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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/pyrenees-orientales/perpignan/espagne-un-accord-historique-entre-pedro-sanchez-et-les-independantistes-catalans-2870537.html (10 novembre 2023) L'accord signé avec le PSOE stipule l'ouverture de négociations quant à "la reconnaissance de la Catalogne comme nation". Des négociations durant lesquelles Carles Puigdemont réclamera la tenue de nouvelles élections en Catalogne. Pere Aragonès, actuel président de la Generalitat et membre de la gauche républicaine ERC, avait déjà évoqué ce droit fondamental à l'autodétermination il y a quelques semaines. En tant que "nation" au sein de l'Union européenne, "La Catalogne tiendra un référendum" tôt ou tard avait déclaré le président catalan et contrairement à ce qu'affirme "la droite nationaliste espagnole" (Partido Popular et Vox), la Catalogne est "une nation européenne, citoyenne et démocratique" qui veut "pouvoir décider en paix, librement, parmi toutes les options de la démocratie". Une position également très clairement revendiquée par Carles Puigdemont : "Sans accords, sans respect, la législature n'aura pas d'avenir" a-t'il martelé. Un point de crispation qui fait grincer des dents dans les rangs même du PSOE mais surtout chez les partis d'opposition de droite et d'extrême droite tels que le PP et Vox qui s'insurgent littéralement à l'idée d'un nouveau référendum.
  2. Que nenni. http://www.air-defense.net/forum/topic/18223-ukraine/page/8/ http://www.osw.waw.pl/en/publikacje/osw-commentary/2014-01-17/what-do-maidan-protests-tell-us-about-ukraine-diagnosis-and (17 janvier 2014) C'est une analyse. On y trouve par exemple une étude de la composition sociologique des manifestants : le trait principal est une forte proportion de jeunes bien éduqués. L'auteur souligne le décalage entre cette sociologie des manifestants et la sociologie des électeurs en général qui contient plus de travailleurs manuels, de fonctionnaires, de ruraux, qui est moins jeune. Cela pose la question de la traduction dans les urnes de ces manifestations.
  3. Ianoukovitch était parfaitement légitime, élu dans les règles démocratiques, et parfaitement dans son rôle dans la direction de la politique étrangère de son pays. C'est Ianoukovitch qui a été bafoué par Maïdan et non l'inverse. Et accessoirement l'accord signé entre Ianoukovitch et les représentants de l'opposition sous la garantie de Fabius et Steinmeier a aussi été bafoué. Plus tard les Néerlandais ont fait un référendum sur l'association avec l'Ukraine. Les néerlandais ont voté non. Le référendum néerlandais a été bafoué.
  4. https://www.washingtonpost.com/world/2023/10/30/niger-coup-islamist-militant-extremism/ Les militants islamistes du Niger ont considérablement intensifié leurs attaques au cours des mois qui ont suivi l'éviction du président élu par les généraux, mettant fin au soutien antiterroriste des forces françaises et remettant en question la coopération avec l'armée américaine. Les incidents violents visant des civils par la branche sahélienne de l'État islamique ont quadruplé au cours du mois qui a suivi le coup d'État, tandis que des dizaines de soldats ont été tués dans des attaques imputées à ISIS et à la Jamaat Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), affiliée à Al-Qaïda, au cours des derniers mois, selon les données de l'Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED). "Bien qu'ils essaient de montrer le contraire, les militaires nigériens sont affaiblis", a déclaré Ibrahim Yahaya Ibrahim, directeur adjoint du projet Sahel de l'International Crisis Group. "Le coup d'État est une bonne nouvelle pour les groupes djihadistes. Le retrait des soldats français, qui ont commencé à quitter le pays ce mois-ci, a déclaré M. Ibrahim, laissera un "vide important" dans la défense du pays. Cette situation survient au moment où les forces nigériennes sont à bout de souffle et tentent de défendre leurs frontières contre une éventuelle invasion des pays voisins qui exigent que le président Mohamed Bazoum - qui est toujours détenu avec sa famille - soit rétabli dans ses fonctions. "Dans l'ensemble, il est probable que la situation continue à se détériorer, au rythme actuel ou en s'accélérant", a déclaré un fonctionnaire du ministère américain de la défense, sous couvert d'anonymat pour discuter d'analyses internes. "Du côté des terroristes, nous voyons peu d'obstacles à la croissance. Le Niger lui-même a connu une baisse du nombre de décès au cours des deux dernières années et n'a connu qu'une fraction des décès liés à la violence politique comme le Mali et le Burkina Faso, selon l'ACLED. Les analystes attribuent cette baisse à la puissance de l'armée nigérienne, à l'assistance