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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/peut-etre-que-le-president-poutine-pourrait-dire-au-president-trump-le-script-de-la-conversation-qui-enflamme-washington-2201011 (26 novembre 2025) L'agence de presse Bloomberg a divulgué ce mercredi la transcription de l'interception de la conversation d'une durée de cinq minutes, le 14 octobre, entre Steve Witkoff, émissaire spécial du président américainsur l'Ukraine et le Proche-Orient, et Iouri Ouchakov, conseiller du président russe pour les affaires diplomatiques depuis 2012 et ancien ambassadeur de Russie à Washington. Cette conversation en anglais (Steve Witkoff ne parle pas russe) a eu lieu peu après la signature d'un accord à Gaza, auquel le début de la conversation fait allusion. On y entend l'émissaire du président américain conseiller son interlocuteur sur la manière de flatter son patron, en préparation d'un entretien Poutine-Trump, et saboter la visite, trois jours plus tard, de Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche. Donald Trump a qualifié cette conversation de « technique de négociation standard », confirmant au passage son authenticité. Mais des voix s'élèvent aux Etats-Unis, y compris dans l'appareil sécuritaire, ou le camp républicain, voire MAGA, pour s'inquiéter de ce qui pourrait s'apparenter à de l'intelligence avec une puissance étrangère. L'agence Bloomberg n'a, sans surprise, pas divulgué l'identité de ceux (services de renseignements américains, ukrainiens ou russes ?) qui lui ont transmis cette conversation, dont voici la traduction française. Steve Witkoff : Salut Iouri. Iouri Ouchakov : Oui Steve, salut, comment vas-tu ? S. W. : Bien Iouri. Et toi, comment tu vas ? I. O. : Je vais bien. Félicitations mon ami. S. W. : Merci. I. O. : Tu as fait un travail formidable. Juste un travail formidable. Merci beaucoup. Merci, merci. S. W. : Merci Iouri et merci pour ton soutien. Je sais que ton pays l'a soutenu et je t'en remercie. I. O. : Oui, oui, oui. Oui. Tu sais, c'est pour ça que nous avons suspendu l'organisation du premier sommet russo-arabe. S. W. : Oui. I. O. : Oui, parce que nous pensons que c'est toi qui fais le vrai travail là-bas dans la région. S. W. : Eh bien écoute. Je vais te dire quelque chose. Je pense, je pense que si on arrive à résoudre la question Russie-Ukraine, tout le monde sautera de joie. I. O. : Oui, oui, oui. Oui, il ne te reste qu'un seul problème à résoudre. [rire] S. W. : Lequel ? I. O. : La guerre russo-ukrainienne. S. W. : Je sais ! Comment on résout ça ? I. O. : Mon ami, je veux juste ton avis. Penses-tu que ce serait utile si nos chefs parlaient au téléphone ? S. W. : Oui, je le pense. I. O. : Tu le penses. Et quand penses-tu que ce serait possible ? S. W. : Je pense que dès que tu le proposes, mon gars est prêt à le faire. I. O. : D'accord, d'accord. S. W. : Iouri, Iouri, voici ce que je ferais. Ma recommandation. I. O. : Oui, je t'écoute. S. W. : Je ferais l'appel et je réaffirmerais simplement que tu félicites le président pour cette réussite, que tu l'as soutenue, que tu l'as soutenue, que tu respectes le fait qu'il est un homme de paix et que tu es vraiment heureux d'avoir vu cela se produire. Donc je dirais ça. Je pense qu'à partir de là, ce sera un très bon appel. Parce que, laisse-moi te dire ce que j'ai dit au président. J'ai dit au président que la Fédération de Russie a toujours voulu un accord de paix. C'est ce que je crois. Je l'ai dit au président, je le crois. Et je pense que la question, le problème, c'est que nous avons deux nations qui ont du mal à trouver un compromis et quand on y arrivera, on aura un accord de paix. Je pense même qu'on pourrait établir une proposition de paix en 20 points, comme on l'a fait à Gaza. On avait préparé un plan Trump en 20 points pour la paix et je me dis qu'on pourrait faire pareil avec vous. Mon point est le suivant… I. O. : D'accord, d'accord mon ami. Je pense que ce point précis, nos dirigeants pourraient en discuter. Hey Steve, je suis d'accord avec toi, il va le féliciter, il va dire que M. Trump est vraiment un homme de paix, et ainsi de suite. Il va le dire. S. W. : Mais tu sais ce qui serait incroyable ? I. O. : D'accord, d'accord. S. W. : Et si, et si… écoute-moi bien… I. O. : Je vais en discuter avec mon patron puis je reviens vers toi. D'accord ? S. W. : Oui, parce que écoute ce que je dis. Je veux juste que tu dises, peut-être juste dire ça au président Poutine, parce que tu sais que j'ai le plus grand respect pour le président Poutine. I. O. : Oui, oui. S. W. : Peut-être qu'il pourrait dire au président Trump : tu sais, Steve et Iouri ont discuté d'un plan de paix très similaire en 20 points, et ça pourrait être quelque chose qui, selon nous, pourrait faire avancer les choses, on est ouverts à ce genre de propositions - pour explorer ce qu'il faudrait pour parvenir à un accord de paix. Maintenant, entre nous, je sais ce qu'il faudrait pour parvenir à un accord de paix : Donetsk et peut-être un échange de territoires quelque part. Mais je dis qu'au lieu de parler comme ça, parlons avec plus d'espoir parce que je pense qu'on va arriver à un accord ici. Et je pense, Iouri, que le président me donnera beaucoup de marge de manoeuvre et de discrétion pour parvenir à cet accord. I. O. : Je vois… S. W. : … donc si on peut créer cette opportunité, qu'après ça j'ai parlé à Iouri et qu'on a eu une conversation, je pense que ça pourrait mener à de grandes choses. I. O. : D'accord, ça me va. Ça me va. S. W. : Et encore une chose : Zelensky vient à la Maison-Blanche vendredi. I. O. : Je sais. [rire] S. W. : Je vais aller à cette réunion parce qu'ils veulent que je sois là, mais je pense que si possible, il faudrait qu'on ait l'appel avec ton patron avant cette réunion de vendredi. I. O. : Avant, avant - oui ? S. W. : Exact. I. O. : D'accord, d'accord. J'ai compris ton conseil. Je vais en discuter avec mon patron puis je reviens vers toi, d'accord ? S. W. : D'accord Iouri, je te parle bientôt. I. O. : Parfait, parfait. Merci beaucoup. Merci. S. W. : Au revoir. I. O. : Au revoir.
