Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

olivier lsb

Members
  • Compteur de contenus

    6 348
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    121

Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. ça rend surtout caduque le narratif OTAN / Ouest qui s'étend à l'Est. Mais ça, ça fait déjà bien longtemps.
  2. En fait c'est surtout çà: si on définit la nuit des longs couteaux comme l'entreprise qui consiste pour un pouvoir dominant à raffermir son contrôle faiblissant sur une organisation, par des moyens violents... Eh bien on pourrait dire que c'est déjà en cours: Je vous présente à date la liste des 30 victimes des "mille et une nuits de la haute fenêtre" https://en.wikipedia.org/wiki/Suspicious_deaths_of_Russian_businesspeople_(2022–2023)#List_of_deaths
  3. Et avec la traduction Qui n'a jamais tenu un excel à jour de ses besoins en munitions ? Déjà heureusement qu'il n'y a pas de cellule #ERROR ou #VALUE Je donne 0.5% de probabilité au scenario de la nuit des longs couteaux... Les types à l'époque, c'était une autre envergure. La SA en 33, c'était plus de 4 millions de membres: là oui quand t'es le grand patron, que t'es supposément le chef, mais que t'as un léger doute sur la loyauté des 4 millions de membres, tu prends des mesures urgentes concernant ton "middle management" et tu confies aux meilleures l'exécution de cette affaire délicate. Mais là, il montre au monde entier son excel humiliant, stabiloté / annoté dans le plus pur style de @Métal_Hurlant (rien de personnel !) et on lui prêterait l'intention de refaire la nuit des longs couteaux ?
  4. Voilà, Biden a adoubé en quelque sorte ses nouveaux partenaires privilégiés en Europe, de taille à collectivement s'opposer si besoin à la France et l'Allemagne et à remplace le RU. Point d'Europe de la défense, uniquement un bloc de pays d'Europe centrale, qu'on a insuffisamment considéré ces dernières années. Pour ceux qui n'ont pas vu les images, il n'y avait aucun drapeau Européen lors du discours de Biden en Pologne, en dépit d'efforts assez substantiels je trouve de l'UE, notamment via la FEP et la bonne collaboration politique avec Kiev. https://www.lemonde.fr/international/live/2023/02/22/guerre-en-ukraine-en-direct-j-appelle-les-nations-unies-a-etablir-un-tribunal-special-pour-les-crimes-d-agression-russes-declare-olena-zelenska-a-l-onu_6162799_3210.html Ce sont eux que l'on doit regagner et réarrimer à l'Europe, c'est nous qui les avons perdu en premier lieu: ils n'en sont pas là ou ils sont avec les US en l'ayant décidé dès le début. Beaucoup de ces pays ont intégré l'UE avec enthousiasme il y a tout juste 20 ans. Je n'attends qu'un discours fondateur du PR (suivi d'actes et de propositions concrètes) qui dirait en substance "désolé on a merdé, vous aviez raison. On saute par dessus les Allemands qui ne considèrent toujours pas l'exercice industriel au sérieux, on reprend à 0, on remonte des partenariats, des accords de défense etc...". Tout comme on a fait avec la Grèce par exemple.
  5. Au cas ou il y aurait des doutes sur le traitement des prisonniers Ukr, en voilà un qui n'était pourtant pas chétif et qui sera décédé en homme libre, peu après sa libération.
  6. Il y a beaucoup d'agitation autour des déclarations de Prigozhin, mais il n'y aura aucune nuit des longs couteaux, je suis prêt à vous parier ma plus belle lame damassée. Car pour cela, encore faudrait-il qu'il existe un rapport de force véritablement antagoniste et surtout équilibré, entre Wagner et... le reste de l'appareil militaro-sécuritaire Russe ? Est-ce que Pirgozhin a véritablement des intentions politiques, comme Röhm en avait à l'époque ? La SA avait un agenda politique qui se percutait de plus en plus à celui dont on ne prononcera pas le nom. Rien de tout çà aujourd'hui, il est juste un pion seul, isolé, qui ne répond qu'à VVP et qui semble avoir du mal à le joindre en ce moment. Prigozhin n'est pas une alternative politique à Poutine, n'a pas d'ambition connue en la matière (et a surement été choisi par VVP en partie sur ce critère), il répond et est loyal à Poutine seulement. Partant de là, il n'y aura pas suffisamment d'enjeux pour une quelconque lutte de pouvoir au sommet, façon nuit des long couteaux. Les larmes versées sur les cadavres et le manque de munitions sont des larmes de crocodiles, il n'ira pas personnellement s'impliquer dans des atteintes à l'intégrité physique des plus hauts personnage du pouvoir, pour un manque de munitions et la vie de taulards (qu'il a déjà largement conduit au massacre inutile). Il pleure au mieux pour sa vie, et c'est tout: il n'y a pas de rapport de force sérieux qui tienne. Wagner n'est pas de taille à affronter le FSB, la Rosvgardia et le FSO, dont les effectifs sont nombreux, bien armés, bien contrôlés et bien protégés de la mobilisation en cours. Je ne suis même pas sûr qu'une alliance des "organisations au front" (Wagner, armée Ru...) versus les "organisations au chaud à l'abri" puisse menacer sérieusement le pouvoir. Il faudrait pour cela prendre le Kremlin par surprise, or il n'y a pas vraiment d'unités militaires lourdes qui soit stationnées près de Moscou, et pour cause...
