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Finlande
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/344906/l-agence-de-presse-nationale-finlandaise-en-danger (9 septembre 2025) Les journaux du plus grand groupe de médias finlandais Sanoma entendent dorénavant faire moins appel aux communiqués de l'agence de presse nationale STT, voire y renoncer purement et simplement. Cette décision pourrait signifier la mort économique de STT. -
Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Le 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai inaugure-t-il le monde sinocentrique ? https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/2610 (7 septembre 2025) Philippe Meyer : Le 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l’invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d’ouverture, Xi a appelé les États membres à s’opposer à la mentalité de guerre froide, à l’hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d’intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l’Ukraine par l’Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l’axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s’éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis. Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50% de droits de douane sur les produits indiens. La Chine s’affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s’est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou. Antoine Foucher : Ce sommet illustre le renversement de l’ordre mondial au profit du monde non occidental, sous la houlette de la Chine. Ce renversement ne repose pas seulement sur la force, mais sur un leadership économique présenté comme utile au reste du monde. La Chine propose aujourd’hui une voie de progrès matériel et de développement économique, comme l’Occident l’avait fait aux XIXème et XXème siècles. C’est une forme de soft power, fondé non sur la morale ou les droits humains, mais sur le progrès matériel et la réponse à un défi universel : la transition énergétique. Comment la Chine a-t-elle réussi à rallier la moitié de l’humanité (rappelons que nous, Européens, ne représentons que 6 % de la population mondiale) ? Pas seulement par la peur. Il y a aussi une forme d’adhésion et d’espoir, car la Chine a pris le leadership industriel et technologique de la transition énergétique. Elle produit plus de panneaux solaires que les sept autres grands producteurs réunis, elle est le premier fabricant de batteries et d’éoliennes au monde. Elle a réalisé ce que Kishore Mahbubani appelle dans The Great Convergence une convergence entre ses intérêts nationaux et l’intérêt à long terme de l’humanité : devenir l’usine du monde qui diffuse à bas coût les technologies nécessaires à la transition énergétique. Pour le reste du monde, c’est une solution. Pour nous, Européens, c’est un problème, mais pour l’Afrique ou l’Asie, c’est un espoir. C’est pourquoi la situation est plus grave qu’un simple rééquilibrage économique. Le leadership chinois ne repose pas seulement sur la peur (car la peur coûte très cher et ne dure pas), mais sur l’intérêt et la capacité à apporter une solution. De ce point de vue, la Chine est peut-être en train de nous remplacer, nous, Occidentaux — États-Unis compris —, comme leader mondial. Pas moralement, mais concrètement, en traçant une voie pour l’humanité. Nous sommes incapables de faire de même. Les États-Unis se replient sur eux-mêmes, et l’Europe consacre la moitié de ses dépenses à son modèle social, davantage préoccupée par la gestion de son déclin que par la création d’une industrie capable d’équiper l’Afrique ou l’Asie en énergie abordable pour les générations du XXIème siècle. David Djaïz : On dit souvent que, quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Les Européens observent sans cesse le doigt de Trump et oublient la lune chinoise. Or la grande submersion économique et industrielle vient de la Chine. Ce sommet de Tianjin est le deuxième grand moment de son émergence après les Jeux olympiques de Pékin en 2008. Le choix du lieu n’est pas neutre : Tianjin, grande ville impériale, fut mise à sac [occupée ou colonisée, mais pas "mise à sac", non] à la fin du XIXème siècle par les puissances concessionnaires. Y tenir ce sommet, c’est laver l’affront colonial. Autre signal majeur : le rapprochement sino-indien. L’Inde est désalignée, en quasi–guerre froide avec la Chine, mais la politique américaine — imprévisible, arrogante, brutale — éloigne des pays de l’alliance des États-Unis ; l’Inde a subi des droits de douane allant jusqu’à 50%. Plus largement, après des années à dénoncer l’hypocrisie occidentale, le Sud global cherche un socle positif. La Chine commence à l’offrir. Son concept d’« État-civilisation-monde » dit ceci : pas de leçons de morale, la souveraineté d’abord, et le rôle d’une puissance de stabilité — par la paix, par la décarbonation, par la prospérité matérielle et par la défense du multilatéralisme. Tandis que les États-Unis se retirent d’instances internationales, la Chine, y compris dans les comités techniques, fixe des standards et sécurise ses négociations. Le défilé militaire a montré le niveau technologique atteint : missiles intercontinentaux de plus de 20.000 km de portée, capacités nucléaires, dronistique hors pair, systèmes de combat aérien avancés. La Chine s’affirme comme grande puissance industrielle. Et ce n’est pas qu’une affaire de bas salaires : Apple et d’autres n’y vont pas