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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Je croyais qu'il me restait encore plein de choses lire dans ce rapport, mais non, juste cette simple page 45 qui est un florilège de citations : p.45 « Il est extraordinaire de réaliser que nous assistons à un grand bouleversement, au début de la fin. Honnêtement, je n'aurais jamais pensé vivre le début de ce qui ressemble parfois à l'apocalypse. La Terre lutte vraiment pour maintenir son équilibre. Il est possible que nous assistions actuellement à une cascade de points de basculement qui se déclenchent à mesure que l'instabilité s'installe et que les choses commencent à s'effondrer »213. https://en.wikipedia.org/wiki/Joëlle_Gergis « La courbe tendancielle nous indique que nous nous dirigeons vers un réchauffement de 3 à 4 °C au cours de ce siècle, ce qui constitue une catastrophe climatique absolue, et une catastrophe pour toutes les espèces, y compris la nôtre... Nous nous exposons à une élévation très importante du niveau de la mer, peut-être de 7 à 8 mètres. Nous modifions les conditions météorologiques et les régimes pluviométriques, ainsi que la pollinisation de nos cultures par les insectes. Tout cela entraîne une succession de catastrophes. Nous parlons ici d'un effondrement sociétal »214. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kevin_Anderson_(scientifique) « Compte tenu de l'inertie des systèmes terrestres et humains, et de l'écart croissant entre le « temps de réaction » nécessaire pour orienter l'humanité vers un avenir plus durable et le « temps d'intervention » restant pour éviter une série de catastrophes tant dans le système climatique physique (par exemple, la fonte de la banquise arctique) que dans la biosphère (par exemple, la disparition de la Grande Barrière de corail), nous sommes déjà bien engagés sur la voie de l'effondrement »215. https://fr.wikipedia.org/wiki/Will_Steffen « Si nous continuons sur la voie actuelle, « il y a un risque très élevé que nous mettions fin à notre civilisation. L'espèce humaine survivra d'une manière ou d'une autre, mais nous détruirons presque tout ce que nous avons construit au cours des deux derniers millénaires »216. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Joachim_Schellnhuber « Permettez-moi d'être très clair : une augmentation de 2,7 °C serait sans aucun doute catastrophique. C'est un niveau que nous n'avons pas connu depuis 5 millions d'années. Rien ne prouve que nous puissions maintenir l'humanité telle que nous la connaissons sur une planète dont la température aurait augmenté de 2,7 °C »217. https://fr.wikipedia.org/wiki/Johan_Rockström Quant à la suite, c'est la conclusion, que j'avais déjà traitée :- 2 392 réponses
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/live/2025/11/08/en-direct-guerre-en-ukraine-les-dernieres-informations_6651075_3210.html Donald Trump exempte la Hongrie de sanctions américaine sur le pétrole russe -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20251106-nucléaire-civil-quand-la-chine-se-réveille-au-thorium Les Chinois affirment avoir “transformé du thorium 232, un élément disponible dans la nature, en uranium 233, qui n’existe pas à l’état naturel, mais se révèle être un bon combustible nucléaire”, résume Janne Wallenius, spécialiste d'ingénierie des réacteurs à l'École royale polytechnique de Stockholm. -
AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.monde-diplomatique.fr/2024/09/CARAYOL/67464 En Afrique de l’Ouest, le panafricanisme rime désormais avec « dégagisme » M. Seba symbolise les tensions et les contradictions qui traversent les milieux panafricanistes. Nombre de militants dénoncent son orientation prorusse ou encore son discours suprémaciste et viriliste. Mais pour la plupart, il appartient malgré tout à la « famille » panafricaine — tendance Garvey : conservatrice, racialiste et même fasciste, un terme dont le Jamaïcain se revendiquait [Marcus Gravey (1887-1940) promeut le retour des descendants d’esclaves sur le continent africain — ce que l’on appelle le « sionisme noir ». Il soutient l’idée de « races pures » et la nécessité de les séparer. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcus_Garvey]. Pour le journaliste et écrivain sénégalais El Hadj Souleymane Gassama (dit Elgas), M. Seba n’est qu’un « fossoyeur ». Il dénonce l’« enfermement sectaire » dont seraient prisonniers les nouveaux panafricanistes, leur « confusionnisme », et parle d’un « héritage travesti » (12). Sans citer de noms, le politiste Fall ne cache pas, pour sa part, sa crainte de voir le panafricanisme historique dévoyé. « Beaucoup font du sankarisme sans connaître Sankara », estime-t-il. Il déplore une instrumentalisation par des mouvements « néosouverainistes », réactionnaires et nationalistes, qui jouent sur les peurs et l’ignorance pour imposer leurs idées. Au Mali, au Niger, en Guinée et au Burkina Faso, les dirigeants putschistes ont très vite compris l’intérêt de récupérer ce discours. Dénoncer l’impérialisme français, mettre l’accent sur le souverainisme, et donc s’inscrire dans l’idéal panafricain sont les recettes les plus sûres pour eux de gagner en popularité. Et de fait, c’est la mobilisation populaire qui leur a permis, entre autres, de s’éterniser au pouvoir et de résister aux pressions internationales. Au début, aucun d’eux n’était connu pour ses idées révolutionnaires. Mais tous ont fini par se réclamer opportunément de cette mouvance, souvent abusivement. Le colonel Assimi Goïta, au Mali, accueille régulièrement des délégations dites « panafricanistes » (il a reçu MM. Sagna et Seba notamment), et évoque la « vocation panafricaniste du Mali » dans ses discours. Début août 2024, la nomination de M. Seba à un poste de conseiller spécial à Niamey a été perçue par la France comme une nouvelle provocation. Ces dirigeants ont entrepris quelques réformes économiques, visant à répondre aux attentes des populations. Ils ont notamment révisé les codes miniers et renégocié certains des contrats signés avec des multinationales occidentales. Le Niger a ainsi décidé de retirer au groupe français Orano (ex-Areva) le permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren en juin 2024. Au Burkina Faso, le capitaine Traoré a également mis l’accent sur la souveraineté alimentaire : il a lancé une « offensive agropastorale » qui a permis de faire pousser du blé pour la première fois depuis longtemps dans le pays. Mais on est loin du « grand soir » promu par les panafricanistes post indépendance : aucun n’a remis en cause les intérêts de la grande bourgeoisie, ni n’a rompu avec le FMI ou la Banque mondiale. Rares ont été les initiatives visant à augmenter les salaires des plus pauvres ou à lutter contre la corruption. Et tous s’inscrivent dans une forme de conservatisme social : contrairement à Sankara, les droits des femmes et les questions environnementales sont loin d’être une préoccupation pour eux. En d’autres circonstances, ces régimes autoritaires ne seraient pas forcément bien vus par la gauche panafricaniste — elle pourrait même les combattre. Pourtant, après avoir tour à tour exigé de l’armée française qu’elle retire ses troupes, rompu leurs relations diplomatiques avec Paris, quitté