  7. Quand on sait qu'Eurenco, c'est détenu par l'agence des participation de l'Etat, ça laisse songeur quand au Verdun industriel laissé par les politique de ces 30 dernières années. Bon enfin, c'est toujours çà de pris pour les prochaines années à venir.
  8. VVP a révoqué un décret qui exprimait une volonté de respecter l'intégrité territoriale de la Moldavie. C'est ce qui rend les Moldaves nerveux ces derniers temps ?
  9. Pour rajouter de la confusion au sujet, voilà qu'on évoque maintenant 8 caesar produits par mois d'ici à la fin d'année
  10. Petit point sur la psychologie Russe, avec cette excellente interview du sociologue russe Lev Goudkov. Je pense que ce que tu relèves est pleinement connu et assumé et participe à la désorientation politique des citoyens, condition nécessaire pour un soutien tacite du régime à la guerre en cours. https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/russie-il-n-y-a-pas-de-rejet-de-la-guerre-et-du-pouvoir-c-est-exactement-le-contraire-analyse-un-sociologue-russe_5664440.html
  11. Bon on va peut être se calmer 2 min sur le champ des possibles des velléités russes. On est pas obligé d'avaler tout ce que les pantins payés pour ça, veulent bien nous raconter, on s'en sortirait pas. Pour le reste, c'est sûr l'autre sujet de préférence :)
  12. Une très bonne synthèse du fiasco de Vuhledar, servi par la chaîne Stevius (une très bonne chaîne consacrée à l'histoire militaire):
  13. Je cite la demande initiale: Et la précision additionnelle: Je crois donc en avoir fourni une palanquée dans ma réponse. Et non "la paix et la stabilité en Europe" ne seraient pas des vœux pieux ou hypocrites, mais bien à mon sens un des objectifs stratégiques premiers. Et pour les moyens, je dirais que tous les moyens sont bons, sauf le nuke, mais pour le reste, ça se déroule sous nos yeux.
  14. @Akhilleus Si le conflit en Ukraine n'a évidemment pas été souhaité par le bloc occidental (j'espère qu'on pourra se mettre d'accord la dessus), on peut sans mal définir les contours de quelques objectifs stratégiques qui semblent guider l'action coordonnée des Occidentaux: - Dissuader le recours aux coups de force en Europe: la stabilité du continent fait la prospérité de tout le monde (US, Chine...), on évite de mettre à mal ses premiers clients, - Eviter d'ouvrir la boîte de pandore des règlements de frontières par la violence: ce n'est pas un exercice dans lequel les démocraties ont un avantage comparatif évident par rapports aux autocraties. - Protéger préventivement les frontières de l'Europe par une défaite en Ukraine: on en parle très peu, mais l'après Loukachenko, c'est l'annexion de la Biélorussie par la Russie: +10 millions de personnes, des ressources, quelques industries et surtout une position et profondeur géographique permettant de couper l'UE en deux. Une Russie défaite ne conduira peut être pas le projet d'annexion de la Biélorussie. Une victoire en revanche... - Créer / recréer une unité occidentale sur les sanctions, qui pourrait s'avérer dissuasive vis à vis de la Chine au sujet de Taïwan: rappeler indirectement la maxime "c'est le client qui paie qui décide". - Avec l'échec de la politique Allemande du "changement par le commerce", émergence d'une UE géopolitique, dont la politique sera conduite par un bloc d'une dizaine de pays d'Europe centrale, avec une volonté affirmée de tenir la Russie à distance (donc en échec en Ukraine) et de faire reculer ses leviers d'influence (via l'instrumentalisation des minorités Russes, de l'affrontement hybride, de l'arme énergétique etc...) - Plus US orienté: en forçant la main de certains alliés sur le soutien financier et militaire à Kiev, signifier que "rien n'est gratuit ou bon marché" sans conséquence et qu'il est un juste retour des choses de payer les couts cachés du gaz pas cher: l'autonomie stratégique a un prix (... ou une soumission accrue à l'Oncle, mais je ne polémiquerai pas plus loin).
