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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Si on "fait la guerre à la Russie" suivant ce scénario, on envoie des missiles et des avions français sur le territoire russe pour détruire des cibles en Russie, pour détruire des cibles à Saint-Pétersbourg, pour détruire des cibles à Moscou. Donc, toujours dans ce scénario, la Russie riposte en détruisant des cibles à Paris, Lyon ou Marseille. C'est bien ça ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je rappelle que dans les cercles du pouvoir russe, le Lebensraum, c'est la Sibérie, suivant la formulation du journaliste Guillaume Lancereau : https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/03/siberisation-la-theorie-du-bonheur-en-russie-selon-karaganov/ (3 juin 2025) Une nouvelle idée a le vent en poupe dans la Russie de Poutine : provoquer l’essor économique et social des périphéries pour réaliser le destin impérial d’une extension à la « Grande Eurasie ». Ce rêve bizarre a désormais un nom : Sibérisation — il a même son propre think tank. Signe de son importance, le principal producteur idéologique de Poutine, Sergueï Karaganov, s’en est saisi. Du « deuxième tournant vers l’Est » au « Lebensraum climatique », nous traduisons et commentons son inquiétante théorie du bonheur pour la Russie. (...) Par ailleurs, et compte tenu des changements climatiques inévitables des décennies à venir, la Sibérie élargira considérablement la zone d’habitat humain confortable. La nature elle-même nous invite à ce nouveau Tournant sibérien vers l’Est. On retrouve ici l’idée d’un nécessaire Lebensraum pour la Russie de Vladimir Poutine, cette fois-ci réinsérée dans le temps long du changement climatique à venir. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je dirais qu'il n'y a qu'un seul pays de l'UE qui pourrait l'envisager. L'autre a déjà dit non : -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce qu'on peut être élu grand rabbin de Pologne, du Danemark ou de Norvège sans avoir une influence réelle ? -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Et c'est le cas depuis au moins l'oracle de Delphes. Et je n'avais pas vu la polémique sur Grok, postée juste au dessus, qui est peut-être l'équivalent d'un oracle au XXIe siècle. -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
La réponse à cette question ne se trouve-t-elle pas dans l'article ? https://www.timesofisrael.com/80-modern-orthodox-rabbis-urge-moral-clarity-in-face-of-gaza-humanitarian-crisis/ Les signataires sont pour la plupart issus de la frange libérale de l'orthodoxie moderne, et relativement peu d'entre eux occupent des fonctions au sein de leur congrégation. Leur lettre n'en est pas moins remarquable, car les communautés orthodoxes ont tendance à être plus à droite sur le plan politique et ouvertement sionistes, les jeunes adultes rejoignant plus souvent l'armée israélienne après le lycée ou faisant leur alya que dans les confessions non orthodoxes. Certains juifs orthodoxes politiquement libéraux ont exprimé leur frustration face aux positions intransigeantes adoptées par leurs communautés sur Gaza et d'autres questions. La lettre a été rédigée à l'initiative du rabbin Yosef Blau, rabbin émérite du séminaire théologique Rabbi Isaac Elchanan de l'université Yeshiva [de New York], qui a pris sa retraite et s'est installé en Israël cette année. « Mon soutien à Israël et au sionisme découle de mon engagement envers le judaïsme. Une loyauté aveugle est contraire à l'introspection fondamentale au judaïsme », a déclaré M. Blau dans un communiqué. « Lorsque la religion est utilisée pour justifier le culte du pouvoir, elle déforme la moralité fondamentale. » Parmi les autres signataires de la lettre figurent le directeur de la Yeshivat Maale Gilboa, un séminaire en Israël, les grands rabbins de Pologne, du Danemark et de Norvège, ainsi que l'ancien grand rabbin d'Irlande, et les rabbins principaux d'importantes congrégations orthodoxes de Los Angeles et de Washington. -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20250820-israël-confronté-à-une-émigration-inédite-nous-avons-perdu-l-espoir-de-changer-notre-pays En tout, 82 700 israéliens ont quitté leur pays en 2024. Selon les sources officielles, relayées par le site IsraelValley, ce chiffre dépasse le nombre d'entrées, 56 000. -
turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theamericanconservative.com/turkeys-long-game/ (18 août 2025) Sumantra Maitra En 2018, le Times a rapporté qu'Erdoğan « a déclaré que la Turquie moderne était une « continuation » de l'Empire ottoman, ce qui contredit directement l'idéologie d'Atatürk, qui considérait l'ère impériale comme arriérée, dépassée et devant être abandonnée et oubliée plutôt que célébrée ». « Les gens pensent à tort que le mandat d'Erdoğan est un projet islamiste, mais il s'agit en réalité d'un peu de tout : nationalisme turc, néo-ottomanisme, et même une dose de kémalisme récemment », a confirmé Aslı Aydıntaşbaş, chercheuse à la Brookings Institution. « La grande stratégie turque consiste à assister à la renaissance de l'empire ottoman, c'est-à-dire une Turquie qui dispose d'une zone d'influence dans son voisinage et qui peut émerger comme une puissance mondiale importante. Ces dernières années, [Erdoğan] a utilisé des ouvertures en matière de politique étrangère, notamment des incursions en Libye et en Syrie, ou des initiatives telles que son projet « Le siècle de la Turquie », afin de créer un nouveau sentiment quant à la destinée de la Turquie. » La puissance et le soutien actif de la Turquie ont entraîné la déroute de l'Arménie face à l'Azerbaïdjan, aboutissant à la première conquête territoriale dans une guerre menée dans la nouvelle ère de multipolarité. Les drones turcs ont aidé le Soudan du Sud à remporter la victoire sur le champ de bataille et, du moins au début, ont aidé l'Ukraine à contrer l'avancée russe vers Kiev, ce qui a considérablement renforcé la réputation de la Turquie dans les cercles européens. L'époque de l'alignement franco-grec est révolue ; la France et l'Allemagne ont récemment envisagé d'inviter la Turquie à envoyer des troupes de maintien de la paix en Ukraine après la guerre. Le Royaume-Uni prévoit de vendre des avions Eurofighter à la Turquie. Mais surtout, la Turquie a militairement mis en déroute l'insurrection kurde, tandis que le soutien d'Ankara a fait pencher la balance en Syrie et provoqué l'effondrement du baasisme syrien. Tout bien considéré, la puissance régionale de la Turquie a atteint un niveau jamais vu depuis près d'un siècle. Il est rare dans l'histoire qu'une ancienne grande puissance retrouve une telle position. Avec le déclin du pouvoir chiite iranien, la région se prépare à un dénouement dramatique : l'ascension de la Turquie au nord entrera inévitablement en conflit avec les aspirations d'un « Grand Israël ». Aydıntaşbaş a commenté auprès du magazine The American Conservative : « Il ne fait aucun doute que la Turquie établira des bases militaires en Syrie, et Israël tentera de l'en empêcher. Mais paradoxalement, le fait qu'Israël prenne pour cible le nouveau régime syrien rend Damas plus dépendant de la Turquie. » Dans un récent sondage mené par Research Istanbul en juillet 2025, une grande majorité des Turcs se sont déclarés favorables à la mise en place d'une force de dissuasion nucléaire indépendante pour la Turquie. Ce sondage, réalisé immédiatement après les frappes israéliennes sur l'Iran, révèle un changement radical, puisque 71 % des personnes interrogées se sont déclarées favorables à l'acquisition d'armes nucléaires. Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, a appelé les États-Unis à empêcher Londres et Berlin de vendre des armes à Ankara, affirmant que la Turquie dispose de la flotte navale et de l'armée les plus importantes et les plus puissantes du Moyen-Orient et qu'elle « vise désormais à atteindre la parité avec Israël dans l'espace aérien ». Pour Israël, il s'agit là d'une proposition dangereuse et intolérable, compte tenu de la puissance défensive et de l'avantage en termes d'effectifs de la Turquie. Certains éléments en Israël considèrent déjà la Turquie comme la prochaine et potentiellement la dernière grande guerre avant d'atteindre une suprématie incontestée dans la région. Dans ses discours, Erdoğan a souvent cité le neuvième sultan de l'empire, Selim Ier [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Sélim_Ier ], comme l'une de ses influences. Cela semble logique. Selim a étendu l'empire pour en faire une puissance mondiale, a conquis l'Afrique du Nord et est devenu suffisamment puissant pour influencer la majeure partie de l'Europe, dominant la route commerciale la plus importante au monde entre l'Asie et l'Europe. Il a développé la marine ottomane pour défier les puissances européennes. -
