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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. 15 octobre 2025 - M. Fabien Mandon, Chef d'état-major des Armées. Les Ukrainiens sont admirables et sont dans une course où ils essayent de remplacer l'humain par des drones pour se battre à un niveau à peu près égal à celui des Russes, mais malheureusement, même s'ils sont vaillants, même si on les aide, ils reculent tous les jours. Général Jérôme Bellanger, chef d'état-major de l'armée de l'air et de l'espace. Ajoutez à cela le bilan de l'été en Ukraine, où 20 000 drones ou missiles russes ont été tirés, soit dix fois plus que l'été dernier. Jeudi dernier, mon homologue ukrainien m'a fait part de chiffres étourdissants : depuis le 1er janvier 2025, l'Ukraine a fait face à 280 attaques aériennes, dont 60 combinées, c'est-à-dire comprenant des missiles de croisière, des missiles aérobalistiques et des drones. En 2025, l'Ukraine a été ciblée par 2 000 missiles, dont 500 arérobalistiques. En 2025, les Russes ont augmenté leur format de 200 chasseurs Su-30, 37 et 57, soit des chasseurs modernes, passant de 226 à 434 - le format français est de 200 chasseurs. Et je ne parle pas des bombardiers stratégiques.
  2. https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20251013/etra.html 15 octobre 2025 - M. Fabien Mandon, Chef d'état-major des Armées. Sur la Commission européenne, je sortirais de mon cadre si je devais faire des commentaires. Cependant, en tant que militaire qui doit construire avec le ministre de la défense une loi de programmation qui garantit un modèle d'armée complet et cohérent, je ne peux pas souscrire à l'idée d'un « mur de drones ». Ce n'est d'ailleurs pas son rôle que de définir le besoin militaire. L'armée protège une population et lorsqu'un soldat tombe au combat, sa famille se tourne vers les chefs militaires, vers le ministre de la défense et le Président de la République : pour ces familles, ce n'est pas la commission européenne qui donne l'ordre d'aller à la guerre, ce n'est pas elle qui a la responsabilité de protéger les citoyens. Le besoin militaire aujourd'hui est de reconstituer nos stocks et non de dépenser tout notre argent dans un mur de drones qui serait saturé en un jour. Ce dossier me parait symptomatique d'une tendance à faire primer la communication sur l'action.
  3. 15 octobre 2025 - M. Fabien Mandon, Chef d'état-major des Armées. Il y a en Afrique sahélienne des groupes terroristes qui se développent et se structurent. Mes homologues de la région en sont tous préoccupés : nous avions anticipé une extension de ces mouvements jusqu'à l'Atlantique, elle se produit. Vous avez vu les massacres au Bénin, et les combats gagnent en intensité notamment par l'importation de techniques et de matériels utilisés dans la guerre en Ukraine : on voit des terroristes utiliser des drones contre les milices russes en Afrique, ce sont les mêmes qu'en Ukraine.
  4. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/why-xenophobia-won-t-solve-south-korea-s-china-problem (2 décembre 2025) Ces derniers mois, les manifestations anti-chinoises ont envahi les espaces publics sud-coréens. Des marches d'extrême droite dénonçant la prétendue infiltration du Parti communiste chinois et l'immigration chinoise sont régulièrement organisées dans les quartiers connus pour attirer les migrants chinois. Pendant les élections, des militants ont procédé à des tests improvisés de coréen et à des contrôles d'identité des électeurs devant les bureaux de vote afin de démasquer les infiltrés chinois. Des banderoles mettant en garde contre la prise de contrôle du pays par les touristes chinois ont fait leur apparition aux carrefours. Et à Séoul, un café a annoncé une politique « pas de clients chinois ». Mais la xénophobie à l'égard des citoyens chinois ordinaires vivant en Corée du Sud n'apporte rien de bon et ne contribue guère à freiner la puissance et les ambitions hégémoniques de Pékin. Pire encore, elle pourrait nuire à la Corée du Sud de plusieurs façons. Premièrement, elle pourrait dissuader les personnes d'origine chinoise de visiter le pays, ce qui nuirait à l'industrie du tourisme. Deuxièmement, à une époque où l'effondrement démographique s'accélère, Séoul ne peut se permettre de faire fuir les travailleurs étrangers. Troisièmement, cela pourrait nuire à l'image internationale de la Corée du Sud en tant que nation accueillante et sûre pour les voyages et les investissements, ce qui entraînerait une perte d'opportunités à un moment où ses perspectives économiques sont déjà sombres. L'accord récemment conclu avec les États-Unis, qui garantit à Séoul le droit de disposer de sous-marins à propulsion nucléaire, constitue une première étape pour ébranler la domination militaire de la Chine. Cependant, cela est loin d'être suffisant, et la Corée du Sud n'a aucun espoir de contrebalancer la puissance chinoise avec des moyens conventionnels seuls. Dans ce contexte, la mise en place d'une force de dissuasion nucléaire indépendante pourrait être la meilleure option pour contrer les ambitions territoriales et hégémoniques de Pékin et garantir la liberté de la Corée du Sud en matière de politique étrangère à long terme. Enfin, les relations avec la Corée du Nord s'inscrivent dans un contexte régional plus large. Plus les relations intercoréennes sont mauvaises, plus la Chine a d'influence sur les deux parties de la péninsule. Il est donc essentiel de dialoguer avec la Corée du Nord afin de réduire la dépendance diplomatique et économique de Pyongyang vis-à-vis de Pékin, et ainsi diminuer son emprise sur les deux pays. Dylan Motin est actuellement chercheur invité au Centre asiatique de l'Université nationale de Séoul. Il est l'auteur de How Louis XIV Survived His Hegemonic Bid: The Lessons of the Sun King's War Termination (Anthem Press, 2025). https://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10091648&oldMenuNo=400007&menuNo=400069&programType=newsDataEng&depth=400069&relate=Y (29 mai 2025) Les prévisions de croissance du PIB pour 2025 ont été fortement révisées à la baisse, passant de 1,5 % en février à 0,8 %.