antiterroriste de la France et des États-Unis, et aux efforts fructueux de Bazoum pour dialoguer avec les groupes extrémistes locaux, y compris la démobilisation des combattants. Cette tendance s'est inversée depuis la prise du pouvoir par les militaires, selon les données de l'ACLED, le mois d'août ayant été le plus meurtrier depuis mars 2021. Daniel Eizenga, chargé de recherche sur le Sahel à l'Africa Center for Strategic Studies, a déclaré que l'éviction des militaires français handicapait la capacité du Niger à répondre aux attaques à un moment où la situation s'aggravait de manière exponentielle. "Il semble qu'ils marquent leur propre but", a-t-il déclaré à propos des juntes au Niger, au Burkina Faso et au Mali. "Leur premier geste, parce qu'elles espèrent gagner des points politiques, est de diaboliser l'un de leurs plus grands partenaires, ce qui signifie qu'elles nuisent à leur capacité de faire face aux menaces qui les guettent". Peu après le coup d'État, les États-Unis ont interrompu un certain nombre d'opérations antiterroristes et d'activités conjointes avec l'armée nigérienne, selon un haut fonctionnaire du département d'État qui, comme d'autres fonctionnaires, a parlé sous le couvert de l'anonymat en raison du caractère sensible de la situation. Le Pentagone a retiré quelques troupes et consolidé le reste dans les bases d'Agadez et de Niamey. Les Français, quant à eux, ont interrompu leurs opérations militaires. Un autre haut fonctionnaire du département d'État a déclaré que les États-Unis étaient ouverts à la poursuite des négociations et cherchaient à obtenir la libération de Bazoum, l'ouverture des frontières du pays et un calendrier pour une transition démocratique. En fonction de l'évolution des négociations, le département d'État pourrait demander des dérogations permettant la reprise de certains financements pour le Niger. Mais jusqu'à présent, selon les fonctionnaires, la junte n'a guère bougé. Des centaines en majorité de jeunes hommes ont dansé et applaudi, un samedi soir, alors qu'un artiste nigérien populaire faisait l'éloge des putschistes et chantait qu'il était temps pour l'armée française de "Quittez, quittez, quittez" le pays. Mais certains se demandent si le coup d'État valait la peine d'être vécu, et d'autres déplorent le tournant pris par le pays par rapport à la démocratie. Moussa Tchangari, militant de la société civile, s'inquiète du fait que la plupart des jeunes n'ont qu'une vague idée de ce que c'est que de vivre sous un régime militaire et que le gouvernement n'a guère d'autres projets que de recycler les idées panafricaines qui ont cours depuis des décennies. Le gouvernement nigérien n'a pas répondu aux demandes de commentaires pour cet article.
  5. C'est presque un rappel d'ambassadeur : https://www.rfi.fr/fr/amériques/20231109-à-la-une-la-fin-de-la-grève-à-hollywood Aujourd’hui, « alors que les tensions entre les États-Unis et la Chine augmentent depuis des années, on se demande », écrit le New York Times, « si c’est pour cette raison que la Chine demande le retour des pandas ».
  6. https://www.rfi.fr/fr/amériques/20231109-à-la-une-la-fin-de-la-grève-à-hollywood Fin de la grève à Hollywood 118 jours « épuisants », qui ont, écrit le Los Angeles Times, « mis sur la touche des milliers de travailleurs et paralysé une grande partie de l'industrie du divertissement de Los Angeles ». « Les pertes ont été significatives », détaille le New York Times : l’économie californienne a perdu à elle seule plus de 5 milliards de dollars, selon son gouverneur. [L'accord] évalué à plus d’un milliard de dollars par le syndicat des comédiens SAG-AFTRA inclut une revalorisation des retraites, des mesures pour « protéger les comédiens de la menace représentée par l’intelligence artificielle », et « pour la première fois un système de prime pour les diffusions en streaming ».
  7. https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/recession-en-allemagne-plombee-par-le-prix-de-l-energie-l-industrie-beneficie-d-un-plan-d-aide-colossal_6146619.html Avec la guerre en Ukraine et le boycott de l'énergie russe, la puissante industrie allemande a basculé, depuis quelques mois, dans la crise. Le gouvernement a annoncé jeudi 9 novembre un plan massif. Le projet d'aide présenté par le Premier ministre, Olaf Scholz, prévoit tout d’abord de réduire considérablement la taxe sur l’électricité payée par l’ensemble des entreprises industrielles, pour la ramener au minimum européen de 0,05 centime le kWh. C'est un coût pour les finances publiques, et donc le contribuable allemand : trois milliards d’euros par an jusqu’en 2028. Autre dispositif : 5,5 milliards d’euros débloqués en 2024 pour réduire la redevance payée par les entreprises aux gestionnaires de réseaux électriques.
