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  1. Armement Rafale F5 (Update salon du Bourget 2025) Edit : rajout X-GUARD, LR68 et AL-TARIQ en bi-emport central
    15 points
  2. Avec l’OTAN, Alta Ares et Atreyd testent une riposte française aux bombes planantes russes en Ukraine https://opexnews.fr/alta-ares-atreyd-defenses-bombes-planantes-russes/ Pierre SAUVETON 18 juillet 2025 Sur son site de Biscarrosse, dans les Landes, la Direction générale de l’armement (DGA) vient de piloter une série d’essais sous l’égide de l’OTAN pour contrer une menace devenue centrale sur le front ukrainien : les bombes planantes russes, aussi appelées KAB (pour Korrektiruyemaya Aviabomba). Fruit d’un effort collectif accéléré, cette campagne s’inscrit dans le cadre du projet NATO Innovation Challenge, lancé en février 2025 pour développer rapidement des contre-mesures à des menaces de plus en plus complexes, comme les drones Shahed ou les munitions guidées de longue portée. L’innovation française face à la menace des KAB russes Le projet associe les forces armées ukrainiennes, le ministère des Armées, le NATO Allied Command Transformation, le Joint Analysis, Training and Education Centre (JATEC), ainsi que trois start-up européennes : Alta Ares, Atreyd (France) et Tytan (Allemagne). Chaque entreprise a contribué à la mise au point d’un système intégré de défense multicouche. À la clé, des démonstrateurs testés en conditions quasi réelles, face à des cibles Banshee Jet 80 simulant des bombes planantes à grande vitesse. Alta Ares a présenté une solution de détection, d’identification et de prédiction de trajectoire des KAB. Atreyd et Tytan, de leur côté, ont misé sur des drones intercepteurs, capables d’agir seuls ou en essaim. Tytan a même proposé une muraille de drones kamikazes, visant à bloquer la trajectoire des bombes par saturation. Ces bombes, dérivées des FAB-250 et FAB-500 soviétiques, sont équipées depuis 2023 de kits de correction UMPK (module unifié de vol à voile et de correction) leur permettant de voler jusqu’à 90 kilomètres de leur point de largage. Leur coût modéré et leur impact destructeur les rendent particulièrement redoutées en Ukraine. Grâce à ces munitions, les avions russes, notamment les Su-34, peuvent frapper les lignes ukrainiennes sans pénétrer dans la zone de couverture des systèmes antiaériens. Vers un déploiement en Ukraine dès fin 2025 Pour l’Ukraine, le besoin est urgent. La capacité à intercepter les KAB permettrait non seulement de sauver des vies, mais aussi de préserver les fortifications et les centres logistiques du pays. Selon les représentants ukrainiens présents à Biscarrosse, un premier déploiement pourrait intervenir avant la fin 2025, après quelques ajustements techniques identifiés lors des tests. Les résultats de la campagne, jugés prometteurs, ont été présentés au sommet de l’OTAN. Une nouvelle phase d’essais intégrés est déjà prévue. En parallèle, une réflexion est en cours sur d’autres menaces émergentes, comme les drones kamikazes à liaison optique, qui pourraient faire l’objet d’un futur programme dans le cadre de l’Innovation Challenge. Ce projet témoigne de la capacité de l’écosystème européen à innover vite, en lien étroit avec les besoins du terrain. En quelques mois seulement, une menace tactique identifiée a donné lieu à des solutions concrètes, testées et bientôt opérationnelles. Sur le site de la DGA à Biscarrosse, l’innovation de défense avance désormais au rythme de la guerre.
    15 points
  3. @Chimera Je ne sais pas si tu as noté, mais ce "démonstrateur" est un produit UK, étudié et produit par BAE sans aucun apport étranger. Il prédate la cooperation GCAP avec l'Italie et le Japon, et ses caractéristiques ont été arretées avant la fiche de besoin multinationale. Bref ce n'est ni le meme avion, ni les memes équipes, ni le meme programme que GCAP. C'est en fait une reprise du démonstrateur EAP anglais des années 80, qui était un avion expérimental assez éloigné du futur Eurofighter. Mais bon c'est un petit "détail" que la presse anglophone et les communiqués pro-GCAP éludent un peu trop facilement. Alors que le démonstrateur SCAF lui sera bien plus qu'un avion expérimental, ce sera un Rafale A ou un YF-22/YF-23... Aux US ils appellent ca un avion "Y-" pas un "X-". C'est a dire qu'il sera beaucoup plus proche de la configuration aérodynamique finale, un vrai pré-prototype qui correspond a la fiche de besoin (meme si pas forcément a l'échelle finale). Donc normal qu'il prend un peu plus de temps...
    13 points
  4. J'aime à citer François Lemainque car il a vécu ça de l’intérieur avec le Rafale ... On peut parier que deux choses vont aboutir à ce que la France y aille seule emporter l'ASN4G aller sur PA, Comme par hasard deux pivots intangible de la notion d'indépendance nationale que nous cultivons depuis les années 50. Le reste c'est du théâtre et les Allemands le savent bien. D'ailleurs ceux qui râlent aujourd'hui ne sont pas des leaders politiques mais des portes-flingues. Une chose pouvait nous retenir le manque de crédits or il semble bien qu'aujourd'hui ce ne soit plus un problème. Après il y a une dernière chose qui ne tient absolument pas à nos politiques (n'en déplaise à nos traditionnels pisse-vinaigre) mais à l'entreprise Dassault elle même: le futur avion devra être un succès commercial à l'export cela a TOUJOURS été un impératif pour Dassault à travers les âges. C'est aussi pour ça que la coopération a été envisagée. Nous serons capables de faire un bon produit ça ne fait aucun doute on a les hommes, le tissu industriel et le background ... Après faudra le vendre, c'est tout l'enjeu.
    13 points
  5. Oui j'adopte la même méthode que @Patrick @PolluxDeltaSeven @Picdelamirand-oil qui consiste à imposer subtilement mon naratif pour obtenir ce que je veux dans 10 ans. Sinon, pour le pod ESJ, est-ce qu'on a des infos sur le point d'emport privilégié ? 1 en Central à la place d'un RPL ou 2 sous les ailes en plus des RPL ?