  5. https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20251005-l-indonésie-rétablit-tiktok-qui-lui-a-fourni-des-données-liées-aux-manifestations-d-août (5 octobre 2025) L'Indonésie rétablit TikTok qui lui a fourni des données liées aux manifestations d'août La société avait fourni des informations partielles mais n'avait pas satisfait à la demande complète du gouvernement, provoquant cette suspension qui n’a guère duré. Elle a été levée dès le lendemain. La plateforme a en effet fait parvenir aux autorités les données requises le jour même où le gouvernement a annoncé la suspension. Lundi, l'agence indonésienne de lutte contre les monopoles a infligé à TikTok une amende de 900.000 dollars pour ne pas avoir informé les régulateurs à temps de son acquisition de la plateforme de commerce électronique indonésienne Tokopedia. L'Indonésie est le deuxième marché mondial de TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, avec plus de 100 millions d'utilisateurs. https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20251020-en-indonésie-la-première-année-du-président-prabowo-subianto-sous-le-feu-des-critiques (20 octobre 2025) Autres sujets de préoccupation autour de Prabowo Subianto, ancien militaire et gendre du dictateur Suharto : l'augmentation de 30% du budget de la défense, ainsi que l'usage excessif de la force contre des manifestants antigouvernementaux fin août, qui s'était soldé par la mort de dix personnes et l'arrestation de centaines de manifestants. https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20251110-l-indonésie-érige-l-ex-dictateur-suharto-au-rang-de-héros-national (10 novembre 2025) L'Indonésie érige l'ex-dictateur Suharto au rang de « héros national » Prabowo, lui-même un ex-militaire, occupait le poste de chef des forces spéciales à la fin du régime de Suharto, dont il a épousé la fille. Dans la liste des nouveaux héros nationaux apparaissent également les noms de Marsinah, jeune militante syndicaliste tuée en 1993, et d'Adburrahman Wahid, ancien président décédé en 2009. Dans leur lettre, les quelque 500 personnalités de la société civile ont estimé que l'attribution de ce titre à Suharto représentait une « trahison des victimes et des valeurs démocratiques », « une trahison des réformes et une dangereuse distorsion de l'histoire pour la jeune génération ».
  6. https://www.rfi.fr/fr/environnement/20251014-la-déforestation-mondiale-s-est-accélérée-en-2024-éloignant-l-objectif-de-l-éliminer-d-ici-à-2030 (14 octobre 2025) La déforestation mondiale s'est accélérée en 2024, éloignant l'objectif de l'éliminer d'ici à 2030 La déforestation s'accélère dans le monde : 8,1 millions d'hectares de forêts ont été rayés de la carte en 2024. Ce bilan catastrophique, révélé mardi 14 octobre par le collectif Forest Declaration Assessment, enterre un peu plus l'objectif fixé lors de la COP26 : mettre fin à la déforestation d'ici à 2030. Mines et agriculture, les deux faces de la déforestation Plantation de cacao ou d’huile de palme, le développement de l'agriculture est, de loin, la première cause de la déforestation. Mais un autre secteur en pleine expansion est également pointé du doigt : l'industrie minière et extractive avec notamment un boum concernant les minerais de la transition comme le cobalt du bassin du Congo, ou le nickel d’Indonésie. Ces effets négatifs de la transition énergétique impactent principalement les régions tropicales qui ont perdu, à elles seules, 6,7 millions d'hectares de forêts primaires en 2024. Mais une autre crise silencieuse gagne du terrain, la dégradation des forêts, par des incendies ou la construction de routes, première étape avant une déforestation définitive.
  7. https://www.nytimes.com/2025/11/25/us/politics/trump-age-health.html Le Dr Jeffrey Kuhlman, qui a été médecin à la Maison Blanche de 2000 à 2013 et a écrit un livre sur les soins de santé présidentiels, a déclaré que l'emploi du temps de M. Trump contrastait avec celui de George W. Bush, qui avait 54 ans lorsqu'il est entré en fonction, et celui de Barack Obama, qui avait 47 ans. Tous deux avaient intégré l'exercice physique à leur emploi du temps quotidien ; M. Bush était dans le Bureau ovale tous les jours à 6 h 45, a déclaré le Dr Kuhlman, et M. Obama arrivait vers 10 heures, même si ses journées se prolongeaient souvent jusqu'à 19 heures environ, heure à laquelle il rejoignait sa famille pour le dîner.