  8. https://www.rfi.fr/fr/europe/20231110-l-union-européenne-aboutit-à-un-accord-sur-un-texte-clé-concernant-la-biodiversité En lien avec l'accord international Kunming-Montréal (COP15 biodiversité), la législation imposera aux Vingt-Sept de restaurer d'ici 2030 au moins 30% des habitats abîmés, puis 60% d'ici 2040 et 90% d'ici 2050. Pollution, urbanisation, exploitation intensive : selon Bruxelles, 80% des habitats naturels dans l'UE sont dans un état de conservation « mauvais ou médiocre » (tourbières, dunes, prairies particulièrement), et jusqu'à 70% des sols sont en mauvaise santé. Le texte, raconte notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet, prévoit aussi un ensemble de mesures spécifiques sur la ré-humidification des tourbières, sur le maintien des espaces verts en ville ou la transformation de 25 000 km de cours d’eau en rivières à cours naturel pour 2030. Le PPE a, lui, souligné, jeudi, avec fierté les « améliorations notables » au texte « fortement révisé », comme la suppression de « l'obligation de renaturer 10% des terres agricoles ». Avant les négociations entre les États membres et le Parlement, la formation conservatrice avait notamment argué que le texte allait mettre à mal la sécurité alimentaire en Europe. J'imagine que le diable est dans les détails. Que signifie "restaurer d'ici 2030" lorsqu'il faut 3 siècles pour faire pousser une forêt ?
  9. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231109-madagascar-la-présidente-de-l-assemblée-nationale-demande-la-suspension-de-la-présidentielle La présidente de l'Assemblée nationale demande la suspension de la présidentielle
  10. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231110-mali-face-aux-mouvements-stratégiques-de-l-armée-kidal-sur-le-qui-vive Malitel et Orange Mali, les deux opérateurs ont été coupés à Kidal. Coupés par les rebelles du CSP eux-mêmes. Objectif : éviter que des indicateurs ne communiquent à l'armée malienne des positions à cibler. Reste les liaisons satellitaires, dont disposent les rebelles, avec des téléphones type Thuraya, mais aussi certains opérateurs économiques, avec des connexions internet type Vsat, qui alimentait encore, ce matin, quelques réseaux wifi. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231110-mali-les-passagers-de-trois-bus-enlevés-par-le-jnim Les passagers de trois bus ont été enlevés mardi par le Jnim, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda, dans le cercle de Bandiagara
  11. https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20231110-les-malaisiens-boycottent-de-plus-en-plus-les-marques-jugées-trop-proches-d-israël Les Malaisiens boycottent de plus en plus les marques jugées trop proches d'Israël
  12. https://www.nytimes.com/2023/11/08/opinion/biden-trump-polling.html David Axelrod, qui a été l'un des principaux conseillers du président Barack Obama, a posté dimanche sur les réseaux sociaux que si Joe Biden continuait à se présenter, il serait certainement le candidat démocrate en 2024. Mais M. Axelrod a ajouté : "Ce qu'il doit décider, c'est si c'est sage, si c'est dans SON intérêt ou dans celui du pays", car "les enjeux d'un mauvais calcul sont trop dramatiques pour être ignorés". Certains ont pensé, à juste titre, qu'Axelrod suggérait à Biden de se retirer de la course, mais Axelrod lui-même a insisté sur le fait que ce n'était pas ce qu'il disait. Je ne considère pas que les commentaires d'Axelrod soient controversés. Il ne s'agit pas d'une attaque contre Biden pour sa performance. Il est ridicule de demander aux gens d'ignorer l'érosion du soutien de M. Biden parmi les groupes démographiques qu'il doit conserver pour être réélu. Le risque d'une défaite de M. Biden est réel, et aucun ego politique ni aucune posture ne peuvent le dissimuler. Selon le sondage Times/Siena, M. Biden perd du terrain parmi les électeurs les plus jeunes, les non blancs et les moins engagés.
  13. https://english.elpais.com/international/2023-11-09/spains-pm-and-catalan-separatists-close-amnesty-deal-clearing-his-way-to-power.html Les pourparlers en cours entre les socialistes et les dirigeants séparatistes catalans ont été retardés d'une semaine supplémentaire, principalement parce que ces derniers craignaient qu'une formulation vague de la loi d'amnistie n'exclue certaines personnes du cercle de Carles Puigdemont, le dirigeant en exil de Junts qui a mené la tentative infructueuse de rupture avec l'Espagne en 2017 et s'est réfugié en Belgique pour éviter d'être jugé dans son pays d'origine. Surtout, l'équipe de Puigdemont craignait que certains juges espagnols clairement opposés à l'amnistie ne trouvent des failles juridiques pour ne pas l'appliquer. L'association conservatrice APM, la plus importante association de juristes, est allée jusqu'à dire que l'amnistie est "le début de la fin" de la démocratie. Pendant des années, Sánchez et ses ministres ont affirmé que l'amnistie n'était pas possible parce qu'elle n'était ni souhaitable ni constitutionnelle. Maintenant qu'ils l'ont adoptée, ils doivent peaufiner le texte pour éviter que la Cour constitutionnelle ne