  15. J'ai du mal à te suivre: exporter, une mauvaise dépendance ? Possible, mais ça donne quelques marges de manœuvre quand même pour pouvoir reconfigurer sa dépendance. Quant à la France et à ses positions en Russie, je ne pense pas que ce soit la raison à notre positionnement diplomatique. Je t'invite à regarder le documentaire Arte dont j'ai partagé le lien. Les responsables politiques Allemands y déclarent publiquement: "Nord Stream, c'est bon pour l'Allemagne, et ça dépend des bonnes relations avec la Russie". Qui a entendu dire que de Auchan ou Renault en Russie dépendaient la bonne santé économique du pays ? Personne n'a jamais vraiment expliqué en quoi nous avions des intérêts économiques vitaux en Russie. Au demeurant, les pertes subies sur ce marché sont d'ordre privé, et fiscalement, les filiales installées à l'étranger (d'autant plus si tout ou presque est sourcé localement) ne rapportent pas grand chose. C'est peut être la différence notable avec l'Allemagne, dont le partenariat économique avec la Russie avait un vrai impact sur la facture du ménage moyen, selon une logique assez claire et que tout le monde peut facilement comprendre. Rien de tout çà chez nous. Les troupes dans les pays Baltes, c'est le service minimum de l'Europe de la Défense voulu par le PR, du rôle normal de ce qu'on estime être la "première armée de l'UE" et la contrepartie implicite à un plus grand engagement attendu au Sahel. Rien à voir avec une considération politique de premier plan pour les pays d'Europe central. La Pologne insultante, je l'ai souvent lu mais jamais sourcé. S'il s'agit du délire d'un général à la retraite.... On a notre lot aussi. Elle s'est toujours opposée à NS2, je sais pas ou tu sors qu'elle aurait souhaiter en secret intégrer le projet. Mais je crois que le sujet est politique, et que c'est dans le titre. On a fait de vrais efforts sur les livraisons d'armes, je l'ai écrit, on ne s'embarque pas dans l'aventure hasardeuse sur les chars, je l'avais aussi défendu. Notre position évolue lentement, mais dans le bon sens. La diplomatie et les RI, c'est une affaire d'intérêt, et uniquement d'intérêt des Etats. Personne à date n'a encore été en mesure de m'expliquer clairement l'intérêt qu'on a, à mettre systématiquement un bémol sémantique totalement inutile, chaque fois qu'il est question du sort de la Russie. Et qu'on ne me dise pas que c'est correct sur le fond, la vérité n'est pas le sujet de ces déclarations.
  16. Et encore, tout cela reste bien opératif et militaire, mais d'un point de vue stratégique, saluons leur stratégie cohérente et de long terme en effet: - l'Occident tient, l'UE est soudée comme jamais, les pays de l'Ouest se rallient aux analyses géopolitiques des pays d'Europe centrale: c'est désormais leur boussole qui influencera considérablement les choix de l'UE pour les 10 à 20 ans à venir - l'arme du gaz n'a pas dissuadé, au point que si il y a encore 3 mois, on disait "ok pour cet hiver, mais gare au prochain" on peut désormais affirmer qu'en sortant de cet hiver avec des réserves autour de 66% (cf l'article du Monde partagé sur l'autre fil), un niveau historiquement élevé, le remplissage pour l'hiver prochain est déjà assuré vu la faible marche qui restera à remplir. - les champ de Yamal, non connectés aux pipelines asiatiques, ne rapportent plus grand chose et la Russie puise dans ses réserves - la guerre de l'information semble trouver ses limites: chaque pays a ses idiots utiles du systèmes médiatiques, mais point de manifestation massive (et donc sincères) contre le soutien à l'Ukraine, les fins de mois difficiles ou la température à 19 degré dans les open spaces. - quelqu'un a vu passer un hacker Russe ? - l'OTAN est cérébralement ressuscitée - les arsenaux de l'Ouest vont se reconstituer - l'Asie centrale est sous patronage de facto de la Chine, qui veille sur le Kazakhstan au point de permettre à Tokayev une désolidarisation totale avec VVP, et quelque peu humiliante pour ce dernier, qui lui avait pourtant sérieusement sauvé la mise en janvier 22. Résultat, ce dernier a compris le coup de semonce et entreprend des réformes de libéralisation politique comme jamais le Kazakhstan n'en n'avait connu. - Loukachenko, premier opposant politique à VVP - la Chine ne sait toujours pas si elle doit montrer son "amitié éternelle" au peuple Russe - ça commence à tanguer sévèrement en Moldavie et en Transnistrie pour les Russes - ...qui n'ont pas réussi à foutre le bordel en contrefeu dans les Balkans, via l'allié Serbe Je passe l'éponge sur les exportations de produits pétroliers avec ristournes pour qui veut bien les acheter, sur les contrats export d'armements qui ne vont plus rapporter grand chose à l'avenir, sur l'impossibilité pour les citoyens Russes de voyager dans l'UE (ça les avait beaucoup énervé à l'époque, et c'est peut être une des bombes à retardement en cours), sur l'expulsion (et le démantèlement) de dizaines de diplomates-espions et les réseaux qui vont avec etc.... De tout ce que je viens de citer, les dégâts sont d'ordre stratégique car peu de choses changeront et reviendront comme avant, même à l'issue du conflit.