  8. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/indonesia-s-free-meal-ambition-when-policy-becomes-recipe-risk (3 octobre 2025) Le programme indonésien de repas gratuits et nutritifs porte en lui une promesse politique irrésistible : aucun enfant ne devrait souffrir de la faim à l'école. Lancé en janvier 2025 par le président Prabowo Subianto et largement connu sous l'acronyme MBG, il vise à fournir des repas gratuits à des dizaines de millions d'écoliers, de jeunes enfants et de femmes enceintes. L'ambition est historique par son ampleur, mais sa mise en œuvre a révélé un écart préoccupant entre la vision et les capacités. Le budget du programme est colossal. Le gouvernement a réservé 171 000 milliards de roupies (10,2 milliards de dollars américains) en 2025, avec l'intention de presque doubler ce montant en 2026. Cette annonce a attiré l'attention internationale, positionnant l'Indonésie comme un champion de la protection sociale. Pourtant, au milieu de l'année, seuls 3 000 milliards de roupies avaient été dépensés, touchant moins de quatre millions de bénéficiaires alors que l'objectif était de plus de 17 millions. Ce décalage suggère que le programme a été mis en œuvre plus rapidement que le système ne peut le supporter. La sécurité alimentaire est devenue son défaut le plus alarmant. En septembre 2025, près de 6 000 personnes, dont plus d'un millier d'enfants dans l'ouest de Java, avaient été hospitalisées après avoir consommé des repas MBG. Les rapports ont mis en évidence des ingrédients avariés, une mauvaise hygiène et un personnel de cuisine non formé. Les autorités ont fermé des dizaines de cuisines, tandis que la police a ouvert des enquêtes. Mais il ne s'agit pas d'erreurs mineures. Elles mettent en évidence des faiblesses dans les domaines de l'approvisionnement, de la supervision et de la formation. Pour un programme destiné à nourrir des enfants, la tolérance à l'erreur est pratiquement nulle. La faiblesse institutionnelle aggrave le problème. Le MBG est supervisé par la nouvelle Agence nationale de nutrition, mais aucun règlement présidentiel n'a défini ses pouvoirs ni ses responsabilités. Transparency International Indonesia a mis en garde contre les risques de corruption, allant des contrats gonflés à la collusion dans les appels d'offres pour les cuisines. Le médiateur indonésien a noté que des « courtiers » exploitaient les lacunes et les défaillances dans le contrôle du respect des normes de sécurité. Bref, MBG opère avec des milliards en jeu, mais sans cadre juridique ou administratif solide. Au regard des exemples étrangers, la précipitation de l'Indonésie semble irresponsable. Le programme japonais de cantines scolaires est décentralisé, étroitement supervisé et soutenu par des diététiciens. La Chine concentre ses subventions sur les districts ruraux pauvres plutôt que de promettre l'universalité. La Malaisie, Singapour et les Philippines limitent les repas gratuits aux groupes défavorisés ou aux centres de la petite enfance. Ces modèles sont ciblés, progressifs et soumis à une surveillance stricte. L'Indonésie, en revanche, s'est lancée directement dans une couverture quasi universelle sans avoir préalablement instauré la confiance ni développé les capacités nécessaires. L'ampleur de la tâche est à elle seule intimidante. Nourrir quotidiennement des dizaines de millions de personnes sur des milliers d'îles exige une logistique précise. Un contrôle inadéquat garantit presque à coup sûr une qualité inégale. Des procédures d'approvisionnement laxistes favorisent les fournisseurs peu fiables. L'absence de réglementation entraîne des lacunes en matière de responsabilité. Pire encore, le financement du MBG provient du budget de l'éducation, ce qui fait craindre que les salles de classe et les enseignants soient lésés tandis que des sommes considérables sont injectées dans des cuisines qui ne respectent toujours pas les normes de sécurité élémentaires. En théorie, faire en sorte qu'aucun enfant ne souffre de la faim à l'école est un objectif louable. Mais en pratique, l'Indonésie a montré comment le populisme peut prendre le pas sur la gouvernance. Au lieu de devenir un modèle de développement inclusif, le MBG risque d'être marqué par des intoxications alimentaires, des milliards gaspillés et une confiance ébranlée dans les institutions publiques.
  9. Une bonne nouvelle, quand même : https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/nancy-pelosi-la-meilleure-ennemie-de-donald-trump-au-congres-tire-sa-reverence-2197300 (7 novembre 2025) Nancy Pelosi, la meilleure ennemie de Trump au Congrès, tire sa révérence L'élue de San Francisco, première femme à présider la Chambre des représentants, a renoncé à se représenter. Agée de 85 ans, elle libère son siège au moment où la base du parti réclame du changement et le fait savoir, et où de nouvelles figures émergent, de la modérée Abigail Spanberger en Virginie au socialiste Zohran Mamdani à New York.
