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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/l-ukraine-sur-la-breche-1726555 Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie de l'Ifri 27:28 Je pense qu'il faut rajouter un point, en fait, c'est la Russie, (...) elle mène cette guerre pour reformater l'architecture de sécurité européenne et repousser l'OTAN de ses frontières. Et donc, le premier sujet, avant même les territoires, je mettrais plutôt ça : c'est l'OTAN, l'Ukraine et l'OTAN, et la présence de l'OTAN en Europe. Pour les territoires, par exemple, c'est devenu depuis le début de la guerre vraiment le sujet, etc. mais si vous vous souvenez des accords de Minsk, discutés entre 2014 et 2022, la Russie était, au contraire, même pas d'accord, mais elle voulait que ces territoires restent au sein de l'Ukraine, mais avec un statut spécial qui permettrait d'influencer les choix stratégiques de l'Ukraine, et elle n'avait pas prévu au début de les annexer, ce qui prouve bien que les territoires sont venus dans un second plan, mais aujourd'hui en effet, y compris pour montrer quelque chose, montrer une victoire tangible à son opinion publique, Poutine, ce qu'il lui faut, c'est la garantie que l'Ukraine ne va pas adhérer à l'OTAN, - et s'il peut refouler l'OTAN des autres pays (on se souvient des ultimatums de décembre 2021) c'est encore mieux - et ensuite les territoires comme vraiment la preuve tangible de cette victoire et que cette guerre, tous ces morts, en Russie, n'ont pas été subis pour rien. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/l-ukraine-sur-la-breche-1726555 (29 novembre 2025) Alexandra Goujon, maîtresse de conférences à l’Université de Bourgogne, enseignante à Sciences Po Paris et spécialiste de l’Ukraine et de la Biélorussie, est obligée d'expliquer aux "Européens stupéfaits" que la démission de Yermak "n'est pas interprétée comme un mal, en fait, en Ukraine" : 13:23 Hier soir, les titres de la presse ukrainienne étaient centrés sur cette démission, qui n'est pas interprétée comme un mal en fait en Ukraine : il faut savoir qu'André Yermak est arrivé comme chef de l'administration présidentielle en 2020. Ockrent : Donc avant la guerre. Tout à fait, avant la guerre, et qu'en fait se posait la question progressive d'une monopolisation du pouvoir par André Yermak, qui, en fait, accaparait un certain nombre de pouvoirs, j'allais dire, à la fois en termes de politique intérieure, et en termes de politique étrangère. Et même parfois, certains se plaignaient du fait qu'il y avait certaines informations qui n'arrivaient pas au président, parce qu'elles étaient filtrées par André Yermak, ou que même des informations données au président pouvaient en fait être annulées une fois que Yermak passait derrière lui. Il avait une influence aussi sur un certain nombre de nominations, que ce soit de conseillers du président, que ce soit au niveau du gouvernement. Et donc en fait André Yermak, en Ukraine, il est critiqué depuis 2022. 15:16 À ce stade, il n'est pas encore inculpé. Mais compte tenu, en fait, j'allais dire, des critiques qui pesaient sur cette personne, et en fait, il y a déjà une pétition en ligne qui avait été lancée par un député d'opposition. 16:00 En fait, aujourd'hui, en Ukraine, ce qu'on dit, c'est que la lutte contre la corruption avance, c'est pas la corruption qui augmente, c'est la lutte contre la corruption qui avance, et notamment les deux organismes qui sont à la manœuvre dans cette opération, c'est le Bureau national anti-corruption et un parquet spécial de lutte contre la corruption. Ockrent : Que Zelensky avait voulu annuler. Alors justement, en fait, en juillet dernier, l'indépendance de ces deux organismes de corruption, justement, avait été mise à mal, et suite à des protestations de rue, eh bien l'indépendance était revenue, et aujourd'hui ce que l'on comprend, c'est ce qui est analysé, c'est qu'en fait il y avait visiblement une volonté, justement, d'arrêter toute l'investigation - elle a duré à peu près 15 mois - toute l'investigation pour protéger aussi le chef de l'administration présidentielle. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est déjà arrivé dans le passé que les dirigeants européens prennent des décisions critiquables. Je relisais hier ce passage de Bruno Le Maire à propos de la crise financière de 2008 : https://www.amazon.fr/nouvel-empire-LEurope-unième-siècle/dp/2072847206? (4 avril 2019) (cliquer sur "lire l'échantillon") Sur le mécanisme européen de stabilité décidé par Sarkozy et Merkel en octobre 2010 à Deauville : "It was a big mistake" répète souvent mon homologue irlandais dans les décisions de finances de la zone euro. Dix ans plus tard, nous discutons encore entre ministres européens des erreurs commises dans la précipitation. Malgré mes efforts, je ne suis pas arrivé à convaincre certains de mes partenaires que le remède pouvait être pire que le mal. -
https://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i4082.asp (3 février 2016) Rapport sur l'extraterritorialité de la législation américaine Président M. Pierre Lellouche Rapporteure Mme Karine Berger (Je ne l'ai pas lu) https://www.institutmontaigne.org/ressources/pdfs/publications/extraterritorialite-americaine-une-arme-double-tranchant.pdf (décembre 2024) p.9 L'UE se montre réticente à contester l'utilisation de l'extraterritorialité par les États-Unis. La conjoncture géopolitique actuelle incite la majorité des États membres à la prudence. Beaucoup sont réticents à ne serait-ce que discuter d’extraterritorialité et évitent toute initiative susceptible d'ébranler l'alliance transatlantique ou d'amener Washington à reconsidérer ses engagements sécuritaires envers l'Europe. En outre, la réticence de l’UE à adopter une approche plus offensive en matière d'extraterritorialité s'explique par le risque d'accusations d'incohérence, après avoir longtemps critiqué l'approche offensive des États-Unis dans ce domaine. p.47-48 Jusqu’en 2007, le montant annuel moyen des sanctions infligées au titre du FCPA ne dépassait pas les 75 millions de dollars. À partir de 2008, les amendes ont fortement augmenté pour atteindre un record annuel de 6 milliards de dollars en 2016. En 2008, Siemens a payé 350 millions de dollars à la SEC et 450 millions de dollars au département de la Jus- tice après avoir été reconnue coupable de corruption d’agents publics étrangers en Argentine, au Bangladesh, en Chine, en Irak, au Mexique, au Venezuela et au Vietnam 70 . Une autre affaire à fort retentissement est celle de TotalÉnergies qui, en 2013, a accepté de payer 398 mil- lions de dollars pour paiements illicites à un agent public iranien en contrepartie de l’exploitation de champs pétroliers et gaziers (71) . En 2020, l’Européen Airbus – l’un des deux plus grands constructeurs mondiaux