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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ko_Wen-je Ko Wen-je (chinois : 柯文哲 ; pinyin : Kē Wénzhé) est un homme politique taïwanais né le 6 août 1959 à Hsinchu (Taïwan). Ko est maire de Taipei de 2014 à 2022 et président du Parti populaire taïwanais. Ko est candidat à l'élection présidentielle de 2024 où il finit troisième avec 26,4 % des voix. Ko arrive en troisième et dernière position de l'élection présidentielle avec 26,4 % des voix derrière Lai Ching-te (PDP, 40,2 %) et Hou Yu-ih (KMT, 33,4 %)[6]. Le Parti populaire taïwanais remporte toutefois 8 sièges lors des élections législatives[7], qui provoque une situation de parlement sans majorité qui place ce dernier en position de faiseur de rois. Fin août 2024, Ko est arrêté dans le cadre d'une enquête de corruption à propos de l'augmentation de la surface constructible du Core Pacific City (en), un centre commercial à Taipei. Il annonce se mettre en retrait de la présidence du TPP pendant 3 mois en raison d'autres accusations liées à ses dépenses de campagne. Il est libéré début septembre sur ordre de la cour de district (en) de Taipei en raison du manque de preuves présentées par les enquêteurs dans ce dossier[8]. Il est toutefois re-arrêté le 5 septembre après un appel déposé par les enquêteurs auprès de la Haute cour (en)[9]. Ces affaires judiciaires sont dénoncées comme faisant partie d'une tentative d'éliminer les ennemis politiques du PDP et de Lai Ching-te[10].
  2. https://www.theguardian.com/business/2025/aug/11/peak-china-economy-dominance En d'autres termes, la Chine dispose d'îlots d'excellence et de leadership technologiques dans un océan de turbulences et de troubles macroéconomiques. C'est ce qui caractérisait le Japon à son apogée il y a 40 ans, et la Chine s'apprête à connaître le même scénario.
  3. https://responsiblestatecraft.org/russia-economy-war/ (12 août 2025) Après plus de deux ans de croissance soutenue, l'économie connaît aujourd'hui un ralentissement. La contraction est due à la baisse d'activité dans les secteurs minier, commercial, immobilier et des loisirs, que la croissance parallèle dans les secteurs agricole, manufacturier et de l'administration publique n'a pas pu compenser. En conséquence, la Banque centrale russe prévoit une croissance annuelle comprise entre 1 et 2 % en 2025 et proche de 1 % en 2026. Apparemment, le Kremlin a commencé à réaffecter des fonds provenant de projets d'investissement essentiels dans les domaines routier, ferroviaire et des services publics vers des postes budgétaires militaires, mais cela est difficile à déchiffrer à partir des statistiques accessibles au public. Lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg en juin (...) le ministre du Développement économique Maxim Reshetnikov a averti que l'économie russe était « au bord de la récession ». L'enquête S&P Global Purchasing Managers' Index (PMI) pour la Russie a montré que le secteur manufacturier est passé de 50,2 en mai à 47,5, ce qui indique une forte contraction. « La baisse de la production, la diminution des nouvelles commandes et les suppressions d'emplois sont à l'origine du ralentissement du secteur manufacturier et constituent un défi majeur pour une économie fortement dépendante de la production industrielle. » L'enquête prévoit que le taux de chômage en Russie, qui était de 2,9 % en 2024, pourrait passer à 3,5 % en 2025. Selon l'École supérieure d'économie de Russie, le pays manquait d'environ 2,6 millions de travailleurs à la fin de 2024, en grande partie parce que les hommes partaient à la guerre ou fuyaient à l'étranger pour l'éviter. Les données pour le mois de juin ont confirmé que la croissance des salaires avait encore augmenté de 12 %, mais ce chiffre marque une baisse par rapport aux 19 % enregistrés à la même période en 2024. La hausse de 45 % du rouble russe par rapport au dollar américain depuis le début de l'année en a fait l'une des devises les plus performantes au monde. Cependant, la vigueur du rouble a également entraîné une augmentation des prix des exportations de marchandises russes, qui ont diminué de 6 % en glissement annuel en juin. Un autre inconvénient du rouble fort est que les recettes énergétiques libellées en dollars génèrent moins de roubles pour le budget russe. En conséquence, les recettes pétrolières et gazières de la Russie ont chuté en raison des sanctions et de la baisse des prix, enregistrant une baisse de 27 % en glissement annuel en juillet.
  4. https://www.spectator.co.uk/article/putins-summer-offensive-is-gaining-momentum/ (12 août 2025) Cela dit, la percée russe au nord de Pokrovsk n'est pas une surprise. Elle est le résultat de plusieurs mois de problèmes accumulés au sein des forces armées ukrainiennes, à commencer par une mobilisation inefficace, des pénuries chroniques d'armes, un chaos dans la communication entre les unités, des rapports trompeurs envoyés par le terrain au commandement supérieur et des ordres mal conçus d'attaquer pour le simple plaisir d'attaquer plutôt que pour stabiliser la défense. Comme l'ont souligné de nombreux soldats, il existe également un problème plus profond : l'absence d'une vision stratégique claire de la part des dirigeants militaires ukrainiens sur ce qui peut être réalistement accompli sur le champ de bataille. En conséquence, les troupes russes resserrent désormais l'étau autour des dernières villes fortifiées du secteur du Donbass contrôlé par l'Ukraine.