  17. En France, entre le bouclier énergétique et les factures lissées sur l'année, le choc réel est largement amorti par le gouvernement et la trésorerie avancée par EDF / opérateurs. Il n'en reste pas moins un effet de peur et de sidération qui a amené je pense, un paquet de citoyens et d'entités (syndic de copropriété, entreprises...) à questionner la part de ce qui peut être rognée sans que ce soit la fin du monde. Et idem partout ailleurs en Europe, bilan des courses: croissance autour de 0%, consommation de gaz -20%. C'est le gras du surconfort qui aura amorti. L'Allemagne n'a pas fait d'erreur, elle a défendu ses intérêts économiques, sans aucune considération morale (ce n'est pas une critique) et sans vouloir considérer, de façon consciente, aucun enjeu sécuritaire et géopolitique quant à ses choix d'approvisionnement énergétique. C'est le jeu des Etats, ça peut se comprendre. La France persiste dans l'erreur, nous n'avions pas d'intérêts économiques aussi puissants que les Allemands avec la Russie. On a commis sciemment une erreur, par romantisme et fascination pour la puissance fantasmée de la Russie, et par anti-Américanisme. En échange de rien, ou presque. Dans le rôle d'un état, un tel comportement me parait bien plus grave que de sacrifier la moralité pour du business. A ce sujet, je ne saurai que trop vous recommander l'excellent documentaire (en replay) d'Arte sur North Stream 2, qui est en réalité plutôt un documentaire sur la géopolitique des choix énergétiques de l'Allemagne: https://www.arte.tv/fr/videos/104794-000-A/nord-stream-2/ C'est oublier un peu vite que la révolution Orange a presque déjà 20 ans, que Ioutchenko l'a payé à l'époque d'un sale empoisonnement qui l'a défiguré, que les Ukrainiens n'arrivent plus à s'entendre avec les Russes sur le gaz depuis 2005/2006 et les trois années qui suivirent de crise du gaz (soit dit en passant, ils ont déjà vécu des hivers avec le gaz coupé, alors pour ainsi dire, c'est pas totalement nouveau la situation actuelle, sur le plan énergétique). On a eu beau jeu d'accuser les anglo-saxon à l'époque pour la révolution orange, outre que leur contribution fut certainement marginale, on ne peut pas dire non plus qu'on ait brillé par la volonté de porter un regard autre que distant et condescendant, sur tout ce qui pouvait dépasser la frontière Est de l'Allemagne. C'est très vrai et à titre personnel, ça m'inquiète beaucoup car vous Allemands, malgré la moralité très discutable des choix passés et la contribution financière directe fournie au régime de Poutine par la politique énergétique, le revirement de position est spectaculaire. D'autant plus depuis la nomination du ministre Pistorius. Je ne saurais dire à quel point il y a de l'affichage et à quel point il y a un fond politique tangible, mais on sent bien que le discours a radicalement changé. Une façon de répondre à la "trahison" de Poutine pour le Wandel durch Handel ? De notre coté, on n'arrive pas à admettre qu'on a eu tort (les responsables politiques Français n'admettent jamais leurs erreurs). Le PR maintient formellement dans le discours public, une ambiguïté assez nauséabonde, sous couvert d'une analyse qui permettrait de comprendre la fameuse "big picture", celle-là même qu'on reprochait aux pays d'Europe centrale de ne pas voir au sujet de la Russie, arc-boutés qu'ils étaient sur leur position anti-Russe (et forcément hystérique). Cette incapacité à admettre que des changements géopolitiques immenses sont en cours, qu'on peut difficilement prévenir l'avenir dans un sens ou dans l'autre, et à vouloir absolument maintenir une analyse singulièrement Française, qu'on pense être rationnellement justifiée mais qui est moralement