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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/345394/visite-de-trump-en-grande-bretagne-une-operation-reussie# Entre Starmer et Trump, le courant passe, estime Corriere della Sera (Italie, 19 septembre 2025) : « Le locataire de la Maison Blanche est venu accompagné de l'élite de l'économie américaine, de Microsoft à Blackrock, de Google à Apple, et ils ont conclu un partenariat technologique pour que les Etats-Unis et le Royaume-Uni prennent la tête de la révolution mondiale de l'intelligence artificielle, main dans la main. ... Selon les termes de Starmer, la 'relation particulière' entre les deux pays, qui existe déjà dans les domaines de la sécurité et du commerce, doit maintenant être complétée par un nouveau volet technologique. ... Pour le Premier ministre britannique, cette visite a été une réussite indubitable, confirmant son rôle de leader le plus proche de l'esprit et du cœur de Trump ». Probablement un renforcement de la vassalisation dénoncée par Angus Hanton : - - Et de l'impérialisme technologique dénoncé par Karen Hao : -
2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/345395/l-onu-accuse-isral-de-genocide Avvenire (Italie, 18 septembre 2025) salue le rapport : « Soixante-quinze pages remplies de témoignages, de données et d'analyses qui, bien qu'elles ne soient pas juridiquement contraignantes pour l'instant, prennent clairement position : ce qui se passe à Gaza ne peut plus être considéré comme une 'conséquence inévitable' de la guerre, mais se rapproche dangereusement de ce que la Convention de 1948 définit comme un génocide. La force du document réside précisément dans sa sobriété. N'y figure aucune déclaration tonitruante, mais une liste précise d'actes qui remplissent les conditions [pour être qualifiés de génocide] selon le droit international : massacres, provocation de souffrances physiques et psychologiques, dégradation délibérée des moyens de subsistance, privation d'accès à l'eau, à la nourriture et aux soins médicaux, destruction d'hôpitaux et d'établissements de santé ». -
https://fr.euronews.com/2025/09/22/assassinat-de-charlie-kirk-donald-trump-denonce-une-attaque-contre-la-nation-toute-entiere [Erika Kirk] a également adressé un message direct à l'auteur présumé du meurtre, Tyler Robinson. "Mon mari Charlie voulait sauver des jeunes hommes, comme celui qui lui a ôté la vie", a-t-elle affirmé. "Je lui pardonne parce que c'est ce que le Christ a fait et c'est ce que Charlie aurait fait". "La réponse à la haine n'est pas la haine. La réponse que nous donne l'Évangile, c'est l'amour et toujours l'amour", a-t-elle poursuivi.
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Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Une nouvelle pièce dans ce dossier : https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250919-le-jeu-d-équilibriste-de-la-russie-dans-le-conflit-israélo-palestinien (19 septembre 2025) Jean de Gliniasty [*Géopolitique de la Russie, éditions Eyrolles, 2025], directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et ancien ambassadeur de France à Moscou « Il faut savoir que Poutine, en fait, est philosémite, explique Jean de Gliniasty, ce que lui reprochent d’ailleurs certains milieux d'extrême droite. » -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250919-le-jeu-d-équilibriste-de-la-russie-dans-le-conflit-israélo-palestinien (19 septembre 2025) Le jeu d'équilibriste de la Russie dans le conflit israélo-palestinien Trois jours après le début de la guerre, des représentants du Hamas (organisation qui n’est pas considérée comme terroriste par Moscou) et de l’Iran entament une visite officielle en Russie. Cette visite n’est pas une première, d’autres ont eu lieu avant même 2006 et la victoire du Hamas dans la bande de Gaza. La Russie appelle alors à un cessez-le-feu, au retour d’un règlement politique du conflit. Elle propose une résolution dans ce sens au Conseil de sécurité dès le 13 octobre 2023 – contre laquelle Washington met son veto - et entend jouer un rôle de médiateur entre les deux parties. « Les pays occidentaux et notamment les États-Unis répètent à l’envi qu’Israël a le droit à la légitime défense, alors qu’en tant que puissance occupante il ne jouit pas de ce droit, ainsi que le confirme l’avis consultatif de la Cour internationale de justice de l’ONU de 2004 » [1], déclare de son côté le représentant permanente de la Russie aux Nations unies, Vassili Nebenzia, le 26 octobre 2023. En février 2024, Vladimir Poutine invite aussi de nombreuses délégations d'organismes palestiniens, dont l'Autorité palestinienne, le Hamas et le Jihad islamique. Pour le Hamas, le soutien d’un membre du Conseil de sécurité de l’ONU est essentiel. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères reçoit également, en janvier 2024, une délégation de Houthis. Parallèlement, le Kremlin se rapproche toujours un peu plus des « ennemis d’Israël », de l’Iran au Hezbollah libanais, mais aussi des Émirats et de l’Arabie saoudite. Il est alors l’un des rares acteurs à parler à tout le monde dans la région. « Mais ce pari d'un rôle stratégique sur lequel a capitalisé Moscou dans la région du Moyen-Orient - où la Russie avait repris pied en intervenant militairement fin septembre 2015 pour sauver alors le régime de Bachar el-Assad -, est largement perdu avec la chute de ce régime le 8 décembre 2024 ». À cet égard, d’aucun s’interroge sur l’énième visite du Hamas en février 2025 durant laquelle Moscou demande la libération de l’otage Alexandre Trupanov, qui sera libéré très peu de temps après. Car le président russe entend maintenir les liens non seulement avec Israël mais aussi avec la diaspora russe présente là-bas. Il considère même, à tort ou à raison, qu'elle constitue un relais d'influence russe en Israël. Aujourd’hui encore, trois vols quotidiens sont opérés entre Moscou et Tel-Aviv. La