  10. 4 novembre 2025 Le psychologue John Gartner expose les signes et symptômes qu'il observe chez Donald Trump, et explique pourquoi il pense que le président ne terminera pas son mandat "compos mentis" (sain d'esprit). Le Dr John Gartner est le fondateur de Duty To Warn et ancien professeur adjoint de psychiatrie à la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins. 1:57 Ce qui est nouveau, c'est les symptômes de démence. 3:43 Pour diagnostiquer la démence, vous devez voir une détérioration par rapport au niveau initial de la personne. Et pas uniquement du langage - le langage est le plus évident - le langage, la mémoire, le comportement, et les performances psychomotrices.
  11. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/indonesia-s-biodiesel-push (22 septembre 2025) Le gouvernement a confirmé son intention de faire progresser son programme de biodiesel avec un mélange obligatoire de B50 (50 % de biodiesel à base d'huile de palme) ou de B45 à partir de 2026, bien que la décision finale soit encore en cours d'examen. Cette mesure reflète l'ambition de Jakarta de réduire sa dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles importés, de renforcer la sécurité énergétique nationale et de soutenir les producteurs d'huile de palme confrontés à un marché mondial de plus en plus volatil. L'Indonésie importe environ un million de barils de pétrole brut par jour, le montant total des importations annuelles de pétrole brut, de carburants raffinés et de GPL atteignant environ 500 000 milliards de roupies (environ 30 milliards de dollars américains). Cette dépendance massive pèse sur la balance commerciale et rend l'économie vulnérable aux chocs pétroliers. L'expansion de l'utilisation du biodiesel pourrait permettre d'économiser des milliards de devises étrangères tout en offrant une protection contre la volatilité mondiale. Parallèlement, l'huile de palme reste un pilier de l'économie, employant plus de 16 millions de personnes directement et indirectement. Garantir une demande intérieure stable grâce au mélange de biodiesel contribue à protéger le secteur des ralentissements mondiaux. Passer rapidement au B50 risque de mettre à rude épreuve les chaînes d'approvisionnement et de créer des problèmes techniques pour les moteurs qui ne sont pas adaptés à des mélanges plus élevés. Des groupes d'entreprises ont exhorté le gouvernement à envisager le B45 comme une étape transitoire. Même dans le cadre du programme B35 existant, des plaintes ont été formulées concernant des filtres obstrués et des coûts d'entretien plus élevés. Sans essais routiers rigoureux et sans adaptation technologique, cette politique pourrait susciter une réaction négative de la part des opérateurs de transport et des consommateurs.
  12. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/complacent-nation-australia-asian-century (22 septembre 2025) En 2010, le livre blanc intitulé « L'Australie dans le siècle asiatique » a fixé un objectif national selon lequel, d'ici 2025, « tous les élèves australiens auront la possibilité et seront encouragés à suivre un programme d'études continu dans une langue asiatique tout au long de leur scolarité ». Depuis lors, cependant, la proportion d'élèves australiens inscrits en chinois, japonais ou indonésien a chuté de 25 % pour atteindre seulement 3,3 %. Il est extraordinaire de constater que le nombre d'élèves australiens de 12e année qui étudient ces langues est inférieur à ce qu'il était en 1989, lorsque le rapport Australia and the Northeast Asian Ascendancy, commandé par le gouvernement Hawke, a marqué le début du parcours de l'Australie vers l'Asie. Entre 2004 et 2022, les inscriptions aux cours de langues d'Asie du Sud-Est dans les universités australiennes ont chuté de 75 %. Sur plus d'un million d'étudiants australiens inscrits dans les universités australiennes en 2023, à peine 500 étudiants étaient inscrits à des cours de bahasa indonesia dans tout le pays. Les experts ont averti que, si la tendance actuelle se poursuit, aucune école australienne n'enseignera plus le bahasa indonesia d'ici 2031. C'est une réalité qui donne à réfléchir. Aux États-Unis, la langue la plus couramment enseignée est l'espagnol, la langue de ses voisins. Au Royaume-Uni, c'est le français, là encore la langue d'un voisin. Que penserait-on de notre pays si nos écoles et nos universités n'enseignaient plus la langue de notre plus grand voisin ? Quel serait l'impact sur notre influence dans la région ? Il n'existe pas non plus de solution technologique miracle. Nous ne pourrons pas demander à l'IA de nouer des relations personnelles, d'aborder des sujets sensibles et d'influencer nos partenaires régionaux à notre place. Nous devons disposer de la capacité souveraine d'accomplir ces tâches nous-mêmes, au sein du gouvernement, des entreprises et de la société civile. [Cela pose un problème de souveraineté si les IA sont toutes made in America ou made in China, mais sont-elles incapables de prendre en charge tout ou partie de ces tâches ?] Il y a trente-cinq ans, le rapport Garnaut déclarait que « la tâche la plus importante » pour le partenariat de l'Australie avec la région « est d'éduquer une nouvelle génération d'Australiens afin qu'ils acquièrent une connaissance approfondie de leur environnement (asiatique) ». Lors du lancement du rapport, Bob Hawke a déclaré son ambition de voir l'Australie « s'intégrer » à l'Asie dans le cadre de sa mise en œuvre et s'est félicité des commentaires selon lesquels, en cas de succès, cela « représenterait la réorientation la plus importante de l'attitude australienne depuis que Curtin s'est tourné vers les États-Unis en 1941 ».