la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) — perçue par beaucoup comme un instrument au service de l’impérialisme —, fondé leur propre « confédération », l’Alliance des États du Sahel (AES), affiché leur volonté de « mutualiser » leurs moyens dans les domaines sécuritaire, agricole ou énergétique et enfin fait part de leur volonté de sortir du franc CFA et de battre une nouvelle monnaie commune, ils bénéficient d’une cote au plus haut dans la galaxie panafricaniste. Alors que certains de leurs camarades sont emprisonnés dans ces pays, de nombreux militants louent le courage des militaires et les présentent comme des exemples à suivre. Pour Pierre Sané, l’ancien secrétaire général d’Amnesty International (1992-2001), « ce n’est pas parce qu’ils portent l’uniforme qu’ils ne sont pas panafricanistes ». Mais une autre question se pose : le panafricanisme « 2.0 », qui s’apparente parfois à un messianisme politique mystificateur, pourrait-il aboutir à une forme de fascisme, ou à une dérive identitaire alimentée par ce que le sociologue Bouamama appelle la « fétichisation de l’Afrique antécoloniale », une sorte de maladie infantile du panafricanisme qui consiste à présenter l’Afrique ancestrale comme un paradis égalitaire ? Voilà qui inquiète les gardiens du temple. « L’Afrique n’échappe pas aux phénomènes que l’on retrouve ailleurs dans le monde, souligne l’un d’eux, qui a souhaité rester anonyme. Partout, la question identitaire s’impose, et partout, la place des anciennes puissances coloniales et de ce que l’on appelle l’“Occident” est remise en cause. Le rejet des formes modernes de l’impérialisme est une étape inévitable, indispensable. Elle ne peut être que radicale, voire violente, puisque les puissances impériales comme la France n’entendent pas partir d’elles-mêmes [*]. Mais si l’on perd de vue que le panafricanisme est avant tout un internationalisme qui promeut la solidarité des peuples par-delà les frontières et les origines, on va droit dans le mur. » [*] C'est contestable au sens où la France est assez clairement partie d'elle-même de Guinée en 1958 conformément au résultat du référendum d'indépendance. Cela l'est également au vu du commentaire du premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga reprochant à la France son « abandon en plein vol » : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/09/26/le-mali-reproche-a-la-france-un-abandon-en-plein-vol-dans-la-lutte-antidjihadiste-au-sahel_6096029_3212.html -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Paradoxalement, cet article, s'écarte de ce qu'il annonce en introduction, à savoir "une dialectique trompeuse sur la souveraineté retrouvée", en nuançant sensiblement cette critique des juntes grâce à des éléments sur les tensions avec la Chine : [Niger] Au Niger, la construction de l’oléoduc Agadem-Cotonou — un projet d’un montant de 6 milliards de dollars piloté par une entreprise chinoise et visant à acheminer 200 000 barils de pétrole par jour vers le Bénin ‒ est confrontée depuis 2024 à de nombreux obstacles : fermeture de frontières en raison de l’insécurité, enlèvements parmi le personnel, tensions diplomatiques croissantes entre Niamey et Pékin. Le pouvoir nigérien a même expulsé certains cadres et retiré sa licence à un hôtel de luxe à capitaux chinois de la capitale ; autant de manifestations d’une volonté d’affirmer sa souveraineté, y compris face à des partenaires de longue date susceptibles de compenser le départ des acteurs occidentaux. Le pouvoir nigérien a même expulsé certains cadres et retiré sa licence à un hôtel de luxe à capitaux chinois de la capitale ; autant de manifestations d’une volonté d’affirmer sa souveraineté, y compris face à des partenaires de longue date susceptibles de compenser le départ des acteurs occidentaux. [Mali] Au Mali, plusieurs réformes de la législation minière adoptées en 2024 ont également affecté des opérateurs étrangers, notamment les mineurs artisanaux chinois, accusés de pratiques dangereuses et nocives pour l’environnement. Après des éboulements mortels en janvier et février 2025 et des cas de contamination au mercure, Bamako a exigé l’arrêt de ces exploitations illégales dont les recettes profitent à des intérêts chinois. Le Mali veille toutefois à ménager Pékin : les investissements chinois légaux se poursuivent donc et s’étendent désormais à tous les minéraux précieux et stratégiques. En 2024, par exemple, le géant Ganfeng a obtenu le droit d’exploiter des gisements de lithium. Et nous apporte des informations sur un acteur dont on ne parle peut-être pas assez souvent dans ce fil, qui a peut-être déjoué notre radar : la Turquie : Mais c’est la Turquie qui pourrait se révéler la grande gagnante de la reconfiguration des alliances au Sahel. Elle ne cesse de renforcer ses liens avec les États de l’AES à travers des livraisons d’armements et des projets d’infrastructures, tout en affichant un intérêt accru pour les ressources naturelles de la région. Avant même les coups d’État, Ankara avait construit des mosquées et des hôpitaux au Niger et au Mali dans l’intention de se poser en partenaire fiable, capable d’aider à venir à bout de la menace djihadiste. En 2019, à Niamey, c’est une société turque qui a financé la reconstruction de l’aéroport international et érigé l’hôtel Radisson Blu à l’occasion du sommet de l’Union africaine — des investissements aussi stratégiques que symboliques. Enfin, Ankara signifie aussi ses ambitions en misant sur les connexions aériennes, avec des vols Turkish Airlines directs vers les trois pays de l’AES. [Cela me hérisse de lire le jargonneux "signifie ses ambitions en misant". Peut-être que ces lignes sont rentables tout simplement, et qu'il n'y a pas de but caché à part gagner de l'argent] Contrairement à la Chine, bien plus en retrait dans ce domaine, la Turquie ne néglige pas la coopération sécuritaire. Dès 2018, elle a déboursé 5 millions de dollars pour financer la force conjointe du G5 Sahel (dissoute en 2023 après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger). Plus récemment, elle s’est imposée comme le premier fournisseur de drones en Afrique, devenant l’un des principaux pourvoyeurs d’armements des États sahéliens grâce à ses Bayraktar TB2, beaucoup moins coûteux que les modèles occidentaux. Des instructeurs turcs sont d’ailleurs présents sur place pour assurer la maintenance des engins et la formation des utilisateurs. Le choix des membres de l’AES de privilégier le matériel turc face aux concurrents russes et chinois garantit à Ankara une présence durable sur le terrain. Ce qui me hérisse aussi, c'est le silence de l'autrice sur le rôle de l'Ukraine dans la déstabilisation du Mali. -
https://www.rawstory.com/2028-presidential-election-2674274584/ (7 novembre 2025) Un nouveau sondage Politico publié vendredi montre que parmi les électeurs républicains, lorsqu'on leur demande qui ils préféreraient voir à la tête du parti en 2028, 35 % ont répondu Vance et 2 % Rubio ; 28 % ont déclaré que le président Donald Trump devrait se présenter pour un troisième mandat, ce qui est interdit par la Constitution. Trump s'est publiquement exprimé sur la perspective d'un ticket présidentiel Vance-Rubio, déclarant la semaine dernière que cette campagne hypothétique serait « inarrêtable ».
