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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://asialyst.com/fr/2025/06/13/interrogation-stabilite-regime-chinois/ Premier événement : contrairement aux usages, aucune annonce n’a été faite en mai par les médias officiels chinois quant à la tenue d’une réunion mensuelle du Bureau Politique du PCC. Composée des 24 plus hauts responsables du Parti, cette instance est pourtant censée se réunir une fois par mois. Les statuts du Parti sont formels à ce sujet. Deuxième événement tout aussi troublant : contrairement, là aussi, à une tradition bien rodée, le ministre chinois de la Défense, Dong Jun (董军), n’a pas assisté à la conférence annuelle sur la sécurité, le Shangri-la Dialogue, qui s’est tenue à Singapour du 30 mai au 1er juin, alors qu’il avait participé à cet événement l’année dernière. L’absence du ministre chinois de la Défense, croient savoir certains observateurs familiers de la Chine, est selon toute vraisemblance à mettre sur le compte des fortes tensions qui agitent les instances supérieures de l’Armée Populaire de Libération (APL) depuis plusieurs mois, une situation elle aussi anormale et sans précédent depuis des décennies. En novembre, Miao Hua, considéré comme le représentant politique de Xi Jinping au sein de l’APL, a été suspendu de ses fonctions pour « violations graves présumées de la discipline » tout en restant membre de la CMC. Avec la mise à l’écart de Miao Hua, le nombre de membres de la CMC est désormais réduit à cinq : Xi Jinping et quatre officiers supérieurs. Autre événement encore : le sort de He Weidong (何卫东), l’un des deux vice-présidents actuels de la CMC demeure lui aussi inconnu. Proche de Miao Hua, il a disparu de la scène publique il y a plus de deux mois et demi et sa purge ne fait plus guère de doute. Il est le deuxième officier le plus haut gradé après Zhang Youxia (张又侠) – l’autre vice-président de la CMC – et l’un des 24 membres du Bureau Politique du Parti. Il est également tenu pour être l’un des proches collaborateurs de Xi Jinping. Ou du moins, il l’était.
  2. https://asialyst.com/fr/2025/06/19/coree-sud-diplomatie-ambigue-lee-jae-myung/ La doctrine diplomatique de Lee Jae-myung porte l’empreinte de Wi Sung-lak, figure influente du Parti démocrate et ancien ambassadeur en Russie, nommé premier conseiller à la sécurité nationale de son gouvernement. Architecte clé des orientations diplomatiques et sécuritaires du président durant la campagne, Wi incarne une approche nuancée des équilibres géopolitiques. Refusant l’idée d’un choix binaire entre les États-Unis et la Chine, il défend une ligne fondée sur les intérêts propres sud-coréens. « Il ne s’agit pas de choisir entre les États-Unis et la Chine, mais de définir la direction que la Corée du Sud doit suivre entre les deux », insiste-t-il. Pour lui, les États-Unis, alliés traditionnels partageant les mêmes valeurs démocratiques que la Corée du Sud, et la Chine, partenaire stratégique incontournable sur les plans économique et géopolitique, doivent être considérés comme deux piliers complémentaires d’une diplomatie sud-coréenne pragmatique. En mars 2017, alors qu’il était candidat à l’investiture du PD pour l’élection présidentielle, Lee Jae-myung a déclaré son intention de retirer le système de défense antimissile THAAD et a écrit dans son livre que « tant que la Corée du Sud n’est pas un pays dépendant des États-Unis, il est normal de comparer les coûts de stationnement des troupes avec ceux d’autres pays et d’en débattre de manière raisonnable ». De plus, lors d’une rencontre avec l’ambassadeur chinois en Corée du Sud, Xing Haiming, en juin 2023, Lee a suscité la controverse en ne réfutant pas les critiques de l’ambassadeur chinois, à l’égard de la politique étrangère de Yoon. Les entreprises sud-coréennes de premier plan – Samsung et LG – exploitent des usines aux États-Unis, mais la part de leur production à l’étranger, notamment au Mexique et au Vietnam, est élevée. L’assemblage de produits et de composants à forte valeur ajoutée est concentré en Asie, et un droit de douane de 50 % aurait un effet dévastateur, allant au-delà d’une simple augmentation des coûts et entraînant l’effondrement de la structure des exportations. De plus, les mesures douanières de 25 % sur les automobiles, mises en place par les États-Unis en mars, ont commencé à avoir un impact significatif sur l’industrie automobile sud-coréenne, avec une baisse de 20 % des exportations vers les États-Unis. Lee Jae-myung espérait s’entretenir avec Trump lors du sommet du G7 le 17 juin, mais cela n’a pas été possible en raison du retour prématuré de Trump.