d’avions de ligne – a accepté de payer plus de 3,9 milliards de dollars aux autorités américaines, françaises et britanniques pour violation du FCPA et de l’AECA, et de son règlement d’application, l’ITAR (voir par- tie II, page 26). En 2018, la première administration Trump a arrêté Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei Technologies, pour fraude et conspiration en vue de commettre une fraude en vendant de la technologie américaine à l’Iran (72). Meng a été arrêtée au Canada et extradée aux États-Unis. Donald Trump a exprimé son aversion pour le FCPA, qu'il considère comme « horrible et injuste » pour les entreprises. Au printemps 2017, il charge son secrétaire d'État de l'époque, Rex W. Tillerson, d’étudier la suppression du FCPA qui ne nécessiterait pas de passer par le Congrès. Il demande également à son conseiller Stephen Miller de rédiger un décret d’abrogation. Avec le procureur général de l'époque, Jess Ses- sions, ils insistent cependant pour que la législation anticorruption soit maintenue. Bien que le nombre d'enquêtes ait diminué, davantage d'entreprises ont été poursuivies sous l'administration Trump I que sous l'administration Obama 2 (73). p.67-68 En août 2023, la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, sous la direction de Christophe Weissberg et Thibault François, a même enjoint au Parlement français et au département du Trésor américain de suivre davantage l’impact des sanctions internationales sur les entreprises françaises (126). Certes, l’UE commence progressive- ment à adopter de premières mesures extraterritoriales, comme nous le soulignons dans notre note d’enjeux « Extraterritorialité : angle mort de la sécurité économique européenne » (127) : des mesures défensives, en réaction aux lois extraterritoriales de pays tiers, comme le règlement de blocage européen; et des mesures de sa propre initiative, plus offensives, notamment dans le domaine du numérique (RGPD, DMA, DSA et règlement sur l’IA). Cependant, leur efficacité reste limitée et l’UE a surtout besoin de concevoir une nouvelle stratégie pour coopérer avec les États-Unis sur des lois extraterritoriales servant des intérêts convergents avec ceux des États membres (par exemple, lors de la prise de sanctions contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine), tout en étant capable de faire entendre sa voix et de résister dans les cas où l’extraterritorialité des États-Unis est abusive ou contraire aux intérêts européens. p. 69-70 Washington sait aussi que les États-Unis seuls ne pourront empêcher la Chine d’atteindre l’hégémonie technologique : ils ont besoin pour cela de l’alignement de leurs alliés. Et ce d’autant plus que l’usage actuel de l’extraterritorialité américaine ne fait pas consensus aux États-Unis. Des entreprises américaines ont été contraintes à quitter certains marchés sous la pression des sanctions et embargos commerciaux américains, pour laisser finalement leur place à des entreprises étrangères. Quand les États-Unis ont appliqué des sanctions très sévères à Cuba dans les années 1990 et au début des années 2000, des entreprises russes et chinoises n’ont pas tardé à prendre leur place (128). De la même manière, les normes extraterritoriales américaines tendent à dissuader les entreprises étrangères de collaborer avec les entreprises américaines. Donald Trump lui-même s’est montré très critique vis-à-vis de certaines sanctions américaines, comme le FCPA. Pour lui, elles posent en effet deux risques majeurs à l’économie américaine : • Affaiblir la position dominante du dollar dans les transactions étrangères. Le simple fait de commercer en dollars est souvent invoqué comme « lien véritable » suffisant pour que les sanctions améri- caines s'appliquent à une entreprise étrangère. Certaines sont alors tentées de commercer dans d'autres monnaies. • Rendre les entreprises américaines – et le commerce avec les États- Unis – moins attrayants. Se conformer aux lois américaines est coûteux et complexe. Cela peut désavantager les entreprises américaines par rapport à leurs concurrents internationaux et dissuader les entreprises étrangères de faire des affaires aux États-Unis. La question de l'extraterritorialité est d’une importance fondamentale pour l’Europe. Le débat devrait être normalisé et systématiquement faire partie intégrante de toute discussion transatlantique sur la sécurité économique. La position de l'UE ne sera prise en considération que si elle est en mesure de démontrer qu'elle a saisi les enjeux de l'extraterritorialité américaine et qu'elle a élaboré une stratégie crédible pour y faire face − une stratégie qui s'aligne sur les États-Unis lorsque cela s'avère nécessaire et qui s'y oppose lorsque l'extraterritorialité américaine porte atteinte à ses intérêts fondamentaux.
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https://gothamist.com/news/how-voters-in-trump-districts-helped-mamdani-win-the-democratic-primary (26 juin 2025) Comment les électeurs des circonscriptions pro-Trump ont aidé Mamdani à remporter les primaires démocrates Une semaine après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle de 2024, le député Zohran Mamdani se trouvait sur Hillside Avenue dans le Queens et Fordham Road dans le Bronx, micro à la main, à la recherche de New-Yorkais issus de la classe ouvrière qui avaient voté pour Trump, alors qu'ils votaient habituellement pour les démocrates. Selon une vidéo publiée par le candidat à la mairie alors naissant lors de sa visite dans le quartier, le coût de la vie était un facteur déterminant dans leur décision. « Les loyers sont chers. Les prix des denrées alimentaires augmentent. Les factures d'électricité augmentent », a déclaré une personne interrogée par Mamdani. Ces électeurs ont joué un rôle clé dans la stratégie qui a conduit à sa victoire éclatante sur l'ancien gouverneur Andrew Cuomo lors des primaires démocrates de cette semaine. Huit mois après que Trump ait remporté des gains significatifs parmi les classes populaires et les communautés immigrées de New York, les démocrates de la ville ont choisi un candidat se décrivant lui-même comme un socialiste démocratique comme candidat présumé. Et Mamdani a déclaré que sa stratégie consistant à courtiser les électeurs de Trump sur la question du coût de la vie se poursuivrait jusqu'aux élections générales de novembre. Une analyse de Gothamist a révélé que Mamdani a remporté 30 % des circonscriptions électorales primaires remportées par Trump lors de l'élection générale de 2024 et a recueilli plus de 35 000 voix dans les circonscriptions qui ont voté pour Trump. Dans les environs de Jamaica Hills, au Queens, où Mamdani a tourné en novembre dernier, les électeurs se sont décalés vers le Parti républicain en 2024 d'environ 25 points. Mardi, Mamdani y a remporté 84,2 % des voix.