Russie compte en effet près de 30 millions de musulmans. Nombre d’entre eux se sont ainsi fait entendre fin octobre 2023 lorsqu’ils ont pris d’assaut le tarmac de l'aéroport de Makhatchkala, la capitale de la république russe à majorité musulmane du Daguestan après l'annonce de l'arrivée d'un vol en provenance d'Israël. « Les tueurs d'enfants n'ont pas leur place au Daguestan », pouvait-on lire sur certaines pancartes. Le président russe a annoncé en mars dernier que Moscou organiserait le premier sommet russo-arabe le 15 octobre prochain. Vladimir Poutine a officiellement invité les dirigeants de tous les États membres de la Ligue arabe à participer à l'événement. La Syrie d'Ahmed al-Charaa est invitée à ce sommet. [1] https://www.doc-du-juriste.com/droit-public-et-international/droit-international/commentaire-d-arret/cour-internationale-justice-9-juillet-2004-quoi-avis-consultatif-eclaire-conditions-invocation-droit-legitime-defense-attaque-armee-terroriste-regard-droit-international-680254.html Selon l'avis consultatif de la CIJ, à destination de tous les organes onusiens, le droit à la légitime défense est strictement limité à la réponse d'un « État contre un autre État » en cas de situation de défense face à une attaque armée de l'un sur l'autre. Par cette formule la CIJ conditionne ainsi le droit à la légitime défense tout d'abord à une attaque armée directe et immédiate en vertu de son interprétation de l'article 51 de la Charte des Nations unies, mais également, plus crucialement dans le contexte de la publication de cet article au fait que le droit à la légitime défense n'est pas applicable dans les situations de lutte contre le terrorisme national comme transnational qui se rapportent à des groupes non étatiques qui ne sont pas inclus dans les conditions de l'article 51. https://jurdi.fr/ressources/avis-consultatif-de-la-cij-concernant-le-mur-en-palestine/ Le 9 juillet 2004, la Cour internationale de Justice (CIJ) rend un avis consultatif sur les conséquences juridiques de la construction par Israël d’un mur dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est. La CIJ conclut que la construction de ce mur viole plusieurs principes du droit international, notamment en ce qui concerne le droit humanitaire et les droits de l’homme. Points clés de l’avis 1.Violation du droit international : La CIJ estime que la construction du mur constitue une violation du droit international, en particulier de la Quatrième Convention de Genève de 1949, qui interdit aux puissances occupantes de modifier la situation des territoires qu’elles occupent au détriment des populations locales. 2.Obstacles au droit à l’autodétermination : La construction du mur empêche le peuple palestinien d’exercer son droit à l’autodétermination, en fragmentant le territoire et en isolant des communautés palestiniennes les unes des autres. Cette situation risque de rendre toute solution de paix difficilement réalisable. 3.Obligations d’Israël : Israël est tenu de cesser la construction du mur, de démanteler les sections déjà construites dans les territoires occupés et de réparer les dommages causés aux Palestiniens. La CIJ souligne qu’Israël ne peut pas justifier la construction du mur pour des raisons de légitime défense, puisque cette défense s’applique entre États et que la menace perçue provient de territoires sous son propre contrôle. -
OMS-B - Protectorat sur les Pays Baltes
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Donc la Russie n'est plus menacée. Donc elle n'a plus besoin de mener une opération contre une menace qui n'existe plus. En revanche, si c'est le contraire, si la menace se renforce, alors ce serait plus facile à imaginer comme scénario. Contradictio in termis ? Un pont terrestre ce serait à travers la Lituanie, donc tu peux laisser l'Estonie et la Lettonie tranquilles. -
Politique étrangère des USA
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.foreignaffairs.com/united-states/lies-america-tells-itself-about-middle-east-gaza (16 septembre 2025) Les mensonges que l'Amérique se raconte au sujet du Proche-Orient : Alors que son influence s'estompait, Washington a dissimulé et nié la réalité Hussein Agha et Robert Malley Avec le temps, il devient difficile de distinguer où s'arrête l'aveuglement et où commence la dissimulation. Finalement, après avoir répété les mots suffisamment souvent, la distinction s'estompe et perd de son importance, voire disparaît complètement. Les deux se confondent. Une illusion répétée à l'infini malgré son caractère manifestement faux cesse d'être une illusion et devient un mensonge ; un mensonge répété à l'infini peut devenir une seconde nature, si ancré et instinctif qu'il se détache de ses origines et se transforme en hallucination. Les affirmations récurrentes des responsables américains, depuis plusieurs décennies, selon lesquelles ils sont attachés à une solution à deux États et qu'un nouveau cycle de négociations sous l'égide des États-Unis pourrait y aboutir, sont sans doute nées d'une conviction sincère. Mais lorsqu'ils continuent à répéter ce mantra, échec après échec, cela n'est plus une illusion et devient une tromperie. C'est un autre de ces phénomènes qu'il faut vivre pour comprendre. Les responsables américains avaient confiance lorsqu'ils se sont rendus à Genève et à Camp David, tout en sachant que ces deux initiatives seraient vouées à l'échec ; ils croyaient en l'initiative de Kerry, tout en sachant qu'elle était chimérique ; ils pensaient que la normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël était possible, tout en se résignant au fait que, pour l'instant, ce n'était qu'un rêve irréalisable. Ils savaient et ne savaient pas à la fois, sans être sûrs de ce qui était vrai. « Le passé a été effacé, l'effacement a été oublié, le mensonge est devenu vérité », écrivait George Orwell dans son roman dystopique, 1984. Les preuves contredisent les croyances, mais