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Encore un énième article dans la presse allemande qui survole le sujet à très haute altitude. Je remarque que ces articles sont de pseudo analyses politiques qui font abstraction du sujet de fond: les capacité industrielles. On n'y parle jamais de commandes de vol, de conception et expertise CAD, de compétences en études aérodynamiques/souffleries, de compétences sur la motorisation, de prototypage, de démonstration à l'intégration des systèmes embarqués, la certification civile, des essais en vol... On s'en branle de tout ça. Ce qui compte: c'est le ressenti, la big picture, l'enjeu géopolitique, Trump, l'Europe, l'Histoire. La propriété intellectuelle ? Un détail. Les revendications de Dassault ? Nationalisme mal placé et inapproprié. On est également ravi d'apprendre que le GCAP est "quasiment opérationnel" sans même avoir volé, beau morceau de journalisme niveau +++ en expertise aéronautique. Ce monde de la presse est maintenant inondé de gens qui n'y connaissent rien ou trop peu pour écrire des papiers un minimum sérieux. Aucun d'entre eux pour se demander pourquoi Airbus DS, soit disant en charge des drones du SCAF, n'a toujours pas été capable en 8 ans de programme de faire voler ne serait-ce qu'un démonstrateur et que c’était quand même vachement étrange après avoir englouti plusieurs milliards depuis 2017. N'importe qui d'un peu compétent aurait compris que pour faire voler des choses dans l'air il fallait une motorisation et qu'ADS n'a aucun partenaire avec quelque chose de potable entre 1-5 kN de poussée et que c'était quand même là le sujet principal pour que leurs PowerPoint puissent enfin décoller dans la vraie vie. On continue à être noyés par ces articles qui répètent les même inepties "GCAP-SAAB-F-47" depuis 6 mois sans qu'ils n'arrivent à comprendre que leurs fadaises ne tiennent pas 2 minutes quand on pose factuellement les choses sur la table.16 points
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Le FCAS en chute libre : la France torpille « le projet d'armement le plus important d'Europe » https://www.fr.de/politik/ukraine-krieg-putin-nato-bundeswehr-pistorius-spd-kampfjet-trump-94093597.html le F/A-XX devrait faire 18t E. TRAPIER est donc allemand ne riez pas, cela montre l'état du journalisme d'aujourd'hui et voici le bouquet final: la "capitulation" de la France donc amènerait la capitulation de l'Allemagne, qui soit disant avait de quoi faire seule son avion mais capitulerait pour un projet que les autorités NISTA voient "inachevable" et que TWZ voit "opérationnel" pour ne surtout pas capituler devant les difficultés rationnelles que DA posent aujourd'hui anticipant sur l'avenir industriel du projet! l'assaut final c'est pas avec le verbe capituler, mais se tourner, puisque le terme est éculé vu la soumission des allemands aux américains. et dans ce méli mélo de condescendance c'est la France qui serait arrogante et chauvine. je vois mal ce fiasco de confiance se transformer en succès.15 points
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I am a mégalo... Le retour des cuirassés avec la classe Trump ... On sait quel sera le prochain projet abandonné par la marine américaine avec un changement d'administration : https://en.wikipedia.org/wiki/Trump-class_battleship12 points
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Ce qui aurait été absurde, c'est de perdre encore du temps alors que nous avons urgemment besoin d'envisager sérieusement l'avenir du CDG. Si on ne le lance pas maintenant, on court un risque opérationnel majeur.12 points
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CEMM --> https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20251103/etra.html#toc7 La LPM et les « surmarches » comprennent aussi les grands programmes. Vous avez évoqué le porte-avions. Il s'agit de lancer sa réalisation d'ici à la fin de l'année. Cela fait un an que nous travaillons sur le sujet avec la DGA et les industriels. Nous sommes prêts : il s'agit maintenant d'entrer en phase de « comitologie » sous les ordres de la ministre pour aller vers la décision politique de lancement. En 2010, il y avait 27 porte-avions dans le monde ; en 2030, il y en aura 37. On assiste à une prolifération dans ce domaine : les Turcs veulent en construire ; les Espagnols veulent en obtenir ; les Italiens veulent construire un porte-avions nucléaire ; les Indiens veulent passer au porte-avions à catapulte ; les Chinois ont reçu leur troisième en construisent leur quatrième et veulent aller à six ; les Américains en sont toujours à onze. Seuls les Russes n'en ont pas, c'est une de leurs faiblesses, qu'il nous faut exploiter : ils n'ont jamais réussi à mettre en oeuvre durablement cet outil de supériorité aéromaritime. ... Je vous donne un exemple de notre agilité interne : nous avons besoin de compétences nucléaires complémentaires pour le troisième arrêt technique du porte-avions Charles-de-Gaulle, prévu en 2027. Pour réaliser cette opération, nous allons embaucher pour deux ans des personnels civils d'EDF, qui travailleront sous le statut de réservistes opérationnels de la Marine. Nous l'avons planifié dès 2023... ... J'en viens au PANG : le chef d'état-major des armées a posé la question de la permanence, comme le Sénat l'avait fait en l'inscrivant par amendement dans la loi de programmation militaire (LPM), fixant l'échéance d'une étude à 2028. Que veut dire la permanence ? Un porte-avions, situation actuelle, c'est 65 % de taux de disponibilité sur alerte. Avec deux bateaux, ce taux passe à 100 %. Trois bateaux, cela signifie une capacité à être en mer en zone proche de la métropole. Quatre bateaux, c'est la permanence lointaine - c'est d'ailleurs pourquoi nous avons quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins. C'est d'une permanence d'alerte qu'il est question : il ne s'agit pas de vouloir quatre porte-avions. Comment répondre à cette exigence de permanence ? Si vous privilégiez la rapidité, car vous estimez qu'il faut à notre pays cet outil souverain de puissance et de supériorité aéromaritime, il convient de prolonger le Charles-de-Gaulle et d'avancer le plus vite possible sur le PANG. Le cas échéant, la France serait dotée de deux porte-avions en 2038. Encore faut-il que le Charles-de-Gaulle soit capable d'être prolongé ; nous le saurons en 2029, au moment de l'arrêt technique : a-t-il les « artères » pour cela ? Faudra-t-il « rebooster » son coeur nucléaire ? Deuxième manière de répondre, la plus cohérente et la plus efficiente : acquérir un deuxième PANG - le même que le premier -, pour atteindre la permanence en 2042-2043. L'optimum, du point de vue de l'outil industriel, consisterait à commander un deuxième porte-avions quatre ans après la première commande, soit en 2029. Troisième manière - non souveraine, cette fois - d'assurer notre permanence à la mer : traiter avec nos partenaires européens. Le porte-avions européen, je n'y crois pas, car il sera impossible de partager la décision d'emploi. En revanche, une permanence opérationnelle, c'est-à-dire une synchronisation à haut niveau de l'emploi de nos porte-avions, me paraît une perspective plus crédible : il s'agit de garantir qu'un porte-avions européen soit toujours disponible. Nous avons déjà commencé à explorer cette piste, au niveau militaire. Quand nous avons envoyé le Charles-de-Gaulle dans l'Indo-Pacifique, nous avons succédé à un porte-avions italien et un porte-avions britannique nous a suivis. Cette synchronisation n'était pas le fruit du hasard : elle était le résultat d'une coopération trilatérale entre le First Sea Lord, le chef d'état-major de la marine italienne et moi-même. Ce que nous avons fait au niveau militaire, il est possible de le faire, en cas de crise majeure, au niveau politique. Les choses sont plutôt bien faites : le calendrier d'entretien de la marine britannique et le nôtre sont désynchronisés. La