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Taiwan
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Politique etrangère / Relations internationales
En fait c'est relativement consensuel. Ce qui fait débat, ce n'est pas de savoir si Taïwan est chinoise ou non chinoise, mais de savoir s'il y a une seule ou deux Chines, comme il y a deux Corées ou comme il y a eu deux Allemagnes. Est-ce qu'il faut faire un tollé parce que quelqu'un dit que Séoul est coréenne ? Taïwan, aujourd'hui comme hier se présente comme étant "une Chine", Taipei étant l'ultime transfert de la capitale nationaliste située à l'origine à Canton en 1921, avec Sun Yat-Sen à sa tête, puis après la mort de Sun Yat-Sen et l'expédition du nord, en 1927, à Nankin, puis de 1937 à 1945, à Chongqing, avant de retourner brièvement à Nankin de 1945 à 1949. La période 1927-1937 est intitulée "la décennie de Nankin" par les historiens. C'est la période où le gouvernement nationaliste a exercé une hégémonie sur l'ensemble de la Chine, si l'on néglige les maquis communistes, qui deviennent insignifiant après la "Longue Marche" de 1934-1935 qui est le nom que la propagande communiste a donné à une retraite militaire désastreuse. C'est une période glorieuse en termes de recouvrement de la souveraineté et de développement économique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Décennie_de_Nankin#Le_gouvernement_de_Nankin Le gouvernement du Kuomintang adopte une constitution provisoire et annonce un programme de reconstruction économique et de réformes sociales. Le gouvernement modernise les systèmes légaux et pénaux, stabilise les prix, tente de résorber la dette, réforme le système bancaire, améliore l'infrastructure ferroviaire et routière et les équipements de santé publique, légifère contre le trafic de stupéfiants, et augmente la productivité industrielle et agricole. Des progrès sont également faits dans l'éducation, et, dans le but d'unifier la société chinoise, un programme pour promouvoir la langue nationale et limiter ses variations dialectales est lancé. Son objectif est la reconquête des droits de souveraineté, et les pressions étrangères sur la Chine sont modérées par la diplomatie. Le gouvernement de Nankin dénonce les traités inégaux qui arrivent à échéance, et les puissances étrangères restituent les deux tiers des concessions tout en gardant les plus importantes. La Chine retrouve l’autonomie de ses ports. Le gouvernement nationaliste connaît cependant trois échecs majeurs : en matière agricole, les réformes agraires prévues dans le programme du Kuomintang ne sont pas appliquées ; en matière économique, le gouvernement de Nankin n’arrive pas à établir son budget ; en matière de démocratie, aucun progrès n'est fait, et Tchang Kaï-chek, non élu et tirant sa légitimité de son statut de chef militaire, pratique une politique de plus en plus autocratique. https://en.wikipedia.org/wiki/Nanjing_decade#Reforms Les améliorations économiques et les réformes sociales ont été mitigées. Le Kuomintang soutenait les droits des femmes et l'éducation, l'abolition de la polygamie et du bandage des pieds. Le gouvernement de la République de Chine sous la direction de Tchang Kaï-chek a également instauré un quota de femmes au parlement avec des sièges réservés aux femmes. Au cours de la décennie de Nankin, les citoyens chinois moyens ont reçu l'éducation qu'ils n'avaient jamais eu la chance d'obtenir sous les dynasties, ce qui a augmenté le taux d'alphabétisation dans toute la Chine. L'éducation a également promu les idéaux du tridemisme, à savoir la démocratie, le républicanisme, la science, le constitutionnalisme et le nationalisme chinois, sur la base de la tutelle politique du Kuomintang[18][19][20][21]. [22] Cependant, les famines périodiques se sont poursuivies sous le régime nationaliste : dans le nord de la Chine de 1928 à 1930, dans le Sichuan de 1936 à 1937, entre autres. [23][24] La croissance du PIB a été en moyenne de 3,9 % par an entre 1929 et 1941 et le PIB par habitant d'environ 1,8 %. [1] https://en.wikipedia.org/wiki/Nanjing_decade#Infrastructure_development Le gouvernement nationaliste a investi massivement dans la construction de routes à des fins militaires.[30]: 10 Il a construit 82 000 kilomètres de routes pendant la décennie de Nanjing, pour un total de 115 000 kilomètres.[31][30]: 10 Les anciennes murailles et les bidonvilles de nombreuses villes ont été démolis pour faciliter la construction des routes. [30]: 10 De plus, pendant cette période, le gouvernement nationaliste a importé pour 500 000 000 de yuans de machines industrielles. Bien que ce chiffre ne soit pas impressionnant par rapport au développement industriel de l'URSS, il représente une somme considérable pour la Chine de l'époque, plus pauvre, divisée en factions, agraire et politiquement divisée. La majorité de ces machines industrielles étaient destinées à l'industrie textile, l'alimentation, le ciment et les produits chimiques, tous essentiels à une industrie naissante en pleine croissance.[31] Le système télégraphique, abandonné et négligé par les seigneurs de guerre, a non seulement été remis en état, mais s'est également étendu sur plus de 95 000 kilomètres. De plus, la longueur des lignes téléphoniques a été multipliée par 12, passant de 4 000 à 52 500 kilomètres. La remise en état des infrastructures de base facilitant les communications modernes a constitué un élément important du développement des infrastructures.[31] -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
J'étais à deux doigts de citer ce même article du Monde et d'y souligner ce même mot de "stupeur". On dirait que pour "l'Europe" en proie à cette "stupeur", la tentative de prise de contrôle du NABU par l'équipe Zelensky-Yermak, qui a suscité la colère de très nombreux manifestants cet été, n'a pas "imprimé". -
VATICAN : micro état / influence maxi
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Politique etrangère / Relations internationales
« Vers l'Orient compliqué je volais avec des idées simples » Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, L'Appel, 1954 https://www.stern.de/politik/ausland/der-papst-am-bosporus---warum-leo-xiv--jetzt-in-die-tuerkei-reist-36900686.html (27 novembre 2025) Le pape Léon XIV consacre son premier voyage à l'étranger non pas à un pays catholique, mais à la Turquie. Le motif du voyage est le 1700e anniversaire du concile de Nicée, qui s'appelle aujourd'hui İznik et se trouve à environ 85 kilomètres au sud d'Istanbul. « C'est une date clé pour toutes les confessions chrétiennes », explique Jörg Ernesti, professeur d'histoire de l'Église à l'université d'Augsbourg. En 325 après Jésus-Christ, sous l'empereur Constantin, l'unité de l'Église devait être rétablie. « C'est dans ce contexte qu'a été formulé le Credo de Nicée, qui est encore récité aujourd'hui lors des offices religieux », explique l'historien. Une réunion œcuménique de prière aura donc lieu jeudi après-midi à İznik. François considérait que sa mission était d'œuvrer pour la paix entre les religions. « Léon suit la même ligne que son prédécesseur en matière de politique étrangère », explique Ernesti. Le nouveau pape a même repris Pietro Parolin, le chef de la diplomatie de François. Lors de son voyage, qui le mènera au Liban après sa visite en Turquie, l'œcuménisme et la paix seront au centre de ses préoccupations. « En ce qui concerne les droits des chrétiens, je n'attends pas de grands miracles de cette visite », déclare l'historien Ernesti. Erdoğan souhaite réislamiser le pays et il ne changera pas d'avis. C'est la base du pouvoir d'Erdoğan. « Il est possible qu'il aborde la situation des personnes emprisonnées pour des raisons idéologiques ». En fin de compte, la visite de Leo à Erdoğan est une visite de courtoisie. Ernesti estime qu'un incident comme celui de 1967 est peu probable. À l'époque, Paul VI était le premier pape à se rendre à Istanbul. Lors d'une visite à Sainte-Sophie, qui