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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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				Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Vue depuis Minsk, la fenêtre diplomatique ouverte en Alaska ne serait pas refermée : https://www.reuters.com/world/europe/lukashenko-says-putin-has-proposal-ukraine-that-trump-is-familiar-with-2025-09-26/ Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré vendredi, après avoir rencontré Vladimir Poutine, que le dirigeant russe allait annoncer une « très bonne proposition » pour mettre fin à la guerre en Ukraine, qui, selon lui, bénéficie d'un large soutien de la part des États-Unis. Loukachenko, qui a rencontré Poutine à Moscou pendant plus de cinq heures, n'a pas précisé en quoi consistait cette proposition, mais a ajouté qu'elle avait été présentée au président américain Donald Trump lors du sommet qui l'a réuni avec Poutine en Alaska le mois dernier. « Si les Ukrainiens n'acceptent pas ces propositions, ce sera comme au début de l'opération militaire spéciale », a-t-il ajouté, utilisant le terme employé par Moscou pour désigner l'invasion de l'Ukraine. « Ce sera encore pire ; ils perdront l'Ukraine. » « Pour éviter de perdre toute l'Ukraine, (Zelenskiy) ne doit pas seulement négocier, mais accepter des conditions favorables — des conditions qui, dans l'ensemble, ont été approuvées par les Américains », a déclaré Loukachenko. Loukachenko rencontre Poutine plus souvent que tout autre dirigeant étranger et a soutenu sa guerre en Ukraine, sans toutefois engager ses propres troupes dans les combats. Il est isolé depuis des années par les sanctions occidentales en raison de son rôle dans la guerre et de son bilan en matière de droits humains. Mais ces dernières semaines, Trump l'a appelé, l'a qualifié de dirigeant « très respecté » et a envoyé un émissaire en Biélorussie pour des pourparlers qui ont abouti à la libération de plus de 50 prisonniers politiques. - 
	
	
				La technologie contre la démocratie ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.telos-eu.com/fr/calculer-pour-dominer-lombre-algorithmique-de-la-p.html (22 septembre 2025) Alors que l’intelligence artificielle s’impose comme un enjeu stratégique majeur, la capacité de calcul devient un critère central de puissance entre États. Devenue le socle d’une nouvelle grammaire de la puissance, elle redéfinit les hiérarchies mondiales: désormais, la souveraineté se mesure autant en teraFLOPS et en exaFLOPS qu’en PIB et en capacités militaires. L’entraînement d’un modèle comme GPT-4 a nécessité, à titre d’exemple, plus de 10 000 puces graphiques, chacune facturée autour de 30 000 € — soit près de 300 millions d’euros de matériel, sans compter la consommation électrique, la logistique et les milliers d’heures de travail humain, allant des ingénieurs de pointe aux annotateurs de données précarisés. Un tel niveau d’investissement — à l’image de la société OpenAI, qui a levé à elle seule près de 58 milliards de dollars depuis 2019 — témoigne d’une intensité capitalistique rarement égalée dans l’histoire récente de la Silicon Valley, qui ne laisse place qu’à un cercle très restreint d’acteurs dotés des moyens nécessaires à pareille réalisation. En janvier 2025, le Bureau of Industry and Security (BIS) a étendu les contrôles à de nouveaux équipements de calcul avancé ainsi qu’aux paramètres internes des modèles d’IA (« AI model weights »), appliquant pour la première fois des restrictions formelles à l’exportation de ces éléments. En parallèle, au niveau matériel, des décisions à forts enjeux ont été prises : à compter du 31 décembre 2025, la validité du statut privilégié de TSMC - leader mondial des puces électroniques - qui permettait l’export d’équipements vers son usine chinoise de Nanjing, sera révoquée, contraignant désormais l’entreprise à obtenir une licence pour chaque envoi de marchandises. Combiné au contrôle privé des volumes massifs de données nécessaires à l’entraînement, ce verrouillage à la fois géopolitique et industriel érige une barrière à l’entrée quasi infranchissable pour tout nouvel entrant potentiel. Résultat : l’IA devient le terrain de jeu exclusif d’une poignée d’acteurs, où la frontière entre intérêts publics et privés demeure souvent floue. L’Europe a commencé à réagir, investissant dans ses propres infrastructures de calcul. Mais l’enjeu est immense et dépasse la simple réduction du retard : il s’agit de reprendre la maîtrise de notre destin technologique. Sans un effort soutenu et coordonné, l’Europe risque de cesser d’être une puissance influente pour devenir une simple zone d’exploitation technologique, au service d’intérêts extérieurs. - 
	
	
				AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.telos-eu.com/fr/de-la-democratie-en-afrique.html (27 septembre 2025) Ousmane Ndiaye, L’Afrique contre la démocratie : mythe, déni et péril, 2025 Ousmane Ndiaye prend notamment comme cible Alain Foka, un ancien journaliste de RFI devenu un critique déterminé du colonialisme français et un partisan acharné du panafricanisme. Sur son canal YouTube qui compte un million d’abonnés, il pourfend la démocratie et fait l’éloge des militaires qui ont pris le pouvoir au Mali, au Niger, en Guinée ou au Burkina Fasso et ont su rejeter les Français coupables d’ingérences permanentes. L’auteur raconte qu’à la 23e conférence de l’Union Africaine qui eut lieu à Addis Abeba en 2023, la rumeur persistante, relayée par la plupart des participants était ce rejet d’une démocratie néocoloniale alors que la priorité pour les Africains était de se nourrir grâce à l’efficacité de régimes autoritaires. Or sur 65 ans d’histoire depuis son indépendance, le Mali a été gouverné pendant 39 ans par des militaires qui ont été incapables de vaincre les mouvements djihadistes. La politisation à outrance de l’armée rongée par la corruption a constitué le principal obstacle à l’organisation d’élections libres et n’a pas permis de venir à bout des mouvements terroristes qui bénéficient de l’appui d’une partie de la population. Ousmane Ndiaye critique aussi avec vigueur ce qu’il appelle la Kagamephilie, c’est-à-dire le culte que vouent les pays occidentaux au président Kagamé qui aurait gouverné de manière exemplaire, depuis trente ans, le Rwanda. Il voit dans ce comportement la mauvaise conscience du monde qui s’est révélé incapable d’arrêter le génocide des Tutsis. Or, depuis que Kagamé a pris le pouvoir en 1994 d’abord comme vice-président puis depuis 2000 comme président à vie, le calme est revenu dans ce pays. Toutefois, le bilan de cet autocrate est loin d’être brillant. L’opposition est bâillonnée, les médias sont contrôlés et de nombreux adversaires du président ont perdu la vie dans des conditions troubles. Sur le plan économique, le Rwanda reste un des pays les plus pauvres du monde et ne survit que grâce à une aide internationale massive qui semble surtout profiter à la capitale Kigali. Il met aussi en cause la politique de dialogue et d’échanges engagée par le président Macron lors d’une conférence réunissant des jeunes et des intellectuels africains à Montpellier en 2021 et qui ne débouchera sur aucun résultat concret. Un modèle trop souvent cité par eux est celui du capitaine Thomas Sankara qui prit le pouvoir en 1984 au Burkina Faso et fut renversé et assassiné en 1987. Ce dirigeant charismatique qui lutta contre la corruption et promut l’émancipation des femmes acquit une grande notoriété dans les milieux de la gauche européenne. Cependant, il se comporta aussi comme un dictateur impitoyable, n’acceptant aucune opposition. Aujourd’hui, son lointain successeur à la tête du Burkina Fasso, le capitaine Traoré, essaie sans grand succès de le réincarner. Il faut cesser de s’obséder sur l’Europe et sur un calendrier des élections sans cesse reporté, et défendre les libertés publiques, la liberté de critiquer le pouvoir et la défense des droits des citoyens. Pour l'instant, je n'ai pas trouvé beaucoup mieux comme analyse, que celle de Rahmane Idrissa, qui rompt avec la dichotomie junte/démocratie en analysant le phénomène de "démocratie à parti dominant" sous les mandats Issoufou et Bazoum : - - 
	