pour le coût du travail, mais pour l’excellence technologique et industrielle. La Chine a mis le logiciel au cœur de ses usines. Marc Andreessen disait en 2011 : « le logiciel est en train de manger le monde ». En réalité, le système industriel chinois a « mangé » le logiciel … qui avait « mangé » l’Europe. L’histoire est cyclique : l’industrie est née en Europe, a été massifiée par les États-Unis au moment de la Seconde Guerre mondiale, puis reprise par la Chine, qui porte aujourd’hui un second effort industriel colossal, adossé à la décarbonation. Entre-temps, l’Europe n’a pas inventé le logiciel et a perdu son industrie. Le sujet, désormais, est de reconstituer une industrie de haut niveau. Cessons de ne regarder que le droit « trumpien » [symptômatisé ici par notre fil de "criallieries américaines"]; intéressons-nous enfin, en profondeur, à ce qui se passe en Chine. -
https://www.ouest-france.fr/europe/norvege/norvege-la-gauche-remporte-des-legislatives-marquees-par-une-poussee-des-populistes-6a132144-8d2a-11f0-b582-5820cfc46140 (9 septembre 2025) Le Parti travailliste en Norvège a remporté les élections législatives, mais les formations populistes anti-immigration ont réalisé une percée sans précédent. Si le bloc de gauche conserve le pouvoir, sa majorité est toutefois infime. Le bloc de gauche est en passe de décrocher une majorité, étriquée, de 87 sièges sur 169 au Parlement, après dépouillement de la quasi-totalité des voix. Arrivé premier avec environ 28 % des voix, [le] parti travailliste devra cependant composer avec toutes les autres forces de gauche avec lesquelles les désaccords sont nombreux. Le scrutin a aussi vu le parti du Progrès (FrP), formation populiste anti-immigration dirigée par Sylvi Listhaug, plus que doubler son score par rapport à 2021, avec près de 24 % des voix, un niveau sans précédent. Tiré par le vote des jeunes, surtout chez les hommes, il devient la première force d’opposition, loin devant les conservateurs de l’ex-Première ministre Erna Solberg. https://www.sciencenorway.no/economics-equality-finans/is-economic-inequality-in-norway-really-as-bad-as-in-the-uk-and-france/1866424 (30 mai 2021) Selon les deux chercheurs, le plus surprenant dans les inégalités en Norvège, ce sont les grandes différences de richesse. « Elles sont comparables à celles que l'on observe en Grande-Bretagne et en France, qui sont des sociétés de classes anciennes », explique M. Stjernø au journal Klassekampen (lien en norvégien). Les statistiques officielles sur les inégalités en Norvège sont trompeuses, affirment les chercheurs. Cela a également été souligné à plusieurs reprises par des chercheurs de Statistics Norway. « Les statistiques sous-estiment considérablement les différences réelles en matière de richesse privée », explique M. Halvorsen. « La valeur des grandes fortunes est sous-estimée », déclare M. Aaberge à faktisk.no. « En effet, lorsque nous établissons des statistiques à ce sujet, nous utilisons les valeurs déclarées aux autorités fiscales, alors que la valeur marchande réelle, par exemple, des biens immobiliers commerciaux ou des actions non cotées en bourse peut être beaucoup plus élevée. Il en va de même pour les biens immobiliers à l'étranger », explique M. Aaberge. L'un des points principaux du nouveau livre sur les inégalités en Norvège est l'effet de la ségrégation résidentielle. Les personnes ayant le même statut socio-économique ont tendance à vivre dans les mêmes quartiers. Selon les professeurs, cela influence la façon dont les gens perçoivent les inégalités en Norvège. Ce mode de vie ségrégatif nous rend moins enclins à agir contre les inégalités, car nous pensons qu'elles sont moins importantes qu'elles ne le sont en réalité. Le mythe selon lequel la Norvège serait un pays très égalitaire semble donc être démenti.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.aa.com.tr/en/economy/russia-extends-gasoline-export-ban-until-oct-31/3670951 (27 août 2025) Suite à des prix record sur le marché intérieur, le gouvernement russe a temporairement interdit les exportations d'essence du 28 juillet au 31 août, mais les prix ont continué à augmenter. La Russie a prolongé mercredi l'interdiction d'exporter de l'essence jusqu'au 31 octobre afin de faire baisser les prix du carburant, qui ont grimpé en flèche à la suite des attaques ukrainiennes contre des raffineries. Le pays connaît des hausses périodiques du prix de l'essence en raison des attaques menées par l'Ukraine à l'aide de drones contre les raffineries de pétrole et de l'augmentation de la demande, en particulier dans le secteur agricole. https://www.themoscowtimes.com/2025/08/25/far-east-russias-kuril-islands-run-out-of-gasoline-a90347 (25 août 2025) Certaines parties des îles Kouriles, dans l'Extrême-Orient russe, sont à court d'essence, ont déclaré lundi les autorités locales, alors que plusieurs régions du pays sont confrontées à des pénuries que certains attribuent aux frappes de drones ukrainiens sur les raffineries de pétrole et à une forte augmentation de la demande estivale. La pénurie a également touché la région voisine de Primorye, où de longues files d'attente se sont formées dans les stations-service le week-end dernier. Les autorités ont introduit des restrictions dans la région de Zabaikalsky et en Crimée annexée, où la pénurie sévit également. https://www.theguardian.com/world/2025/aug/27/frustrated-russians-grapple-with-fuel-crisis-as-ukraine-attacks-oil-refineries