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Pour voir l'évolution avec la précédente itération, j'ai retrouvé mes notes d'il y a 4 ans : -
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https://www.rawstory.com/food-and-administration/ (6 novembre 2025) Le comité de rédaction conservateur du Wall Street Journal a critiqué le « dysfonctionnement » qui semble entraver le travail de la Food and Drug Administration sous la direction du secrétaire à la Santé Robert F. Kennedy Jr. Récemment, le principal responsable de la réglementation des médicaments au sein de l'administration, George Tidmarsh, directeur du Centre d'évaluation et de recherche sur les médicaments de la FDA, a démissionné de l'agence et a été poursuivi en justice par un fabricant de médicaments canadien pour avoir prétendument diffamé l'entreprise dans un message publié sur LinkedIn. Le comité de rédaction a également souligné que l'agence appliquait des « normes arbitraires et changeantes » aux développeurs de médicaments, ce qui dissuade la création de nouveaux médicaments. https://www.washingtonexaminer.com/policy/healthcare/3876929/medical-schools-boost-nutrition-education-response-rfk-jr/ (6 novembre 2025) L'Association of American Medical Colleges, la plus grande association à but non lucratif représentant les enseignants en médecine, a appelé jeudi les doyens et les membres du corps enseignant des facultés de médecine de tout le pays à évaluer les pratiques actuelles de leurs établissements en matière d'éducation nutritionnelle et à identifier davantage d'opportunités d'intégrer la nutrition dans leurs programmes d'études. L'appel de l'AAMC s'inscrit dans le cadre de l'engagement pris par l'organisation envers Kennedy, suite à sa demande formulée en août afin que les enseignants des facultés de médecine et des programmes pré-médicaux de premier cycle préparent mieux les médecins et infirmiers de demain au bien-être holistique et à la prévention des maladies chroniques grâce à une alimentation équilibrée. L'AAMC, qui représente les 160 facultés de médecine des États-Unis et près de 500 systèmes de santé universitaires et hôpitaux universitaires, fournit aux enseignants en médecine les meilleures pratiques et diverses ressources pour les aider à concevoir des programmes et des normes sur toutes les questions nécessaires à la formation de la prochaine génération de professionnels de la santé, y compris la nutrition. Les données préliminaires de l'AAMC sur l'enseignement médical publiées en début d'année ont révélé que, bien que toutes les facultés de médecine membres de l'association intègrent dans une certaine mesure l'enseignement de la nutrition dans leurs programmes, seules 82 % d'entre elles déclarent exiger un cours sur la nutrition. Additionnellement, Kennedy a cité des données distinctes publiées en août selon lesquelles seuls 25 % des diplômés en médecine se disent confiants lorsqu'il s'agit de conseiller leurs patients en matière de nutrition. Malgré cela, la plupart des maladies chroniques évitables, telles que les maladies cardiaques et le diabète de type 2, peuvent être atténuées grâce à des changements dans l'alimentation et le mode de vie. L'appel à l'action lancé par l'AAMC aux enseignants en médecine ne fait toutefois aucune référence à des modifications de l'examen MCAT d'admission en faculté de médecine, géré par l'AAMC. L'appel à l'action lancé par Kennedy en août faisait également référence à la nécessité d'améliorer l'intégration d'une approche « l'alimentation est un remède » dans les programmes de médecine de premier cycle et d'exiger des tests nutritionnels dans le cadre de l'examen MCAT.
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Italie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
En même temps, L'Italie est le deuxième pays de l'Union européenne pour la proportion de "Neets" (personnes âgées de 15 à 29 ans qui ne suivent pas d'études, d'emploi ou de formation) : 19 %, contre une moyenne de 11,7 % dans l'ensemble de l'UE. Donc la "rareté" n'explique pas tout. -
Politique étrangère des USA
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Sommet des Amériques https://responsiblestatecraft.org/us-policy-failures-underwrite-americas-summit-collapse/ (6 novembre 2025) Le gouvernement de la République dominicaine a annoncé que le Xe Sommet des Amériques (SOA), qui devait se tenir à Punta Cana les 4 et 5 décembre, a été reporté. C'est la première fois qu'un SOA est reporté. Le premier SOA a eu lieu à Miami en 1994, et le plus récent à Los Angeles en 2022. Ils constituent un forum utile, voire essentiel selon certains, permettant aux présidents et premiers ministres de tout le continent de se réunir et d'échanger avec le président américain, qu'ils ont rarement l'occasion de rencontrer en personne. Beaucoup, à gauche, ont dénoncé cette initiative comme une tentative opaque visant à dissimuler les ambitions impérialistes des États-Unis, qui souhaitent faciliter l'exploitation de l'Amérique latine et des Caraïbes au profit du capital américain. Nous avons tous vu qu'après avoir rencontré le président Xi à Séoul en marge du sommet des dirigeants de l'APEC, [Trump] est reparti immédiatement, sans assister aux débats officiels de l'APEC. Tout porte à croire qu'au moins l'une des raisons pour lesquelles le SOA a été reporté cette fois-ci, outre les difficultés à s'accorder sur une déclaration finale, qui a été la ligne officielle, est que Trump n'était pas disposé à s'engager à y assister, ce qui a conduit le pays hôte à prendre la décision de le reporter, et donc de l'annuler. Pourtant, le sommet de la République dominicaine était déjà compromis. Il y a quelques semaines, le gouvernement dominicain a annoncé en grande pompe qu'il n'inviterait pas Cuba, le Nicaragua et le Venezuela au sommet. Cette décision a été très mal accueillie dans la région, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum déclarant que dans ces circonstances, elle ne participerait pas au sommet, et le président colombien Gustavo Petro critiquant cette annonce et affirmant qu'il ne participerait pas non plus. En ne les invitant pas, les Dominicains ont suivi la stratégie américaine de 2022, lorsque l'exclusion par Washington du groupe de pays que John Bolton appelait « la troïka de la tyrannie » a conduit au fiasco final du SOA de Los Angeles, avec la participation de seulement 23 dirigeants (sur 35) et aucune déclaration finale. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://meduza.io/en/feature/2025/11/06/homo-putinus (6 novembre 2025) Alexander Kharichev, fonctionnaire du Kremlin, a publié un nouvel essai. Il expose sa vision de la manière dont la Russie devrait former « l'homme du futur », en mettant l'accent sur les cours de philosophie, les familles nombreuses et le sacrifice de soi. Il identifie également ce qu'il appelle les « principales menaces » qui pèsent sur le pays, notamment la guerre civile et le déclin démographique. Dans son précédent essai, « Civilisation Russie », Alexander Kharichev, responsable au Kremlin, affirmait que les Russes privilégient le collectivisme à l'individualisme et sont prêts à se sacrifier pour le bien de l'État. Sa dernière publication, « Qui sommes-nous ? », paraît dans le numéro de novembre de L'État, une revue politique publiée par l'Académie présidentielle russe d'économie nationale et d'administration publique (RANEPA). Le rédacteur en chef du magazine, le stratège politique Andrey Polosin, est considéré comme un proche allié de Sergey Kiriyenko, le chef de cabinet adjoint chargé de superviser l'équipe chargée de la politique intérieure du Kremlin. Polosin a également créé le cours universitaire propagandiste « Fondements de l'État russe », qui est devenu obligatoire pour tous les étudiants de première année en 2023. Dans son nouvel article, Kharichev propose de compléter le cours de Polosin par un module sur la « philosophie russe ». Il préconise également d'élargir le programme d'histoire russe, qui est obligatoire pour tous les étudiants universitaires depuis 2023, quel que soit leur domaine d'études. Actuellement, le cours de philosophie générale, qui se concentre sur les traditions philosophiques du monde entier, n'est obligatoire que pour les étudiants en sciences humaines. Kharichev explique son raisonnement comme suit : Après des années d'enseignement dogmatique du marxisme-léninisme, il subsiste en Russie un certain préjugé à l'égard de la philosophie. La création d'un manuel sur la philosophie russe pourrait changer fondamentalement cette situation. Ce manuel devrait répondre à la question principale : qu'est-ce qu'un être humain et quel est le véritable sens de l'existence ? Kharichev soutient que l'enseignement supérieur russe a besoin d'un « noyau social et humanitaire » plus solide. Outre la « philosophie russe », il préconise des cours obligatoires en droit russe, en études culturelles et en économie. Il insiste sur le fait que ces matières devraient également être enseignées aux étudiants en ingénierie, qui sont actuellement peu exposés aux sciences humaines. « On ne peut pas devenir gestionnaire dans la production — ce qui est la mission de l'ingénieur — sans comprendre comment fonctionne le monde », écrit-il. Le responsable fait également référence à de futures « lois sur l'éducation patriotique », qui, selon lui, seront bientôt annoncées. Les médias russes ont rapporté que le Kremlin avait commencé à rédiger un projet de loi à cet effet à l'automne dernier, dans l'intention de le soumettre à la Douma d'État début 2025, mais cela ne s'est pas encore produit. Selon Kharichev, la loi comprendra des indicateurs de performance clés spécifiques pour les responsables de l'éducation patriotique, mais il ne donne aucun détail sur la nature de ces indicateurs. Kharichev aborde ensuite la question démographique, appelant à mener une campagne agressive pour promouvoir les familles nombreuses. Il estime que les films et les publicités « ne devraient pas montrer des familles avec [seulement] un ou deux enfants ». Et ce, malgré le fait que, selon sa biographie officielle sur le site web du VTsIOM (Centre russe d'étude de l'opinion publique), Kharichev a lui-même deux enfants. Dans « Qui sommes-nous ? », Kharichev réitère également un autre point clé de « Civilisation Russie » : la prétendue « nature altruiste » du peuple russe. « Pour nous, la vie elle-même semble avoir beaucoup moins d'importance que pour un Occidental. Nous croyons qu'il existe des choses plus importantes que la simple existence. C'est là, en substance, le fondement de toute foi », affirme-t-il. Comme dit Anastasia Edel, l'État russe investit dans la "culture de l'abnégation" : -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251106-mali-un-mois-sans-électricité-à-mopti-à-cause-de-l-embargo-jihadiste Cela fait tout juste un mois que les habitants de Mopti n'ont plus du tout d'électricité. Les groupes électrogènes sont en panne sèche, seuls les panneaux solaires permettent à l'hôpital, notamment, d'assurer certains services, ou aux habitants de recharger leur téléphone. « Depuis le 7 octobre, nous n'avons plus d'électricité, déplore-t-il, pas même une seconde. C'est le black out total. Pour les habitants, c'est catastrophique » « Sur le plan économique, il n'y a plus de travail, poursuit Mohamed Sanous Nientao, donc plus de revenus. On a quelques heures de distribution d'eau à Mopti, mais on est aussi dans une difficulté très inquiétante sur le manque d'eau. Avec ce problème de sécurité, on est pratiquement coupé de Bamako : la route est sous contrôle des groupes jihadistes, avec le problème de carburant, le prix du billet (d'autocar, Ndlr) entre Mopti et Bamako a flambé... Jamais on a vécu cela à Mopti. Nous sommes dans une situation intenable ». -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-11-06/fuel-blockade-threatens-mali-s-junta-exposes-russia-s-limits Un porte-parole du ministère russe de la Défense n'a pas répondu à une demande de commentaires envoyée par courrier électronique. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