  2. source : https://www.cbsnews.com/news/poll-venezuela-u-s-military-action-trump/ (23 novembre 2025)
  3. Donc cela montre que ce n'est pas une histoire de km². On progresse. La dernière fois que la France a eu contre elle une coalition de pays européens c'était en 1815, à Waterloo. C'est dans cet esprit-là que sont les Russes aujourd'hui. Pouvons nous le comprendre. Qu'est-ce qui pourrait me permettre de comprendre ? J'ai lu Les Misérables de Victor Hugo. C'est pas grand chose. C'est très peu. Je ne suis pas sûr de pouvoir comprendre. Qui le peut ?
  4. https://www.zeit.de/politik/deutschland/2025-11/norbert-roettgen-28-punkte-plan-ukraine-russland-usa/komplettansicht Norbert Röttgen, politicien CDU, conservateur, traditionnel, qui vivait dans une sorte d'idylle germano-américaine, est catastrophé. C'est la deuxième Zeitenwende ! La première c'était d'après lui "le retour de la guerre en Europe". Quand ça ? en 2022 ? (ou en 2014 avec l'annexion de la Crimée ?) ou en 1999 avec les troupes allemandes au Kosovo ? Ah non c'est pas possible car "Die Zeitenwende I war die Rückkehr des Krieges nach Europa durch Russland" (Le tournant historique I a été le retour de la guerre en Europe par la Russie). Si la Russie fait une guerre en Ukraine c'est une Zeitenwende, si l'Allemagne envoie des troupes au Kosovo ce n'est pas une Zeitenwende. On est rassuré. Alors qu'est-ce que c'est que la deuxième Zeitenwende ? Die Zeitenwende II ist die Entscheidung der USA, sich bei Fragen der europäischen Sicherheit auf die Seite des Krieg führenden Diktators zu schlagen. (Le tournant historique II est la décision des États-Unis de se ranger du côté du dictateur belliqueux sur les questions de sécurité européenne). Donc on ne peut plus compter sur les Américains. Que faut-il faire ? Se trouver des alliés parmi les puissances moyennes : Und gleichzeitig müssen wir neue Partnerschaften bilden, mit Japan etwa oder mit Indien, Mittelmächten in einer ähnlichen Lage. (Et parallèlement, nous devons nouer de nouveaux partenariats, par exemple avec le Japon ou l'Inde, des puissances moyennes qui se trouvent dans une situation similaire). Sauf que l'Inde adore les Russes. L'Inde achète beaucoup d'armement russe, adore raffiner le pétrole russe et nous le revendre. Norbert Röttgen a l'air d'avoir complètement perdu ses repères. Le pauvre, il est sous le choc. Und nun haben wir noch mal eine neue Situation, nämlich dass wir von den USA in einer existenziellen Frage im Stich gelassen werden. (Et maintenant, nous sommes à nouveau confrontés à une situation nouvelle, à savoir que les États-Unis nous laissent tomber sur une question existentielle). Pourquoi l'Ukraine devrait-elle être "existentielle" pour l'Allemagne ? Parce qu'elle fait partie du "Lebensraum" ? En fait ce n'est pas la première fois que les Américains s'allient à un "dictateur belliqueux" russe contre l'Allemagne. C'était déjà le cas de l'alliance de Franklin Delano Roosevelt avec Staline.
  5. Sauf si Kempf lit dans le marc de café des choses qui n'y sont pas. Je ne suis pas sûr que les États-Unis soient derrière la révélation du "Mindichgate". C'est une théorie intéressante pour écrire un roman ou un scénario de film. Mais les choses plausibles ne sont pas forcément vraies. Le truc c'est que l'Ukraine est un pays tellement corrompu que l'apparition de ce genre de choses est quasiment inévitable. Cela finit bien par sortir d'une façon ou d'une autre. Y a-t-il vraiment besoin que les États-Unis aient donné un coup de pouce ?
  6. https://www.spiegel.de/ausland/ukraine-verhandlungen-woldymyr-selenskyj-reist-womoeglich-in-die-usa-a-4d8da2d7-caf1-4f80-9ef2-6d1f84109e16 (25 novembre 2025) Le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait se rendre aux États-Unis dans les prochains jours afin de conclure un accord avec le président américain Donald Trump pour mettre fin à la guerre avec la Russie. On se réjouit d'organiser cette visite dès que possible en novembre afin de finaliser les dernières étapes et de conclure un accord avec le président Trump, écrit le chef du Conseil national de sécurité ukrainien, Rustem Umjerow, sur X. Selon lui, les parties se sont mises d'accord sur les questions les plus importantes du plan de paix américain. « Nos délégations sont parvenues à un accord sur les principales dispositions de l'accord négocié à Genève », écrit M. Umjerow. Selenskyj lui-même ne s'est pas encore exprimé sur une éventuelle rencontre avec Trump, mais après les récentes discussions à Genève, il voit « de nombreuses perspectives » de paix avec la Russie, comme il l'a déclaré sur X . Il y a des « résultats solides », mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour toutes les parties concernées, a écrit Selenskyj. Les États-Unis n'ont pour l'instant pas réagi à la déclaration d'Umjerow. Washington s'est toutefois montré confiant quant aux discussions avec l'Ukraine : des discussions très productives ont eu lieu ce week-end entre l'équipe de sécurité nationale du président américain et la délégation ukrainienne, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. Il ne reste plus que « quelques points litigieux », a déclaré la porte-parole de Trump lundi (heure locale) lors d'un entretien avec la chaîne Fox News. Simultanément, selon des sources bien informées, le gouvernement américain serait en pourparlers avec des émissaires russes et ukrainiens à Abu Dhabi, comme le rapportent de manière concordante l'agence de presse Reuters et le quotidien britannique « Financial Times ». Le secrétaire d'État adjoint américain à la Défense, Dan Driscoll, aurait entamé les consultations lundi, a déclaré à l'agence de presse Reuters un représentant du gouvernement américain qui a souhaité rester anonyme. Les discussions devaient se poursuivre jusqu'à mardi.