La crise actuelle a été exacerbée par le calendrier : le mois d'août est traditionnellement le plus difficile pour le marché russe des carburants, car la saison des récoltes fait grimper la demande, les raffineries procèdent à leur maintenance programmée et les exportateurs cherchent à tirer profit des prix saisonniers plus élevés à l'étranger. La Crimée, annexée par la Russie en 2014, a été parmi les régions les plus touchées. La péninsule, qui accueille généralement une foule de vacanciers russes en été, a vu ses aéroports fermés en raison de la menace des drones, obligeant les visiteurs à emprunter les routes et accentuant encore la pression sur des approvisionnements déjà rares. Les autorités ont appelé au calme. Si ces pénuries sont perturbatrices et politiquement délicates pour le Kremlin, les analystes soulignent qu'elles ne devraient pas, pour l'instant, compromettre l'effort de guerre de la Russie ni son industrie lourde. Une grande partie du parc industriel et des équipements militaires du pays fonctionne au diesel plutôt qu'à l'essence, et la Russie dispose encore d'un excédent de ce carburant. « Il reste encore un long chemin à parcourir avant que les secteurs des transports, de l'agriculture et de l'industrie – ou, plus important encore, l'armée – ne connaissent une pénurie significative de carburant », a déclaré Sergey Vakulenko, chercheur senior au Carnegie Russia Eurasia Center, qui a précédemment travaillé pour le géant pétrolier russe Gazprom. -
L'avenir de la péninsule coréenne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Hyun Jin Moon, le fils du fondateur de la secte Moon, propose la réunification comme solution aux problèmes de l'économie sud-coréenne, en proie à un déclin démographique et aux tarifs douaniers trumpiens. L'article est publié le 2 septembre, jour d'anniversaire des 80 ans de la capitulation japonaise qui est en même temps celui des 80 ans de l'indépendance coréenne. https://www.koreaherald.com/article/10566150 (2 septembre 2025) Au lieu de parvenir à l'unification, la péninsule coréenne a été divisée le long du 38e parallèle par les États-Unis et l'Union soviétique. Ce qui avait commencé comme des zones d'occupation temporaires s'est transformé en nations distinctes dans un contexte de tensions croissantes liées à la guerre froide. La République de Corée a été créée dans le sud le 15 août 1948, suivie quelques semaines plus tard par la République populaire démocratique de Corée sous le régime de Kim Il-sung dans le nord. Cette division a été imposée par une intervention étrangère, mettant fin à la vision du mouvement indépendantiste et réduisant les Coréens à l'état de pions dans la compétition entre les grandes puissances. Le défi le plus critique est l'effondrement démographique. Avec un taux de natalité de 0,7, le plus bas au monde, la population active et l'avenir du pays sont en déclin rapide. Si des facteurs économiques contribuent à cette crise, la cause profonde réside dans la montée du matérialisme et l'érosion des valeurs traditionnelles, qui ont fondamentalement modifié les attitudes envers le mariage et la famille. Le deuxième défi est la structure des chaebols. Autrefois moteur de l'industrialisation, ces conglomérats étouffent aujourd'hui l'innovation et concentrent le pouvoir économique entre les mains d'une poignée d'individus. Les quatre principaux chaebols représentent 40 % du produit intérieur brut, tout en n'employant qu'une petite fraction de la main-d'œuvre. Troisièmement, la forte dépendance de la Corée du Sud à l'égard des exportations, qui représentent 44 % du PIB, soit bien plus que le Japon ou la Chine, rend l'économie extrêmement vulnérable aux chocs mondiaux. Cette vulnérabilité est particulièrement aiguë dans un contexte d'escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Le rétrécissement du marché intérieur dû au déclin démographique ne fait qu'accentuer cette fragilité. La Corée du Sud se trouve aujourd'hui à un tournant décisif. Sans une vision nationale fédératrice, la stagnation semble inévitable. C'est précisément là que le Rêve Coréen offre une nouvelle voie à suivre. Le Rêve Coréen envisage une réunification qui combinerait la technologie de pointe, les capitaux et les infrastructures de la Corée du Sud avec les ressources naturelles abondantes, la population plus jeune et la position géographique stratégique de la Corée du Nord, qui relie la Chine et la Russie. Cela permettrait d'élargir considérablement le marché intérieur, de stimuler divers secteurs, de la construction aux services, et de garantir l'accès aux minéraux rares indispensables au progrès technologique futur. Plus important encore, cela permettrait de réunir des millions de familles séparées et de tourner enfin la page douloureuse du colonialisme et de la division due à la guerre froide. La Corée du Nord connaît également des changements importants. La récente décision de Kim Jong-un de retirer la réunification des objectifs nationaux déclarés du régime représente un changement sans précédent. Cela revient en fait à reconnaître le manque de vision et de légitimité du régime. Ce vide ouvre de nouvelles possibilités de changement. Le 80e anniversaire de la libération n'est pas seulement une commémoration, c'est un appel à l'action. En embrassant le Rêve Coréen, nous pouvons achever le travail inachevé du mouvement d'indépendance, panser les blessures de la division nationale et créer une nouvelle Corée qui allie harmonieusement ses riches traditions et ses aspirations modernes. https://en.wikipedia.org/wiki/Hyun_Jin_Moon En 2014, Moon a écrit le livre Le Rêve Coréen : une vision pour une Corée unifiée.