  3. 8:55 Parmi ces informations sensibles, la visite de conseillers militaires ukrainiens sur ce camp, l'an dernier. Donc quand des Donbassiens proclament les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, c'est des "terroristes" passibles d'une "opération anti-terroriste", mais quand les Touareg réclament l'indépendance de l'Azawad, pour faire sécession du Mali, il faut les aider. 22:41 Au Mali voisin, la junte l'accuse [la Mauritanie] de servir de base arrière à ceux qu'elle qualifie, comme Abdulaye, de "terroristes".
  4. 04:50 Bamako somme Paris de retirer ses 5000 soldats. C'est faux. C'est au contraire Paris qui a décidé unilatéralement de mettre fin à l'opération Barkhane, à tel point qu'un Premier Ministre malien a dit que la France procède à un « abandon en plein vol » dans la lutte contre les djihadistes au Sahel : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/09/26/le-mali-reproche-a-la-france-un-abandon-en-plein-vol-dans-la-lutte-antidjihadiste-au-sahel_6096029_3212.html Le Mali reproche à la France un « abandon en plein vol » dans la lutte contre les djihadistes au Sahel Le premier ministre déplore un « manque de concertation » dans la décision de Paris de réorganiser l’opération « Barkhane ». Le pays semble à présent se tourner vers Moscou, par l’intermédiaire de la société paramilitaire russe Wagner.
  5. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250702-mali-précisions-et-interrogations-sur-les-sept-attaques-menées-par-le-jnim-de-kayes-à-niono On en sait davantage sur les sept attaques menées mardi 1er juillet par le Jnim, groupe lié à al-Qaïda, dans les régions de Kayes et de Ségou. Sept localités ont été ciblées de manière simultanée le long des frontières du Sénégal et de la Mauritanie, dont la grande ville de Kayes, ou celles de Nioro du Sahel et de Niono. Une attaque coordonnée inédite sur laquelle les jihadistes ont diffusé de nouvelles revendications. De nouvelles précisions ont également été communiquées par l'armée malienne, dont la riposte a été plus vigoureuse qu'à l'habitude. De nombreuses questions restent toutefois en suspens.
  6. https://www.aljazeera.com/news/longform/2025/6/30/coming-back-with-nothing-inside-the-reverse-migration-away-from-the-us Le revirement a été brutal. Rien que l'année dernière, plus de 302 200 personnes ont tenté de remonter vers le nord depuis l'Amérique du Sud, selon les Nations unies. Cependant, comme le président Donald Trump rend l'asile pratiquement impossible à obtenir aux États-Unis, la migration vers le nord s'est réduite à un compte-gouttes. La trouée du Darien - une bande de forêt sauvage et de terrain escarpé - était autrefois la principale artère reliant l'Amérique du Sud au nord. Chaque année, des centaines de milliers de personnes s'efforçaient de franchir ce pont terrestre pour se rendre aux États-Unis. Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les Nations unies notent qu'entre janvier et mars de cette année, seules 2 831 personnes ont effectué cette dangereuse traversée. Cela représente une baisse de 98 % par rapport à la même période en 2024.
  7. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/02/en-pologne-le-soutien-a-l-entree-de-l-ukraine-dans-l-ue-s-erode_6617397_3210.html En Pologne, le soutien à l’entrée de l’Ukraine dans l’UE s’érode La Pologne n’a pas su profiter de sa présidence du Conseil de l’Union européenne (UE) qui s’est achevée le 30 juin pour rapprocher Kiev de Bruxelles. En décembre 2024, le premier ministre polonais, Donald Tusk, espérait ouvrir au moins un chapitre des négociations pour l’entrée de l’Ukraine dans l’UE et affirmait : « Si ça ne dépendait que de la Pologne, le processus durerait un seul jour. » Il n’en a rien été. Ces étapes, indispensables à l’adhésion, nécessitent une décision à l’unanimité des Etats membres, or la Hongrie ne cache pas son opposition au projet.
  8. https://www.huffingtonpost.fr/international/article/le-rare-aveu-d-impuissance-de-donald-trump-apres-son-appel-avec-vladimir-poutine_252206.html (4 juillet 2025) Il s’agissait de la sixième discussion entre les deux dirigeants depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier. L’échange a été qualifié devant les journalistes de « franc » par le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov. La Russie « continue à rechercher une solution politique et négociée au conflit » avec l’Ukraine, a affirmé le président russe à son homologue, selon Iouri Ouchakov. Vladimir Poutine a « souligné la volonté de la partie russe de poursuivre le processus de négociation » entamé à Istanbul, où ont récemment eu lieu deux sessions de pourparlers directs russo-ukrainiens aux maigres résultats. Mais « la Russie ne renoncera pas à ces objectifs », a martelé Iouri Ouchakov.