  13. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/australians-risk-becoming-strangers-our-own-region (1er décembre 2025) Les Australiens risquent de devenir « des étrangers dans leur propre région » La prospérité et la sécurité futures de l'Australie se joueront dans la région indo-pacifique. Pourtant, malgré des décennies d'avertissements, nos capacités nationales en matière d'Asie – connaissance des langues, des cultures et des dynamiques régionales – ne cessent de décliner. L'enquête parlementaire actuellement menée sur le thème « Renforcer les capacités de l'Australie en matière d'Asie à travers le système éducatif et au-delà » constitue une tentative opportune pour relever ce défi. Les inscriptions dans les langues asiatiques ont chuté. Entre 2004 et 2022, les inscriptions en langue indonésienne dans les universités ont diminué de 76 %, selon l'Australian Consortium for In-Country Indonesian Studies. Le Conseil australasien des doyens des arts, des sciences sociales et des sciences humaines note qu'une seule université propose désormais quelques autres langues d'Asie du Sud-Est. S'appuyant sur les données communiquées par l'Australian Curriculum Assessment Reporting Authority, le Business Council of Australia a souligné que les inscriptions en 12e année en chinois, japonais, vietnamien et indonésien sont à leur plus bas niveau depuis dix ans. Ce déclin n'est pas seulement un problème éducatif, c'est aussi une vulnérabilité stratégique. Comme l'a souligné Tim Watts, président de la commission d'enquête : « La prospérité et la sécurité futures de l'Australie dépendent des compétences asiatiques de notre population, c'est-à-dire de la combinaison de connaissances culturelles, de compétences linguistiques et d'expériences régionales nécessaires pour être efficace en Asie. » L'identité multiculturelle de l'Australie est un atout national, mais des obstacles structurels – parfois appelés « plafond de bambou » – limitent la contribution des Australiens d'origine asiatique. Les témoins ont souligné que la compétence asiatique ne se résume pas à l'apprentissage des langues, mais consiste à valoriser l'expérience vécue et les connaissances culturelles comme outils d'influence. Dans son introduction à la soumission de l'Académie australienne des sciences humaines, Stephen Garton a averti que « sans un investissement coordonné et à long terme dans l'apprentissage des langues, la compréhension culturelle et la recherche régionale, nous risquons de devenir des étrangers dans notre propre région ». L'avantage de la diaspora est un troisième thème. De nombreuses contributions ont plaidé en faveur de la mise à profit des atouts linguistiques et culturels des communautés asiatiques d'Australie. Les idées allaient de l'accréditation officielle des compétences linguistiques héritées à des programmes visant à mettre en relation l'expertise de la diaspora avec les entreprises et la diplomatie. Le Business Council of Australia a redéfini les compétences asiatiques comme une question liée à la main-d'œuvre. Les entreprises ont besoin d'employés dotés d'une intelligence culturelle et d'une expertise régionale pour gérer les risques et saisir les opportunités sur les marchés asiatiques en plein essor. Pourtant, comme l'ont souligné de nombreux autres contributeurs, rares sont les ministères ou les entreprises qui accordent la priorité à la connaissance de l'Asie ou à la maîtrise d'une langue asiatique dans leur processus de recrutement, sans parler de la priorité accordée au recrutement de dirigeants possédant ces compétences. Selon le ministère des Affaires étrangères et du Commerce, plus de 80 % des exportations australiennes sont destinées à l'Asie, région qui sera au cœur de la croissance économique future. Comme Watts l'a souligné dans un article récent publié dans The Interpreter : « Si nous ne faisons pas du développement des capacités asiatiques une priorité nationale, nous laisserons d'autres décider de notre sécurité et de notre prospérité futures. » C'est peut-être aussi l'effet de l'intelligence artificielle. Quel être humain veut investir dans l'apprentissage d'une langue étrangère lorsque les IA proposent des traductions quasiment instantanées et gratuites ?
  14. https://www.eurotopics.net/fr/349335/relations-germano-polonaises-pourquoi-de-telles-difficultes# (2 décembre 2025) Les 17e consultations intergouvernementales germano-polonaises ont eu lieu à Berlin. Parmi les sujets débattus : la coopération militaire, les infrastructures de transport transfrontalières et la politique mémorielle. A cette occasion, l'Allemagne a remis à la Pologne des biens culturels spoliés pendant la Seconde Guerre mondiale. Les médias s'interrogent sur l'absence de réel rapprochement entre les deux voisins.