marine française a synchronisé les arrêts techniques du Charles-de-Gaulle, qui ont lieu l'été, avec les permissions ; les Britanniques, eux, naviguent toujours l'été : tant mieux, c'est précisément ce que nous recherchons. Voulons-nous une permanence souveraine ou européenne ? En tout état de cause, nous travaillons au quotidien avec les Italiens, les Britanniques, les Espagnols, les Américains. En 2010, vingt-sept porte-avions étaient en service dans le monde ; en 2030, il y en aura trente-sept. Cette prolifération tire les tailles vers le haut, car le poids des avions augmente, tout simplement : la masse maximale au décollage d'un avion de combat NGF (New Generation Fighter) devrait être de l'ordre de 35 tonnes. Comment récupérer ou catapulter un avion de cette masse ? Il vous faut une piste oblique d'une certaine dimension, équipée de brins d'arrêt, une catapulte - nucléaire ou conventionnelle - assez puissante pour propulser à 27 noeuds, et un hangar de taille suffisante pour accueillir les avions, les drones et les aéronefs que vous souhaitez y embarquer. C'est loin d'être facile à concevoir : il y a plusieurs années d'études et d'ingénierie à la clé. Tout cela placera notre futur porte-avions, avec ses 77 000 tonnes, dans la gamme moyenne haute des porte-avions qui existeront dans le monde à l'horizon 2040 - les porte-avions américains et chinois, eux, feront entre 100 000 et 110 000 tonnes. L'objectif est bien d'embarquer d'abord des Rafale F5 sur le porte-avions. Nous avions quarante-six avions Rafale Marine ; nous en avons perdu quatre par accident ou perte en mer , un est réservé pour la transformation : il nous en reste quarante et un. Il faut travailler sur le vieillissement de nos Rafale : c'est le travail prioritaire que nous faisons aujourd'hui avec Dassault. Certains F1 ont été rétrofités F3, mais l'air salin corrode. Pouvons-nous prolonger la durée de vie de nos Rafale ? L'industriel nous donne des perspectives plutôt positives en matière de capacités de vieillissement. Pendant l'arrêt technique de 2027, nous allons commencer à intégrer au bateau les premières « briques » F5, les premiers éléments d'appontage automatique, qui vont nous permettre d'aller vers le groupe aérien hybride. L'appontage automatique, nous devrions l'avoir d'ici dix ans, ce qui simplifiera considérablement la formation. Tout cela est décisif s'agissant de tenir la posture nucléaire de la force aéronavale nucléaire (Fanu) - le porte-avions, vous le savez tous, est capable de porter l'armement nucléaire -, en complément des forces aériennes stratégiques (FAS). L'armée de l'Air et de l'Espace définit les besoins des forces aériennes et nous les déclinons pour la Marine, sans modifier les contraintes. Autrement dit, le porte-avions nouvelle génération ne contraint pas la masse de l'avion du futur - nous serons capables, grâce aux Emals (ElectroMagnetic Aircraft Launch System), de catapulter jusqu'à 40 tonnes. Le président américain a récemment suggéré qu'il pourrait abandonner les catapultes électromagnétiques. C'est une assertion surprenante et il est peu probable qu'il le décide car le taux de disponibilité des Emals est de 97 %, ce qui est totalement inégalé...12 points
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La propagande russe reprend une photo des troupes SRI roumaines (Serviciul de Informații Român) pour les présenter comme des troupes russes bien équipées, en omettant d'enlever le drapeau roumain et l'inscription au dos.11 points
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Contre un navire pris par surprise à distance modeste ... je ne serais pas surpris qu'un seul missile fasse facilement but. Le GROOOOOOOOOOOOOS probleme c'est la détection. Un exocet et plus généralement tous les petit missiles - de face la SER est ridicule - rasants - c'est sous l'horizon radar longtemps et dans le clutter - se détectent extrêmement tard, au mieux du mieux 15km - grossièrement on part sur 10nm mais en pratique c'est souvent moins -, ça laisse 40 secondes avant impact - vitesse limite subso -. Sachant qu'à 10 secondes de l'impact le missile est seulement à 3.3km de la cible, donc déjà quasiment sous l'engagement minimal de tout les gros missile. Ça laisse une trentaine de seconde pour engager les moyen hard kill classique, évaluer leur réussite ... puis 7s de plus pour les CIWS ou les contre mesure électronique dernier recours. Ici les contre mesure électronique "préventives" ne seront pas mises en place, parce que la DO sera faite au sonar pas au radar - donc la tactique de GE par confusion ne fonctionnera pas -, et que la détection serait faite trop tard probablement pour que cela ait un sens - on peut toujours essayer de placer des leurres quelques kilomètre autour de soi en mode dilution, mais plus la DO a été précise, moins le missile risque d'accrocher des leurre un peu trop éloignés, et le sonar c'est assez précis en azimut, moins en distance mais ici ce n'est pas très grave -. Reste les deux tactique classique au moment de l'allumage de l'autodirecteur radar ... on éblouis pour empêcher l’accrochage, mais le missile passe en mode home on jam sans télémétrie. Donc on lui volera sa télémétrie pour essayé de faire passer le missile dans un nuage de leurre dans lequel le navire est à une extrémité, si ça se passe bien le missile traverse le nuage sans se cogner contre le navire. Et comme souvent les CIWS et le émission GE font pas bon ménage il risque de falloir choisir. --- Dans tout les cas pendant que la cible est monopolisé par la lutte pour sa survie ca te laisse du temps pour faire autre chose. D'autant qu'à la base la cible ne sait pas à quel sauce elle va etre mangé, combien il y a de missile en l'air, s'ils viennent bien d'un sous-marin ou pas ... si oui y aurait il une torpille en route aussi ... --- C'est très différent d'une bataille naval surface ou les radar d'engagement "annoncent" la menace, et ou tu peux largement préparer tes moyens et tactique pour riposter, manoeuvrer, provoquer etc. Le principe de base avec le sous marin c'est qu'on ne sait pas qu'il est là ... et en général le missile anti-navire sert surtout à la riposte réflexe si le sous marin se retrouve menacé - navire ennemi découvert trop tard - en situation ou il doit gagner du temps. Le time on target est super court, le missile fait sa vie concernant la trajectographie tant que tu lui a donné un cap et un point d'entrée du tunnel de recherche. Donc à minima ça met l'équipage d'en face en panique ... et idéalement ça tape les aérien, produit un incendie, et transforme la frégate d'en face en agneau sacrificiel. Le croiseur Moskva n'a probablement jamais vu les Neptune arriver ...10 points
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C'est ce que je me tue à répéter: Johansson est EXACTEMENT sur la même ligne que Trappier. Le message aux Allemands est clair: d'accord pour coopérer, mais vous n'allez pas nous phagocyter par magie. C'est clair et net. Et je m'attends désormais à deux option: que l'idée d'une coopération avec SAAB fasse long feu et disparaisse aussi subitement qu'elle est venue. que certains en Allemagne soient quand même assez cons pour se dire "ouais mais non allez ils sont tout petits ils pèsent rien nous sommes grands beaux et forts, on va leur faire le même plan qu'aux Français et cette fois ça va marcher vous allez voir". Honnêtement à ce stade les deux options sont tout aussi probables l'une que l'autre. En tout cas si leur idée est de se servir de SAAB comme d'un lièvre pour faire plier Dassault essayer de forcer Macron à faire plier Trappier, jusqu'à présent, c'est râpé, et il ne faut surtout pas dans ce piège particulièrement grossier. Idem GCAP. Moi ça m'arrange je veux la mort de ce FCAS de malheur pour qu'on le relance en Franco-Français (comme avec Neuron > FCAS-DP > UCAS).10 points
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Je resterais prudent vu l'état de l'armée et du matériel anglais....10 points