République démocratique du Congo
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Mani dans Politique etrangère / Relations internationales
https://responsiblestatecraft.org/congo-rwanda-peace-deal-2673888064/ (18 août 2025) Peu après la conclusion de l'accord à Washington, KoBold Metals, soutenue par Jeff Bezos et Bill Gates, a signé un pacte d'exploration avec le gouvernement congolais, permettant à l'entreprise de demander des permis d'exploration au Congo couvrant plus de 1 600 kilomètres carrés et de développer (une partie) d'une mine de lithium à Manono. Mais KoBold est engagée depuis 2023 dans un arbitrage international avec une société australienne, AVZ, qui estime que l'accord américain viole une décision d'arbitrage international. Immédiatement après l'accord de Washington, un consortium américain composé d'anciens militaires et responsables des services de renseignement s'est positionné en pole position pour acquérir la mine de cuivre et de cobalt Chemaf, bloquant ainsi la vente au géant public chinois Zijin Mining à la suite d'un lobbying intense. Ces initiatives révèlent une réalité plus profonde : les minerais congolais sont plus que jamais un enjeu géopolitique, et les États-Unis tirent parti du processus de paix pour faire avancer leurs intérêts stratégiques. La théorie qui sous-tend l'accord de Washington est que les investissements importants stimuleront le développement local et, par conséquent, favoriseront la paix. Dans la pratique, les risques sont élevés en RDC : gouvernance faible, infrastructures médiocres, insécurité dans les zones minières et délais longs entre la signature du contrat et la mise en production. Les entreprises américaines sont également confrontées à des exigences coûteuses en matière d'environnement et de gouvernance. Même dans le meilleur des cas, les grands projets ne devraient pas produire de résultats tangibles avant 2028, date présumée de l'expiration des mandats actuels du président Donald Trump et de son homologue congolais, Félix Tshisekedi. Séparément, des négociations sont en cours entre le gouvernement de Kinshasa et le M23, qui n'était pas impliqué dans l'accord de paix américain. Le 19 juillet, Kinshasa et le M23/AFC ont signé une déclaration de principes qui commençait par une promesse de cessez-le-feu. Des pourparlers directs devaient commencer au plus tard le 8 août, accompagnés d'un certain nombre de mesures visant à instaurer la confiance, notamment la libération de prisonniers. Mais ces négociations sont au point mort. À ce jour, ni la délégation de la RDC ni le M23 ne se sont rendus au Qatar, partenaire de Washington dans les pourparlers de paix. Les représentants du M23/AFC sont retournés à Bukavu, déclarant qu'ils ne reprendront les pourparlers que si leurs 700 membres détenus sont libérés. Au cours de la semaine dernière, les combats entre les milices affiliées au gouvernement — les « Wazalendo » — et le M23 se sont intensifiés. Pour l'instant, l'accord a déjà allégé la pression politique qui pesait sur le président congolais Tshisekedi. Un nouveau gouvernement a été formé, mais, malgré les promesses d'inclusivité, aucune figure majeure de l'opposition n'y a été intégrée. Beaucoup ont réclamé un dialogue national sous l'égide des Églises catholique et protestante du Congo, une demande qui a été ignorée. Kinshasa n'a pas encore approuvé l'accord de paix au Parlement. La société civile a été totalement exclue, renforçant ainsi l'impression que le processus est un accord entre les élites politiques et militaires, dont le peuple congolais est exclu. En 2024, les estimations de la banque centrale ougandaise montrent que le pays a exporté près de 3,5 milliards de dollars d'or, dont une grande partie proviendrait illicitement du Congo. Les exportations d'or du Rwanda, estimées à 1,5 milliard de dollars en 2024, sont également liées à la contrebande en provenance de la RDC. Pour ces deux pays, le butin de guerre pourrait l'emporter sur les avantages incertains des projets économiques négociés par les États-Unis. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La comparaison me parait assez mal fondée parce qu'en 1918 l'Allemagne était complètement démoralisée. Les États-Unis étaient entrés en guerre officiellement en avril 1917, mais c'est au printemps 1918, un an plus tard, qu'ils commencent à fournir des soldats en masse sur le front. Cette arrivée d'un nouvel allié du côté ennemi du point de vue allemand de 1918 n'a pas d'équivalent du point de vue russe aujourd'hui. L'autre raison pour laquelle l'Allemagne était complètement démoralisée est qu'elle subissait une famine à cause du blocus. https://en.wikipedia.org/wiki/Blockade_of_Germany_(1914–1919) Une étude universitaire réalisée en 1928 a estimé le nombre de morts à 424 000[4], des chiffres similaires ou inférieurs ayant été avancés par des chercheurs plus récents, qui ont toutefois souligné les difficultés liées à l'attribution des décès dus à la grippe espagnole[5][6]. Environ 100 000 personnes auraient trouvé la mort pendant la poursuite du blocus après l'armistice en 1919[7]. Il n'y a pas d'équivalent aujourd'hui puisque la Russie demeure le premier exportateur mondial de blé : https://logisticos.org/news/2025/06/7643 Dans son rapport de juin, le département américain a indiqué que lors de la prochaine saison 2025-2026, les exportations de blé de la Fédération de Russie resteront au niveau de 45 millions de tonnes. Cela s'applique au territoire du pays sans tenir compte des nouvelles régions. L'Union européenne peut fournir environ 34,5 millions de tonnes à l'étranger. En troisième position en termes de volumes d'exportation se trouve le Canada qui, selon les estimations du département américain de l'Agriculture, est capable d'exporter 27,5 millions de tonnes. Ainsi, nous constatons que la Russie conserve actuellement une position de leader incontesté dans ce domaine et devance son concurrent le plus proche de plus de 10 millions de tonnes. La Russie est également un grand producteur d'huile de tournesol, en deuxième place derrière l'Ukraine : https://www.terresunivia.fr/fichiers/publications/PE-05-2024-impactsUkraineMarchéTournesol.pdf En 2023, 58,0 millions de tonnes (Mt) de graines de tournesol ont été produites dans le monde. Plus de 50 % de la production des graines provenait d’Ukraine et de Russie, soit respectivement 18,0 et 14,5 Mt. De même, 50 % des huiles et des tourteaux venaient aussi de ces deux pays. Ceux-ci représentaient en 2021 plus de 75 % des exportations d’huiles brutes de tournesol dans le monde, notamment vers l’Union européenne (UE) qui en est le premier consommateur, mais également vers des pays émergents et du Sud. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec Gérard Araud : https://www.theguardian.com/world/2025/aug/19/european-leaders-ukraine-russia-trump « Il ne s'est rien passé à Anchorage le 15 août. Il ne s'est rien passé hier à Washington DC », a écrit Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, sur X. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Karl Marx était un Allemand, exilé en Angleterre. Il est difficile de faire du marxisme autre chose qu'une idée occidentale. -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/politique/nouvelle-caledonie-les-kanaks-emmanuel-tjibaou-et-alcide-ponga-deux-adversaires-au-coeur-des-negociations-politiques-20250707 (7 juillet 2025) Emmanuel Tjibaou et Alcide Ponga, deux adversaires au cœur des négociations politiques https://fr.wikipedia.org/wiki/Alcide_Ponga Alcide Ponga, né le 23 mai 1975 à Nouméa[1], est un homme politique français de Nouvelle-Calédonie. Kanak non-indépendantiste, il est président du parti Le Rassemblement depuis décembre 2022 (par intérim jusqu'en avril 2024)[2], maire de Kouaoua de 2014 à 2025, et président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie depuis le 16 janvier 2025[3],[4]. Issu d'une famille kanak engagée pour le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, Alcide Ponga est originaire d'une lignée protestante impliquée dans la politique locale depuis plusieurs générations. Ses grands-parents et arrières-grands-parents ont participé à la création de l'Association des Indigènes Calédoniens Loyalistes Français (AICLF) puis de l'Union calédonienne (UC) et ont finalement rejoint Jacques Lafleur pour fonder le