    11 points
  6. Le malentendu https://1dex.ch/2025/07/le-malentendu/ « Fonce, sur un malentendu, ça peut marcher ! » On ne peut s’empêcher de penser à la réplique burlesque de Michel Blanc dans les Bronzés quand on nous annonce que le contrat d’achat des F-35 a été mal interprété et qu’il ne va pas en coûté 6 milliards mais au moins un milliard de plus. C’est gênant car les Suisses se sont prononcés sur 6 milliards, et ils ont approuvé l’achat de justesse. C’est gênant car le Conseil fédéral ne cesse de dire que c’est un prix fixe qui a été négocié. Mais le constructeur Lockheed Martin explique qu’il ne s’engage jamais sur un prix fixe, sachant que le coût des matériaux et l’inflation peuvent évoluer. Il sait de quoi il parle, il a vendu un millier de F-35 jusqu’ici. Peut-être eût-il été sage de le lui demander précisément ce qu’il en était lors de la commande, en 2021. Un contrat à 6 milliards, et le Département fédéral de la défense nous explique qu’il y a un point du contrat qui n’est pas tout à fait clair. Les juristes du Palais ne sauraient-ils pas l’anglais, ou n’auraient-ils pas analysé le texte paragraphe par paragraphe ? N’a-t-on pas consulté des avocats d’affaire indépendants à Bethesda, siège de Lockheed Martin ? Pour le moindre contrat de quelques centaines de francs, les juristes nous incitent à bien lire les notes en bas de page, vous savez bien, celles qui sont imprimées en petits caractères. J’ose croire que sur un contrat à 6 milliards, on a lu et relu, jusqu’à la dernière ligne. Ou alors pas ? Troublant, les mises en garde de rares parlementaires ou du Contrôle fédéral des finances ont été délibérément ignorées lors du débat parlementaire. Aujourd’hui, tout le monde joue la surprise. Le malentendu. Tous coupables à leur insu, personne responsable. En victime expiatoire, opportunément choisie, l’ancienne conseillère fédérale Viola Amherd. Elle n’est plus là pour répondre de ses actes. Décidément, il fallait non seulement lire le fameux contrat mais aussi le publier. Car on apprend que l’appareil ne sera livré qu’avec un équipement de base, bien insuffisant pour les exigences d’une bataille aérienne, sans missiles adéquats, sans munitions suffisantes, et que ce ne serait pas très raisonnable de faire voler le supersonique ainsi, tout nu. De quoi jeter un peu plus le discrédit sur un Département en plein chaos dont la Cheffe du département et les principaux responsables de l’armée ont déjà démissionné avant la révélation du pot aux roses. Le nouveau conseiller fédéral qui entre en fonction et découvre l’ampleur de la catastrophe, a tout loisir de décréter un reset. Il n’y est pour rien. Il fera au mieux. Le journal Le Monde nous épingle et ose le terme d’affaire d’État, et il a raison. En Suisse, on tente une inspection, peut-être une commission d’enquête, mais il faut bien dire que la classe politique a suivi le Conseil fédéral sur ce dossier, discuté doctement de l’achat au Parlement, écouté sagement les explications des chefs de l’armée. On préférerait presque que ce soit le fruit d’une malversation plutôt que le résultat d’une telle incompétence. La guerre hybride Tout aussi inquiétant, l’acquisition des F-35 ne s’inscrit pas dans une conception globale de la défense. Sans doute, craint-on de devoir préciser nos intentions au sujet de l’OTAN ou de l’Union européenne. La guerre en Europe montre que même un grand pays comme l’Ukraine a peu de chance de sauvegarder son indépendance tout seul. Surtout, la défense ne se résume pas aux avions. Il y a les drones, les systèmes de défense anti-aériens, la guerre informationnelle, la récolte de renseignements, tout ce que l’on désigne sous le label guerre hybride. Autant de domaines où nous devrions investir mais les avions prestigieux accaparent les budgets et les esprits. Le ciel ne peut pas attendre. En Suisse, les citoyens sont ipso facto désignés experts en jets comme ils le sont sur tous les sujets sur lesquels on sollicite leur vote. Disons-le autrement : ils ont droit à la transparence la plus absolue, et il n’y a rien de plus exécrable que de leur cacher des données essentielles sous un quelconque prétexte. Tout mensonge nuit à l’exercice de la démocratie directe, et ceux qui ont œuvré à cette opération de désinformation portent une très lourde responsabilité. La réplique de Michel Blanc a fait rire, et dans le film le malentendu n’a pas fonctionné bien sûr. Parier sur l’ami américain n’aura pas été plus probant.
    11 points
  7. Bataille !! Gwyn Jenkins une réf mili ( respect) défend son beefsteack , la T26 a de la gueule et du potentiel mais elle n’a pas encore affronté … Yonec Fihey a été officier de programme Fremm ( respect itou) , a commandé une Fremm Il est donc exercé à la subtilité Soum , ses arguments pour FDI ont du poids , ils sont écoutés . Pour ce qui est le l’étrave inversée , ça dépend de ce que l’on veut prouver ; - l’étrave inversée a une meilleure SER ; sur table Yonec ( NG) a de quoi faire trancher en delta dB entre une Fremm et une FDI - l’étrave inversée moins de fluctuation de résistance à l’avancement par sea state 5/6 donc moins de conso…. In Norway « Greencountry » ça pèse ( sainte Greta pourrais tu nous aider ) - l’étrave inversée dans sa propension à plonger , fait moins fouetter la poutre ( in english slamming wipping) donc fatigue structurelle moindre . Par ailleurs relever la tête fait baisser le cul et toussa pas bon pour une traine sonar oscillante ( on a perdu des SLASM avec une F67 je crois) On va pas nier que ça éclabousse au point d’activer les essuie-glace ( faut bien qu’ils servent ) , cependant le spray rail d’étrave tempère les gerbes . Suggère à nos amis norvégien de visionner la FASM Latouche Treville dans la « tranquillité »d’Ouessant, on s’étonne après que les matures cassent …..…..( une pensée pour les 2 communication mast de la T26 , certes sur l’arrière , quid de leur réponse et risque de fatigue et casse aux excitations du slamming ? )
    11 points
  8. Ils ont le mérite de ne pas les avoir enterré
    10 points
  9. Eh bien, ce n’est pas l’Italie qui cause des problèmes avec la vente de systèmes militaires à d’autres pays.
    10 points
  10. C'est un réel talent que d'écrire autant avec... du vent. Aucune source, aucune information, rien de rien. Une IA aveugle ferait moins bien. Je ne sais même pas comment il arrive à faire autant d'audience avec une paire de deux et l'intégralité du service de gestion informatique de Jurassic Park.
    10 points
  11. Compliqué de recruter, le nouveau personnel n’est pas encore au niveau car pas assez formé, ce qui est normal. Mais ça engendre de la non qualité et donc du retard. La supply chain est tjr très tendu. Et d’autres raisons encore que je ne citerai pas. bref rien d’étonnant au final, mais c’est compliqué au quotidien donc.
    9 points
  12. Il n'y a pas eu échec du Rafale, il y a eu échec de la Suisse à prendre du Rafale. On voit bien que tous les disfonctionnements sont en Suisse.