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Lagneau qui en remet une couche sur les choix allemands du scaf qui vont reproduire inévitablement la gabegie eurofighter https://www.opex360.com/2025/12/25/selon-un-rapport-le-cout-unitaire-de-leurofighter-est-deux-fois-plus-eleve-que-celui-du-rafale/9 points
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Tout ce merdier inutile qui ne quitte pas leur base hors 14 Juillet apporte 0.1% de la puissance diplomatique d'un PA9 points
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A tous ceux qui appelés par le sens du devoir vont passer les fêtes loin de leur famille. Un abrazo muy fuerte.9 points
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Vaut mieux un SNA qui fait 27 kts+ et 24 armes qui navigue, qu'un SNA qui fait 29 kts+ et 38 armes qui reste à quai.9 points
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Sauf que contrairement à ce que nous avons fait en 2017 sur le SCAF, la Suède et son gouvernement impliquerait Saab dès le départ pour définir les contours de la collaboration et la préservation des intérêts nationaux. Les sorties de Johansson sont mêmes tellement limpides qu'elles me semblent téléguidées pour poser les conditions à l'Allemagne tout de suite. Jamais Trappier et Dassault n'ont été impliqués dès le départ sur le SCAF et c'est bien le problème. Je le rappelle de nouveau: les Suédois n'ont pas hésité une seule seconde à nationaliser puis remettre Kockums sous Saab lorsque TKMS les a fragilisé. Ils sont vaccinés depuis contre cette saloperie d'européite aiguë.9 points
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Il y a un moyen visuel pour savoir si un tanker est vide : la ligne de flottaison est vachement plus haute sur l'eau, si les drones ont une liaison video en direct l'opérateur peut savoir si les infos sur tanker vide/plein sont ok...9 points
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"Le bon choix"... D'après Meta-defense.fr : "Les autorités américaines ont de nouveau refusé d’autoriser l’intégration des roquettes GMLRS (membre de la famille MLRS) sur les lanceurs EuroPULS acquis par l’Allemagne. Cette décision s’explique, selon les acteurs impliqués, par deux ressorts complémentaires : d’une part, une cadence de livraison qui reste inférieure aux besoins, malgré l’effort engagé depuis 2022 ; d’autre part, un verrou à la fois technique et juridique autour du système de conduite de tir commun (CFCS) et du régime ITAR. Au‑delà du cas allemand, l’épisode met en lumière la dépendance européenne aux munitions et au logiciel de tir américains, relançant ainsi le débat sur la souveraineté industrielle. La France, de son côté, a choisi une voie autonome, avec des essais annoncés dès 2026, pour sécuriser ses approvisionnements et sa chaîne de tir." A force de vouloir industrialiser du youesses et de l'asiatique, à bon prix, pour répondre à des intérêts mercantiles nationaux, sans rien développer, beaucoup vont se retrouver dans l'impasse ou obligés de payer la "dime". Indépendamment du phénomène ITAR, les accords bilatéraux sont possibles, à condition de comprendre et assumer ce que l'on signe. La voie d'un matériel souverain n'est pas toujours simple à realiser et peut se permettre quelques détours temporaires, y compris avec l'Inde. À méditer.8 points
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quelques lignes ici « En préparation d'une frappe sur un sous-marin, des employés de la 13e direction principale du département de contre-espionnage militaire de la SBU ont frappé un avion de reconnaissance modernisé IL-38N (Sea Dragon) à la base aérienne de Yeisk. Cet avion est conçu pour la reconnaissance maritime, la recherche de sous-marins, le contrôle des zones d'eau, l'installation de champs de mines et les frappes de torpilles. Le côté hit a activement contrecarré le travail des drones maritimes SBU. Le coût estimé de cet avion est de 24 millions de dollars américains", indique le message. Le service spécial ukrainien indique qu'en mer Noire, l'armée russe n'avait qu'un seul avion de cette classe capable de détecter le drone sous-marin Sub Sea Baby lors de son déplacement vers la cible. "Pour vaincre l'Il-38N, le SBU a utilisé un drone moderne avec une ogive de détonation aérienne, équipé de deux mille éléments frappants dirigés vers le bas. L'explosion s'est produite directement au-dessus du compartiment avec l'équipement principal et les radars, et a également endommagé le moteur", informe le SBU » https://ru.krymr.com/a/news-sbu-porazhennie-samoliota-razvedchika-yeysk/33631244.html8 points
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noooon tu penses ? ... peut-être faudrait-il examiner de plus près les achats d'artillerie danoise auprès d'Elbit également. ... Je pense que c'était quelque chose qui précédait le mantra « acheter, acheter, acheter ». Et oui, nous avons vraiment besoin d'une nouvelle enquête approfondie sur toute cette affaire. Nous ne savons toujours pas pourquoi il y avait des contacts si étroits entre des personnes du FMN/FMI et Elbit . Et aujourd'hui, beaucoup d'éléments indiquent que l'idée de donner CAESAR à l'Ukraine venait en fait d'Israël. Maintenant qu'on sait quelles méthodes Elbit était prêt à utiliser, il est tout à fait normal d'enquêter sur les personnes impliquées au Danemark et éventuellement de vérifier leurs comptes bancaires...8 points
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Je ne vois pas trop en quoi les démocrates seraient impactés, notamment à cause de Clinton. Bill est complètement hors du coup politiquement et Hillary a été démolie - de façon particulièrement cocasse quand on sait ce que les républicains sont capables de faire quand ils sont au pouvoir, notamment avec leurs mails. Ce serait comme dire que Jack Lang serait un poids pour la candidature de Faure à la présidentielle. Pour le reste, l'amateurisme de l'administration Trump explique probablement nettement plus cette affaire dans l'affaire que la révolte de fonctionnaires.8 points
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Le programme est lancé et c'est une bonne nouvelle... La taille fait débat et alors ? elle est quoi qu'en pensent les uns et les autres déterminée non pas par le hasard ou un effet de mode mais par les performances et les mensurations des successeurs pilotés ou non du Rafale ... 10 milliards sur environ 20 ans entre les premières études et commandes et la mise en service c'est dans les clous des grands programmes. Politiquement c'est un programme porté par la plupart des familles gauche droite confondues. On échappera pas aux guerres de chapelles et aux analyses au doigt mouillé d'untel ou untel. Maintenant place à la réalisation. De toute façon on va vers le dur en matière de menaces et d'instabilité. Il convient dès maintenant de s'y préparer avec les équipements adéquats... Le reste c'est du pipeau à gros trous Fermez le ban8 points
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Ça n'aurait guère de sens vu que la politique de Trump semble être de se rapprocher de la Russie pour l'attirer contre la Chine. Et les Chinois, qui sortent déjà plusieurs Type 055 chaque année, ne semblent pas être enclins pour l'instant à aller à la surenchère. Le pire dans tout ça est que tout le monde sait non seulement que les chantiers américains sont déjà en difficulté, qu'ils ne paraissent plus capables de produire des unités de classes nouvelles, que tout ce qui est récemment sorti est un échec ou une modification de types plus anciens, et qu'il faut y rajouter une administration instable, dirigée par tout sauf des marins et un président qui n'y connaît rien. Et là, il faudrait sortir en trois ans un tout nouveau type avec des équipements pas encore opérationnels, des armes pas encore testées et un cahier de charges pas encore défini, plus la certitude d'une ingérence régulière du politique ? On n'appellerait pas ça une Wunderwaffe dans certains milieux ?8 points
