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République d'Irlande
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/oct/03/the-irish-language-is-a-joy-not-a-burden-in-what-other-tongue-is-a-penis-a-wild-carrot Le recensement de 2022 a montré une augmentation de 6 % du nombre de personnes capables de parler l'irlandais par rapport à 2016. L'irlandais est une matière fondamentale du programme scolaire et obligatoire dans toutes les écoles. Pourtant, au cours de l'année scolaire 2024-2025, un nombre record d'élèves – 14 % de la population scolaire post-primaire – ont été dispensés d'étudier l'irlandais, un chiffre sans précédent. Le nombre d'Ukrainiens scolarisés en Irlande explique au moins en partie l'augmentation du nombre de demandes d'exemption. Près de 7 000 élèves ukrainiens fréquentent les établissements d'enseignement secondaire à travers le pays. Les exemptions ne peuvent être demandées que si l'élève est né hors d'Irlande, a été scolarisé hors d'Irlande pendant une période significative ou a des besoins particuliers qui affectent son apprentissage de la langue. Et pourtant, de nombreux Ukrainiens apprennent et étudient l'irlandais, tout comme un nombre important de Polonais et de Lettons. Le problème plus général est ancien et systémique : malgré sa popularité croissante, la langue n'est toujours pas considérée comme une priorité par certains parents irlandais, ou est perçue comme trop difficile, voire superflue. Certains parents, soucieux des notes que leurs enfants doivent obtenir pour accéder à l'université, estiment que l'irlandais devrait être facultatif. -
https://hellobiz.fr/2025/10/03/produire-5-rafale-par-mois-cest-irrealiste-lusine-geante-de-dassault-a-cergy-devoile-ses-ambitions-et-ses-failles-de-recrutement/ (3 octobre 2025) La nouvelle usine de Dassault Aviation à Cergy-Pontoise se présente comme un modèle d’innovation industrielle. Avec ses 110 760 mètres carrés, elle est conçue pour optimiser la production des tronçons avant des avions Rafale. L’usine ambitionne de faire sortir de trois à cinq Rafale par mois d’ici 2030. Face à la demande croissante, Dassault Aviation a déjà embauché 80 personnes en 2025, illustrant ainsi l'importance stratégique de l'usine. Parmi les nouvelles recrues, on trouve des profils divers, y compris des personnes en reconversion professionnelle. Par exemple, une ancienne esthéticienne est devenue câbleuse. Le groupe mise beaucoup sur la formation interne. https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/rafale-dassault-inaugure-sa-premiere-usine-en-50-ans-pour-accelerer-les-cadences-2187935 La toute nouvelle usine de Dassault en région parisienne, à Cergy dans le Val-d'Oise, monte en puissance depuis son ouverture à l'été 2024. Pour des raisons de calendrier, Dassault Aviation ne l'a « inauguré » que ce mardi 23 septembre, avec les élus locaux mais aussi avec les 600 employés du groupe qui y travaillent. La cérémonie s'est donc déroulée dans une usine qui tourne à plein régime, avec l'ambition d'augmenter encore ses cadences, le président de Dassault Aviation confirmant son souhait de rehausser ses objectifs de livraison, de quatre à cinq avions de chasse Rafale par mois à l'horizon 2030.
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Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Intéressant. https://de.wikipedia.org/wiki/Schlacht_von_Sedan#Sedantag Dans l'Empire allemand qui suivit, le 2 septembre fut célébré comme jour férié patriotique, en remplacement d'une fête nationale qui n'existait pas encore. Le 27 août 1919, le ministère de l'Intérieur de la République de Weimar annonça qu'il n'y aurait plus de célébrations de Sedan. Auparavant, le Sedantag était avant tout une fête célébrée par la bourgeoisie fidèle à l'empereur, la noblesse, l'armée, les fonctionnaires prussiens et la population rurale, mais pas ou peu par les ouvriers. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sedantag Jusqu'en 1873, le Sedantag s'imposa peu à peu comme fête nationale, au détriment du jour de la fondation de l'Empire (le 18 janvier 1871) ou de cérémonies de printemps commémorant la conclusion du traité de Francfort (10 mai 1871), qu'on avait également envisagé de célébrer chaque année, telles que la municipalité de Berlin les avait par exemple encouragées. Cependant, ces cérémonies ne revêtirent jamais un caractère officiel, car Guillaume Ier se refusa de le proclamer fête nationale. Il n'eut jamais non plus l'importance de la fête célébrant l'anniversaire de l'Empereur (Kaiser-Geburtstag, le 27 janvier sous Guillaume II), à l'occasion de laquelle on organisait un peu partout des « défilés de l'Empereur » (Kaiserparaden). Cependant, comme le Sedantag fut célébré à partir de 1873 par ordonnance du ministère prussien de l'éducation sous forme de cérémonies organisées dans les écoles et les universités, il revêtait au moins le caractère d'un jour officiel de commémoration de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Dans de nombreuses petites villes prussiennes, cette journée était utilisée pour inaugurer des monuments aux morts. Son petit-fils Guillaume II en revanche, qui gouverna à partir de 1888, se considérait avant tout comme Empereur allemand, et en tant que tel, il encouragea la composante nationale des célébrations du Sedantag. Le sens à donner au Sedantag fut rendu plus problématique encore par les événements politiques du tournant du siècle. Pendant la répression de la révolte des Boxers en Chine (1899-1901), des troupes allemandes et françaises combattirent côte à côte, avec des objectifs communs. Était-il encore pertinent de célébrer une journée qui, rien que par son nom, glorifiait la victoire déjà ancienne de l'un des frères d'armes sur l'autre et ne cessait de réveiller en France les souvenirs douloureux de la défaite et de l'annexion de l'Alsace-Lorraine ? En réalité, au tournant du siècle, l'intérêt pour le Sedantag diminua considérablement en Allemagne, même si des tentatives furent entreprises pour maintenir vivant le souvenir des événements en publiant des « Sedanbüchlein » (opuscules consacrés à la victoire de Sedan) qui décrivaient et glorifiaient le déroulement de la guerre. Ce n'est qu'au moment des jubilés, par exemple lors du 25e anniversaire en 1895 ou lors du 40e anniversaire en 1910 qu'il fut possible de réactiver brièvement l'idée des cérémonies du Sedantag. Dans l'Almanach de Gotha de 1897, le Sedantag est encore mentionné comme jour férié dans dix États fédérés, mais en 1915, cette classification est totalement absente, et on ne mentionne des manifestations que dans six États – le déclenchement de la Première Guerre mondiale jouant à vrai dire un rôle majeur dans celles-ci. La mort définitive du Sedantag survint le 27 août 1919, lorsque le Ministère de l'Intérieur de la République de Weimar déclara qu'il ne donnerait dorénavant plus lieu à des célébrations, dans la mesure où celles-ci étaient anachroniques. Résistances au Sedantag Le Sedantag