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Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ft.com/content/68652a69-35ab-4419-b5a0-f5cc4c017ee4 (11 juin 2025) Le directeur général d'une chaîne de hamburgers russe [Vkusno i Tochka] a récemment mis en garde Vladimir Poutine contre les dangers qui pèsent sur son entreprise si McDonald's, son ancienne société mère, exerce son droit de la racheter. Vkusno i tochka a été créé par Alexander Govor, ancien franchisé de McDonald's, qui a racheté les activités de l'entreprise américaine lorsqu'elle a quitté le pays. Les législateurs russes ont présenté un projet de loi qui permettrait aux entreprises nationales de ne pas respecter les accords de rachat conclus avec des entreprises occidentales après l'invasion, si le prix convenu à l'avance était inférieur à la valeur actuelle de l'actif. L'adhésion de M. Poutine à la démarche protectionniste constitue un changement par rapport aux mois précédents, lorsqu'il avait ordonné à son cabinet d'élaborer des règles pour le retour des entreprises occidentales après que le président américain Donald Trump eut promis de rétablir les liens commerciaux avec la Russie. Si les longues files d'attente devant le premier McDonald's de Moscou en 1990 symbolisaient l'aube du capitalisme russe, le succès de Vkusno i tochka représente l'orientation protectionniste et patriotique qui a fini par caractériser l'économie de guerre de Poutine. Vkusno i tochka sert désormais 2 millions de clients par jour et a augmenté son chiffre d'affaires de 20 % d'une année sur l'autre pour atteindre 187 milliards de roubles (2,4 milliards de dollars) en 2024, contre 75 milliards de roubles en 2021, la dernière année avant la guerre. Dans l'ensemble, le secteur des biens de consommation en Russie a connu une croissance de 16 % entre mars 2024 et mars 2025, a déclaré M. Loktev, certaines entreprises individuelles faisant état d'une croissance plus rapide de leur chiffre d'affaires. Chernogolovka, le producteur alimentaire russe qui a acquis les activités de snacks de Kellogg et d'aliments pour bébés de Heinz dans le pays, a fait état d'un bond de 29 % de ses ventes en glissement annuel au cours du premier trimestre 2024. LitEnergy, une société de boissons énergisantes associée au populaire YouTubeur russe Mikhail Litvin, a vu ses ventes augmenter de 477 % au cours de la même période. L'essor des nouvelles entreprises russes s'inscrit dans le sillage d'une économie radicalement remodelée par la guerre. Alors que les sanctions occidentales ont poussé la Russie à devenir moins dépendante des exportations, la hausse des salaires, due en grande partie à l'augmentation des salaires des militaires et à l'économie de guerre, a alimenté la demande intérieure et la consommation privée. Le gouvernement russe a accordé de généreuses subventions aux entreprises qui s'efforcent de faire face aux sanctions occidentales et de remplacer les importations en provenance d'Europe et des États-Unis. Lors de la rencontre avec M. Poutine, des entreprises telles que Neurosoft, un fabricant d'équipements médicaux, et l'usine d'équipements électriques de Koursk ont fait état d'une croissance de leur chiffre d'affaires allant de 70 % à 300 %, soulignant toutes qu'elles avaient bénéficié de programmes d'aide gouvernementaux. "Jamais auparavant de tels équipements n'avaient été fabriqués en Russie. Ils ont toujours été achetés à des pays comme la Finlande, la République tchèque, l'Allemagne et la Pologne", a déclaré à M. Poutine Yan Tsenter, d'UZTM-Kartex, l'un des principaux fabricants d'équipements pour l'exploitation minière, la construction et l'énergie, actuellement sous le coup de sanctions américaines. Alors que les entreprises russes parquaient autrefois leurs capitaux dans des juridictions plus sûres à l'extérieur du pays - Chypre, un paradis pour les holdings russes offshore, a été pendant de nombreuses années le plus grand investisseur étranger - de nombreux propriétaires d'entreprises cherchent plutôt à réinvestir dans leur pays. Igor Rybakov, le milliardaire copropriétaire de Technonicol, un producteur mondial de toitures, d'étanchéité et d'isolation thermique, a déclaré que son entreprise avait prévu d'investir 1 milliard d'euros en Europe avant la guerre. Au lieu de cela, cet investissement a été réduit à 300 millions d'euros, l'argent étant redirigé vers le marché intérieur et les pays considérés comme « amis » de la Russie. "Nous pensions que la Russie s'intégrait à l'Europe. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. En trois ans, la Russie s'est complètement réorientée", a-t-il déclaré dans une interview. En 2023, au milieu de l'exode des entreprises occidentales, Technonicol a acquis la filiale russe du fournisseur européen d'isolation Ursa. Au cours des trois dernières années, le groupe a enregistré une croissance de son chiffre d'affaires et de ses bénéfices de l'ordre de 15 à 20 %. D'autres secteurs souhaitent que le Kremlin aille encore plus loin. Le mois dernier, plus de 300 entreprises du secteur des technologies de l'information ont rédigé une lettre commune demandant au gouvernement de renforcer la protection des acteurs nationaux en cas de retour des groupes occidentaux. Et M. Poutine ne semble que trop heureux de leur donner satisfaction. « Nous devons les étrangler », a déclaré le dirigeant russe lorsqu'on l'a interrogé sur les services informatiques occidentaux encore disponibles en Russie. "Ils essaient de nous étrangler, alors nous devons leur rendre la pareille". -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://samsungmagazine.eu/fr/2025/02/27/samsung-nasel-cestu-zpet-do-ruska/ (27 février 2025) Selon certaines informations, Samsung étendrait à nouveau ses activités marketing en Russie, malgré la suspension officielle de la production et l'arrêt des expéditions de produits en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les données disponibles montrent que le volume des campagnes marketing dans le pays a augmenté de 30% entre janvier et février par rapport à la même période de l'année dernière. Le nombre d'annonces a augmenté de 10% par rapport à novembre et décembre de l'année dernière. Les médias russes soulignent ce changement en lien avec les spéculations selon lesquelles les entreprises occidentales qui se sont retirées du marché russe envisagent désormais un retour dans le cadre du début des négociations de paix entre les États-Unis et la Russie. Samsung a ouvert une usine à Kaluga, près de Moscou, en 2008, où elle produisait des téléviseurs, des réfrigérateurs et des machines à laver. Cependant, la production a été suspendue en mars 2022 en raison des sanctions occidentales. Malgré cela, la marque continue de rester présente sur le marché russe grâce aux importations parallèles de produits. Selon l'analyste russe Denis Kuskov de TelecomDaily, Samsung travaille actuellement avec l'opérateur russe MTS pour promouvoir ses produits. Il a même été constaté que certains nouveaux produits apparaissent en Russie plus tôt qu’en Europe ou aux États-Unis. Samsung n'a pas encore confirmé la reprise de ses activités en Russie et indique que les exportations restent suspendues. Cependant, les magasins Samsung en Russie continuent de fonctionner, grâce aux approvisionnements via les importations parallèles. Le quotidien russe Kommersant a rapporté que Samsung, en collaboration avec des partenaires des pays de la Communauté des États indépendants (CEI), met en œuvre des stratégies marketing telles que des remises, des plans de paiement échelonné et des programmes de rachat. Cela suggère que l'entreprise conserve toujours une influence sur le marché russe, même si elle n'a officiellement confirmé aucune mesure visant à reprendre ses opérations directes. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/russie-poutine-restitue-au-groupe-italien-ariston-sa-filiale-russe-20250326 (26 mars 2025) Le président russe Vladimir Poutine a annulé mercredi par décret la nationalisation temporaire de la filiale locale du groupe italien Ariston, une mesure décidée en avril 2024 qui avait suscité l'émoi en Italie, a annoncé Ariston. Signé mercredi, «le décret présidentiel n. 176 de la Fédération russe a restitué à Ariston Holding N.V. la propriété et la pleine gestion» de sa filiale russe, Ariston Thermo Rus LLC, a précisé Ariston dans un communiqué. Le ministère italien des Affaires étrangères a salué «favorablement» cette décision, «fruit d'un long travail conduit par le ministère et l'ambassade d'Italie à Moscou», auxquels se sont jointes «parallèlement quelques associations entrepreneuriales italiennes et européennes actives en Russie», dont les noms n'ont pas été précisés. Moscou avait transféré en avril 2024 à Gazprom Household Systems, une filiale du géant étatique russe Gazprom, le contrôle de 100% du capital de l'entreprise Ariston Thermo Rus, spécialisée dans le matériel de chauffage et de production d'eau chaude, détenue par Ariston. L'ambassade de Russie en Italie avait présenté cette mesure comme une réponse aux «actions hostiles» telles les sanctions occidentales infligées aux entreprises russes, faisant notamment allusion au gel des actifs de la Banque centrale de Russie après l'invasion de l'Ukraine. -
Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
« Nous ne pouvons pas laisser le président Trump oublier qu'il a été élu pour gouverner les États-Unis... et non pour être l'empereur du monde », a déclaré M. Lula lors d'une interview accordée à Christiane Amanpour sur CNN à la fin de la semaine dernière. C'est la preuve que les gens qui traitaient Donald Trump « d'isolationniste » avaient tort. Un isolationniste serait indifférent à ce qui se passe au Brésil, et n'essaierait pas d'imposer au Brésil un diktat américain. « Il est difficile de concevoir une action que l'administration Trump pourrait prendre dans la relation États-Unis-Brésil qui serait plus préjudiciable à la crédibilité des États-Unis dans la promotion de la démocratie que de sanctionner un juge de la Cour suprême d'un pays étranger parce que nous n'aimons pas ses opinions judiciaires », a déclaré à mes collègues un fonctionnaire du département d'État, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat pour discuter des délibérations. L'avantage de Trump, c'est que le masque de la "promotion de la démocratie" tombe, nous permettant de voir peut-être un peu plus clair dans le jeu des Américains. Pour Lula, dont les alliés de gauche sont confrontés à des élections difficiles en 2026, ce moment est une aubaine. Oui, comme au Canada où contre toute attente, c'est un libéral du même parti que Trudeau qui lui a succédé, alors qu'avant l'élection de Trump les Conservateurs canadiens avaient le vent en poupe. -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.revue-etudes.com/article/les-sionistes-chretiens-americains-et-le-conflit-entre-israel-et-le-hamas/26640 (janvier 2024) Or, la Bible, selon les évangéliques, ne mentionne pas l’existence d’un peuple palestinien : les Palestiniens n’existent pas, c’est du moins l’opinion maintes fois exprimée par des évangéliques ultraconservateurs comme Mike Huckabee, ancien gouverneur de l’Arkansas et candidat malheureux aux présidentielles de 2008 et de 2016, ou comme Tom DeLay, représentant du Texas et ancien leader de la majorité républicaine de la Chambre des représentants, sous l’administration Bush. Ce dernier, lors d’une visite à la Knesset, se déclara « Israélien de cœur » et expliqua, en 2002, dans un discours au plus grand lobby juif américain, l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) : « J’ai visité la Judée et la Samarie, je me suis promené dans les rues de Jérusalem, je me suis rendu sur les hauteurs de Golan et je n’ai pas vu de territoires occupés. J’ai vu Israël4. » Conclusion : les États-Unis ne sauraient agir comme médiateurs entre Palestiniens et Israéliens, il n’est pas question de créer un État palestinien qui ne pourrait être qu’un État terroriste. La négociation est aussi vaine qu’inutile. Seul compte le Grand Israël. Mike Pompeo, le ministre des Affaires étrangères de Donald Trump, un évangélique, fier de l’être, fut le premier ministre d’un gouvernement américain à visiter les colonies de Cisjordanie. Il déclarait, en avril 2023 : « Israël n’est pas une nation occupante. En tant que chrétien