La référence : https://fr.linkedin.com/posts/lemondediplomatique_bamako-assiégée-depuis-plusieurs-semaines-activity-7391556808689065984-vsL_ (5 novembre 2025) Avec en bas quelques réactions de lecteurs. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lepoint.fr/monde/la-cour-supreme-emet-des-doutes-sur-la-legalite-des-droits-de-douane-de-trump-06-11-2025-2602534_24.php Mercredi, trois conservateurs, Neil Gorsuch et Amy Coney Barrett – nommés par Trump – et le chef de l'instance, John Roberts, ont semblé avoir de sérieuses réserves. Les critiques de Barrett ont visé les droits de douane « réciproques » visant les importations de 190 pays à des taux allant de 10 à 50 %. « On parle de mesures généralisées. Est-ce votre position, que tous les pays doivent être soumis à des droits de douane car ils menacent notre défense et notre industrie ? Je veux dire… l'Espagne ? La France ? Je peux comprendre pour certains pays, mais expliquez-moi pourquoi autant devraient être visés par cette politique de tarifs réciproques. » -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Changement climatique, manchots empereurs et faune sous-marine à la station Dumont-d'Urville en Terre Adélie. https://www.arte.tv/fr/videos/060769-000-A/antarctica-sur-les-traces-de-l-empereur/ (2016) Protégé en apparence des aléas du dérèglement climatique, l'Antarctique subit à distance les conséquences néfastes des activités humaines. Ce continent gelé d'environ 13 millions de kilomètres carrés a longtemps été préservé, notamment grâce à un traité international qui interdit l'exploitation de son territoire à des fins non pacifiques, et proscrit également les essais nucléaires. Mais aujourd'hui, des signaux inquiétants sur la biodiversité et le cycle de la glace apparaissent. Basée dans la station Dumont-d'Urville, une équipe scientifique observe ces phénomènes, dans le cadre de l'expédition Wild-Touch Antarctica. En 2015, elle a accueilli pour la première fois pendant trois mois deux photographes, les invitant à saisir les splendeurs de ce monde polaire. Sur la glace, Vincent Munier, spécialiste des milieux extrêmes, a pu capturer des instantanés de vie d'une colonie de manchots empereurs. De son côté, sous la banquise, le photographe des profondeurs et biologiste marin Laurent Ballesta (Planète Méditerranée, Cap Corse – Le mystère des anneaux) a relevé un défi humain et technique. Grâce à des autorisations inédites, il a pu prendre des images époustouflantes, jusqu'à 70 mètres de profondeur, dans les eaux de l'océan Antarctique. 91 min. Disponible jusqu'au 30/12/2025 -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/anhoerung-am-supreme-court-trumps-zollpolitik-steht-auf-der-kippe-110767177.html (5 novembre 2025) Rien n'est encore décidé, mais la politique commerciale du président américain Donald Trump est sur la sellette. Lors de l'audience de mercredi, les juges conservateurs de la Cour suprême ont en effet émis des doutes quant à la thèse de la Maison Blanche selon laquelle le président serait habilité à imposer des droits de douane d'un montant illimité et pour une durée illimitée sur toutes les marchandises importées, quel que soit leur pays d'origine. L'enjeu est de taille : en avril, Trump avait imposé en deux temps des droits de douane sur les importations en provenance de presque tous les pays du monde, en se basant sur une loi d'urgence de 1977. La loi sur laquelle il s'appuie ne mentionne pas le mot « douane ». Elle autorise le président à réglementer le commerce lorsque des situations d'urgence l'exigent. La Cour suprême a longuement débattu pour savoir si, en adoptant cette loi d'urgence, le Congrès avait également délégué le pouvoir d'imposer des droits de douane, s'il en était conscient et s'il était habilité à déléguer une tâche aussi importante. Deux juges conservateurs ont laissé entendre que la position du gouvernement pourrait constituer un transfert inconstitutionnel du pouvoir législatif à l'exécutif, que le Congrès aurait du mal à récupérer si elle était maintenue. L'un d'eux, le juge Neil Gorsuch, a mis en garde contre « une accumulation progressive mais constante du pouvoir au sein de l'exécutif, au détriment des représentants élus par le peuple » au Congrès. Cependant, les plaignants ont également été critiqués : comment concilier avec le bon sens le fait que le président puisse interdire complètement le commerce avec un pays sur la base de la loi d'urgence, mais ne puisse pas imposer de droits de douane ? Au cours de l'audience, les juges ont également exprimé leur inquiétude quant à la manière dont les situations d'urgence sont généralement gérées. Les juges libéraux, en particulier, craignent que la proclamation inflationniste de l'état d'urgence ne serve de prétexte pour justifier l'exercice de pouvoirs excessifs. Dans le même temps, les juges conservateurs, en particulier, ne veulent pas priver le président des instruments dont il dispose pour réagir à de véritables situations d'urgence. Un verdict est attendu dans les prochaines semaines, peut-être avant la fin de l'année. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20251104-mali-les-conséquences-du-blocus-sur-l-économie-et-le-quotidien-à-bamako Les prix du carburant au marché noir ont explosé – les autorités de transition affichent dans les médias d’État leur détermination à combattre les « trafiquants » – mais également les prix des transports eux-mêmes. Les Bamakois qui n’ont pas pu remplir leur réservoir, même après avoir fait la queue pendant plusieurs heures devant les quelques stations encore ouvertes, doivent désormais payer le double du prix habituel pour emprunter les transports collectifs ou les motos-taxis qui parviennent encore à circuler dans la capitale. C’est ce qu’indiquent plusieurs témoignages recueillis par RFI. Selon ces témoignages, les tarifs des autocars pour se rendre en région ont également augmenté, mais dans de moindres proportions. Des soutiens des militaires au pouvoir incitent sur les réseaux sociaux à prendre le vélo. Les moins enthousiastes déplorent devoir recourir aux vieilles charrettes et aux ânes. Parce que ni les enseignants, ni les élèves, ne parvenaient à se rendre dans leurs établissements, les autorités de transition ont suspendu les cours dans toutes les écoles et universités du Mali pour au moins deux semaines : réouverture annoncée le 10 novembre. Dans de nombreuses entreprises privées ou services publics, les retards ou les absences obligent aussi à réduire ou à suspendre les activités. C’est le cas jusque dans les tribunaux maliens, où des prévenus ou des avocats ne parviennent pas à se rendre à leur audience. « J’en ai manqué deux la semaine dernière », déplore un ténor du barreau du Mali. Un chef d’entreprise estime que plus de 80% de ses salariés manquent désormais à l’appel. Dormir au bureau ? « Ils préfèrent passer la nuit dans les stations essence », répond ce patron, qui explique ne sortir actuellement que 15% de sa production habituelle. En cause : l’absence des salariés, mais aussi les coupures de courant et le manque de carburant pour faire tourner les générateurs et les machines dont dépend son industrie. « De toute façon, nos clients n’ont plus d’argent pour acheter », commente encore ce chef d’entreprise. Sur le plan alimentaire, on trouve de tout à Bamako et les prix, ces dernières semaines, sont restés globalement stables. Toutefois, les produits maraîchers ont commencé à voir leurs tarifs augmenter, en raison des difficultés d’acheminement et surtout de l’impossibilité de faire tourner les pompes à irrigation, ce qui occasionne des pertes dans les cultures. Tomates, aubergines, choux, carottes : plusieurs témoignages font état de prix multipliés par deux voire plus. Des boulangeries ont arrêté temporairement de fabriquer du pain. À Bamako, personne ne craint un assaut violent du Jnim, mais la stratégie d’asphyxie économique mise en œuvre par les jihadistes suscite des craintes pour l’avenir immédiat. De nombreux habitants ont donc commencé à faire des réserves, à constituer des stocks. « J’ai acheté pour trois mois de riz, de sucre et d’huile », confie un Bamakois. Un autre a prévu d’acheter « des produits de première nécessité en quantité suffisante » dans les prochains jours. Un troisième explique vouloir le faire… Mais ne pas en avoir les moyens. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