l'annule. L'accord final doit être officiellement scellé à Bruxelles jeudi. La droite politique a cherché à montrer que M. Sánchez avait cédé aux séparatistes qui tentaient de briser l'Espagne afin de rester au pouvoir. La tentative de M. Sánchez de se faire réélire intervient après qu'Alberto Núñez Feijóo, chef du Parti populaire (PP), n'a pas réussi à obtenir suffisamment de soutien pour former son propre gouvernement à l'issue des élections de juillet, qui ont donné à son parti le plus grand nombre de voix, mais pas assez pour obtenir la majorité. M. Sánchez, qui est arrivé en deuxième position, peut compter sur les votes de l'alliance de gauche Sumar, mais il a encore besoin du soutien de petits groupes tels que Junts et la Gauche républicaine catalane (ERC). La semaine dernière, le PSOE a conclu un accord avec l'ERC pour transférer le pouvoir sur les chemins de fer locaux au gouvernement catalan et pour effacer 20 % de la dette de la région, soit environ 15 milliards d'euros dus à un fonds régional espagnol. M. Sánchez a décrit l'accord global comme un moyen de ramener la paix sociale en Catalogne. Núñez Feijóo a déclaré cette semaine que l'amnistie équivalait à de la "corruption". Le porte-parole du PSOE, Patxi López, a quant à lui adopté un ton dramatique : "Face à l'amnistie, qui était une décision courageuse, nous trouvons une campagne brutale de la droite, qui considère tous ceux qui ne pensent pas comme elle comme des ennemis de l'Espagne et qui déshumanise l'adversaire. Et nous nous retrouvons avec des maisons attaquées et peintes à la bombe, avec des dirigeants socialistes menacés et insultés dans les rues, avec des sympathisants socialistes montrés du doigt dans le plus pur style nazi. Il y a des choses qui sont très dangereuses parce qu'on ne sait pas comment elles vont se terminer".
  14. https://english.elpais.com/international/2023-11-09/issa-kassis-mayor-of-ramallah-there-is-no-room-for-negotiation-with-this-israeli-government.html Issa Kassis, le maire de Ramallah, la capitale administrative de la Cisjordanie, où se trouve le siège du gouvernement de l'Autorité nationale palestinienne, s'est rendu cette semaine à Barcelone pour participer à une table ronde lors du congrès mondial Smart City Expo. Ce natif de Jérusalem, âgé de 56 ans, s'est envolé pour l'Espagne depuis Amman (Jordanie), où il a grandi et où son père vit toujours depuis qu'il a été déplacé par la guerre des Six Jours (1967) entre Israël et plusieurs pays arabes. Kassis - un Palestinien chrétien - a fait carrière dans le monde de la finance et a étudié et vécu aux États-Unis, mais en 2000, il a décidé de retourner à Ramallah, d'où est originaire toute sa famille. C'est là qu'il a obtenu une carte d'identité palestinienne, pour laquelle il a dû renoncer à sa résidence aux États-Unis. Il ne doutait pas - comme il ne doute pas aujourd'hui - de l'avenir de la Cisjordanie, malgré la crise provoquée par la guerre israélienne à Gaza déclenchée après les attentats du Hamas du 7 octobre. Vivre à Ramallah ces jours-ci est très, très tendu. Les gens sont inquiets, effrayés. Les entreprises perdent de l'argent, les écoles sont revenues aux classes virtuelles, il y a des manifestations presque tous les jours dans les rues. Les gens ont peur des colons israéliens et presque tous les jours, il y a des raids et des arrestations par l'armée israélienne. Il y a eu plus de 2 000 arrestations lors de raids en un seul mois, et des meurtres constants - il y a deux jours, un homme qui traversait la rue à Ramallah [a été tué]. Au-delà de ce qui se passe à Gaza, la Cisjordanie n'est pas sûre à bien des égards. C'est très inquiétant. La Cisjordanie a connu une certaine croissance économique malgré l'occupation. Ma priorité est de former de bons citoyens, des gens qui croient en la démocratie, qui savent comment transmettre leurs demandes. Ramallah et la Palestine sont des endroits où tout pourrait être amélioré dans de meilleures circonstances, des endroits où les gens veulent rester. Le président [Mahmoud Abbas] demande la justice, et la justice se construit sur la paix, sur les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée des Nations unies, sur les traités et les accords qui se sont accumulés [au fil des ans] ; [une solution pour] une Palestine indépendante, connectée, avec Jérusalem-Est comme capitale, et un accord juste pour le retour des réfugiés. Notre message n'a pas changé : la justice est la condition préalable à la paix en Palestine. Nous ne voulons la mort de personne ; cela fait 75 ans que nous nous entretuons et il est clair que c'est une recette qui ne fonctionne pas. Nous devons nous asseoir et discuter, et organiser des élections officielles en Palestine et en Israël. Je suis sûr que personne ne veut la guerre, ce n'est pas un bon moyen de gagner des voix. Ce qui s'est passé le 7 octobre est une très grande alarme qui a réveillé le monde et a poussé la société civile de leurs pays [Europe et Amérique] à s'élever contre la guerre. Israël ne peut pas gagner cette guerre parce que personne ne peut la gagner ; il n'y a pas de vainqueurs. Des