir largable d’un F-15, trouvé par des civils bien à l’extérieur d’Ispahan : … alors que cet Hermès 900 a dû se convertir à l’antisémitisme avant de s’égarer et d’être abattu dans la même zone : Pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un Shahed-129 de type Hermès, fabriqué en Iran, mais d’un véritable Hermes 900, ici aussi l’un de ses mini-PGM Mikholit, trouvé juste à côté de son épave : Mais non : l’IRIAF a été détruite, l’IASF règne, et c’est un fait. Par conséquent, c’est avant tout cette démangeaison dans mon petit orteil qui me rappelle de tels « précédents historiques » pour les opérations PRBS d’Israël. Comme celui d’octobre 1973, quand Israël a dépêché une batterie de lance-roquettes multiples de fortune pour bombarder « la zone générale de la banlieue ouest de Damas », et a ensuite affirmé qu’il avait la capitale syrienne « à portée de son artillerie » – un mythe régulièrement répété dans toutes les « sources de référence savantes » jusqu’à ce jour même, bien que complètement absurde... *** Défenses aériennes iraniennes L’IRIAF étant complètement anéantie, perdons alors quelques lignes sur les opérations des défenses aériennes terrestres iraniennes... où Sayyari, ou quelqu’un d’autre dans la chaîne de commandement, aurait pu comprendre comment faire cette partie de l’entreprise. En conséquence, depuis le 15 juin, l’IRGCASF et l’IRIADF ont surmonté le choc initial et ont commencé à fonctionner d’une manière qui a du sens. Au lieu d’essayer « simplement » de défendre ses bases IRBM et/ou ses installations nucléaires, ils ont redéployé certaines de leurs unités SAM plus près de la frontière. De plus, ceux-ci n’émettent plus « tout le temps » (avec leurs radars), mais fonctionnent à des intervalles aléatoires. Deux ou trois de ces unités signalent entre-temps l’abattage de 40 à 50 drones israéliens et de munitions de précision par jour. *** Liste des cibles israéliennes Quant aux cibles israéliennes en Iran : eh bien, vous les connaissez toutes par cœur, n’est-ce pas ? C’est le programme nucléaire de l’Iran. Non, désolé : ce sont les missiles balistiques de l’Iran. Non, désolé : c’est la direction politique iranienne, un « changement de régime »... Non, désolé : c’est l’industrie pétrolière iranienne. Non, désolé, il s’agit des autres installations militaires de l’Iran... Non, désolé : selon le ministre israélien de la Défense, Katz, il s’agit de la population de Téhéran. Non, désolé : il a entre-temps retiré cette déclaration... Eh bien, à l’heure actuelle, je ne peux pas comprendre davantage quelle est la « véritable » intention d’Israël – du moins pas au-delà de ce que j’ai mentionné dans la première partie : convertir « enfin » et « officiellement » les États-Unis en son sujet d’outre-mer, et les forces armées américaines en une extension de la Force de défense israélienne (FDI), afin qu’elles puissent faire le travail qu’Israël ne peut évidemment pas. Parce que, et juste par exemple, l’usine d’enrichissement nucléaire de Fordow reste entièrement intacte, malgré plusieurs frappes israéliennes sur elle. Bien sûr, l’alimentation électrique de l’usine d’enrichissement nucléaire de Natanz a été détruite. Ce n’est pas surprenant : il a été construit en hauteur et donc (relativement) facile à démonter. Et, sans aucun doute : cela signifie fermer l’installation, peu importe si son complexe souterrain a vraiment été détruit (ce dont je doute), ou s’il s’agissait « simplement » des entrées de la même chose. Dans l’ensemble – et si nous prêtons tout le temps attention au PRBS israélien, serait-il trop antisémite de prêter attention au PRBS iranien ( ?) – le chef de l’Organisation atomique iranienne dit : « les installations sont en bon état ». Je suppose qu’il considère l’épave fumante au sommet d’eux pour une sorte de décoration... Peu importe, tout cela. Au lieu de cela, jetons un coup d’œil à ce que les Israéliens ont vraiment, vraiment, vraiment frappé ces deux ou trois derniers jours. Par exemple : à l’exception de la destruction d’un détaillant vendant des lave-vaisselle et des machines à laver à Ispahan (les Israéliens craignaient que les Iraniens ne prennent des copeaux de machines à laver qu’ils fabriquent eux-mêmes et ne les vendent à la Russie, hein... ?), il y a deux jours, l’IASF a bombardé ce grand complexe de tunnels dans les montagnes au nord de Téhéran. Les experts professionnels en Occident la décrivent tous comme une base du CGRI, mais - à part pour expliquer l’évidence (voir : barrière de sécurité, tunnels, routes, encore plus de tunnels et de routes...) - personne ne peut dire ce qu’il y a à l’intérieur, ni à quelle profondeur vont les tunnels... mais bon : il a été « détruit » par Israël, parce qu’il a été bombardé par l’IASF. Tout le monde le sait et même avoir des doutes sur de telles affirmations est antisémite. Dans d’autres cas, l’IASF a bombardé avec succès de nombreux hangars vides dans tout l’Iran. Il a également tué un autre général du CGRI, détruit plusieurs TEL (le total confirmé est maintenant d’environ 15), quelques lanceurs de missiles antimissiles et un hôpital pour enfants à Téhéran. Plus graves ont été les frappes de la nuit dernière sur l’usine de missiles Hemmat du CGRI à Khojir (à l’est de Téhéran) et sur l’Université Imam Hussein (Téhéran) - où il faut garder à l’esprit : depuis la