  9. https://www.msn.com/en-gb/news/uknews/sir-keir-starmer-could-be-ousted-as-pm-within-months-two-senior-labour-mps-tell-sky-news/ar-AA1HRwKY (3 juillet 2025) Sam Coates, rédacteur politique adjoint de Sky News, a déclaré que ses sources - un membre du gouvernement et un homme politique de premier plan - ont « mis Sir Keir Starmer en garde ». Tous deux ont prévenu que si le parti travailliste obtenait de mauvais résultats lors des élections de mai prochain au Pays de Galles, en Écosse et à Londres, cela pourrait marquer la fin de son séjour à Downing Street. Reform UK progresse dans les sondages au Pays de Galles, tandis que le Labour est menacé par des partis de gauche tels que les Verts à Londres.
  10. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/myanmar-s-federal-future-cannot-be-built-junta-s-foundations (2 juillet 2025) La Malaisie et l'Indonésie ont pris des mesures importantes pour nouer le dialogue avec l'opposition démocratique et les organisations ethniques. La Thaïlande s'accroche à l'ambiguïté stratégique, les Philippines ont appelé à un nouveau cadre diplomatique et le Cambodge a accueilli les simulacres d'élections prévus par la junte. Le consensus en cinq points n'a pas été respecté, tandis que le bloc [ANASE] continue de traiter la junte comme une partie prenante légitime. Au cœur du problème se trouve une lacune fondamentale de la charte de l'ANASE : l'absence de tout mécanisme permettant de remédier aux changements anticonstitutionnels de gouvernement.
  11. https://uk.news.yahoo.com/poll-just-22-of-americans-believe-trumps-claim-that-us-strikes-have-completely-and-totally-obliterated-irans-nuclear-program-201243728.html (1er juillet 2025) Sondage : seulement 22 % des Américains croient à l'affirmation de Trump selon laquelle les frappes américaines ont « complètement et totalement oblitéré » le programme nucléaire iranien Un nouveau sondage Yahoo/YouGov révèle que 54 % des adultes américains désapprouvent la façon dont le président a géré la guerre entre l'Iran et Israël. Seuls 31 % des Américains pensent que les attaques américaines feront finalement « plus de bien que de mal », alors qu'ils sont beaucoup plus nombreux à affirmer le contraire (49 %). Beaucoup plus d'Américains disent approuver (47 %) que désapprouver (25 %) l'accord nucléaire de 2015 avec l'Iran qui « a démantelé une grande partie de son programme nucléaire et ouvert ses installations à des inspections internationales plus poussées en échange d'un allègement des sanctions d'une valeur de plusieurs milliards de dollars ». Et ils sont bien plus nombreux à désapprouver (54 %) qu'à approuver (20 %) le retrait des États-Unis de cet accord au cours du premier mandat de M. Trump - après quoi l'Iran « a repris ses activités nucléaires ». Seuls 39 % des Américains croient à l'affirmation du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui a déclenché la guerre, à savoir que l'Iran était en passe de fabriquer un engin nucléaire « dans les mois à venir et certainement dans moins d'un an ». Les autres ne sont pas sûrs (35 %) ou ne croient pas Netanyahu (26 %). Et seulement 36 % approuvent la décision d'Israël d'attaquer « les principales installations nucléaires iraniennes » et d'assassiner « plusieurs scientifiques nucléaires iraniens de haut niveau ». Lorsqu'on leur demande s'ils pensent que l'Iran est plus ou moins susceptible de chercher à se doter de l'arme nucléaire aujourd'hui, après les frappes aériennes américaines, seuls 12 % des Américains répondent qu'il est moins probable qu'il le fasse. Une part beaucoup plus importante d'entre eux estiment que la poursuite est maintenant plus probable (44 %) ou à peu près la même (30 %). En conséquence, seuls 19 % des Américains estiment que les frappes ont rendu les États-Unis plus sûrs, tandis que plus du double d'entre eux pensent qu'elles ont rendu les États-Unis moins sûrs (47 %). Un quart environ (22 %) pense que les attaques n'ont rien changé du tout.
  12. 30 juin 2025 Les droits de douane de Trump provoquent-ils l'effondrement des États-Unis de l'intérieur ? Documentaire australien.