évangélique, lecteur de la Bible, Israël, malgré le déni de certains, est bien “the rightful homeland of the Jewish people”5. » L’hémorragie cérébrale dont fut victime Ariel Sharon en 2006, d’après le fondamentaliste Pat Robertson, était le signe d’une juste punition divine parce que Sharon, en ordonnant l’évacuation des colonies juives de la bande de Gaza, avait « divisé la terre de Dieu6 ». Ancien ambassadeur d’Israël à Washington (2013-2021) et aujourd’hui membre « observateur » du Cabinet de guerre mis en place par Netanyahou, Ron Dermer avait fameusement déclaré en 2021 qu’Israël devait « renoncer au soutien des électeurs juifs [américains] du Parti démocrate, qu’il jugeait trop critiques, pour se reposer sur l’appui indéfectible des chrétiens évangéliques11 ». Falwell – comme Robertson, Hagee et d’autres – était un prémillénariste. Selon lui, tous les événements observés de son vivant étaient les signes avant-coureurs d’un avenir certain qui prendra place au Moyen-Orient et qui atteindra son apogée avec la bataille d’Armageddon. L’histoire du monde est déjà écrite dans l’Apocalypse de Jean (Ap 16, 16), elle est irréversible et seuls les born-again christians et les Juifs convertis (un tiers des Juifs) seront sauvés. Mais avant même la Grande Tribulation, qui aboutira à la bataille finale (précédée par l’« enlèvement » des vrais chrétiens), il y aura des petites tribulations qui, elles, ne sont pas irréversibles. Ainsi, si les Américains agissent aujourd’hui et se comportent en vrais chrétiens, « Dieu […] nous permettra de devenir une nation libre [...] et d’échapper aux tribulations14 », explique Falwell. Un tour leader choisi par Falwell n’hésitait pas à cacher de petites bibles dans le sable du désert pour hâter la conversion des Juifs au moment proche et inévitable de la Grande Tribulation, précédant la parousie du Christ16. Les évangéliques ne sont donc pas les philosémites que l’on imagine. Leur univers eschatologique prévoit la destruction des deux tiers des Juifs... Et c’est pourquoi, lorsqu’ils discutent avec leurs amis israéliens, ils évitent de faire état de la Parousie, ou même de mentionner le nom du Christ. Mais il convient de souligner que les Israéliens qui collaborent avec les évangéliques ne sont pas dupes. Ils agissent en pragmatistes : le soutien des sionistes chrétiens leur est utile, car ils améliorent l’image d’Israël, tout en contribuant à l’économie touristique du pays, avec près de 300 000 visites annuelles de touristes motivés par leur foi évangélique. Considérons le cas du Président (Speaker) républicain de la Chambre des représentants, nouvellement élu, Mike Johnson. Johnson, en fait, est un vrai fondamentaliste. Il est attaché au littéralisme biblique et défend le créationnisme. À ce titre, il a été l’avocat de l’antidarwinien Ken Ham, fondateur d’une petite Église nommée Answers in Genesis (« Les réponses dans la Genèse »), créateur du Creation Museum (« Musée de la Création »), à Petersburg dans le Kentucky, et du parc régional Ark Encounter (« À la rencontre de l’Arche ») qui reconstitue l’arche de Noé grandeur nature, à Williamstown, dans le même État. Comme l’origine de la Terre ne dépasse pas 6 000 ans d’après Ken Ham, l’arche de Noé de Williamstown accueille des lions, des girafes, des zèbres… et des dinosaures. Tous les animaux ont été créés le même jour. C’est pourquoi Noé a véritablement vécu entouré de dinosaures, selon l’intarissable Ken Ham qui multiplie les éditions de livres illustrés sur « les dinosaures du Paradis19 »... Le nationalisme apocalyptique est dangereux à plusieurs égards : il diabolise à outrance les adversaires des « vrais croyants » et prône la plus extrême violence en réclamant leur éradication ; il donne à ses acteurs l’illusion de maîtriser le sens de l’histoire, tout en maintenant un certain fatalisme quant aux Fins dernières ; il risque enfin, quand il se mêle de politique et agit sur les milieux militaires, de « déclencher des forces véritablement démoniaques22 ». -
Le tempo semble guidé par la date de prescription de 5 ans qui va bientôt être atteinte pour les faits datant de 2020.