Rassemblement pour la Calédonie (RPC) devenu ensuite le Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR) et finalement Le Rassemblement[3]. Issu d'un village minier de la côte Est, Alcide Ponga a fait sa carrière professionnelle dans l'industrie du nickel, secteur clé de l'économie néo-calédonienne. Il a ainsi occupé le poste de cadre dirigeant[5] d'abord à la SLN en tant que chef de service administratif de 2001 à 2010, puis chez Koniambo Nickel SAS (KNS) de septembre 2010 à la fermeture de l'usine du Nord en août 2024. Alcide Ponga est entré en politique en se faisant élire maire de Kouaoua à la tête d'une liste sans étiquette qui remporte le deuxième tour des élections municipales du 30 mars 2014 avec 34,3 % des suffrages et 11 sièges sur 15. Il est le premier non-indépendantiste à diriger cette petite commune jusqu'ici majoritairement indépendantiste[8]. Il est choisi pour mener la liste « Agissons pour le Nord » qui réunit Le Rassemblement à d'autres partis de la droite et du centre non-indépendantiste (Les Républicains calédoniens, le Mouvement populaire calédonien, le Mouvement républicain calédonien, Tous Calédoniens) lors des élections provinciales du 12 mai 2019 dans le Nord[1]. Ils recueillent 12,2 % des voix pour 3 élus sur 22 à l'assemblée provinciale, dont 2 des 15 conseillers siégeant aussi au Congrès de la Nouvelle-Calédonie, l'assemblée législative de l'archipel. Alcide Ponga fait donc alors son entrée dans ces deux institutions[10],[11]. Lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024, il est le candidat investi conjointement par Le Rassemblement et la coalition Les Loyalistes dans la 2e circonscription (à savoir la totalité de la Grande Terre à l'exception de Nouméa et les îles Belep)[14]. Dans un contexte marqué par les émeutes commencées le 13 mai précédent, il est battu au second tour par Emmanuel Tjibaou. Alcide Ponga est élu président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie le 8 janvier 2025, succédant à l'indépendantiste Louis Mapou (Palika-UNI) après la chute du dix-septième gouvernement en décembre 2024. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-non-independantiste-alcide-ponga-elu-president-de-la-nouvelle-caledonie-20250108 (8 janvier 2025) Il succède à l’indépendantiste Louis Mapou, dont le gouvernement a été renversé le 24 décembre avec le départ du parti de centre droit « Calédonie ensemble ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Calédonie_ensemble Calédonie ensemble est un parti politique non indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, classé au centre-droit de l'échiquier politique Il est le premier parti néo-calédonien en nombre de voix à chaque scrutin entre 2012 et 2019. -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/08/14/nouvelle-caledonie-apres-le-refus-de-l-accord-de-bougival-par-le-flnks-une-marge-de-man-uvre-tenue-pour-manuel-valls_6629393_823448.html Une radicalité que la désignation du député Emmanuel Tjibaou, novice en politique, à la tête de la délégation chargée des discussions avec l’Etat avait un peu occultée et qui est réapparue au grand jour avec le rejet de l’accord de Bougival (Yvelines) du 12 juillet. https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Tjibaou Né le 17 mars 1976. Fils de Jean-Marie et Marie-Claude Tjibaou, il est le premier député indépendantiste kanak depuis 1986 et le second de l'histoire, le premier étant Rock Pidjot. Emmanuel Tjibaou est le deuxième des six enfants du meneur historique du nationalisme kanak et un des deux principaux signataires des accords de Matignon[2], Jean-Marie Tjibaou (1936-1989). Sa mère est Marie-Claude Tjibaou (née Wetta en 1949), qui a présidé de 1989 à 2012 l'Agence de développement de la culture kanak (ADCK) qui gère le Centre culturel Tjibaou, qui a été conseillère économique, sociale et environnementale de 1999 à 2015 et qui fut candidate investie par le Parti socialiste français aux élections municipales de 2014 à Nouméa et aux européennes de 2014[4]. Par ailleurs, deux de ses oncles paternels, Louis et Vianney Tjibaou, ont été tués le 5 décembre 1984 avec d'autres indépendantistes lors d'une embuscade organisée par des éleveurs d'origine européenne à Waan Yaat près de Hienghène au début de la période dite des « Événements ». Du côté maternel, son