    9 points
  13. La peur du ministre face à l’échec de l’armement https://www.welt.de/politik/deutschland/plus687a16433511bc17ac86e743/boris-pistorius-die-angst-des-ministers-vorm-ruestungsversagen.html?cachebuster=true Boris Pistorius (SPD), ministre fédéral de la Défense, répond aux questions des représentants des médias après sa visite à l'Académie de commandement de la Bundeswehr, dans la caserne Clausewitz. Lors de sa visite inaugurale à l'Académie de commandement de la Bundeswehr à Hambourg, Pistorius a souligné l'importance de la politique de défense face aux crises et conflits internationaux. L’Allemagne veut construire la plus grande armée conventionnelle de l’Union européenne. Mais désormais, les obstacles s’accumulent devant les projets d’armement. Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, rejette la faute sur l’industrie – mais ce n’est pas toute la vérité. L’argent aide, même lorsqu’il est emprunté. Par exemple pour conclure des accords avec Donald Trump. La décision du chancelier fédéral Friedrich Merz (CDU) de suspendre le frein à l’endettement pour les dépenses de défense, en dépit de ses promesses de campagne, porte ses fruits dans les relations transatlantiques. L’Allemagne, avec sa coalition noir-rouge, a largement contribué au sein de l’OTAN à faire adopter le nouvel objectif de 5 % des dépenses publiques pour l’armée, en proportion du produit intérieur brut. Le président américain l’avait exigé de ses alliés – et les a récompensés en réaffirmant son engagement envers la clause de défense collective de l’alliance. Le prix pour le budget allemand : d’ici 2029, les dépenses annuelles pour la Bundeswehr atteindront 162 milliards d’euros, sans compter les investissements à deux chiffres en milliards dans les infrastructures militaires. Trump a annoncé cette semaine l’envoi de nouveaux systèmes d’armes à l’Ukraine, comme Merz et ses partenaires européens l’avaient demandé. Cette décision a aussi un coût : les États-Unis fournissent, mais les Européens doivent payer. Il est déjà connu que le gouvernement fédéral assumera les coûts de deux systèmes de défense antimissile Patriot. Cela représente environ deux milliards d’euros pour les lanceurs, sans compter les missiles. Et il y a aussi des accords bilatéraux. Après avoir déjà commandé, durant la dernière législature, 60 hélicoptères de transport lourd et 35 avions de combat F-35 pour environ 20 milliards d’euros aux États-Unis, la Luftwaffe souhaite désormais acquérir 15 F-35 supplémentaires. De plus, lors de sa visite à Washington en début de semaine, le ministre de la Défense Boris Pistorius (SPD) a exprimé son intérêt pour l’arme de précision Typhon, capable de tirer des missiles jusqu’à 2 000 kilomètres. Les munitions, des missiles de croisière Tomahawk ou des missiles à courte portée du type SM-6, devraient également être commandés aux États-Unis. Difficulté à « utiliser les moyens financiers de manière économique » Certes, la fiabilité de Trump reste un risque imprévisible, mais le gouvernement fédéral a déjà obtenu beaucoup sur le plan international grâce à sa diplomatie du carnet de chèques. En revanche, sur le plan national, Pistorius rencontre des difficultés plus importantes à utiliser de manière judicieuse l’argent fourni par le contribuable. Selon la Cour fédérale des comptes, des audits montrent que le ministère « n’arrive que partiellement à utiliser les moyens financiers de manière ciblée et économique ». Pour faire de la Bundeswehr « la plus grande armée conventionnelle » de l’UE, comme promis par le chancelier, Pistorius doit lancer des milliers de projets d’armement. Quelques exemples seulement : selon les recherches de Welt am Sonntag, la Bundeswehr aura besoin d’ici 2035 de près de : 350 chars de combat Leopard 2 supplémentaires – ce qui doublerait plus que les stocks actuels. 700 véhicules de combat d’infanterie Puma sont requis. Du Boxer, dont la plateforme peut être adaptée pour différentes fonctions (porteur d’armes, transport, sanitaire, commandement ou défense aérienne), jusqu’à 5 000 unités sont nécessaires – soit plus de dix fois les stocks figurant dans le dernier rapport sur l’armement. Ces chiffres, Pistorius les a récemment présentés aux responsables de la politique de défense de l’Union. Ils incluent une « réserve tournante » de 40 %, destinée à remplacer en permanence les équipements défectueux ou en réparation. Le fait que Pistorius mette particulièrement en avant ces systèmes d’armes, en incluant une réserve aussi élevée, tient aussi au fait qu’il existe déjà des contrats de livraison en cours, plus faciles à étendre. Les nouveaux contrats sont plus complexes – et les plans arrivent en retard. Bien que les exigences de l’OTAN soient connues du ministère depuis le printemps 2024, on est encore en train de « travailler sur un plan d’acquisition pour les chars, sous-marins, drones et avions de combat », comme Pistorius l’a déclaré au Financial Times (FT) au début de la semaine. L’industrie doit également créer les capacités nécessaires pour pouvoir livrer les commandes dans les délais. Les entreprises d’armement rendues responsables Le ministre semble hanté par la peur d’un échec dans l’armement. En tout cas, il prépare déjà sa communication et cherche à attribuer les futures défaillances aux entreprises d’armement. Dans le FT, Pistorius a exhorté les fabricants à cesser de se plaindre et à augmenter la production. « Il n’y a plus aucune raison de se plaindre », a-t-il déclaré. « L’industrie sait très bien qu’elle a maintenant la responsabilité de livrer. » Mais, a-t-il ajouté, il constate encore « des retards du côté de l’industrie dans certains projets, dont je dois ensuite assumer la responsabilité ». En réalité, la politique et l’industrie partagent cette responsabilité. Exemple : le projet de frégate 126, censée devenir le navire de guerre le plus moderne de la marine, dont 6 unités sont commandées, pour un coût d’environ 9 milliards d’euros. Début juin, cependant, le ministère a informé le Bundestag de retards significatifs et de difficultés financières chez le principal contractant, le chantier naval Damen Naval des Pays-Bas, qui construit les navires en coopération avec trois chantiers allemands. L’Allemagne et les Pays-Bas veulent désormais « procéder à un ajustement complet du contrat d’ici fin 2025 ». Pistorius a hérité du projet, mais l’a encore élargi en 2024 avec deux unités supplémentaires – et se retrouve maintenant en gestion de crise. Sa ligne de conduite : continuer pour l’instant. Ce choix fait débat au sein de la coalition. « J’ai de grandes réserves quant à la poursuite du projet F126 », déclare Bastian Ernst (CDU), expert marine du groupe parlementaire de l’Union. « Il faut un plan alternatif pour l’acquisition des frégates, et cela doit être une affaire de chef au ministère. » Sinon, un « fiasco financier » menace. La situation est tout aussi délicate pour un autre projet à plusieurs milliards : la numérisation des opérations terrestres. Après que Welt a révélé en septembre 2023 que les radios numériques commandées pour 34 000 véhicules terrestres ne pouvaient pas être installées, Pistorius s’était montré « passablement agacé » – et avait promis de « réparer ce qui peut l’être ». Actuellement, le projet est frappé d’un embargo d’information – ce qui ne laisse pas présager d’un redressement. Il existe aussi des retards non imputables à l’industrie, comme dans le cas du lance-roquettes Puls, destiné à remplacer le système Mars livré à l’Ukraine. Alors que les Pays-Bas ont déjà passé commande en 2023 auprès du fabricant israélien Elbit et procédé aux premiers tirs d’essai, l’Allemagne n’a commandé qu’en février de cette année – et seulement cinq unités. Le besoin total est de plus de 300 systèmes. Le remplacement du véhicule de transport Fuchs par le système finlandais Patria progresse aussi lentement – bien que plus de 1 000 véhicules doivent être remplacés. Des retards sont également à déplorer pour le système de défense aérienne Skyranger, en raison de désaccords entre l’industrie et l’office d’acquisition concernant la stabilité de la plateforme Boxer. L’argent seul ne suffit donc pas toujours. Le ministère de la Défense a la responsabilité, selon les mots de la Cour des comptes fédérale, de faire en sorte que « les fonds supplémentaires ne se perdent pas ».
    9 points
  14. Et après, on se moque de la disponibilité des MiG-29. SERIEUSEMENT. Bref. Les Britanniques ont donc détruit leur industrie, sabordé leurs forces armées, mis à sac leur budget, avalé des monceaux de glaires et quasiment ruiné Rolls Royce pour quelques dizaines d'appareils inutilisables, inemployables au combat et à la disponibilité douteuse. Eh bien.
    9 points
  15. Ça serait bien d'arrêter de dénigrer en permanence les efforts GCAP alors que les faits commencent à prouver qu'ils seront bien en avance sur le SCAF avec un prototype en cours de construction, des financements securisés, une JV montée et des accords signés autrement que dans des bains de sang. On peut porter un jugement sur l'appareil en lui même, ses caractéristiques, sa taille, etc, mais il faudrait arrêter de penser qu'on a affaire à des incapables qui ne seraient pas en mesure de produire quoique ce soit de potable entre 3 nations aussi (voire plus) industrialisées que la France. Sortons du déni.