déplacée, sans jouer la solidarité à fond avec nos partenaires de l'UE (moins la Hongrie), quitte à avoir tort mais en celà, collectivement et solidairement... Je crains que tout ça n'augure une 2e défaite de notre diplomatie sur le sujet. On pense que ça se terminera autour d'une table des négociations, avec des choix difficiles: est-ce qu'on ira fanfaronner qu'on avait raison tout du long à ce moment là, quand il faudra arracher la souveraineté de la Crimée et le Donbass aux Ukrainiens ? En quoi ça sert nos intérêts de l'annoncer en avance ? Et si à l'inverse Poutine prend une balle perdue dans un mois, que toute la chaine de commandement et du pouvoir politique s'effondre en Russie, offrant au monde entier une 457e auto-humiliation, que dira le PR qui aura fait de la non humiliation de la Russie son cheval de bataille ?
  18. Les langues commencent à se délier on dirait: un témoignage intéressant de Larsonneur, actuellement député et ancien diplomate. Il était conseiller politique au MAE de 2011 à 2013
  19. Guerre en Ukraine: pas d'effondrement, mais un tournant pour l'UE. On avait donc largement les épaules et la résilience pour se permettre de se passer du gaz Russe, en témoigne ce passage assez incrédule: « On avait sous-estimé la flexibilité de l’économie », souligne M. Kenningham. Le résultat est spectaculaire : entre août et novembre 2022, la consommation de gaz naturel de l’UE a baissé de 20 % par rapport à sa moyenne de 2017 à 2021. Effectivement, on vivait dans une grande opulence énergétique en moyenne, un sujet qui intéressait peu de monde jusqu'à ce qu'on commence à agiter le spectre d'une sévère correction de facture. Bizarrement là... car on ne va pas se mentir, il suffit de voir la courbe en U de consommation de gaz mensuelle sur une année (à l'échelle d'un pays) pour comprendre que ce ne sont pas les chaînes industrielles temporairement arrêtées, qui tournent habituellement 12 mois /12 et 5 jours /7, qui ont fait la différence, mais bien notre rapport au chauffage. Pour tous le reste, l'article renvoie finalement à des problèmes macro-économique Européen bien éloignés du conflit en cours https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/02/20/un-an-de-guerre-en-ukraine-pas-d-effondrement-mais-un-tournant-economique-pour-l-europe_6162508_3234.html
  20. Images tournées depuis un BTR-4. Ca rappelle un peu la vidéo de Marioupol avec le gunner qui avait allumé un T-72 sur le bas de la caisse
  21. Hier donc, le PR voulait la défaite "sans l'écraser" de la Russie. Et comme à chaque fois qu'il se fend d'une de ces déclarations maladroites, l'erratum arrive en général peu de temps après: https://www.lemonde.fr/international/live/2023/02/19/guerre-en-ukraine-en-direct-le-kremlin-denonce-les-propos-d-emmanuel-macron-sur-la-russie-sa-parole-n-a-guere-de-valeur_6162435_3210.html Quand vous lisez le fameux plan de paix en 10 points: y a-t-il écrasement ou pas de la Russie, c'est une question de point de vue.... (désolé pour la source, je sais pas ce qu'elle vaut mais la seule en Français, le contenu se corrobore avec d'autres sources en anglais) https://legrandcontinent.eu/fr/2022/11/18/le-plan-de-paix-de-zelensky/ Coup de barre à gauche, coup de barre à droite, cap diplomatique FR toujours aussi illisible.
  22. C'est déjà le cas pour les divers canons autotractés et j'ai lu qu'un centre de maintenance de Léo2 devait ouvrir en Pologne. Sans compter les entreprises Tchèques, Bulgares et Polonaises pour le matériels PaVa. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/15/en-republique-tcheque-l-industrie-de-l-armement-au-secours-de-l-ukraine-tourne-a-plein-regime_6161892_3210.html Histoire de sourcer, l'article du jour:
×
×
  • Créer...