On se rapproche du scénario d'Occupied, la série norvégienne où l'UE joue le rôle de méchant qui cherche à s'emparer des ressources gazières de la Norvège (en complicité avec la Russie, donc il faut un peu adapter, mais c'est une conséquence de l'abandon des États-Unis qui se retranchent derrière l'océan Atlantique et ne veulent plus rien entendre parler de ce qui se passe en Europe). https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupied -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/347893/elargissement-l-ue-a-presente-son-rapport La Commission européenne a remis son rapport annuel sur l'élargissement de l'UE, qui évalue les progrès accomplis par les dix Etats candidats. Evropeïska Pravda (Ukraine, 4 novembre 2025) s'étonne de la bonne note accordée à l'Ukraine : «La tentative de saper l'indépendance de l'instance anticorruption, observée en juillet, de même que les attaques à l'encontre du Bureau national anticorruption et les problèmes dans le domaine de la justice avaient attisé le scepticisme quant à l'évaluation de l'UE. Dès lors, les conclusions optimistes de la Commission sont inattendues. Le rapport juge positives les mesures entreprises par l'Ukraine - plus positives qu'elles ne l'avaient été depuis trois ans, quand l'Ukraine avait obtenu le statut de candidat. Pour la première fois, les fonctionnaires européens n'ont pas constaté un seul chapitre des négociations d'élargissement dans lequel l'Ukraine n'ait accompli de progrès.» Une évaluation plus critique serait bénéfique à l'Ukraine, estime le politologue Volodymyr Horbatch (Ukraine, 4 novembre 2025) sur Facebook : «Lorsqu'il s'agit d'évaluer le travail du gouvernement ukrainien, la Commission et les autres partenaires européens font preuve d'autocensure [*] dans leur communication publique - ce n'est pas la première fois qu'ils le font, et ce ne sera certainement pas la dernière. Le degré de retenue a toutefois été moins marqué cette fois-ci. Il y a même eu la proposition de réformer en profondeur une instance comme le Bureau national d'enquête (DBR) - principal appui de l'exécutif. … Objectivement, on est loin de pouvoir justifier la majorité des cas d'abus de pouvoir, de corruption et de répression de l'opposition par les seules circonstances de la guerre en cours. Il est temps d'en parler ouvertement.» [*] est-ce un euphémisme pour dire "propagande" ? -
https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2025/10/zero-immigration-trump-ice/684728/ (29 octobre 2025) L'effondrement démographique imminent des États-Unis Si les États-Unis connaissent une migration négative en 2025 et, comme cela semble probable, en 2026, ce sera probablement le premier exode net depuis près d'un siècle. Au cours des décennies prospères qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, le solde migratoire était faible par rapport à celui de l'époque d'Ellis Island au début du XXe siècle, mais il restait positif. Selon les données du recensement, la seule décennie de l'histoire américaine où le solde migratoire a été négatif est celle des années 1930, pendant la Grande Dépression. Lorsque Warren Harding mourut d'une crise cardiaque en 1923, Coolidge accéda à la présidence. « L'Amérique doit rester américaine », déclara-t-il dans son premier discours devant le Congrès. L'année suivante, il signa la loi Johnson-Reed, qui mit fin à l'ère de l'immigration libre dans le pays. Des quotas stricts furent imposés. Les pays d'Europe du Nord furent prioritaires, tandis que les migrants d'Asie et d'Afrique furent purement et simplement interdits d'entrée sur le territoire. Ces restrictions sévères restèrent en vigueur pendant 40 ans. Dans l'histoire américaine, l'hostilité envers l'immigration suit un cycle approximatif : elle augmente proportionnellement à la part de la population née à l'étranger et au sentiment de précarité économique chez les natifs du pays. Elle s'atténue ensuite à mesure que des restrictions sont mises en place, que certains migrants retournent dans leur pays d'origine et que les descendants de ceux qui restent s'assimilent à la société. Ce cycle historique n'offre pas seulement un guide abstrait pour l'avenir ; il fournit également des preuves empiriques permettant de déterminer si les travailleurs autochtones ont réellement bénéficié de la réduction des migrations. Pendant la Grande Dépression, les travailleurs mexicains, qui occupaient des emplois peu attractifs dans les fermes, les usines de conditionnement de viande et les chemins de fer, ont été accusés d'appauvrir les citoyens américains en difficulté. Les autorités ont pris des mesures : plus de 400 000 travailleurs d'origine mexicaine (dont certains étaient citoyens américains) ont été expulsés ou incités à se rapatrier volontairement. Mais lorsque les économistes Jongkwan Lee, Giovanni Peri et Vasil Yasenov ont examiné les conséquences à long terme, ils ont constaté que les régions où le taux de rapatriement des Mexicains était le plus élevé avaient des résultats moins bons pour les autochtones restés sur place, qui avaient à la fois un taux d'emploi légèrement inférieur et des salaires plus bas. Dans les années 1960, les administrations Kennedy et Johnson ont progressivement supprimé le programme Bracero, qui avait permis à des millions de travailleurs saisonniers mexicains d'entrer aux États-Unis pour travailler dans des exploitations agricoles. Une étude influente sur les effets de cette politique, publiée dans l'American Economic Review, a également conclu que la suppression du programme n'avait pas entraîné d'augmentation significative des salaires et de l'emploi pour les travailleurs locaux. Les