[8] Ce livre appelle à un engagement plus important du public dans la question de la réunification, notamment sous l'impulsion des organisations de la société civile sud-coréenne travaillant en partenariat avec le gouvernement.[9][10][11] Il a exhorté le gouvernement sud-coréen à faire de la réunification son programme national afin de guider l'opinion mondiale, en particulier compte tenu de l'intérêt accru suscité par les menaces nucléaires croissantes de la Corée du Nord.[12] Korean Culture and Arts Publications a désigné Le Rêve Coréen : une vision pour une Corée unifiée comme « Livre de l'année » 2014 dans la catégorie société.[16] Une version anglaise préfacée par Edwin Feulner, fondateur de la Heritage Foundation, a été publiée en décembre 2016.[17] [18] Ce livre a été inclus dans la liste de lecture professionnelle 2018 de l'Agence de renseignement de la défense américaine dans la catégorie « Analyse mondiale ».[19][20] Moon a fondé en 2012 Action for Korea United, une alliance qui regroupe actuellement plus de 800 groupes civiques coréens. [21] En 2015, la coalition a lancé le comité One Korea Global Campaign afin de rallier le soutien mondial en faveur de la réunification coréenne par le biais de la culture populaire, en particulier la K-pop.[22] À cette fin, elle a organisé deux concerts « One K » à Séoul, en Corée, et à Manille, aux Philippines, auxquels ont participé des artistes de renom.[23][24] La famille Moon œuvre depuis trois générations en faveur de la réunification coréenne. Le grand-oncle de Hyun Jin était un membre éminent du mouvement anticolonialiste coréen et a contribué à la rédaction de la Déclaration d'indépendance coréenne. Son père, Sun Myung Moon, fondateur de l'Église de l'Unification, a été à l'avant-garde du dialogue avec la Corée du Nord dès 1991[50]. -
Corée du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.koreaherald.com/article/10570123 (7 septembre 2025) Au total, 86 254 enfants et adolescents ont été traités pour dépression en 2024, soit une augmentation de 72,6 % par rapport aux 49 983 cas recensés en 2020, selon le Service d'évaluation et d'examen des assurances maladie [1]. [1] https://en.wikipedia.org/wiki/Health_Insurance_Review_and_Assessment_Service -
Venezuela
Wallaby a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/us-news/2025/sep/07/jd-vance-venezuelan-boat-strike-rand-paul « Tuer les membres des cartels qui empoisonnent nos concitoyens est la meilleure et la plus noble utilisation que nous puissions faire de notre armée », a déclaré samedi le vice-président dans un message publié sur X, pour défendre l'attaque militaire américaine menée mardi contre un bateau vénézuélien dans la mer des Caraïbes, qui a coûté la vie à 11 personnes que l'administration accusait d'être des trafiquants de drogue. Le sénateur républicain Rand Paul, qui préside la commission sénatoriale sur la sécurité intérieure et les affaires gouvernementales, a condamné les propos de Vance. « JD Vance dit que tuer les personnes qu'il accuse d'un crime est « l'utilisation la plus noble et la meilleure de l'armée ». A-t-il déjà lu Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ? » a écrit Paul sur X, faisant allusion au roman de Harper Lee publié en 1960, qui raconte l'histoire d'un homme noir injustement condamné qui est tué alors qu'il tente de s'échapper de prison. « S'est-il déjà demandé ce qui pourrait arriver si les accusés étaient immédiatement exécutés sans procès ni représentation ? Quel sentiment méprisable et irréfléchi que de glorifier le fait de tuer quelqu'un sans procès. » -
https://www.handelsblatt.com/politik/international/gesundheitsversorgung-us-versicherer-setzen-rekordhohe-beitragserhoehungen-durch/100153489.html (7 septembre 2025) Les assurances maladie américaines augmentent leurs primes d'assurance comme elles ne l'ont plus fait depuis 15 ans. C'est ce que rapporte le « Financial Times » dimanche. L'assureur United Health a justifié cette augmentation par les droits de douane résultant du conflit commercial actuel, selon le FT. L'incertitude créée par la politique douanière entraîne une augmentation des marges de risque dans les polices. Le cours de l'action United Health a déjà chuté de 38 % cette année. United Health fait désormais partie des valeurs les plus faibles du S&P 500 Selon un rapport du cabinet de conseil Mercer, les polices d'assurance des entreprises pour leurs employés pourraient augmenter de 6,5 % en 2026. Il s'agirait de la plus forte hausse depuis 15 ans. L'organisation à but non lucratif KFF a déterminé que l'augmentation médiane pour les assurés qui souscrivent leur police via les bourses gouvernementales sera de 18 % en 2026. Cela renforce les craintes que de moins en moins de personnes aux États-Unis puissent se permettre une assurance maladie, d'autant plus que le coût de la vie augmente globalement. Les augmentations de coûts de United Health concernent également les assurances proposées dans le cadre de l'Affordable Care Act, mieux connu sous le nom d'« Obamacare ». Environ 24 millions d'Américains étaient assurés cette année par l'ACA. À la fin de l'année, les allégements fiscaux qui subventionnent les assurances ACA arriveront également à expiration.