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L'inversion accusatoire a encore de beaux jours devant elle. Je ne vois pas bien où est le sophisme. En revanche, toute la structuration assumée du schéma de financement consiste à conserver des portes de sortie à la main de Moscou, avec droit de véto européen à la majorité qualifiée. Si tu penses que dans les faits, les avoirs n'ont pas été confisqués: grand bien te fasse ! Toi qui aime bien les comparaisons à la Madame Michu: va donc lui annoncer que le gel indéfini de son livret A n'est pas une confiscation, tant qu'elle ne consentira pas à verser 1 an de salaire en dédommagement à son voisin... Dans les faits ces actifs sont confisqués, à moins que Moscou n'accepte de débourser la même somme au bénéfice de Kiev... (ce qui revient à dire que Moscou devra débourser 210 milliards au bénéfice de l'Ukraine, plus ou moins certaines concessions politiques). Le camarade s'est en effet gaufré dans les grandes largeurs. 1. Il pensait que l'affaire serait illégale, que les dirigeants ne comprenaient rien au droit européen, que la Commission décidait de tout et de façon irresponsable. Or le mécanisme retenu est un règlement européen (donc du 100% légal), juridiquement difficile à attaquer (d'ailleurs, toujours aucun contentieux initié par Moscou), et décidé par les dirigeants européens (élus) du conseil de l'Union européenne. Avec la Commission en simple exécutant. 2. Il pensait que les marchés seraient en PLS, qu'on se tireraient une balle dans le pied, que les investisseurs fuiraient en rapatriant leurs gains. Or les bourses sont au plus haut, les Chinois ne veulent toujours pas investir mais pour d'autres raisons, et la seule chose qui augmente notre taux d'emprunt, c'est notre incapacité à adopter un budget. Le manque de crédibilité Fr tient mille fois plus à notre incapacité à résorber le déficit public qu'à avoir gelé indéfiniment (ou demain achever de saisir) les actifs d'un agresseur. Votre serviteur en revanche a été assez constant dans ses positions et sa prospective, et je crois que l'avenir l'a assez largement confirmé. Comme je suis friand d'archives (et de tonneaux) qui vieillissent bien: Mars 2022: Le dégel des actifs fera l'objet d'une négociation à part entière, intégrée, séparée mais concomitante, ou indépendante des discussions sur un cessez le feu. Ces négociations porteront sur le futur de l'Ukraine et sa reconstruction. Ma main à couper que les actifs seront restitués, moyennant quelques menus frais de dossiers, dont le dossier de reconstruction de l'Ukraine. De toute façon, je ne comprends pas toute cette agitation autour du prêt accordé à Kiev. Ca fait deux ans que ce schéma est dans les tuyaux. Seul le montant a varié (aussi parce qu'entre temps, d'autres plans ont été émis et gagés sur les revenus financiers de ces actifs). Février 2024: il s'agirait d'émettre pour 300 milliards d'euros d'obligations garanties par ces actifs gelés et dont l'argent frais irait à l'Ukraine. Cette dernière ne pouvant évidemment pas rembourser les fonds, le remboursement serait demandé à la Russie, ce qui a de grande chance de ne pas recevoir de réponse favorable. Alors seulement, la saisie des actifs serait permise pour pouvoir rembourser les créanciers ayant avancé les fonds. [...] A la fin, cela revient bien à dire que l'on saisie les actifs Russes, sauf si Moscou se désigne volontaire pour payer la facture.8 points
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Va falloir arrêter de faire croire que tout cela fait partie d'une stratégie russe. L'agenda russe était de prendre l'Ukraine rapidement, de mettre l'occident devant un fait accompli qui devait lui permettre d'imposer une nouvelle réalité géostratégique dans laquelle elle ferait valoir ses volontés. Elle n'y est pas arrivé et s'est retrouvé contrainte de mener une guerre (qu'elle ne pensait pas faire) qui se tire sur la longueur, non pas que c'est un choix, ni que ce soit une doctrine, c'est juste qu'actuellement si la Russie voudrait arrêter la guerre unilatéralement, elle ne pourrait pas le faire sans devoir concéder des choses qu'elle détient, qu'elle convoite. Cela équivaudrait à une défaite militaire, une défaite politique, même si derrière ils obtiendraient des territoires que nous, d'un regard étranger, on prendrait comme une "victoire". Je le redis encore une fois, la Russie se bat aujourd'hui pour des objectifs stratégiquement bien loin de ses ambitions, que même la question de la prise du seul Donbass se regarde avec interrogation et une poursuite de la guerre sur plusieurs années sans pour autant augurer le moindre effondrement en face. Qu'on arrête de faire croire également que la Russie mènerait une guerre d'usure par choix, cette guerre d'usure s'est imposée à elle en raison de la résistance d'en face. Il n'y a pas que l'Ukraine qui s'use sur un temps long, les russes aussi. Nul part dans le monde vous ne trouverez des experts qui vont vous dire que la stratégie de faire durer une guerre, de jouer sur l'usure est une stratégie profitable à l'agresseur ou que ce serait un choix réfléchit. Cela se comprend quand vous êtes sur la défensive, pas quand vous êtes à l'offensive et ou vous cherchez justement à obtenir des gains rapides. Mais nous assistons dans ce conflit à un jeu de dupes (mené par Poutine en personne) qui cherche constamment à inverser les rôles. La Russie serait la "victime" qui se défend, elle veut la paix, elle veut négocier et construire un avenir respectueux avec tout le monde. Par contre l'Ukraine et l'occident sont responsables de tout, c'est à cause d'eux qu'il y a la guerre, à cause d'eux que ça continue et ce sont eux qui ne veulent rien entendre. On va lire ce schéma de pensée chez l'ensemble des prorusses (qu'ils assument ou non), dans toute la propagande, limite qu'ils se font passer pour ceux qui veulent "aider l'Ukraine" en prétendant qu'en cédant à Moscou, ils vont se sauver, épargner leurs vies (oui car on sait bien qu'il n'y a qu'eux qui meurent), éviter l'effondrement. Il y a de la marteau thérapie qui est exercé pour insuffler cette idée dans les esprits et ça marche sur certains. Vouloir se faire passer pour la victime plutôt que pour l'agresseur, ça permet aussi de mieux faire passer le coût et la durée de cette guerre, on va se répéter Hitler et Napoléon pour se donner l'illusion d'une guerre défensive avec la finalité qu'on connait, jamais on va se dire que c'est peut-être plutôt un bourbier comme en Afghanistan, de toute façon la Russie est un pays immunisé contre la défaite, chaque pas qu'elle fait dans un sens ne se fera jamais dans l'autre. Nous sommes loin d'être dans une guerre ou l'usure est suffisamment importante d'un côté comme de l'autre pour envisager une quelconque rupture qui amènerait à une victoire militaire. Croire que ce que font les russes c'est une stratégie bien pensée, organisée et qui amène au final l'assurance de la victoire, c'est se rassurer sur sa propre volonté de voir la Russie gagner cette guerre. On est dans l'esprit ou "tout se passe selon le plan", tout va bien, ils savent parfaitement ce qu'ils font, savent parfaitement ou ils vont et qu'en face ils sont déjà vaincus, qu'ils ne font que gesticuler, qu'ils sont trop cons de ne pas comprendre que le mieux à faire est d'abdiquer au plus vite. Mais pourquoi donc la Russie qui serait dans une position si avantageuse devrait-elle accepter de négocier sur des revendications déjà largement réduites alors qu'il lui suffit de poursuivre la guerre encore quelques années pour pouvoir tout obtenir et exiger de l'Ukraine? C'est que peut-être il y a une usure, des doutes, une lassitude, des effets dont il faudrait également parler chez elle. Mais quand vous avez un Poutine qui va communiquer sa "confiance" et vendre une Russie qui se porte très bien au reste du monde, c'est qu'il ne cherche pas à convaincre, manipuler ou à influencer, il ne ferait que donner une information. Quand on passe son temps à vouloir dire que tout va bien, souvent c'est que ça ne va pas si bien surtout dans ce genre de pays, surtout en temps de guerre. Mais remarquez cet "étrange" levée de boucliers de certains dès lors qu'on va évoquer des difficultés dans l'économie russe, dans l'armée russe ou tout ce qui a un trait à la Russie. Une forme d'inacceptation de la difficulté, du problème, de la mauvaise perspective pour ce pays, mais tout cela n'est que du relativisme lié à la neutralité analytique... Si la guerre serait si simple, si prévisible, ça se saurait. Une guerre longue n'a jamais été profitable à l'agresseur, faire passer aujourd'hui l'idée contraire est un non sens total qui n'a que pour seul but, se rassurer sur le bon déroulé de la guerre pour les russes et sur la finalité victorieuse pour la Russie.8 points