  5. Sondage : pour la première fois l'AfD est en tête : https://www.politico.eu/article/germany-far-right-afd-lead-survey/ & https://media.rtl.com/meldung/RTL-ntv-Trendbarometer-00416/ (12 août 2025) AfD : 26% CDU-CSU : 24% SPD : 13% Verts : 13% BSW : 4% FDP : 3%
  6. https://www.revueconflits.com/nouvelle-caledonie-y-a-t-il-eu-accord-signe-a-bougival/ (11 août 2025) Nouvelle-Calédonie : y a-t-il eu « accord signé à Bougival » ? Un texte existe indubitablement, qui se décrit comme un « projet » d’accord (sous-entendu entre « les partenaires politiques » au sens de l’accord de Nouméa). Projet d’accord s’oppose nécessairement à accord. L’idée selon laquelle ce qui transformerait le projet d’accord en accord serait la validation des Calédoniens par un référendum n’a à cet égard pas de sens : l’accord de Nouméa fut signé et publié au Journal officiel des mois avant d’être soumis au vote. C’est précisément parce que c’était déjà un accord (entre partis politiques) qu’il pouvait faire l’objet d’un référendum. Comme je l’avais expliqué en mai, au moment où M. Valls espérait visiblement faire valider le texte de Deva par une majorité de délégations, c’est l’unanimité qui est requise à ce moment-là, pas la majorité. Le fait demeure que, tant devant l’UC que le FLNKS, les signataires ont présenté le texte, mais ils ne l’ont pas défendu. De tout ce qu’on a pu entendre, ils en étaient devenus les procureurs bien plus que les avocats. Mais cela ne change rien sur le plan juridique, puisqu’il n’y aurait pas de sanction possible à ce reniement, qui n’engage de responsabilité que morale. Le point essentiel est que, selon ce raisonnement, il n’y a pas d’accord sur le fond du texte, et donc pas d’accord sur « l’avenir de la Nouvelle-Calédonie », puisque le consensus était d’ordre procédural. Ce texte ne peut donc pas être soumis à référendum puisqu’il ne peut pas y avoir réforme constitutionnelle pour donner effet à un accord politique entre partenaires calédoniens qui n’existe pas. Eric Descheemaeker est professeur de droit. Français de naissance et d’éducation, il a enseigné aux universités d’Oxford, Edimbourg et Melbourne.
  7. Je voudrais souligner une divergence importante entre la France et l'Allemagne. Je veux parler de la notion de "raison d'État". En allemand "Staatsräson". En Allemagne, la raison d'État, la Staatsräson, c'est le soutien [aveugle?] à l'État d'Israël, c'est philosémite [?] et donc c'est bien : https://de.wikipedia.org/wiki/Staatsräson#Israel_in_der_Staatsräson_der_Bundesrepublik_Deutschland Lors d'une visite officielle en Israël, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré le 18 mars 2008 dans son discours devant la Knesset : « Cette responsabilité historique de l'Allemagne fait partie de la raison d'État de mon pays. Cela signifie que la sécurité d'Israël n'est pour moi, en tant que chancelière allemande, jamais négociable. » [25][26] Elle l'a réaffirmé le 10 octobre 2021 lors de sa visite d'adieu en Israël : « ... la sécurité d'Israël fait partie de notre raison d'État et nous devons donc agir en conséquence, même si nous avons des opinions divergentes sur certaines questions particulières. »[27] En avril 2025, Nimrod Flaschenberg, membre de l'organisation « Israelis for Peace » à Berlin, a critiqué dans un article publié dans le journal Haaretz le « soutien aveugle à Israël » comme faisant partie de la « raison d'État » du gouvernement allemand, notamment parce qu'il est utilisé pour restreindre la liberté politique en Allemagne. Il faisait notamment référence au fait que les autorités allemandes avaient prononcé des décisions d'expulsion à l'encontre de quatre militants pro-palestiniens – trois citoyens de l'UE et une Américaine – en raison de leur participation à des manifestations contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza.[39] En France, la "raison d'État", c'est associé à l'affaire Dreyfus, c'est antisémite, et donc c'est mal : https://fr.wikipedia.org/wiki/Raison_d'État#L'affaire_Dreyfus,_paradigme_du_scandale_moderne_de_la_raison_d'État Dans son interprétation classique, l'affaire Dreyfus fournit l'illustration d'un débat entre tenants de la raison d'État, pour qui l'intérêt de l'État justifiait qu'on refuse toute révision du procès d'Alfred Dreyfus, quand il avait été tenu pour innocent. Les adversaires de la raison d'État, défenseurs de Dreyfus, plaçaient ainsi la justice et la défense de l'individu contre l'arbitraire de l'État comme idéal supérieur. Dreyfus avait été condamné par un tribunal militaire. Réviser le procès, cela équivalait à considérer que l'armée pouvait se tromper. Dans la vision antidreyfusarde, le prestige de l'armée, qui implique l'infaillibilité du tribunal militaire - devait être placé au-dessus de tout, et Dreyfus devait donc être sacrifié sur l'autel de la "raison d'État".