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Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250907-japon-le-premier-ministre-shigeru-ishiba-démissionne-sous-la-pression-de-son-parti Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé dimanche 7 septembre sa démission Près de la moitié des Japonais ne votent pas. Cette démission survient alors que la popularité d’Ishiba connaissait un rebond inattendu. D’après un sondage du quotidien Yomiuri, sa cote est passée fin août à 39 % d’opinions favorables, soit une hausse de 17 points en un mois. Ce regain est attribué à l’accord commercial signé fin juillet avec les États-Unis. Ce dernier a permis de réduire les droits de douane américains de 25 % à 15 %, ainsi qu’aux mesures de son gouvernement pour contenir la flambée des prix du riz, un facteur majeur d’inflation au Japon. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250906-les-routiers-sénégalais-capturés-par-le-jnim-au-mali-ont-été-libérés Les six routiers sénégalais qui avaient été capturés, jeudi 4 septembre 2025, par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim) lié à al-Qaïda, ont été libérés vendredi soir. C'est l'Union des routiers du Sénégal (URS) qui l'annonce. Le Mali, et tout particulièrement la région de Kayes où les jihadistes du Jnim imposent leur blocus, demeurent extrêmement risqués. Pour l'Union des routiers du Sénégal, à ce stade, il n'est toutefois pas question d'envisager de cesser de s'y rendre. « Nous n'avons pas le choix, parce que le Mali est le premier client sénégalais en matière de transports. Donc, nous sommes tenus de nous rendre là-bas. Il faut d'abord redoubler de vigilance et nous en tenir à notre mission qui est de déplacer les marchandises d'un point A à un point B », explique Daouda Lo. -
République démocratique du Congo
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Mani dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250906-est-de-la-rdc-hausse-des-tombes-de-soldats-à-kigali-selon-hrw-une-enquête-malhonnête-pour-le-rwanda (6 septembre 2025) Human Rights watch affirme que des soldats rwandais combattent bien ces derniers mois dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). L’ONG a mené son enquête au cimetière militaire de Kanombe, à Kigali, capitale du Rwanda. Elle a constaté que le nombre de soldats enterrés augmente bien plus rapidement que d’ordinaire, depuis la résurgence du M23, il y a trois ans, et notamment depuis l'intensification du conflit, en janvier dernier. Une enquête qualifiée, par le Rwanda, de « malhonnête » et « macabre ». Jointe par RFI, Clémentine de Montjoye, chercheuse spécialiste de la région au sein de Human Rights Watch, nous a expliqué sa méthodologie et ses conclusions : « Nous avons pu compter les nouvelles tombes individuelles, à l'aide d'images satellite prises, à quatorze dates différentes. De 2017 à 2021, il y avait en moyenne 1,7 nouvelle tombe par semaine. Après la résurgence du M23, ce chiffre est passé à six sépultures par semaine. Entre fin décembre et le 9 avril 2025, ce chiffre est passé à 22 par semaine, période pendant laquelle le Rwanda a, du coup, fourni un soutien important qui a permis au M23 de prendre le contrôle de Goma et Bukavu, les deux capitales provinciales du Nord-Kivu et Sud-Kivu ». « Nous avons déterminé que le Rwanda est une puissance occupante au regard du droit international et cela rend le Rwanda légalement responsable des abus qui sont commis par le M23 », a ajouté Clémentine de Montjoye. Selon la chercheuse, le Rwanda pourrait donc être tenu pour responsable du massacre de plus de 140 civils commis, en juillet, par le M23, à la frontière rwandaise, documenté par Human Rights Watch. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Helen Thompson rappelle que Margaret Thatcher était favorables aux gazoducs acheminant le gaz russe en Europe Occidentale : -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/pourquoi-le-gaz-a-prix-casse-que-la-russie-va-vendre-a-la-chine-est-un-danger-pour-l-europe-et-un-camouflet-pour-les-etats-unis_AN-202509060168.html (6 septembre 2025) Moscou et Pékin ont convenu de construire un nouveau gigantesque gazoduc. Loin d'être un détail, ce projet "est un tournant géopolitique aux répercussions mondiales", estime Tatiana Mitrova, chercheuse spécialiste de l'énergie, dans le Financial Times. En effet, Gazprom, le géant russe de l'énergie, a annoncé le 2 septembre qu'un "accord contraignant" avait été trouvé pour concrétiser le projet "Power of Siberia 2", devant permettre d'acheminer 50 milliards de mètres cube de gaz par an vers la Chine, à partir des gisements sibériens qui alimentaient autrefois l'Europe. Ce gazoduc aurait sensiblement la même capacité que "Nord Stream 1", construit entre la Russie et l'Allemagne, à l'arrêt depuis 2022 et l'invasion de l'Ukraine par Moscou. L'Europe grande perdante Au final, cela risque de renforcer les difficultés de l'Union européenne, qualifiée de "grande perdante de ce nouvel ordre énergétique mondial" dans la note de l'institut Montaigne [1]. D'un côté, Donald Trump risque d'accroître ses pressions pour que le bloc soutienne les exportateurs américains d'hydrocarbures. De l'autre, les entreprises européennes vont subir la concurrence d'une industrie chinoise dopée au gaz russe bradé. Les prix du gaz sont trois ou cinq fois plus élevés qu'aux États-Unis, contre deux à trois seulement avant la guerre en Ukraine selon le rapport rendu par Mario Draghi en 2024. Dans le même temps, l'électricité est également trois plus chère qu'en Chine, alors que les prix se situaient historiquement au même niveau, toujours selon le rapport rendu par l'ancien président de la