    9 points
  16. Aller, je fais une petite prédiction. Pour le fun. C'est pas vendredi mais c'est mon jour de départ en vacances. La commission d'enquête révèle des mensonges. (Ça sera édulcoré à la sauce discours politique mais ça sera évident) Une votation sera faite, et le F35 sera annulé. Sera demandé à Armasuisse de refaire l'évaluation avec des règles du jeu fixes pour tous. Le rafale sort vainqueur. La France, pour arranger la Suisse, propose de déployer un demi escadron en Suisse, dans une unité conjointe avec les forces aériennes suisses. Pendant 4 ans le temps de recevoir les premiers avions. Pour service rendu au travers de mes vidéos, je reçois la légion d'honneur. Je la refuse. Je demande de faire un tour en Rafale. Je réalise mon rêve. Mais, et parce que des fois les gestes dépassent ma réflexion, je me demande... Ça ferait quoi si je tire sur cette poi..FHHSSSSSHHHOOOOOOOUUFFF Ma carrière de journaliste s'arrête instantanément. Mais j'ai une jolie cravate. Pour avoir fait perdre un Rafale, les admins du forum Air Defense décident de me bannir à vie. Je me retire dans les Pyrénées et pars vivre parmis les vautours. Plus personne n'entends parler de moi. Je suis devenu un murmure. Une légende...
    8 points
  17. SCAF : la Belgique investit 300 millions d’euros pour devenir un « partenaire à part entière » https://opexnews.fr/belgique-scaf-300-millions-investissement/
    8 points
  18. Même s'il y a encore des gens qui restent ancrés dans les vieilles habitudes, qui vont avoir du mal à penser différemment, le drone devient aujourd'hui (et le sera sans doute plus demain) un élément fondamental du champ de bataille. Les russes et les ukrainiens qui sont en guerre vont en consommer une masse et c'est sans doute le drone qui aujourd'hui est le point le plus bloquant à la progression de troupes/véhicules au sol. Vous avez des équipes de drones FPV qui vont avoir 50 drones à leurs côtés et qui vont les utiliser à la chaine. C'est de l'hyper consommable et aujourd'hui il vaut mieux avoir une équipe de drones de ce genre en appui plutôt que d'avoir un canon de 155mm ou un mortier à l'arrière. La précision (liée à l'observation et la maniabilité) et la réactivité, elle est juste folle. Le coût est plus que faible. On a vraiment l'impression qu'aujourd'hui la guerre de production tant du côté russe qu'ukrainien, ça ne se joue pas sur les aéronefs, les chars, les blindés, l'artillerie ou d'autres éléments, mais bien sur l'aspect drones et anti-drones. Il est bien de s'interroger sur le rôle du fantassin, car en effet dans ce conflit son ennemi principal c'est le drone. C'est parfois limite du tir au pigeon. La plupart des pertes aujourd'hui, sont liées aux drones, ce n'était pas le cas il y a 3 ans, mais ça l'est devenu et le besoin des deux camps semblent s'articuler de plus en plus sur les drones, faut savoir l'analyser. La guerre de demain va être une sale guerre et ces drones finiront très vite par équiper également tout un tas de groupes armés non étatiques. On en voit déjà les premiers signes. Dans 10 ans, tenir par exemple des FOB comme on le faisait en Afghanistan deviendra tellement plus complexes avec cette menace. Ceux d'en face peuvent s'approcher et balancer une centaine de drones et foutre en l'air tout le dispositif présent, bien loin des tirs aléatoires de roquettes ou d'obus de mortier. Moi je conçois déjà très bien les opportunités qu'offrent ces drones. Rappelons l'attaque des ukrainiens contre les bombardiers russes, on se dit que c'est la guerre, que c'est normal, mais ça peut arriver n'importe ou, cela peut se faire par n'importe qui, n'importe quand y compris contre le civil. Récemment un responsable iranien disait qu'un drone pourrait frapper Trump dans sa résidence (avec son golf) en Floride, une menace en l'air mais c'est tellement révélateur, vous passez largement toutes les mesures de protections habituelles (murs, gardiens...) pour venir trouver et frapper votre cible. Inquiétons nous, car c'est à la portée de presque tout le monde.
    8 points
  19. J'ai essayé de tout résumer, tout synthétiser. J'essaie aussi de faire un contre feu au site avianews, visiblement très suivi en Suisse Romande et qui raconte vraiment... N'importe quoi. Pas évident de tenter de remettre l'église au milieu du village quand on ne souhaite pas s'en prendre à quelqu'un en particulier... Mais je tente.
    8 points
  20. A mourir de de rire cet article: Ah bon. L'Allemagne aurait donc acquis récemment des compétences souveraines pour le développement autonome d'un avion de combat ? J'ai raté un épisode ? On serait pas en train de nous faire croire qu'Airbus DS aurait des compétences bien cachées ? C'est tellement simple qu'Airbus DS fait appel à Saab (sic) sur le FMS de l'Eurodrone et qu'ils signent des contrats avec Anduril pour fabriquer des XQ-58A Valkyrie sous licence. Si c'était si simple, pourquoi ne pas faire tout soi même? On se fout de nous.
    8 points
  21. Pourquoi c'est drôle: Airbus D&S Allemagne et Espagne, quand ils s'appelaient encore EADS Military Air Systems ont fait un drone tout à fait semblable appelé le Barracuda qui a volé en 2006 et dont la conception avait débuté bien plus tôt. Ce drone présenté comme "une réponse à Neuron", était en fait une réponse aux AVE du programme LOGIDUC qui avaient volé en 1998. Neuron ayant été lancé en 2003. Airbus en ont fait 3, un s'est crashé en septembre 2006, un autre a été conservé je ne sais où, le dernier est un pot de fleur. Après 6 campagnes d'essais le programme Barracuda s'est arrêté car Airbus D&S ne trouvaient pas de partenaires lesquels étaient déjà tous partis sur le Neuron emmené par Dassault, y-compris l'Espagne. Airbus D&S tentera par la suite de développer le LOUT qui en est toujours au stade de la maquette posée sur un poteau pour faire des mesures de SER. Kratos, eux, se sont largement "inspirés" de ce drone notamment en termes de configuration aérodynamique avec leur XQ-58 qui a fait son premier vol en 2019. https://www.opex360.com/2019/03/08/pouvant-evoluer-parmi-des-chasseurs-bombardiers-le-drone-xq-58a-valkyrie-a-effectue-son-premier-vol/ Si Kratos ont obtenu des résultats depuis ce temps, il est tout de même assez symptomatique de voir Airbus pour la SECONDE fois se diriger vers des "partenariats" avec des gens avec lesquels ils devraient être en concurrence. Déjà avec l'affaire du T-50, et maintenant avec celle-ci. Rappelons que ces gens prétendent expliquer à Dassault comment on fait des avions. Pour illustrer, c'est donc un peu comme si Dassault allait proposer à HAL de développer le successeur du Rafale ensemble sur la base des "travaux" de HAL sur le TEDBF (un powerpoint d'ersatz Rafale en plus moche, plus lourd, et moins performant: https://en.wikipedia.org/wiki/HAL_TEDBF) F-22, J-20, J-36... Bon celle du Su-57 est coupée en deux sens longueur mais elle aussi est longitudinale. Et le centrage? Surtout au moment de l'éjection de l'arme? Et les gouvernes éventuelles? Et le facteur-forme de la section du corps de l'arme? Franchement si personne n'a retenté l'expérience des Américains sur le A-5 Vigilante il y a sans doute une raison.