innocents meurent, et pourquoi ? Parce que leur vie ne compte pas. Pourquoi la communauté internationale laisse-t-elle faire ? Elle [l'Union Européenne] nous a toujours soutenus, et elle est toujours proche de nous : elle soutient le budget de l'Autorité palestinienne, elle crée des emplois... Et je leur demande de continuer [à le faire], de ne pas perdre espoir. Sinon, les gens se désintéresseront de la question. Soit vous êtes un médiateur équitable, soit vous continuez à soutenir un système qui s'accommode de l'occupation. Ce qui s'est passé le 7 octobre est une réaction ; les gens souffrent d'un siège qui dure depuis 17 ans. L'occupation, ce n'est pas seulement des armes ou des soldats, c'est dans votre tête, elle vous empêche de rêver, et c'est très compliqué de la comprendre de l'extérieur. Les jeunes voient sur leur téléphone portable ce qu'est la vie à l'extérieur, et cela leur pose de nombreuses questions. Certains s'en sortent bien, mais d'autres perdent espoir. Nous ne voulons pas en arriver au point que Gaza a atteint. Y a-t-il une place pour le dialogue ? Ils se vengent, pour sauver la réputation de l'armée [israélienne] ou autre, et ils conservent leur sentiment de supériorité, croyant que les vies palestiniennes n'ont pas d'importance. Ils insistent pour nous considérer tous comme des terroristes. Il n'y aura pas de dialogue tant que nous ne nous considérerons pas et ne nous traiterons pas comme des égaux. Il y a toujours de la place pour la négociation, mais certainement pas avec ce gouvernement [israélien].
  15. https://www.theguardian.com/environment/2023/nov/09/what-does-a-jordan-peterson-conference-say-about-the-future-of-climate-change-apparently-were-headed-towards-human-flourishing Michael Shellenberger, un commentateur américain pro-nucléaire de l'énergie et de l'environnement, a prononcé un discours dans lequel il n'a pas tenu compte de l'impact des phénomènes météorologiques extrêmes. [élévation du niveau de la mer] "L'élévation du niveau de la mer est l'impact climatique qui m'inquiète le moins", a-t-il déclaré. "La raison en est que je me suis rendu aux Pays-Bas, dont un tiers du territoire se trouve sous le niveau de la mer. Si M. Shellenberger n'est pas si inquiet de l'élévation du niveau de la mer, le gouvernement néerlandais, lui, l'est certainement. L'année dernière, des experts néerlandais en matière d'élévation du niveau de la mer, notamment du programme national qui coordonne les défenses du pays contre les inondations, ont écrit dans un document de recherche que le delta néerlandais était "extrêmement vulnérable à [l'élévation du niveau de la mer]" et qu'une accélération du taux d'élévation du niveau de la mer "pourrait avoir un impact majeur sur l'habitabilité du delta pour les générations futures" en l'espace de quelques dizaines d'années. Il existe de "grandes incertitudes" quant à l'élévation du niveau de la mer, principalement en raison de la difficulté à prévoir la quantité de glace qui pourrait être perdue dans l'Antarctique. Les "conséquences potentielles pour le delta néerlandais peuvent être énormes", ont écrit les experts, et pourraient s'accumuler "sur tous les aspects pertinents pour la gestion du delta dans un laps de temps assez court". Les stratégies visant à faire face à l'élévation du niveau de la mer à l'avenir dans le pays "impliquent toutes des investissements massifs et prolongés dans la construction et l'entretien et ont de profondes répercussions sur l'utilisation actuelle et future des terres", écrivent les experts néerlandais. [stabilisation des émissions de CO2] M. Shellenberger a déclaré qu'à l'échelle mondiale, "les émissions de carbone sont restées stables et ont légèrement diminué au cours de la dernière décennie" et qu'il s'agissait là d'une "nouvelle extraordinaire" que les gens ne liront pas dans les grands journaux. Il est vrai que la croissance des émissions provenant de la combustion des combustibles fossiles a ralenti et, selon le Global Carbon Project, n'a augmenté que de 0,5 % au cours de la dernière décennie. Mais cela signifie que les émissions restent à des niveaux historiquement élevés et que le CO2 s'accumule dans l'atmosphère, entraînant des températures modernes plus élevées qu'elles ne l'ont jamais été depuis au moins 100 000 ans. M. Shellenberger a déclaré qu'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), publié le mois dernier, faisait état d'un "progrès environnemental" et que les émissions mondiales de CO2 pourraient atteindre leur maximum cette année. "Vous ne lirez rien de tout cela dans les médias grand public, qui n'ont fait qu'annoncer des histoires de catastrophe et d'apocalypse", a-t-il déclaré. Pour mémoire, la principale conclusion du rapport a été publiée à l'avance par le Guardian. Lorsqu'il a été publié, le rapport de l'AIE que vous ne lirez apparemment pas dans les médias grand public a été couvert par des médias marginaux tels que la BBC, le New York Times, CNN et probablement un certain nombre d'autres médias. Oui, il y a eu beaucoup d'histoires de catastrophes. Parce qu'il y a eu beaucoup de catastrophes.