	
				Cambodge
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.telos-eu.com/fr/cambodge-la-prise-silencieuse-dun-pays-par-leconom.html (26 septembre 2025) À Sihanoukville, Bavet ou Dara Sakor, le Cambodge est devenu un carrefour du crime numérique mondialisé. À la manœuvre : des réseaux mafieux chinois, parfois en lien étroit avec le pouvoir. Dans un reportage glaçant, The Times décrivait en juin 2025 un complexe surnommé « la ferme à pigeons » à Bavet, où des jeunes femmes sont contraintes de séduire des retraités britanniques en ligne, de les convaincre d’envoyer leur épargne, puis de couper tout contact. À Dara Sakor, dans la province reculée de Koh Kong, la Chine a bâti une zone économique spéciale de 360 km², avec hôtels, casinos, port en eau profonde… et un aéroport si grand qu’il pourrait accueillir des chasseurs militaires. Officiellement, c’est un projet touristique. Officieusement, Wikipedia et plusieurs ONG y voient une base arrière pour des opérations de blanchiment et des centres de cybercriminalité. En mai 2025, le Washington Post révélait que l’organisation World Hongmen History and Culture Association, officiellement dédiée à la promotion du patrimoine chinois, est en réalité dirigée par Wan Kuok-koi, dit « Broken Tooth », ancien chef de la triade 14K à Macao. Les ramifications de ces réseaux atteignent les plus hauts niveaux du pouvoir cambodgien. En septembre 2024, les États-Unis ont sanctionné Ly Yong Phat, tycoon du sucre et du jeu, proche du clan Hun au pouvoir, pour son rôle dans le trafic humain et les centres de scams. Le Cambodge est classé 158e sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International (2023). À Sihanoukville, l’ambiance a changé. La petite ville côtière, autrefois fréquentée par les familles cambodgiennes et les touristes français, est aujourd’hui surnommée la “petite Shenzhen”. Les enseignes en khmer ont disparu, remplacées par des panneaux en mandarin. Les habitants locaux témoignent d’un sentiment d’invisibilité, voire d’exclusion. Un sondage relayé par le Business & Human Rights Resource Centre montre que 59 % des Cambodgiens considèrent l’influence chinoise comme source de tensions sociales accrues. En mai 2024, le United States Institute of Peace estimait que les scams issus d’Asie du Sud-Est ont coûté plus de 64 milliards de dollars au monde en 2023, dont 12,5 milliards rien que pour le Cambodge. Le Cambodge est aujourd’hui pris dans une mécanique redoutable : une économie mafieuse, un pouvoir corrompu, une dépendance stratégique à la Chine. Cette imbrication entre crime et politique transforme peu à peu le pays en zone grise — ni totalement souverain, ni totalement captif, mais résolument à la dérive. - 
	https://www.racket.news/p/no-things-arent-worse-now-on-speech (25 septembre 2025) Google a envoyé cette semaine une lettre à la commission judiciaire de la Chambre des représentants : De hauts responsables de l'administration Biden, y compris des responsables de la Maison Blanche, ont mené, répété et maintenu des actions de sensibilisation auprès d'Alphabet et ont fait pression sur l'entreprise concernant certains contenus générés par les utilisateurs liés à la pandémie de COVID-19 qui ne violaient pas ses politiques. Alors que l'entreprise continuait à élaborer et à appliquer ses politiques de manière indépendante, les responsables de l'administration Biden ont continué à faire pression sur elle pour qu'elle supprime des contenus générés par les utilisateurs qui n'enfreignaient pas ses règles, alors que les plateformes en ligne, y compris Alphabet, étaient en proie à des difficultés. Par ces décisions, les responsables de l'administration, y compris le président Biden, ont créé un climat politique visant à influencer les actions des plateformes en fonction de leurs préoccupations concernant la désinformation. Il est inacceptable et injustifié qu'un gouvernement, y compris l'administration Biden, tente de dicter à l'entreprise la manière dont elle doit modérer les contenus, et l'entreprise s'est toujours opposée à ces efforts en invoquant le premier amendement. Avec les Twitter Files et les aveux de Mark Zuckerberg concernant les responsables de l'administration Biden qui « hurlaient » ou « injuriaient » pour obtenir la suppression de contenus, la lettre de Google vient compléter le trio des grandes plateformes Internet qui ont admis avoir collaboré avec le gouvernement dans le cadre d'une censure systématique avant l'arrivée de Trump. Avant cette année, il existait des administrations fédérales entières consacrées à la surveillance des discours, du Global Engagement Center du Département d'État à la Foreign Influence Task Force du FBI, en passant par le Bureau de la stratégie numérique de la Maison Blanche. Les agences d'État ont également établi des partenariats avec des ONG « privées » (souvent financées par le gouvernement) afin de créer des bureaucraties secondaires chargées de contrôler les discours, comme le Stanford Internet Observatory, aujourd'hui disparu, qui a nié avoir formulé des recommandations sur le contenu jusqu'à ce qu'il soit contraint de remettre des documents prouvant qu'il l'avait fait. Le FBI et le département de la Sécurité intérieure organisaient des réunions mensuelles (voire hebdomadaires dans certains cas) avec plus d'une vingtaine d'entreprises Internet, leur fournissant des « conseils » sur le contenu à publier sur divers sujets, allant du Covid à la Russie en passant par l'Iran et les « élections américaines ». À l'instar d'un détenu en liberté conditionnelle, Facebook devait envoyer un « rapport bihebdomadaire sur le contenu Covid » au chirurgien général Vivek Murthy. Sans parler de l'éphémère "Disinformation Governance Board" (avril 2022- août 2022) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Disinformation_Governance_Board Les législateurs républicains et les experts ont critiqué la commission après sa formation, certains appelant à sa dissolution. Le sénateur Josh Hawley a estimé que « la Sécurité intérieure a décidé de faire de la surveillance des discours des Américains sa priorité absolue »[1]. Certains critiques, dont le gouverneur de Floride Ron DeSantis[11] et l'ancienne représentante démocrate d'Hawaï Tulsi Gabbard, ont comparé le conseil d'administration au ministère de la Vérité, un ministère fictif du roman dystopique 1984 de George Orwell[4],[12].
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				Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour compléter mon post dans le fil "Allemagne" sur le prix Erich-Maria-Remarque pour la paix, je faisais une recherche sur "Lemberg", et je retombe sur cette info datant de 2018 que j'avais complètement oubliée. Le problème de la propagande russe pour nous en Europe, n'est pas qu'elle est fausse, mais qu'elle est, peut-être pas tout le temps, mais parfois vraie : - - 
	