était alors encore un musée, il s'est agenouillé et a récité à mi-voix le « Notre Père » dans l'ancienne église principale de la chrétienté orientale. Cela a irrité de nombreux responsables politiques turcs. Certains nationalistes turcs ne sont toutefois toujours pas enthousiasmés par le pape. Lors d'un rassemblement dimanche à İznik, l'oratrice principale a d'ailleurs souligné : « Nous ne sommes pas à Byzance ici. » La résurrection d'Istanbul en tant que siège de l'Église romaine orientale ne devrait toutefois pas figurer dans les plans de Léon. https://www.ncronline.org/news/optimism-ahead-popes-visit-turkey-reopening-istanbuls-greek-orthodox-seminary (24 novembre 2025) Alors que le pape Léon XIV s'apprête à entreprendre son premier voyage à l'étranger avec une visite en Turquie pour marquer un événement clé qui a façonné les fondements du christianisme catholique et orthodoxe, un regain d'optimisme s'est manifesté quant à la réouverture éventuelle d'un séminaire religieux grec orthodoxe fermé depuis 1971. L'école théologique de Halki est devenue un symbole du patrimoine orthodoxe et un point central dans la lutte pour les libertés religieuses en Turquie. Situé sur l'île de Heybeliada, au large d'Istanbul, le séminaire a autrefois formé des générations de patriarches et de clercs grecs orthodoxes. Parmi eux figure le patriarche œcuménique Bartholomée Ier, chef spirituel de quelque 300 millions de chrétiens orthodoxes dans le monde. La dynamique en faveur de sa réouverture semblait s'être renforcée après que le président turc Recep Tayyip Erdogan eut discuté de la question avec le président américain Donald Trump à la Maison Blanche en septembre. Erdogan avait déclaré que la Turquie « ferait sa part » en ce qui concerne sa réouverture. Erdogan avait auparavant lié cette décision à des mesures réciproques de la part de la Grèce visant à améliorer les droits des musulmans dans ce pays. Un comité composé de représentants du patriarcat grec orthodoxe basé à Istanbul et du gouvernement turc a entamé des discussions sur la réouverture, a déclaré Elpidophoros, se montrant optimiste quant à la possibilité que l'école puisse accueillir à nouveau des élèves dès la rentrée prochaine. Depuis son arrivée au pouvoir en 2002, le gouvernement d'Erdogan a mis en œuvre des réformes visant à améliorer les droits des groupes religieux, notamment en ouvrant des lieux de culte et en restituant certains biens qui avaient été confisqués, mais des problèmes persistent. Bien que la Constitution garantisse la liberté de religion, seuls les Arméniens, les Grecs et les Juifs, minorités non musulmanes reconnues par le traité de paix de 1923 qui a établi les frontières de la Turquie moderne, sont autorisés à gérer des lieux de culte et des écoles. Les autres groupes chrétiens ne bénéficient pas d'une reconnaissance officielle et se heurtent souvent à des obstacles pour enregistrer leurs églises ou leurs associations religieuses. La Turquie a démenti les récentes informations selon lesquelles elle aurait expulsé des ressortissants étrangers appartenant à des groupes protestants, les considérant comme une menace pour la sécurité nationale. La Turquie a qualifié ces allégations de « campagne de désinformation délibérée » contre le pays. En juillet 2020, la Turquie a reconverti la basilique Sainte-Sophie d'Istanbul, autrefois l'une des cathédrales historiques les plus importantes du christianisme et classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, en mosquée, une décision qui a suscité de nombreuses critiques au niveau international. Bien que les papes aient visité Sainte-Sophie par le passé, cet important monument historique n'a pas été inclus dans l'itinéraire de Léon. Le patriarcat grec orthodoxe, basé à Istanbul, est internationalement reconnu comme le « primus inter pares » dans le monde chrétien orthodoxe. La Turquie ne reconnaît toutefois pas son statut œcuménique, insistant sur le fait qu'en vertu du traité de 1923, le patriarche n'est que le chef de la minorité grecque orthodoxe du pays, en constante diminution. Elpidophoros, âgé de 57 ans, était trop jeune pour se rendre à Halki et a été contraint d'étudier dans un séminaire grec afin de rejoindre le clergé. Il a toutefois occupé le poste d'abbé du monastère de Halki pendant huit ans avant d'être nommé archevêque d'Amérique. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/avoirs-russes-le-veto-de-la-belgique-est-une-lecon-de-droit-et-de-realisme-politique-donnee-a-l-ue-20251128 Dans une lettre datée de jeudi, le premier ministre de Belgique Bart De Wever a réaffirmé son opposition à l’utilisation par l’UE des avoirs russes gelés pour financer l’Ukraine. Pour le sénateur honoraire belge Alain Destexhe, il ne s’agit en rien d’un manque de solidarité envers Kiev. Même lorsque Franklin D. Roosevelt bloqua les avoirs japonais en 1941, il ne franchit jamais le Rubicon de la confiscation. L’histoire internationale ne connaît aucun précédent où un État non belligérant s’est arrogé les réserves d’une banque centrale étrangère pour reconstruire un tiers pays. Si l’Union européenne entérinait ce rapt, elle ouvrirait une boîte de Pandore : quel État continuerait de considérer Bruxelles — et les autres capitales européennes — comme un lieu sûr de dépôt ? Quelle banque centrale du Golfe, d’Asie ou des Brics maintiendrait ses avoirs en euros si ceux-ci peuvent être réquisitionnés pour des motifs politiques ? Une telle décision provoquerait un retrait immédiat de capitaux, une fuite massive hors de l’euro et une perte de crédibilité de la monnaie unique. L’Union s’exposerait à un choc systémique dont la Belgique serait la première victime. Les sommes russes gelées représentent un tiers du PIB belge! Les représailles seraient immédiates : saisies des actifs belges en Russie, guerre hybride contre un petit pays peu équipé pour y faire face et actions judiciaires que Moscou ou Euroclear aurait de fortes chances de remporter devant les juridictions belges ou internationales, ouvrant la voie à des réparations qui ruineraient (un peu plus) le royaume. Le vol pur et simple d’actifs souverains n’est en effet couvert par aucune exception légale. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.telegraph.co.uk/world-news/2025/11/28/trump-to-recognise-occupied-ukraine-part-of-russia/ Le Telegraph croit savoir que Donald Trump a envoyé son émissaire de paix Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner à Moscou pour faire une offre directe à Vladimir Poutine. Le projet de reconnaissance du territoire, qui enfreint les conventions diplomatiques américaines [Qu'es aquò ?], devrait être mené à bien malgré les inquiétudes des alliés européens de l'Ukraine. Une source bien informée a déclaré : « Il est de plus en plus évident que les Américains se moquent de la position européenne. Ils disent que les Européens peuvent faire ce qu'ils veulent. » https://www.reuters.com/world/europe/us-peace-plan-ukraine-drew-russian-document-sources-say-2025-11-26/ Le plan de paix en 28 points soutenu par les États-Unis pour mettre fin à la guerre en Ukraine, rendu public la semaine dernière, s'inspire d'un document rédigé par la Russie et soumis à l'administration Trump en octobre, selon trois sources proches du dossier. Les Russes ont partagé ce document, qui exposait les conditions de Moscou pour mettre fin à la guerre, avec de hauts responsables américains à la mi-octobre, à la suite d'une réunion entre le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy à Washington, ont indiqué ces sources. C'est la première confirmation que ce document, dont l'existence avait été initialement révélée par Reuters en octobre [1], a joué un rôle clé dans l'élaboration du plan de paix en 28 points. On ignore pourquoi et comment l'administration Trump en est venue à s'appuyer sur le document russe pour élaborer son propre plan de paix. Certains hauts responsables américains qui l'ont examiné, dont le secrétaire