Banque centrale européenne. En conséquence, la production industrielle de la zone euro a baissé à partir de l'été 2023. Elle n'a retrouvé son niveau de 2021 qu'au début de l'année 2025, selon Eurostat. Entre temps, des centaines de milliers d'emplois ont déjà été détruits, 250.000 rien qu'en Allemagne. Des filières industrielles risquent désormais de disparaître, contribuant à ralentir la croissance et l'augmentation des salaires, tout en alourdissant le poids des dettes publiques. Un cercle vicieux est en marche. [1] https://www.institutmontaigne.org/expressions/de-nord-stream-power-siberia-la-chine-gagne-la-russie-plie-et-leurope-paie (5 septembre 2025) De Nord Stream à Power of Siberia : la Chine gagne, la Russie plie, et l’Europe paie Bien que Pékin ne l’ait pas encore confirmé, Gazprom PJSC a annoncé mardi 2 septembre avoir signé un accord juridiquement contraignant pour la construction du très attendu gazoduc Power of Siberia 2 vers la Chine via la Mongolie ; il prévoit aussi l’extension des livraisons par d’autres itinéraires. Un tel projet a d’importantes conséquences stratégiques : il redirigerait du gaz provenant des champs de Yamal et de la péninsule d’Orb - auparavant destinés aux marchés européens via les gazoducs désormais désaffectés de Nord Stream - vers la Chine. Il n'y a qu’à laisser parler les chiffres. En 2024, la Russie a exporté environ 145 milliards de mètres cubes de gaz (111 par gazoduc et 35 en GNL), dont 31 mmc étaient encore acheminés par pipeline vers l’Union européenne, et 20 mmc redirigés en GNL - soit un total d’environ 51,7 milliards. Ce chiffre est en baisse depuis l’invasion de l’Ukraine mais l’Europe demeure encore le principal débouché de la Russie. En revanche, la Chine a importé 31 mmcs via Power of Siberia 1 (gaz de la région de Yakoutie, proche de la Chine) et environ 8 mmc de GNL - soit 40 milliards au total. Une fois Power of Siberia 2 en service, la Chine absorberait les deux tiers des exportations gazières russes actuelles : environ 98 milliards sur les 145 milliards, avec plus de la moitié de ces flux verrouillés via pipeline (environ 80 milliards). Quand bien même la Russie augmenterait sa production - et sachant qu’avant la guerre, c’était l’Europe qui était la destinataire de deux tiers des exportations russes -, la Chine se trouverait dans la situation paradigmatique d’un monopsone, sous couvert d’un discours d’"amitié sino-russe". C’est entendu, la Russie ne ressort donc pas réellement gagnante de cet accord, mais c’est l’Europe qui est la vraie grande perdante de ce nouvel ordre énergétique mondial, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, l’invasion de l’Ukraine par la Russie - et la volonté européenne de réduire sa dépendance - ont fortement accru les prix de l’énergie sur le continent, et cela sur le long terme. Ensuite, les négociations commerciales récentes entre les États-Unis et l’UE ont montré un rapport de force à la défaveur de Bruxelles : Donald Trump a exigé que le contrat prévoie des importations énergétiques européennes - surtout des énergies fossiles et du gaz - à hauteur de 750 milliards de dollars. Si la Commission européenne n’est pas habilitée à s’engager officiellement dans des contrats énergétiques qui dépendent de la volonté des États-membres, cet épisode montre crûment les difficultés auxquelles l’UE fait face : coûts de l’énergie prohibitifs, relation transatlantique tendue qui impose une réalité de plus en plus contraire aux objectifs européens de décarbonation, et concurrence directe avec une économie chinoise alimentée par une énergie bon marché - verte ou émettrice - venue de fournisseurs nationaux ou étrangers que Pékin tient à sa merci… -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Libérons France Inter ! -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Si ça s'appelle "le dessous des cartes", c'est parce qu'à la base c'était censé être une émission de géographie. Il n'y a plus qu'une vague carte des densités de population, qui sert juste à faire du remplissage, qui n'apporte rien pour expliquer pourquoi la population décroît et vieillit qui est le sujet abordé. Il y a aussi une carte de l'endettement des provinces, sans qu'on nous explique pourquoi c'est les provinces A et B les plus endettées et non les provinces C et D. C'est une émission en déclin, qui a perdu sa raison d'être et sa méthode. https://socgeo.com/2017/01/04/jean-christophe-victor-la-geographie-pour-tous/ 27 mars 2015 -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
De toute façon parler de la Chine, le pays le plus peuplé du monde, en à peine plus de 10 minutes est une gageüre. Qui trop embrasse mal étreint. Je recommande cette vidéo-ci, qui est plus qu'un collage de statistiques, mais une explication des problèmes et de ce que le gouvernement chinois a essayé de faire pour les corriger : -
La technologie contre la démocratie ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