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Déjà fin des années 70 je pouvais assigner un radar de poursuite AN/SPG-51 sur une piste externe alors que nous étions en silence radar de veille8 points
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Répondant à une question au Parlement, le ministre de la Défense britannique Luke Pollard a commenté la possibilité que l'Allemagne rejoigne le programme GCAP. Le titre est une chose, il est "politiquement correct" Le Royaume-Uni ouvert à l'adhésion de l'Allemagne au futur projet d'avion de combat ...mais les paroles du ministre disent tout. Et par différence, elles montrent aussi tout ce que la France a raté dans le programme SCAF Car attention, toutes les fautes ne sont pas du côté allemand ! La Grande-Bretagne nous montre comment il est possible de diriger un programme de ce genre. Ce que nous n'avons pas fait, et c'est là notre responsabilité Dans une réponse parlementaire écrite publiée le 18 décembre, le ministre de la Défense Luke Pollard a déclaré que le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon continuaient à donner la priorité à la mise en œuvre du GCAP, tout en restant ouverts à une éventuelle expansion L'objectif est bien la capacité, plutôt que le nombre de partenaires. Ce qui dessine la place que l'Allemagne pourra obtenir dans le programme GCAP : une ligne de production locale sous licence certainement, une version spécifique (électronique, radar ?) adaptée aux besoins allemands très probablement. Davantage, c'est sujet à caution « En tant que partenaires, nous avons toujours affirmé que nous restions ouverts à l'adhésion d'autres partenaires », a déclaré M. Pollard. « Le Royaume-Uni et nos partenaires du GCAP, l'Italie et le Japon, se concentrent sur la mise en place rapide de cette capacité militaire essentielle. » Le Global Combat Air Programme est un effort trilatéral entre le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon visant à développer conjointement un avion de combat furtif de sixième génération qui devrait entrer en service vers 2035. Le programme a officiellement fusionné les initiatives Tempest du Royaume-Uni et F-X du Japon et est soutenu par une base industrielle commune comprenant BAE Systems (Royaume-Uni), Leonardo (Italie) et Mitsubishi Heavy Industries (Japon), avec la création de la coentreprise Edgewing pour diriger la conception et la livraison. Le GCAP a son siège au Royaume-Uni dans le cadre d'un traité international conclu entre les trois gouvernements. La société a son siège au Royaume-Uni. Comme il est logique. Non pas comme EUMET la coentreprise entre Safran et MTU qui est de droit allemand. La France l'a accepté ==>Erreur française Le GCAP est soutenu par un traité international. Les risques pour la France à ce que le Bundestag n'empêche l'exportation de l'avion du SCAF disparaîtraient si les assurances comme quoi l'Allemagne se comportera correctement ne venaient pas de la bonne foi d'un ministre (Pistorius) qui un jour ne sera plus au pouvoir et de toute façon ne peut répondre du Bundestag, mais d'un traité s'imposant y compris aux parlementaires allemands. La France ne l'a pas exigé ==>Erreur française Cette réponse fait suite à la question posée par le député libéral démocrate James MacCleary, qui souhaitait savoir si des discussions avaient récemment eu lieu avec les homologues allemands, italiens et japonais concernant l'adhésion potentielle de l'Allemagne au GCAP. Selon des informations récentes, le programme FCAS serait en grande difficulté, les responsables estimant désormais que le programme Next Generation Fighter risque d'être abandonné. Les discussions ministérielles qui se sont tenues à la mi-décembre n'auraient pas permis de débloquer la phase 2 du programme, laissant ainsi des contrats industriels clés non signés et des déclarations politiques non converties en accords contraignants. La rhétorique politique allemande autour du FCAS a également changé. Les législateurs et les responsables politiques à Berlin ont commencé à évoquer ouvertement la possibilité de rompre avec la France sur la question des avions de combat, ce qui marque un changement notable par rapport aux efforts précédents visant à gérer les désaccords en privé. Cette évolution a été largement interprétée comme un signe de frustration plutôt que comme une pression de négociation habituelle, compte tenu notamment de l'engagement actuel de l'Allemagne envers le F-35. Oui, il y a un rapport. Bien sûr La France et l'Espagne ont publiquement réaffirmé leur soutien au FCAS, le présentant comme un élément central de l'autonomie stratégique européenne. Cependant, ces déclarations ont été compromises par une impasse industrielle persistante, le directeur général de Dassault remettant ouvertement en question la construction du chasseur sans un leadership et une autorité clairs. Le conflit de leadership non résolu entre Dassault et Airbus continue d'être décrit par les analystes comme structurel plutôt que temporaire. Dans ce contexte, le GCAP s'impose de plus en plus comme un modèle alternatif avec un leadership défini et un alignement industriel plus clair. Ce programme mené par le Royaume-Uni vise à fournir un avion de combat de nouvelle génération qui entrera en service au milieu des années 2030, avec l'Italie et le Japon comme partenaires principaux. La direction du GCAP est définie. Sans ambiguïté. Ce que la France n'a pas exigé ==>Erreur française Le programme GCAP est "mené par le Royaume-Uni". Avec "Italie et Japon comme partenaires principaux". Le tout servant de base à un "alignement industriel plus clair". Bref, il y a un chef, qui s'occupe de cheffer, et des partenaires, qui ont des parts importantes (40% et 20% respectivement pour Tokyo et Rome) et qui défendent leur bout de gras et leurs intérêts, comme c'est bien naturel, mais dans le cadre fourni par la direction britannique. Au contraire, la France a accepté a accepté que le projet soit sur la base 33/33/33, pire encore elle a accepté de ne pas être en charge de diriger le SCAF ==>Erreur française Les médias ont également mis en garde contre les conséquences plus larges d'un éventuel échec du FCAS, suggérant que cet effondrement pourrait nuire à la coopération sur d'autres programmes phares de défense européens, notamment le système franco-allemand de combat terrestre principal. À ce titre, le FCAS est largement présenté comme un test permettant de déterminer si l'intégration européenne à grande échelle dans le domaine de la défense peut survivre aux priorités nationales concurrentes et aux préoccupations en matière de souveraineté industrielle. Et la réponse est bien sûr qu'elle ne peut pas y survivre. Du moins avec la méthode SCAF En revanche, dans le format GCAP, cela semble au moins être construit et avancer. Et c'est encore applicable à d'autres pays comme le Japon - pourquoi d'ailleurs faudrait-il refuser un pays comme partenaire sous prétexte qu'il n'est pas européen et n'apparaissait pas dans les hallucinations de Jean Monnet ? Si la France n'avait pas commis ces erreurs, de deux choses l'une - Soit l'Allemagne (puis l'Espagne) auraient accepté cette organisation, le projet SCAF aurait bien avancé - le démonstrateur aurait probablement déjà volé - et SCAF serait pleinement compatible d'une entrée en service de l'avion dès 2040 - Soit l'Allemagne aurait refusé, et du moins personne ni la France ni les autres pays n'aurait perdu son temps Il n'est pas exclu qu'après l'effondrement du SCAF la France puisse parvenir à reconstruire une coalition efficace, organisée comme le GCAP c'est-à-dire sous sa direction claire, assumée, revendiquée et reconnue, sans a priori d'égalité, garantie par traité et par application du droit français. Avec des partenaires européens (Espagne, Suède, Grèce...) ? Avec des partenaires non-européens (Inde, Emirats...) ? Un projet national strict est tout à fait possible bien sûr. Cela dit, si des pays possédant des capacités et/ou des besoins intéressants sont prêts à y travailler avec nous, que ces pays soient européens ou non, pourquoi se priver ?8 points