  15. https://unherd.com/2025/12/europes-humiliation-over-ukraine/ (1er décembre 2025) Wolfgang Munchau Les Allemands, qui entretenaient des relations commerciales particulières avec la Russie, ressemblaient davantage à Trump. Les politiciens allemands disposaient de leurs propres canaux privés avec leurs homologues russes, tout comme Steve Witkoff, l'envoyé de Trump, aujourd'hui. Les Allemands constituaient autrefois le groupe le plus important au Forum économique international de Saint-Pétersbourg, l'équivalent russe de Davos. Aujourd'hui, j'entends dire que les hôtels de Moscou et de Saint-Pétersbourg sont remplis d'Américains qui espèrent conclure des accords lucratifs avec la Russie. C'est un ironique coup du sort, car ce sont les États-Unis qui ont tenté de forcer l'Allemagne à abandonner le gazoduc de la mer Baltique entre la Russie et l'Allemagne. Aujourd'hui, on parle de l'intervention des Américains en tant qu'intermédiaires pour vendre du gaz russe à l'Allemagne. Cela ne s'invente pas. Je pense que les Allemands finiront par rejoindre le club « La Russie est ouverte aux affaires ». Ils se méfient des Français dans le domaine militaire et n'ont aucune ambition de voir l'UE devenir un acteur stratégique mondial. Ils pourraient vouloir renouer avec le seul partenariat économique indépendant vaguement fructueux qu'ils aient eu au cours de ce siècle, à savoir celui avec la Russie.
  16. https://unherd.com/newsroom/vietnams-huawei-deal-expose-limits-of-western-pressure-on-china/ (1er décembre 2025) À la fin de la semaine dernière, le Vietnam a attribué de nouveaux contrats 5G aux géants chinois des télécommunications Huawei et ZTE. Si Ericsson, Nokia et Qualcomm restent les principaux fournisseurs des systèmes 5G de base du Vietnam, les entreprises chinoises commencent à remporter une part croissante de contrats auxiliaires, certes plus modestes, mais stratégiquement importants. En l'espace de deux décennies, le pays est devenu un pôle industriel majeur pour des entreprises telles qu'Apple, Samsung et Nike, et la nécessité de développer rapidement ses infrastructures numériques à un coût raisonnable a rendu les systèmes fabriqués en Chine de plus en plus attractifs. Au début de l'année, l'Assemblée nationale vietnamienne a donné son feu vert à un projet ferroviaire de 8,3 milliards de dollars, dont une partie du financement devrait provenir de prêts chinois. Plus récemment, lors du défilé organisé à l'occasion du 80e anniversaire de la fête nationale, un contingent militaire chinois en visite a été accueilli par les acclamations de la foule, ce qui laisse entrevoir un changement plus général dans l'opinion publique. Les implications plus larges — d'un État qui a longtemps tenu à distance la technologie chinoise et qui l'adopte désormais dans des secteurs clés — ne sont pas de nature à rassurer Washington. Il pourrait en résulter un paysage où les espoirs occidentaux d'une résistance coordonnée à l'influence croissante de Pékin seraient supplantés par les besoins nationaux.
  17. https://www.cfr.org/article/conflict-cambodia-and-thailand-resumes-no-end-sight (1er décembre 2025) Reprise du conflit entre le Cambodge et la Thaïlande — sans issue en vue Plusieurs semaines après l'échec du cessez-le-feu négocié par Trump, les deux pays semblent loin de trouver un nouvel accord pour mettre fin aux combats. En réalité, le conflit frontalier risque même de s'aggraver. En marge du sommet d'octobre de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) organisé en Malaisie, le président Donald Trump et le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim ont assisté à la signature par les représentants du Cambodge et de la Thaïlande d'une déclaration commune [PDF] désormais connue sous le nom d'Accords de paix de Kuala Lumpur. Trump, dont la participation au sommet semblait dépendre fortement de la perspective de présider cet accord de paix très médiatisé, en plus de négocier de nouveaux accords commerciaux bilatéraux, semblait apprécier le faste et le cérémonial de la signature des accords. À peine deux semaines plus tard, cependant, une explosion dans la province thaïlandaise de Sisaket, à la frontière avec le Cambodge, a gravement blessé quatre soldats thaïlandais. Le 10 novembre, la Thaïlande a suspendu le cessez-le-feu, et depuis, aucune des deux parties ne semble motivée pour mettre fin au conflit. La frontière entre les deux pays reste donc tendue et dangereuse, une situation qui ne devrait pas changer. La définition, dans l'accord d'octobre, de plusieurs objectifs intermédiaires cruciaux, tels que la libération prévue de dix-huit prisonniers de guerre cambodgiens, le retrait des armes lourdes des zones contestées, de nouvelles procédures de déminage et la mise en place d'une équipe d'observation politiquement neutre chargée de surveiller la frontière contestée, semblait de bon augure pour l'avenir. Mais cet espoir s'est effondré quelques jours plus tard. Comme l'ont fait remarquer Japhet Quitzon et Gregory Poling, du Center for Strategic and International Studies, peu après la reprise du conflit : « Les tensions se sont encore exacerbées après les échanges de tirs entre soldats cambodgiens et thaïlandais le 12 novembre, qui, selon Phnom Penh, ont causé la mort d'un civil cambodgien. La Thaïlande a annulé ce jour-là la libération prévue des soldats cambodgiens capturés. Lors d'une conférence de presse le 17 novembre, le ministère thaïlandais de la Défense a présenté des preuves montrant que les mines terrestres le long de la frontière avaient été récemment posées et n'étaient pas des vestiges de conflits antérieurs, comme le prétendait le Cambodge. Phnom Penh continue de nier avoir posé de nouvelles mines. »