« En clair, la Chine dit non à la délégation de responsabilité aux conducteurs pour faire avancer l’IA ». -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.numerama.com/vroom/2067099-vers-une-interdiction-en-chine-des-poignees-affleurantes-sur-les-voitures-electriques.html (5 septembre 2025) Les régulateurs chinois envisagent donc d’interdire purement et simplement ces poignées rétractables En quelques mois, le pays vient de valider de nombreuses normes bien plus strictes – et souvent justifiées – au point que l’on pourrait imaginer leur application se répercuter ailleurs dans le monde. https://www.numerama.com/vroom/1954399-pas-dincendie-pas-dexplosion-pour-les-futures-batteries-de-voitures-electriques-en-chine.html (18 avril 2025) À partir de juillet 2026, les batteries des voitures électriques vendues en Chine ne devront ni brûler ni exploser. Une norme inédite qui pourrait changer la donne pour tout le secteur. L’accident mortel de la Xiaomi SU7 n’est probablement pas étranger à cette décision, qui pourrait néanmoins marquer un tournant pour la voiture électrique. https://www.numerama.com/vroom/1939883-le-premier-crash-dune-xiaomi-su7-fait-froid-dans-le-dos.html (1er avril 2025) L’incident s’est produit vers 22h44 sur l’autoroute Dezhou-Shangrao dans la province d’Anhui La Xiaomi SU7 roulait en conduite semi-autonome à 116 km/h depuis 10 minutes, lorsqu’une première alerte a été donnée au conducteur, lui indiquant de garder les mains sur le volant. Quelques minutes plus tard, une zone de travaux étant à l’approche, le système prévient qu’un obstacle est présent et engage une décélération. Le conducteur reprend alors le volant, poursuit le freinage et tente d’éviter le poteau d’une barrière. Malheureusement, en vain, il le percute à 97 km/h. Après l’impact, la berline électrique chinoise a pris feu brutalement. Cet incident a vivement fait réagir, surtout pour une raison particulière : les portes ne pouvaient pas être déverrouillées, empêchant la sortie des occupants (si tant est qu’ils le puissent après un tel choc). Comme dans les Tesla, la Xiaomi SU7 est équipée de portes à ouverture électronique, via un bouton et non une poignée traditionnelle. En cas de défaut, Xiaomi a bien entendu prévu une ouverture mécanique via un loquet situé dans le rangement de la contreporte. Dans le cas du drame tragique, les autorités ont expliqué que le propriétaire de la berline n’était pas à bord. Les occupants ne connaissaient donc probablement pas cette ouverture d’urgence et n’ont pas pu sortir, même s’ils en avaient été capables. https://www.numerama.com/vroom/1953423-la-chine-interdit-aux-constructeurs-de-faire-nimporte-quoi-avec-les-mises-a-jour-a-distance-des-voitures-ota.html (17 avril 2025) Le ministère chinois de l’Industrie (MIIT) vient de serrer la vis sur les mises à jour logicielles dites OTA (Over-The-Air). Ces updates déployées à distance permettent d’ajouter des fonctions, d’en désactiver d’autres, de corriger des bugs ou même de modifier des comportements dynamiques d’un véhicule sans que le client n’ait le moindre mot à dire. Derrière cette innovation utile à la fois au propriétaire de la voiture et à la marque, se cachent aussi quelques dérives qui ne sont pas sans risque. Pékin a décidé qu’il était temps d’arrêter de jouer aux apprentis sorciers avec des véhicules en circulation. Il faut dire que l’on en arrivait parfois à des modifications envoyées au véhicule qui corrigeaient un bug introduit par la précédente évolution du logiciel. Il n’est ainsi plus question de cacher sous le tapis des développements poussés à la va-vite. Les constructeurs vont devoir mieux documenter auprès des autorités les modifications apportées, tester et notifier correctement le client du contenu de l’actualisation logicielle. Selon les informations qui ont fuité de la réunion, les véhicules qui nécessitent des mises à jour logicielles d’urgence, suite à la détection d’un problème grave, seront désormais traités comme des rappels. Ce qui pourrait amener à un arrêt de production et des ventes jusqu’à ce que l’ensemble des véhicules soient mis à jour. https://www.numerama.com/vroom/1953163-la-chine-met-un-enorme-coup-de-frein-sur-la-conduite-autonome.html (17 avril 2025) Fini les dénominations floues et les tests en conditions réelles sur des clients, utilisés comme cobayes. La Chine recadre sévèrement la conduite autonome pour limiter les dérives et les accidents. Dans un nouveau texte réglementaire, le ministère de l’Industrie (MIIT) interdit non seulement l’usage de termes comme « conduite intelligente » et « conduite autonome » dans les publicités, mais surtout les tests en conditions réelles avec des clients, comme Tesla avec son Full Self Driving (FSD). Fin du Far West. Les marques ne pourront utiliser que la classification officielle des différents niveaux de conduite autonome : L2, L3, L4 sans fantaisie marketing. Beaucoup de marques locales se sont lancées dans une concurrence féroce pour promettre toujours plus aux clients. Résultat : certains dorment au volant, roulent ivres ou quittent carrément le siège conducteur. D’ailleurs, toutes les fonctionnalités de type « valet » ne sont plus autorisées. Cela consiste à laisser la voiture se garer seule dans un parking sans avoir de conducteur à bord, ou à l’inverse, de faire venir la voiture garée loin sur un parking directement là où se trouvent les clients (parfois à plusieurs étages d’écart). Le texte va plus loin : les constructeurs n’auront plus le droit de tester leurs systèmes avec des utilisateurs lambda, même dans un cadre « supervisé ». Tesla, qui utilise ce principe depuis des années aux USA, se retrouve donc en infraction directe avec cette nouvelle règle. En clair, la Chine dit non à la délégation de responsabilité aux conducteurs pour faire avancer l’IA. Cela pose une vraie question : sans tests massifs en conditions réelles, peut-on vraiment progresser ? Peut-être. Mais Pékin préfère visiblement encadrer la technologie, quitte à freiner brutalement les progrès réalisés par son industrie pour éviter les accidents et les dérives. Tout ceci change radicalement la donne, avec des répercussions même hors de Chine, et cela ne doit pas vraiment ravir les constructeurs chinois qui ont déjà massivement investi dans ce domaine. -