  8. Et pas qu'à Moscou. C'est le cas également de Soljenitsyne exilé dans le Vermont. Ce n'est pas mon impression, ni celle de Miriam Elder : En fait pour clarifier, les "boulets" c'est les républiques socialistes non russes, baltes ou centre-asiatiques. Mais pour Soljenitsyne ou Poutine l'Ukraine est un cas à part et n'est pas un "boulet". Elle n'est pas l'empire. Elle fait partie de la métropole.
  9. Est-ce qu'on ne pourrait pas simplement dire aux Russes qu'organiser des élections - parlementaires et présidentielles - en Ukraine est une forme de "dénazification". Parce que le résultat serait simplement la mise à l'écart de Zelensky. Et le remplacement par d'autres, probablement plus réalistes, plus "Realpolitik", notamment Zalouzhny. En fait la question pour moi est quel genre de compromis est-ce que Zalouzhny est prêt à passer avec les Russes ? Alternativement, quelles sont les "lignes rouges" de l'inacceptable du point de vue de Zalouzhny, qui est probablement le prochain président ukrainien ?
  10. Les Polonais ont une grande part de responsabilité dans la crise actuelle avec le "Partenariat oriental" qui a mis le feu aux poudres de Maïdan - avec la Suède, dont le but commun était d'inverser la bataille de Poltava de 1709. EN JUIN 1709, Pierre le Grand a livré une bataille décisive contre le roi de Suède, Charles XII, à Poltava, dans ce qui est aujourd'hui l'Ukraine. Les Ukrainiens se sont battus dans les deux camps. Ivan Mazepa, un hetman cosaque ukrainien, s'était rangé du côté de la Suède pour obtenir l'indépendance de l'Ukraine. Mais la bataille s'est soldée par la défaite de la Suède : La Russie déferle vers l'ouest, domine tous les pays baltes et fait de la Pologne un satellite. Radek Sikorski et Carl Bildt, les ministres des affaires étrangères de la Pologne et de la Suède, ont mis leur réputation en jeu. L'Ukraine revêt une importance particulière pour la Pologne, pour des raisons historiques, mais aussi en tant qu'emblème du rôle dominant de la Pologne en Europe de l'Est. Pour M. Bildt, la signature de l'accord avec l'Ukraine est un test de la force d'attraction de l'Europe et de sa capacité à mener sa propre politique étrangère. La Suède et la Pologne ont tenté de persuader Angela Merkel, la chancelière allemande, de l'importance existentielle d'un accord avec l'Ukraine pour l'Europe. Les États-Unis sont également intervenus, promettant de soutenir l'Ukraine si elle signe l'accord. Moralité, l'Union Européenne a eu tort d'accueillir parmi ses membres aussi bien la Pologne que la Suède, et Jacques Chirac avait mille fois raison quand il a dit en 2003 (à propos de l'Irak, mais on peut extrapoler) : https://www.lemonde.fr/archives/article/2003/02/18/jacques-chirac-critique-la-position-pro-americaine-des-futurs-membres-de-l-ue_309684_1819218.html "Ces pays ont été à la fois, disons le mot, pas très bien élevés et un peu inconscients des dangers que comportait un trop rapide alignement sur la position américaine" Mais la position américaine est elle-même le résultat du lobbying polonais aux États-Unis, comme le souligne Jacques Attali : Ce que confirme Jonathan Haslam : 18:01 Et le lobby Est-Européen à Washington était gros et puissant, avec Madeleine Albright, des gens comme elle et Brzezinski qui, comme Henry Kissinger se maintenait proche des leviers de pouvoir par l'intermédiaire de ses protégés.