  16. Je pense les propos que tu cites de Jars Balan s'inscrivent tout à fait dans la dynamique analysée en détail par Per A. Rudling qui consiste à déformer l'histoire, à minimiser les crimes de l'OUN, et à noyer le poisson, et finalement, à transformer des criminels en héros. On pourrait dire que l'insigne nazi serait en fait un symbole bouddhiste parfaitement bisounours. C'est parfaitement factuel aussi. Mais cela revient à noyer le poisson et à minimiser la gravité du nazisme en donnant des prétextes pour afficher les insignes nazis. Et c'est à force de ce travail de minimisation, qu'on en arrive à acclamer des anciens nazis en pleine chambre des Communes du parlement canadien. On doit reconnaître à ces déformateurs d'histoire professionnels un certain talent.
  17. C'est une bonne analyse de la séquence médiatique de ces derniers jours, qu'on pourrait mettre en perspective en reprenant l'article de Richard Haass dans Foreign Affairs au mois d'avril : https://www.foreignaffairs.com/ukraine/russia-richard-haass-west-battlefield-negotiations (13 avril 2023) D'ici la fin de l'offensive prévue par l'Ukraine, Kiev pourrait également se rallier à l'idée d'un règlement négocié, après avoir donné le meilleur d'elle-même sur le champ de bataille et s'être trouvée confrontée à des contraintes croissantes en termes d'effectifs et d'aide extérieure. Le deuxième volet de la stratégie occidentale devrait consister à présenter, dans le courant de l'année, un plan de négociation d'un cessez-le-feu et d'un processus de paix ultérieur visant à mettre un terme définitif au conflit. Cette stratégie diplomatique pourrait bien échouer. Même si la Russie et l'Ukraine continuent à subir des pertes importantes, l'une d'entre elles, ou les deux, préféreront peut-être continuer à se battre. Mais alors que les coûts de la guerre augmentent et que la perspective d'une impasse militaire se profile, il vaut la peine de faire pression pour obtenir une trêve durable, qui pourrait empêcher la reprise du conflit et, mieux encore, ouvrir la voie à une paix durable. Continuer dans la même voie n'a guère de sens. Même du point de vue de l'Ukraine, il ne serait pas judicieux de poursuivre avec acharnement une victoire militaire totale qui pourrait s'avérer à la Pyrrhus. Les forces ukrainiennes ont déjà subi plus de 100 000 pertes et perdu un grand nombre de leurs meilleurs éléments. L'économie ukrainienne s'est contractée d'environ 30 %, le taux de pauvreté monte en flèche et la Russie continue de bombarder les infrastructures essentielles du pays. Environ huit millions d'Ukrainiens ont fui le pays et des millions d'autres ont été déplacés à l'intérieur du pays. L'Ukraine ne devrait pas risquer de se détruire elle-même en poursuivant des objectifs qui sont probablement hors de portée. À la fin de cette saison des combats, les États-Unis et l'Europe auront également de bonnes raisons d'abandonner leur politique déclarée de soutien à l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra", comme l'a dit le président américain Joe Biden. Le maintien de l'existence de l'Ukraine en tant que démocratie souveraine et sûre est une priorité, mais pour atteindre cet objectif, il n'est pas nécessaire que le pays reprenne le contrôle total de la Crimée et du Donbas à court terme. En réalité, la poursuite d'un soutien à grande échelle à Kiev comporte des risques stratégiques plus importants. La guerre érode la préparation militaire de l'Occident et épuise ses stocks d'armes ; la base industrielle de défense ne peut pas suivre les dépenses d'équipement et de munitions de l'Ukraine. Les pays de l'OTAN ne peuvent pas écarter la possibilité d'hostilités directes avec la Russie, et les États-Unis doivent se préparer à une action militaire potentielle en Asie (pour dissuader ou répondre à toute action chinoise contre Taïwan) et au Moyen-Orient (contre l'Iran ou les réseaux terroristes). Ni l'Ukraine ni ses partisans de l'OTAN ne peuvent considérer l'unité de l'Occident comme acquise. La détermination américaine est cruciale pour la pérennité de l'Europe, mais Washington est confronté à des pressions politiques croissantes pour réduire les dépenses, reconstruire l'état de préparation des États-Unis et renforcer ses capacités en Asie. Maintenant que les républicains contrôlent la Chambre des représentants, il sera plus difficile pour l'administration Biden d'obtenir des programmes d'aide importants pour l'Ukraine. Et la politique à l'égard de l'Ukraine pourrait changer de manière significative si les Républicains remportaient la Maison Blanche lors des élections de 2024. Il est temps de préparer un plan B. Richard Haass, qui, je le rappelle, a fait une rencontre de "diplomatie track 2" avec des universitaires russes voire même avec Lavrov, en avril également :
  18. L'OUN s'est développé comme un mouvement s'opposant à la Pologne. Stepan Bandera est entré dans l'histoire par l'assassinat de Bronisław Pieracki, le ministre de l'intérieur polonais. L'OUN n'était quasiment pas présente en Ukraine soviétique (avant septembre 1939), dont elle ne comprenait pas la population, qui avait participé aux révolution de 1905 puis 1917 et n'aspirait certainement pas à un retour à la société féodale d'avant ces révolutions, et donc l'OUN, qui plus est catholique (le père de Bandera est un prêtre catholique) (on peut faire un parallèle avec l'alliance du catholicisme et du fascisme dans l'espagne franquiste), n'avait pas de message audible pour la population russo- puis soviéto-ukrainienne. L'OUN est un phénomène anti-polonais, et accessoirement antijuif, qui n'a rien à voir ou quasiment, avec la partie russe, puis soviétique de l'Ukraine. C'est un développement maladif, une excroissance cancéreuse, d'une émancipation politique ukrainienne qui a commencé à se développer dans le cadre en fait de l'empire autrichien, autour ou dans le prolongement peut-être, je m'avance un peu, du "printemps des peuples" de 1848. Les russo- et soviéto-ukrainiens ne partagent pas cette histoire et cette culture politique centre-européenne.