	
				Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ndr.de/geschichte/koepfe/55-todestag-von-erich-maria-remarque-im-westen-nichts-neues,remarque100.html (25 septembre 2025) 55e anniversaire de la mort d'Erich Maria Remarque : « À l'Ouest, rien de nouveau » En 1922, Remarque s'installe à Hanovre. Il y travaille comme rédacteur publicitaire et rédacteur en chef de l'« Echo Continental » des usines Continental-Gummiwerke. Il commence à voyager et découvre la Suisse, la Yougoslavie, l'Italie, l'Angleterre, la Belgique et la Turquie. En 1925, il s'installe dans la capitale, Berlin. Il y gagne sa vie en tant que rédacteur du magazine « Sport im Bild ». Après le travail, dix ans après ses terribles expériences en tant que soldat, il écrit le roman anti-guerre « À l'Ouest, rien de nouveau ». En 1928, il propose d'abord son ouvrage à la maison d'édition S. Fischer Verlag. Celle-ci estime que le sujet n'est plus d'actualité et le refuse. Le groupe Ullstein fait preuve de plus de perspicacité : il signe un contrat avec l'auteur. Le roman est publié en avant-première dans le « Vossische Zeitung », qui appartient à la maison d'édition Ullstein, puis sous forme de livre le 29 janvier 1929. « À l'Ouest, rien de nouveau » devient le plus grand succès de l'histoire de la littérature allemande jusqu'alors, notamment grâce à une campagne marketing intensive. Dès la première année, le livre est traduit en 26 langues. À l'été 1930, un million d'exemplaires ont déjà été vendus en Allemagne. « J'ai toujours pensé que tout le monde était contre la guerre. Jusqu'à ce que je découvre qu'il y en avait qui étaient pour. Surtout ceux qui n'avaient pas à y participer », dira plus tard Remarque. Les nazis répandent la rumeur selon laquelle Remarque s'appellerait en réalité Kramer. Ils veulent le faire passer pour un menteur. Ils affirment également que Remarque est un Juif français et qu'il n'a jamais été soldat pendant la Première Guerre mondiale. Entre-temps, une société américaine adapte déjà le roman « À l'Ouest, rien de nouveau » au cinéma. La première à Berlin en 1930 donne lieu à des troubles. Goebbels, alors Gauleiter local, fait perturber massivement l'événement. En décembre, la commission de contrôle cinématographique de Berlin interdit le film. Quelques semaines plus tard, Remarque est proposé depuis l'étranger pour le prix Nobel de la paix. Mais celui-ci est décerné aux pacifistes Jane Addams et Nicholas Murray Butler. 73 ans plus tard, le roman de Remarque « À l'Ouest, rien de nouveau » est mis à l'honneur grâce au nouveau film du réalisateur Edward Berger, originaire de Wolfsburg : en mars 2023, le film remporte quatre Oscars à Los Angeles : celui du meilleur film international, ainsi que ceux de la « meilleure photographie », de la « meilleure musique de film » et du « meilleur design de production ». Remarque avait quant à lui prévu d'écrire « À l'Ouest, rien de nouveau » dans le cadre d'une trilogie. En 1931 paraît « Le Chemin du retour », le deuxième volet. Divorcé de sa femme et voyageant beaucoup à l'étranger, Remarque achète une villa au bord du lac Majeur, en Suisse. Il y rencontre Thomas Mann, Carl Zuckmayer, Else Lasker-Schüler et d'autres auteurs qui ont quitté l'Allemagne. En mai 1933, les livres de Remarque sont brûlés publiquement à l'université de Berlin. Il continue à vivre en Suisse et publie en 1937 le troisième volet de sa trilogie : « Trois camarades ». En 1938, les nazis lui retirent sa nationalité allemande. Remarque a entre-temps épousé sa première femme pour la deuxième fois, bien qu'il ait également une relation avec Marlene Dietrich. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le couple Remarque s'installe aux États-Unis. L'auteur y rencontre de nombreux éditeurs et producteurs de cinéma. Joseph Kennedy, propriétaire de salles de cinéma et producteur, père du futur président des États-Unis, l'aide particulièrement à se faire une place. Malgré les dépressions qui le rattrapent régulièrement, cet invalide de guerre traumatisé originaire d'Osnabrück est devenu un homme du monde séduisant. Marié à une danseuse, lié à Marlene Dietrich, et ayant également une liaison avec un mannequin, il rencontre en 1940 la star hollywoodienne Paulette Goddard, l'ancienne femme de Charlie Chaplin. Il l'épousera 18 ans plus tard. Mais pour l'instant, il est également fasciné par Greta Garbo, avec laquelle il entame bientôt une relation étroite. Et cela continue ainsi. Remarque fréquente de nombreux créatifs et fait la connaissance de nombreuses femmes intéressantes. Il n'a aucun ordre dans ses relations. Mais cela ne nuit pas à sa créativité. En 1941, « Flotsam », un roman sur les réfugiés allemands, paraît en anglais aux États-Unis. Le destin des réfugiés est également au cœur du roman « Arc de Triomphe », publié pour la première fois en anglais en 1946. Ce livre connaît à nouveau un succès mondial. Ses romans suivants, « Der Funke Leben » (L'étincelle de vie), « Zeit zu leben und Zeit zu sterben » (Le temps de vivre et le temps de mourir), « Der schwarze Obelisk » (L'obélisque noir) et « Die Nacht von Lissabon » (La nuit de Lisbonne), ne connaissent pas le même succès. Pourtant, huit œuvres de Remarque sont adaptées au cinéma. Sa pièce de théâtre « Die letzte Station » (La dernière station), publiée en 1956, connaît également un grand succès. L'Allemagne est désormais fière de lui, ce citoyen américain qui vit principalement en Suisse. En 1964, Remarque reçoit la médaille Justus-Möser de sa ville natale d'Osnabrück, puis en 1967 la Grande Croix fédérale du Mérite. En 1968, Remarque est admis comme membre de l'Académie allemande de langue et de poésie. Cette distinction aurait particulièrement réjoui l'écrivain alors âgé de 70 ans. Il est depuis longtemps gravement malade et a subi plusieurs crises cardiaques. Remarque décède le 25 septembre 1970 dans une clinique de Locarno. Depuis 1991, la ville natale de Remarque, Osnabrück, décerne tous les deux ans le prix Erich-Maria-Remarque pour la paix, doté de 25 000 euros. Ce prix récompense des œuvres littéraires, scientifiques ou journalistiques traitant du thème de la paix. En 2025, le prix sera décerné au juriste et écrivain franco-britannique Philippe Sands. Dans son livre « Retour à Lemberg », il raconte l'histoire de son grand-père, qui a réussi à fuir après l'annexion de l'Autriche en 1938, et la mêle à l'histoire des concepts de « génocide » et de « crime contre l'humanité ». « Sands décrit la conception juridique de ces termes. C'est sur cette base que les horreurs du nazisme ont pu être nommées et punies. Il explique au lecteur qu'il est nécessaire de défendre ces droits fondamentaux et de veiller à ce qu'ils restent intégrés dans la juridiction internationale », déclare la présidente du jury, le professeur Susanne Menzel-Riedl, présidente de l'université d'Osnabrück. Un prix spécial est également décerné à Jouanna Hassoun et Shai Hoffmann pour leur projet « Trialoge », qui traite du conflit au Proche-Orient. Depuis l'attaque terroriste du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et la guerre qui s'en est suivie dans la bande de Gaza, ce conflit s'est aggravé à tel point qu'une coexistence pacifique semble impossible dans un avenir proche. - 
	
