Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

olivier lsb

Members
  • Compteur de contenus

    7 771
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    130

Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Non pas vraiment, mais chez les thuriféraires de Moscou, on peut s'interroger, alors je comprends à la place de Boule que l'argumentaire soit déployé avec pédagogie Les argumentations picrocholines du tovaritch Wallaby nécessitent ce genre de précision. D'ailleurs, heureusement que c'est une alliance défensive de frontières internationalement reconnues, et non pas de zones tampons fumeuses. Car autrement, les casus belli pour alliances offensives ne manquent pas depuis 2013.
  2. La défense du continent, c'est une affaire de 10 à 15 ans de planification. Nous sommes dans un contexte de retrait des US pour rappel... ou de consentement à leur payer le pizzo. Mais dans cette dernière situation, ça ne va pas améliorer l'efficience de nos dépenses. Ce n'est pas parce qu'à un instant t, on constate les pertes russes, qu'il faut baisser la garde. Les capacités de régénération de la Russie sont autrement plus importantes que les nôtres, et nous avons déjà un retard structurel à combler. J'ignore quel est le bon chiffre. Cependant il y une opposition qui n'a pas lieu d'être entre des décisions d'ordre budgétaire (armée ? Médicaments ? Les deux ? combien ?) et un ensemble de décisions de politiques intérieures et sociétales. On peut dire ce qu'on veut, si le continent est une proie par sa faiblesse, on ne jouira pas longtemps des fruits de notre politique de recherche fondamentale ou de remboursement du doliprane. S'il y a ne serait-ce qu'un tir en direction de l'UE, nos taux d'intérêt vont prendre +1 à 2%, les investissements directs vont inversement diminuer, et globalement, c'est tout notre modèle de financement de la dette et du déficit qui s'effondrera (faute de capitaux et/ou surtout par le retour d'une inflation importante). La sécurité est mère de toutes les politiques sous-jacente. On est en train de le réapprendre douloureusement. C'était 3% au moment de la perestroïka. Or nous sommes dans un contexte bien plus agité.
  3. Je pose çà là, mais attention hein aux conclusions trop hâtives. Nous n'avons toujours pas les preuves que Trump est bien un agent russe. En tout cas, personne qui ne soit en vie avec un dossier détaillé de 2000 pages, des preuves irréfutables et vérifiées au moins par deux cabinets indépendants + des déclarations sous serment + la CIA en interview exclusive à visage et identité découvert. Aucune preuve j'insiste ! Juste le compte du POTUS.
  4. Ah voilà un post qui fait honneur au sujet "criailleries - controverses et polémiques". Ces dernières pages, c'était en train de devenir sérieux...
  5. Ah oui ? Pourtant, ils sont "rééduqués" et on leur réserve des places de choix dans l'infanterie une fois qu'ils seront adultes, dixit le reportage. On dirait bien qu'on ne traite pas les patriotes de Marioupol de la même façon que ceux de Moscou.
  6. Et pendant ce temps là à Marioupol, les échanges interculturels se poursuivent, dans un esprit de famille, de respect et de tolérances des différences proches.
  7. Disons pour être complet qu'à l'instant du rachat de la créance, il y a deux fois sa valeur en circulation dans l'économie: - le prêt initial qui a servi à payer le vendeur et - la banque qui a vendu sa créance de prêt contre des liquidités Il reste toujours une dette dans le système monétaire, au passif du particulier emprunteur. A terme, lorsque celle ci sera remboursée, le bilan de la banque centrale aura dégonflé et il ne restera qu'une fois le montant de la créance en circulation dans l'économie. Toute chose égale par ailleurs (inflation, taux directeur).