la foi persiste. Il est arrivé un moment où, dans ses relations avec le Moyen-Orient, les États-Unis ont commencé à faire de l'optimisme une religion, à adopter une idéologie fondée sur des vœux pieux, à prononcer régulièrement des paroles creuses et à faire des déclarations facilement réfutées par les événements. Il est difficile d'identifier une date précise, mais plus facile d'identifier une cause probable : cette habitude acquise ne peut être dissociée de l'érosion de la puissance et de l'influence des États-Unis. Le président Joe Biden, également, lorsque les forces américaines ont commencé à poursuivre les Houthis au Yémen en réponse à leurs attaques contre des navires commerciaux, et que les porte-parole de l'armée américaine ont revendiqué à plusieurs reprises leur succès, a fait cette déclaration lunaire à un journaliste au sujet des frappes qu'il avait ordonnées : « Quand vous dites : Est-ce que ça marche, est-ce que ça arrête les Houthis ? Non. Vont- elles continuer ? Oui. » Moins les États-Unis contrôlent le cours des événements, plus leurs responsables ressentent le besoin d'en parler, ce qui est une façon de donner l'impression qu'ils maîtrisent la situation. Ce que Washington perd en influence, il le compense par le bruit. Il masque son impuissance par sa loquacité, sa futilité par son éloquence. Le vrai pouvoir est silencieux [1]. Le décalage entre les mots et la réalité est presque impossible à comprendre, sauf peut-être comme un signe de la fin d'une époque. Il suggère la nostalgie d'une superpuissance autrefois toute-puissante qui aspire à l'époque où elle pouvait faire ce qu'elle voulait, le poids d'un système d'incitations qui pénalise le pessimisme pour le jugement qu'il porte sur les intentions américaines et récompense l'optimisme pour le verdict qu'il rend sur les prouesses américaines, ou l'espoir que la répétition compulsive et joyeuse rendra les supercheries réalités. Au fil des décennies, les États-Unis ont progressivement construit un univers parallèle. Un univers dans lequel les discours optimistes se réalisent et les actions produisent les résultats escomptés. Dans lequel la mission de Washington en Afghanistan donne naissance à une démocratie moderne et les forces gouvernementales soutenues par les États-Unis peuvent tenir tête aux talibans. Dans lequel les sanctions économiques entraînent les changements politiques souhaités, apprivoisent les Houthis et inversent les progrès nucléaires de l'Iran. Dans lequel les États-Unis sont engagés dans une lutte décisive des forces démocratiques contre les régimes autocratiques. Un univers dans lequel les Palestiniens modérés représentent leur peuple, réforment l'Autorité palestinienne et modèrent leurs revendications politiques ; un centre israélien raisonnable prend les choses en main grâce à la douce pression américaine, accepte des retraits territoriaux significatifs et un État palestinien digne de ce nom. Un univers dans lequel un cessez-le-feu à Gaza est imminent, la justice internationale est aveugle et les grossiers doubles standards de Washington ne souillent pas sans cesse l'ordre international qu'il prétend défendre. [Et cela ne s'applique peut-être pas uniquement au Proche-Orient...] [Et Trump, plus personnalité médiatique qu'homme d'action précis et stratégique, incarne tout particulièrement cette forme de "loquacité"] [1] -
2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://responsiblestatecraft.org/arms-transfers-to-israel/ (17 septembre 2025) Cachée au cœur d'un projet de loi incontournable sur le financement du département d'État, une disposition permettrait le transfert illimité d'armes américaines vers un stock spécial basé en Israël au cours du prochain exercice fiscal, renforçant ainsi la voie vers la fourniture d'armes américaines à Israël avec un contrôle public réduit. La commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants doit examiner le projet de loi mercredi matin. Ce stock, connu sous le nom de War Reserve Stock for Allies-Israel (WRSA-I), est « le mécanisme le moins transparent pour fournir des armes à Israël », a déclaré Josh Paul, ancien fonctionnaire du département d'État, à Responsible Statecraft. Depuis le 7 octobre, Israël a discrètement acheté un nombre considérable d'armes américaines au WRSA-I, facilitant ainsi une vague de frappes aériennes que de nombreux analystes considèrent comme la campagne de bombardements la plus intense du XXIe siècle. Le processus de transfert est simple. Lorsque Israël demande des armes au WRSA-I, le secrétaire à la Défense peut approuver la demande sans avoir à passer par les étapes habituelles, telles que la notification préalable au Congrès ou même à la Maison Blanche. Au début du conflit, les responsables de l'administration Biden semblaient contourner les règles de transparence en fractionnant les transferts importants de WRSA-I en petits lots d'armes dont la valeur était inférieure au seuil de 25 millions de dollars à partir duquel la vente doit être notifiée au Congrès. Cela explique en partie comment Israël a pu mener la guerre à Gaza malgré le peu d'armes vendues par les États-Unis qui aient été rendues publiques. Certains craignent que ces transferts d'armes n'exercent une pression supplémentaire sur les stocks d'armes américains, déjà mis à rude épreuve par le soutien apporté par les États-Unis à Israël et à l'Ukraine. Il convient de noter que le projet de loi contient également une disposition qui supprimerait toutes les obligations de reddition de comptes du Département d'État, ce qui signifie que celui-ci ne serait plus tenu de soumettre au Congrès des rapports sur des questions telles que les droits de l'homme à l'étranger. -
AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250915-afrique-ouest-trafic-drogues-consommation-hors-de-contrôle La région ouest-africaine est, depuis le début des années 2000, une zone de transit pour des drogues produites en Amérique latine et à destination de l'Europe. Mais à force d'y circuler, celles-ci ont commencé à être consommées sur place. Un phénomène en pleine expansion. À la manœuvre dans ce trafic régional, on trouve une myriade d'acteurs, mais deux ont pris une place considérable ces dernières années, selon le dernier rapport du GI-TOC, consacré aux « filières atlantiques ». L'un est en charge de la « logistique » : il s'agit du Primeiro Comando da Capital, ou PCC, un groupe de prisonniers brésiliens qui s'est mué en une puissante organisation mettant en relation, à l'échelle mondiale, producteurs et « détaillants ». L'autre acteur, justement, sont ces mafias européennes chargées d'inonder le Vieux Continent, et qui ont un pied en Afrique. C'est le cas de la 'Ndrangheta calabraise, qui a scellé un accord avec le PCC à fin des années 2010. Mais ce trafic a aussi aiguisé les appétits des mafias balkaniques, qui ont accru leur présence dans la région, parfois au détriment de la 'Ndrangheta, parfois en « complément », souligne un autre rapport du GI-TOC. Résultat, en 2023, l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (l’ONUDC) estimait que la consommation de drogues avait augmenté de 23% ces dix dernières années en Afrique de l’Ouest et du centre. Les taux de prévalence, c'est-à-dire la proportion de la population qui consomme des stupéfiants, y tournent autour de 10% alors que la moyenne mondiale est de 4,4%. -
La Place de la France dans un monde de blocs
Wallaby a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lexpress.fr/idees-et-debats/leurope-et-la-chine-vont-sopposer-aux-etats-unis-et-a-la-russie-la-nouvelle-guerre-froide-ecologique-G2LKDQPB7VBQJBKE2YES5RZ7CQ/ (15 septembre 2025) Pour L’Express, [Nils Gilman] explique à quoi pourrait ressembler cet "ordre post-libéral" qui se scindera selon "des nouvelles lignes de faille", avec une recomposition des alliances mondiales en fonction de la transition énergétique. D’un côté, les pays engagés à opérer une transition vers les énergies vertes, en têtes desquels la Chine et le Vieux Continent – "l’Europe fournirait un marché, tandis que Pékin apporterait sa force de frappe industrielle". De l’autre, les pays producteurs et extracteurs de pétrole et de gaz que sont la Russie, les Etats-Unis et l’Arabie saoudite, réunis autour de leur "rejet partagé de la transition verte", jusqu’à amplifier la désinformation climatique. Côté européen, si une telle idée pourrait sembler difficile à imaginer pour le moment, rappelons que ceux-ci sont aujourd’hui régulièrement victimes de chantage de la part des Etats-Unis, leur principal partenaire commercial historique. Aussi, la question des alternatives pour atteindre l’autonomie énergétique commence à se poser. Il y a six mois, un haut responsable du Quai d’Orsay me confiait : "si nous devions choisir entre une base technique ancrée dans la technologie chinoise et une autre gérée par des Américains comme Elon Musk, Donald Trump et J.D. Vance, nous préférerions sans doute travailler avec Pékin, car au moins la Chine n’essaierait pas d’interférer avec notre gouvernance". -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce qui serait gênant c'est si la ville (et non la région) de Kayes ne pouvait plus être ravitaillée depuis Dakar, ou si la route entre Kayes et Bamako était coupée. Mais ce n'est pas le cas. Les localités attaquées indiquées sur la carte dans l'article de RFI, sont à l'est de Kayes, à l'est et au nord des vallées des fleuves Sénégal et Niger. Les vallées semblent rester hors d'atteinte pour ces attaquants et les attaques se concentrer dans des régions relativement excentrées et désertiques. https://www.agenceecofin.com/actualites-infrastructures/0306-128937-mali-le-corridor-bamako-dakar-au-c-ur-d-une-strategie-de-desenclavement-logistique (3 juin 2025) Le corridor Bamako - Dakar est l’un des deux principaux axes logistiques du Mali, l’autre étant celui menant à Abidjan. Ensemble, ils permettent d’acheminer les flux d’import/export via les ports de Dakar (Sénégal) et de San Pedro (Côte d’Ivoire), deux plateformes stratégiques pour l’économie malienne. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Le titre "blocus à Kayes" est sensationnaliste. C'est un peu comme si une action de guérilla dans les Alpes était interprêté comme le "blocus de Lyon". -
Océanie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/ng-interactive/2025/aug/27/reducing-violence-against-women-png-papua-new-guinea En Papouasie-Nouvelle-Guinée, les deux tiers des femmes subiront des violences au cours de leur vie. Plus tôt cette année, les meurtres brutaux de deux femmes dans des actes distincts d'extrême violence ont suscité l'indignation nationale et relancé les appels à l'action. Ruth Kissam, militante de premier plan pour les droits humains, affirme que la violence sexiste – qui comprend la violence domestique et sexuelle, ainsi que les meurtres liés à des accusations de sorcellerie – imprègne tous les niveaux de la société. La violence n'est souvent pas signalée par crainte de représailles ou par manque de confiance dans le système judiciaire. https://www.theguardian.com/world/2025/sep/16/papua-new-guinea-1975-independence-remembering-png-first-moments En cette belle journée de septembre 1975, la souveraineté nationale n'était plus seulement un concept sujet à débat, elle était devenue réalité. Mais alors que Port Moresby célébrait l'événement avec des cérémonies et des chants, une autre communauté considérait le nouvel État avec suspicion. À des centaines de kilomètres de là, dans les hautes terres de Tari, des hommes armés de haches ont pris d'assaut un poste gouvernemental où le nouveau drapeau venait d'être hissé. « Dès que le drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a été hissé, ils ne l'ont pas descendu, ils ont abattu tout le mât », se souvient Chris Warrillow, qui travaillait à Tari sous