    8 points
  22. Pour assembler l'empennage gauche des NGF Allemands, c'est suffisant.
    7 points
  23. Il y a aussi des résistances normale à des dépense militaire vue comme inutile après de grosse baisse d’impôt et une situation sociale qui ne fait rêver personne ... ... la France n'arrive plus à produire par exemple, les salaires sont bas, le quidam à du mal à se loger etc. Ce sont des priorité qui passe pour chacun bien avant des anticipations guerrière dont la plupart n'ont rien à foutre quand il n'arrive déjà pas à boucler leur fin de mois. Il suffit de voir les résultat des supermarché pour voir que le francais moyen y dépense moins, beaucoup moins. Et comme dans le meme temps le meme francais est tenu à l'écart de la défense ... à quel moment veux tu que les dépense de défense l'implique un minimum. C'était tout l'intéret du service militaire, tout le monde passait dans l'armée et donc conservait un lien avec, soit soi meme, soit via ses enfants ou petits enfants. Maintenant se lien n'existe plus et depuis longtemps, et l'armée est devenu une sorte de SP comme les autres pour la plupart des gens, qui ont déjà du mal à trouver un toubib à l'hopital pour les soigner, ou un prof pour leur gosse.
    7 points
  24. Safran - Une feuille de route sur les moteurs des futurs appareils de combat pilotés ou non https://mars-attaque.blogspot.com/2025/07/safran-une-feuille-de-route-sur-les.html?m=1 Une étude de levée de risques préparatoire au lancement du programme T-REX a été notifiée début juin à Safran. La prochaine étape sera la signature d’un contrat de développement sous 18/24 mois, afin d'être au rendez-vous d'un moteur plus puissant pour l’entrée en service du Rafale au Standard F5 prévue vers 2032-2033. Soit un moteur ayant préalablement tourné sur banc d'essais, et volé sur appareil banc d'essais avant d'être qualifié vers 2031. Pour atteindre les 9 tonnes de poussée (contre 7,5 tonnes sur le moteur M-88 actuel des Rafale), il n'y aura pas de modifications du volume global occupé par le moteur comparé au moteur actuel, donc pas de modifications de la structure du Rafale (en interne ou en externe, pour l'aérodynamisme). Le concept de maintenance restera de même globalement similaire, avec une recherche de communalité des pièces détachées autant que possible entre les moteurs de différentes générations. Une reprise de programmation des commandes de vol sera évidemment nécessaire, tout comme le développement du software de régulation interne au moteur. 6 modules sur les 21 modules de l'actuel M-88 seront modifiés, notamment ceux qui se rapportent à la compression de l'air et au refroidissement dans la turbine haute-pression, avec une reprise des entrées et sorties d’air, en plus de l’emploi de nouveaux matériaux sur certaines parties chaudes, notamment dans la suite du Plan d'études amont (PEA) dit Turenne. Il s’agit donc de rechercher des gains d’efficacité, sans forte variation de la consommation de carburant, pour redonner du punch au Rafale alors que la tendance est à l’alourdissement sur les senseurs et les effecteurs (radars, armements, capacités embarquées de traitement des données…). Un PEA Turenne 3 est d'ailleurs d'ores et déjà en cours de préparation pour le futur moteur du NGF (New Generation Fighter) du programme SCAF (Système de Combat Aérien du Futur), en plus des évolutions envisagées avec l’emploi d'autres nouveaux matériaux résistants aux variations de hautes chaleurs attendues, les tuyères variables, etc. Pour le NGF, un moteur de 12 tonnes de poussée environ est attendu. De toutes ces études naitra une famille de moteurs à usage militaire pour les différentes applications, avec les futurs M15, M30 et M50 (soit des moteurs avec 1,5, 3 et 5 tonnes de poussée), notamment pour motoriser des drones, dont ceux accompagnant les appareils habités pour les futurs standards du Rafale et l’après-Rafale (ou les Combat Collaborative Aircraft ou CCA). Une réutilisation autant que possible des modules est recherchée, avec, par exemple, sur le M50, une reprise de l’architecture du M88, mais sans la post-combustion, afin de motoriser le futur UCAS (Umanned Combat Air System) furtif qui devrait peser autour de 15 tonnes environ. Il existe donc une feuille de route technologique pour appuyer cette déclinaison en famille de moteurs, permettant d’accompagner le plan de gestion des compétences détenues ou à développer au sein des bureaux d’études de l’écosystème opérant sur ce sujet de la propulsion (Safran en tête, mais aussi les sous-traitants, notamment sur la partie forge, sous-ensembles, etc.). Via cette approche incrémentale qui passe par T-REX, il s’agit de dé-risquer avec une étape intermédiaire l’atteinte des spécifications attendues pour le NGF, tout en assurant une fidélisation des compétences RH (avec des nouveaux projets d'intérêt à mener) et une bonne transmission entre des générations d’ingénieurs, certaines étant sur le départ. Le calendrier est défini comme encore tenable, mais pourrait devenir rapidement ambitieux si la révision à venir de la Loi de programmation militaire (LPM) n’est pas favorable aux arbitrages en interarmées nécessaires pour faire rentrer en programmation cet important "objet", qui représente un devis allant à ce stade au-delà de 500 millions d’€ (pour les parties développement et production). A moins que des demandes coordonnées avec des clients à l’export du Rafale (notamment en provenance d’Inde et des Émirats Arabes Unis) permettent de partager la facture globale (avec ou sans intégration de partenaires locaux). Au final de quoi répondre aux besoins en motorisation pour les différents projets de systèmes de drones, notamment autonomes, qui se multiplient pour mener des opérations en collaboration avec des plateformes habitées. Une des obligations, au-delà des performances propres, étant de rester dans des coûts permettant d'atteindre "une masse abordable" pour ces drones équipiers / effecteurs déportés: la motorisation étant un des centres de coûts importants, avec le système nerveux du système de systèmes. D'où notamment la modularité au sein d'une famille de moteurs, en plus d'efforts sur la partie industrialisation de ces produits pour rester dans des coûts maîtrisés. Cela permettra d'apporter des possibles réponses à la question assez centrale en voyant les différents projets à TRL bas (avec visuels ou maquettes) émerger dans le domaine : mais qui motorisera ?
    7 points
  25. La participation au scaf est avant tout une demande des industriels belges qui se sont sentis lésés par le f35.
    7 points
  26. Mais c'est juste provisoire, en attendant, comme pour le MAWS.
    7 points
  27. Airbus Défense s'associe à KratosDéfense pour offrir le XQ-58A Valkyrie à l'Allemagne d'ici 2029.
    7 points
  28. Oui c'est toujours en fin d'année qu'on livre le plus d'avions. On galère beaucoup, mais on devrait y arriver.
    6 points
  29. Sais pas si le NGF aurait vraiment besoin d'etre aussi grand pour avoir une grande soute ventrale. Voir l'A-5 Vigilante ci-dessous, que j'ai légèrement adapté (a titre illustratif) en monoplace avec empennage mobile comme sur la maquette NGF du Bourget. - Le fuselage fait 18.5m de long seulement (19.6m hors tout avec les parties mobiles, 17m avec le nez replié pour stockage sur porte avions) - Le volume interne est significatif grace a l'écart important entre les moteurs. J'ai réussi a coller une soute de 6.5m de long et de 80 cm en largeur x hauteur, voir meme ~1m de largeur sur la moitié avant pour l'emport de missiles air-air de chaque cote d'une charge lourde. Volume total de la soute ~4 500 litres. - Au milieu (en rouge) se trouve la partie avant du tunnel d'armes du Vigilante (environ 80 cm de diamètre) et les baies d'équipement pour le matériel de reconnaissance.. À l'avant (en vert) se trouvent les réservoirs inférieurs du fuselage. - Emports interne possibles : 1 charge lourde (AS4NG, Scalp, AASM 1000 etc) + 2 MICA air air, ou 10 bombes legeres classe SmartCruiser + 4 Meteor/MICA air air, ou 6 à 7 Meteor/MICA air air - La capacité de carbu interne du Vigilante serait conservée (~9 tonnes, 11 000 litres), grace aux réservoirs entre les moteurs (tunnel d'armes arrière), dans la grande bosse dorsale et les réservoirs d'aile - La poussée importante, de l'ordre de 2 x environ 120 kN (12 tonnes), car les J79 serraient remplacés par des moteurs modernes de diametre ~80cm (+30% par rapport au M88 de 7.5-9t) - La masse à vide serait de ~13,5 tonnes (similaire au Mirage 4000) car les moteurs et la structure sont plus légers - Ce qui donne une masse au décollage d'environ 25 tonnes (lisse avec 2t d'armes et 9t de carburant). Ou en 28-30t en charge avec 2x réservoirs externes de 2500 L ou 2x charges lourdes sous les ailes. La masse maxi au décollage serait de ~32 tonnes avec 4 charges externes (2 réservoirs de 2500L + deux charges lourdes). Des CFT dorsaux seraient peut etre une option intéressante. Je ne me suis pas ennuyé a redessiner complètement l'aile ou les contours pour les rendre furtifs... mais j'espère que ca donne un peu une idée des volumes nécessaires.