	
				République démocratique du Congo
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Mani dans Politique etrangère / Relations internationales
source : https://www.ege.fr/infoguerre/les-enjeux-dinfluence-autour-du-processus-de-certification-dans-lextraction-miniere-des-3t#_heading=h.17dp8vu (15 juillet 2024) En Afrique centrale, dans la région des Grand Lacs, une confrontation d’intérêts économiques 1 oppose sur les exportations des minerais 3T, la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) principal exportateur de la région et le plus important exportateur de colombite-tantalite du monde à son voisin le Rwanda également exportateur important desdits minerais. En effet, tandis que la chaîne de production et d’exportation des minerais 3T du Congo est teinté et décrédibilisé 8 par le sang de la guerre qui perdure depuis bientôt 30 ans à l’est de son territoire, le second lui a réussi à certifier et normaliser ses exportations par la mise en place d’un storytelling 14 et de normes nationales 51 ensuite reconnues et acceptées par des organismes normatifs internationaux 52 grâce à un lobbying habile. De fait, le Rwanda annonce avoir normalisé l'entièreté de sa chaîne d’exportation minière essentiellement sur le standard anglais ISTCI 52. Cependant, ce standard est très contesté, notamment par de nombreuses enquêtes internationales et rapports d’organisation non gouvernementales 55 comme Global Witness l’accusant d'être une véritable laverie des minerais du sang 10. Les enjeux commerciaux de la crédibilité éthique des exportations de minerais de ces nations sont énormes, et sont au cœur de cette confrontation informationnelle. C’est en mettant en doute la crédibilité du standard l’ISTCI, principale standard appliqué au Rwanda, que le gouvernement Congolais à mis en demeure le 22 Avril 2024 le géant américain de la technologie Apple 73 sans doute pour amplifier la médiatisation de son narratif et combattre le storytelling et le lobbying du Rwanda, menant une véritable guerre informationnelle contre la filière 3T de ce dernier 44, relevant son manque d’éthique et l’accusant de lui piller ses ressources 9 par le biais de milices à sa solde 8. Analyse et décryptage du narratif de la chaine de production 3T du Rwanda Le Rwanda se positionne comme un pays acteur historique 12 dans l’extraction minière des 3T, dont les chaînes de production sont vertes 45 éthiques, conformes aux normes et standards du secteur, facteur d’inclusion et de stabilité sociale 14. Ce narratif, n’est par ailleurs qu’un élément d’une stratégie de communication globale de ce pays dont le régime semblerait soigneusement orchestrer les facettes à l’aide de puissant soutien politique étranger mais également de trolls numériques et de cabinets de conseil grassement rémunérés 64 . Analyse et décryptage du contre-narratif de la République Démocratique du Congo : Guerre de l'information. Les acteurs du contre narratif indirect associent la guerre d’agression à l’est de la République du Congo (ex Zaïre) aux exportations minières du Rwanda 5 accusant celui-ci de soutenir les groupes armées y commettant des atrocités 11 et trouve une corrélation entre l’intensité de cette guerre et la hausse des exportations minières rwandaise 16. Identification des acteurs de l’encerclement cognitif Le acteurs de l’encerclement cognitif sont des du côté congolais des cabinet de conseil privé tel que Amsterdam & Partners 55 ainsi que des instituts de recherches internationales tel que l’International Peace Information service (IPIS) 2, The Hague Center for Strategic Studies 1 et le Pôle institutes mais également la société civiles Congolaise à travers diverses organisation non gouvernementales tels que le Centre National d’Appuis au Développement et à la Participation Populaire (CENADEP) et des activistes congolais à travers les mouvements citoyens Filimbi, Lucha et d’autres. Diverses organisations non gouvernementales internationales sont également impliquées tel que Global Witness, Agiamondo et le Service Civil pour la paix. On observe du côté Rwandais principalement la société civile à travers certains activistes et organisations non gouvernementales ainsi que le monde politique. Impacts géostratégiques Cette amplification de la guerre informationnelle sur le narratif éthique de la filière 3T du Rwanda semble coïncider avec une intensification des confrontations militaires entre armée congolaise et mouvements qualifiés par la RDC de terroristes 75. En effet dans les territoires Congolais de Masisi et de Rutshuru; territoires frontalier avec le Rwanda et particulièrement riche en coltan, zinc et minerais 3T, de nombreux combats ont opposé l’armée régulière Congolaise, à ces mouvements autour de l’important site minier de Rubaya 62 sur la période qui nous occupe. De manière systématique, chaque confrontation militaire dans la région est commentée par les acteurs Congolais de l’encerclement cognitifs de façon à associer à la filière d’exportation des minerais 3T du Rwanda le sang des victimes congolaises. Cela conduit à un isolement diplomatique accru du Rwanda dans la sous-région et à une dégradation de son image 64. De plus, en alertant les opinions publiques internationales, cette guerre informationnelle force l’agenda diplomatique des traditionnels soutiens du Rwanda et à conduit par exemple les Etats-Unis à suspendre son aide militaire à ce dernier 61. - 
	
	
				République démocratique du Congo
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Mani dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/les-enjeux-internationaux-emission-du-jeudi-25-septembre-2025-1317302 Thierry Vircoulon Alors que plusieurs tentatives de paix ont été menées, les échecs se multiplient. "Le processus qui a été défini au printemps dernier est un processus en quatre accords. Un premier accord entre Kinshasa et Kigali qui est un accord sécuritaire, un accord de paix entre le M23 et le gouvernement congolais, un accord de coopération économique entre la RDC et le Rwanda, et enfin des accords de coopération économique avec les États-Unis et les deux pays. C'est donc un processus en quatre étapes très compliqué." Ce processus était censé être mené en trois mois, mais n'a pas tenu dans la mesure où le premier accord signé en juin dernier prévoyait un cessez-le-feu, or les combats ont repris cet été après la signature de l'accord. Pour l’instant, l'initiative américano-qatari patine. Un accord aurait dû être signé cet été et cela n'aurait été que le deuxième accord sur quatre prévus initialement, sachant que le premier a déjà été violé. Pour arriver à instaurer une paix entre les différentes parties, le gouvernement congolais et le M23 doivent se mettre d’accord sur le contrôle du Kivu, ce qui est difficile, car les différentes parties n'arrivent pas à trouver d’accord sur les termes d’un contrôle partagé. "Cet été, il y a eu plusieurs rapports de l'ONU, d'Amnesty International, de Human Rights Watch, qui ont expliqué que toutes les parties au conflit, c'est-à-dire les forces anti-gouvernementales ou les forces pro-gouvernementales, commettent toutes des atrocités contre les populations civiles." 03:29 Les groupes armés sont innombrables dans la région. On en compte plus de 100 dans les Kivus. Mais le plus puissant actuellement c'est en effet le M23. - 
	
	
				La technologie contre la démocratie ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/politics/2025/sep/27/petition-opposing-starmer-plan-digital-id-cards Plus de 1,6 million de personnes signent une pétition contre le projet de Starmer visant à instaurer des cartes d'identité numériques Les opposants à ce projet destiné aux personnes travaillant au Royaume-Uni le qualifient de « pas vers la surveillance de masse et le contrôle numérique ». Les associations de défense des libertés civiles ont fait part de leurs inquiétudes concernant ces propositions. Silkie Carlo, directrice de Big Brother Watch, a averti que ce système « rendrait la Grande-Bretagne moins libre » et créerait « une infrastructure de surveillance de masse nationale qui s'étendrait probablement de la citoyenneté aux prestations sociales, aux impôts, à la santé, voire aux données Internet et bien plus encore ». Elle a ajouté : « Des informations extrêmement sensibles sur chacun d'entre nous seraient accumulées par l'État et exposées aux cyberattaques. » La chef du parti conservateur, Kemi Badenoch, a déclaré que son parti s'opposerait à toute tentative du gouvernement « d'imposer des cartes d'identité obligatoires aux citoyens respectueux de la loi ». Le chef du parti Reform UK, Nigel Farage, a également critiqué ce projet, qu'il a qualifié de « carte anti-britannique ». Dans un article publié dans le Daily Express, il a déclaré : « Le projet du gouvernement travailliste d'imposer des cartes d'identité numériques à tous les adultes ne contribuera en rien à lutter contre l'immigration clandestine. Mais il donnera à l'État plus de pouvoir pour contrôler le peuple britannique. » https://www.theguardian.com/politics/2025/sep/27/britons-on-keir-starmer-plan-digital-id-cards Encore plus de choses dont je serai exclue, ou qui me seront rendues très difficiles, à cause de mon choix de ne pas avoir de smartphone pour mon bien-être. On nous oblige à posséder un smartphone pour pouvoir participer à la vie sociale, et ce n'est pas normal. Le smartphone et l'utilisation constante d'Internet sont en grande partie responsables de la mauvaise santé mentale de beaucoup d'entre nous, et le gouvernement rend de plus en plus difficile l'existence sans smartphone. Même les cabinets médicaux partent du principe que vous en possédez un et vous envoient des liens à suivre sur votre téléphone, liens que vous ne pouvez évidemment pas suivre sur un téléphone basique. Pourquoi ne pas simplement présenter son passeport ? Eve, 38 ans, travailleuse indépendante, Glossop. Je n'ai aucune confiance dans la capacité du gouvernement actuel à résister aux paroles mielleuses des géants américains de la technologie. En matière de bases de données, je ne vois que quelques acteurs suffisamment importants pour pouvoir le faire rapidement à l'échelle d'un pays tout entier... Je ne fais pas confiance au gouvernement britannique pour prendre une bonne décision dans ce domaine si... ces entreprises proposent leur « aide » pour ce projet, malgré les énormes problèmes que cela poserait pour la souveraineté numérique et la protection des données. De plus, si ce projet est baptisé « Brit card », la moitié de l'Irlande du Nord et un tiers de l'Écosse le détesteront passionnément. Alexander, 36 ans, développeur de logiciels, originaire d'Écosse, vivant actuellement au Danemark - 
	
	
				ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Nouvelle-Calédonie. Source : https://la1ere.franceinfo.fr/nouvellecaledonie/ces-six-chiffres-de-l-ieom-qui-confirment-la-catastrophe-economique-annoncee-en-2024-1603086.html (9 juillet 2025) Ces six chiffres de l'IEOM qui confirment la catastrophe économique annoncée en 2024 13 000 emplois salariés détruits - 8% de retraits par carte bancaire +3,3% : le coût de l'alimentation toujours en hausse - 88,8 milliards de francs : l'exportation de produits miniers en chute libre - 34,3 % de ciment consommé par le BTP 40% : la capacité d'hospitalisation en fort recul "La pénurie d'infirmiers devient critique" au Médipôle, indique l'institut qui relaie le chiffre de 200 postes perdus, dont 114 entre janvier et novembre 2024. Le territoire était déjà jugé "pas suffisamment attractif" par la commission des praticiens des établissements hospitaliers. - 
	