  11. Ma première réponse est que pour les Russes, les questions territoriales sont secondaires[1]. Autrement dit s'ils obtiennent beaucoup sur les questions politiques : neutralité et "dénazification" (quel que soit le sens de cette expression énigmatique), ils seront prêts à être moins gourmands sur les questions territoriales, voire à apparaître "bon princes" pour permettre à Trump de se vanter d'avoir limité les dégâts territoriaux pour l'Ukraine, et de se vanter d'être le sauveur de l'Ukraine. S'ils obtiennent peu sur les questions politiques, ils vont être radins sur les questions territoriales, et on peut s'attendre qu'ils ne proposent guère plus que de céder à l'Ukraine que les parties des oblasts de Kherson et de Zaporizhzhia - en particulier les villes de Kherson et de Zaporizhzhia - qu'ils ont annexées sur le papier mais qu'ils ne contrôlent pas militairement. [1] Référence : cet article du New York Times : https://forum.air-defense.net/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-g%C3%A9opolitique-et-%C3%A9conomie/page/1332/#comment-1829665
  12. 16 mars 2025. Angus Hanton, auteur de « Vassal State: How America Runs Britain » (État vassal : comment l'Amérique dirige la Grande-Bretagne). 0:42 Aaron Bastani : [La dernière fois [1], nous avons discuté de] la domination croissante du Royaume-Uni par l'Amérique, que ce soit dans le domaine de l'économie, des industries culturelles, ou même nos services publics. La Grande-Bretagne est un État vassal des États-Unis. 1:47 N'est-il pas temps que la Grande-Bretagne mette un terme à sa relation abusive avec l'Amérique ? 4:41 Angus Hanton : Je pense que notre classe politique vit aux crochets des Américains à la fois culturellement et financièrement. Dans le livre je donne l'exemple de la plupart des Premiers Ministres et des Chanceliers qui après avoir quitté leur fonction se font embaucher par une entreprise américaine. C'est leur orientation. Ils cherchent des conseils de Washington et des États-Unis en général, et il est difficile pour eux de se concevoir séparés et de penser de manière indépendante. 7:10 C'est plutôt dingue que les médias sociaux soient dominés par deux entreprises basées en Californie. (...) Le fait qu'ils sont des monopoles signifie qu'il faut un effort soutenu pour les remplacer, mais je pense qu'aujourd'hui l'enthousiasme serait là pour un "Twitter" basé en Grande-Bretagne. 14:32 Si les Premiers Ministres Britanniques disaient par exemple qu'ils veulent avoir d'authentiques armes nucléaires indépendantes, je pense que les Américains les en empêcheraient. 15:01 Quand vous voyez les bases militaires britanniques, un nombre significatif d'entre elles sont essentiellement des bases américaines sous étiquette britannique. Toutes les décisions dans la bases sont prises par des officiers américains, et souvent la monnaie utilisée est le dollar. 16:46 Quiconque s'imagine que la Grande-Bretagne est une sorte de puissance indépendante, séparée, se berce vraiment d'illusions. 25:03 L'une des choses que j'ai examinées pour préparer ce livre sont les patrons des entreprises du FTSE 100, nos plus grandes entreprises, et il s'avère qu'un peu plus de 50% d'entre eux étaient soit américains, soit ont été éduqués en Amérique ou dans les écoles de commerce américaines. 25:52 Bastani : un exemple de pays européen moins vassalisé ou qui n'est pas un vassal est la France... 26:32 Hanton :Il y a une longue histoire d'une tendance anti-américaine dans la politique européenne. Elle permet de gagner des voix aux élections et se renforce. 26:53 L'autre chose en France est qu'il y a un sentiment fort qu'ils veulent être indépendants. Indépendants par la force. Ils ont été envahis trop souvent. 27:23 Un livre influent a été publié en anglais en 1968 : « Le Défi Américain » de Jean-Jacques Servan-Schreiber. [2] 28:30 Bastani : Les Français font de bonnes choses sur de nombreux points. Je suis très fan de la France, bien que je n'y sois pas retourné depuis longtemps... L'espérance de vie des femmes est de 83 ans, 4e [5e] producteur de blé mondial - si vous voulez parler de sécurité alimentaire - presque zéro émissions de CO2 grâce à leur production d'électricité nucléaire - l'indépendance énergétique - Mistral, l'une des rares boîtes d'IA en Europe. Un superbe train à grande vitesse... toutes ces choses, et la liste est longue. C'est incroyable, et nous avons beaucoup de choses à apprendre d'eux. 29:03 Tout a commencé avec De Gaulle, avec sa détermination, bien qu'il fût l'hôte des britanniques et dépendît d'eux pour reprendre le pays des mains des Allemands. Peut-être que De Gaulle était fièrement indépendant et pro-France. Et tout en étant respectueux et reconnaissant pour ce que les Britanniques avaient fait il ne vivait pas à leurs crochets. Et c'est lui qui a mis à l'écart les Britanniques de l'UE lorsqu'ils ont voulu en faire partie pour la première fois. [à suivre] [1] https://youtu.be/uK7DINiVuPA (9 juin 2024) [2] https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/1897 (11 octobre 1967) L’intellectuel français Jean-Jacques Servan-Schreiber est à l’origine d’un des événements littéraires de 1967 avec la publication de l’essai « Le défi américain », qui devient un bestseller. Critique de la présidence de Charles de Gaulle, il brosse le portrait d’une industrie française qui doit changer pour éviter d’être de de plus en plus à la remorque des États-Unis. « Le défi américain » de Jean-Jacques Servan-Schreiber (JJSS), le cofondateur et directeur du journal, puis magazine, « L'Express », devient rapidement un bestseller. Publié en octobre 1967, il se vend à deux millions d'exemplaires en France et 10 millions dans le monde. Opposant à l'idéologie politique gaulliste alors dominante dans son pays, JJSS contredit la vision du président Charles de Gaulle, au pouvoir depuis 1958, sur la grandeur retrouvée de la France. Selon l'auteur, le poids politique et économique des États-Unis devient de plus en plus imposant, de sorte que la France pourrait se retrouver à n'être qu'une succursale de ceux-ci si elle ne réagit pas. Il résume cette hypothèse dans une formule choc : « La troisième puissance industrielle mondiale, après les États-Unis et l’U.R.S.S., pourrait bien être dans quinze ans, non pas l’Europe mais l’industrie américaine en Europe ».