autre grand-père, Doui Matayo Wetta (1917-1980) fut membre fondateur de l'Association des indigènes calédoniens et loyaltiens français (AICLF), mouvement politique kanak d'inspiration protestante, puis de l'UC sous les couleurs de laquelle il fut l'un des neuf premiers Mélanésiens à siéger au conseil général du territoire avant d'être ministre des Relations publiques, de l'Information, de l'Éducation de base et de la Coopération dans le Conseil de gouvernement de 1958 à 1962. Il rejoint par la suite progressivement l'opposition gaulliste et anti-autonomiste à partir de 1960, et va participer à la création du Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR), parti historique anti-indépendantiste, en 1977[7]. Plusieurs de ses frères, tous militants indépendantistes de l'UC et du FLNKS, ont également poursuivi le même engagement : son aîné Jean-Philippe Thii Tjibaou (1975-2022), sculpteur traditionnel, auteur de plusieurs œuvres commémoratives (flèches faîtières, pirogues...) et président des Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA) en Nouvelle-Calédonie Pwärä Wäro[10],[11] ; son cadet Pascal Tjibaou (né en 1980), comédien quand il était enfant (Le Bal du gouverneur) puis gérant du gîte Ka Waboana à Hienghène qui organise des visites sur les lieux emblématiques de la vie de leur père et de leur clan, chargé de mission pour l'association d'aide aux porteurs de projets économiques Initiative NC ainsi que directeur du Groupement agricole des producteurs de la côte Est (GAPCE) et secrétaire de l'Association Jeunesse Kanaky Monde (AJKM)[12],[13],[14]. Son troisième frère, Joël Tjibaou, a été arrêté le 22 juin 2024 et placé en détention provisoire trois jours plus tard au Centre pénitentiaire de Nouméa (« Camp Est ») comme d'autres responsables de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) dans l'enquête visant les commanditaires présumés des émeutes de 2024 en Nouvelle-Calédonie[15]. Il réalise des études en anglais puis surtout en ethnolinguistique des langues kanak en France métropolitaine, au centre universitaire Dauphine de l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) à Paris, dont il obtient un diplôme d'études approfondies (DEA) avec un mémoire sur l’analyse stylistique des récits traditionnels de la région de Hienghène[10],[16],[17],[18]. En 2002, il est appelé pour être le responsable de la nouvelle Direction Recherche et Patrimoine (DRP) de l'Agence de développement de la culture kanak (ADCK), établissement public qui gère surtout le Centre culturel Tjibaou (CCT) à Nouméa et dont sa mère est la présidente du conseil d'administration. Il est chargé de mettre en place un programme de collecte et de conservation du patrimoine culturel immatériel kanak au sens large (danses, tradition, littérature orale, savoirs écologiques) à l’échelle des 8 aires coutumières de l’archipel[19]. En 2011, il succède à Emmanuel Kasarhérou à la direction de l'ADCK et donc du Centre culturel Tjibaou[16]. Carrière politique Lors des élections législatives anticipées de 2024, Emmanuel Tjibaou est élu député de la deuxième circonscription de Nouvelle-Calédonie, avec 57% des voix au second tour face à Alcide Ponga des Républicains[23]. Il devient le premier député indépendantiste depuis 1986 et le redécoupage électoral des circonscriptions calédoniennes par Charles Pasqua qui favorise le vote loyaliste[24]. Investi par le Nouveau Front populaire, il est membre du groupe Gauche démocrate et républicaine. À propos de du centre culturel Tjibaou, voir cette conférence : -
Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/international/mer-de-chine-meridionale-pekin-affirme-avoir-chasse-un-destroyer-americain-20250814 L’armée chinoise a déclaré mercredi avoir «chassé» un navire de guerre américain qui naviguait près du récif contesté de Scarborough, en mer de Chine méridionale. En réponse, la Septième flotte a assuré que «la déclaration de la Chine concernant cette mission est fausse» et que son destroyer avait «fait valoir ses droits et libertés de navigation (...) conformément au droit international» -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