  8. Malheureusement, l'article est publié en infographies, beaucoup de textes, d'illustrations, de graphiques, compliqué à repartager. En résumé, la DGSE le Monde a rencontré un déserteur de l'armée russe, ancien informaticien et brancardier. Ce dernier a fui la Russie avec une base de données sur les morts et les blessés de deux divisions. Un déserteur de l’armée russe, ancien informaticien et brancardier en Ukraine a livré au « Monde » des données sur les blessés entre 2022 et 2024.. Pour cette enquête, Le Monde a exploité une base de données brutes, composée de plus de 280 000 lignes. Chacune correspond à l’hospitalisation d’un soldat russe, entre le 24 février 2022 et le 16 juin 2024. Cette base Excel comporte toutefois un certain nombre d’erreurs : doublons, dates incohérentes, noms mal orthographiés, etc. Des algorithmes ont permis de détecter ces anomalies et de supprimer les doublons. Un modèle d’intelligence artificielle a été utilisé pour interpréter les diagnostics médicaux, souvent rédigés en jargon militaire. Au total, la base contient les noms de plus de 166 000 soldats hospitalisés, certains d’entre eux ayant été blessés plusieurs fois. [...] Il désigne la clé USB qu'il garde en permanence sur lui : « Trois gigaoctets d'informations top secret. » Informaticien dans la vie civile, mais ayant suivi une formation médicale de trois ans, Aleksei Zhiliaev avait deux rôles dans l'armée : la nuit, il transportait ses camarades tombés au combat, de la ligne de front jusqu'aux hôpitaux ; le jour, il entrait les informations concernant les blessés, dans le système informatique du haut commandement. Il a copié cette base de données avant de déserter et a décidé de la partager avec Le Monde. Pour rappel, un graph très très corrélé à celui de Mediazona sur le suivi des tués au combat par les inhumations. Entre le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, en février 2022, et le 16 juin 2024, date des dernières données accessibles, la base comptabilise quelque 3 600 morts et 10 000 blessés pour la 144e division qui, en moyenne et malgré les problèmes de rotation, comprend en permanence entre 10 000 et 13 000 hommes sur le terrain. « Ce n'est là qu'une partie du bilan », ajoute l'ancien brancardier. « Ces chiffres correspondent au nombre de corps envoyés à la morgue, et à celui des blessés évacués vers la Russie. Ils n'intègrent pas ceux qui ont été laissés sur le front, enterrés sur place ou récupérés par les Ukrainiens. » Dans la base de données, une catégorie intrigue : celle des « disparus puis retrouvés ». Elle contient 1 827 noms de soldats de la 144e division, pour la période allant de juillet 2023 à juillet 2024. Certains ont été retrouvés à l'hôpital, d'autres dans les « caves » de la ville de Zaïtseve, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Bakhmout, dans le Donbass, réservée aux « réfractaires ». « Zaïtseve est devenue synonyme de tortures », explique froidement Aleksei Zhiliaev. [...] En transférant sur sa clé USB la base de données tenue par son commandement, Aleksei a aussi copié les données de la 3e division d'infanterie motorisée, voisine de la sienne – environ 30 000 soldats pour les deux divisions. L'ex-brancardier-informaticien a calculé le bilan de huit mois de combats pour les deux divisions, entre janvier et juin 2024 : 7 826 blessés, soit plus de 25 % des effectifs. Des statistiques de mortalité aussi sont données, en fonction des entrées dans le système de soin (reste à comprendre le tri effectué amont), par catégorie de blessures: 4,7% sur 78k blessures répertoriées aux membres inférieurs, 5% pour des blessures tête et/ou cou (60k entrées), 4,3% pour 54k entrées sur les membres supérieurs, 6,3% pour thorax et dos (50k entrées), 8,5% pour les blessures abdomens (43k entrées), 4% pour des blessures "peaux et nerfs (brûlures ?). Pour la 144e division, la base de données répertorie 711 décès, entre janvier et juin 2024 : « Il ne s'agit que des corps que nous avons évacués, il manque tous les autres ; pour connaître le total, il faut sans doute multiplier ce chiffre par 2,5 ou 3 ». Ces chiffres doivent cependant être analysés avec prudence : dans les hôpitaux militaires, la gravité des blessures est parfois sous-estimée afin de renvoyer les soldats au front plus rapidement. Des « régiments fantômes » ou « régiments de convalescence » ont ainsi été créés pour les blessés retournant combattre. Ces sous-estimations sont aussi une façon de limiter les compensations financières auxquelles ont droit les blessés. Des soldats amputés ont ainsi été classés comme « blessés légers » – un moyen de réduire les pensions dues par le ministère de la défense et les compagnies d'assurances [...] Cette base, qui confirme aussi l'importance de la consommation d'alcool et de drogues, avec des diagnostics d'« intoxication orale aiguë par une substance inconnue » ou « par un liquide contenant de l'alcool », n'inclut ni les blessés envoyés dans les hôpitaux civils, ni ceux qui ont été soignés sur place ou évacués dans des structures sanitaires en territoires ukrainiens occupés. Pour estimer le nombre total de blessés sur l'ensemble du front, Aleksei Zhiliaev considère, comme l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau, qu'il faut multiplier les chiffres de cette base par trois. Selon le ministère britannique de la défense, les pertes russes s'élèvent actuellement à plus de 700 000 blessés et 250 000 morts. Aleksei Zhiliaev, à Paris, le 18 mars 2025. LEONID STEIN POUR «LE MONDE»
  9. Mais.... mais l'OTAN aux frontières ? Les néo-nazis dégénérés et corrompus de Kiev ? Les "causes profondes" de l'insécurité de la Russie ? C'était donc un projet impérial ?!