Lorsque les États-Unis attaquent l'Iran, le plus souvent on en parle dans le fil Iran. Quand ils menacent le Venezuela, dans le fil Venezuela. Les faits s'étant déroulés dans la péninsule coréenne, j'ai pensé qu'il fallait le mettre dans... le fil sur la péninsule coréenne :
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Venezuela
Wallaby a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
L'approche de Robert Kennedy, ancien toxicomane, n'est pas répressive : -
Argentine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ladepeche.fr/2025/09/04/un-scandale-de-corruption-eclabousse-javier-milei-une-popularite-en-baisse-et-des-elections-legislatives-a-haut-risque-12908479.php (4 septembre 2025) Des proches du président argentin auraient touché des pots-de-vin grâce à un système de surfacturation de médicaments. L’affaire tombe mal pour Javier Milei alors que des élections législatives se profilent. Sur ces sonores, Daniel Spagnuolo, directeur de l’Agence nationale du handicap, évoque un système de surfacturation de médicaments. « Il faut savoir que c’est une personne extrêmement proche de Javier Milei, c’était son avocat. C’est le fonctionnaire qui a le plus été reçu à la Casa Rosada (l’équivalent de l’Élysée ndlr) », contextualise Nicolás Cereijo, analyste politique et professeur à l’Université de Buenos Aires. Sont aussi mentionnés Karina Milei, soeur du président et secrétaire générale de la présidence et Eduardo Menem, conseiller présidentiel. Le 2 septembre, le fils de ce dernier, Martin Menem, a publié sur son compte X un tweet dans lequel il avance pour toute défense : « si ces audios sont des vrais, ils ont été enregistrés de façon illégale. » https://www.ouest-france.fr/monde/argentine/javier-milei/argentine-revers-politique-pour-milei-apres-lannulation-dun-veto-sur-le-handicap-43f69ee0-89de-11f0-86eb-dac26b435301 (5 septembre 2025) Le Parlement argentin a validé une loi augmentant les allocations pour les personnes handicapées en annulant un veto du président Javier Milei, une première depuis l’élection de ce dernier fin 2023. Ce désaveu intervient alors que son gouvernement est empêtré dans un scandale de présumés pots-de-vin. Le Sénat a annulé le veto présidentiel par 63 voix contre 7, rapporte l’Agence France-Presse (AFP). En août, la Chambre des députés l’avait déjà rejeté. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesschau.de/inland/regional/nordrheinwestfalen/angriff-lehrkraft-berufskolleg-essen-100.html (6 septembre 2025) Vendredi, une enseignante a été agressée à l'arme blanche dans un lycée professionnel à Essen. Le suspect est un Kosovar de 17 ans, élève dans ce même établissement. Il a été grièvement blessé lors de son arrestation. Il s'est enfui dans un parc près de la gare centrale. Là, il aurait couru vers les policiers avec un couteau, et les forces spéciales auraient alors ouvert le feu. Selon la police, il a été grièvement blessé. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/politics/2025/sep/05/crisis-engulfs-labour-as-deputy-pm-angela-rayner-is-forced-to-step-down Avec le départ de Rayner de ses trois fonctions, dont celle de vice-présidente du Parti travailliste, Downing Street se prépare désormais à une lutte interne acharnée pour la remplacer, que les députés frustrés pourraient utiliser pour tenter de forcer Starmer à changer de cap. Afin de tenter de reprendre le contrôle du chaos et de détourner l'attention du départ de Rayner, Starmer a procédé à un remaniement ministériel qui devait avoir lieu plus tard dans l'automne, transférant une douzaine de ministres à de nouvelles fonctions et n'en licenciant que deux autres. Yvette Cooper est devenue la nouvelle ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni et a été remplacée au ministère de l'Intérieur par Shabana Mahmood, ce qui signifie que trois grands postes de l'État sont, pour la première fois, occupés par des femmes. David Lammy a été muté au ministère de la Justice et deviendra également vice-Premier ministre. Mahmood, qui a impressionné Westminster par ses compétences politiques et sa maîtrise des dossiers, au point d'être désormais régulièrement citée comme future dirigeante du Parti travailliste, jouera désormais un rôle important dans la survie du gouvernement, alors qu'elle se bat pour maîtriser la question des petits bateaux et des hôtels pour demandeurs d'asile. https://en.wikipedia.org/wiki/Shabana_Mahmood https://fr.wikipedia.org/wiki/Yvette_Cooper -
Venezuela
Wallaby a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
Maduro ne soutient pas les cartels. -
https://www.nytimes.com/2025/09/05/opinion/trump-tariffs-international-reaction.html L'une des raisons pour lesquelles les autres pays n'augmentent pas leurs propres droits de douane est que les politiques de M. Trump ne produisent pas les avantages promis. Le président insiste depuis longtemps sur le fait que des droits de douane plus élevés protégeraient les fabricants américains de la concurrence étrangère déloyale, incitant les consommateurs américains à acheter davantage de produits fabriqués dans les usines américaines, ce qui permettrait d'augmenter l'emploi national. Mais le nombre d'Américains occupant un emploi dans l'industrie manufacturière a diminué de 28 000 depuis l'entrée en fonction de M. Trump. Bien que l'administration ait cité quelques investissements importants et très médiatisés dans de nouvelles usines, la tendance générale est que les entreprises annulent ou retardent leurs projets d'expansion. Les dépenses consacrées à la construction d'usines aux États-Unis, un bon indicateur des perspectives du secteur manufacturier national, ont diminué au cours des six premiers mois du second mandat de M. Trump, mettant fin à une période de croissance rapide sous la présidence de Joe Biden.