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Un contributeur brillant dans toute son humilité ; on le penses tous , il nous manque. @Fusilier J’espère tu vas bien !8 points
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Après avoir imposé la formule bimoteur pour l'Eurodrone, l'Allemagne choisi d'acheter un monomoteur.....8 points
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Je commence à me demander si certains ici ne seraient pas ravis d'avoir la honte, le déshonneur et la chute de l'Europe et de la France, le tout pour y gagner l'immense satisfaction d'avoir contribué à une mise à mort et éventuellement d'y récupérer 30 centimes au passage.7 points
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Espérons qu'il y a aura réplique et que les MAGA sont interdits de séjour en France et le reste de l'Union Européenne !7 points
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Vous vous rappelez que j'avais calculé la masse à laquelle un Rafale M pouvait décoller d'un STOBAR Indien et j'avais trouvé 21,71 t. J'ai refait les calculs avec des T-REX et je trouve 26 t... Comme la masse max est de 24,5t cela veut simplement dire que le STOBAR ne limite plus le Rafale qui sera plutôt limité par le "bring back" comme sur un CATOBAR.7 points
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L'auteur du blog Th. Lamidel n'est pas très bon... J'ai eu plusieurs fois l'occasion de le constater et de le corriger... Exemple une F21 c'est 50 km + et pas 40 nautiques et elle ne foncera pas à Vmax sur 50 km pour deux raisons... Elle ne sera pas silencieuse et elle cramera une bonne part de son autonomie... Elle tape 50 kt quand elle active ses capteurs actifs a proximité de sa cible et à ce moment aller à 24 ou 35 kt ne change pas grand chose... bref bref ... Le problème n'est pas de naviguer a 23 noeuds ou à 28 ou 35 c'est de le faire sans rayonner comme une rave party ou en rayonnant a minima... Alors oui les Astute ont 38 armes mais ces armes embarquées ont un coût 24 torpilles et MdcN c'est au bas mot 35 millions d'euros7 points
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Une belle lecture en perspective. Je vous mets ça là, mais... Pas eu le temps de lire encore: https://chpm.ch/wp-content/uploads/Operation-Sindoor.-La-guerre-aerienne-indo-pakistanaise-7-au-10-mai-2025.pdf7 points
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Ah ? C'est vraiment surprenant, moi qui croyait qu'il s'agissait de régler le problème de la drogue et de l'immigration clandestine.7 points
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Merci de ta appréciation, mais mon analyse de la politique italienne n'est assurément que celle d'un observateur occasionnel. À mon avis, on ne peut comprendre la politique étrangère italienne sans examiner, comme c'est souvent le cas, la politique intérieure. Je commencerai par souligner que les trois forces politiques qui composent ou soutiennent le gouvernement ont des positions différentes sur la guerre en Ukraine, un enjeu central de politique étrangère. Meloni, à la tête de son parti Frères d'Italie, est favorable à l'aide à l'Ukraine, mais adopte une position moins critique à l'égard des propositions de l'administration Trump, cherchant probablement à jouer un rôle de médiateur entre l'Europe et les États-Unis. Cette position a objectivement rendu l'Italie moins « bienvenue » aux yeux des dirigeants européens désireux de définir un rôle pour l'Europe dans les événements actuels. Le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, secrétaire du parti Forza Italia (et donc successeur de Berlusconi à ce poste), est le plus proche des positions européennes, même si sa position est plutôt fragile : Piersilvio Berlusconi, fils de Silvio Berlusconi, a récemment (le 11 décembre) déclaré : « J’ai une profonde gratitude envers Antonio Tajani et toute l’équipe de Forza Italia », qui « ont maintenu le parti à flot après le décès de mon père, ce qui était loin d’être facile », ajoutant que sa pensée « n’a pas changé » par rapport à ce qu’il a déclaré en juillet : « Je crois, pour l’avenir, que de nouveaux visages, de nouvelles idées et un programme renouvelé sont indispensables. » Certains le considèrent le ministre déjà comme un dead man walking Enfin, la Lega, dont la position est la plus complexe, a toujours été la force politique la plus pro-russe et pro-Poutine sur la scène politique italienne actuelle. La justification se trouve également au cœur de l'électorat de la Lega : le milieu des affaires extrêmement dynamique du nord de l'Italie, qui a beaucoup souffert des sanctions imposées à la Russie, un marché important pour les entreprises italiennes. Ces derniers temps, et notamment lors des dernières élections, ce milieu a subi une perte de soutien significative. De plus, de nombreuses tensions internes sont apparues récemment suite à la nomination comme secrétaire adjoint de l'ancien général Vannacci, figure politique d'extrême droite, qui semble poursuivre son propre agenda politique au sein de la Lega, au mépris des atouts historiques du parti. On attendait de Vannacci qu'il obtienne un large soutien grâce à ses positions, mais ce fut en réalité un échec retentissant. Il convient de rappeler que la Lega s'est toujours opposée à toute aide à l'Ukraine. Dans ce contexte, abordons la politique intérieure, dominée par le projet de loi de finances, qui doit être adopté très rapidement par les deux chambres du Parlement. La commission des finances a finalement (ces dernières heures), après un processus fortement contesté par les forces politiques au sein de la majorité (par la Lega en particulier), approuvé le projet de loi de finances. Ces derniers jours et semaines, un profond désaccord a opposé la Legae et le ministre des Finances, Giorgetti, lui-même membre de la Lega et fermement défendu par Meloni. Face à l'augmentation des dépenses militaires, directement ou indirectement liées à la guerre en Ukraine – un sujet que la Ligue a toujours détesté – et compte tenu de la nécessité de lever des fonds, plusieurs propositions de réforme des retraites ont été formulées. Certaines ont été rejetées par la Ligue elle-même (certains de ses membres ont même évoqué récemment la possibilité de retirer leur confiance au gouvernement). Dans ce contexte, il s'avérait nécessaire de trouver un compromis (impliquant, par exemple, une réduction du budget du ministère des Infrastructures, dirigé par Salvini, notamment pour le projet de pont sur le détroit de Messine), sans pour autant fragiliser excessivement la position de la Ligue, qui semble avoir récemment renoué avec la ligne dure de Bossi, si chère à son électorat traditionnel. Cet électorat de base est profondément enraciné dans le secteur agricole de la plaine du Pô, qui voit d'un mauvais œil l'accord du Mercosur (Ce sentiment est également partagé par les entrepreneurs agricoles français, qui semblent se référer principalement à la force politique française, dont les affinités politiques sont plus grandes qu'avec la Lega.). En d'autres termes, à mon avis, la position de l'Italie sur la confiscation des avoirs russes et son attitude attentiste vis-à-vis du Mercosur sont étroitement liées à l'équilibre de la politique intérieure italienne, et Meloni me semble trop pragmatique pour prendre des décisions sous l'effet d'un ressentiment personnel.7 points