	
				ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://la1ere.franceinfo.fr/nouvellecaledonie/nous-ne-sommes-pas-sur-une-phase-de-reprise-economique-ferme-et-significative-constate-fabrice-dufresne-directeur-de-l-ieom-1626422.html (25 septembre 2025) Fabrice Dufresne : La Nouvelle-Calédonie a perdu entre 10 et 15% de PIB. Ça n’avait jamais été enregistré depuis les années 60. (...) Nous ne sommes pas sur une phase de reconstruction, de reprise économique ferme et significative. En revanche, il y a quelques signaux positifs, notamment sur l’indicateur du climat des affaires. L’IEOM sonde le moral des chefs d'entreprise chaque trimestre et depuis un an on voit une progression. Ensuite, il y a des indicateurs objectifs comme l’exportation de minerais qui reprend un peu. La production métallurgique (+33% sur 12 mois, NDLR), et la production de l’usine du Sud (+114%), qui retrouvent des niveaux d’avant crise, sont quelques signaux positifs qui montrent qu’il y a des éléments favorables. La situation économique reste tout de même très dégradée. Le taux de créances douteuses, ce sont tous les crédits qui ne peuvent pas être remboursés de la part des entreprises comme des ménages. Il est d’un peu plus de 8%. C’est le taux le plus élevé de l’ensemble de l’Outre-mer. Bien plus élevé que celui, aux alentours de 2%, qui est actuellement en vigueur dans l’hexagone. Un chiffre important à retenir c’est la production de crédits. Ce sont tous les nouveaux crédits qui sont mis en production par les banques calédoniennes. Et ce chiffre de production de crédits se lève à un peu moins de 40 milliards de francs sur les six premiers mois de l’année 2025. Ça signifie un retrait de presque 13% en un an, ce que la NCL n’avait pas connu depuis de longues années. - 
	
	
				Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.thenational.scot/news/25496262.edinburgh-becomes-first-city-scotland-boycott-israel/ (25 septembre 2025) Édimbourg est devenue la première ville d'Écosse à boycotter Israël. Jeudi, les conseillers municipaux ont voté en faveur d'une motion qui rapproche la capitale de la mise en œuvre du boycott, du désinvestissement et des sanctions (BDS) contre Israël, en opposition au génocide en cours à Gaza. La motion, présentée par le conseiller municipal écologiste écossais Ben Parker, exprimait sa solidarité avec les Palestiniens et appelait le gouvernement écossais à confirmer les mesures qu'il compte prendre pour garantir que les autorités locales puissent adopter légalement des politiques BDS. Cette décision fait suite au vote du Parlement écossais en faveur d'un boycott immédiat d'Israël et des entreprises complices des opérations militaires israéliennes et de l'occupation de la Palestine. Commentant l'adoption de la motion, soutenue par le SNP et le Parti travailliste écossais, le conseiller Parker a déclaré : « Aujourd'hui, le conseil a pris une mesure visant à garantir qu'aucun fonds public ne soit utilisé pour soutenir le régime génocidaire du gouvernement israélien en Palestine. - 
	