exploitations agricoles ont plutôt réagi en adoptant des techniques mécanisées là où elles le pouvaient. Lorsque vous supprimez des emplois, les salaires devraient augmenter, car les employeurs se disputent les travailleurs restants, si toutes les autres conditions restent inchangées. Mais toutes les autres conditions ne restent pas inchangées. « Plusieurs personnes à la Maison Blanche ont une vision caricaturale de l'économie, selon laquelle l'activité économique aux États-Unis reste constante même si un million de personnes par an sont expulsées de force de cette économie », m'a confié Michael Clemens, économiste à l'université George Mason. Selon une estimation, les États-Unis comptent 8,3 millions de travailleurs sans papiers. Un calcul effectué par le Peterson Institute for International Economics a révélé que si Trump parvient à les expulser tous au cours de son second mandat, il annulera également toute la croissance économique qui avait été précédemment prévue. Le mois dernier, le Bureau du budget du Congrès américain a publié une analyse montrant que sans immigration, la population américaine commencerait à diminuer dès 2031. Les États-Unis ont toujours été une nation en expansion : ils n'ont jamais connu de déclin démographique année après année. Si cela se produit, leur PIB diminuera, car l'économie se contracte tout simplement lorsque la population diminue. À long terme, les progrès technologiques et biomédicaux seront moins importants, en particulier si l'administration Trump parvient à limiter l'immigration légale et qualifiée et à intimider les universités américaines en les privant de fonds pour la recherche scientifique. Le pays ne compte actuellement que 2,7 travailleurs pour chaque bénéficiaire de la sécurité sociale, contre 3,4 en 1990. Ce déclin signifie déjà que le programme est en voie d'insolvabilité. L'administration de la sécurité sociale estime que, même avec une immigration nette annuelle d'au moins 1,2 million de personnes par an, son fonds fiduciaire sera épuisé d'ici 2033, date à laquelle les prestations seront immédiatement réduites d'environ 23 %. Selon les sondages, ce qui a empoisonné la politique migratoire pour les citoyens américains ordinaires, c'est le sentiment qu'elle est devenue incontrôlable. Sur ce point essentiel, Trump a raison : l'administration Biden a supervisé, sciemment ou non, une augmentation extrême de la migration. De 2021 à 2024, le nombre de migrants dans le pays a augmenté de 6,8 millions, pour la plupart sans autorisation, représentant 85 % de la croissance démographique. À titre de comparaison, ce chiffre est proche des taux de migration les plus élevés vers les États-Unis, tels que ceux enregistrés dans les années 1840, lorsque la famine irlandaise et les révolutions européennes ont entraîné l'arrivée massive d'Irlandais et d'Allemands. L'afflux récent a fait passer la proportion d'Américains nés à l'étranger à 15,8 %, soit un niveau supérieur à celui qui prévalait avant la signature par Coolidge de la loi Johnson-Reed, en 1924. Il s'agit en fait du niveau le plus élevé jamais enregistré dans l'histoire des États-Unis. Depuis le changement d'administration, cependant, l'immigration clandestine à la frontière sud a pratiquement cessé. Au cours des six mois allant de février à août de cette année, la police des frontières a signalé 73 667 rencontres avec des migrants à la frontière sud, soit seulement 7 % des plus d'un million de rencontres enregistrées au cours de la même période en 2024. Le Darién Gap, ce passage dangereux à travers la forêt tropicale entre la Colombie et le Panama, autrefois emprunté par des centaines de milliers de migrants d'Amérique centrale en route vers les États-Unis, est désormais rarement utilisé. Bien que l'économie américaine ait plutôt bien absorbé les travailleurs clandestins supplémentaires arrivés pendant les années Biden (ce qui pourrait même expliquer les taux de croissance plus élevés par rapport à ceux de l'Europe), la mauvaise gestion des frontières a porté un coup fatal à Kamala Harris. Pourtant, les États-Unis ont besoin de défenseurs crédibles d'une migration ordonnée et contrôlée. Si l'Amérique connaît des exodes migratoires soutenus, elle se retrouvera dans une situation très difficile. L'élimination des travailleurs actuels ne représente même pas un compromis entre croissance et inflation : elle est pire pour les deux. Les efforts déployés par l'administration Trump pour restreindre les voies d'immigration légale et hautement qualifiée, par exemple en ajoutant une surtaxe de 100 000 dollars au programme de visas H-1B, montrent que son régime d'immigration idéal n'est pas celui de la sélection, mais celui de la réduction. Les optimistes pourraient espérer qu'une fois que certains migrants récents auront quitté le pays et que d'autres se seront intégrés dans la société, l'électorat américain reviendra à son attitude accueillante envers les immigrants. Peut-être les électeurs seront-ils rebutés par les tactiques sévères de Trump et la politique d'immigration deviendra-t-elle plus modérée. Un étudiant en histoire pessimiste pourrait toutefois craindre que ce soit le début d'une nouvelle période de 40 ans, commençant avec ce mandat présidentiel et se poursuivant sous une présidence de J. D. Vance, au cours de laquelle les portes de l'Amérique seront pratiquement fermées. Voir aussi L'Amérique peut-elle s'adapter au déclin démographique ? par Nicholas Eberstadt (18 octobre 2021) : https://forum.air-defense.net/topic/11243-usa/page/1109/#comment-1846219
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source : https://www.hollywoodreporter.com/news/politics-news/bollywood-zohran-mamdani-graphic-logo-campaign-1236300580/ (26 juin 2025) Si vous avez deviné que l'inspiration pour ce logo (ou « marque », comme on l'appelle dans le milieu) venait des affiches de films vintage de Bollywood, vous avez vu juste. C'est un clin d'œil à l'héritage sud-asiatique de Mamdani. (Sa mère est Mira Nair, réalisatrice de classiques du cinéma indien tels que Salaam Bombay ! et Monsoon Wedding.) Mais comme l'explique Aneesh Bhoopathy, l'homme derrière les visuels, au Hollywood Reporter, les références vont au-delà de cela. Le graphiste basé à Philadelphie affirme que tout, des auvents des bodegas [épicerie de quartier en patois newyorkais] aux taxis en passant par les tickets de loterie, a contribué à l'apparence d'une campagne qui a permis de créer une surprise stupéfiante et d'ouvrir un nouveau chapitre dans la politique new-yorkaise.