d'État Marco Rubio, estimaient que les demandes formulées par Moscou seraient probablement rejetées d'emblée par les Ukrainiens, ont indiqué les sources. Après la présentation du document, M. Rubio a eu une conversation téléphonique avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, au cours de laquelle le document a été discuté, ont indiqué les sources. [1] https://www.reuters.com/world/europe/russia-reiterated-previous-ukraine-peace-terms-us-private-communique-sources-say-2025-10-21/ (21 octobre 2025) La Russie a réitéré ses conditions précédentes pour parvenir à un accord de paix avec l'Ukraine dans un communiqué privé envoyé aux États-Unis ce week-end, connu sous le nom de « non-paper », selon deux responsables américains et une personne proche du dossier. Le communiqué réitérait la demande de la Russie de prendre le contrôle de toute la région ukrainienne du Donbass, a déclaré l'un des responsables américains, une position qui rejetait effectivement l'avis de Trump selon lequel les lignes de front devaient être gelées à leurs emplacements actuels. La Russie a également réitéré sa position antérieure selon laquelle aucune troupe de l'OTAN ne serait déployée en Ukraine dans le cadre d'un accord de paix, a déclaré l'un des responsables. La nouvelle de ce document officieux ou "non-paper" - terme diplomatique désignant un document informel destiné à communiquer la position d'une partie à une autre - intervient alors que la tenue d'un sommet entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine à Budapest semble de plus en plus incertaine. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://kyivindependent.com/why-i-wont-encourage-my-ukrainian-child-to-speak-russian/ (20 novembre 2025) Une enquête menée par le Service national pour la qualité de l'éducation a révélé que près d'un quart des enseignants de Kiev parlent le russe pendant les cours, et 40 % pendant les récréations. Soixante-six pour cent des écoliers ont déclaré ne pas parler l'ukrainien pendant les cours, et 82 % pendant les récréations.Seuls 18 % des élèves ukrainiens de la capitale, véritable cœur du pays, ont déclaré parler exclusivement l'ukrainien. https://mova-ombudsman.gov.ua/news/v-kyievi-zahrozlyva-sytuatsiia-z-dotrymanniam-movnoho-zakonu-v-shkolakh-serhii-syrotenko (7 novembre 2025) À Kiev, la situation est préoccupante en ce qui concerne le respect de la loi sur la langue dans les écoles, selon Serhiy Syrotenko Kiev affiche une baisse importante de l'utilisation de la langue ukrainienne dans le processus éducatif. C'est ce qu'a souligné Serhiy Syrotenko, directeur adjoint du Secrétariat du Commissaire à la protection de la langue nationale, lors de la présentation des résultats d'une étude de suivi sur le fonctionnement de la langue nationale dans le processus éducatif des établissements d'enseignement secondaire général de Kiev. Rappelons qu'en avril-mai 2025, le Service national de la qualité de l'éducation de l'Ukraine, en collaboration avec le Commissaire à la protection de la langue officielle, a mené le troisième cycle d'une étude de suivi sur le respect de la législation linguistique dans les établissements d'enseignement secondaire général. Ainsi, les résultats de l'étude de suivi ont montré qu'à Kiev, selon l'évaluation des élèves, 24 % des enseignants pendant les cours et 40 % pendant les récréations enfreignent la loi sur la langue en utilisant une langue non officielle. À titre de comparaison, la moyenne en Ukraine est de 14 % pendant les cours et de 21 % pendant les récréations. Lors du sondage, les élèves ont indiqué qu'ils enfreignaient eux-mêmes la loi sur la langue, en communiquant dans une langue non officielle pendant les cours (66 %) et pendant les récréations (82 %) (en Ukraine, ces chiffres sont très différents : pendant les cours, 40 % et pendant les récréations, 52 %). Seuls 18 % des élèves de la capitale ont déclaré parler exclusivement ukrainien. « Kiev peut être considérée comme l'une des régions russifiées de l'Ukraine. Tous les indicateurs sont inférieurs à ceux de l'Ukraine. La jeune génération utilise la langue russe encore plus souvent que leurs parents. C'est le signe d'une influence importante du pays agresseur. Grâce à Internet et aux réseaux sociaux, la Russie influence nos enfants et la formation de leurs habitudes linguistiques », a déclaré Serhiy Syrotenko. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/live/2025/11/28/en-direct-guerre-en-ukraine-volodymyr-zelensky-annonce-la-demission-de-son-directeur-de-cabinet-et-bras-droit-andriy-yermak-sur-fond-d-accusations-de-corruption_6654504_3210.html Volodymyr Zelensky annonce la démission de son chef de cabinet et bras droit, Andriy Yermak, sur fond d’accusations de corruption -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/349182/l-allemagne-a-la-rescousse-de-son-industrie (28 novembre 2025) Le projet du pays d'aider les secteurs particulièrement énergivores par des subventions publiques à partir du mois de janvier fait grincer des dents en Europe. Selon l'article 107 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (TFUE), les aides publiques susceptibles de menacer la concurrence sont incompatibles avec le marché intérieur européen, rappelle le portail Echo24 (République Tchèque). -
Pays baltes
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/349183/estonie-un-test-de-langue-pour-les-conscrits La semaine dernière, le Parlement estonien a décidé de modifier sa loi sur le service militaire, faisant du niveau linguistique B1 un prérequis pour pouvoir être appelé sous les drapeaux. Dans Õhtuleht (27 novembre 2025), le réserviste Martti Kallas dit tout le mal qu'il pense de cette décision : « Offrir la possibilité aux citoyens de se soustraire à cette obligation ne fait qu'aggraver un problème qui aurait pu être idéalement résolu par la participation à huit ou onze mois de service militaire. Cette nouvelle loi implique que ceux qui maîtrisent l'estonien – quelle que soit leur langue maternelle – doivent accomplir leur devoir, tandis que les 'Nié panimayou' [ceux qui ne comprennent pas la langue] pourront se la couler douce. C'est inacceptable. Il suffira à ceux qui n'ont pas une maîtrise suffisante de l'estonien de ne pas suivre de cours de langue pour avoir la garantie de ne pas assurer la défense de leur pays pendant un an. » -
Mongolie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
On ma posé la question "Pourquoi la Russie n'envahit-elle pas la Mongolie" et j'ai donné une réponse basée sur l'intérêt de la Russie à ne pas le faire. Je pense que l'altruisme russe vis à vis du peuple mongol, sans être nul, est secondaire dans la réponse à cette question. -
santé Santé publique ressource stratégique?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Economie et défense