ne peut tout d'abord pas s'imposer dans tout le Reich. Dans les États du Sud de l'Allemagne surtout, dont les troupes n'avaient pas été impliquées dans la bataille, il fut considéré comme un jour férié prussien. En Bavière, on préférait pour cette raison commémorer la bataille de Reichshoffen (en allemand Schlacht bei Wörth, 6 août 1870), à laquelle avaient essentiellement participé des troupes bavaroises, ou encore on célébrait tout d'abord le 10 mai, date du traité de Francfort. En outre, des « tendances particularistes contradictoires » entravèrent la généralisation des célébrations du Sedantag, dans la mesure où on n'acceptait que très difficilement la création du nouveau Reich. Dans le Reichsland d'Alsace-Lorraine, il n'était pas possible de généraliser les célébrations, eu égard aux habitants se considérant comme Français, et au grand-duché de Bade, les associations locales d'anciens combattants ont tout d'abord célébré les batailles de Belfort et Nuits-Saint-Georges, dans lesquelles des troupes badoises avaient joué un rôle éminent. On voit ici clairement quel rôle a joué la relation personnelle à la guerre de 1870-1871 et à ses différentes batailles, surtout chez les anciens combattants. Le grand-duc de Bade, exprimant ainsi le scepticisme de tous les États du Sud de l'Allemagne vis-à-vis de la domination prussienne et du manque de dimension nationale du Sedantag, s'est pour cette raison prononcé en faveur du 18 janvier, jour de la fondation de l'Empire allemand, comme fête nationale du Reich unifié. Outre les résistances régionales, il y eut aussi de fortes résistances politiques. La partie catholique de la population du Reich, par exemple, boycotta les cérémonies du Sedantag pour protester contre le Kulturkampf décrété par Otto von Bismarck dans les années 1870. L'évêque de Mayence, Wilhelm Emmanuel von Ketteler, interdit même, en 1874, de sonner les cloches le 2 septembre. Pour lui, le Sedantag symbolisait non pas la victoire de l'Allemagne sur la France et l'unité nationale qui s'ensuivit, mais plutôt la défaite de l'Église catholique face à Bismarck et au protestantisme national-libéral. La social-démocratie elle aussi refusait le Sedantag, tout d'abord pour protester contre les lois antisocialistes (Sozialistengesetze) adoptées en 1874, d'autre part à cause du caractère anti-français des célébrations. Pour la social-démocratie, le patriotisme outrancier (Hurra-Patriotismus) et plus généralement l'exaltation de la guerre et du militarisme - ainsi que l'annexion de l'Alsace-Lorraine - constituait une atteinte à l'internationalisme qu'elle préconisait. C'est pourquoi elle célébrait ostensiblement le 18 mars, jour du soulèvement de la Commune de Paris (1871). En 1895, la protestation culmina par l'envoi d'un télégramme aux camarades français, à qui on proposait « des salutations et une poignée de main », tout en se prononçant contre « la guerre et le chauvinisme ». Quand, la même année, lors du « jubilé d'argent », les ouvriers et employés des entreprises d'État et des entreprises dépendant de l'administration du Reich, ainsi que de quelques entreprises privées (comme les usines Krupp à Essen), se virent accorder un jour de congé (non rémunéré toutefois), la manœuvre fit long feu. Guillaume II réagit violemment aux protestations social-démocrates. Des tracts furent saisis, des rédacteurs arrêtés pour crime de lèse-majesté. Même dans les années qui suivirent, jusqu'à l'abolition du Sedantag en août 1919, le monde ouvrier ne put jamais être totalement intégré aux célébrations, de sorte que le Sedantag resta avant tout une fête de la bourgeoisie fidèle à l'Empereur, de la noblesse, ainsi que de l'armée et des fonctionnaires prussiens. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Par exemple celui-ci ? -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Entre 1945 et 1990, c'était quel jour la fête nationale ? Quel jour à l'Ouest ? Quel jour à l'Est ? Est-ce que c'était le 18 janvier ? https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_allemand Le 18 janvier 1871, « le jour le plus triste de ma vie », selon le mot du futur empereur[12], l’Empire allemand est proclamé dans la galerie des Glaces du château de Versailles, à la faveur de la défaite de la France. Guillaume Ier, roi de Prusse, devient empereur allemand. La date choisie est symbolique puisqu'elle correspond au 170e anniversaire du couronnement de Frédéric Ier comme roi en Prusse, le 18 janvier 1701. -
Océanie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://theconversation.com/comment-un-medicament-essentiel-de-la-medecine-moderne-a-ete-decouvert-sur-lile-de-paques-266381 (2 octobre 2025) La découverte en 1964, sur l’île de Pâques, de la rapamycine, un nouvel antibiotique, a marqué le début d’une success story pharmaceutique à plusieurs milliards de dollars. Pourtant, l’histoire a complètement occulté les individus et les dynamiques politiques qui ont rendu possible l’identification de ce « médicament miracle ». L’idée de la Medical Expedition to Easter Island (METEI) a germé au sein d’une équipe de scientifiques canadiens composée du chirurgien Stanley Skoryna et du bactériologiste Georges Nogrady. Leur objectif était de comprendre comment une population isolée s’adaptait au stress environnemental. Ils estimaient que la prévision de la construction d’un aéroport international sur l’île de Pâques offrait une occasion unique d’éclairer cette question. Selon eux, en accroissant les contacts de la population de l’île avec l’extérieur, l’aéroport risquait d’entraîner des changements dans sa santé et son bien-être. Durant trois mois, l’équipe fit passer à la quasi-totalité des 1 000 habitants de l’île toute une batterie d’examens médicaux, collectant des échantillons biologiques et procédant à un inventaire systématique de la flore et de la faune insulaires. Dans le cadre de ces travaux, Georges Nogrady recueillit plus de 200 échantillons de sol, dont l’un s’est avéré contenir la souche de bactéries Streptomyces productrice de rapamycine. Georges Nogrady rapporta de Rapa Nui des échantillons de sol, dont l’un parvint à Ayerst Research Laboratories. Là, Surendra Sehgal et son équipe isolèrent ce qui fut nommé rapamycine, qu’ils finirent par commercialiser à la fin des années 1990 en tant qu’immunosuppresseur, sous le nom Rapamune. Si l’on connaît bien l’obstination de Sehgal, qui fut déterminante pour mener à bien le projet en dépit des bouleversements qui agitaient à cette époque la société pharmaceutique pour laquelle il travaillait – il alla même jusqu’à dissimuler une culture de bactéries chez lui – ni Nogrady ni la METEI ne furent jamais crédités dans les principaux articles scientifiques qu’il publia. Certaines personnes soutiennent que, puisque la bactérie productrice de rapamycine a été trouvée ailleurs que dans le sol de l’île de Pâques, ce dernier n’était ni unique ni essentiel à la découverte du médicament. D’autres avancent aussi qu’étant donné que les insulaires n’utilisaient pas la rapamycine et n’en connaissaient pas l’existence sur leur île, cette molécule ne constituait pas une ressource susceptible d’être « volée ». [Si le but était de dissimuler l'origine de la bactérie, c'était pas très malin de la nommer "rapa-quelque chose"...]- 240 réponses