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https://www.tabletmag.com/sections/news/articles/brennan-forgery-russiagate (18 juillet 2025) La semaine dernière, le directeur de la CIA, John Ratcliffe, a déféré l'ancien directeur de la CIA, John Brennan, au FBI pour qu'il fasse l'objet d'une enquête criminelle. Certains rapports affirment que le renvoi est lié au fait que Brennan se serait parjuré devant le Congrès. Mais mercredi, le président Donald Trump a peut-être indiqué une autre direction que pourrait prendre l'enquête du FBI. Lors d'un entretien avec le journaliste John Solomon, M. Trump a déclaré qu'il déclassifierait une annexe au rapport de mai 2023 déposé par John Durham, l'avocat spécial nommé pendant le premier mandat de M. Trump pour enquêter sur le Russiagate. L'annexe, selon Solomon, traite des « renseignements sur le plan Clinton » - et, dit Solomon, « les législateurs et Durham ont suggéré qu'ils fourniraient des preuves accablantes à n'importe quel procureur ». Trump a dit à Solomon : « Je vais absolument la déclassifier ». Les « Renseignements sur le plan Clinton » font référence aux renseignements que la CIA a reçus fin juillet 2016 d'une agence d'espionnage néerlandaise. Les Néerlandais avaient pénétré une agence de renseignement russe qui semble avoir piraté les courriels des alliés de Clinton et des responsables démocrates. C'est grâce à ces communications que les Russes ont appris que la campagne Clinton avait élaboré un plan visant à faire passer Trump pour un agent russe afin de détourner l'attention de l'utilisation par Hillary Clinton d'un serveur de messagerie privé. Selon le rapport final de Durham en mai 2023, le responsable du renseignement américain « qui a initialement reçu l'information a immédiatement reconnu son importance - y compris sa pertinence pour l'élection présidentielle américaine - et a agi rapidement pour en informer la direction de la CIA ». Le rapport indique que M. Brennan lui-même « a reçu personnellement une copie de l'information ». Selon les notes manuscrites de Brennan, lors d'une réunion à la Maison Blanche le 3 août 2016, il a informé Barack Obama et d'autres responsables américains, y compris la ministre de la Justice de l'époque, Loretta Lynch, et le directeur du FBI de l'époque, James Comey, des renseignements sur le plan Clinton. Les notes affirment qu'il les a alertés sur « l'approbation présumée par Hillary Clinton, le 26 juillet, d'une proposition de l'un de ses conseillers en politique étrangère visant à vilipender Donald Trump en attisant un scandale alléguant l'ingérence des services de sécurité russes ». Ratcliffe a déclassifié les notes de Brennan fin septembre 2020, alors qu'il était directeur du renseignement national de Trump. Il a également déclassifié un deuxième document de renseignement sur le plan Clinton que Durham a trouvé au cours de son enquête. Il s'agit d'un mémo de la CIA daté du 7 septembre 2016, adressé à Comey et à l'agent du FBI Peter Strzok, qui renvoie les renseignements du plan Clinton à des mesures d'enquête plus poussées. Ce qui est étrange, c'est que pratiquement personne travaillant sur l'enquête Trump-Russie du FBI, connue sous le nom de Crossfire Hurricane, n'a vu le mémo de la CIA. Selon le rapport de Durham, « aucun des membres du personnel du FBI qui ont accepté d'être interrogés ne se souvenait spécifiquement d'avoir reçu ce mémo de renvoi, et personne ne se souvenait que le FBI ait fait quoi que ce soit en réponse à ce mémo de renvoi ». Par exemple, l'ancien conseiller général du FBI, James Baker, a déclaré à Durham « qu'il n'avait ni vu ni entendu parler des renseignements sur le plan Clinton ou du mémo de renvoi qui en a résulté avant son entretien » avec Durham. Il en va de même pour l'agent spécial superviseur 1, qui serait un agent du FBI nommé Joe Pientka. Selon le rapport, lorsque Durham a montré les informations à Pientka, celui-ci est devenu « visiblement bouleversé et émotif, a quitté la salle d'interrogatoire avec son avocat et est revenu par la suite pour déclarer catégoriquement qu'il n'avait jamais été informé des renseignements sur le plan Clinton et qu'il n'avait jamais vu le mémo de renvoi susmentionné. L'agent spécial superviseur 1 a exprimé un sentiment de trahison du fait que personne ne l'avait informé de l'existence de ces renseignements ». Brennan a négligé de mentionner les renseignements sur le plan Clinton lors de son témoignage devant le Comité sénatorial spécial sur le renseignement le 17 mai 2017, ou devant le Comité du renseignement de la Chambre des représentants une semaine plus tard. Et, de toute évidence, l'ancien chef de la CIA n'a jamais parlé des renseignements sur le plan Clinton lors de ses nombreuses apparitions télévisées sur NBC et ailleurs. On comprend mieux pourquoi les renseignements sur le plan Clinton ont été enterrés et pourquoi aucun des responsables du FBI interrogés par Durham n'a vu le mémo de renvoi de la CIA. Elle a révélé que le Russiagate était un canular, en dépit de la vaste campagne médiatique menée avant l'élection pour affirmer le contraire, y compris les fuites émanant de fonctionnaires américains alléguant faussement des liens entre M. Trump et la Russie. Après l'élection, la note de renvoi de la CIA représentait une menace encore plus grande : elle apportait la preuve d'une conspiration impliquant les hauts responsables de la communauté du renseignement américain, dont au moins Brennan, Clapper et Comey, dont le FBI a enquêté sur Trump en tant qu'espion de la Russie alors que le directeur du FBI avait été informé qu'il s'agissait d'un coup tordu. Quoi qu'il en soit, il convient de noter que le seul véritable élément de renseignement russe que les services d'espionnage américains aient jamais reçu au cours de l'enquête Trump-Russie était un renseignement selon lequel la Russie savait que la campagne Clinton était derrière les efforts visant à salir Trump en tant qu'agent russe. Il semble approprié que les renseignements russes puissent conduire à la poursuite et à la condamnation de Brennan et des responsables du renseignement responsables du plus grand scandale politique de l'histoire des États-Unis.