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C'est un programme dont le financement va s'échelonner sur 15 ans et dont une large part s'apparente à un soutien de l'état a des industriels de pointe via des fonds publics ... Alors7 points
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Saab à l'affut: Saab ouvert à la collaboration avec l'Allemagne pour le développement d'un avion de chasse https://www.deutschlandfunk.de/saab-offen-fuer-entwicklung-von-kampfjet-mit-deutschland-102.html Le PDG du groupe suédois d'armement Saab, Johansson, s'est dit ouvert à la possibilité de développer conjointement un nouvel avion de chasse avec l'Allemagne. Johansson a déclaré au « Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung » qu'un engagement politique clair des deux gouvernements est indispensable. . Cependant, cette coopération ne doit pas se traduire par une interdépendance totale. Saab souhaite conserver son indépendance dans la construction de systèmes d'avions de chasse et ne pas céder la moitié de son savoir-faire à une autre entreprise. Ce sujet fait suite au différend franco-allemand concernant l'avenir de leur projet commun d'avion de combat FCAS. Le constructeur aéronautique français Dassault a récemment remis en question ce projet et revendique la direction du développement de cet appareil. Les gouvernements allemand et français s'efforcent de trouver une solution politique à ce différend, portant sur un projet de 100 milliards d'euros, d'ici la fin de l'année.7 points
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Mais justement, a l'étape où en est le GCAP actuellement, tout roulait sur le SCAF ! L'interrogation ne portait que sur le non blocage de l'export par les allemands. Les piliers étaient là, il y avait des leads de piliers, une road map, des besoins clairs sous l'égide de la DGA. C'est après que c'est parti en live. Je ne souhaite pas que le GCAP se plante, mais il ne faut pas tomber dans l'extreme inverse au motif qu'à l'instant T leur programme continu sans gros clash public alors que le notre est en voie d'arrêt. Aparté : mais à ceux qui se réjouissent un peu trop fort de la fin du SCAF ; attention, GCAP + NGF-FR + Gripen-next, l'Allemagne est en très très très bonne voie d'etre un putain de cheval de troie américain avec le F-477 points
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Ils ne sont pas complètement cons et ont bien compris ce qui n'a pas marché sur l'EF: répartition industrielle en dépit du bon sens (réglé dans GCAP), implication de l'Allemagne sur la phase design qui a poussé vers l’ultra-manœuvrabilité (réglé) , renégociations permanentes avec l'Allemagne qui avait des largesses budgétaires quand les autres ne pouvaient plus suivre (réglé), blocages export dus à l'Allemagne (réglé). Vous remarquerez que le gros handicap du programme EF a souvent été de la même origine géographique... Encore une fois, ça ne veut pas dire que le GCAP sera un bon avion, ça veut juste dire qu'ils ont de bonnes bases. Nous on a même pas les bases saines pour avancer sur les rivets ou les salles de réunions. Il faut avoir la lucidité de dire que rien ne va et qu'en face c'est plutôt bien engagé.7 points
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Système de Combat Aérien Français de Pointe: SCAF-P => French Air Combat Top System: FACTS 1) FACTS rompt avec la temporalité fictive du “Future” Le mot Future est devenu un outil rhétorique. Il permet de : repousser les arbitrages, accepter l’immaturité permanente, diluer les responsabilités industrielles, justifier l’absence de capacités réelles par des roadmaps. FACTS opère une rupture nette : il ne décrit pas ce qui viendra, mais ce qui est au sommet de ce qui est maîtrisable. Un Top System n’est pas défini par une date, mais par : un niveau d’intégration atteint, une cohérence architecturale, une soutenabilité industrielle, une capacité à être engagé sans dépendre d’un futur hypothétique. C’est un changement radical de logique. 2) FACTS définit une hiérarchie, pas une promesse Là où les programmes “Future” empilent des capacités théoriques, FACTS introduit une hiérarchie fonctionnelle claire. Le “top” n’est pas : le plus ambitieux sur le papier, le plus dense technologiquement, ni le plus disruptif conceptuellement. Le “top” est : ce qui fonctionne dans la durée, ce qui est soutenable en masse, ce qui peut être produit, maintenu, modernisé, ce qui reste opérationnel quand l’environnement devient chaotique. FACTS est donc une notion de dominance réelle, pas de supériorité déclarée. 3) FACTS est une doctrine industrielle déguisée En filigrane, FACTS exprime une vision très française de l’aéronautique de combat : continuité plutôt que rupture brutale, incréments maîtrisés plutôt que “big bang” technologique, avion piloté au centre du système, évolution spiralée (F4 → F5 → au-delà), maîtrise nationale du cœur (cellule, commandes de vol, mission system). Ce n’est pas un hasard si ce concept ne peut pas émerger dans un cadre de gouvernance éclatée. FACTS suppose : un architecte système unique, une responsabilité clairement attribuée, une capacité à dire non à des exigences irréalistes. Autrement dit, FACTS est incompatible avec les structures où la politique industrielle prime sur l’ingénierie. 4) FACTS comme anti-propagande capacitaire C’est ici que FACTS devient un pivot intellectuel puissant. La propagande capacitaire repose sur une confusion volontaire entre : ce qui est conçu, ce qui est prévu, et ce qui est réellement disponible. FACTS brise cette confusion. Dans une logique FACTS : une capacité non intégrée n’existe pas, une capacité non certifiée n’est pas comptée, une capacité dépendante d’un futur incertain n’est pas revendiquée. FACTS n’est pas compatible avec : des Blocks censés “rattraper” la définition initiale, des capacités physiques (thermiques, énergétiques) saturées trop tôt, des solutions critiques “en cours de définition”. C’est une doctrine de sobriété technologique assumée, mais de puissance réelle. 5) FACTS face au chaos stratégique contemporain Le monde réel n’est plus linéaire : chaînes logistiques fragiles, conflits prolongés, attrition, décisions politiques erratiques, ruptures d’alliance possibles. FACTS est précisément conçu pour cet environnement. Un Top System est : résilient face au chaos, tolérant à l’imperfection, capable de durer, capable d’être adapté sans se refonder entièrement. C’est exactement pour cela que : l’IAF privilégie la livraison à la perfection, les forces aériennes cherchent des systèmes digérés, les extensions de flotte priment sur les ruptures non maîtrisées. FACTS est la formalisation conceptuelle de ce retour au réel. 6) FACTS comme trajectoire française crédible FACTS permet enfin de reformuler la position française sans polémique : La France ne renonce pas au combat aérien de pointe. Elle refuse simplement de confondre pointe technologique et fuite en avant programmatique. FACTS est : compatible avec la dissuasion, compatible avec l’autonomie stratégique, compatible avec l’export, compatible avec une guerre longue, compatible avec une industrie nationale soutenable. C’est un concept qui replace la crédibilité au centre, et non l’affichage. 7) Conclusion : pourquoi FACTS est un vrai concept pivot FACTS fonctionne comme pivot parce qu’il : relie technique, industrie et stratégie, donne une grille de lecture unique à des débats dispersés, permet de critiquer sans attaquer, oppose les faits aux promesses, et redonne un sens concret à la notion de supériorité aérienne. Ce n’est pas un slogan. C’est une philosophie de combat aérien à l’ère de la fin des illusions industrielles.7 points