l'administration australienne. Alors que la plupart des personnes instruites de Port Moresby soutenaient l'autonomie, d'autres dans les provinces de Papouasie-Nouvelle-Guinée craignaient que l'indépendance ne soit une autre forme d'asservissement, par des voisins inconnus, dans des langues qu'ils ne parlaient pas, sous un système qui leur était étranger. En dehors de la capitale, certains chefs tribaux soutenaient également l'indépendance et y voyaient un moyen de récupérer l'autorité sur leurs terres ancestrales. Dans certaines régions de Papouasie-Nouvelle-Guinée, certains groupes résistaient depuis longtemps à la domination australienne. Ils refusaient de payer des impôts, exigeaient une plus grande autonomie et réclamaient une indépendance rapide. Cette colère s'est parfois transformée en violence, comme en 1971, lorsqu'un haut fonctionnaire australien a été assassiné par des chefs tribaux qui voulaient récupérer l'autorité sur leurs terres ancestrales. Pourtant, pour la plupart des Australiens travaillant en Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'expérience était différente. Beaucoup se sentaient largement bien accueillis dans les communautés où ils travaillaient. « La plupart des habitants ruraux n'étaient jamais sortis de leur village ou de leur région immédiate, et ils ne comprenaient donc pas vraiment ce que signifierait l'indépendance pour leur pays », a déclaré Thompson. https://www.theguardian.com/world/2025/sep/16/papua-new-guinea-independence-50th-anniversary-png-world-leaders Les dirigeants du Pacifique se sont réunis à Port Moresby pour célébrer le 50e anniversaire de l'indépendance de la Papouasie-Nouvelle-Guinée vis-à-vis de l'Australie. Le Premier ministre James Marape a évoqué ce moment historique et s'est montré optimiste quant à l'avenir, malgré les défis auxquels le pays est confronté. « Plus tôt dans la soirée, alors que le drapeau australien était mis en berne, Sir John [Guise, le premier gouverneur général, qui joue le rôle de représentant de la reine d'Angleterre, à l'instar de ses homologues du Canada ou d'Australie] a rappelé à la foule que « nous mettons le drapeau australien en berne, nous ne l'enterrons pas », a déclaré Marape. Le Premier ministre a déclaré que les propos de Guise reflétaient « la bonne volonté avec laquelle l'indépendance était née, non pas de la colère, mais du respect, de l'humilité et de la foi en l'avenir de la Papouasie-Nouvelle-Guinée ». Tôt mardi matin à Port Moresby, le drapeau de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a été hissé, accompagné d'un défilé aérien de la Royal Australian Air Force et d'une salve de 50 coups de canon tirés par les forces armées papouasiennes sur Independence Hill, près du parlement. Avec une population estimée à environ 11 millions d'habitants, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est le pays le plus peuplé du Pacifique après l'Australie. Pour marquer le 50e anniversaire de l'indépendance du pays, l'Australie aidera la Papouasie-Nouvelle-Guinée à construire une nouvelle aile ministérielle pour son parlement. M. Albanese a annoncé ce soutien après avoir assisté lundi à un dîner officiel à Port Moresby en compagnie d'autres représentants de pays, dont le prince Edward. « Notre soutien à l'agrandissement du Parlement est un investissement dans la démocratie et la souveraineté de la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui profitera aux générations futures », a-t-il déclaré mardi. https://www.aip.ci/243574/cote-divoire-aip-inter-le-chef-de-lonu-salue-laction-climatique-en-papouasie-nouvelle-guinee/ (4 septembre 2025) En visite officielle en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres [est le] premier chef de l’ONU en exercice à se rendre dans ce pays qui célèbre ses 50 ans d’indépendance. Mercredi, devant les parlementaires à Port Moresby, la capitale, il a souligné l’importance de la récente décision de la Cour internationale de Justice (CIJ), qui a confirmé que la lutte contre la crise climatique constitue une obligation juridique en vertu du droit international. Cet avis, a-t-il rappelé, reflète le leadership des pays du Pacifique et de leur jeunesse, qui représente 60 % de la population. Le Secrétaire général a averti que les efforts visant à limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 °C étaient « compromis », exhortant les pays à soumettre de nouveaux plans climatiques couvrant l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre et à accélérer la transition énergétique.- 241 réponses
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Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://lareviewofbooks.org/article/party-lines-and-bottom-lines/ Patrick McGee, Apple in China: The Capture of the World’s Greatest Company, 2025 Au cours de la première décennie de ce siècle, Apple est devenue fortement dépendante de la Chine, en particulier pour la fabrication. Le plus alarmant, c'est que cela s'est produit sans que la direction ne s'en aperçoive, sans que les dirigeants ne prêtent attention aux conséquences commerciales, sans parler des implications géopolitiques, du transfert d'une grande quantité de savoir-faire précieux. C'est une mise en garde par excellence, dont Tesla, l'entreprise d'Elon Musk, ne tire les leçons que maintenant, à ses dépens. C'est alors qu'entre en scène Terry Gou, le fondateur mercurien de Foxconn. Le milliardaire taïwanais admirait [Steve] Jobs et était déterminé à devenir le fournisseur le plus important d'Apple. À cette fin, il était prêt à conclure des accords qui ne lui rapportaient presque rien. En 1999, alors que LG [Lucky-GoldStar, Corée du Sud] avait obtenu le contrat pour fabriquer l'iMac, Gou proposa de faire le même travail pour 40 dollars de moins par unité. Apple était sceptique, mais les conditions étaient alléchantes, alors la société accepta. « Ce qui était intéressant dans la collaboration avec Apple, ce