	
				Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Le paradoxe, c'est que le principal reproche fait à Tiktok aux États-Unis était sa promotion d'un message pro-palestinien. Je soupçonne que c'était juste des reportages de choses qui se passent réellement à Gaza. https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/edito-rachat-de-tiktok-pour-trump-c-est-une-operation-gagnante-affirme-francois-lenglet-7900544835 Le réseau social chinois de 1,2 milliard d’utilisateurs, dont 170 millions aux États-Unis a fait l'objet d'une commission d'enquête parlementaire aux États-Unis. Celle-ci a établi qu'après le massacre du 7 octobre 2023 en Israël, TikTok proposait systématiquement des contenus biaisés, pro-palestiniens. Donc le fait de retirer Tiktok des mains des Chinois représente une forme de censure. Paradoxalement, le droit à l'information des citoyens, qui est une composante de leur liberté, était mieux assuré par les Chinois qu'il ne s'apprête à l'être entre celles de Murdoch/Fox News. - 
	Plus exactement par un Grand Jury https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_jury_(droit) Les membres d'un grand jury sont de simples citoyens, généralement tirés au sort pour une longue période (par exemple plusieurs mois).
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	https://journals.openedition.org/transatlantica/5385 (20 juin 2011) Un empire comanche ? Tout en s’appuyant sur les analyses socio-économiques des zones-frontières1, P. Hämälainen en renverse ainsi le présupposé de marginalité : c’est la centralité du pouvoir comanche dans la région qui ressort de son étude, la longue portée d’une influence qui s’exerce des Rocheuses au Mississippi et aux Plaines du Nord pendant près de 150 ans, et, corrélativement, la marginalité des empires coloniaux euro-américains. Lorsque les Comanches arrivent dans la région vers 1700, il ne s’agit pas d’une simple migration : ce peuple issu des contreforts des Rocheuses met en œuvre un véritable projet colonial qui aboutit, un siècle plus tard, à une hégémonie de type impérial sur le plus grand domaine indigène du nord du continent. La réalisation de ce projet témoigne des capacités d’adaptation exceptionnelle des Comanches : c’est la maîtrise de technologies militaires empruntées qui leur permet d’écarter les autres peuples indigènes comme les Apaches, mais aussi la maîtrise des équilibres écologiques, en particulier ceux qui gouvernent les troupeaux de bisons. À l’aide du cheval et du fusil, ils poussent devant eux des peuples semi-sédentaires auxquels ils imposent des guerres de mouvement destructrices et, pour les Comanches, victorieuses. Si le niveau de la « bande » reste opérant pendant toute la période, les Comanches qui se divisent en deux grands blocs à l’est et à l’Ouest de leur domaine, se montrent également capables de coordonner leurs mouvements. Le cycle annuel de leurs déplacements permet d’assurer l’alternance entre dispersion et regroupements, propice aux conseils inter-bandes, aux négociations diplomatiques et à la planification commune, voire à la sélection de chefs puissants, sinon hégémoniques. On peut alors parler de confédération comanche. Au-delà d’une brillante adaptation à un environnement nouveau et conflictuel, il faut voir dans leur réussite la mise en œuvre d’une stratégie de contrôle et d’extraction. Leur hégémonie se caractérise ainsi par l’alternance raisonnée entre raids et pillages, et diplomatie et commerce, amenant une exploitation systématique de la région et la captation à leur profit de ses principaux réseaux d’échanges. Elle leur permet de jouer le rôle fondamental de diffuseurs de chevaux volés aux Espagnols, qui remontent à travers eux jusque dans les Plaines du nord. Ils sont bel et bien le modèle de toutes les sociétés équestres des Plaines. Sur cette base, ils transforment les provinces du nord du Mexique en zones vassales, hinterland d’où sont régulièrement emmenés en esclavage des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants qui alimentent la croissance de la population et des richesses comanches. Il ne s’agit pas, dans Comanche Empire, de raconter une conquête mais d’expliquer son caractère durable, puisque les Comanches ne sont pas remplacés par un autre peuple indigène. Ils sont, de fait, plus qu’une simple société prédatrice. Leur adaptabilité se transforme en hégémonie parce qu’ils se montrent aptes à organiser durablement la région, divisant les provinces mexicaines pour mieux les exploiter, et manipulant, à côté des armes, les éléments d’un soft power avant la lettre. Conscients de leur supériorité, qui transforme leur langue en lingua franca du commerce, et les voient imités jusque dans leur style vestimentaire, ils accueillent aussi dans leur domaine des tribus alliées, semi-vassalisées. À l’intérieur de ce domaine dans lequel nul ne peut s’aventurer sans leur accord, ils font régner ce que P. Hämälainen n’hésite pas à appeler une « paix comanche », pour lui la marque incontestable de leur organisation impériale. Le cas des Comanches invite à repenser la manière dont les États-Unis ont pu s’appuyer sur des expériences hégémoniques antérieures et indigènes pour s’étendre, puisque, de toute évidence, les Comanches les ont précédés dans le Sud-ouest, qui était au surplus loin d’être une terre vierge de toute construction politique. Le cas s’est présenté ailleurs : avec la confédération de Powhatan, celle des Iroquois, ou l’hégémonie sioux dans les Plaines du Nord. Dans ces trois cas, comme dans le Sud-ouest sous les Comanches, un empire indigène a crée vides et divisions propres à faciliter la pénétration ultérieure des Euro-américains. https://en.wikipedia.org/wiki/Comancheria#Greatest_extent_and_possible_empire
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				co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
https://www.franceinfo.fr/economie/gardez-votre-calme-et-conservez-de-l-argent-liquide-pourquoi-la-banque-centrale-europeenne-nous-conseille-de-stocker-70-a-100-euros-de-cash_7512958.html (25 septembre 2025) Dans une note publiée, mercredi, sur son site internet, la BCE conseille aux particuliers de conserver 70 à 100 euros d'argent en liquide. En cas de panne électrique majeure ou de cyberattaque massive, l'argent liquide constitue "une protection à faible coût contre une instabilité systémique majeure", indique le document. En avril dernier, par exemple, l'Espagne, le Portugal et une partie de la France avaient été touchés par une coupure d'électricité. Les terminaux de paiement et les distributeurs automatiques étaient, par endroits, hors d'usage, ce qui avait obligé les clients à régler en espèces. Les systèmes de paiement électroniques ne sont pas "infaillibles", indique l'institution dans sa note. La BCE encourage ainsi chaque foyer européen à conserver entre 70 et 100 euros d'argent liquide par personne. Certains gouvernements de pays de l'Union européenne ont déjà pris des recommandations en ce sens, comme les Pays-Bas, l'Autriche ou encore la Finlande. En mars dernier, la Commission européenne préconisait un kit de survie de 72 heures pour faire face aux crises à venir ou à d'éventuelles perturbations des services publics. La somme conseillée, de 70 à 100 euros, correspond à "couvrir les besoins essentiels pendant environ 72 heures", précise justement la BCE. [Il faudrait aussi encourager et peut-être obliger les magasins à conserver des caisses physiques pour encaisser les pièces et les billets et rendre la monnaie. Si les gens ont du liquide mais les magasins n'ont plus de caisse, ça bloque aussi les achats. Et je ne parle pas des machines à encaisser le liquide et à rendre la monnaie qui fonctionnent à l'électricité]. https://www.franceinfo.fr/monde/europe/union-europeenne/l-ue-preconise-un-kit-de-survie-de-72-heures-pour-se-preparer-aux-crises-et-aux-conflits-a-venir_7156668.html (28 mars 2025) L'UE préconise un kit de survie de 72 heures pour se préparer aux crises et aux conflits à venir Le kit contient une liste d'une dizaine de produits jugés indispensables, entre bouteille d'eau, lampe torche et allumettes. L'Union européenne propose aussi la création d'un "jour de préparation nationale". La Commission européenne s'est inspirée du rapport remis à l'automne 2024 par l'ancien président finlandais Sauli Niinistö visant à "améliorer l'état de préparation de l'Europe en matière civile et de défense". https://www.lavoixdunord.fr/1569395/article/2025-03-27/what-s-my-bag-survival-edition-l-ue-lance-sa-campagne-sur-les-kits-de-survie-une Alors qu’y trouve-t-on dans le kit de survie d’Hadja Lhabib ? « D’abord, mes lunettes. Très important si tu veux voir ce qu’il se passe… ou pas. Ensuite mes documents dans une pochette résistante à l’eau. Un incontournable dans une pluvieuse Bruxelles. Maintenant, parlons de la lumière. J’ai une lampe de poche. Si tu peux, n’oublie pas les allumettes et un briquet… et de l’eau, évidemment. Parce que l’eau, c’est la vie. Et mon ami spécial, un couteau de l’armée suisse de l’armée. Dix-huit outils dans un couteau. Un indispensable. Et n’oublie pas tes médicaments. Tu dois les avoir parce qu’on ne sait jamais. Et n’oublie pas quelque chose à manger. Tu peux avoir faim. Très faim. Et bien évidemment, de l’espèce. » Et de poursuivre : « En plein milieu d’une crise, le cash est roi. Et ta carte bancaire peut juste être un morceau de plastique. Un chargeur et une batterie de secours, car un téléphone éteint est une impasse. Un jeu de cartes. Un peu de divertissement ne blesse jamais personne. N’oublie pas une petite radio. C’est tout ce dont tu as besoin pour survivre les premières 72 heures d’une crise. En parlant de se préparer, l’Union européenne prépare sa stratégie pour être sûre que chaque citoyen est en sécurité en cas de crise. Sois prêt, mets-toi en sécurité. »- 2 388 réponses
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				AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.spiked-online.com/2025/09/24/chinas-scramble-for-africa/ La présence chinoise est palpable dans toute l'Afrique. Ses entreprises sont des acteurs actifs dans plus d'un tiers des 231 ports commerciaux africains. Le commerce sino-africain est passé d'environ 200 milliards de dollars en 2013 à 295 milliards de dollars en 2024. En revanche, le commerce américain avec l'Afrique a chuté de manière spectaculaire. Les importations africaines vers les États-Unis sont passées de 93 milliards de dollars en 2011 à seulement 37 milliards de dollars en 2021, la valeur des exportations américaines vers l'Afrique étant également en baisse. Le retrait américain d'Afrique ne se reflète pas seulement dans les statistiques économiques. Prenons l'exemple des consulats, qui jouent un rôle essentiel dans l'établissement de relations avec les pays étrangers. Les États-Unis ont réduit de 24 % leurs missions diplomatiques en Afrique. Dans le même temps, les puissances non occidentales renforcent agressivement leur présence diplomatique. Après une augmentation de 62 % au cours de cette période, la Chine est désormais en tête avec 65 missions, dépassant les 56 missions américaines. Ce changement reflète l'évolution de l'influence de ces pays à travers l'Afrique. La Chine a clairement remporté la bataille diplomatique pour obtenir le soutien de l'Afrique aux Nations unies. Les pays africains votent systématiquement avec la Chine sur toutes les questions importantes. Avec l'Afrique soutenue par la Chine représentant 28 % des votes à l'Assemblée générale des Nations unies, Pékin dispose désormais d'un droit de veto effectif sur de nombreuses initiatives internationales, bloquant ainsi les objectifs politiques américains. Une étude récente de l'université Chapman révèle un autre aspect du rôle de la Chine en Afrique : la croissance de son influence médiatique. Les médias d'État chinois exploitent désormais 37 bureaux de presse à travers le continent et emploient 500 journalistes rien qu'au Kenya. Des milliers de journalistes africains sont formés en Chine afin de « bien raconter la narration chinoise ». Les médias occidentaux, en revanche, n'ont jamais été aussi faibles dans les pays africains. La BBC a fermé plusieurs services en langues africaines. Voice of America, la chaîne internationale financée par l'État américain, a pratiquement cessé ses activités. Pourtant, la domination chinoise sur l'Afrique est loin d'être totale. Après tout, il existe toujours des liens humains très forts entre l'Afrique et sa diaspora. Quelques faits illustrent cette réalité. La diaspora africaine (en tenant compte de la traite transatlantique des esclaves) compte environ 350 millions de personnes. La grande majorité vit dans les Amériques, en particulier aux États-Unis, au Brésil, en Colombie et en Haïti. Il existe également d'importantes communautés en Europe, notamment en France et au Royaume-Uni. La Chine n'accueille qu'une infime partie de la diaspora africaine. L'année dernière, la Banque mondiale a averti que plusieurs pays africains étaient au bord de l'effondrement économique en raison des dettes qu'ils avaient contractées auprès de créanciers chinois. Dans 54 des 120 pays en développement pour lesquels la Banque mondiale dispose de données pertinentes, les paiements au titre du service de la dette envers la Chine dépassent désormais le montant total des remboursements dus au Club de Paris (un groupe de 22 pays de l'OCDE et de prêteurs de premier plan, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France). De nombreux pays africains découvrent trop tard que la Chine n'est pas tant un donateur bienveillant qu'un créancier impitoyable. - 
	