  13. Le dernier rapport du Centre d'Études Orientales (Ośrodek Studiów Wschodnich) polonais : https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2025-07-01/russians-enter-dnipropetrovsk-region-day-1224-war (1er juillet 2025)
  14. Voir aussi ces articles : https://forum.air-defense.net/topic/22849-relations-et-rivalit%C3%A9-chine-etats-unis/page/27/#comment-1805104 (1er mai 2025) https://forum.air-defense.net/topic/11243-usa/page/919/#comment-1745484 (5 septembre 2024)
  15. https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/droits-de-douane-trump-annonce-un-accord-leonin-avec-le-vietnam-2174483 Trump annonce un accord léonin avec le Vietnam Les Etats-Unis imposeraient 20 % de droits de douane aux marchandises vietnamiennes et obtiendraient du Vietnam qu'il renonce à taxer les produits américains à l'entrée sur son territoire. Une asymétrie complète. https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/07/03/guerre-commerciale-le-vietnam-conclut-un-deal-avec-donald-trump-qui-se-revele-gagnant-pour-washington_6617630_3234.html Le pays d’Asie du Sud-Est, ultra-dépendant aux exportations vers les Etats-Unis, échappe à des droits de douane supplémentaires de 46 %, dont il était menacé depuis le 2 avril. L’accord trouvé avec l’administration Trump prévoit une surtaxe douanière de « seulement » 20 %.
  16. https://www.newstatesman.com/politics/2025/07/the-meaning-of-the-chancellors-tears (2 juillet 2025) Le sens des larmes de la chancelière Avant la rébellion, ce sont les marchés obligataires, plus encore que la perspective lointaine d'une élection générale, qui ont exercé la pression extérieure la plus forte sur le régime Starmer-Reeves. Ce sont les marchés infléchis par Truss, stimulés par ces promesses fiscales imprudentes lors des élections, qui ont donné un tour de vis financier, qui ont produit le projet de réduction des prestations, qui ont produit le désastre politique. Le Premier ministre et la chancelière de l'échiquier ont tous deux perdu leur autorité. Depuis la défaite parlementaire de cette semaine, elle doit trouver encore plus d'argent à l'automne et la probabilité d'une augmentation des impôts est très élevée. https://www.bbc.com/news/articles/cn0qr9wlpnqo (2 juillet 2025) Les larmes de Reeves posent des questions au sommet du parti travailliste Ceux d'entre nous qui suivaient l'événement depuis la tribune de la presse de la Chambre des communes ont pu voir les larmes couler sur les joues de la chancelière. Pas une ou deux fois, ni pendant une minute ou deux, mais tout au long de la demi-heure. Alors que M. Reeves pleurait à côté de Sir Keir Starmer à la Chambre des Communes, le Premier ministre ne s'en rendait absolument pas compte. https://www.bbc.com/news/articles/czry6gv80mjo (2 juillet 2025) Humiliation pour Starmer qui perd le contrôle des Communes La nouvelle est alors parvenue à Downing Street que le nombre de rebelles pourrait être plus proche de 75 ou 80, ce qui s'approcherait du nombre nécessaire pour faire échouer le projet de loi. Le premier ministre n'avait plus le choix. Un nouveau virage à 180 degrés a été sanctionné, laissant ses projets en déshérence, amputés qu'ils étaient de leurs piliers centraux il y a une semaine à peine. Nombreux sont ceux qui pensent désormais que des hausses d'impôts sont inévitables dans le budget de cet automne.
  17. https://www.spectator.co.uk/article/watch-reeves-in-tears-after-labours-welfare-u-turn/ (2 juillet 2025) Tout au long de la séance de questions au Premier ministre, Mme Reeves a semblé au bord des larmes, et une question posée par Kemi Badenoch, chef du parti conservateur, a semblé la pousser au bord du gouffre. La chef du parti conservateur a demandé au Premier ministre si la chancelière conserverait son poste et, en réponse, M. Starmer a refusé de garantir la sécurité de Mme Reeves. Derrière lui, les larmes coulent sur le visage de Mme Reeves. Cette décision intervient après le vote de mardi soir sur les réformes de l'aide sociale du parti travailliste, qui ont été annulées à la toute dernière minute après que les députés d'arrière-ban ont menacé de faire échouer le projet de loi. Le projet de loi a été adopté, mais 49 députés travaillistes ont voté contre, marquant ainsi la plus grande rébellion contre le premier ministre Starmer jusqu'à présent. Le gouvernement a déclaré que personne ne serait sanctionné pour le gâchis de la loi sur les prestations sociales, mais le désarroi plutôt visible de Mme Reeves semble indiquer le contraire...