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Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://en.wikipedia.org/wiki/Milk_War La guerre du lait est un conflit commercial qui a opposé la Russie et la Biélorussie en juin 2009. La Russie et la Biélorussie entretiennent des relations étroites et le conflit est né du fait que la Russie aurait tenté de payer 500 millions de dollars à la Biélorussie pour qu'elle reconnaisse l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. La Russie a également exprimé son intérêt pour la privatisation de l'industrie laitière biélorusse. La Biélorussie a réagi en entamant des négociations avec l'Union européenne sur la certification du lait biélorusse conformément aux réglementations de l'UE. La Russie a alors interdit l'importation de produits laitiers en provenance de Biélorussie, invoquant de prétendues préoccupations sanitaires. Le conflit commercial a pris fin le 17 juin 2009, lorsque la Russie a annoncé qu'elle levait l'interdiction. Plus tard en 2009, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a exprimé ses regrets de ne pas avoir soutenu la Russie dans la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. La Chambre des représentants biélorusse a envoyé une mission d'enquête dans les régions contestées afin d'étudier si la Biélorussie devait ou non procéder à une reconnaissance diplomatique. La Géorgie a protesté contre cette mission et a exhorté la Biélorussie à maintenir sa non-reconnaissance. La Russie a menacé de déclencher une nouvelle guerre du lait en 2013 et a réimposé des interdictions temporaires sur les produits laitiers biélorusses depuis lors. Des interdictions ont été mises en place en juin 2017, puis à partir de février 2018 jusqu'à ce qu'elles soient en grande partie levées en mai 2019. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a un fil sur la Biélorussie : -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Paradoxalement, le statut coutumier de certaines terres a permis de les protéger de la colonisation. C'est le cas des îles Loyauté. De toutes les îles Loyauté. Renonçant au cantonnement, l’Algérie coloniale impose la propriété privée aux populations arabes, tandis que la Nouvelle-Calédonie coloniale élabore une notion de propriété collective qui est censée correspondre aux normes des sociétés kanak. Ralliant l’opinion de ses collaborateurs, [le gouverneur] Guillain renonce finalement à son article 2 et légitime ainsi une interprétation erronée des hiérarchies kanak. Le chef est alors confirmé dans son rôle éminent et devient l’unique élément individualisé, représentant le groupe indifférencié. Il est désormais acquis que la société mélanésienne est, par essence, collectiviste, fonctionnant sur le mode d’un « communisme primitif ». Ce travail de relecture du monde mélanésien, qui s’amorce en 1862, conduit à la notion de « tribu » (...) Celle-ci est définitivement fixée par l’arrêté du 22 janvier 1868 qui prévoit de réserver à chaque « tribu » une portion de son ancien territoire, portion incommutable et inaliénable. Refusant d’appliquer en Nouvelle-Calédonie le sénatus-consulte de 1863 [qui privatise le sol algérien], Guillain maintient, contre l’avis de son ministère de tutelle, le principe de la propriété collective kanak permettant l’organisation des réserves. - source : 17 mai 2024 à 15:07 https://www.lemonde.fr/politique/live/2024/05/21/en-direct-nouvelle-caledonie-le-point-sur-la-situation-en-fin-de-journee_6233400_823448.html -
Organisation des Nations Unies
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/environment/2025/aug/15/plastic-pollution-talks-geneva-treaty Le projet, publié vendredi matin, ne prévoyait pas de limite à la production de plastique, mais reconnaissait que les niveaux actuels de production et de consommation étaient « non durables » et qu'une action mondiale était nécessaire. Une nouvelle formulation a été ajoutée pour indiquer que ces niveaux dépassaient les capacités actuelles de gestion des déchets et devraient encore augmenter, « rendant ainsi nécessaire une réponse mondiale coordonnée pour enrayer et inverser ces tendances ». L'objectif du traité a également été revu afin d'indiquer que l'accord serait fondé sur une approche globale couvrant l'ensemble du cycle de vie des plastiques. La question principale des négociations a été de savoir si le traité devait imposer des limites à la production de nouveaux plastiques ou se concentrer