  10. Arf, c'est certain mais ce n'est pas un constat propre au conflit en cours. Sur la question des interdépendances, l'UE a été d'une constante remarquable et il y a tout à refaire, ou presque. "Presque" car j'ai du mal à tirer sur l'UE en matière d'agriculture. Notre premier budget communautaire, qui nous bénéficie beaucoup de surcroit sur cette thématique, et nous permet de subventionner les agriculteurs sans déclencher les foudres des orthodoxes de la concurrence. Les engrais sont un problème, mais on ne peut pas dire que le sujet agricole a été stratégiquement inconsidéré par l'UE. C'est peut être l'un des seuls au demeurant...
  11. Vous jouez un jeu dangereux camarade ! On ne parle jamais des morts de Moscou, première règle. Seules les morts ukrainiennes importent, qu'il conviendrait de faire cesser au plus vite, par un arrêt total et unilatéral des combats et puis une démission de son président, face à un tel bilan. On n'est pas des sauvages, on a un cœur. Une affaire...
  12. C'est dire à quel point on avait bien traité la Russie toutes ces années, surtout sur le plan économique. Maintenant ils préfèrent perdre leurs marchés captifs et 100 mecs par jour pendant des années, c'est leur choix.
  13. Il n'y a qu'à voir l'évolution au classement des US pour s'en convaincre... Prenons le pour une fierté !
  14. Le sandwich Hollandais (également appelé doublette irlandaise) sont des figures de proue de ces dérives, très bien connues et documentées
  15. Je suis bien d'accord. D'ailleurs j'en profite pour partager un point qui m'avait laissé pantois à l'époque, et dont le dénouement confirme bien que les deux sujets était liés: défense et coopération sécuritaire avec le RU et.... quota de pêche.... Sans commentaire. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/19/le-royaume-uni-et-l-ue-concluent-un-partenariat-sur-la-securite-et-la-defense-cinq-ans-apres-le-brexit_6607175_3210.html
  16. Rubio, dans un parfait résumé des récentes initiatives occidentales, dont la levée totale des sanctions US et UE Un geste de bonne volonté en direction des israéliens, au sujet d'Eli Cohen, l'un des infiltrés du Mossad les plus célèbres.
  17. Il faut quand même rappeler un chouille la genèse de cette affaire, et se souvenir de quelques chronologies un peu désobligeantes: - Trump se fait élire, entre autre, sur sa capacité à terminer l'affaire en 24h. Personne n'y croit, comme nous le rappellera le camarade Stark_Contrast, mais enfin, si 24h veut dire deux semaines ou 1 mois, pourquoi pas ? - De fil en rencontres, l'asymétrie de traitement entre l'Ukraine et la Russie et la servilité affichée de l'administration Trump à l'égard de la Russie, pas que sur le sujet Ukrainien, mais de toute la Russie, finit par dépasser l'enjeu du conflit. On ne parle pas que de la cessation des hostilités, mais aussi de l'arrêt des opérations Cyber concernant la Russie, de complotistes pro russes désignés à la tête des organes de renseignements, de l'arrêt de la moindre initiative ou projet de recherche sur les enfants enlevés des territoires occupés, de l'envoi des plus nullos de la classe en tant que négociateurs face aux diplomates russes très chevronnés etc... - You don't hold the cards, we have the cards... Sauf que l'Europe soutient malgré tout, dans le chaos, la précipitation et la discrétion, mais ça tient. L'Ukraine fabrique plus de la moitié de ses armements critiques, et conserve une supériorité maison sur LE système d'armes à maitriser en priorité pour optimiser le ratio de pertes: les drones. - Incapable d'exercer la moindre pression crédible, même en apparence, l'administration Trump est impuissante et a épuisé ses leviers. Surtout après l'affaire ratée des droits de douanes avec la Chine ou la campagne vaine sur les Houtis: le jeu US vient de dévoiler ses limites, surtout celles de ses électeurs, alors que l'UE n'a pas encore sorti toutes ses cartes, notamment sur la taxation et la régulation des services internet, dont les réseaux sociaux font partie. - Désormais, l'administration américaine ne trouve pas d'autre porte de sortie que d'accuser ce conflit d'être celui des européens, alors qu'il n'y pas encore 9 mois et depuis plusieurs années, l'administration américaine régentait jusqu'à la définition des cibles autorisées, non seulement pour les armements US, mais également pour les armements Européens SCALP, en faisant le chantage à l'aide américaine. Et maintenant on vient me susurrer l'idée qu'il s'agissait d'un conflit purement européen dès le début ? En dépit du battle control que les américains ont toujours voulu instaurer, car ayant bu le chantage nucléaire (encore un exercice raté aujourd'hui) jusqu'à la lie ? Tartufferie et esbrouffe américaine garantie. En définitive, un numéro de claquettes 100% garantie par leur seule instabilité stratégique, lamentable et auto-infligée. En attendant, le Donbass ne bouge pas et la société ukrainienne reste résiliente.