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Inde : politique intérieure et internationale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://theconversation.com/le-lave-linge-mode-demploi-266019 (2 octobre 2025) Le monde sans lave-linge est toujours cependant celui de milliards de femmes. De la majorité d’entre elles puisque seule la population qui vit avec plus de 40 dollars par jour peut s’offrir cet équipement. Presque tous les ménages français disposent d’une machine à laver mais moins de 10 % de la population indienne. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Angela Merkel envoie une carte postale, de Berlin Est : "Je ne suis pas encore morte, je sais encore faire des discours, vous auriez pu m'envoyer un petit carton d'invitation, ça aurait été sympa..." https://www.spiegel.de/politik/deutschland/angela-merkel-kritisiert-einladung-von-emmanuel-macron-als-gastredner-zur-einheitsfeier-a-0a04330e-c75c-4665-a243-7433d10522c5 (3 octobre 2025) L'Allemagne célèbre 35 ans d'unité. Et pour marquer l'occasion, le président français Emmanuel Macron sera l'invité d'honneur de la cérémonie centrale à Sarrebruck. Un signe qui vise à souligner le partenariat étroit entre l'Allemagne et la France. Mais l'ancienne chancelière Angela Merkel n'en est pas entièrement satisfaite. Au sujet des invités à la cérémonie prévue pour célébrer l'unité, Merkel a déclaré à la chaîne ZDF qu'il était évident que le chancelier Friedrich Merz (CDU) et la présidente du Bundesrat Anke Rehlinger (SPD) prendraient la parole. Elle-même apprécie le président français Macron, qui est attendu en tant qu'invité d'honneur. « Mais peut-être aurait-on pu inviter quelqu'un d'Europe de l'Est ou d'Allemagne de l'Est comme orateur invité, à l'occasion des 35 ans de la réunification allemande », a déclaré Mme Merkel. Malgré tous les problèmes, Mme Merkel considère la réunification comme « un grand coup de chance ». Margot Honecker occupait autrefois le bureau dans lequel elle travaille aujourd'hui en tant qu'ancienne chancelière. L'épouse de l'ancien chef d'État et chef du parti de la RDA, Erich Honecker, et ministre de l'Éducation de la RDA, résidait à Unter den Linden [à Berlin Est]. « Je peux dire de moi-même que Margot Honecker ne m'a pas empêchée de trouver ma voie vers la liberté », a déclaré Merkel. -
Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Moi j'aime bien quand les IA transcrivent Ursula Von der Leyen en anglais par "Ursula Wonder Lion". -
Maroc : politique extérieure et influences
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://telquel.ma/2025/10/01/pendant-que-la-jeunesse-crie-on-construit-des-patinoires_1953443 (1er octobre 2025) Les jeunes se plaignent, en gros, de la privatisation de leur pays. Ils constatent qu’un gouvernement privé privatise la santé, l’éducation, et malgré les dizaines de plans de redressement, les projets de réforme, malgré les commissions penchées et les feuilles de route, rien ne semble indiquer une remontada dans ces secteurs sinistrés. https://www.causeur.fr/maroc-lequation-impossible-de-la-generation-z-316839 (2 octobre 2025) Une fois, j’ai accompagné ma grand-mère dans un hôpital public. Les agents de sécurité privée faisaient le tri et la régulation. Les infirmiers et les médecins étaient invisibles, camouflés dans leurs habits civils, personne ne voulait porter de blouse blanche pour ne pas être sollicité. Quelques années plus tôt, un autre hôpital (privé celui-ci) a refusé de soigner mon père, en pleine crise cardiaque, car il n’avait pas d’argent sur lui. On nous demandait l’équivalent de 1000 euros cash pour l’admettre aux urgences cardiologiques. Quant à la corruption, elle habite notre inconscient collectif. Elle est un « médicament » que nous avons trouvé contre la toute-puissance de l’État, ce concept occidental que nous avons encore du mal à digérer. Jusqu’à la colonisation, le pouvoir de l’administration était irrégulier et rarement hégémonique. La dissidence est plus proche de notre état politique normal que l’obéissance. Alors, nous trouvons dans la corruption un moyen « d’acheter » l’État en même temps qu’elle permet de priver autrui de son droit légitime. Quand je donne un bakchich à un agent de sécurité à l’hôpital, j’achète le droit de passer devant un autre malade, je l’évince et me situe au-dessus de lui. L’Inégalité est notre valeur fondamentale, nous l’aimons alors que nous nous mentons à nous-mêmes en exigeant l’Égalité. -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/2025/oct/03/asahi-super-dry-days-away-from-running-out-in-japan-due-to-cyber-attack Le Japon à quelques jours de la pénurie d'Asahi Super Dry en raison d'une cyberattaque L'attaque a contraint l'entreprise à interrompre la production dans la plupart de ses 30 usines à travers le pays, y compris celles qui produisent sa bière emblématique. -
2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
La Pologne a "colonisé" Dantzig et la France a "colonisé" la Ruhr en 1923. Je chipote. La comparaison avec le conflit franco-allemand ne colle pas, comme aucune comparaison ne saurait coller avec une région autre, une histoire particulière. Probablement l'Afrique du Sud et l'Apartheid apportent aussi de nombreux points de comparaison utiles, sans non plus être exhaustifs, sans que la comparaison soit exempte d'angles morts : https://forum.air-defense.net/topic/7777-isra%C3%ABl-et-voisinage/page/531/#comment-1840549 -
Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Qui bene amat, bene castigat. -
2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est un peu comme dire "si les Allemands n'avaient pas élu Hitler, il n'y aurait pas eu la seconde guerre mondiale". Sauf que le revanchisme allemand était parfaitement prévisible, Hitler ou pas Hitler, dès 1920 par les gens qui ont critiqué le traité de Versailles dont Foch et Bainville [ https://forum.air-defense.net/topic/18727-allemagne/page/322/#comment-1841768 ] Le revanchisme palestinien était parfaitement prévisible, Hamas ou pas Hamas. Autrement dit, Peter Beinart le dit mieux que moi : La première chose qui frappe lorsqu'on écoute les commentaires de M. Blinken sur Gaza, c'est que pour lui, le problème de Gaza et des Palestiniens de Gaza est un problème qui commence le 7 octobre. Il n'y a aucune reconnaissance du fait que le 7 octobre ne se produit pas seulement parce que le Hamas a un tas d'armes. Le 7 octobre se produit parce que les Palestiniens vivent dans ce que Human Rights Watch appelle une prison à ciel ouvert et que les Nations unies ont qualifié d'endroit invivable. C'était avant le 7 octobre. Les Palestiniens vivent dans ce que toutes les grandes organisations mondiales de