  18. https://www.lexpress.fr/societe/exclusif-en-nouvelle-caledonie-le-risque-dune-spirale-infernale-ce-rapport-qui-sonne-lalarme-GEFY62LXEVAJ5IXANDCRGTVYUM/ (1er juillet 2025) Crise du nickel, effondrement de l’activité du secteur du BTP et de celle du tourisme… Les députés décrivent un archipel s’enfonçant dans la crise, malgré les 654 millions d’euros débloqués par l’Etat en 2024. Près de la moitié (47 %) des professionnels de santé envisagent de quitter le "Caillou" alors que "soixante structures de santé auraient été brûlées ou pillées". La province Nord ne compte que 70 médecins pour 50 000 habitants. Sur "80 postes d’infirmière, seuls 42 sont pourvus". Plusieurs soignantes envisagent de quitter leur poste. Le centre hospitalier Nord "n’a plus ni service d’urgence ni de chirurgie". Une évacuation sanitaire d’urgence vers Nouméa, au sud, ne peut avoir lieu que durant la journée. L’hélicoptère civil n’est en effet "plus habilité à voler la nuit", faute d’assurance. En cas d’urgence, un "hélicoptère Puma de l’armée" prend "parfois le relais", a-t-on assuré aux parlementaires. Dans la province des îles Loyauté, les conditions sont pires : on compte deux médecins pour 18 353 habitants - et aucun hôpital. "il y a eu, en 2024, 10 700 départs de plus que d’arrivées". Ce chiffre est cinq fois supérieur aux années précédentes. Ces partants sont en grande partie "des 'Occidentaux', non originaires de Nouvelle-Calédonie et souvent privés du droit de vote aux élections provinciales, souligne le rapport. Mais certains émigrants sont aussi kanaks, parfois cadres et bien formés, qui n’ont plus confiance en l’attractivité et donc en l’avenir du territoire".
  19. https://www.lemonde.fr/international/live/2025/07/02/en-direct-guerre-en-ukraine-les-etats-unis-renoncent-a-livrer-certaines-armes-a-kiev_6616331_3210.html D’après Politico et d’autres médias américains, la décision américaine d’arrêter de livrer des armes à l’Ukraine concerne notamment des missiles de défense antiaérienne Patriot, des obus, des drones et des missiles lancés par l’aviation ukrainienne avec des avions F-16. Ce choix fait suite, toujours selon les médias, à des inquiétudes du Pentagone quant aux réserves de l’armée américaine, sur lesquelles est directement prélevée l’aide militaire à l’Ukraine. Selon la chaîne publique américaine PBS, la Maison Blanche a suspendu la livraison de missiles PAC-3 Patriot, d’obus d’artillerie de 155 mm, de roquettes GMLRS pour les lance-roquettes multiples, de lance-missiles sol-air américains à courte portée Stinger, de missiles air-air à moyenne portée à guidage radar semi-actif AIM-7 et de missiles antichar Hellfire.
  20. C'est un peu Xi Jinping contre Jack Ma. Qui va gagner ? Xi Jinping ? Jack ma ? Les paris sont ouverts.
  21. https://www.lemonde.fr/international/live/2025/07/01/en-direct-guerre-en-ukraine-vladimir-poutine-declare-a-emmanuel-macron-que-les-occidentaux-sont-responsables-du-conflit-lors-de-leur-premier-echange-telephonique-depuis-2022_6616331_3210.html Vladimir Poutine déclare à Emmanuel Macron que les Occidentaux sont responsables du conflit, lors de leur premier échange téléphonique depuis 2022 Le chef de l’Etat s’est entretenu, mardi, par téléphone pendant plus de deux heures avec son homologue russe, Vladimir Poutine, a fait savoir l’Elysée, précisant que les dirigeants avaient évoqué l’Ukraine et le programme nucléaire iranien. Il s’agit du premier entretien téléphonique entre M. Macron et M. Poutine depuis septembre 2022. A cette occasion, Emmanuel Macron a réitéré le soutien indéfectible de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Il a aussi appelé à l’établissement, « dans les meilleurs délais », d’un cessez-le-feu et au « lancement de négociations entre l’Ukraine et la Russie pour un règlement solide et durable du conflit », rapporte la présidence française dans un communiqué. Lors de son entretien avec Emmanuel Macron, le président russe, Vladimir Poutine, « a rappelé que le conflit ukrainien est une conséquence directe des politiques des pays occidentaux », rapporte de son côté le Kremlin sur son site Internet. Le dirigeant russe a affirmé que les Etats occidentaux « ont ignoré, pendant de nombreuses années, les intérêts de la Russie en matière de sécurité, ont créé une tête de pont antirusse en Ukraine et ont toléré des violations des droits des résidents russophones ». Il a estimé que ces Etats « poursuivent maintenant une politique visant à prolonger les hostilités en fournissant au régime de Kiev diverses armes modernes », rapporte encore le Kremlin. Le président russe a, selon lui, souligné que le règlement de la guerre en Ukraine devrait « être global et s’inscrire sur le long terme, prévoir l’élimination des causes profondes de la crise ukrainienne et se fonder sur les nouvelles réalités territoriales ».