  13. https://www.eurotopics.net/fr/343465/pologne-l-usage-des-fonds-europeens-en-question (12 août 2025) Des reportages ont suscité une polémique en Pologne sur l'affectation de subventions européennes dans le cadre du Plan national de relance (KPO). Dans l'hôtellerie et la restauration, des fonds ont par exemple été alloués à l'achat de yachts, de saunas ou de solariums. Pour les critiques, il s'agit d'un abus du plan de relance, visant à renforcer l'économie post-Covid. Jusqu'à présent, la sollicitation des fonds du KPO a été considérée comme la plus grande réussite de la coalition gouvernementale de Tusk.
  14. https://www.eurotopics.net/fr/343396/sommet-en-alaska-quelle-issue-pour-l-ukraine# Avec ou sans Zelensky, il faut que l'Europe vise elle aussi la fin de la guerre, juge l'expert en relations internationales Johannes Varwick dans Der Freitag (11 août 2025) : « Au moins depuis la déclaration inflexible du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le weekend dernier, il devrait être clair que celui-ci n'est prêt à aucune concession. ... Il avait l'occasion d'esquisser les contours d'une solution politique et de préparer l'opinion publique ukrainienne à des compromis. Or il a uniquement appelé à tenir bon. ... Il est vital que les Européens ne sabotent pas l'entreprise de realpolitik visant à clarifier la question des territoires ukrainiens, mais qu'ils soutiennent, si besoin, les Etats-Unis dans leur initiative diplomatique, même contre la volonté de Kyiv. Il est temps de se focaliser sur ce qui est faisable ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Der_Freitag_(journal) Der Freitag (litt. « Le vendredi ») est un hebdomadaire allemand. Der Freitag est né en 1990 d'une fusion entre la Volkszeitung (de) (RFA) et le Sonntag d'ex-RDA. Son tirage assez restreint est de l'ordre de 13 000 exemplaires. Der Freitag est un journal libéral de gauche ayant particulièrement suivi la réunification allemande et ses conséquences politiques, sociales et sociologiques. Il possède un accord avec le Guardian qui lui permet de traduire et d'éditer des articles venant du quotidien britannique.
  15. https://investir.lesechos.fr/marches-indices/les-points-bourse/a-nouveau-90-jours-de-repit-entre-la-chine-et-les-etats-unis-sur-le-commerce-linflation-americaine-a-suivre-2180993 (12 août 2025) Donald Trump a signé un décret qui prolonge de 90 jours la suspension des surtaxes douanières sur les produits chinois.
  16. https://fr.euronews.com/my-europe/2025/08/12/26-pays-de-lue-publient-une-declaration-de-soutien-a-lukraine-avant-les-pourparlers-sur-la "Les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force", peut-on lire dans la déclaration. Comme par exemple en Serbie...
  17. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/une-ressortissante-chinoise-soupconnee-d-espionnage-avait-une-antenne-de-7-metres-dans-son-jardin-de-haute-garonne-20250808 Une ressortissante chinoise soupçonnée d’espionnage avait une antenne de 7 mètres dans son jardin Lorsque le magistrat dépêche la force publique sur place pour constater l’installation, les agents découvrent une antenne «de 5 à 7 mètres» plantée dans le jardin. «On comprend assez vite que ça ne sert pas à faire de la radio», ironise Christophe Amunzateguy. Sur place, ce dernier décrit une scène digne d’un James Bond : «Lorsqu’on est entré dans la maison, on a trouvé une salle avec de grandes armoires remplies de matériels informatiques ainsi qu’une caméra qui surveillait l’extérieur. Mais quand on est arrivé, tout était débranché», relate le magistrat. La maison se trouve non loin du Téléport d’Aussaguel, un site radioélectrique proche de Toulouse équipé de onze antennes satellites qui envoie des signaux et des données numériques partout dans le monde. D’après le site d’enquête Intelligence Online, qui a révélé l’affaire, ce site piloterait notamment des satellites construits par Airbus et Thalès et utilisés par le Centre national d’études spatiales (CNES). La ressortissante chinoise s’appellerait Dong H., et serait une ancienne employée de l’Académie chinoise de technologie spatiale, une entreprise d’État qui participe au développement des missiles chinois. Au final, aucune condamnation n’a été prononcée puisqu’il n’y a «aucune preuve formelle» que cette antenne a émis, «même si on pense que c’est le cas», avoue le magistrat. Ce dernier assure que l’antenne a été démontée début 2023 tout en certifiant que ce n’est pas lui qui était aux opérations à ce moment-là. Pour ce qui est de la ressortissante chinoise, «depuis, aucune nouvelle, la maison est inhabitée».