défense des droits de l'homme appellent un État d'apartheid. La raison fondamentale de l'horreur du 7 octobre n'est pas seulement que le Hamas a un tas d'armes, c'est que les Palestiniens n'ont pas de liberté, et que leurs moyens éthiques et légaux de lutter pour la liberté - qu'il s'agisse de boycotts, d'efforts auprès des institutions internationales, de toutes ces choses, de marches pacifiques comme celles qui ont eu lieu en 2018 - ont tous été bloqués. C'est dans ce contexte qu'il faut agir si l'on veut vraiment s'assurer que de futurs 7 octobre ne se produiront pas. Mais cela est totalement absent du cadre [mental] de Blinken. La raison fondamentale de l'horreur du 7 octobre n'est pas seulement que le Hamas a un tas d'armes, c'est que les Palestiniens n'ont pas de liberté, et que leurs moyens éthiques et légaux de lutter pour la liberté - qu'il s'agisse de boycotts, d'efforts auprès des institutions internationales, de toutes ces choses, de marches pacifiques comme celles qui ont eu lieu en 2018 - ont tous été bloqués. C'est dans ce contexte qu'il faut agir si l'on veut vraiment s'assurer que de futurs 7 octobre ne se produiront pas. Mais cela est totalement absent du cadre [mental] de Blinken. Et ce qui est vraiment frappant, c'est que Blinken est capable d'éprouver de l'empathie pour les Israéliens juifs, alors qu'il ne peut pas en éprouver pour les Palestiniens. Ainsi, il dit, c'est Blinken, il dit : « vous aviez en Israël dans les jours qui ont suivi le 7 octobre une société totalement traumatisée. Il ne s'agissait pas seulement du Premier ministre ou d'un dirigeant donné en Israël. Il s'agissait d'une société entière qui ne voulait pas qu'une aide soit apportée à un seul Palestinien de Gaza ». Il affirme que les Israéliens ne voulaient plus qu'aucune aide ne soit apportée à Gaza après le 7 octobre. Et il dit qu'il faut comprendre cela étant donné le traumatisme de cette société. Tout d'abord, vous remarquez qu'il adhère totalement au cadre ethno-nationaliste, n'est-ce pas ? Qu'entend-il par société ? Vingt pour cent des citoyens israéliens sont des Palestiniens - des citoyens palestiniens d'Israël, parfois appelés Arabes israéliens. Ils voulaient que de l'aide entre dans la bande de Gaza. On remarque donc que lorsque Blinken parle de la société israélienne, il ne parle en fait que des Juifs, comme si même les citoyens palestiniens d'Israël n'avaient pas d'importance, n'étaient pas de vrais Israéliens. Mais n'y a aucune reconnaissance, n'est-ce pas, que pour comprendre le 7 octobre et l'horreur de ce que le Hamas et d'autres ont fait le 7 octobre, il pourrait être utile de comprendre que les Palestiniens ont également été totalement traumatisés, et que nous devrions en tenir compte pour comprendre leurs actions - encore une fois, sans excuser leurs actions, mais en comprenant leurs actions, n'est-ce pas ? Et Gabor Maté le dit mieux que moi : 13:06 En 2005, une étude est parue dans la revue World Psychiatry sur les populations traumatisées vivant dans des conditions de guerre. Les enfants les plus traumatisés en 2005 - c'est avant que le Hamas n'accède au pouvoir en Palestine et à Gaza - les gamins les plus traumatisés étaient à Gaza. Cette population a été traumatisée sévèrement. Bien sûr qu'ils sont pleins de rage. Je ne justifie rien de ce qu'ils ont fait. Mais je dis : à quoi nous attendions nous ? Qu'attendions-nous de cette population qui a été réprimée, tourmentée et crucifiée pendant des décennies ? -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Quand deux chercheurs de Chatham House, le célèbre think tank britannique, publient dans Foreign Affairs, émanation du Council on Foreign Relations américain, pour dire qu'Israël est un "agresseur" "révisionniste"... https://www.foreignaffairs.com/israel/middle-east-israel-has-made (1er octobre 2025) Le Moyen-Orient façonné par Israël Pourquoi Washington regrettera le coût de l'agression israélienne Galip Dalay et Sanam Vakil Les pays du Moyen-Orient considèrent de plus en plus Israël comme leur nouvelle menace commune. La guerre menée par Israël à Gaza, ses politiques militaires expansionnistes et son attitude révisionniste sont en train de remodeler la région d'une manière que peu de gens avaient anticipée. Les perspectives [du plan de paix en 20 points] sont sombres tant qu'Israël continue à se comporter de manière agressive et ignore les revendications et les préoccupations légitimes des Palestiniens. De nombreux pays de la région réagissent à l'agression israélienne en diversifiant leurs partenariats en matière de sécurité, en investissant dans leur propre autonomie et en s'éloignant de la normalisation avec Israël. Ne pas régler la question palestinienne et permettre à Israël d'agir de manière agressive en toute impunité alimentera également une nouvelle vague de radicalisme qui menacera les intérêts américains, la stabilité régionale et la sécurité mondiale. L'Arabie saoudite, naguère soumise à une forte pression américaine pour normaliser ses relations avec Israël, hésite désormais non seulement en raison des risques internes, mais aussi parce qu'elle doute de la fiabilité d'Israël en tant que partenaire stratégique, compte tenu de la série d'actions agressives menées par ce dernier ces dernières années. Le révisionnisme et l'agression d'Israël accélèrent également la militarisation et la diversification des stratégies de défense dans toute la région. Cette attaque a porté atteinte non seulement au Qatar, mais aussi au prestige et à la crédibilité des États-Unis : les dirigeants du Golfe ont tiré de cet épisode la leçon qu'Israël est imprévisible et agressif, et que les garanties de sécurité américaines ne sont pas fiables. [Les Turcs et les Saoudiens] pourraient collaborer pour tenter de stabiliser la Syrie et coordonner leurs efforts dans le cadre de forums multilatéraux afin de mettre fin à la guerre à Gaza et de freiner l'agression israélienne. Sans changement de cap, les États-Unis seront à la traîne dans une région définie moins par le défi posé par l'Iran que par le rôle révisionniste et perturbateur d'Israël. https://fr.wikipedia.org/wiki/Foreign_Affairs https://en.wikipedia.org/wiki/Chatham_House -
La souveraineté numérique est-elle possible ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Shorr kan dans Economie et défense