https://www.thelancet.com/series-do/ultra-processed-food (18 novembre 2025) Cette série de trois articles passe en revue les données disponibles sur l'augmentation de la consommation d'aliments ultra-transformés dans le monde et met en évidence le lien avec de nombreuses maladies non transmissibles. Cette augmentation est due à l'action de puissantes multinationales qui recourent à des tactiques politiques sophistiquées pour protéger et maximiser leurs profits. L'éducation et le recours au changement de comportement des individus ne suffisent pas. La détérioration des régimes alimentaires constitue une menace urgente pour la santé publique qui nécessite des politiques coordonnées et des actions de sensibilisation afin de réglementer et de réduire les aliments ultra-transformés et d'améliorer l'accès aux aliments frais et peu transformés. Cette série propose une vision différente du système alimentaire, en mettant l'accent sur les producteurs alimentaires locaux, la préservation des transitions alimentaires culturelles et les avantages économiques pour les communautés. https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(25)01565-X/abstract (18 novembre 2025) Ce premier article d'une série en trois parties publiée dans The Lancet combine des revues narratives et systématiques avec des analyses originales et des méta-analyses afin d'évaluer trois hypothèses concernant un régime alimentaire basé sur des aliments ultra-transformés. La première hypothèse, selon laquelle ce régime remplace progressivement à l'échelle mondiale les régimes alimentaires traditionnels axés sur les aliments complets et leur préparation culinaire sous forme de plats et de repas, est étayée par des décennies d'enquêtes nationales sur la consommation et l'achat d'aliments, ainsi que par des données récentes sur les ventes mondiales. La seconde, à savoir que ce modèle entraîne une détérioration de la qualité de l'alimentation, en particulier en ce qui concerne la prévention des maladies chroniques, est confirmée par des enquêtes nationales sur la consommation alimentaire, de vastes cohortes et des études interventionnelles montrant des déséquilibres nutritionnels importants ; une suralimentation due à une densité énergétique élevée, une hyper-appétence, une texture molle et des matrices alimentaires perturbées ; une consommation réduite de composés phytochimiques protecteurs de la santé ; et une consommation accrue de composés toxiques, de perturbateurs endocriniens et de classes et mélanges d'additifs alimentaires potentiellement nocifs. La troisième et dernière hypothèse, selon laquelle ce modèle augmente le risque de multiples maladies chroniques liées à l'alimentation par le biais de divers mécanismes, est corroborée par plus de 100 études prospectives, méta-analyses, essais contrôlés randomisés et études mécanistiques, couvrant les effets indésirables sur presque tous les systèmes organiques. L'ensemble des preuves soutient la thèse selon laquelle le remplacement des habitudes alimentaires établies de longue date par des aliments ultra-transformés est un facteur clé de l'augmentation du fardeau mondial des maladies chroniques multiples liées à l'alimentation. Deux articles complémentaires de cette série précisent les mesures politiques et les stratégies de santé publique plus larges visant à promouvoir, protéger et soutenir les régimes alimentaires à base d'aliments frais et peu transformés et à empêcher leur remplacement par des aliments ultra-transformés. https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(25)02322-0/fulltext (18 novembre 2025) Éditorial L'augmentation de la consommation d'aliments ultra-transformés (AUT) dans l'alimentation humaine nuit à la santé publique, favorise les maladies chroniques dans le monde entier et aggrave les inégalités en matière de santé. Pour relever ce défi, il faut une réponse mondiale unifiée qui s'oppose au pouvoir des entreprises et transforme les systèmes alimentaires afin de promouvoir une alimentation plus saine et plus durable, selon une nouvelle série d'articles publiés dans The Lancet sur les AUT et la santé humaine, publiée le 19 novembre. Les UPF constituent le groupe d'aliments le plus transformé du système de classification Nova, qui classe les aliments en fonction du degré et de l'objectif de leur transformation. Les UPF sont identifiés par la présence d'additifs sensoriels qui améliorent la texture, la saveur ou l'apparence des aliments. Une consommation élevée d'UPF est associée à un risque accru d'obésité, de maladies cardiovasculaires et d'autres pathologies. Cependant, la valeur du concept d'UPF n'est pas universellement acceptée. Certains détracteurs affirment qu'il n'est pas utile de regrouper dans la catégorie des UPF des aliments qui pourraient avoir une valeur nutritionnelle, tels que les céréales enrichies pour le petit-déjeuner et les yaourts aromatisés, avec des produits tels que les viandes reconstituées ou les boissons sucrées. Mais les UPF sont rarement consommés isolément. C'est le régime alimentaire global à base d'UPF, dans lequel les aliments entiers et peu transformés sont remplacés par des alternatives transformées, et l'interaction entre plusieurs additifs nocifs, qui entraîne des effets néfastes sur la santé. Au cœur de l'industrie des AUT se trouve la transformation à grande échelle de matières premières bon marché, telles que le maïs, le blé, le soja et l'huile de palme, en une large gamme de substances et d'additifs dérivés de l'alimentation, contrôlée par un petit nombre de sociétés transnationales. Les AUT font l'objet d'un marketing agressif et sont conçus pour être hyper-appétissants, ce qui incite à une consommation répétée et remplace souvent les aliments traditionnels riches en nutriments. Dans de nombreux pays à revenu élevé, les AUT représentent environ 50 % de l'apport alimentaire des ménages, et leur consommation augmente rapidement dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Les dommages s'étendent à la santé de la planète. La production industrielle, la transformation et le transport des produits agricoles sont des systèmes à forte intensité de combustibles fossiles, et les emballages plastiques sont omniprésents dans les AUT. L'industrie des AUT génère d'énormes revenus qui soutiennent sa croissance continue et financent les activités politiques des entreprises visant à contrer les tentatives de réglementation des AUT. Une poignée de fabricants dominent le marché, notamment Nestlé, PepsiCo, Unilever et Coca-Cola. Une approche globale menée par les pouvoirs publics est nécessaire pour inverser la tendance à la hausse de la consommation d'UPF. Les mesures prioritaires comprennent l'ajout de marqueurs ultra-transformés, tels que les colorants, les arômes et les édulcorants non sucrés, aux modèles de profil nutritionnel utilisés pour identifier les aliments malsains ; l'apposition obligatoire d'étiquettes d'avertissement sur le devant des emballages ; des restrictions sur ces types d'aliments dans les institutions publiques ; et des taxes plus élevées sur les AUT. La domination du marché et le pouvoir politique de l'industrie des AUT doivent également être combattus par une politique de concurrence plus stricte, en remplaçant l'autorégulation par une réglementation obligatoire et en luttant contre l'ingérence des entreprises. La société civile peut également contribuer à accélérer le changement, comme l'illustre le programme alimentaire de Bloomberg Philanthropies, qui a facilité l'adoption de mesures politiques efficaces en Amérique latine et en Afrique subsaharienne en formant des coalitions pour promouvoir la réglementation de l'industrie, en évaluant les politiques une fois mises en œuvre et en apportant son soutien aux pays confrontés à l'ingérence des entreprises lors de l'adoption et de la mise en œuvre de politiques visant à réduire la consommation d'AUT. L'équité doit être au cœur de la lutte contre les AUT. La consommation de ces aliments tend à être plus élevée chez les personnes en situation de précarité économique. Les efforts visant à abandonner les régimes alimentaires riches en AUT ne doivent pas aggraver les inégalités entre les sexes dans la cuisine ou l'insécurité alimentaire parmi les populations qui dépendent des AUT bon marché. Faisant écho aux recommandations de la Commission EAT-Lancet, la transformation des systèmes alimentaires nécessitera de réorienter les subventions agricoles pour les retirer aux grandes entreprises transnationales. Il convient plutôt de soutenir un large éventail de producteurs alimentaires afin qu'ils créent des aliments et des repas locaux, abordables, peu transformés, pratiques et attrayants pour les consommateurs. La taxation des AUT pourrait contribuer à financer des transferts en espèces pour l'achat d'aliments complets et d'autres aliments peu transformés afin de protéger les ménages à faibles revenus. L'industrie des AUT est emblématique d'un système alimentaire de plus en plus contrôlé par des sociétés transnationales qui privilégient leurs profits au détriment de la santé publique. La série Lancet renforce les