  7. https://news.sky.com/story/zelenskyy-is-racing-to-beat-donald-trumps-peace-plan-deadline-but-what-will-russia-do-13475289 (25 novembre 2025) Washington s'est réveillé ce matin avec une série de développements concernant l'Ukraine. C'était au milieu de la nuit à Washington lorsqu'un tweet a été publié par le conseiller à la sécurité nationale ukrainien, Rustem Umerov. Il a déclaré que les États-Unis et l'Ukraine étaient parvenus à un « accord commun sur les termes essentiels de l'accord discuté à Genève ». Il a ajouté que Volodymyr Zelensky se rendrait aux États-Unis « dès que possible en novembre afin de finaliser les dernières étapes et de conclure un accord avec le président Trump ». Au lever du soleil à Washington, un responsable américain a utilisé des termes similaires, mais pas identiques, pour décrire les progrès réalisés. S'exprimant anonymement devant les médias américains, ce responsable a déclaré que l'Ukraine avait « accepté » la proposition de paix de Trump, « à quelques détails près qui restent à régler ». Parallèlement, il a été révélé que des pourparlers avaient eu lieu à Abu Dhabi. Les Américains affirment y avoir rencontré des responsables russes et ukrainiens, bien que les Russes n'aient pas confirmé leur présence. Trump doit se rendre ce soir dans son complexe hôtelier Mar-a-Lago, en Floride, où il restera jusqu'à dimanche. Il a fixé à jeudi, jour de Thanksgiving, la date limite pour parvenir à un accord sur son plan. Nous savons que le plan a été modifié par rapport à sa forme initiale, mais il est clair que Zelenskyy souhaite montrer qu'il est prêt à accepter rapidement un accord, ce qui serait bien vu par le président Trump. J'ai le sentiment que Zelensky va essayer de se rendre à Mar-a-Lago dès que possible. Avant jeudi, ce serait précipité, mais cela respecterait le délai fixé par Trump. Il appartiendra ensuite aux Russes de faire connaître leur position sur le document révisé. Tout porte à croire qu'ils le rejetteront. Mais peut-être que les pourparlers secrets d'Abou Dhabi aboutiront à quelque chose.
  8. https://www.telegraph.co.uk/world-news/2025/11/25/russia-ukraine-zelensky-putin-war-latest-news5338/ L'Ukraine a accepté un accord de paix modifié à la suite de négociations avec les États-Unis, ont déclaré des responsables américains. Une source a déclaré à ABC News que « des détails mineurs » devaient encore être réglés, mais que « les Ukrainiens avaient accepté l'accord de paix ». La Russie a toutefois fait savoir qu'elle rejetterait les modifications apportées à la proposition initiale des États-Unis qui a fuité la semaine dernière. Dan Driscoll, secrétaire à l'Armée américaine, a tenu lundi des pourparlers secrets avec une délégation russe à Abu Dhabi. Le porte-parole de Sir Keir Starmer a déclaré que la Grande-Bretagne poursuivait ses plans d'urgence en vue d'un éventuel déploiement de forces de maintien de la paix en Ukraine, malgré les objections de Moscou.
  9. L'administration Trump a commis une erreur de procédure qui annule la procédure. Ce faisant elle a perdu du temps, et elle est rattrapée par le délai de prescription. En dernière analyse, James Comey est probablement sauvé par le délai de prescription. Mais l'affaire n'a pas été examinée sur le fond et il n'a pas été innocenté - tout comme il n'a pas non plus été jugé coupable. https://www.theguardian.com/us-news/2025/nov/24/james-comey-letitia-james-charges-case-dismissed Currie a rejeté les deux affaires « sans préjudice », ce qui signifie que le gouvernement pourrait théoriquement tenter de porter à nouveau plainte sous la direction d'un procureur américain dûment nommé. Mais il n'est pas certain qu'il puisse le faire dans le cas de Comey, car le délai de prescription pour le crime dont il est accusé expire le 30 septembre 2025.
  10. Je ne sais pas. Dis nous quelles sont tes sources, et si ce sont des sources sérieuses, c'est que c'est vrai. Simplement Gates a quitté ses fonctions de secrétaire à la défense de Barack Obama en juillet 2011. Donc il faudra aussi être prudent de mettre tout cela en contexte, mais pourquoi pas ?