  22. https://responsiblestatecraft.org/the-sahel/ (1er juillet 2025) Au Mali, le général Assimi Goïta, qui a pris le pouvoir lors d'un coup d'État en 2020, prévoit maintenant de rester au pouvoir au moins jusqu'à la fin de cette décennie, tout comme ses homologues du Burkina Faso et du Niger voisins. Alors que les juntes au pouvoir depuis longtemps consolident le pouvoir dans les capitales nationales, une grande partie du territoire sahélien échappe au contrôle des gouvernements. Les récentes attaques contre les forces de sécurité gouvernementales à Djibo (Burkina Faso), Tombouctou (Mali) et Eknewane (Niger) ont toutes souligné l'ampleur de l'insécurité. Les gouvernements sahéliens sont confrontés à la menace puissante des forces djihadistes de deux organisations, le Jama'at Nusrat al-Islam wa-l-Muslimin (le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, JNIM, qui fait partie d'Al-Qaïda) et la province sahélienne de l'État islamique (ISSP). Les gouvernements sahéliens sont également confrontés à des rebelles conventionnels et interagissent, parfois en coopération et parfois en tension, avec divers groupes d'autodéfense et groupes armés communautaires. La France, l'Union européenne et les États-Unis ont poursuivi une matrice politique étroitement axée sur la sécurité qui n'a pas réussi à inverser l'escalade de la violence dans les années 2010 et qui s'est effondrée au contact des coups d'État du début des années 2020. La Russie, nouveau partenaire de choix des régimes centraux du Sahel, a fourni une dose de violence encore plus brutale, mais qui n'a produit aucun gain concret pour les gouvernements nationaux, si ce n'est la victoire triomphale mais finalement isolée des autorités maliennes à Kidal, un bastion rebelle du nord du pays. Les djihadistes, qui se réjouissent d'avoir un adversaire étranger, ont remplacé les Français par les Russes dans une grande partie de leur propagande et de leur ciblage. [Et cela vaut l'aide de l'Ukraine aux rebelles Touareg : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240807-mali-quelle-est-l-implication-de-l-ukraine-au-sahel-après-la-bataille-de-tinzaouatène Le journal Le Monde affirme que les rebelles maliens ont été formés au maniement de petits drones artisanaux en Ukraine et sur le sol malien à Tombouctou. À RFI, le CSP ne confirme pas, mais ne dément pas non plus.] Tout en luttant sur le champ de bataille, les juntes ont vidé la politique de leur pays de sa substance, bouleversant des décennies d'expériences démocratiques fragiles mais significatives. Les partis politiques ont été interdits, les journalistes arrêtés, les critiques conscrits et les associations dissoutes. Quelques niches de résistance subsistent, en particulier les syndicats, mais ceux-ci ont largement contesté les juntes secteur par secteur sur des questions liées aux salaires et aux conditions de travail ; contrairement à ce qui s'est passé en 1991 au Mali ou en 2014 au Burkina Faso, des révolutions plus larges impliquant des coalitions multisectorielles n'ont pas été coalisées. En fait, bien qu'il soit difficile de le mesurer en raison de l'absence de sondages réguliers et fiables et de la quasi-absence de journalisme d'investigation, les juntes semblent jouir d'une grande popularité. Les militaires ont fait des promesses stimulantes concernant le rétablissement de la sécurité, la défense de la souveraineté nationale, la revitalisation des économies et l'apport de dignité à la population. Même si ces promesses ne sont pas tenues, le message est clairement enthousiasmant pour un large public national. Les gouvernements occidentaux sont toujours à la dérive en ce qui concerne la politique du Sahel. En Europe, les attentes concernant l'influence que les gouvernements peuvent exercer sur le Sahel, bilatéralement et collectivement, ont été tempérées par les reproches que les juntes sahéliennes ont formulés au cours des cinq dernières années. Les ambitions de reconstruire une influence persistent, et les suggestions les plus réfléchies impliquent de poursuivre « une voie pragmatique qui réconcilie les intérêts et les priorités diplomatiques [de l'Europe] avec les réalités politiques sur le terrain ». Pourtant, il y a peu d'idées véritablement nouvelles dans le mélange en Europe, car les préoccupations concernant le contrôle de l'immigration et l'insécurité ramènent les décideurs politiques