  19. Professeur à l'université d'Alberta, responsable du Canadian Institute for Ukrainian Studies, à l'université d'Alberta, connu pour avoir invité Viatrovych en 2010, dans un pays, le Canada, où l'on a fait acclamer il y a quelques semaines, lors de la visite de Zelensky, un ancien nazi à la chambre des communes.
  20. par Bandera et ses amis qui étaient des fascistes, des antisémites, des terroristes.
  21. Les couleurs rouge et noir sont celles de l'OUN-B, la faction de Stepan Bandera qui a revendiqué la direction de l'OUN à la mort de Yevhen Konovalets en 1938. L'OUN et l'OUN-B revendiquaient leur proximité avec le fascisme et le nazisme. Il n'existe pas à ma connaissance d'autre utilisation de ces couleurs en Ukraine, ancestrales ou autres. Il n'y a pas d'ambiguïté possible.
  22. https://www.eurotopics.net/fr/310403/l-ukraine-pourrait-rejoindre-l-ue-malgre-la-guerre (8 novembre 2023) Pour tagesschau.de, les immenses superficies agricoles dont dispose l'Ukraine pourraient entraîner d'âpres rivalités dans la répartition des fonds d'aide de la PAC : https://www.tagesschau.de/kommentar/eu-ukraine-beitrittsverhandlungen-100.html Une promesse trop grande La Commission européenne souhaiterait entamer immédiatement des négociations d'adhésion avec l'Ukraine. Mais ce faisant, elle néglige de nombreux problèmes : la guerre, le principe de l'unanimité de l'UE - et surtout les subventions agricoles. On pourrait donc aussi dire que la Commission agit ici de manière très audacieuse. Trop audacieuse. Elle fait en effet une très grande promesse à un très grand pays d'Europe de l'Est - la promesse de faire bientôt partie de l'Union européenne. Un pays qui se trouve au milieu d'une guerre destructrice et coûteuse et dont on disait encore récemment que les structures étatiques étaient pour le moins problématiques, notamment en ce qui concerne la corruption et le manque de transparence, même si certaines choses se sont manifestement améliorées. Un pays qui a d'ailleurs un président qui considère que les élections sont actuellement inopportunes en raison de la guerre. L'Ukraine et la guerre - personne ne sait combien de temps cette guerre va encore durer, combien de personnes vont encore y perdre la vie, la santé, leur maison, tout ce qu'elle va encore détruire. Et personne ne sait non plus ce que coûtera la reconstruction, sans parler de ce à quoi ressemblera géographiquement l'Ukraine à la fin de la guerre : Sera-t-elle aussi grande qu'aujourd'hui ou peut-être plus petite, nettement plus petite ? Ce que l'on sait en revanche, c'est que l'Ukraine d'aujourd'hui est avant tout un pays marqué par l'agriculture. Près d'un dixième de son produit intérieur brut vient de là. Dans la plupart des pays de l'UE, ce chiffre est nettement inférieur à trois pour cent. La surface agricole de l'Ukraine représente à elle seule l'équivalent d'un tiers de la surface agricole de l'ensemble de l'UE - autrement dit, elle est énorme ! En tant que membre de l'UE, l'Ukraine absorberait pour ainsi dire toutes les subventions agricoles de Bruxelles sans qu'il ne reste quoi que ce soit de notable pour les 27 autres - du moins si l'on ne réorganise pas fondamentalement le financement et la redistribution des fonds au sein de l'Union européenne. Or, c'est précisément ce qu'il faudrait faire pour éviter qu'il n'y ait probablement plus que des contributeurs nets dans une telle UE et un seul bénéficiaire net : l'Ukraine. Un défi énorme pour une Europe où les chefs d'Etat et de gouvernement se disputent déjà comme des chiffonniers à propos des finances. Et il n'est pas encore question de reconstruction du pays. La Commission ne mentionne pas ces risques lorsqu'elle recommande aujourd'hui d'entamer des négociations d'adhésion avec le pays en guerre. Bien sûr, cela ne ferait pas bonne impression. Car on peut supposer que l'objectif de la Commission n'est pas tant d'élaborer un scénario d'avenir un tant soit peu réaliste, mais plutôt d'envoyer un message clair - à Kiev et à Moscou en même temps : l'UE ne laissera pas tomber l'Ukraine, bien au contraire. Aussi juste que cela puisse paraître, il est tout de même négligent de passer sous silence les difficultés évidentes. Car on risque ainsi de susciter des attentes irréalisables qui devront un jour être amèrement déçues. Cela pourrait rapidement transformer l'euphorie européenne ukrainienne en son contraire et déstabiliser sérieusement l'Union européenne. Ce serait un réveil brutal des rêves d'une Europe nouvelle, grande et enfin pacifique. Pour l'Ukraine surtout, mais aussi pour l'UE.