dernière fois que les Israéliens ont frappé l’usine Hemmat, l’installation a non seulement été complètement réparée et partiellement renforcée, mais la production de combustibles liquides a même augmenté... En d’autres termes : les Israéliens bombardent tout ce qu’ils peuvent atteindre. Bien que, loin d’être aussi « à volonté » qu’ils se vantent qu’ils le peuvent. Pendant ce temps, sur le terrain, le CGRI et la police iranienne mènent une véritable « chasse à l’homme » contre les équipes du Mossad qui utilisent des drones et des ATGM, et positionnent des voitures piégées autour de Téhéran. Une douzaine de groupes ont été arrêtés entre-temps, ce qui indique que les services de renseignement israéliens ont « mobilisé/recruté » presque tout le monde qu’ils pouvaient : des Afghans (qu’ils soient originaires d’Afghanistan ou réfugiés en Iran), différents ressortissants iraniens, mais surtout des terroristes de l’OMPI : il s’agit d’un groupe de gauche iranien en désaccord avec Téhéran depuis 1981-1983 environ. Il est considéré comme une organisation terroriste même par les États-Unis, et largement méprisé en Iran – parce qu’il n’est pas seulement basé en Irak, mais qu’il a soutenu l’Irak pendant la guerre dans les années 1980. Cependant, depuis l’invasion américaine de ce pays en 2003, l’OMPI est passée sous le contrôle des États-Unis, et maintenant elle semble s’être mise au service d’Israël. Dans d’autres cas, des ateliers de production de drones ont été découverts, par exemple à Ispahan, Chiraz et Mashhad... avec lequel je manque d’espace (c’est-à-dire que cette fonctionnalité devient « trop longue pour l’e-mail »)... En résumé, les pontes iraniens et en particulier les gardiens de la révolution ont été particulièrement incompétents lors des premiers jours mais il y a une reprise en main par l'artesh depuis le 16 juin et un basculement vers une stratégie d'attrition (sol-sol dans la partie 1 et sol-air dans la partie 2) L'IRIAF maintient une activité réduite (par contre je n'ai pas lu de succès) et la défense sol-air commence à employer des tactiques d'embuscades en utilisant de façon intermittente ses radars. La défense sol-air revendique de nombreuses destructions de drones et de munitions guidées L'aviation pilotée israélienne agit bien dans les bordures de l'Iran (l'ouest notamment) mais pas dans le centre de l'Iran (Téhéran notamment) La stratégie de bombardement israélienne est peu compréhensible Les équipes du Mossad se font éliminer les unes après les autres mais Israël n'a pas pris le risque d'employer des israéliens Autant son approche critique des déclarations israéliennes est intéressante, autant j'ai l'impression qu'il est un tantinet moins critique envers les narratifs iraniens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 1 minute, pascal a dit : Je me rappelle du 17 janvier 91 quand les médias du monde entier et les états-majors de la coalition annonçaient après une journée de frappes que 80% des objectifs irakiens avaient été atteints (sous entendu détruits ...) .... résultat des courses la phase aérienne de Desert Storm a duré 42 jours de frappes ininterrompues utilisant des moyens les plus puissants de l'OTAN allant des hélicoptères de combat aux B-52 ... Donc ici gardons-nous de tout emballement, il va falloir du temps à la Heyl Ha Avir pour éradiquer le potentiel offensif de son adversaire. C'est surtout compliqué de savoir ce qu'ils visent réellement On a compris qu'ils avaient engagé une campagne anti-SAM pour créer des couloirs de pénétrations et contre des officiels mais depuis ça devient floue Côté Iranien, c'est aussi compliqué à suivre même si la presse iranienne indique les cibles visées en général (les grands axes) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akilius G. Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin on parle beaucoup de la GBU-57 : son impressionnant pouvoir de pénétration, son poids qui limite le nombre de porteur potentiel, le faible nombre produit... Mais n'est-elle pas facilement interceptable ? vu sa taille elle est aisément détectable et poursuit une trajectoire prévisible. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) le 18 juin Share Posté(e) le 18 juin il y a 1 minute, gustave a dit : Autant son approche critique des déclarations israéliennes est intéressante, autant j'ai l'impression qu'il est un tantinet moins critique envers les narratifs iraniens. Je pense surtout qu'il est plus difficile d'évaluer les résultats des frappes iraniennes vu la censure israélienne (logique par elle même). Il est très compliqué de faire de l'Histoire du Temps Présent sans pouvoir trop vérifier. J'essaye de lire la presse iranienne pour avoir les axes mais ça reste sommaire : lui arrive quand même à avoir plus de photos et de vidéos pour faire un premier travail. Après évidemment il y aura un gros travail à faire après le conflit A titre perso, je trouve son travail et sa réflexion bien meilleur que ceux développés par les éditorialistes et les vieux généraux qui sont sur les plateaux télé où il y a une reprise quasi-intégrale du narratif israélien sans la moindre prudence Il est à peu près le seul (hors presse iranienne et alliée) à faire exister un narratif iranien 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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