  18. https://rsf.org/fr/gaza-après-le-meurtre-de-six-professionnels-des-médias-dans-une-frappe-israélienne-ciblée-rsf (11 août 2025) Dès octobre 2024, RSF avait mis en garde contre l’imminence d’une attaque visant Anas al-Sharif à la suite des accusations de l’armée israélienne. La communauté internationale, l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis en tête, est restée sourde à ces avertissements. En vertu de la résolution 2222 de 2015 sur la protection des journalistes en période de conflit armé, le Conseil de sécurité des Nations unies a le devoir de se réunir d’urgence à la suite de ce nouveau meurtre extrajudicaire commis par l’armée israélienne. Depuis Octobre 2023, RSF a déposé quatre plaintes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour demander des enquêtes sur ce qu’elle qualifie de crimes de guerre commis par l’armée israélienne contre les journalistes à gaza.
  19. https://www.rferl.org/a/ukraine-infantry-crisis-military-army-war/33497989.html (10 août 2025) Alors que la Russie poursuit son offensive, l'Ukraine est confrontée à une crise que les experts jugent aussi grave que ses pénuries de munitions et d'armes : une diminution des effectifs de fantassins. « Des chauffeurs, des artilleurs et des cuisiniers » tiennent la ligne, explique Bohdan Krotevich, un ancien officier du quartier général de la brigade Azov. « Au maximum, 12 combattants tiennent des sections de 5 à 10 kilomètres de large. » Le manque de main-d'œuvre permet à la Russie d'employer ce que le commandant en chef ukrainien, Oleksandr Syrskiy, a récemment qualifié de tactique « d'infiltration totale ». De petits groupes d'infanterie parviennent à franchir les lignes ukrainiennes, notamment à Pokrovsk, ville clé de la région de Donetsk qui est probablement la cible principale de l'offensive russe actuelle. Selon le groupe ukrainien DeepState, qui surveille le conflit, l'une des brigades chargées de défendre la zone était « à court d'infanterie », ce qui a permis aux Russes de passer. Selon l'OSW, l'Ukraine doit recruter quelque 300 000 soldats pour reconstituer ses brigades, dont certaines ne disposent que de 30 % de leurs effectifs. L'année dernière, elle en a recruté 200 000, un nombre qui « s'est avéré insuffisant pour maintenir les effectifs des unités à un niveau adéquat » compte tenu « de l'ampleur des désertions et des pertes en personnel », indique le rapport de l'OSW. Actuellement, l'Ukraine recrute entre 17 000 et 24 000 personnes par mois, soit entre 204 000 et 288 000 par an.
  20. https://www.radiosvoboda.org/a/28934832.html (23 décembre 2017) La biographie de Vyacheslav Chornovil (24 décembre 1937 – 25 mars 1999) comporte de nombreuses énigmes. Nous ne disposons toujours pas d'une biographie complète, relativement impartiale et analytique de cet homme politique. Or, un tel ouvrage est nécessaire. En effet, le nom de Chornovil est associé à la formation de l'État ukrainien. Il a influencé (et souvent de manière notable !) le cours des événements. Un tel livre expliquerait beaucoup de choses. Notamment pourquoi nous sommes ce que nous sommes et pourquoi nous avons un tel pays. Les paradoxes de Chornovil Dès le début de sa biographie, ce personnage présente de nombreux paradoxes. Imaginez : un militant du Komsomol, originaire de l'est du pays (et non de l'ouest !), se transforme soudainement en dissident. À quoi est dû un tel changement ? On peut bien sûr se souvenir des Soviétiques qui sont devenus antisoviétiques, tels que Levko Lukyanenko ou Mykola Rudenko. Mais tout de même... Pendant son incarcération, l'un des gardiens a demandé à Chornovil ce qu'il ferait dans une Ukraine indépendante. Il a répondu : rédacteur en chef d'un journal d'opposition. Il y avait sans doute une grande part de vérité dans cette réponse. Dans ses actions, Chornovil apparaît souvent comme un « éternel opposant », un rebelle. C'est sa nature, sa mentalité. Il y a peut-être là quelque chose de cosaque (on considère en effet que Chornovil est issu d'une famille cosaque). Cette « opposition éternelle » est bonne pour critiquer le pouvoir. Mais lorsqu'un opposant intellectuel tel que lui arrive au pouvoir, les problèmes commencent. En effet, les mesures prises par Chornovil dans le domaine du pouvoir ne semblent pas constructives. En avril 1990, alors que l'URSS existait encore, il a été élu président du Conseil régional de Lviv. Une personne sans expérience en matière de gestion, à qui on « mettait constamment des bâtons dans les roues », est arrivée à la tête du pouvoir. Chornovil n'a