  18. Carpet pour Trump, pressions minimales sur Poutine, qui esquive une fois de plus ce qui aurait pu être l'occasion d'un coup de pression et tester sérieusement sa volonté de négocier. Il n'en fut rien, on a même oublié de parler de l'idée d'un cessez le feu inconditionnel: presque un recul par rapport aux dernières semaines. Evidemment, ceci n'est pas une preuve que Trump est l'homme de Moscou https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/20/guerre-en-ukraine-vladimir-poutine-echappe-a-toute-menace-de-donald-trump-apres-un-appel-sans-resultats-tangibles_6607246_3210.html
  19. En tout cas, Vance a affirmé de son coté que s'il ne se passait rien à l'issue de ces discussions, les Etats-Unis feraient exactement ce que les russes attendent qu'ils fassent: rien et se retirer.
  20. Beaucoup de mots pour pas grand chose: il a déclaré que les deux belligérants allaient discuter en direct, que tout le monde va pouvoir faire du fric, et Poutine se dit prêt à étudier un "memorandum sur un possible traité de paix". A voir. Rien de concret. Suffira d'acter un désaccord pour que rien ne change.
  21. J'attends l'arrivée de l'ouragan @Patrick qui expliquera, par une verve de force 10, que les allemands ont abandonné une opposition stérile, idéologique et dénuée de fondement sérieux au nucléaire civile à la française, pour une quote-part de sécurité nucléaire militaire, dans le cadre d'un marché de dupes. Alors même qu'on n'a pas encore complètement apuré le passif issu du design complexe de l'EPR, qui répondait aux exigences de Siemens (pour partie). Et j'avoue ne pas trop savoir quoi penser de l'ouragan Patrick ! Comment tu trouves cette simulation, cher camarade ?
  22. Je ne sais pas si c'est une surprise (Belousov l'était en successeur de Choigu), mais en tout cas, il coche quelques cases indispensables aux yeux du Kremlin: - Epinglé dans une enquête de la BBC révélant que sa famille s’est considérablement enrichie en organisant d’innombrables parades et célébrations militaires aux frais du ministère de la défense, il est corrompu comme tout les autres et pourra donc sauter sur demande. - Accusé de crimes de guerre par le parquet ukrainien et l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch, il doit donc défendre le système jusqu'au bout dans son propre intérêt - Correctement compétent: il a été le premier commandant russe à commencer à introduire l’utilisation obligatoire de drones dans chaque unité sous sa responsabilité. C’est aussi lui qui, à partir de 2024, a promu l’utilisation de moyens de transport légers pour amener l’infanterie sur le lieu de l’assaut, donc des motos, des quadricycles et toutes sortes de véhicules non blindés mais très mobiles, afin de saturer les défenses ukrainiennes. C'est couteux en vies, mais comme on s'en fout à Moscou, ce n'est pas problématique pour l'avancement. Les généraux qui se sont souciés de la vie de leurs hommes et qui sont devenus populaires en retour, ont plutôt été mis sur la touche (je pense surtout à Ivan Popov).
  23. Possible que les pièges soient complexes à mettre massivement en place, du fait de la surveillance drone quasi permanente en première ligne. Ces troupes doivent sûrement privilégier la discrétion à la l'élaboration de chausse trappe en tout genre. La surprise restant le premier des pièges.
  24. Tu ne croyais pas si bien dire... Le dôme de FER ? Pas assez clinquant, passé de mode. Non il lui faut un vrai nom, un truc avec un peu d'or par exemple. On l'appellerait le dôme doré, so beautiful, best golden dome ever created
×
×
  • Créer...