  11. Tu as mal lu : sur ta carte il est écrit 1919 et non 1918. Et c'est la carte d'une revendication qui n'a jamais été acceptée par personne, donc qui ne fait pas date en droit international. On peut trouver des tas de cartes amusantes de cette époque, comme celle-ci publiée dans le New York Times du 17 février 1918, et qui exclut la Crimée, et les parties sud de Kherson et Zaporijjia sous le nom de "Tauride" : source : https://fr.wikipedia.org/wiki/République_populaire_ukrainienne Je rappelle quant à moi que le Troisième Universel du 20 novembre 1917 de la Rada ukrainienne exclut explicitement la Crimée :
  12. J'y crois parce que des tas de gens beaucoup plus compétents que moi y croient. Par exemple l'ancien directeur de la CIA Robert Gates : Faire accepter par Gorbachev une Allemagne unifiée membre de l'OTAN a été un succès considérable. Mais agir aussi rapidement après l'effondrement de l'Union Soviétique pour incorporer autant de ses États qu'elle maintenait sous son joug a été une erreur. Inclure rapidement les États baltes, la Pologne, la Tchécoslovaquie et la Hongrie était une bonne chose, mais je pense que la procédure aurait dû ensuite ralentir. Tenter de faire entrer la Géorgie et l'Ukraine dans l'OTAN était vraiment aller trop loin. Les racines de l'empire russe peuvent être retracées à Kiev au 9e siècle, donc cela a constitué une énorme provocation. Les Européens, et encore moins les Américains, étaient-ils prêts à envoyer leurs fils et filles pour défendre l'Ukraine et la Géorgie ? C'est difficile à dire... L'élargissement de l'OTAN fut un acte politique et non un engagement militaire prudemment évalué, qui finalement sape la raison d'être de l'alliance et ignore témérairement ce que les Russes considèrent comme étant leur intéret national. (Duty: Memoirs of a Secretary at War - janvier 2014) (cité par https://nationalinterest.org/feature/understanding—-misunderstanding—nato’s-role-the-ukraine-10375 ,6 mai 2014)
  13. Tu as créé un gros pavé sans le moindre changement de ligne, sans le moindre paragraphe. Moi, si j'avais eu à rendre compte de ce papier intéressant de la journaliste Anastasia Lapatina, j'aurais coupé toute l'introduction, parce que les principaux développements de l'actualité récente ont déjà été racontés mille fois dans ce fil de discussion et n'ont pas à être racontés une énième fois. Tout le monde sait qu'un "plan en 28 points" a été jeté comme un pavé dans la mare dans le marigot bruxellois. Et j'ai reproduis des extraits de l'allocution « L'un des moments les plus difficiles de notre histoire » de Zelensky du 21 novembre ici : https://forum.air-defense.net/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-g%C3%A9opolitique-et-%C3%A9conomie/page/1415/#comment-1853070 Donc essayons d'aérer un peu ce texte, d'extraire juste les arguments et les points de vues uniques et inédits sur ce fil de cette journaliste ukrainienne, en surlignant juste deux phrases en gras : Ce qui m’a vraiment mise en colère vendredi, c’est l’appel du président Zelensky à « l’unité ». « Il nous faut nous ressaisir. Retrouver nos esprits. Arrêter les querelles. Cesser les jeux politiques… » a dit Zelensky dans son discours. « Le parlement d’un pays en guerre doit travailler dans l’unité. Le gouvernement d’un pays en guerre doit être efficace. Et nous tous, ensemble, nous ne devons pas oublier — ni confondre — qui est l’ennemi de l’Ukraine aujourd’hui. » Zelensky faisait évidemment référence à la réaction publique provoquée par le scandale de corruption dans le secteur énergétique — la plus grande crise politique de sa présidence — qui a impliqué plusieurs hauts responsables et hommes d’affaires proches de lui. Le système frauduleux mis au jour révèle un niveau de cynisme effarant parmi ses proches, qui ont détourné au moins 100 millions de dollars du secteur énergétique alors que, en raison des frappes russes, des millions d’Ukrainiens sont privés d’électricité la majeure partie de la journée et se préparent à un hiver extrêmement difficile. Son appel à « arrêter les querelles » survient alors que la société civile — et même le parlement ukrainien, pourtant longtemps apathique — exige de plus en plus fortement un changement réel dans la manière dont le pays est gouverné. Au début de la semaine dernière, les partis d’opposition ont commencé à réclamer que Zelensky remplace le gouvernement actuel par un « gouvernement d’unité nationale » qui inclurait des représentants de l’opposition. L’idée est mauvaise : tous les partis d’opposition sont extrêmement impopulaires, leurs programmes politiques sont dangereusement populistes, et leur demande n’était qu’une tentative opportuniste de profiter de la crise pour obtenir un peu de pouvoir. Une idée bien meilleure est venue de plusieurs députés du parti même de Zelensky — y compris, dit-on, du chef de la faction — qui ont réclamé le départ du chef de cabinet, Andriy Yermak. Plusieurs hauts responsables ukrainiens ont également conseillé à Zelensky de limoger Yermak pour désamorcer la crise. Pourquoi Yermak ? Parce qu’il est à la fois le symbole et l’architecte du système de gouvernance défaillant de l’Ukraine, un système qui privilégie la loyauté à l’efficacité. En tant que chef de cabinet le plus puissant de l’histoire ukrainienne — un pouvoir que Zelensky lui a délégué — Yermak est largement perçu comme responsable de toutes les décisions politiques majeures : nominations (qui devient ministre de quoi) et législation (quels projets de loi passent ou non). Rien de significatif ne se produit en Ukraine sans Yermak, et il est pratiquement impossible qu’un système de corruption d’une telle ampleur organisé par des personnes proches de la présidence ait pu exister sans lui. C’est pourquoi personne n’a été surpris lorsque des informations ont suggéré son implication possible dans le scandale. Selon les agences anticorruption ukrainiennes, qui ont révélé le schéma, l’une des personnes dont les conversations ont été interceptées est identifiée sous