pas pu créer le « miracle de Lviv ». Après tout, le pouvoir est comme un champ de mines. Un pas à gauche ou à droite, et on peut se faire exploser. Un romantique politique ? À cette époque, Chornovil a lancé une initiative surprenante. Il s'agissait de l'idée de fédéraliser l'Ukraine. Évaluez au moins ses réflexions de l'époque : « J'imagine l'Ukraine future comme un État fédéral, une union de pays qui se sont formées historiquement et qui présentent des différences naturelles et climatiques, culturelles et ethnographiques, linguistiques et dialectales, quotidiennes et économiques, entre autres, qui créent le visage unique et diversifié d'un peuple uni. Je vois dans la composition de la République populaire ukrainienne des pays tels que la région de Kiev, la Podolie, la Volhynie, la Galicie, la Bucovine, la Transcarpatie, la Hetmanate, la Slobozhanshchina, Zaporijia, le Donetsk, la Tauride (Côte noire) et la Crimée comme un voisin indépendant ou une république autonome en union avec l'Ukraine. Chacun de ces pays aura son propre parlement et de larges droits autonomes. Certains pays pourront être bilingues. Cela ne vous rappelle rien ? Notre voisin du nord ne défend-il pas actuellement des idées similaires ? De plus, Chornovil a commencé à mettre en œuvre ces idées en initiant la création de l'Assemblée de Galicie, qui regroupe des députés de trois conseils régionaux : Lviv, Ivano-Frankivsk et Ternopil. On peut attribuer ces réflexions et ces actions à la naïveté politique ou au « romantisme démocratique » de Chornovil. Mais imaginons qu'il ait réussi à mettre en œuvre son idée de fédéralisation. Quelle Ukraine aurions-nous aujourd'hui ? Ne ressemblerait-elle pas à l'actuelle Bosnie-Herzégovine ? Chornovil a participé aux premières élections présidentielles ukrainiennes en 1991, qu'il a perdues face à Leonid Kravtchouk. Cette défaite était prévisible. À l'époque, l'Ukraine était encore soviétique et la majorité de la population était prête à soutenir « son » homme soviétique, tel qu'apparaissait Kravtchouk. Chornovil n'a pas été soutenu par ses compatriotes d'Ukraine centrale, mais a été principalement élu dans l'ouest du pays, d'où était originaire Kravtchouk. On peut y voir là aussi une sorte de paradoxe. Après les élections présidentielles, le vainqueur a tendu la main au vaincu. Cependant, ce dernier l'a rejetée. Chornovil n'a pas voulu coopérer avec Kravtchouk. On peut y voir une position de principe. Mais quelle était sa valeur sur le plan politique ? Au début de la formation de l'État ukrainien, Kravtchouk voulait s'appuyer sur les forces nationalistes, dont Chornovil était le leader. Cela aurait-il changé de manière significative la situation sociale et économique ? Probablement pas. Mais cela aurait eu un impact sur le domaine humanitaire. En termes imagés, l'Ukraine serait devenue plus ukrainienne. Malheureusement, cette chance a été perdue. À long terme, cela a eu des conséquences regrettables. Et aujourd'hui, nous en payons le prix. Enfin, on peut reprocher à Chornovil d'avoir causé la chute du Roukh, une force politique assez influente au début de l'indépendance de l'Ukraine. Sa tentative de transformer le Roukh en parti, alors qu'il n'existait pas encore de système électoral proportionnel en Ukraine, ne semble pas constructive. Les désaccords entre Chornovil et les autres dirigeants nationalistes démocrates, qui s'opposaient à la transformation de l'organisation en parti, ont finalement affaibli le Roukh. Avec le temps, celui-ci est devenu une force politique marginale. En conséquence, une force nationale puissante a disparu de la scène politique ukrainienne, laissant la place à des projets politiques oligarchiques qui, pour mobiliser l'électorat, utilisaient certains slogans nationaux. Je ne dirais pas que Chornovil est le seul responsable de l'effondrement du Mouvement. Mais il en fait partie. Cependant, malgré ces erreurs, Chornovil a accompli beaucoup de choses positives. En fin de compte, ces aspects positifs étaient souvent associés à des aspects négatifs. Après tout, seul celui qui ne fait rien ne se trompe pas. Et Chornovil était un pionnier. Il était peut-être sincère dans ses aspirations et voulait le bien de l'Ukraine. Mais en grande politique, la sincérité n'est pas une qualité déterminante. Il faut ici un esprit froid et la capacité de calculer au moins quelques coups à l'avance. Il semble que ce sont précisément ces qualités qui manquaient à Chornovil le politicien. Il n'est pas exclu que ce soit précisément cela qui ait causé sa fin tragique.