n'était pas les bénéfices, mais l'apprentissage. » Une fois que l'entreprise [Apple] avait formé un groupe d'ingénieurs, le magnat de Foxconn les réaffectait souvent à des projets plus lucratifs. Une décennie plus tard, cependant, la quasi-totalité de la production avait été transférée en Chine, en grande partie sous la houlette de Foxconn. Au cours de la même période, le chiffre d'affaires de l'entreprise taïwanaise a été multiplié par près de cinquante, passant de 1,8 milliard à 98 milliards de dollars. Apple « a acheté pour plusieurs centaines de millions de dollars de machines, les a installées dans les usines de ses partenaires fournisseurs et les a « étiquetées » pour un usage exclusif par Apple, explique McGee. En 2012, la valeur de ces équipements avait grimpé en flèche pour atteindre 16 milliards de dollars. Pour former la main-d'œuvre, Apple a déployé ses propres ingénieurs dans plus de 1 600 usines. En fait, l'entreprise basée à Cupertino envoyait tellement de personnes, écrit M. McGee, qu'en 2014, elle a demandé à United Airlines d'ouvrir des vols directs, trois fois par semaine, entre San Francisco et Chengdu, promettant d'« acheter suffisamment des trente-six sièges en première classe pour rendre le vol rentable ». Deux ans plus tard, elle a demandé une autre liaison de ce type, cette fois avec Hangzhou, un pôle technologique. Avant la pandémie de COVID-19, l'entreprise réservait chaque jour 50 sièges en classe affaires pour Shanghai. Les fabricants chinois ont rapidement appris. Très vite, ils ont commencé à proposer leurs nouvelles technologies aux concurrents d'Apple, tels que Huawei, Xiaomi, Oppo et d'autres marques locales. Sans surprise, leur part de marché national a bondi, passant d'un maigre 10 % en 2009 à un impressionnant 74 % cinq ans plus tard. Pire encore, ils ont commencé à débaucher les talents formés par Apple. Certains ont même racheté en gros des usines taïwanaises et américaines appartenant à la chaîne d'approvisionnement de l'entreprise. Le résultat, selon McGee, est accablant : Apple est devenu « le plus grand soutien corporatif du plan Made in China 2025, le projet ambitieux et anti-occidental de Pékin visant à mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des technologies étrangères ». Bien que Cupertino ait tardivement pris conscience de la gravité de la situation, ses efforts pour se désengager, notamment en délocalisant une partie de sa production, en particulier vers l'Inde, n'ont jusqu'à présent rencontré qu'un succès limité. En Chine, Apple a compromis ses valeurs à plusieurs reprises pour s'attirer les faveurs du régime dictatorial. En 1998, l'entreprise a retiré l'image du Dalaï Lama de la campagne Think Different lancée en Asie. En 2016, elle a supprimé l'application du New York Times de sa boutique en ligne. Quelques mois plus tard, elle a supprimé 674 réseaux privés virtuels, des applications qui permettent aux personnes se trouvant en Chine de contourner le Grand Firewall. Lors des manifestations contre les mesures de confinement prises par la Chine pour lutter contre la COVID-19 à la fin de l'année 2022, Apple a restreint l'accès à AirDrop, que les manifestants utilisaient pour s'organiser. Alors que les intellectuels chinois de la seconde moitié du XIXe siècle débattaient de la manière dont ils pouvaient s'inspirer de l'Occident sans perdre l'essence de leurs traditions, ils se sont tournés vers le concept de ti-yong, profondément ancré dans la philosophie chinoise, qui distingue l'essence d'un objet (ti) de sa fonction ou manifestation (yong). [Donc Apple a fait exactement l'inverse, sacrifiant son "essence" libérale, voire libertaire, sur l'autel du profit] -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://lareviewofbooks.org/article/party-lines-and-bottom-lines/ Eva Dou, House of Huawei: The Secret History of China’s Most Powerful Company, 2025 L'un des moyens utilisés par le PCC pour exercer son contrôle est son réseau de sections locales. Huawei a créé la sienne en 1996, conformément à la loi. Cette structure dispose d'un pouvoir réel : elle peut demander aux cadres supérieurs de faire leur autocritique et, depuis 2007, elle peut opposer son veto aux nominations de cadres. En 2011, 30 000 des 140 000 employés de Huawei étaient membres du Parti, un chiffre qui n'a cessé d'augmenter au cours des années suivantes. Huawei semble également avoir des liens avec les services de sécurité chinois, bien que ceux-ci soient obscurs. Dou souligne que Sun Yafang, présidente de Huawei de 1999 à 2018, aurait, selon l'opinion générale, travaillé pour le ministère de la Sécurité d'État (MSS) au début de sa carrière. Après avoir rejoint l'entreprise de Ren, elle a été promue à un rythme étrangement rapide, passant de directrice des ventes à l'automne 1993 à vice-présidente à la fin de l'année suivante. Huawei cherchait-il à s'attirer les faveurs du MSS, l'une des agences les plus puissantes de Chine ? Difficile à dire, mais son ascension correspondait à la philosophie de gestion de Ren : les entreprises fonctionnent mieux lorsqu'elles coordonnent leurs activités avec l'État. Pourtant, les relations entre Huawei et le Parti n'ont pas toujours été au beau fixe. Au début des années 2000, l'entreprise s'est retrouvée dans une situation très délicate, accusée de « pratiques commerciales illégales ». Les accusations étaient suffisamment graves pour que 20 auditeurs se rendent au siège de l'entreprise à Shenzhen. Ren a été profondément affecté, écrit Dou, à tel point qu'il a brièvement envisagé de se suicider. Mis à part cet incident, le Parti a toujours apporté un soutien considérable à Huawei. En 2005, la Banque chinoise de développement a déboursé 10 milliards de dollars pour financer son expansion à l'étranger. Il s'agissait d'une somme colossale qui, à l'époque, représentait le double du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise. Lorsque Safaricom, un opérateur de télécommunications kenyan, s'est retiré d'un accord en 2007, après avoir attendu plus de trois ans que Huawei, en situation de surendettement, honore son engagement, Pékin est intervenu et a menacé de supprimer toute aide étrangère à Nairobi. Sous la pression de son propre gouvernement, Safaricom a cédé et l'accord a été maintenu. -