https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/australia-s-ai-choice-standards-setter-or-technology-taker (2 octobre 2025) Si l'Australie adopte une IA conçue selon des spécifications étrangères, nous importons également les choix qui y sont intégrés, notamment en matière de confidentialité, de partialité, d'autonomie et de contrôle. Nous ne pouvons éviter cette dépendance qu'en établissant nos propres lignes directrices en matière de développement de l'IA, explicitement conçues pour préserver notre souveraineté. Cela signifie qu'il faut rédiger les règles de gouvernance ici, et non pas simplement acheter des systèmes et prétendre que nous pourrons les adapter aux « valeurs australiennes » plus tard. Le choix stratégique ne consiste pas à décider d'utiliser ou non l'IA, mais d'utiliser les règles de quelqu'un d'autre ou les nôtres. Nous devons établir des normes. Des règles d'interopérabilité pour l'IA dans le domaine de la défense. Des cadres de transparence pour l'adoption par les gouvernements. Des garde-fous éthiques qui empêchent l'IA d'être utilisée pour manipuler les citoyens ou éroder la démocratie. Si nous parvenons à codifier ces éléments et à convaincre d'autres pays de les adopter, l'Australie deviendra un référentiel en matière de normes. C'est le pouvoir sans la force brute. C'est la même logique qui fait de Genève le gardien du droit humanitaire ou de Bruxelles le législateur mondial en matière de confidentialité. L'influence par la gouvernance. La vraie question est brutale : est-ce nous qui façonnons les règles, ou est-ce nous qui vivons sous leur joug ? Mais soyons honnêtes à propos de Canberra. Laissée à elle-même, la bureaucratie fera ce qu'elle fait toujours : commander une étude, générer de la paperasse, puis acheter discrètement ce que les Américains utilisent déjà. C'est la voie de la moindre résistance déguisée en pragmatisme. Ce n'est pas une stratégie. C'est de la lâcheté administrative. -
Océanie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.independent.co.uk/news/australia-papua-new-guinea-james-marape-anthony-albanese-chinese-b2837896.html (2 octobre 2025) Le Conseil des ministres de Papouasie-Nouvelle-Guinée a approuvé un traité de défense bilatéral avec son voisin proche, l'Australie, ouvrant la voie à la signature par les dirigeants des deux pays d'un accord historique qui, selon les alliés des États-Unis, devrait permettre de limiter l'influence chinoise dans la région. Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, James Marape, a confirmé jeudi que le traité avait été officiellement approuvé par son Conseil des ministres. C'est un exercice d'équilibre pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui cherche également à renforcer sa coopération économique avec la Chine.- 240 réponses
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En tout cas le général viré par Macron, le général Pierre de Villiers, il était pas gros et il faisait du footing avec son état-major : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1095959953819833&id=244385518977285&set=a.307951959287307 (19 février 2016)
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Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/à-la-une-en-asie/20250930-taïwan-xi-jinping-déterminé-à-faire-évoluer-la-rhétorique-américaine L’article du Wall Street Journal publié ce samedi a été lu avec beaucoup d’attention à Taïwan. Le quotidien américain rapporte les propos de sources anonymes proches des négociations sino-américaines indiquant que Xi Jinping chercherait à conditionner un possible futur accord commercial avec les États-Unis à une opposition explicite à l’indépendance de Taïwan. Ceci, alors que le président chinois doit rencontrer son homologue américain Donald Trump à la fin du mois d’octobre en Corée du Sud, à l’occasion du sommet des pays de l’Apec. Pas plus tard que la semaine dernière, on a appris que le président américain avait suspendu l’envoi d’une aide militaire de 400 millions de dollars promise à Taïwan. Un geste interprété comme une tentative d’amadouer Pékin pour la conclusion d’un accord et qui renforce les inquiétudes de voir la situation de Taïwan instrumentalisée à des fins économiques. Le secrétaire américain au commerce, Howard Lutnick, a déclaré ce dimanche souhaiter que les fabricants taïwanais produisent à termes directement aux États-Unis 50% des puces électroniques à destination du marché américain. Une mesure perçue à Taïwan comme une remise en cause directe du « bouclier de silicone silicium [1] », cette avance technologique d’exception dont l’île est porteuse sur les semiconducteurs, et garantissant donc, de fait, sa protection militaire. [1] On devrait peut-être remplacer les journalistes de RFI par des IA. Au moins une IA ne ferait pas cette erreur de débutant de traduire le mot anglais "silicon" par "silicone". Le silicium est un métal argenté, dur, coupé en tranches, sur lesquelles on imprime les circuits intégrés, dont la propriété essentielle est d'être un semi-conducteur, c'est à dire qu'on va pouvoir moduler ses propriétés électroniques en le dopant avec différents atomes (Arsenic, Gallium, Aluminium, Bore...). La silicone en revanche est une substance caoutchouteuse qui permet d'étanchéifier les lavabos et les douches. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250929-chine-un-ancien-ministre-de-l-agriculture-condamné-à-mort-pour-corruption Un ancien ministre de l'Agriculture condamné à mort pour corruption Tang Renjian a été condamné à mort, avec sursis à exécution, dans un gigantesque scandale de corruption. Cet ancien ministre de l'Agriculture et gouverneur de province aurait utilisé son pouvoir pour obtenir plus de 268 millions de yuans (32 millions d'euros) de pots-de-vin durant ses dix-sept années d'activité politique. Cette nouvelle condamnation s'inscrit dans la logique de la vaste campagne anticorruption lancée par le président Xi Jinping. Avant d'être ministre de l'Agriculture (2020-2024), Tang Renjian avait notamment été gouverneur de la province du Gansu (nord-ouest), ainsi que vice-président de la région autonome du Guangxi (sud). Il a été condamné à mort pour corruption dimanche 28 septembre. Une rapidité qui rappelle les investigations ayant fait tomber deux ministres de la Défense, Li Shangfu et Wei Fenghe. Cette campagne anticorruption est aussi perçue par les observateurs comme le moyen pour Xi Jinping de serrer les rangs et purger ses opposants. -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://responsiblestatecraft.org/israel-influencers-netanyahu/ (30 septembre 2025) Israël paie les influenceurs 7 000 dollars par publication. https://responsiblestatecraft.org/israel-chatgpt/ (29 septembre 2025) Israël veut entraîner ChatGPT à être plus pro-israélien Dans le cadre d'un nouveau contrat de 6 millions de dollars, la société américaine « Clock Tower X » générera et déploiera du contenu sur différentes plateformes, aidera à développer des algorithmes de jeux et gérera des « cadres » d'IA afin de les rendre plus favorables à la cause. Un sondage Gallup réalisé en juillet a révélé que seuls 9 % des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent l'action militaire d'Israël à Gaza. D'autres sondages montrent que la cote de popularité d'Israël est en baisse de manière plus générale auprès du public américain. Une autre société américaine, Stagwell Global, a récemment mené une enquête similaire pour le ministère israélien des Affaires étrangères. Bien que les résultats soient beaucoup plus favorables à Israël que ceux d'autres enquêtes, le sondage, qui a été divulgué à Drop Site, révèle tout de même que 47 % des Américains pensent qu'Israël commet un génocide. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.encounterbooks.com/books/a-disaster-of-our-own-making/ (22 octobre 2024) En 1991, la guerre froide s'est terminée par une victoire sans effusion de sang pour l'OTAN. Après 45 ans d'une guerre froide épuisante et teintée de nucléaire, le communisme était mort, l'Europe de l'Est était libre, la Russie se tournait vers l'Occident pour savoir comment se construire un avenir meilleur et plus libre, et la démocratie libérale et le capitalisme régnaient en maîtres. Mais dans les ruines de la dernière guerre se trouvent les germes du prochain grand conflit. Sous la surface des relations internationales de l'après-guerre froide se posait la question de l'avenir de l'OTAN après la disparition de la menace soviétique. Les dirigeants occidentaux estimaient que l'expansion dans les anciens États soviétiques d'Europe de l'Est était la suite logique. Mais les Russes s'y opposaient. Pendant 30 ans, une succession de dirigeants russes – de Mikhaïl Gorbatchev à Boris Eltsine en passant par Vladimir Poutine – ont averti l'Occident que l'expansion de l'OTAN dans les territoires limitrophes de la Russie, notamment en Ukraine, déclencherait une réponse violente de Moscou. Pourtant, l'Occident n'a pas écouté. Contrairement au discours populaire en Occident, A Disaster of Our Own Making: How NATO Expansion Doomed Ukraine (Une catastrophe dont nous sommes nous-mêmes les auteurs : comment l'expansion de l'OTAN a condamné l'Ukraine) montrera aux lecteurs comment les Occidentaux ont créé la crise actuelle avec la Russie et pourquoi des Ukrainiens innocents sont contraints de payer de leur vie l'arrogance (et l'ignorance) des dirigeants occidentaux de l'après-guerre froide. Grâce à leur orgueil démesuré, le monde est aujourd'hui au bord d'une guerre nucléaire mondiale potentielle à propos du statut de l'Ukraine. L'escalade de la guerre en Ukraine n'est pas seulement une autre guerre par procuration, elle pourrait déclencher la Troisième Guerre mondiale. Les Américains doivent cesser d'accepter aveuglément ce que leur dit leur appareil sécuritaire national. Comme l'explique en détail Brandon Weichert, la crise qui se déroule actuellement en Ukraine est sans aucun doute un « désastre dont nous sommes nous-mêmes les auteurs ». Joe Kent, ancien béret vert à la retraite, ancien officier des opérations paramilitaires de la CIA et auteur de Send Me: The True Story of a Mother at War Si vous ne deviez lire qu'un seul livre cette année, ce devrait être la critique cinglante de Brandon Weichert sur l'échec de la politique américaine en Ukraine. Contrairement à tout ce que vous avez entendu dans la chambre d'écho de la presse traditionnelle, Washington a cherché la confrontation avec la Russie dans le cadre de son projet utopique d'exportation de la démocratie. Weichert n'est pas un apologiste de la Russie, qu'il qualifie de « paradis des gangsters », mais il dénonce les néoconservateurs et les néolibéraux qui « ont abandonné toute prétention de proportionnalité et ont adopté une approche maximaliste visant à faire s'effondrer la Russie elle-même ». Pire qu'un crime, c'était une erreur monumentale : l'administration Biden a largement sous-estimé la capacité de la Russie à mobiliser des ressources humaines et matérielles, ainsi que l'aide qu'elle allait recevoir de l'Inde, de la Chine et d'autres partenaires commerciaux. Au moment où "A Disaster of Our Own Making" est mis sous presse, la position de l'Ukraine s'effrite et les États-Unis sont confrontés à un revers stratégique pire que celui du Vietnam. Méticuleusement documenté, soigneusement argumenté et d'une précision implacable, le livre de Weichert est un défi courageux lancé au conformisme de l'establishment et à l'aveuglement stratégique. Lisez-le et envoyez-en un exemplaire à votre député. David P. Goldman, rédacteur en chef adjoint de l'Asia Times et membre du Claremont Institute à Washington Weichert emmène le lecteur dans un voyage étape par étape qui montre à quel point l'establishment bipartite de Washington en matière de politique étrangère, ainsi que ses alliés de l'OTAN, ont détruit la paix durement acquise après la guerre froide avec la Russie au sujet de l'Ukraine. Plutôt que de chercher à maintenir une paix plus équitable grâce à un réalisme froid et dur dans le monde de l'après-guerre froide, l'establishment américain en matière de politique étrangère a cherché à exercer un contrôle maximal. Les Américains et les Européens ne paient pas le prix de cette arrogance dans les champs de bataille de l'Ukraine. Comme le montre Weichert, la situation en Ukraine aurait pu être entièrement évitée. Ce livre est une mise en accusation minutieusement documentée et brillamment écrite des idéologues incompétents qui dirigent Washington aujourd'hui, ainsi qu'un appel à un changement radical. Harry J. Kazianis directeur principal des affaires de sécurité nationale au Center for the National Interest -
Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela correspond assez bien au positionnement pour l'Australie préconisé par Hugh White : ne pas se laisser entraîner, via l'AUKUS, dans un conflit sino-américain à Taïwan où l'Amérique est probablement perdante. Préconiser au contraire un partage pacifique des zones d'influence entre la Chine et l'Amérique : - Positionner l'Australie dans la zone tampon entre la Chine et l'Inde : -
Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.foreignaffairs.com/japan/how-america-outcompeted-japan (1er octobre 2025) [Introduction] Aujourd'hui, à Washington, une inquiétude familière plane dans l'air. Les décideurs politiques américains craignent que la Chine ne dépasse les États-Unis dans les technologies les plus importantes, notamment la robotique et l'intelligence artificielle. Les États-Unis ont déjà connu cette situation dans les années 1980. À l'époque, le spectre n'était pas Pékin, mais Tokyo. Des livres à succès tels que Japan as Number One mettaient en garde contre la domination japonaise. La série Frontline de PBS a diffusé le documentaire « Losing the War to Japan » (Perdre la guerre contre le Japon). La Silicon Valley semblait épuisée après le retrait des producteurs américains du marché des puces mémoire telles que les DRAM. Detroit, humiliée par la production allégée du constructeur automobile japonais Toyota, semblait être un exemple à ne pas suivre. L'emprise du Japon sur l'automobile et l'électronique grand public semblait inébranlable. Mais en 1995, lorsque le boom des technologies de l'information s'est enfin reflété dans les statistiques de productivité, les États-Unis avaient pris une avance décisive. Les prévisions d'un déclin relatif des États-Unis étaient erronées, non pas parce que le Japon avait trébuché, mais parce que les États-Unis avaient excellé au moment crucial, à l'aube de l'ère informatique. Les États-Unis n'ont pas battu le Japon en érigeant des barrières