et les analystes à un menu familier d'assistance à la sécurité et de partenariats pour le développement. Aux États-Unis, les préoccupations intermittentes concernant le Sahel sous l'administration Biden ont cédé la place à une relative indifférence sous l'administration Trump. Entre-temps, tant sous Biden que sous Trump, le potentiel de débordement (et, dans une certaine mesure, la réalité) du Sahel vers l'Afrique de l'Ouest côtière a suscité davantage d'inquiétudes que le Sahel lui-même. Fait révélateur, le Commandement américain pour l'Afrique a organisé l'édition d'avril/mai 2025 de son exercice d'entraînement annuel Flintlock en Côte d'Ivoire, et des rapports périodiques suggèrent que l'AFRICOM étudie la possibilité d'y baser des drones (après que le gouvernement du Niger a expulsé le personnel américain en 2024). L'AFRICOM pourrait toutefois être supprimée dans le cadre des restructurations en cours de l'administration Trump. Dans une certaine mesure, la politique occidentale à l'égard du Sahel reproduit par inadvertance certaines idées de la politique somalienne qui ont été abandonnées depuis longtemps. Dans une série d'analyses rafraîchissantes datant de 2009-2010, Bronwyn Bruton préconisait ce qu'elle appelait un « désengagement constructif » de la Somalie, c'est-à-dire une pause dans les efforts permanents déployés par les États-Unis et l'Occident pour façonner le paysage politique et sécuritaire de ce pays en proie à des difficultés depuis longtemps. La plupart des suggestions de Mme Bruton étaient spécifiques à la Somalie et à l'insurrection islamiste des Shabaab à ce moment-là, mais certaines d'entre elles donnent un aperçu intéressant de ce que pourrait être une autre approche du Sahel. Dans un rapport, Bruton écrit : « Les États-Unis et leurs partenaires peuvent encourager les éléments pragmatiques, nationalistes et opportunistes du Shabaab à rompre avec leurs partenaires radicaux en adoptant une position de neutralité à l'égard de tous les groupes politiques locaux et en signalant leur volonté de coexister avec toute autorité islamiste qui émergerait, tant qu'elle s'abstiendrait de commettre des actes d'agression régionale, rejetterait les ambitions djihadistes mondiales et tolérerait les activités des organisations humanitaires occidentales en Somalie ». Cette approche semble encore radicale aujourd'hui, mais c'est effectivement ce qui s'est passé en Syrie depuis la fin de l'année 2024. Les États-Unis ne doivent en aucun cas se réjouir d'une victoire du JNIM, mais ils doivent envisager une série d'options au cas où un tel scénario se produirait. Bruton a également recommandé, entre-temps, que « les nouvelles initiatives de développement [...] soient menées de manière décentralisée, en collaboration avec les autorités informelles et traditionnelles déjà en place sur le terrain, sans chercher à les formaliser ou à leur donner plus de pouvoir ». Elle faisait ici largement référence aux gouvernements régionaux et aux gouvernements potentiels qui existaient (et existent toujours) dans une Somalie fracturée, un paysage très différent de la carte politique actuelle du Sahel. Mais le principe sous-jacent peut s'appliquer au Sahel : les États-Unis et l'Europe feraient mieux de poursuivre le développement pour le seul intérêt du développement dans le Sahel, plutôt que d'essayer de lier le développement à des projets chimériques visant à remodeler la société ou à diriger les gouvernements nationaux. L'ensemble des recommandations de Bruton pour la Somalie (qui n'ont pas été prises en compte) n'est pas un modèle pour le Sahel une quinzaine d'années plus tard, mais ses idées indiquent comment le menu des options pourrait être élargi au-delà de ce qui semble parfois être la recherche par les gouvernements occidentaux d'un retour à un statu quo ante modifié. Le Sahel semble prêt à rester politiquement figé et profondément instable jusqu'en 2030, et si des perturbations surviennent dans cette trajectoire, les plus faciles à imaginer sont les pires, y compris de nouveaux coups d'État, la chute de grandes villes aux mains des djihadistes, et/ou des famines massives. Dans la mesure où les gouvernements occidentaux cherchent à se réengager, ils doivent prendre conscience que les années 2010 ne reviendront pas, que les juntes ont la mentalité du « faire ou mourir » et qu'une nouvelle réflexion s'impose.