le nom de code « Ali-Baba ». Les agences n’ont pas révélé son identité, mais de nombreux députés, journalistes et militants affirment qu’il s’agit de Yermak. (Son prénom et son patronyme commencent par A [Andriy] et B [Borissovytch], et il est de longue date désigné comme « AB » au sein du gouvernement, ce qui pourrait expliquer le surnom.) « Ali-Baba » est entendu dans les enregistrements ordonnant aux forces de l’ordre d’intimider les enquêteurs anticorruption — un comportement conforme aux accusations déjà formulées dans le passé contre Yermak. La société civile réclame également son départ, dénonçant depuis des années la concentration dangereuse de pouvoir entre ses mains. « Zelensky doit se séparer de Yermak. S’il ne le fait pas, pour moi ce sera la preuve qu’il est impliqué dans le schéma », a déclaré Daria Kaleniuk, la principale militante anticorruption du pays, dans un podcast d’Ukrainska Pravda publié jeudi dernier. « Je pense que ce sera une preuve non seulement pour vous, mais pour une grande partie des Ukrainiens », a répondu la rédactrice en chef du média, Sevgil Musaeva. « À ce moment-là, la société comprendra qu’il ne le lâche pas parce que Yermak était ‘le cou’ de ce système. » [Si Yermak n'est que "le cou", c'est qui "la tête" ?] Lors d’une réunion avec son parti jeudi, Zelensky a clairement indiqué que Yermak resterait, rejetant les critiques sur les Russes, les Américains et certains Ukrainiens qui, selon lui, amplifiaient artificiellement la polémique. C’est dans ce contexte, et après avoir fait l’un des pires choix politiques possibles, que Zelensky a appelé vendredi à l’unité. Parmi toutes les options à sa disposition, il a choisi de faire ce qu’il maîtrise le mieux — un discours — plutôt que de gouverner. « Nous ne devons pas oublier qui est l’ennemi aujourd’hui », dit-il, alors que ses amis corrompus collaborent avec un sénateur russe pour faire transiter de l’argent sale via la Russie. Comme l’ont écrit à juste titre mes anciens collègues du Kyiv Independent dans un éditorial, les défis diplomatiques et militaires de l’Ukraine « ne sont pas une mosaïque d’événements aléatoires. Ils sont le résultat d’un système qui valorise la loyauté plus que le mérite et qui écarte toute personne trop compétente ou critique. C’est un système centré sur l’ego et la politique — et il affaiblit l’Ukraine. » Et maintenant, au lieu de le renvoyer, Zelensky envoie Yermak à Genève pour diriger la délégation ukrainienne dans les négociations avec les États-Unis. À ses côtés se trouvait l’ancien ministre de la Défense, Rustem Umerov, lui aussi impliqué dans le scandale — ce qui ne semble aucunement déranger le gouvernement Zelensky-Yermak. « Je ne sais pas quel accord, s’il y en a un, Yermak, Umerov et les autres ramèneront à Kyiv. Mais si les Américains pensent qu’une crise intérieure obligera un Zelensky « affaibli » à signer un mauvais accord, ils se trompent lourdement. Les gens réclament déjà la tête de Zelensky. La dernière chose qu’il puisse se permettre, s’il veut éviter un soulèvement massif — potentiellement violent — est de signer une capitulation. » Pas un mot à rajouter. Nous sommes très nombreux, voire majoritaires à partager ce ressenti. On ne peut pas demander aux Ukrainiens d'ignorer les problèmes internes, de blâmer le monde entier sans s'attaquer aux racines. Si Zelensky veut regagner la confiance des Ukrainiens, il doit agir en homme d'Etat, et non pas en ami.
  14. L'exemple n'est pas pertinent parce que la France n'avait pas d'alliés, n'était pas le proxy d'une puissance extérieure. Ce n'est pas contre l'Ukraine tout court que la Russie fait la guerre, mais contre "L'Ukraine-alliée-de-l'OTAN" en un seul bloc. On dit souvent que la Russie a envahi 20% de l'Ukraine, mais c'est quelques dixièmes de pour cent de la surface Ukraine+OTAN qui contient toute l'Europe, tous les USA avec l'Alaska, Hawaii et tout le Canada. @Wallaby Mais c'est quoi ce délire ? C'est sérieux, si je l'avais vu à la parution. J'aurais effacer. Ce n'est même pas du second degré. Collectionneur
  15. https://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_législatives_françaises_de_1871 Les élections législatives de 1871 ont eu lieu le 8 février. Elles ont élu l'Assemblée nationale, chambre unique du parlement français, en application de la convention d'armistice signée entre la France et l'Allemagne le 28 janvier. L'article 3 du décret du 29 janvier 1871 prévoit un scrutin « conformément à la loi du 15 mars 1849 [archive] »[1],[2], qui prévoyait un scrutin plurinominal majoritaire à deux tours, exercé dans le cadre départemental. Le Gouvernement de la Défense nationale, républicain, décida d'organiser les élections au chef-lieu de canton et non dans la commune pour tenter de maximiser l'abstention dans les espaces ruraux marqués par une surreprésentation du vote conservateur[3]. Les candidatures multiples sont autorisées : un même candidat peut se présenter dans plusieurs départements différents[4]. Ce scrutin donne une majorité conservatrice à l'assemblée nationale avec les orléanistes, qui détiennent 214 sièges, et les légitimistes, qui détiennent 182 sièges. L'alliance entre ces deux partis donne une majorité royaliste de 396 députés sur 638, qui débouche sur un projet de restauration de la monarchie avec le comte de Chambord sur le trône. En attendant l'acceptation du projet par le prétendant, les républicains modérés forment un gouvernement provisoire avec les conservateurs, présidé par Jules Dufaure. Contexte historique L'armée française ayant été battue à la suite de la bataille de Sedan, le pays est occupé par les troupes du nouvel Empire allemand, proclamé en janvier 1871. Les élections sont organisées à sa demande alors que 43 départements étaient occupés par l'armée allemande, qui y interdisait les réunions ; 372 000 soldats français étaient encore retenus en détention en Allemagne et que plusieurs milliers de réfugiés français n'avaient pas encore pu regagner leur domicile[5]. Même en zone