    6 points
  30. T'es dégueulasse Bub !) Ami modérateur, passe ton chemin stp
    6 points
  31. Plutôt d'accord avec @Delbareth. Nous n'en sommes qu'au début mais "l'infanterie de forteresse" automatisée c'est demain. On a de plus en plus côté Ukrainien de drones pour apporter du matériel et sortir des blessés On a des mitrailleuses tele-tele-operees (même si l'humain est dans la boucle il est plus en retrait). Le robot n'a pas vraiment à être humanoïde en terme de forme. Il a besoin d'être mobile et de pouvoir se recharger (c'est le problème actuellement dans une zone très accidentée par la guerre, dur d'installer des batteries). Ça n'a rien d'insurmontable. Et ça permets de concentrer son infanterie sur l'assaut et où les tâches à haute valeur ajoutée.
    6 points
  32. De ce que j'ai compris pour les belges, leurs TTH sont au standart Allemand, et leurs NFH sont au standart Néerlandais.
    6 points
  33. Je t'assure, le ton est tres posé et neutre. Factuel. Si y'a un truc sur lequel tu n'es pas d'accord, on peut discuter sans s'énerver Maintenant, vu que ton pc est chaud et humide, tu devrais penser à le demander en mariage.... Tu vas voir, ça va le calmer !
    6 points
  34. L'arbitrage de ce qui appartient ou pas au volet dissuasion est bel et bien tranché, il y a de la doctrine kilométrique sur le sujet. Les EDSA sont placés spécifiquement sur les BAVN, et sont un prérequis à l'existence même d'une capacité nucléaire sur une base (ce qui a des implications marrantes pour Luxeuil, d'ailleurs). A l'inverse, les EP sont présents sur toutes les bases et ne font pas partie du volet dissuasion. La raison à cela est relativement simple: un ennemi qui s'inquiète d'une éventuelle frappe nucléaire française sur son sol peut monter rapidement un raid contre lequel le sol-air est la seule protection (Kh-22/32, Zirkon dans un futur proche, Kh-47M2...). Évidemment l'option commando est aussi possible, mais ça demande plus de temps et de préparation, et c'est plus compliqué à mettre en oeuvre. Et, de toute façon, les EP sont là, BAVN ou pas. Dans ce cas, un autre argument: le SAMP/T est moins cher que le Patriot, et basculer sur des systèmes étrangers ne permettrait pas du tout de densifier la capacité. Le moins coûteux aujourd'hui reste de poursuivre avec le SAMP/T NG, qui permet d'offrir non seulement un prix par batterie neuve plus faible qu'un système Patriot PAC-3 de capacité équivalente, mais également de moderniser nos batteries SAMP/T actuelles pour un coût encore plus faible. Il n'y a aucune raison, capacitaire ou budgétaire, d'aller chercher du Patriot, du David's Sling, ou l'un ou l'autre de la poignée de systèmes de performance comparable. Pour donner des chiffres: la Suisse a payé 2,2 milliards de dollars pour cinq FCU, cinq groupes lanceurs et 70 PAC-2. Elle a ensuite payé 700 millions pour 72 PAC-3 MSE et du spare pour ses batteries. En comparaison, la totalité du programme SAMP/T depuis 1995, c'est 3,3 milliards d'euros, qui couvrent les phases 1, 2 et 3, donc de la R&D jusqu'à la livraison des huit systèmes français et des cinq systèmes italiens. Évidemment, il faut aussi prendre en compte le fait que les développements consentis au titre du programme SAMP/T ont permis d'économiser sur les autres programmes FSAF (PAAMS CdG, Horizon, FREMM, FDI) du fait d'une plus grosse ventilation des frais communs, et que le SAMP/T a également rapporté de l'argent sur le marché international avec la vente de deux batteries SAMP/T hybridées et 200 missiles à Singapour pour 650 millions d'euros.
    6 points
  35. Cherche une place parmi les « Frecce Tricolori ».
    6 points
  36. J'ai une suggestion, pour régler le cas du programme SCAF, et régler une paire d'autres problèmes au passage. Avant d'envoyer la lettre a Mierz et Macron, je vous la communique, car après vingt ans sur ce forum je vous le dois bien. Après le programme : "La communauté de l'avion" (le SCAF actuel), je propose une réforme "Les deux avions". Il y aurait un appareil Dassault, produit par et pour la France à 100%, étant donné que l'argent pour la défense coule par fleuves entiers désormais. Cet appareil aurait vocation à être porteur nucléaire, embarqué, et Tutti cuanti. Des collaborations avec des pays comme la Suède ou les USA seraient possibles sur des technologies ou des modules que nous ne maîtrisons pas. Cet avion et son environnement, cumul des meilleures technologies d'occident serait le Mont d'Or, pour faire plaisir à nos amis Champenois. D'un autre côté, la France monterait dans ADS à hauteur de 33,33% des parts, récupérerait les emplois et le chiffre industriels lié à cette proportion sur son sol, et on lancerait un autre avion avec les Allemands et les Espagnols avec chacun un tiers. Sauf les Allemands qui au nom de leur grande expérience auraient droit à 33,34%. La France se concentrerait, dans ce programme, non pas sur les points maîtrises mais sur les technologies de rupture, investissant lourdement et construisant labos (rappelez vous, 33,33% d'ADS) sur son sol, et permettant aux Espagnols et Allemands de briller dans la conception de l'avion lui même, de son ou ses moteurs. L'appareil ne serait évidemment ni a vocation nucléaire ni, ni embarquable, ni même acheté par la France. Cet appareil, qui pourrait inspirer méfiance serait appelé le Mise en garde. Ainsi : Dassault aurait un mini concurrent en France / de l'emploi reviendrait chez nous / les Espagnols et Allemands pourraient développer de nouvelles briques de compétences et n'auraient pas à subir les conséquences d'un appareil avec des fonctionnalités qui ne leur servirait à rien. Alors certes, ça coûterait un peu plus cher (la France devant financer 133% d'un programme, pour obtenir un chasseur en mise en oeuvre complete, et 33% de toute la valeur de l'export de l'autre), mais ça aurait pour mérite de permettre le retour du roi Dassault dans la sérénité dans les forces. Voilà, ne divulgachez rien à l'opinion générale, je vais me saisir de ma plume.