plutôt sur des aspects tels que l'amélioration de la conception, le recyclage et la réutilisation. Les puissants pays producteurs de pétrole et de gaz ainsi que l'industrie du plastique s'opposent à la limitation de la production. Ils souhaitent un traité axé sur une meilleure gestion et une meilleure réutilisation des déchets. Chaque année, le monde produit plus de 400 millions de tonnes de plastique neuf, et ce chiffre pourrait augmenter d'environ 70 % d'ici 2040 si aucune mesure politique n'est prise. Une centaine de pays souhaitent limiter la production. Beaucoup ont déclaré qu'il était également essentiel de s'attaquer aux produits chimiques toxiques utilisés dans la fabrication du plastique. -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Du point de vue indépendantiste, l'absence d'un énième référendum pour l'indépendance. -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce qu'il ne faudrait pas inventer un "droit d'indépendantisation forcée" pour se débarrasser de force, de tous les territoires qui ne veulent pas être indépendants, mais qui veulent que la France paye leurs factures. Par exemple Saint-Martin : -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour les classes moyennes, on pourrait dire que les gens porteront leurs vêtements et leurs chaussures un an de plus, cela évite le gaspillage et la "fast fashion". En fait Trump était un écologiste - un écologiste punitif - qui cachait bien son jeu. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Elle en a peut-être déjà eu un, au sens où, fin juillet, le raccourcissement par Trump à seulement 10-12 jours du délai initialement prévu de 50 jours qu'il avait accordé à Poutine, a peut-être été motivé par des renseignements arrivant sur le bureau de Trump indiquant les difficultés croissantes de l'armée ukrainienne. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/aug/11/trump-losing-trade-war Le Yale Budget Lab estime que les hausses de prix causées par les droits de douane imposés par Trump coûteront 2 400 dollars à un ménage américain moyen en 2025. Selon le laboratoire, les droits de douane entraîneront une hausse de 37 % du prix des vêtements et de 39 % du prix des chaussures. Ce que Trump présente comme une victoire est en réalité une perte pour des millions d'Américains moyens. Certains économistes préviennent que les droits de douane imposés par Trump entraîneront un retour de la stagflation, une combinaison dangereuse de hausse des prix et de ralentissement de la croissance observée pour la dernière fois dans les années 1970. Soulignant les signes de stagflation, BMO Economics a écrit : « L'activité économique et la croissance de l'emploi sont en perte de vitesse sous le poids de la hausse des droits de douane, de l'inflation croissante et de l'incertitude croissante en matière de politique économique et commerciale. » Un récent sondage Fox News auprès des électeurs inscrits a révélé que les Américains désapprouvent massivement les politiques tarifaires de Trump, à 62 % contre 36 %. La principale motivation de Trump pour imposer des droits de douane est sans doute d'augmenter la production manufacturière aux États-Unis, mais l'activité industrielle a en fait diminué ces derniers mois, selon l'Institute for Supply Management. Harley-Davidson affirme avoir réduit sa production en raison de l'incertitude liée aux droits de douane et de la hausse des dépenses. Ford, qui assemble plus de voitures aux États-Unis que tout autre constructeur automobile, se plaint que le chaos tarifaire créé par Trump ait entraîné une baisse de 800 millions de dollars de ses bénéfices au deuxième trimestre. Le mélange hétéroclite de droits de douane imposés par Trump, notamment des taxes élevées sur les importations d'acier, d'aluminium et de pièces automobiles, a rendu la production de Ford plus problématique et plus coûteuse. Trump se vante que ses droits de douane ont déjà permis de relancer certaines activités manufacturières, et il est indéniable qu'il existe plusieurs exemples à cet égard. Mercredi dernier, Apple s'est engagé à investir 100 milliards de dollars dans la fabrication de pointe aux États-Unis, et GM prévoit d'augmenter la production de ses camions Chevrolet Silverado et GMC Sierra dans l'Indiana tout en réduisant sa production au Canada.