non occupée, l'état de siège prévaut dans de nombreux départements et rend possible la suspension de la liberté de la presse et de la liberté de réunion[6]. Aux élections de 1876, quatre départements sont toujours sous état de siège[6]. La campagne oppose principalement deux camps, les républicains d'une part et les monarchistes d'autre part. Différents partis en présence Les républicains, s'ils sont d'accord sur la question de l'instauration d'un nouveau régime de démocratie représentative, sont en revanche profondément divisés quant à l'attitude à adopter vis-à-vis de l'ennemi allemand. Le principal enjeu de ces élections n'est plus en effet la nature institutionnelle du régime mais bien l'acceptation ou le rejet de la paix avec l'Allemagne. Les républicains modérés, avec parmi eux le très influent Adolphe Thiers, sont favorables à la paix avec l’Allemagne, mais les républicains radicaux, rassemblés autour de Léon Gambetta, souhaitent poursuivre la guerre. Les monarchistes sont divisés entre bonapartistes, alors marginalisés par la chute du Second Empire, et royalistes, eux-mêmes divisés entre légitimistes et orléanistes. Les légitimistes sont les plus conservateurs : partisans du comte de Chambord, ils sont pour la restauration de la branche aînée et sont à ce titre symboliquement attachés au drapeau blanc. Les orléanistes, favorables au comte de Paris, descendant du roi Louis-Philippe, sont plus modérés : acquis à la cause du parlementarisme, ils souhaitent l'instauration d'une monarchie constitutionnelle libérale dans laquelle le roi conserverait un rôle politique déterminant, acceptent les principes issus de la Révolution française et reconnaissent à ce titre le drapeau tricolore[7]. Malgré cette division, les monarchistes « s'organisèrent efficacement » en constituant de larges listes unis « sur le thème de la paix, l’hostilité à Gambetta et la préservation des libertés »[3]. Aucune campagne électorale Bismarck ne donne que trois semaines pour organiser les élections. Faute de temps, il n'y a donc presque pas de véritable campagne électorale excepté à Paris, où les comités électoraux restent très actifs. Les républicains les plus modérés, franchement hostiles à Gambetta, rejoignent parfois les listes monarchistes à la composition pourtant déjà assez confuse. Les listes républicaines sont souvent plusieurs par département, le clivage entre républicains radicaux et modérés s'avérant être souvent insurmontable. Les élections furent donc transformées en une sorte de référendum « pour ou contre la paix », et les résultats s'en ressentent clairement[8]. Dans les régions occupées, les réunions publiques sont interdites, et c'est l'occupant qui se charge de l'organisation des élections. En province non occupée, les préfets soutiennent les listes favorables à la capitulation. À Paris le vote est républicain. C'est Louis Blanc qui y arrive en tête, suivi de Victor Hugo, Léon Gambetta, Giuseppe Garibaldi et, en 27e position, le jeune Clemenceau. Les deux négociateurs de la paix, Adolphe Thiers et Jules Favre, n'arrivent respectivement qu'en 20e et 34e position. 37 élus du département de la Seine s'opposent au traité de paix négocié avec la Prusse, contre 6 qui le soutiennent[9]. Analyse des résultats Sur les 768 sièges à pourvoir, seuls 675 furent pourvus, en raison d'élections dans plusieurs départements du même candidat (principe des candidatures multiples). C'est une très nette victoire pour les royalistes, qui emportent une large majorité de sièges. Cent quatre-vingt légitimistes, très souvent des nobles de province auxquels il faut adjoindre plusieurs bourgeois, sont élus (dont une cinquantaine de « chevau-légers », héritiers des ultra-royalistes de la Seconde Restauration)[10], en même temps que 214 orléanistes. Côté républicain, c'est une défaite, en particulier pour le camp radical : l'Union républicaine (radicaux) de Gambetta, élu dans 8 départements, n'emporte qu'une petite quarantaine de sièges (Victor Hugo, Louis Blanc, Edgar Quinet, Giuseppe Garibaldi, Clemenceau, etc.), tandis que la Gauche républicaine (modérés) (menés par Jules Favre, Jules Ferry, Jules Grévy et Jules Simon) dépassent largement le cap des 100 élus. Restent enfin entre 70 et 80 « Libéraux », formant un centre gauche qui se convertit progressivement aux idéaux républicains, parmi lesquels on retrouve Adolphe Thiers, élu dans pas moins de 26 départements. Les bonapartistes sauvent une vingtaine de sièges dans leurs fiefs des Charentes et de la Corse, mais quatre candidats seulement s'étaient présentés sous cette étiquette[7]. Les campagnes, abritant encore une large majorité de la population, ont massivement voté monarchiste, tandis que les villes étaient plus favorables au camp républicain. L'âge moyen est de 53 ans et la plupart des élus sont de nouveaux venus en politique (175 seulement ont déjà été élus dans des assemblées), principalement des notables ruraux. Un tiers des nouveaux parlementaires sont des nobles : cette assemblée est la plus aristocratique que la France n'ait jamais élue. On dénombre aussi 250 gros propriétaires fonciers, méfiants à l'égard de l'autorité parisienne[7]. L'assemblée se réunit le 13 février à Bordeaux. Jules Grévy, républicain modéré est élu président de l'Assemblée. Le 17 février, Thiers est nommé chef du pouvoir exécutif de la République française et le 21, Thiers et Favre entament les négociations de paix avec Otto von Bismarck.
  16. C'est ce qu'on appelle en anglais du "Nation Building", évoqué par l'auteur quand il parle de "programme de reconstruction à grande échelle, à l'image de ceux menés en Irak ou en Afghanistan" qu'il estime ne pas avoir été mis en oeuvre au Mali. Mais il se trompe un peu en négligeant ce que la Minusma a pu faire ou essayer de faire dans cette intention. La Minusma s'est substituée à l'État malien défaillant. Ce fut très courageux de la part de la junte de dire "on peut s'en sortir sans la Minusma". Mais c'était peut-être plus téméraire que courageux ?