arguments en faveur de la mise en œuvre immédiate de politiques visant à relever le défi des AUT. Cela nécessite une réponse mondiale coordonnée et dotée de ressources suffisantes, avec des politiques globales et complémentaires qui s'attaquent aux pratiques néfastes des entreprises et brisent l'emprise de l'industrie des AUT sur les systèmes alimentaires mondiaux. https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(25)01567-3/abstract (18 novembre 2025) La rentabilité plus élevée des AUT par rapport à d'autres types d'aliments alimente cette croissance, en encourageant financièrement le modèle commercial des aliments ultra-transformés par rapport aux alternatives et en générant des ressources pour une expansion continue. Deuxièmement, nous soulignons que le principal obstacle à l'avancement des réponses politiques est l'activité politique des entreprises de l'industrie, coordonnée à l'échelle transnationale par un réseau mondial de groupes de façade, d'initiatives multipartites et de partenaires de recherche, afin de contrer l'opposition et de bloquer la réglementation. Ces activités comprennent le lobbying direct, l'infiltration des agences gouvernementales et les litiges ; la promotion de modèles de gouvernance, de formes de réglementation et de sociétés civiles favorables aux entreprises ; et le cadrage du débat, la production de preuves favorables et la fabrication de doutes scientifiques. Réduire le pouvoir de l'industrie des aliments ultra-transformés implique de perturber le modèle commercial des aliments ultra-transformés et de redistribuer les ressources à d'autres types de producteurs alimentaires, de protéger la gouvernance alimentaire contre l'ingérence des entreprises et de mettre en place des mesures de protection solides contre les conflits d'intérêts dans l'élaboration des politiques, la recherche et la pratique professionnelle. Mobiliser une réponse mondiale implique de considérer les AUT comme une question de santé mondiale prioritaire, de créer de puissantes coalitions de défense au niveau mondial et national, de développer des capacités juridiques, de recherche et de communication pour renforcer le plaidoyer et favoriser le changement politique, et d'assurer une transition juste vers des régimes alimentaires pauvres en AUT. Une réponse mondiale coordonnée et dotée de ressources suffisantes est essentielle : elle doit s'opposer au pouvoir des entreprises, reconquérir l'espace politique public et restructurer les systèmes alimentaires afin de donner la priorité à la santé, à l'équité et à la durabilité plutôt qu'aux profits des entreprises. -
Mongolie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. L'existence de la Mongolie en tant qu'État nuit aux Mongols ? Tu veux dire qu'ils seraient plus heureux absorbés dans un autre État ? Comme je n'ai pas l'impression que tu sois très favorable à la Russie, ta conclusion est que la Mongolie doit être absorbée par la Chine ? C'est cela ? -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui : source : https://www.amazon.fr/nouvel-empire-LEurope-unième-siècle/dp/2072847206 (4 avril 2019) -
Venezuela
Wallaby a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.nytimes.com/2025/11/26/world/americas/maria-machado-maduro-venezuela.html La lauréate du prix Nobel vénézuélienne diffuse de fausses informations sur Maduro, selon ses critiques La leader de l'opposition Maria Corina Machado est critiquée pour exagérer les menaces que représente le dirigeant vénézuélien afin de justifier l'intervention militaire américaine pour le renverser. Maria Corina Machado, qui a reçu le prix Nobel de la paix en octobre et est considérée comme la leader de facto de l'opposition, a récemment amplifié les allégations débunkées selon lesquelles M. Maduro aurait truqué les élections aux États-Unis, s'alignant ainsi étroitement sur le président Trump et ses alliés. « Je n'ai aucun doute que Nicolás Maduro, Jorge Rodríguez et bien d'autres sont les cerveaux d'un système qui a truqué les élections dans de nombreux pays, y compris aux États-Unis », a déclaré Mme Machado à Bloomberg News, faisant référence au président vénézuélien et au président de l'Assemblée nationale. M. Trump a emboîté le pas ce week-end en amplifiant les affirmations non prouvées selon lesquelles le Venezuela aurait interféré dans les élections de 2020. Mme Machado et d'autres leaders de l'opposition ont également affirmé que M. Maduro dirigeait simultanément deux organisations différentes de trafic de drogue qui menaçaient la sécurité nationale des États-Unis. L'administration Trump a également cherché à établir un lien entre M. Maduro et ces deux groupes. Mais les propres agences de renseignement de l'administration, les experts du trafic de drogue en Amérique latine et d'autres figures de l'opposition vénézuélienne ont rejeté l'idée que M. Maduro exerce un contrôle sur ces deux groupes ou les utilise comme arme contre les États-Unis. Si les experts s'accordent à dire que des personnalités de l'armée vénézuélienne ont été impliquées dans le trafic de drogue, certains doutent que ces organisations soient réellement des cartels de la drogue transnationaux. « Il est temps d'invoquer le fantôme d'Ahmad Chalabi », a déclaré John D. Feeley, ancien ambassadeur des États-Unis au Panama, en référence à l'homme politique irakien qui a joué un rôle central dans la justification de l'invasion de l'Irak par les États-Unis en fournissant de fausses informations selon lesquelles le régime de Saddam Hussein disposait d'armes de destruction massive et entretenait des liens opérationnels avec Al-Qaïda. M. Feeley, qui a travaillé pour le secrétaire d'État Colin Powell pendant la période précédant la guerre en Irak, a déclaré qu'il avait l'impression d'assister à des événements similaires. Il s'est demandé si les responsables de l'administration Trump s'appuyaient sur des informations douteuses concernant le contrôle opérationnel de M. Maduro sur le trafic de drogue et la facilité avec laquelle il serait possible de le renverser. « Il est incroyable que ces gens soient trop stupides pour lire leur propre histoire et savoir qu'ils se dirigent vers la même chose », a déclaré M. Feeley. L'attention récente portée par Mme Machado aux allégations débunkées selon lesquelles les Vénézuéliens auraient truqué les élections américaines — un argument utilisé par les partisans de M. Trump pour affirmer à tort qu'il a remporté les élections de 2020 — a alimenté les accusations selon lesquelles elle se servirait de la désinformation pour gagner les faveurs de l'administration Trump. « Elle dit que notre problème est en fait votre problème, car il s'agit d'une question de sécurité nationale pour vous », a déclaré David Smilde, expert du Venezuela à l'université de Tulane. « Cela peut s'inscrire dans les programmes existants à Washington et permet de se faire entendre de citoyens qui ne sont pas spécialistes du Venezuela. » -