	
				Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/edito-rachat-de-tiktok-pour-trump-c-est-une-operation-gagnante-affirme-francois-lenglet-7900544835 (24 septembre 2025) Les deux présidents se sont parlés et ils sont parvenus à un accord. Celui-ci prévoit qu'un consortium de proches de Trump va racheter la propriété de "Tiktok États-Unis" avec, à sa tête, la famille Murdoch, qui possède déjà la chaîne de télé conservatrice Fox News. L'algorithme de Tiktok, le logiciel, va être reprogrammé par la société Oracle, fondée et dirigée par un autre proche de Donald Trump, de façon à ce que les biais imposés par les Chinois soient supprimés, et de façon à ce qu’un utilisateur chinois ne puisse pas avoir accès au contenu de ce nouveau TikTok. - 
	
	
				La technologie contre la démocratie ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/345775/albanie-l-ia-accde-a-un-maroquin-ministeriel (25 septembre 2025) En Albanie, un poste gouvernemental a été confié à une IA : "Diella" (soleil en albanais), un chatbot qui intervenait jusqu'à présent sous la forme d'avatar en habit traditionnel sur les sites gouvernementaux, officiera désormais en tant que "ministre des Marchés publics". En théorie objective et incorruptible, elle est censée empêcher toute corruption. Par décret, Diella a été placée sous la coupe du Premier ministre, Edi Rama. Cette innovation divise les médias. « Le [Premier ministre] excentrique Edi Rama adore se présenter en visionnaire. ... Mais il supporte mal la critique. C'est peut-être la raison pour laquelle il mise sur une ministre IA : elle ne fera jamais d'annonce publique de sa propre initiative, ne lui fera pas de reproche, et peut à tout moment être débranchée.» (Tageszeitung, Allemagne, 23 septembre 2025) - 
	
	
				Géorgie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://responsiblestatecraft.org/georgia-election-russia-west/ (24 septembre 2025) Plus d'un an avant la chute du mur de Berlin, un groupe d'éminents militants indépendantistes se réunissait régulièrement dans un appartement de la rue Chavchavadze pour planifier la voie vers l'indépendance de la Géorgie. L'un de ces leaders était Irakli Batiashvili, avec qui j'ai eu la chance de passer une soirée lors de ma récente visite dans ce même appartement, entouré par le fantôme de discussions mémorables. Irakli a joué un rôle central dans l'organisation des manifestations publiques généralisées contre le régime soviétique, qui ont débuté en 1988. Ces manifestations ont atteint leur apogée le 9 avril 1989, lorsque des dizaines de milliers de Géorgiens se sont rassemblés pour manifester pacifiquement sur l'avenue Rustaveli, à Tbilissi. Réalisant qu'elles perdaient le contrôle, les autorités soviétiques ont envoyé l'armée, qui s'est attaquée aux manifestants à coups de pelles et de gaz lacrymogènes. Dans la mêlée qui s'ensuivit, 21 personnes trouvèrent la mort et des centaines d'autres furent blessées, dont Irakli lui-même. Le 9 avril reste le jour de l'unité nationale en Géorgie, en mémoire de ceux qui ont perdu la vie. Irakli Batiashvili lui-même a été si violemment battu que les gens l'ont cru mort et l'ont emmené à la morgue avant, comme il me l'a dit sans ironie, « qu'ils aient décidé que j'étais encore en vie ». La Géorgie a déclaré son indépendance en 1990 avant de l'obtenir en 1991 : Irakli a été son premier chef des services de renseignement nationaux, travaillant en étroite collaboration avec la CIA pour sa mise en place. Il n'est donc pas un russophile invétéré prêt à ignorer ou à pardonner les péchés du passé. En effet, lorsque je lui ai dit que j'avais personnellement sanctionné tous les membres de l'actuel Conseil national de sécurité russe, y compris Dmitri Medvedev et Sergueï Narychkine, il m'a adressé un large sourire et m'a serré la main. « Bravo ! » Il s'agit plutôt d'une personne profondément fière de son pays et déterminée à l'empêcher de devenir la victime d'une lutte d'influence entre la Russie et l'Occident. Il soutient Rêve Géorgien, même s'il n'est plus actif en politique. Victime de la brutalité soviétique en 1989, Irakli Batiashvili a également été victime de la répression politique dans la Géorgie indépendante en 2006, lorsqu'il a été arrêté sur la base d'accusations forgées de toutes pièces. L'affaire portait sur ses efforts de médiation dans un conflit croissant entre les milices abkhazes (Irakli considère l'Abkhazie comme faisant partie de la Géorgie) et l'armée géorgienne, qui reniait ses promesses d'accorder aux séparatistes un certain niveau d'autonomie locale. Irakli est apparu dans un journal télévisé géorgien pour parler de ses efforts, mais la chaîne de télévision a divulgué une transcription modifiée d'une conversation téléphonique enregistrée entre Irakli et un leader séparatiste, qui lui avait été fournie par le ministère de l'Intérieur du gouvernement Saakashvili. Au total, Irakli a passé 18 mois en prison, répartis sur deux périodes distinctes entre 2006 et 2008, avant d'être gracié à la suite de manifestations en Géorgie et d'actions menées par des organisations internationales de défense des droits humains telles qu'Amnesty International. La Cour européenne des droits de l'homme a par la suite jugé qu'en emprisonnant Irakli, le gouvernement Saakashvili avait manqué envers lui à ses obligations conventionnelles, selon laquelle un suspect doit être considéré comme innocent jusqu'à ce que sa culpabilité ait été établie. Aujourd'hui, Irakli mène une vie modeste, enseignant la philosophie et la culture à l'université d'État de Tbilissi, lisant et écrivant dans son petit appartement révolutionnaire, rempli de magnifiques œuvres d'art, de peintures et de photos de sa famille, ainsi que de livres, dont ceux écrits par lui-même, sa femme et sa fille. - 
	
	
				Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ft.com/content/66308c61-9296-47ac-b4a8-fca894abfd25 (European officials fear Trump is preparing to blame them for Ukraine failure, 25 septembre 2025) Les responsables européens craignent que les dernières déclarations de Donald Trump sur l'Ukraine aient pour but de leur imposer une mission impossible qui permettra au président américain de détourner la responsabilité de Washington si Kiev échoue dans la guerre ou vient à manquer de liquidités. Après avoir fait pression pendant des mois sur l'Ukraine pour qu'elle trouve un accord avec Moscou et renonce aux territoires occupés par la Russie, le président américain a surpris les capitales européennes mardi en déclarant sur les réseaux sociaux que Kiev pouvait « se battre et gagner » tous ses territoires « avec l'aide de l'UE ». Si la nouvelle position de Trump a été saluée dans certains milieux, plusieurs responsables européens ont conclu qu'il leur confiait la responsabilité de la défense de l'Ukraine avec des attentes que l'Europe aurait du mal à satisfaire. Trump a également adopté une position plus ferme en matière de sanctions, appelant l'UE à cesser ses achats de pétrole russe et à imposer des droits de douane à la Chine et à l'Inde — des mesures que Viktor Orbán, allié de Trump, a depuis longtemps déclaré vouloir bloquer. « C'est le début d'un jeu de reproches (blame game) », a déclaré un responsable à propos du revirement soudain de Trump. « Les États-Unis savaient que les droits de douane imposés à la Chine et à l'Inde seraient impossibles » à accepter pour l'UE. Trump « prépare une rampe d'évacuation » afin de pouvoir blâmer l'Europe si nécessaire, a déclaré un conseiller du gouvernement européen. Ce revirement a été « spectaculaire » et « globalement positif », mais Trump « a placé la barre très haut », a fait remarquer un responsable allemand. « Trump veut éviter qu'après neuf mois au pouvoir, cette guerre devienne aussi la sienne » et ne soit plus seulement « la guerre de Biden », a déclaré Carlo Masala, professeur d'affaires internationales à l'université de la Bundeswehr à Munich. Un responsable européen a souligné que la signature « Bonne chance à tous ! » de Trump sur son post Truth Social équivalait à une note de passation de pouvoir. Un autre responsable européen a déclaré : « Tout le monde voit qu'il se désengage. » Au début du mois, il a appelé l'UE à imposer des droits de douane pouvant atteindre 100 % à l'Inde et à la Chine, les plus gros clients énergétiques de la Russie, une demande jugée irréalisable à Bruxelles. Les responsables européens ont du mal à croire que Trump ira jusqu'au bout s'ils imposent des droits de douane élevés à Pékin et New Delhi, a déclaré Liana Fix, chercheuse senior au Council on Foreign Relations. « Ils ne croient pas que Trump suivra le mouvement », a déclaré Mme Fix. « Il n'est pas fiable sur ce point ». - 
	