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https://www.franceinfo.fr/monde/usa/six-choses-a-savoir-sur-zohran-mamdani-nouveau-maire-de-new-york-et-figure-de-l-aile-gauche-des-democrates_7584593.html (5 novembre 2025) Zohran Mamdani est né et a grandi à Kampala (Ouganda) dans une famille de confession musulmane. Il est le fils de la réalisatrice indienne Mira Nair, Caméra d'or au Festival de Cannes en 1998. Ses parents s'installent à New York quand il est encore âgé de 7 ans, après que son père Mahmood Mamdani a été nommé professeur à l'université de Columbia. Mira Nair et Mahmood Mamadani ont tous deux étudié à Harvard et fréquentent de nombreux intellectuels, comme l'artiste pakistano-américain Salman Toor. En 2007, ce peintre réalise même un portrait de Zohran Mamdani, alors adolescent. Je voudrais vous lire un extrait du livre très important de Mahmoud Mamdani, professeur à Columbia, Neither Settler nor Native [ https://en.wikipedia.org/wiki/Neither_Settler_nor_Native ], parce que ce livre traite de ces interconnexions. Il parle de l'Amérique. Il écrit : "Notre nation est née d'un génocide. Nous sommes peut-être la seule nation qui ait tenté, dans le cadre de sa politique nationale, d'éradiquer sa population indigène. De plus, nous avons élevé cette expérience tragique au rang de noble croisade. En effet, même aujourd'hui, nous ne nous sommes pas permis de rejeter cet épisode honteux ou d'en éprouver du remords". Omer Bartov, professeur d'études sur l'Holocauste et les génocides à l'université Brown. [France Info] [Zohran] milite pour la gratuité des bus et le gel des loyers, la création d'un réseau d'épiceries municipales et d'un système de garde d'enfants. Il propose également de tripler le nombre de logements à prix encadré, tout en recourant à une main-d'œuvre syndiquée, plus coûteuse. Zohran Mamdani, détaille Business Insider, promet de financer ses mesures en augmentant de 11,5% les impôts pour les entreprises – ce qui pourrait générer 5 milliards de dollars supplémentaires. Il propose aussi d'augmenter de 2% l'impôt sur le revenu des résidents qui gagnent plus d'un million de dollars par an – soit 4 milliards supplémentaires. Son équipe a ainsi suggéré de transférer la charge fiscale vers les quartiers "plus riches et plus blancs", selon un tract de campagne très commenté. "Je ne fais que nommer les choses telles qu'elles sont", a-t-il répondu à la chaîne NBC, qui l'interrogeait sur cette formulation. La plupart de ses promesses de campagne, toutefois, nécessitent un accord du gouverneur pour être appliquées, ce qui compromet leur future mise en œuvre. L'ex-gouverneur de l'Etat [Andrew Cuomo], soutenu par le maire sortant Eric Adams, issue de l'aile droite du Parti démocrate, a également reproché à Zohran Mamdani d'occuper un deux-pièces à loyer encadré, alors qu'il dispose de revenus supérieurs à la moyenne. Ce rival a également dénoncé une rencontre de trois heures entre le jeune démocrate et l'influenceur Hasan Piker, au mois d'avril, durant laquelle les deux hommes avaient échangé beignets et accolades. L'homme aux trois millions d'abonnés sur Twitch avait déclaré, en 2019, que les Etats-Unis avaient "mérité le 11-Septembre". Des propos que l'influenceur a toutefois regrettés par la suite. Plusieurs journaux américains, dont The New York Times, rappellent qu'il lui a été reproché de ne pas avoir condamné l'expression "mondialiser l'Intifada"– bien qu'il ait ensuite déconseillé son usage. "Je crois que Zohran Mamdani représente un danger pour la communauté juive de New York", a déclaré dans un sermon le rabbin Elliot Cosgrove, de la synagogue conservatrice de Park Avenue. Près de 1 200 rabbins ont cosigné un appel soutenant sa position. Pour autant, selon un sondage réalisé cet été, cité par The Guardian, plus de 40% des juifs new-yorkais comptaient apporter leur soutien au candidat démocrate. [Le Point] Celui qui a soutenu le mouvement « Defund the police » propose de créer à New York un département de la Sécurité communautaire, avec « des programmes de santé mentale » et « le déploiement de travailleurs sociaux dédiés dans 100 stations de métro ».
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Elle n'a pas complètement tort. Cf les "armes de destruction massives" en Irak, et autres "plan fer à cheval" au Kosovo. Je ne parlerai pas du Russiagate car cela nous emmènerait trop loin. La guerre renforce les tendances autoritaires d'un régime qui l'est déjà. Pour aider les forces démocrates en Russie il faut la paix. C'est ce que disait encore Varoufakis dernièrement : 0:58 Varoufakis : Nous envoyons des armes aux Ukrainiens pour gagner une guerre ingagnable. Et le résultat est que l'Ukraine sera décimée. Les démocrates russes continueront d'être sous la coupe de Poutine, parce que cette guerre renforce Poutine au sein de la Russie. L'économie russe marche vraiment bien. N'écoutez pas ceux qui disent qu'elle est sur le point de s'effondrer. Là bas, le keynésianisme militaire marche et peut marcher plus longtemps que nous ne serons en vie. - Que cette détente prendra du temps à s'instaurer, se banaliser c'est ce que disait Hubert Védrine : - Le hic, si l'Ukraine survivait comme un pays indépendant, c'est qu'elle serait revanchiste. Et on se retrouve au mieux dans une situation comme la France et l'Allemagne entre 1871 et 1914. Avec une tension à la frontière qui justifierait la continuation des tendances autoritaires (des deux côtés d'ailleurs, cela concerne également les tendances autoritaires en Ukraine). Ce qui peut changer l'équation, c'est l'inconnue démographique. La "solution" de l'INED fait quasiment disparaître l'Ukraine de la carte démographique de l'Europe à l'horizon 2100 : https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/projections-mondiales/projections-par-pays/ D'après la projection de l'INED, en 2100, l'Ukraine aura 15 millions d'habitants et la Russie 126. (Royaume-Uni 74, Allemagne 71, France 68, Turquie 41, Italie 35, Espagne 33, Pologne 19) (Inde 1505, Chine 633, États-Unis 421, Mexique 130, Côte d'Ivoire 104, Madagascar 85, Japon 77, Algérie 64, Canada 54, Maroc 38). -
Venezuela
Wallaby a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
https://today.yougov.com/international/articles/53298-the-us-navy-deployment-near-venezuela-has-become-even-less-popular (31 octobre 2025) Dans un nouveau sondage YouGov, nous constatons que les Américains sont moins enclins à approuver le déploiement de la marine américaine autour du Venezuela depuis septembre. Les Américains sont plus enclins à s'opposer qu'à soutenir des frappes militaires contre des navires vénézuéliens et des cibles terrestres. La plupart des Américains s'opposeraient à une invasion militaire du Venezuela. Ils seraient plus nombreux à s'opposer qu'à soutenir le recours à la force militaire pour renverser le président vénézuélien Nicolás Maduro ou mener des opérations secrètes de la CIA au Venezuela. Un autre sondage YouGov récent révèle que les Américains sont divisés sur la question de savoir si les frappes américaines ont été légales et si le gouvernement a présenté des preuves que les cibles étaient des trafiquants de drogue.