  17. C'est factuel, mais la médisance consiste à dire des choses vraies qu'un sympathisant par charité cacherait.
  18. https://twitter-thread.com/t/1992625354192667068 Lors de l'indépendance des deux Etats, il n'y a pas eu de signature d'un traité sur la frontière. Sur les 978 km de frontière, 519 km avaient déjà été négocié en 2011, le reste étant disputé, notamment avec la question des enclaves, du fleuve, des terres agricoles... Si en 2020, il était mention de 519 km déjà délimités, c'était 664 km en 2022, puis 90% à la fin 2023 et 100% à la fin 2024. Mais alors, pourquoi il y avait-il un conflit frontalier entre les deux Etats les plus pauvres d'Asie Centrale ? Le conflit frontalier se déroule dans la riche vallée du Ferghana, densément peuplée, traversée par un fleuve stratégique et coupée en 3 Etats avec de multiples enclaves. La plupart des conflits sont entre communauté locales, qui se battent l'eau et les pâturages. Les kirghizes sont des montagnards, ils contrôlent ainsi les pâturages et les sources d’eau dont sont dépendants les tadjikes, plus nombreux et urbains. De nombreux affrontements ont eu lieu entre les deux communautés, souvent galvanisées par les pouvoirs locaux. Ces territoires ont été le théâtre de conflits en 1936, 1938, 1969, 1975 et 1989, puis en 2004, 2005, 2008, 2011, 2014 et 2015. On a par exemple la « guerre de l’abricot » (2004), lorsque des agriculteurs tadjiks ont planté des abricotiers sur un terrain contesté, avant que les habitants kirghizes ne les arrachent. Ou encore la « guerre des pelles » (2014), lorsque les habitants des deux communautés se sont affrontés à coups de pierres et de bâtons, brûlant même des abris pour animaux. Si les affrontements militaires opposant les deux armées sont restés peu nombreux, tout a changé à partir de 2020. Le président Kirghize Sadyr Japarov arrivé au pouvoir après un coup d'état en 2020 souhaite consolider son pouvoir par la force. Il règle ainsi la question frontalière avec l'Ouzbékistan, ce qui provoque d'importantes manifestations dans son pays. Il décide alors de mettre la pression sur le Tadjikistan avec un ultimatum. C'est une aubaine pour le dictateur tadjik Rakhmon qui souhaite consolider son pouvoir avant de le transférer à son fils. Il se rend dans les enclaves et lance lui-même les affrontements militaires en 2021. Les négociations qui suivent sont le résultat d'un pragmatisme sans faille, qui aboutira à la rencontre trilatérale Tadjikistan-Kirghizistan-Ouzbékistan à Khojand début 2025. La Russie s'est éclipsée, laissant l'Ouzbékistan en puissance médiatrice dans la région. La réouverture de la frontière bilatérale, les projets économiques et politiques d'intégration et la bonne dynamique entre les deux, voire les trois Etats est une bonne nouvelle. Cependant, la question de l'eau restant, le plus difficile sera de faire appliquer l'accord. Merci d'avoir suivi ce thread, je vous remets le lien de mon petit article de recherche, c'est un conflit assez méconnu et un sujet de recherche assez intéressant à analyser ! https://atummundi.fr/clement-molin/la-resolution-du-conflit-frontalier-tadjikistan-kirghizistan/ (23 novembre 2025) Clément Molin - La résolution du conflit frontalier Tadjikistan-Kirghizistan
  19. Tu parlais de trucs sympas dits sur les Français dans l'article du National Interest. Donc quand je parle de trucs méchants dits sur les Russes, c'est dits par le National Interest, pas dits par toi. Je rebondis sur ce que tu dis parce que tu m'inspires telle ou telle réflexion. Mais il ne faut pas en déduire hâtivement que c'est contre toi. C'est plus pour exprimer ma reconnaissance de l'inspiration que tu m'offres que pour te reprocher quoi que ce soit. Il y a quand même des soldats de la MINUSMA qui sont morts. Donc ils sont morts pour quoi si ce n'est pour repousser et réduire la pression djihadiste ?
  20. https://www.washingtonpost.com/business/2025/11/22/first-time-homebuyers-millennials-40/ Pendant des années, l'enquête annuelle menée par les agents immobiliers auprès des acheteurs de logements a montré une augmentation très progressive de l'âge des primo-accédants, passant d'une médiane de 28 ans en 1991 à 33 ans en 2019. Mais cette tendance s'est accélérée depuis la pandémie, selon l'enquête, passant à 36 ans en 2022, 38 ans en 2024 et désormais 40 ans. Jerome Famularo, qui étudie le marché immobilier au Cato Institute, a analysé les données hypothécaires compilées par l'American Enterprise Institute. Il a constaté que la répartition par âge des acheteurs d'un premier logement n'avait pratiquement pas évolué depuis 2018. La tranche d'âge la plus importante, celle des 25-34 ans, représente entre 42 et 45 % de l'ensemble des primo-accédants chaque année. La part des acheteurs de moins de 25 ans a légèrement augmenté, atteignant 10,2 % l'année dernière. Ces chiffres concernent les personnes qui contractent un prêt hypothécaire. Parallèlement, la part des acheteurs qui paient comptant, généralement plus âgés et plus aisés, est en hausse. Que se passe-t-il donc ? Les milléniaux reportent-ils l'accession à la propriété ou les primo-accédants sont-ils aussi jeunes qu'auparavant ? La réponse est oui dans les deux cas : pour les acheteurs, l'âge médian auquel ils achètent leur première maison est à peu près le même, d'après les données de l'American Housing Survey qui porte sur un large éventail de ménages. Mais les milléniaux constituent une génération nombreuse. Il y a plus d'Américains nés en 1990 et 1991 que durant toute autre année — des personnes qui ont aujourd'hui 34 et 35 ans. Et comme moins de maisons sont vendues, moins de membres de la génération Y deviennent propriétaires. Il n'est probablement pas vrai que l'acheteur moyen d'une première maison soit beaucoup plus âgé qu'auparavant, malgré les résultats du questionnaire de la NAR. Mais il est vrai que les milléniaux ont plus de mal à accéder à la propriété que les générations précédentes. Jessica Lautz, économiste à la NAR, a défendu l'enquête menée par son organisation. Elle a déclaré que son groupe envoyait chaque année un questionnaire aux personnes ayant acheté une maison au cours de l'année écoulée. Cette année, le groupe a envoyé le questionnaire à plus de 173 000 acheteurs, et 6 103 y ont répondu. Elle a émis l'hypothèse que les jeunes adultes, qui n'ont pas les moyens d'acheter une maison dans les villes où ils souhaitent vivre, achètent plutôt des biens locatifs sur des marchés moins chers à des fins d'investissement. Ceux-ci apparaîtraient alors comme de jeunes acheteurs dans d'autres études sur les primo-accédants, mais pas dans son enquête, qui ne porte que sur les acheteurs de résidences principales. Les économistes de