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https://www.nytimes.com/2025/12/18/world/europe/russia-putin-aide-dmitri-kozak-ukraine-war.html M. Kozak, âgé de 67 ans, a démissionné de son poste de chef de cabinet adjoint de M. Poutine en septembre dernier, un mois après que le New York Times ait rapporté ses critiques privées à l'égard de la guerre. Dans des interviews accordées depuis lors, six Russes proches de M. Kozak ont décrit la transformation d'un confident de Poutine depuis 30 ans en un foyer de sentiment anti-guerre au sein de l'élite russe. Au début de l'année 2022, avant l'invasion, M. Kozak négociait avec l'Ukraine au sujet de la guerre par procuration dans l'est du pays. Il a tenu une session de huit heures à Paris en janvier, des pourparlers qui, selon l'Ukraine, ont envoyé un « signal très positif ». Plusieurs anciens responsables ukrainiens et américains familiers avec ces pourparlers ont déclaré qu'ils pensaient que M. Kozak recherchait sincèrement une solution diplomatique plutôt que de gagner du temps pendant que la Russie préparait son invasion. Alors que M. Poutine rassemblait ses troupes, M. Kozak a rédigé une longue note exposant les conséquences négatives probables d'une guerre, selon ses proches. Selon une personne qui l'a vue, cette note mettait en garde contre la possibilité que la Suède et la Finlande rejoignent l'OTAN, une prédiction qui s'est avérée prémonitoire. Le 21 février, M. Kozak s'est à nouveau adressé au Conseil de sécurité lors d'une partie de la réunion qui n'a pas été télévisée, selon plusieurs personnes proches de lui. Les Ukrainiens résisteront, a déclaré M. Kozak. Les sanctions seront sévères. La position géopolitique de la Russie en souffrira. Certains médias ont rapporté que M. Kozak avait appelé Andriy Yermak, alors chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, quelques heures après l'invasion, pour exiger la reddition de Kiev. M. Kozak a insisté auprès de plusieurs de ses collaborateurs sur le fait que cette histoire était fausse. Il leur a dit que c'était en fait M. Yermak qui l'avait appelé ce jour-là. M. Kozak a déclaré qu'il souhaitait parvenir à un accord de paix négocié le plus rapidement possible, ont rapporté ces personnes. Dès le deuxième jour de l'invasion, M. Kozak négociait un éventuel accord de cessez-le-feu avec Davyd Arakhamia, un autre responsable ukrainien, selon trois personnes proches de M. Kozak. L'accord aurait prévu que la Russie garantisse la sécurité de l'Ukraine et se retire de toutes les régions du pays, à l'exception de la Crimée et de la région orientale connue sous le nom de Donbass. Ces négociations ont provoqué la colère de M. Poutine. Le soir du 25 février, M. Kozak a informé M. Poutine via le système téléphonique sécurisé du Kremlin, selon les trois personnes interrogées. M. Poutine a reproché à M. Kozak d'avoir outrepassé son mandat en discutant de questions territoriales, et lui a demandé d'informer Kiev que la Russie ne négocierait que la capitulation de l'Ukraine. Pour M. Kozak, M. Poutine semblait changer radicalement sa position dans les négociations. Il a déclaré qu'il ne pouvait pas négocier s'il ne connaissait pas les objectifs finaux de la Russie. M. Poutine a balayé ces préoccupations et a ordonné à M. Kozak de négocier conformément aux instructions. M. Kozak a refusé. C'est lors de cet appel que M. Kozak a déclaré à M. Poutine qu'il était prêt à être arrêté ou fusillé pour son refus, ont déclaré ces personnes. À la fin de cet appel tendu avec M. Poutine, M. Kozak a accepté d'informer l'Ukraine de la demande de reddition formulée par la Russie. Il a appelé M. Arakhamia, sous le regard silencieux de M. Poutine. M. Arakhamia a refusé. Le lendemain, le 26 février, la position de M. Poutine semblait avoir changé une deuxième fois, selon les trois personnes. Dans la matinée, le premier adjoint du chef de cabinet de M. Poutine, Sergueï V. Kirienko, a appelé M. Kozak pour lui annoncer qu'un autre conseiller du Kremlin, Vladimir R. Medinsky, dirigerait désormais les négociations russes avec l'Ukraine. Tard dans la soirée, M. Medinsky et Roman Abramovich, un milliardaire russe, se sont rendus au domicile de M. Kozak. Ils lui ont dit qu'ils se rendaient en Biélorussie pour négocier avec l'Ukraine dans le cadre d'un nouveau mandat confié par M. Poutine : discuter des garanties de sécurité, mais pas des frontières de l'Ukraine. M. Kozak ne retrouvera jamais son rôle officiel auprès de l'Ukraine. Il a perdu son pouvoir au profit de M. Kiriyenko, qui a repris cette année le portefeuille de M. Kozak chargé de gérer les relations avec les autres pays de l'ex-Union soviétique. Mais il n'a pas perdu son emploi. Il a conservé son bureau dans le bâtiment de l'administration présidentielle de l'ère soviétique, à quelques pâtés de maisons du Kremlin, où il a rencontré des émissaires occidentaux par des voies détournées, selon plusieurs personnes au courant des événements. À un moment donné, le président a suggéré à M. Kozak de faire des propositions pour améliorer le climat économique en Russie. Plusieurs proches qui ont vu la note de service rédigée par M. Kozak en réponse à cette suggestion se sont dits stupéfaits. Selon eux, la note proposait à M. Poutine de mettre fin à la guerre, de négocier avec l'Ukraine et de mener des réformes libérales au niveau national. M. Kozak proposait que le pouvoir judiciaire russe soit rendu indépendant du contrôle de facto des forces de l'ordre, une idée quasi hérétique compte tenu du statut des services de sécurité russes, qui constituent les forces les plus puissantes du pays. Comme beaucoup d'élites russes, M. Kozak continue de faire preuve de loyauté envers M. Poutine en s'abstenant de toute critique publique. Et M. Poutine lui a également témoigné une certaine loyauté.7 points
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India-France G2G Deal for 114 Rafales Imminent As IAF Seeks to Avoid Logistic Chaos, Prioritises Delivery Over Protracted Trials https://defence.in/threads/india-france-g2g-deal-for-114-rafales-imminent-as-iaf-seeks-to-avoid-logistic-chaos-prioritises-delivery-over-protracted-trials.16276/7 points
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Vos points de vue ne sont pas vraiment contradictoires sur le fond, pour moi la question est celui de la temporalité. Arestovich avait pleinement compris le souhait de revanche de la Russie sur la Guerre Froide et de retrouver son influence sur les anciens pays de l'URSS. Si on ne veut pas de cette influence, et sachant que la Russie est déterminée, alors la seule option valable est la guerre et de la gagner. L'Ukraine s'y préparait sérieusement depuis au moins 2014. La Russie reste cependant pleinement l’agresseur, et le fait que certains Ukrainiens aient la lucidité d'accepter la guerre n'y change rien. A noter qu'il espère un changement politique en Russie, qui lui permettrait de redevenir un "bon pays", mais il a bien conscience que l'Ukraine n'a absolument aucun levier sur ce point. C'est un peu la même chose que nos guerres révolutionnaires : la survie de la Révolution devaient passer par une victoire contre les autres royaumes européens, avec notamment la mise en place de la conscription. Cet épisode se conclura par une défaite et la Restauration. Défaite tardive cependant (après plus de 20 ans), car comme on le sait, les idées révolutionnaires ont eu le temps de s'établir, et de triompher sur le long terme...7 points
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Acheter des F-47 et mettre un embargo sur l'exportation de NGF.........que du bonheur6 points