    6 points
  37. SCAF : quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console
    6 points
  38. On n'a pas de capacité de production pour leur dédier des systèmes. Le mieux serait de leur expédier de l'Aster Block 1, un des principaux problèmes restant la consommation de munitions plus que le nombre de lanceurs, modules d'engagements et autres véhicules. Si on se donne le temps comme tu le proposes, on pourrait éventuellement à terme leur donner nos ME et nos ARABEL au fur et à mesure de l'entrée en service des sections NG, mais: ça va prendre (vraiment) longtemps, car le rétrofit NG aura des délais incompressibles, il faudra trouver une solution pour les lanceurs (qui ne sont pas renouvelés entre le SAMP/T B1 et le SAMP/T NG). EDIT: l'Italie annonce une 3eme batterie (en comptant la mixte) pour l'Ukraine: https://en.defence-ua.com/news/ukraine_to_receive_third_sampt_battery_in_october_but_will_there_be_enough_missiles_to_use_it-15159.html Ils ont la même réflexion que nous, à savoir qu'on ne va pas non plus financer RTX et LockMart sur le segment pour lequel EUROSAM a été crée... En plus de ça, vu le coût des munitions Patriot en FMS, on est en mesure de leur donner plus de capacités opérationnelles en finançant nous-mêmes des Aster pour leur batterie existante qu'en payant le prix fort pour des MSE ou des GEM+. Juste une petite information qui n'est pas liée à l'Ukraine, l'US Army a demandé au titre du budget de 2026 un peu moins de 14 000 PAC-3 MSE. A mettre en parallèle avec les volumes de commande Aster. Il va falloir accélérer sur les commandes si on ne veut pas que le SAMP/T reste une incongruité dans le paysage GBAD OTANien.
    6 points
  39. Je suis si (peu) subtil que ça ? Le point privilégié est le point ventral, pour pouvoir embarquer de l'armement offensif sous voilure. Mais le choix d'un bidon 1250 litres comme base, c'est aussi pour pouvoir "upscaler" au besoin sur les points de voilure (ça ferait 2 ESJ + 2 réservoirs 2000 litres + de l'armement en ventral). Pour le moment, la question ce sera surtout de voir ce que le SPECTRA-NG (avec le RBE2 XG) sera capable de faire en interne. Et si les études confirment le besoin pour plus de capacité EM offensives par exemple, on le mettra dans le pod ESJ), et dans ce cas-là on va prioriser le point ventral. Ceci dit, c'est quand même intéressant de voir que les principaux points mis en avant au Bourget (en tous cas, visuellement), à savoir les CFT et le pod ESJ, mais aussi l'UCAS de la taille du Mirage 2000, militent tous (très nettement) en faveur du réacteur T-Rex. Ça pousse vraiment très fort dans cette direction du côté de la DGA et des forces, et plus seulement des industriels. Les leurres actifs remorqués, sur Rafale Indiens, sont en points 3. Pour les leurres actifs éjectés (et la capacité de leurrage en général), ça va être une grosse question prochainement. Il va falloir trouver de la place pour augmenter la capacité (peut-être dans les CFT ?) Sinon, autre oubli du tableau de @Kovy, les paniers de roquettes 68mm présentés au Bourget. Emplacement pressenti: le point 3. Mais si c'est trop compliqué, on m'a dit à la DGA que ça se mettra en point 2 également, donc 4 points d'emport théorique. Les Emirats n'ont que des F-16E, toujours avec des CFT, donc il ne s'agit pas de ceux-là. Il s'agit d'un appareil du Bahrein.
    5 points
  40. Oui, c'est vrai que j'ai été très conservateur finalement : j'aurais du mettre le Meteor en point central et en point #1 de voilure Le pod canon de 30mm comme le Mirage 2000 D RMV serait aussi une bonne idée pour les attaques saturantes de drone low const non ? Pour répondre plus sérieusement à @GR_Silent, il ne faut pas voir ce tableau comme un déscriptif exact de ce qui est opérationel aujourd'hui, mais plutot comme ce qui est techniquement possible pour chaque point d'emport en terme de masse, d'encombrerment et de compatibilé aerodynamique. Par exemple, rien n'empêche, techniquement, d'ouvir les point #2 de voilure pour les Exocet. Il suffit de mettre l'argent sur la table. Pour les 2 Mica en point central, c'est vrai que cette option parait de plus en plus compromise car, à priori, il n'y aurait pas la place suffisante pour les mettre l'un derrière l'autre. Mais peut être qu'on pourrait imaginer les mettre cote à cote sur un emport double ? L'idée est aussi de mettre à jour les anciens tableaux des années 90 qui hantent le net depuis 25 ans :
    5 points
  41. A mon humble avis, le choix du F-35 par la Suisse répond bel et bien à une stratégie d'ensemble qui est celle d'un rapprochement avec l'OTAN ... Le prix à payer va bien au-delà d'un milliard de francs suisses de surcoût. Si le sujet est si passionnant ce n'est pas parce que le Rafale n'a pas été choisi c'est bien parce que le F-35 l'a été ... Comme un intégrateur une brique dans un ensemble plus vaste. Les Américains ont-ils tordu le bras aux Suisses ? peut-être mais personnellement je ne crois pas un seul instant que les décideurs suisses aient puis passer à côtés de certains éléments contractuels. Ils savaient ce qu'il en était et ont choisi en connaissance de cause. Il fallait simplement donner les bonnes raisons: un avion moins cher à l'achat et à l'utilisation (via la simulation) même si au final la valeur du contrat serait plus importante. Car pour des raisons supérieures la Suisse devait choisir le F-35 un élément d'intégration essentiel et le prix ne devait pas être un obstacle ... Je pense que les décideurs suisses ont compris que pour les décennies qui viennent leur neutralité serait difficile à faire respecter et l'inviolabilité de leur territoire fortement mise à mal par l'explosion du cyber ... Bref plutôt que d'aborder cette période seul, rapprochons nous de ceux qui nous entourent et de leur principal allié ... Choix stratégique dans lequel la question du prix est totalement anodine et celles de performances de l'avion secondaires (quoique ... après tout il est peut-être pas al ce zinc) au regard des enjeux
    5 points
  42. Cela est vrai, elle n'en a plus que 35 !
    5 points
  43. On a perdu des « poissons » pas des SLASM voyons Alors en ne levant pas le nez , la FDI bénéficie d’un indexe d’émergence sonar moindre d’où un optimum chasse soum couplé au captas VDS . De plus moins de slamming expose moins le dôme composite au choc de rencontre et sollicitations mécaniques ; on calcule tjrs les dômes à ce genre de contraintes Par ailleurs sommes à une époque de guerre/ monde du silence où l’on essaie d’améliorer la qualité des matériaux acoustiques ( masquage anechoide ) des soums https://www.naval-group.com/fr/une-nouvelle-chaire-industrielle-pour-renforcer-la-souverainete-technologique-navale-francaise de ceux que BAE veut appliquer sur la coque des T26 pour diminuer les bruits rayonnés de la prop ; on peut faire la même chose voire plus et en mieux . À signaler que dans cet objectif silence , l’étrave inversée est tout benef , moins de bouillon donc moins de bruits rayonné, chaque pouième compte ; à lire .. https://www.researchgate.net/profile/Johan-Bosschers/publication/281285239_Surface_ship_underwater_radiated_flow_noise/links/55df560608aede0b572b8ca4/Surface-ship-underwater-radiated-flow-noise.pdf?origin=publication_detail&_tp=eyJjb250ZXh0Ijp7ImZpcnN0UGFnZSI6InB1YmxpY2F0aW9uIiwicGFnZSI6InB1YmxpY2F0aW9uRG93bmxvYWQiLCJwcmV2aW91c1BhZ2UiOiJwdWJsaWNhdGlvbiJ9fQ
    5 points
  44. Pardon? Les mêmes industriels qui ont joué à fond contre le Rafale de Dassault? Oui parce que c'était eux, hein... Pas juste les politiques et les militaires. Et qui ensuite après avoir cherché à pourrir la réputation de Dassault et de son produit phare à grands coups de fake news toutes plus débiles les unes que les autres, sont allés réclamer un strapontin sur le SCAF où le même Dassault serait supposé leur donner du boulot en échange de... rien, vu qu'ils ne vont jamais acheter l'avion ou alors peut-être quelques-uns un jour dans longtemps? Les Américains ont un proverbe: "you made your bed, now lie in it". C'est bien ce qui me fait peur. Qu'ils essayent de faire passer cette "solution" d'une production sous licence comme leur proposition pour le FCAS. Sachant qu'ils viennent d'essayer de faire pareil dans le domaine des trainers en pitchant une production sous licence de T-50 Golden Eagle. Et tout ça alors qu'Airbus D&S sont supposés être leaders du pilier "remote carriers" du FCAS. ...Dites? Vous pensez que ça va finir par se voir? Vraie question. Simply brilliant. Mais non t'en fais pas, en commandant 1% des F-35 en FMS, ils allaient certainement récupérer au moins 10% de la valeur industrielle du programme F-35 vu qu'ils sont incontournables. En tout cas ça s'est passé comme ça dans leur tête.