douanières ou en soutenant leurs champions nationaux. Le leadership américain reposait sur une concurrence ouverte et sur la flexibilité nécessaire pour réorganiser les chaînes d'approvisionnement à l'échelle mondiale à mesure que la technologie évoluait — en un mot, sur le dynamisme. Aujourd'hui, l'administration Trump semble avoir oublié cette leçon. Depuis son retour à la présidence, Donald Trump a exhorté le directeur d'Intel à démissionner, exigé un versement de 15 % à Washington sur certaines ventes de puces Nvidia et Advanced Micro Devices à la Chine, et obtenu une « action privilégiée » du gouvernement dans U.S. Steel dans le cadre du rachat de la société japonaise Nippon Steel. Ces interventions arbitraires, au cas par cas, rompent avec l'approche fondée sur des règles qui a permis aux États-Unis de devancer le Japon. [Le Japon] En conditionnant l'accès au marché à l'octroi obligatoire de licences de brevet, notamment dans le cadre des négociations avec les entreprises technologiques américaines IBM et Texas Instruments, le MITI a veillé à ce que les innovations de pointe soient transmises aux entreprises japonaises. Dans le cas d'IBM, Shigeru Sahashi, alors directeur du Bureau des entreprises du MITI, a menacé de bloquer les activités de l'entreprise au Japon si elle n'accordait pas de licence pour ses technologies à des entreprises locales à un taux de redevance plafonné à 5 %. IBM a accepté. Pendant ce temps, l'industrie manufacturière japonaise mettait l'accent sur le kaizen (amélioration continue), la production allégée et la livraison juste à temps. La restructuration des entreprises a contribué à faire progresser ces principes, les groupes d'entreprises interconnectés, ou keiretsu, ayant remplacé les zaibatsu. Au milieu des années 1960, six de ces groupes contrôlaient environ 30 % des entreprises japonaises, coordonnant la fabrication complexe et érigeant des barrières à l'entrée pour les étrangers. En 1980, ce modèle avait donné des résultats remarquables. Les ouvriers japonais du secteur automobile étaient environ 17 % plus productifs que leurs homologues américains, et les constructeurs automobiles américains Ford et General Motors affichaient des pertes dépassant 1,3 milliard de dollars. Dans l'industrie japonaise des semi-conducteurs, les fabricants de puces travaillaient en étroite collaboration avec les fournisseurs d'équipements afin d'éliminer les défauts de production. En 1989, le Japon était devenu un exportateur mondial [de semi-conducteurs], fournissant un quart de toutes les importations américaines et satisfaisant environ la moitié de la demande mondiale. Pendant ce temps, les États-Unis ont vu leur part du marché mondial [des semi-conducteurs] passer de 57 à 40 % en un peu plus d'une décennie. Pourtant, les institutions mêmes qui ont donné cet avantage au Japon ont également freiné les changements radicaux. Le pays excellait dans l'absorption et le perfectionnement des inventions d'autrui (télévision couleur, Walkman, magnétoscope) et consacrait une grande partie de sa R&D à l'efficacité des processus. Cela avait du sens à l'ère du matériel informatique mature, mais cela a laissé le Japon mal positionné pour le passage au logiciel et au commerce électronique. La raison réside dans l'organisation industrielle. Les keiretsu facilitaient la coopération interne et rendaient difficile l'entrée de nouveaux acteurs. La coordination de type cartel était tolérée et l'application des lois antitrust était faible. Comparé à la tradition de concurrence des États-Unis, le système japonais favorisait les acteurs en place. En 1989, les tribunaux japonais n'avaient engagé que six poursuites pénales en 42 ans d'existence de la loi antimonopole, introduite par les autorités d'occupation alliées dirigées par les États-Unis. Au cours de la même période, le gouvernement américain a engagé 2 271 procédures antitrust, des interventions qui ont stimulé l'emploi et la création d'entreprises. Les lois antitrust américaines décourageaient la taille et la coordination étroite, domaines dans lesquels le Japon excellait, mais elles maintenaient la compétitivité des marchés et encourageaient l'entrée de nouveaux acteurs. Sur cette base, les États-Unis ont finalement pris l'avantage. Tout comme les fondements institutionnels du bond en avant du Japon après la guerre remontent au XIXe siècle, les racines du dynamisme américain remontent également à cette époque. L'essor, à la fin du XIXe siècle, des géants industriels et des trusts nationaux a fait craindre que la concentration du pouvoir n'étouffe la concurrence et l'innovation. En réponse, le Congrès a promulgué en 1890 la loi Sherman Antitrust Act, qui interdisait la monopolisation et les restrictions au commerce. Un quart de siècle plus tard, en 1914, le Congrès a adopté la loi antitrust Clayton et la loi sur la Commission fédérale du commerce, qui ont renforcé les règles relatives aux fusions anticoncurrentielles et aux accords d'exclusivité et ont créé la FTC pour lutter contre la concurrence déloyale. Les effets de ces lois sur le développement technologique ont été durables et concrets. Sous la pression du gouvernement fédéral, des entreprises telles que le fabricant de produits chimiques DuPont ont abandonné leur stratégie de croissance par acquisitions et ont développé leur propre R&D. La législation antitrust a également éliminé les goulots d'étranglement dans le domaine informatique. IBM a utilisé sa position dominante sur le marché pour associer logiciels et matériel informatique, créant ainsi des barrières pour les nouveaux venus. Mais en 1968, sous la pression antitrust, elle a cédé son activité logicielle, créant ainsi un nouveau marché offrant des opportunités aux start-ups, dont Microsoft. De même, une affaire antitrust qui a duré dix ans a conduit à la scission d'AT&T en 1984, supprimant ainsi un goulot d'étranglement unique dans le secteur des télécommunications, au moment même où Internet faisait son apparition. Un marché des opérateurs concurrentiel et fragmenté a permis une explosion d'expérimentations (courrier électronique, transfert de fichiers, outils collaboratifs) menées par les utilisateurs et les nouvelles entreprises. Les marchés décentralisés ont fait le reste. En externalisant des fonctions qu'elles assuraient auparavant en interne, les grandes entreprises ont créé un espace permettant à de nouveaux fournisseurs et à des start-ups spécialisées dans les produits d'entrer sur le marché. Ces start-ups ont pu se développer grâce aux marchés publics plutôt qu'en se vendant aux entreprises déjà établies. Au début des années 2000, les entreprises soutenues par des capitaux-risqueurs représentaient environ un tiers de la capitalisation boursière totale. Cette vague, qui comprenait Amazon, Apple, Cisco, Dell, Google, Microsoft, Netscape et Nvidia, a alimenté la révolution informatique. La productivité des États-Unis a repris, tandis que celle du Japon stagnait. [La Chine] En 