  21. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/08/11/colombie-miguel-uribe-candidat-a-la-presidentielle-blesse-par-balle-en-juin-est-mort_6628267_3210.html Miguel Uribe, candidat à la présidentielle blessé par balle en juin, est mort
  22. Nikolaï Petro mentionne deux noms de personnalités non jacobines : Viatcheslav Tchornovil avec le Rukh et Ruslan Kotsaba https://en.wikipedia.org/wiki/Viacheslav_Chornovil Le 16 février 1989, l'Union des écrivains a publié un projet de programme pour son groupe proposé dans Literary Ukraine, dans lequel elle appelait à l'établissement de l'ukrainien comme langue officielle de la RSS d'Ukraine, à un renouveau national et culturel, à l'autonomie ukrainienne, ainsi qu'au renforcement des droits linguistiques des minorités en Ukraine. [Chornovil] a publié son programme électoral en août 1989, avant les élections au Soviet suprême de mars 1990, dans lequel il appelait à « l'indépendance, la démocratie et l'autonomie », à la coopération avec les non-Ukrainiens ethniques et au fédéralisme. Le concept d'une Ukraine fédérale proposé par Chornovil reposait sur douze « pays » (en ukrainien : землі, romanisé : zemli), dont les frontières internes étaient grossièrement définies par les provinces de la République populaire ukrainienne, plus une terre distincte pour le Donbass. La Crimée devait exister soit comme un État indépendant, soit comme une république autonome de l'Ukraine, et la Rada centrale devait être rétablie en tant qu'organe bicaméral comprenant des députés élus en nombre égal par représentation proportionnelle et provenant des pays. Le 8 septembre 1989, le Mouvement populaire d'Ukraine (en ukrainien : Народний рух України, romanisé : Narodnyi rukh Ukrainy, abrégé en « Rukh ») a été créé sur la base du programme de l'Union des écrivains. Chornovil a continué à défendre le fédéralisme, déclarant lors d'une conférence de presse en mai 1990 que le « centralisme de Kiev » conduirait à l'émergence d'un nationalisme russe dans le Donbass et d'une identité ruthène dans l'oblast de Transcarpatie[108]. L'historien Stepan Kobuta a avancé que le rejet des lois soviétiques par la Galicie était l'expression des convictions fédéralistes de Chornovil. Lors des élections de [1998], le Rukh a changé d'avis sur le fédéralisme, Chornovil affirmant que les appels en faveur de la transformation de l'Ukraine en république fédérale relevaient du « fédéralisme clanique ». Lors du neuvième congrès du Rukh [uk], qui s'est tenu les 12 et 13 décembre 1998, Chornovil a annoncé la stratégie du parti pour l'élection présidentielle de 1999. Intitulée « En avant, vers l'est », cette stratégie appelait à se concentrer davantage sur les populations de l'est et du sud de l'Ukraine tout en maintenant son opposition à l'établissement du russe comme langue co-officielle avec l'ukrainien.[168] Plus grave encore, Chornovil a été accusé d'ignorer les réalités politiques au profit du « romantisme » et d'avoir une attitude naïve envers la politique, comme le souligne le philosophe et écrivain Petro Kraliuk dans un article publié en 2017 dans Radio Liberty [uk]. Kraliuk note en particulier que la croyance de Chornovil dans le fédéralisme et son refus de travailler avec Kravtchouk après sa défaite électorale de 1991 sont contre-productifs. [198]
  23. Le sondage Gallup que j'ai indiqué est un "résultat". Environ 70% des Ukrainiens pour la victoire sans négociation en 2022, environ 70% pour la négociation sans la victoire en 2025. D'autre part la logique russe n'est pas territoriale : « Les Russes ne cherchent donc pas du tout à gagner le plus d'espace possible par des manœuvres, par des déplacements rapides ? » « Le territoire est très secondaire » https://www.nytimes.com/2025/08/07/world/europe/putin-trump-russia-ukraine-summit.html Des proches du Kremlin, ainsi que des analystes politiques, affirment que les exigences de M. Poutine — exclure l'Ukraine de l'OTAN, limiter les capacités militaires ukrainiennes et préparer le terrain pour un gouvernement plus favorable à Moscou à Kiev — sont plus importantes pour lui que les détails du territoire que la Russie contrôlera finalement. Tatiana Stanovaya, chercheuse senior au Carnegie Russia Eurasia Center, a souligné que Moscou, dès le début, n'avait pas officiellement délimité les frontières des quatre régions « annexées », ce qui, selon elle, montre qu'il y a toujours eu une certaine flexibilité sur la question territoriale. Elle n'a pas exclu la possibilité que Moscou soit disposée à échanger certains territoires. « Le plus important pour Poutine, c'est l'OTAN et les garanties absolues que l'Ukraine ne rejoindra pas l'OTAN et que les pays de l'OTAN ne développeront pas de présence militaire en Ukraine, ainsi qu'une série d'exigences politiques à l'égard de l'Ukraine elle-même », a déclaré Mme Stanovaya. Elle a ajouté que d'autres exigences pourraient faire l'objet de négociations. « L'une des qualités de M. Poutine est qu'il ne suit pas un plan préétabli », a déclaré Mme Stanovaya. « Il vit au jour le jour, il sait ce qu'il veut obtenir au final. » Dans ce cas précis, a-t-elle ajouté, ce que souhaite le dirigeant russe, c'est que l'Ukraine cesse d'être ce qu'il considère comme un « projet anti-russe » et revienne dans la sphère d'influence de Moscou. « Soit il y parvient grâce aux garanties de l'OTAN, c'est-à-dire aux garanties de l'Occident, soit il y parvient grâce au contrôle politique au sein de l'Ukraine », a déclaré Mme Stanovaya. « L'un ou l'autre, ou les deux. Ensuite, nous verrons comment cela se passe. Le territoire est très secondaire. »
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