la Réserve fédérale ont largement attribué la baisse du nombre de primo-accédants à la diminution globale des transactions. En 2003, plus de 7 millions de personnes ont acheté une maison grâce à un prêt hypothécaire. En 2023, ce chiffre était légèrement supérieur à 3 millions, ce qui reflète la baisse du nombre de constructions immobilières. Parallèlement, de nombreux propriétaires ont pu obtenir des taux hypothécaires inférieurs à 3 % en achetant ou en refinançant leur logement en 2020 et 2021 ; aujourd'hui, avec des taux avoisinant les 6 %, ils sont réticents à vendre, et les ventes de logements ont été plus faibles ces derniers mois qu'à n'importe quel moment depuis la Grande Récession. Dans le même temps, le prix médian des logements a bondi de près de 100 000 dollars au cours des cinq dernières années, selon les données de la Réserve fédérale, pour atteindre 410 800 dollars. Les chiffres sont encore plus élevés dans l'Ouest (531 100 dollars) et le Nord-Est (796 700 dollars). M. Famularo a émis l'hypothèse que l'une des façons dont les milléniaux motivés à devenir propriétaires ont réussi à suivre le rythme est d'acheter dans des quartiers qu'ils n'auraient peut-être pas envisagés autrement ; ses données montrent que les primo-accédants choisissent des codes postaux correspondant à des revenus plus faibles. Ryan Traher, 34 ans, a envisagé d'acheter un appartement à Arlington, en Virginie, la banlieue de Washington où il vit avec sa fiancée. Mais ils ont été déçus de constater que les appartements comparables à leur location de 74 m² se vendaient à plus de 600 000 dollars. Au lieu de cela, M. Traher, analyste en transport, et sa fiancée, neuroscientifique licenciée en raison de coupes budgétaires fédérales, prévoient désormais d'attendre cinq ou six ans pour économiser suffisamment afin d'acheter une maison de ville. « Ce n'est tout simplement pas faisable. Nous ne faisons pas tout ce que l'économie et la société considèrent comme bon, c'est-à-dire s'installer dans un logement et avoir des enfants. Ce n'est tout simplement pas une option pour nous actuellement, et cela ne le sera pas avant longtemps », a déclaré M. Traher. « Je ne pense vraiment pas qu'à l'âge de 20 ans ou à l'adolescence, j'aurais imaginé devoir attendre d'avoir 40 ans pour pouvoir acheter une maison. Bien sûr que non. » Pour Julie Michael, costumière vivant dans le Bronx avec son mari, fonctionnaire, les huit mois passés par sa famille à chercher une maison ont été stressants. Ils ont commencé leurs recherches dans leur quartier, alors en banlieue de Westchester, essayant de trouver un logement à moins de 600 000 dollars dans un contexte de concurrence intense. Elle et son mari ont finalement choisi une maison de trois chambres et une salle de bain dans le New Jersey, même si cela leur impose un trajet plus long pour se rendre à leur travail à Manhattan. Ils utilisent les cadeaux de leurs proches pour verser un acompte de 50 %. « Je n'aurais jamais pensé avoir assez d'argent pour acheter une maison, en tant que personne travaillant dans le domaine artistique », a déclaré Michael. Mais si tout se passe comme prévu, notre famille emménagera bientôt, profitera du terrain de jeux voisin avec leur fille de 2 ans et se préparera à assumer les coûts d'installation d'une deuxième salle de bain. Tout cela juste après le 40e anniversaire de Michael.
  21. Moi ce que je garde précieusement c'est tous les trucs méchants dits contre les Russes. Je les ressortirai le jour où l'on me reprochera de citer le National Interest en tant que détestable source de désinformation et de propagande prorusse, ce genre de critique...
  22. https://www.lettrevigie.com/bilan-ndeg-124-du-23-novembre-2025-guerre-dukraine/ (voir aussi la déclaration du VP Vance, ici). https://x.com/JDVance/status/1992071477382811790 (22 novembre 2025) Tout plan de paix entre l'Ukraine et la Russie doit : 1) Mettre fin aux massacres tout en préservant la souveraineté ukrainienne. 2) Être acceptable à la fois pour la Russie et l'Ukraine. 3) Maximiser les chances que la guerre ne reprenne pas. Toute critique du cadre de paix sur lequel travaille l'administration repose soit sur une mauvaise compréhension de ce cadre, soit sur une déformation d'une réalité cruciale sur le terrain. On s'imagine qu'il suffit de donner plus d'argent, plus d'armes ou plus de sanctions pour remporter la victoire. La paix ne sera pas l'œuvre de diplomates incompétents ou de politiciens déconnectés de la réalité. Elle pourrait bien être l'œuvre de personnes intelligentes, ancrées dans le réel.
  23. La Vigie n'est pas d'accord avec Muzyka sur les chiffres, mais elle est d'accord sur la tendance à la hausse des km² capturés par les Russes chaque semaine : Toujours d’après les relevés de Poulet Volant qui se fonde principalement sur Deepstate, ROSO ukrainien particulièrement conservateur, les Russes ont pris 155 km² en S46 et 113 km² en S 47 soit 19.1 km² par jour (en hausse). L’augmentation des gains russes démontre l’effritement de la résistance ukrainienne, pour les raisons que l’on a déjà évoquées. Tout donne l’impression qu’un point d’inflexion a été franchi et que l’accélération des pertes ukrainiennes s’établit. Sans transition : Peu de commentateurs notent le départ discret mais continu d’Ukrainiens qui quittent le pays, toujours en soutenant le pays, simplement parce que la vie quotidienne est devenue trop ardue. Ce qui suit n'est pas directement lié aux difficultés de la vie quotidienne, mais plus directement au changement de la législation qui permet désormais aux jeunes hommes de 18 à 22 ans de s'expatrier : https://www.france24.com/en/europe/20251113-merz-asks-zelensky-to-ensure-fewer-young-ukrainian-men-come-to-germany (13 novembre 2025) Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré jeudi (13 novembre) avoir demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky que moins de jeunes hommes ukrainiens viennent en Allemagne en tant que réfugiés. Après un entretien téléphonique avec Zelensky, Merz a déclaré : « J'ai demandé au président ukrainien de veiller à ce que les jeunes hommes ukrainiens en particulier ne viennent pas en Allemagne en nombre toujours croissant, mais servent plutôt dans leur propre pays. » Plus récemment, l'Allemagne a connu un afflux de jeunes hommes ukrainiens suite à la décision de Kiev d'autoriser les personnes âgées de 18 à 22 ans à quitter l'Ukraine, a déclaré le mois dernier le ministère de l'Intérieur. Le nombre d'hommes de cette tranche d'âge cherchant refuge en Allemagne est passé d'un peu plus de 100 par semaine à 1 796 au cours de la semaine du 6 octobre, selon les données du ministère.
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