  18. https://www.msn.com/en-us/news/world/trump-s-boat-strikes-could-make-the-cartel-problem-worse/ar-AA1RuULR (1er décembre 2025) La Maison Blanche n'a fourni que peu de preuves attestant que les personnes visées par ses frappes maritimes étaient des trafiquants de drogue. (Les deux seuls survivants connus ont été rapatriés dans leur pays d'origine, où l'un d'eux a été libéré après que les enquêteurs équatoriens n'aient trouvé aucune preuve qu'il avait commis un crime.) Mais même en supposant qu'ils l'étaient, les responsables américains ont souligné que les attaques sont conçues pour tuer, et que les bateaux et les cargaisons sont détruits, ainsi que toutes les preuves possibles. « Vous êtes en train d'assécher une source d'informations essentielle pour comprendre le réseau criminel », nous a déclaré Adam Cohen, ancien chef des groupes de travail sur la lutte contre le crime organisé et le trafic de drogue du ministère de la Justice. La Colombie était à l'origine de 85 % de toutes les « informations exploitables » dont disposait la Joint Interagency Task Force South (Force opérationnelle interagences conjointe Sud) entre janvier 2024 et juin 2025, selon une lettre adressée en septembre à Donald Trump par un membre démocrate de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants. Fin octobre, la marine colombienne a intercepté 2,8 tonnes de cocaïne grâce à des informations fournies par le Commandement Sud des États-Unis. « Si l'on examine l'ascension et la chute des cartels, 100 % de ces cas ont été résolus grâce à la coopération » entre les États-Unis et la Colombie, nous a confié John Tobon, ancien haut responsable des enquêtes de sécurité intérieure, qui supervisait la stratégie de lutte contre le trafic de stupéfiants et a pris sa retraite en janvier. Lorsque les États-Unis ont commencé à cibler les petits bateaux, Petro a annoncé la suspension du partage de renseignements avec les agences américaines au sujet des frappes maritimes, qu'il a qualifiées de meurtres. Depuis, lui et d'autres membres de son gouvernement ont assoupli leur position. L'ambassade de Colombie à Washington, D.C., a déclaré dans un communiqué que, bien qu'« aucune information colombienne n'ait été ou ne soit partagée en rapport avec les récentes frappes contre des bateaux », la coopération se poursuit. Un haut responsable colombien nous a également indiqué que le pays continuait à partager d'autres types d'informations, notamment avec les garde-côtes. Les cartels colombiens font passer la majeure partie de la cocaïne du pays par le Pacifique vers l'Amérique centrale et le Mexique, d'où elle est acheminée par voie terrestre vers les États-Unis. Si Petro met à exécution ses menaces de mettre fin à la coopération, les conséquences pourraient être catastrophiques pour la lutte antidrogue américaine. Une diminution des renseignements provenant de Colombie signifierait « que nous serions encore plus aveugles que nous ne le sommes peut-être déjà », nous a déclaré Todd Robinson, qui a occupé le poste de secrétaire d'État adjoint chargé des stupéfiants et de l'application de la loi au niveau international sous l'administration Biden. Jake Braun, ancien responsable de la sécurité intérieure qui a dirigé les opérations de lutte contre le fentanyl sous l'administration Biden, nous a déclaré qu'il n'avait aucun problème avec le recours à l'armée pour lutter contre la crise du fentanyl, un phénomène qu'il qualifie d'« empoisonnement public de masse ». Mais il a ajouté que « toute notre puissance de feu » devait être dirigée contre les cartels mexicains, et non contre les groupes sud-américains. À cette fin, a-t-il déclaré, la coopération du gouvernement mexicain est irremplaçable. « En fin de compte, nous avons besoin que le Mexique travaille avec nous », nous a-t-il confié. « Comment avons-nous arrêté El Chapo ? Comment avons-nous arrêté Gallardo, l'ancien chef de Sinaloa, avant que le cartel ne s'appelle Sinaloa ? » C'est grâce à la collaboration entre l'armée mexicaine et les services de renseignement américains que ces arrestations très médiatisées ont été possibles, a-t-il déclaré.
  19. Il a fallu deux ans de négociation entre les Américains et les Russes pour trouver un accord de cessez-le-feu en Corée, et c'est la mort de Staline qui a débloqué les choses. Je me demande si le départ de Yermak - quelqu'un d'attaché à la notion de "paix par la victoire" comme je l'ai montré - ne pourrait pas être une pièce importante du déblocage du processus de paix en Ukraine.