  23. Parce que plus personne n'ose leur tenir le discours de De Gaulle du 10 novembre 1959 :
  24. https://tomdispatch.com/feeding-the-warfare-state/ (1er juillet 2025) Le Sénat est sur le point d'adopter le très mal nommé « big beautiful bill ». Il s'agit en fait de l'un des textes législatifs les plus laids jamais adoptés par le Congrès de mémoire d'homme. La version récemment adoptée par la Chambre des représentants prévoit une réduction de 1 700 milliards de dollars, principalement dans les dépenses intérieures, tout en accordant aux 5 % de contribuables les plus aisés environ 1 500 milliards de dollars d'allègements fiscaux. Au cours des prochaines années, le même projet de loi ajoutera 150 milliards de dollars supplémentaires à un budget du Pentagone qui s'envole déjà vers un record de 1 000 milliards de dollars. En bref, dans la bataille entre l'aide sociale et la guerre, ce sont les militaristes qui l'emportent. Le projet de loi, adopté par la Chambre des représentants et actuellement à l'étude au Sénat, allouerait des dizaines de milliards de dollars à la poursuite du projet de Dôme d'or du président Trump, chéri mais sans espoir, que Laura Grego de l'Union of Concerned Scientists a qualifié de « fantaisie ». Le projet de loi prévoit également des milliards supplémentaires pour la construction navale, de nouveaux investissements importants dans l'artillerie et les munitions, ainsi que le financement d'avions de combat de nouvelle génération tels que le F-47. Et une fois que tous ces programmes d'armement auront reçu leur part du futur budget du Pentagone, on trouvera, tout en bas de la liste, une ligne destinée à améliorer la qualité de vie du personnel militaire en service actif. Mais la part destinée au bien-être des soldats, des marins et des aviateurs (et des aviatrices) représente moins de 6 % des 150 milliards de dollars que le Congrès s'apprête à ajouter au budget déjà colossal de ce département. Et ce, malgré le fait que les faucons du budget du Pentagone prétendent invariablement que les sommes énormes qu'ils prévoient régulièrement d'y injecter - et les coffres débordants des contractants qu'il finance - sont « pour les troupes ». Une grande partie des fonds prévus par le projet de loi seront injectés dans les circonscriptions des principaux membres du Congrès (ce qui leur apportera un avantage politique considérable). Par exemple, le projet du Dôme d'or enverra des milliards de dollars à des entreprises basées à Huntsville, en Alabama, qui se surnomme elle-même « Rocket City » en raison du réseau dense d'entreprises qui y travaillent sur des missiles offensifs et des systèmes de défense antimissile. Et cela, bien sûr, est de la musique aux oreilles du représentant Mike Rogers (R-AL), l'actuel président de la commission des services armés de la Chambre des représentants, qui se trouve être originaire de l'Alabama. Les fonds destinés à la construction navale permettront de soutenir des fabricants d'armes tels que HII Corporation (anciennement Huntington Ingalls), qui exploite un chantier naval à Pascagoula, dans le Mississippi, l'État d'origine du président de la commission des forces armées du Sénat, Roger Wicker (R-Miss). Les fonds iront également à des chantiers navals du Maine, du Connecticut et de Virginie. Ces fonds bénéficieront aux coprésidents du House Shipbuilding Caucus, le représentant Joe Courtney (D-CT) et le représentant Rob Wittman (R-VA). Le Connecticut accueille l'usine Electric Boat de General Dynamics, qui fabrique des sous-marins lanceurs de missiles balistiques, tandis que la Virginie abrite l'usine Newport News Shipbuilding de HII Corporation, qui fabrique à la fois des porte-avions et des sous-marins d'attaque. Le projet de défense antimissile Golden Dome, pour lequel le président Trump a promis de dépenser 175 milliards de dollars au cours des trois prochaines années, profitera aux entrepreneurs, grands et petits. Il s'agit d'entreprises comme Boeing, Lockheed Martin et Raytheon (aujourd'hui RTX) qui construisent les systèmes de défense antimissile de la génération actuelle, ainsi que d'entreprises de technologie militaire émergentes comme Space X d'Elon Musk et Anduril de Palmer Luckey, qui, selon les rumeurs, pourraient toutes deux jouer un rôle de premier plan dans la mise au point du nouveau système antimissile. Et tandis que les entreprises d'armement se gaveront d'une nouvelle injection de fonds, le personnel militaire, passé et présent, sera manifestement négligé. Pour commencer, l'Administration des anciens combattants est sur le point de subir des coupes sombres, y compris le licenciement éventuel de 80 000 employés - une mesure qui ralentirait sans aucun doute le traitement des prestations pour ceux qui ont servi dans les guerres passées de l'Amérique. La recherche sur les affections qui touchent de manière disproportionnée les anciens combattants sera également supprimée, ce qui devrait être considéré comme un scandale. Pendant ce temps, des centaines de milliers de vétérans des guerres désastreuses de ce pays en Afghanistan et en Irak continueront à souffrir de blessures physiques et psychologiques, notamment de lésions cérébrales traumatiques (TBI) et de troubles de stress post-traumatique (PTSD). La suppression de recherches susceptibles de trouver des solutions plus efficaces à ces problèmes devrait être considérée comme une honte nationale. Entre-temps, le personnel en service actif, qui ne reçoit qu'une infime partie des 150 milliards de dollars que le Pentagone pourrait ajouter à son budget, a lui aussi besoin d'aide. Comme l'a dit il y a plus de 70 ans le président (et ancien général) Dwight D. Eisenhower, un républicain d'un genre très différent, la sécurité ultime d'une nation ne réside pas dans la quantité d'armes qu'elle peut accumuler, mais dans la santé, l'éducation et la résilience de son peuple. Le grand projet de loi et la politique de division qui l'entoure menacent ces fondements de notre force nationale.
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