    5 points
  45. Dernières évolutions avant un nouveau chapitre pour le missile MISTRAL 3 de MBDA --> https://www.forcesoperations.com/dernieres-evolutions-avant-un-nouveau-chapitre-pour-le-missile-mistral-3-de-mbda/ Et pour le futur --> Le dernier standard du MISTRAL est à peine finalisé que, déjà, le groupe européen planche sur la suite. « Ce que l’on note, c’est qu’il y a une adaptation permanente de la menace », relève Alexandre. Il faut dès lors anticiper tout en conservant cette évolutivité démontrée par le MISTRAL 3. L’avenir s’écrit autour d’une double évolution souhaitée par la Direction générale de l’armement (DGA) : le sol-air basse couche anti-saturation (SABC AS) le sol-air basse couche longue portée (SABC L), Deux pans d’un bouclier à repenser face à des drones proliférants et à l’apparition d’effecteurs hypersoniques. « Les réflexions sont en cours. Il est possible que le SABC L s’inscrive, d’une certaine façon, dans le prolongement du MISTRAL 3 », nous précise-t-on. Entre un nouvel effecteur et une amélioration de l’existant, toutes les options sont ouvertes au sujet du SABC AS. « Il faut avant tout être capable de se mettre d’accord sur une définition de ce qu’est la saturation. Si on envisage un contexte ukrainien, nous voyons aujourd’hui des nuits durant lesquelles 500 à 700 effecteurs sont lancés », note Alexandre. Un futur missile SABC AS répondrait davantage à une menace intermédiaire, tout en restant dans des scénarios d’emploi massif de drones de type Shahed combinés à des missiles de croisière. Cet effort sur la saturation, MBDA l’envisage aussi de manière collaborative avec des partenaires pour lesquels le groupe restera discret. Qu’importe le segment et l’option retenue, « les échanges avec les opérationnels confirment ces besoins, une fois de plus, au regard de l’évolution des menaces ».
    5 points
  46. J'adore cet avion et je pense toujours que c'est une réussite technique dont on ne mesurera le potentiel que dans 10 ou 15 ans après quelques grosses opérations bien chaudes, comme pour le Rafale il y a 15 ans où beaucoup de monde crachait dessus. Par contre il va falloir que les clients potentiels se bougent le cul parce que l'industriel lui ne vas pas garder une chaine ouverte pour leurs beaux yeux. Un peu comme les pays (y compris le nôtre), qui râlent parce que Viking air ne peut pas livrer en 6 mois des nouveaux Canadair CL-515. Il y a un moment c'est pas la faute de l'industriel si les gouvernants n'ont aucune anticipation et sont toujours en rattrapage dans l'urgence par manque de vision stratégique. J'aimerai bien que la France aille aussi au bout de sa commande initiale de 50 appareils, parce que dans 10 ou 15 ans ce sera trop tard.
    5 points
  47. C'est notifié au Moniteur belge, la Composante Terre redevient la Force Terrestre, la Composante Air redevient la Force aérienne, la Composante Médicale redevient le Service Médical et la Composante Marine devient Marine tout simplement.
    5 points
  48. Point déjà évoqué page 31 de ce fil HGuillou disait à propos de la distance franchissable Q ; Avez-vous proposé la technologie AIP (Air Independant Propulsion), qui permet de fabriquer de l'air à bord et donc de prolonger très sensiblement la plongée du navire, jusqu'à plusieurs semaines ? R « Nous avons eu quelques discussions sur ce sujet, au début. Mais il faut bien comprendre que le besoin des Australiens est tout à fait spécifique. Ils demandent un rayon d'action absolument considérable et ils veulent pouvoir patrouiller dans des zones situées à plusieurs milliers de miles nautiques de chez eux. Or, si vous devez aller loin, vous avez bien plus intérêt à emporter mille tonnes de fuel pour alimenter des diesels puissants et plonger sur l'énergie accumulée dans les batteries plutôt que de consacrer ces mille tonnes à l'embarquement d'un système AIP, dont l'énergie restituée ne permettra que de faibles vitesses, réduisant au final la distance franchissable. Tout en restant, il est vrai, plus longtemps en plongée. C'est très net quand on voit la flotte mondiale de sous-marins : les pays qui s'en sont dotés envoient leurs navires patrouiller dans des zones plus proches de leurs bases. C'est le cas en Baltique, au Japon, ou en Méditerranée avec Israël et la Turquie. C'est une question purement technique » https://www.lepoint.fr/monde/herve-guillou-dcns-les-industriels-sont-galvanises-car-le-drian-s-engage-personnellement-11-05-2016-2038527_24.php Bref ces 1000 tonnes de gazole répondaient à la demande d’un très longue range imposé par ce besoin spécifique Aussie. Pour un SSK non océanique c’est 5 à 6 fois moins de gazole embarqué . L’inconvénient du SSK est qu’il est obligé de remonter à faible profondeur schnorchel pour recharger les batteries , d’où un taux d’indiscrétion ( rapport schnorchel/plongée) qui est nul pour un SNA Bref quand Scomo (avec en sous main Bojo) s’est pointé , lui et son équipe ont flingué à tout va la solution SSK long range. Attack pas bien , Trop indiscret pas bien. Pompe hélice pas bien beurk et j’en passe
    5 points
  49. Le GAN n'est pas une nouveauté, ce qui n'mpèche pas les difficultés de mise au point du RBE2 XG. Mais pour ça, il est bon de relire ce qui est écrit dans Airfan (IGA Arvi Bradinath) Puis plus loin, sur le Spectra ... En fait la politique industrielle n'est pas un problème (sauf peut être chez ATOS ?) mais on sait que le développement d'un radar est très long. C'est pas un sport de masse.
    5 points
  50. La classe Attack n'avait "pas assez d'autonomie"? Avec 18000 miles marins franchissables? Soit de quoi faire trois allez-retours Perth > île de Hainan sur un seul plein? ...mais pas de problème les Taïgei vont faire l'affaire, avec... 6000 miles EN SURFACE (donc pas en plongée)! Bien sûr! Comme les sous-marins Français n'allaient pas assez loin alors qu'ils avaient pourtant la plus haute performance en distance franchissable, les Australiens vont à la place prendre des sous-marins qui vont plus moins loin, ce qui permet plus de faire plus avec moins (car qui peut le plus peut le moins) ce qui, pour le moins, est un plus. Et en plus, au moins, ça aura le mérite de montrer à tout le monde que les Barracuda n'étaient plus la bonne solution, à moins qu'ils ne soient nucléaires, même s'ils sont moins technologiques que les Virginia, qui sont plus avancés. ...Enfin, plus ou moins. C'est pourtant pas compliqué! Ne soyez pas si arrogants!
    5 points
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