  23. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-mercredi-08-novembre-2023-2566628 Plus aucun véhicule électrique Tesla n'est chargé ou déchargé dans les ports de Malmö, Södertälje, Göteborg et Trelleborg. Les dockers ont rejoint le mouvement social, mardi, indique le journal suédois Aftonbladet, par solidarité avec près de 600 mécaniciens qui refusent de réparer les voitures électriques dans une vingtaine d'ateliers à travers la Suède, à l'appel du syndicat IF Metal. Tesla essaie de contourner le blocus syndical entré en vigueur mardi, "en faisant escale dans d'autres ports, en utilisant d'autres types de bateaux, que ceux qui transportent, habituellement, les voitures". C'est pour cela que le syndicat des transports suédois menace désormais d'étendre la grève contre Tesla à tous les ports de Suède dès le 17 novembre prochain, voire aux ports de Norvège et du Danemark voisins.
  24. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/cultures-monde/ukrainiens-en-pologne-l-affirmation-d-une-identite-1685300 (8 novembre 2023) Émission sur l'immigration ukrainienne en Pologne, accrue depuis la guerre, mais il y avait déjà environ un million d'Ukrainiens en Pologne avant la guerre. 21:13 Ce sentiment d'étrangeté, il a surtout été exprimé pour ceux qui sont arrivés après février 2022, des gens qui parlaient un ukrainien qui était peu familier aux oreilles des Polonais, un ukrainien qui pouvait être du sourjyk [1], ce dialecte qui existe en Ukraine, très mâtiné de russe, ou bien qui parlaient russe, et puis l'étrangeté, elle venait aussi énormément du fait que ces personnes étaient jugées pour le moins indifférentes à la question religieuse. 23:51 Le gouvernement polonais a créé les conditions pour en permettant aux personnes qui arrivaient - mais c'était aussi un cadre européen, je le rappelle - de recevoir un numéro d'identité nationale - symboliquement c'était important de savoir qu'ils ont le même numéro que les Polonais - [permettant] de recevoir les allocations familiales et donc le droit aux soins - système de soins assez élaboré qui date de l'époque communiste - gratuit, et le droit à l'éducation. Dont tout le monde n'a pas forcément profité : certaines familles préféraient que leurs enfants suivent les cours en ligne de leur école ukrainienne. Le gouvernement n'a pas dérangé les associations comme il l'a fait à la frontière polono-biélorusse lorsqu'il a trouvé qu'il ne pouvait pas prendre en compte les demandes des 3000 ou 6000 personnes qui essayaient de traverser la frontière polono-biélorusse. 39:29 Ta Ukrainka - cette Ukrainienne - pseudo de la chanteuse Anastasia Ivahenko [2] qui a quitté son pays pour la Pologne il y a 6 ans, et dans cette chanson, « le rêve polonais », en 2021, elle chantait ses déconvenues : « partie à l'ouest pour une poignée de dollars, on m'a dit que j'y trouverais un peuple libre, j'y ai cru aveuglément, mais crois-moi, ce n'est pas un pays pour les étrangers », dit-elle. [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Sourjyk [2] https://www.courrierinternational.com/article/musique-cette-ukrainienne-qui-fait-danser-la-pologne “J’imaginais la Pologne comme un pays tolérant, oui, comme aux États-Unis, où on peut se promener dans les rues avec les cheveux teints en vert sans s’attirer de remarques”, raconte-t-elle au quotidien libéral Gazeta Wyborcza, qui lui consacre un portrait. Une fois arrivée, elle doit vite déchanter. Contrainte de travailler au noir dans une chaîne de supermarchés, elle connaît l’exploitation économique. Elle subit le rejet de ceux qui, déduisant son origine de son accent chantant, lui enjoignent de rentrer dans son pays. “C’était devenu quotidien, se souvient-elle. Plus d’une fois, j’ai voulu tout laisser tomber. Je sentais que rien de bon ne m’attendait en Pologne.”
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