Australie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Le bilan de 50 ans d'indépendance de la Papouasie-Nouvelle Guinée : -
Burundi
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250906-le-burundi-expulse-le-directeur-de-la-coopération-belge-au-développement Le Burundi expulse le directeur de la coopération belge au développement Pour avoir brièvement partagé sur un réseau social un article de l’hebdomadaire sud-africain The Continent dénonçant les pénuries et le marché noir de carburant au Burundi, le directeur de l’agence Enabel de coopération au développement a été déclaré persona non grata. Il doit quitter le pays samedi 6 septembre. La décision des autorités burundaises vise directement David Leyssens, représentant d’Enabel à Bujumbura depuis un an. L’intéressé a reçu 48 heures pour plier bagage et rentrer en Belgique. La Belgique, ancienne puissance coloniale, reste l’un des principaux bailleurs du Burundi, où près de 75 % des 14 millions d’habitants vivent sous le seuil international de pauvreté. En avril dernier, le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, avait même effectué une visite officielle à Bujumbura pour réaffirmer ce partenariat. -
Venezuela
Wallaby a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
https://responsiblestatecraft.org/trump-venezuela-2673996926/ (15 septembre 2025) « Le Congrès n'a jamais autorisé le recours à la force militaire contre les cartels de la drogue, et le fait que le président qualifie arbitrairement certaines personnes de terroristes ne signifie pas qu'il peut les tuer en toute impunité », a ajouté Ramming Chappell. « Tuer intentionnellement en dehors d'un conflit armé et sans procédure régulière est un meurtre, et nous nous trouvons dans une situation extrêmement dangereuse lorsque le président peut assassiner des personnes comme bon lui semble. » Selon le New York Times, le bateau détruit lors de la première série de frappes aériennes faisait demi-tour lorsqu'il a été touché, ce qui jette le doute sur l'affirmation du Pentagone selon laquelle il représentait une menace imminente pour les États-Unis. « Si quelqu'un bat en retraite, où est la « menace imminente » ? », a déclaré un amiral américain à la retraite au Times. « Où est la « légitime défense » ? Elle a disparu si tant est qu'elle ait jamais existé, ce dont je doute. » -
2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250916-une-commission-d-enquête-de-l-onu-accuse-israël-de-commettre-un-génocide-à-gaza Selon une commission d'enquête indépendante de l'ONU, Israël se rend coupable d'actes génocidaires dans la bande de Gaza. Elle a accusé, dans un nouveau rapport présenté mardi 16 septembre le président israélien Isaac Herzog, le Premier ministre Benyamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant d'avoir « incité à commettre un génocide ». Si la commission a été mandatée par l'ONU, elle ne s'exprime toutefois pas au nom de l'organisation. https://www.theguardian.com/world/2025/sep/16/israel-committed-genocide-in-gaza-says-un-inquiry La commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies (Commission of Inquiry, COI), qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a conclu que « un génocide est en cours à Gaza et se poursuit », a déclaré sa présidente, Navi Pillay. « Lorsque des signes et des preuves évidents de génocide apparaissent, l'absence de mesures pour y mettre fin équivaut à de la complicité », a-t-elle ajouté. « Tous les États ont l'obligation légale d'utiliser tous les moyens raisonnablement à leur disposition pour mettre fin au génocide à Gaza. » La COI, créée par l'ONU en 2021 et composée de trois experts indépendants, a cité le meurtre de civils et d'enfants dans le cadre d'une « stratégie militaire de la terre brûlée », la famine et les décès causés par les restrictions sur la nourriture et les médicaments, les mauvais traitements infligés aux détenus, les déplacements forcés et la dévastation physique d'une grande partie du territoire pour étayer ses conclusions. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://en.interfax.com.ua/news/general/1102764.html (8 septembre 2025) Selon Syrsky, l'ennemi dispose actuellement d'un avantage triple en termes de forces et de moyens, et dans les principaux domaines où il concentre ses efforts, il peut dominer d'un facteur quatre à six. https://english.alarabiya.net/News/world/2025/09/08/russia-has-large-advantage-in-manpower-resources-on-frontline-ukraine « L'ennemi dispose d'un avantage triple en termes de forces et de ressources, et dans les principales zones de concentration, il peut l'emporter par quatre à six fois », a déclaré Oleksandr Syrsky dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, résumant l'évolution du champ de bataille au cours du mois précédent. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/345193/sanctions-russes-trump-impose-des-conditions-a-l-otan Rzeczpospolita (Pologne, 14 septembre 2025) ne pense pas que la nouvelle idée de Trump convainque : « Le nouveau projet de Trump n'aboutira à rien. De même que ses menaces de droits de douane, de sanctions ou encore de 'droits de douane secondaires' à l'encontre des pays qui, comme la Chine, soutiennent la machine de guerre russe en achetant du pétrole et du gaz à Poutine. En outre, il est peu probable que l'ensemble des membres de l'OTAN soient enclins à affaiblir la Russie et la Chine sur le plan économique. Dans le cas de la Chine, on peut même se demander s'ils seraient majoritaires. Quelle doit être la suite des événements ? Nous devons attendre la prochaine lettre de Trump. Et renforcer nos capacités de défense en collaboration avec d'autres pays volontaires menacés par la Russie. » Le président américain s'éloigne définitivement du projet de sanctions contre la Russie, écrit le blogueur et analyste financier Serhij Fursa dans un post Facebook publié sur Censor.net (Ukraine, 14 septembre 2025) : «Cela revient à dire à l'UE : 'soit vous participez à la guerre commerciale que j'ai lancée contre la Chine, soit j'arrête toute discussion sur d'éventuelles sanctions contre la Russie.' Il est évident que l'UE n'abondera pas en son sens : elle ne sacrifiera pas son économie pour aider Trump à garder la face, lui qui a perdu contre la Chine. Mais surtout, la Russie ne se retrouverait en aucune manière sous pression puisque la Chine ne fera aucune concession. ... Ajoutons que Trump n'honore pas toujours ce qu'il avance : même si l'UE accédait à ses demandes, ce qui paraît irréaliste, son affection pour Poutine pourrait à tout instant lui inspirer de nouvelles revendications.» Le locataire de la Maison Blanche est une épine dans le pied de l'OTAN, analyse Público (Portugal, 14 septembre 2025) : «Aujourd'hui comme hier, elle constitue l'union militaire la plus puissante au monde. Mais étant donné qu'on ne sait pas si les Etats-Unis continueront à honorer l'article 5, qui garantit la défense collective au sein de l'OTAN et constitue son arme de dissuasion la plus efficace, l'alliance est menacée. Donald Trump et sa vision du monde la mettent en danger, car le président américain ne prend pas au sérieux le principe d'une alliance durable visant à protéger les démocraties d'Europe et d'Asie contre les régimes autocratiques, dans le respect du droit international.» [Les Portugais sont pourtant bien placés pour savoir que l'OTAN ne défend pas la démocratie, puisque la dictature de Salazar était membre de l'OTAN] -
Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/2e-jour-de-discussions-entre-chine-et-etats-unis-a-madrid-tiktok-et-tarifs-douaniers-au-programme-20250915 La Chine et les États-Unis sont «très proches» d’un accord concernant TikTok, a affirmé lundi le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent à Madrid. En août, les deux pays ont décidé de reporter de 90 jours l'entrée en vigueur de nouvelles hausses tarifaires sur leurs exportations réciproques, prolongeant ainsi la trêve commerciale jusqu'au 10 novembre. https://www.lefigaro.fr/flash-eco/2e-jour-de-discussions-entre-chine-et-etats-unis-a-madrid-tiktok-et-tarifs-douaniers-au-programme-20250915 Le président américain a par ailleurs annoncé que la relation avec la Chine «demeure très solide» et qu’il s’entretiendra avec le président Xi Jinping vendredi. https://www.boursorama.com/bourse/actualites/tiktok-devrait-passer-sous-pavillon-americain-un-accord-trouve-entre-la-chine-et-les-etats-unis-15481d5af1a6f2f8a6fa77fa092e2aa9 Selon le secrétaire au Trésor des États-Unis Scott Bessent, présent à Madrid, le protocole entre Chine et Etats-Unis prévoit que la plateforme [Tiktok] ait un propriétaire américain, mais il n'a pas communiqué davantage sur un accord entre "deux entités privées". -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/2025/sep/15/monday-briefing-israels-bombing-of-qatar-threatens-the-fabric-of-gulf-security Les bombardements israéliens sur le Qatar menacent la sécurité dans le Golfe https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/sep/15/trump-qatar-india-israel-middle-east-saudi-uae-modi-nato Il est frappant de constater que les Émirats arabes unis, signataires des accords d'Abraham, critiquent Israël de manière inhabituelle et virulente depuis l'attaque du Qatar. Le sort de ces accords est déjà remis en question. À Tianjin, la Chine a exhorté les membres de l'Organisation de coopération de Shanghai à tirer parti de leurs « marchés gigantesques » pour soutenir le commerce et les investissements entre eux, et a annoncé une « initiative de gouvernance mondiale », une tentative claire de présenter la Chine et ses alliés comme les garants d'un nouvel ordre mondial. D'autres pays, tels que la Turquie et l'Égypte, qui sont également dans le collimateur politique et économique de la crise au Moyen-Orient, ont participé au sommet. Et en ce qui concerne Israël, Trump ne semble plus être quelqu'un que les États arabes peuvent persuader, flatter et courtiser. Il n'a tout simplement pas la capacité d'attention nécessaire pour empêcher le conflit de s'étendre d'une manière qui redessine de plus en plus la carte physique et politique du Moyen-Orient. C'est un empereur paresseux et capricieux, assis sur une montagne de problèmes dans une nation secouée par la violence et la crise. Trump et Netanyahou peuvent considérer les sommets et les déclarations comme des démonstrations inutiles de la part des faibles, mais la puissance de leurs deux nations est en partie psychologique. Les satisfaire reposait sur le principe que tout le monde était d'accord pour préserver le statu quo, ce qui signifiait que les alliés ne seraient pas bombardés et que leurs économies ne seraient pas ravagées. Une fois ce charme rompu, tout est possible. -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
https://www.theguardian.com/business/2025/sep/15/uk-and-us-line-up-string-of-deals-to-build-modular-nuclear-reactors-in-britain Les accords comprennent un projet de construction de 12 réacteurs à Hartlepool avec Centrica, créant 2 500 emplois, et l'accélération des contrôles de sécurité au Royaume-Uni et aux États-Unis. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/15/dans-l-ouest-de-l-allemagne-l-extreme-droite-fait-une-percee-aux-elections-municipales_6641197_3210.html L’AfD a obtenu près de 15 % des voix, dimanche, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. En 2020, le parti d’extrême droite n’avait recueilli que 5 % dans ce bastion industriel, qui concentre près d’un quart de la population du pays.