  20. Il n'y a pas si longtemps, le 11 janvier 2024, Andriy Yermak affirmait que : "la victoire est la seule voie véritable vers la paix pour l'Ukraine" :
  21. https://kyivindependent.com/polish-prosecutors-seek-european-arrest-warrant-for-ukrainian-suspects-in-alleged-russian-backed-sabotage/ (1er décembre 2025) Les procureurs polonais demandent un mandat d'arrêt européen contre deux Ukrainiens soupçonnés d'avoir saboté des voies ferrées avec le soutien de la Russie Yevhenii Ivanov, 41 ans, et Oleksandr Kononov, 39 ans, sont soupçonnés d'avoir saboté la ligne ferroviaire Varsovie-Lublin les 15 et 16 novembre sur ordre des services secrets russes avant de s'enfuir en Biélorussie. Après qu'un conducteur de train ait signalé des irrégularités sur une voie ferrée le 16 novembre, les autorités polonaises ont confirmé par la suite qu'elle avait été endommagée par des explosifs. Près d'une autre partie de la voie, des caténaires endommagées ont brisé une fenêtre d'un train. Varsovie a qualifié cette attaque d'« acte de sabotage sans précédent », soulignant l'escalade des opérations hybrides sur le territoire polonais. Cette ligne était utilisée pour acheminer de l'aide à l'Ukraine. La Pologne a également inculpé un autre citoyen ukrainien, Volodymyr B., pour avoir aidé au sabotage en conduisant Ivanov sur le site à l'avance afin de planifier l'opération. Les juges polonais sont très forts, qui ordonnent "la détention provisoire par contumace" de suspects qui ont pris la poudre d'escampette, en citant "le risque de fuite" pour justifier leur décision : https://www.polskieradio.pl/395/7784/Artykul/3613703,polish-court-orders-arrest-of-rail-sabotage-suspects-who-fled-to-belarus (28 novembre 2025) Un tribunal de Varsovie a ordonné l'arrestation par contumace de deux hommes accusés d'avoir saboté des voies ferrées en Pologne pour le compte des services secrets russes. Le tribunal de district de la capitale a approuvé une ordonnance de détention provisoire de deux mois pour Yevheniy I., 41 ans, et Oleksandr K., 39 ans, a déclaré le procureur Artur Kaznowski du bureau du procureur national. Les deux suspects se sont enfuis en Biélorussie. Le tribunal a estimé qu'il était très probable qu'ils aient commis les infractions présumées et a invoqué le risque de fuite, de dissimulation et de falsification de preuves, a déclaré M. Kaznowski.
  22. Cela pourrait être une forme de verdict sur le bilan d'Andrij Yermak. Au delà des problèmes de corruption, le simple fait d'avoir limogé Zalouzhny pourrait s'avérer avoir été une erreur majeure.
  23. Article intéressant pour moi car c'est la première fois que je rentends parler de Svetchine depuis l'interview de Markus Reisner : https://forum.air-defense.net/topic/26223-guerre-russie-ukraine-2022-op%C3%A9rations-militaires/page/2659/#comment-1820389 https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Svetchine
  24. Qui a raison ? La Dépêche ou Le Grand Continent ? https://legrandcontinent.eu/fr/2025/12/02/larmee-russe-a-conquis-500-km²-de-territoire-ukrainien-en-novembre-soit-30-de-moins-que-lan-dernier/ L’armée russe a conquis 500 km² de territoire ukrainien en novembre, soit 30 % de moins que l’an dernier Si ce chiffre représente près du double du mois précédent (267 km²), la fin de l’automne étant généralement propice à des avancées sur le terrain, il est en baisse de plus de 30 % par rapport à 2024, lorsque Moscou avait conquis 730 km² de territoire. https://www.ladepeche.fr/2025/12/01/guerre-en-ukraine-plus-de-700-km2-repris-a-kiev-comment-larmee-russe-a-realise-en-novembre-sa-plus-forte-progression-sur-le-front-depuis-un-an-13084140.php (1er décembre 2025) Plus de 700 km² repris à Kiev… comment l’armée russe a réalisé en novembre sa plus forte progression sur le front depuis un an Ce sont près de 701 km² qui ont été repris aux Ukrainiens. Du jamais vu depuis novembre 2024 : à l’époque, ce sont 725 km² qui avaient été repris par Moscou. Depuis le mois de janvier dernier, Moscou a gagné 5 400 km² de terrain… c’est 2 000 km² de plus que l’année précédente à la même période.
  25. Jeffrey Sachs: Et nous le voyons au Venezuela, [les sanctions] c'est le coup de pied qui a poussé le Venezuela dans cette spirale catastrophique du déclin et de l'hyperinflation. C'est toujours la faute de Maduro dans notre presse, mais les gens ne regardent même pas et ne comprennent pas comment les États-Unis ont les instruments de sanctions qui bloquent l'accès aux marchés financiers, poussent les entreprises en défaut, bloquent le commerce, confisquent les actifs appartenant au gouvernement vénézuélien, précisément pour créer ce genre de crise, car l'idée, si la douleur est suffisante - selon des gens comme Bolton - il y aura alors un renversement militaire. Ils essaient donc de créer un désastre absolu. Eh bien, ce qu'il y a de si stupide dans ces politiques américaines, ces politiques néoconservatrices, c'est qu'elles créent un désastre, mais qu'elles n'atteignent même pas les objectifs politiques de ces gens méchants comme Bolton. Ce n'est pas comme s'ils étaient efficaces et méchants ; ils sont complètement inefficaces et totalement méchants en même temps.
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