Trump réagit impulsivement, mais l'impulsivité n'est pas forcément bonne conseillère : Lorsque vous supprimez des emplois, les salaires devraient augmenter, car les employeurs se disputent les travailleurs restants, si toutes les autres conditions restent inchangées. Mais toutes les autres conditions ne restent pas inchangées. « Plusieurs personnes à la Maison Blanche ont une vision caricaturale de l'économie, selon laquelle l'activité économique aux États-Unis reste constante même si un million de personnes par an sont expulsées de force de cette économie », m'a confié Michael Clemens, économiste à l'université George Mason. Selon une estimation, les États-Unis comptent 8,3 millions de travailleurs sans papiers. Un calcul effectué par le Peterson Institute for International Economics a révélé que si Trump parvient à les expulser tous au cours de son second mandat, il annulera également toute la croissance économique qui avait été précédemment prévue. Le mois dernier, le Bureau du budget du Congrès américain a publié une analyse montrant que sans immigration, la population américaine commencerait à diminuer dès 2031.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/live/2025/11/28/en-direct-guerre-en-ukraine-le-domicile-d-andriy-yermak-chef-de-cabinet-de-volodymyr-zelensky-vise-par-une-perquisition-des-services-anticorruption_6654504_3210.html Le domicile d’Andriy Yermak, chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, fait l’objet d’une perquisition des services anticorruption Le Bureau national anticorruption d’Ukraine a annoncé vendredi matin que cette procédure avait été autorisée dans le cadre d’une enquête, annonçant « plus de détails à venir ». -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce certain concernant la nature du régime ? La Finlande "finlandisée" de la guerre froide est restée démocratique. De même pour l'Autriche. La Mongolie actuelle est démocratique (alors qu'elle est coincée entre deux pays, la Chine et la Russie qui ne sont pas des champions de la démocratie). -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
On peut savoir d'où tu tires cette information ? https://www.globaldata.com/data-insights/macroeconomic/median-household-income-in-russia/ Le revenu médian des ménages (parité de pouvoir d'achat) en Russie était de 27 634 dollars en 2021. https://en.wikipedia.org/wiki/Income_in_Russia Salaire médian (...) En janvier 2021, il s'élevait à 33 549 roubles et en décembre 2021, il s'élevait à 42 801 roubles. https://www.ceicdata.com/en/ukraine/household-income-and-expenditure-annual/household-income-monthly-average-per-household Revenu des ménages en Ukraine (...) les données par ménage ont été estimées à 14,490.600 UAH en 2021. [~$530] -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.wsj.com/world/europe/russia-ukraine-us-peace-plan-kremlin-f144d498 (24 novembre 2025) Lors d'un vol de retour du Moyen-Orient, dans la foulée de la conclusion d'un accord entre Israël et le Hamas, les envoyés Steve Witkoff et Jared Kushner ont commencé à rédiger la première ébauche de ce qui allait devenir un plan de paix en 28 points visant à mettre fin à quatre années de guerre, selon des responsables américains et une personne proche du dossier. Les efforts déployés pendant un mois par Witkoff et Kushner pour rédiger la proposition se sont appuyés sur les informations fournies par un initié du Kremlin qui a tenu des réunions secrètes avec les assistants à Miami, ont déclaré des responsables américains et des personnes proches du dossier. Un haut responsable ukrainien a également organisé au moins deux appels téléphoniques avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont déclaré des responsables. Mais lorsque le plan a été divulgué la semaine dernière, ses termes penchaient en faveur du Kremlin, choquant les gouvernements européens et les partisans de Kiev au Congrès et déclenchant une crise transatlantique de plusieurs jours pour l'administration Trump. Les responsables américains ont déclaré que ce plan reflétait une tentative de bonne foi de la part de Witkoff et Kushner pour obtenir le soutien du président russe Vladimir Poutine, qui a rejeté les tentatives répétées de la Maison Blanche pour mettre fin aux combats en Ukraine, sans pour autant abandonner Kiev. « L'idée selon laquelle les États-Unis d'Amérique ne dialoguent pas de manière égale avec les deux parties dans cette guerre afin d'y mettre fin est une erreur totale et absolue », a déclaré lundi la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, aux journalistes. La contribution russe est venue de Kirill Dmitriev, un envoyé du Kremlin proche de Poutine qui entretient également des relations de longue date avec Kushner. Ils l'ont emmené à Miami le week-end précédant Halloween pour trois jours de discussions intensives autour d'un dîner et de longues conversations chez Witkoff, selon des responsables américains et des personnes proches du dossier. Les trois hommes avaient des opinions similaires sur ce à quoi devrait ressembler une proposition, même si Dmitriev avait des idées beaucoup plus précises en tête, ont déclaré des responsables. Witkoff, après avoir discuté avec des responsables américains et étrangers et lu des évaluations des services de renseignement, a conclu que l'Ukraine était dans une position militaire plus faible, ont déclaré des responsables. Malgré avoir absorbé l'invasion totale de la Russie en février 2022 et l'avoir contrainte à se battre à grands frais pour de modestes gains territoriaux, l'Ukraine reste désavantagée, ont déclaré les responsables. Elle devrait faire plus de concessions que Moscou dans un accord de paix pour espérer convaincre le Kremlin de mettre fin à la guerre. Lorsque Witkoff et Kushner ont invité Rustem Umerov, conseiller à la sécurité nationale ukrainien, à Miami pour lui présenter le plan, celui-ci leur a répondu sans détour que cet accord était plus avantageux pour la Russie que pour l'Ukraine, selon des sources proches du dossier. Il a recommandé d'appeler Zelensky pour l'informer. Le 16 novembre, Kushner et Witkoff ont présenté le plan en 28 points au président ukrainien, ont déclaré des personnes proches du dossier. Zelensky les a remerciés, ainsi que Trump, pour leurs efforts visant à négocier un accord de paix. Il a promis de leur faire part de ses réflexions, affirmant que le plan devait être retravaillé. Zelensky a eu un deuxième entretien téléphonique avec Umerov et Witkoff ce week-end-là, a déclaré une personne proche du dossier. La plupart des dispositions du plan ont été rédigées par Witkoff et Kushner avant qu'ils ne consultent les représentants russes et ukrainiens, a déclaré une personne proche du dossier. Le secrétaire d'État Marco Rubio s'est vu remettre une copie du plan à la Maison Blanche lors de la visite du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à Washington le 18 novembre, a déclaré une personne proche du dossier. Axios a rapporté l'existence du projet ce soir-là. Rubio était au courant de l'initiative de Witkoff et Kushner, mais il ne connaissait pas toute l'étendue de ce qu'ils avaient rédigé avant cela, ont déclaré des responsables. Une initiative américaine distincte visant à sortir de l'impasse diplomatique entre l'Ukraine et la Russie, déjà en cours, a été modifiée pour inclure ce nouveau plan. Rubio a également appelé [Angus] King, puis deux autres sénateurs lors d'une conférence sur la sécurité à Halifax, au Canada : la sénatrice Jeanne Shaheen du New Hampshire, principale démocrate de la commission des relations étrangères du Sénat, et le républicain Mike Rounds du Dakota du Sud. Les législateurs ont déclaré aux journalistes présents à la conférence que Rubio leur avait dit que le projet initial avait été influencé par un Russe, sans nommer Dmitriev. Il a déclaré à d'autres législateurs que le plan comprenait des éléments proposés par Umerov et d'autres responsables ukrainiens. Rubio a contesté l'affirmation des législateurs. « La proposition de paix a été rédigée par les États-Unis », a-t-il déclaré, ajoutant : « Elle s'appuie sur les contributions de la partie russe. Mais elle s'appuie également sur les contributions antérieures et actuelles de l'Ukraine. » -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Au cas où cela n'aurait pas été clair, mon précédent propos doit se lire de la manière suivante : Parce que la Mongolie est un État tampon qui sert la détente entre la Russie et la Chine. Elle permet d'éviter les incidents de frontières entre troupes russes et troupes chinoises. ---> qui se produiraient à la frontière mongolo-chinoise, dans l'hypothèse où la Russie envahirait la Mongolie et où la Mongolie deviendrait une province russe et où cette frontière mongolo-chinoise deviendrait ipso facto une frontière russo-chinoise. Bien entendu l'invasion ou la non invasion de la Mongolie n'a aucun impact sur les incidents de frontières qui peuvent se produire sur les frontières actuelles entre la Russie et la Chine.