	
				Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Groenland est un pays socialiste https://prospect.org/world/2025-09-23-this-greenland-is-red/ Je suis allé là-bas en raison d'une caractéristique particulière de l'économie du Groenland : le vaste portefeuille d'entreprises détenues par l'État. Le gouvernement est propriétaire de la société de pêche Royal Greenland, qui est également le plus grand employeur du pays ; de la compagnie maritime Royal Arctic Line ; de la société immobilière INI ; de la compagnie de ferry Arctic Umiaq Line ; de la société de logistique et de vente au détail KNI ; de la compagnie aérienne nationale Air Greenland ; de la société de télécommunications Tusass ; la société de vêtements Great Greenland ; la société de construction et d'énergies renouvelables NunaGreen ; la société d'investissement Nalik Ventures ; la société immobilière Illuut ; la société de services publics Nukissiorfiit ; et la société touristique Visit Greenland. Selon un rapport récent, en 2023, elles employaient collectivement 5 117 personnes, soit près de 10 % de la population totale. Cette année-là, elles ont généré 2,6 milliards de couronnes en salaires et bénéfices (soit environ 410 millions de dollars), ce qui donne une idée approximative de leur contribution au PIB : 11 % en 2023. En 2022, ce chiffre était de 13 % ; cette baisse est due à l'inflation post-pandémique et à d'importantes dépenses d'investissement qui ont rendu leurs bénéfices nets combinés négatifs. Si l'on ajoute les 11 633 résidents du Groenland qui travaillaient directement pour le gouvernement en 2023 et les 9,6 milliards de couronnes dépensées directement par le gouvernement, environ 66 % des Groenlandais ayant un emploi travaillent pour l'État ou ses entreprises, et le secteur public dans son ensemble représente environ 57 % du PIB (ou 59 % en 2022). Le Danemark a accordé le droit de vote aux Groenlandais, a fourni des fonds considérables pour les infrastructures et les services, et a clairement indiqué que s'ils le souhaitaient, ils pouvaient déclarer leur indépendance. L'idée que l'administration Trump ferait mieux est absurde : il suffit de voir le traitement épouvantable réservé à la colonie américaine de Porto Rico, qui n'a pas de voix au Congrès et ne s'est toujours pas remise de l'ouragan Maria en 2017. Comme beaucoup de peuples migrateurs, les Inuits ont toujours considéré l'idée de propriété privée des ressources naturelles comme étrange et injuste. Les richesses de la Terre devraient bien sûr être largement partagées avec l'ensemble de la communauté, comme cela a été le cas pendant des milliers d'années. D'où l'interdiction au Groenland de la propriété privée des terres, qui ne peuvent être louées qu'au gouvernement, et d'où le recours aux entreprises publiques. Il est remarquable que le Royal Greenland Trading Department ait persisté jusqu'à la période d'autonomie ; lorsqu'il a été réformé et scindé au milieu des années 1980, il a formé le noyau du secteur public. Royal Greenland, Royal Arctic Line et KNI sont tous des descendants directs de cette ancienne institution coloniale. La pêche est de loin l'industrie la plus importante du Groenland, représentant plus de 95 % de ses exportations, qui sont principalement destinées au Danemark, puis à la Chine et à l'Europe. Cette implantation en Asie a nécessité des années de recherche et de développement du marché. Au début des années 2000, le gouvernement a tenté de privatiser le service de ferry public Arctic Umiaq Line, et comme on pouvait s'y attendre, le nouveau propriétaire étranger, dans le but de réduire les coûts, a immédiatement supprimé plusieurs lignes desservant de petites localités, les coupant ainsi pratiquement du monde extérieur. « Il a été privatisé, et en moins d'un an, il a complètement échoué et fait faillite, alors le gouvernement l'a racheté pour une couronne », a-t-il déclaré. Il a fallu beaucoup d'argent pour le remettre en marche, mais l'État n'a malheureusement pas rétabli tous les services supprimés. L'Islande voisine est sans doute devenue le premier État électrique au monde grâce à un développement massif de l'énergie géothermique et hydroélectrique. Elle a produit près de 50 000 kilowattheures par personne en 2024, soit plus de quatre fois plus que les États-Unis, et a tiré parti de cette situation pour s'imposer comme un acteur majeur dans la production d'aluminium. Ce petit pays de seulement 364 000 habitants produit plus d'aluminium que l'ensemble des États-Unis. L'électricité du Groenland provient déjà en grande partie de l'énergie hydraulique, avec un petit barrage relié à Nuuk, combiné au plus grand tronçon de lignes à haute tension sans support au monde. Mais sa capacité de production théorique est pratiquement infinie. Avec plus de 27 000 miles de côtes abritant des dizaines de rivières alimentées par les glaciers qui se jettent dans des canyons profonds, ainsi qu'un vaste réseau de fjords idéal pour la production d'énergie marémotrice et des vents forts constants propices à l'énergie éolienne, le Groenland pourrait devenir une centrale électrique zéro carbone. La construction d'usines de fusion d'aluminium ou d'acier, de centres de données ou d'autres entreprises gourmandes en énergie nécessiterait également des investissements supplémentaires importants dans les installations portuaires et autres, mais bien moins que les opérations minières (car elles pourraient être implantées à proximité des zones habitées existantes) et avec beaucoup moins de dommages environnementaux. Les gains potentiels sont énormes. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a jamais d'erreurs. Le Groenland a récemment construit trois nouveaux aéroports différents simultanément, et certains critiques ont fait valoir que les emplacements étaient mal choisis. L'un d'entre eux, en construction près de Qaqortoq, dans le sud, verra probablement « un vol sur quatre en moyenne redirigé ou annulé », a déclaré M. Poppel, en raison du vent et du brouillard. Les hommes d'affaires se sont également plaints que la Royal Arctic Line ne répondait pas à leurs attentes. Il est important de noter qu'une grande partie de la richesse du Groenland provient des subventions danoises. Le Danemark accorde une subvention globale qui finance environ la moitié du budget du gouvernement, ainsi que des fonds supplémentaires pour des services tels que la police et les tribunaux. Au total, cela représente environ 600 millions de dollars, soit environ 18 % de l'économie totale du Groenland. Pourtant, on ne peut contester les résultats globaux. En 1975, le PIB par habitant du Groenland en dollars américains courants était d'environ 4 300 dollars, tandis que celui du Danemark était supérieur de 87 %, à environ 8 000 dollars. En 2023, ces chiffres étaient respectivement de 58 500 dollars et 68 500 dollars, ce qui signifie que le Groenland est devenu près de 14 fois plus riche au cours des 50 dernières années et a comblé la majeure partie de son retard par rapport au Danemark. - 
	
	
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://prospect.org/world/2025-09-23-this-greenland-is-red/ L'Islande voisine est sans doute devenue le premier État électrique au monde grâce à un développement massif de l'énergie géothermique et hydroélectrique. Elle a produit près de 50 000 kilowattheures par personne en 2024, soit plus de quatre fois plus que les États-Unis, et a tiré parti de cette situation pour s'imposer comme un acteur majeur dans la production d'aluminium. Ce petit pays de seulement 364 000 habitants produit plus d'aluminium que l'ensemble des États-Unis. - 
	15 septembre 2025. Bernie Sanders retourne en Virginie Occidentale, à la rencontre des électeurs de Trump, déçus et trahis par celui qui n'a pas tenu sa promesse de rouvrir les mines de charbon et qui a fait des coupes sombres dans les budgets sociaux avec son "big beautiful bill". Bernie Sanders avait gagné la primaire démocrate en Virginie Occidentale en 2016 contre Hillary Clinton et les autres, mais c'est une illusion car cet État a voté massivement Trump à chaque élection, ce dernier point étant lui-même une illusion, le parti politique dominant étant en fait l'abstention.