2008, l'Assemblée populaire nationale a adopté une loi antimonopole, mais les autorités l'ont appliquée de manière sélective pour sanctionner les entreprises étrangères et les entrepreneurs puissants tout en protégeant les entreprises publiques. Le contrôle exercé sur le secteur privé s'est également renforcé à d'autres égards. Pékin a pris des participations dans des entreprises telles qu'Alibaba, ByteDance et Tencent, et les citoyens ayant des relations politiques ont vu leur portefeuille s'étoffer considérablement. Parallèlement, l'État a tenté d'orienter l'innovation par le biais d'initiatives majeures telles que la campagne de 2003 visant à créer des champions nationaux, l'effort de 2006 pour développer la recherche et le développement dans le domaine des sciences et des technologies, et des projets plus récents tels que « Made in China 2025 » et « Internet Plus », qui ont permis d'injecter des milliers de milliards de yuans sous forme de subventions, d'allégements fiscaux et de capital-risque guidé par l'État dans les semi-conducteurs, l'intelligence artificielle, les biotechnologies et la robotique avancée. Alors que Pékin a orienté l'économie vers des missions telles que la prospérité commune et l'autonomie technologique, les entreprises publiques se sont développées car elles sont plus faciles à orienter vers des objectifs nationaux qui ne privilégient pas le profit, tandis que les grandes entreprises privées, méfiantes à l'égard des ingérences, évitent de plus en plus les investisseurs liés à l'État. Avec la concentration du pouvoir à Pékin, les expérimentations locales ont diminué et la responsabilité est passée de la performance à la loyauté politique. Les entreprises publiques restent peu innovantes et sont largement absentes des domaines les plus dynamiques, tels que les plateformes numériques, le commerce électronique et l'intelligence artificielle. Les champions nationaux privés ne peuvent se substituer à un dynamisme généralisé. Et les petites entreprises privées et les sociétés à capitaux étrangers, qui sont généralement à l'origine des innovations, sont confrontées à des obstacles croissants. Depuis le début du siècle, le dynamisme des entreprises s'est essoufflé et la productivité a baissé, devenant négative après la crise financière mondiale de 2007-2009 et ralentissant nettement au cours des années 2010. Un certain ralentissement est naturel à mesure que l'économie chinoise rattrape son retard, mais la trajectoire indique un plateau à un niveau de revenu bien inférieur à celui du Japon, de la Corée du Sud ou de Taïwan. Comme le Japon dans les années 1980, la Chine est une puissance industrielle qui gravit les échelons de la chaîne de valeur. Son avantage ne réside pas dans l'innovation radicale, mais dans l'échelle, l'intégration et l'itération rapide, soutenues par la coordination de l'État et des investissements massifs. Prenons l'exemple du train à grande vitesse. La Chine a assemblé des technologies étrangères (provenant de l'Alstom français, du Bombardier canadien, du Kawasaki japonais et du Siemens allemand), puis s'est développée à une vitesse record, ouvrant sa première ligne dédiée aux passagers en 2008 et construisant le plus grand réseau au monde, s'étendant sur environ 30 000 miles, à la fin de l'année dernière. La Chine suit le même scénario dans les domaines des télécommunications, des équipements solaires et des batteries. Ce qu'Apple a fait pour l'écosystème chinois des smartphones (former des fournisseurs chinois qui se sont ensuite associés à des entreprises telles que Huawei), Tesla le fait aujourd'hui pour les constructeurs chinois de véhicules électriques. En tant que nouveau venu, la Chine a souvent fait un bond en avant vers des systèmes modernes, comme l'aéroport international de Pékin-Daxing, avec ses systèmes d'entrée par reconnaissance faciale, ses pompes à chaleur géothermiques et son système de suivi des bagages par radiofréquence. [Pendant ce temps, aux États Unis] Pendant ce temps, les États-Unis peinent à moderniser leurs infrastructures existantes. Le système américain répartissant le pouvoir entre un président élu séparément, un Congrès bicaméral, un pouvoir judiciaire indépendant et les gouvernements fédéral, étatiques et locaux, de nombreux acteurs peuvent bloquer les initiatives. Les droits de veto, conçus comme des garde-fous, ralentissent souvent les décisions et entravent l'adoption de nouvelles technologies et réformes. [1] [1] Voir aussi dans cette même revue Foreign Affairs, l'article de Francis Fukuyama de 2014 « L'Amérique en pourrissement - les sources du dysfonctionnement politique » [ https://forum.air-defense.net/topic/11243-usa/page/215/#comment-954690 ] qui insiste entre autres sur la démesure du pouvoir judiciaire, encore souligné deux messages ci-dessus par Dan Wang remarquant que lorsqu'en Chine les dirigeants sont des ingénieurs, en Amérique le plus souvent ce sont des avocats. Il existe des raisons valables en matière de sécurité pour réduire l'exposition à la Chine dans certains domaines spécifiques, tels que les minéraux critiques, mais l'autosuffisance est un mirage. Le moyen d'atténuer l'influence de Pékin n'est pas de rompre les liens commerciaux, mais de stimuler l'intégration avec des alliés tels que le Mexique et la Corée du Sud. Historiquement, les États-Unis ont prospéré en s'intégrant dans les réseaux mondiaux et en les utilisant à leur avantage. Après l'affaire Buckley v. Valeo, décision rendue en 1976 par la Cour suprême qui assimilait les limites imposées aux financement des campagnes électorales à des restrictions à la liberté d'expression, les entreprises ont commencé à investir massivement dans la politique. Entre 1980 et 2012, les dons des cadres supérieurs ont été multipliés par 320, la moitié provenant des 0,01 % des donateurs les plus généreux. Les dépenses de lobbying ont plus que doublé depuis la fin des années 1990, principalement sous l'impulsion des plus grandes entreprises. Bien que les quatre premières entreprises d'un secteur type représentent environ 15 % des revenus, elles fournissent environ 35 % des contributions aux campagnes électorales et 45 % des dépenses de lobbying. Cette pression a porté ses fruits : la Commission fédérale du commerce et le ministère de la Justice appliquent rarement les lois antitrust déjà en vigueur. [Conclusion] La Chine n'est pas le Japon. Son marché est plus vaste et le soutien de l'État plus important. Et pour les États-Unis, les enjeux sécuritaires de cette concurrence sont beaucoup plus élevés. Mais la même règle s'applique : les États-Unis doivent résister à la tentation d'une économie forteresse. Ils doivent traiter Pékin comme un concurrent sérieux, et non comme un modèle à suivre. Carl Benedikt Frey est professeur associé d'IA et travail à l'université d'Oxford et auteur de How Progress Ends: Technology, Innovation, and the Fate of Nations (Comment le progrès prend fin : technologie, innovation et destin des nations).