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ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Deux commentateurs [1] [2] disaient qu'il y avait une certaine ressemblance avec la Communauté Française qui a fonctionné de 1958 à 1960 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Communauté_française_(Cinquième_République) [1] le constitutionnaliste Benjamin Morel : https://la1ere.franceinfo.fr/polynesie/tahiti/polynesie-francaise/etat-de-nouvelle-caledonie-un-statut-inedit-entre-association-et-souverainete-selon-un-constitutionnaliste-1604238.html (12 juillet 2025) Les statuts les plus proches, a priori, ce sont les statuts des protectorats mis en place après la Première Guerre mondiale, qu'on peut trouver avec des pays comme le Maroc ou la Tunisie, ou les statuts des pays en voie de décolonisation de l'immédiat après-58. En 1958, la Constitution met en place une Communauté française (dissoute en 1960, ndlr), une sorte de Commonwealth à la française, avec des États qui sont indépendants, notamment en Afrique subsaharienne, mais qui acceptent de déléguer des compétences à une structure centrale, avec une possibilité de reprendre ses compétences. Et quand ils les reprendront dans les années 60, ça signifiera l'indépendance." [2] Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel : https://www.lefigaro.fr/politique/jean-eric-schoettl-la-loi-constitutionnelle-devra-lever-les-ambiguites-de-l-accord-sur-la-nouvelle-caledonie-20250713 Le nouveau statut de la Nouvelle-Calédonie ressemblerait à celui d’un État de la Communauté française au sens du titre XII de la Constitution de 1958 dans sa rédaction initiale. Celui-ci disposait que les États de la Communauté française jouissaient de l’autonomie, qu’ils s’administraient eux-mêmes et géraient démocratiquement et librement leurs propres affaires, à l’exception des fonctions régaliennes. La Nouvelle-Calédonie, telle que la préfigure l’accord de Bougival, pourrait aussi être présentée comme un « État associé » au sens du droit international, en vue de la faire participer au concert des nations dans ses domaines de compétence. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.reuters.com/world/slovakia-allow-approval-new-eu-sanctions-russia-friday-pm-fico-says-2025-07-17/ « À ce stade, il serait contre-productif de continuer à bloquer le 18e paquet de sanctions demain », a déclaré M. Fico dans un message vidéo publié sur Facebook. La Slovaquie continue d'importer de l'énergie russe, notamment du gaz dans le cadre d'un contrat qui court jusqu'en 2034, et adopte souvent des positions pro-russes sur l'Ukraine. M. Fico a déclaré mardi que la Slovaquie avait reçu des garanties de la part de la Commission concernant l'assistance en cas de pénurie potentielle de gaz ou de hausse des prix et des frais de transit, ainsi que l'assistance en cas de litige concernant des demandes de dommages-intérêts potentielles de la part du fournisseur russe Gazprom. Dans une lettre adressée à la Slovaquie mardi, la Commission a déclaré qu'elle interviendrait dans les litiges potentiels et qu'elle clarifierait également la manière dont une « coupure d'urgence » peut être déclenchée si les prix du gaz montent en flèche en raison de la rareté de l'offre pendant la période d'élimination progressive du gaz russe. Bruxelles élaborera également une solution visant à réduire les coûts des tarifs transfrontaliers du gaz et du pétrole pour la Slovaquie, selon la lettre. -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lexpress.fr/societe/nouvelle-caledonie-un-etat-oui-mais-sans-independance-les-coulisses-du-pari-de-macron-et-valls-WNR5LIJCFFHILIQWWNSZDYAWCU/ (13 juillet 2025) Pour éviter un nouvel embrasement de l'archipel, le gouvernement, les indépendantistes et les non-indépendantiste ont créé un ovni juridique : "l'Etat de la Nouvelle-Calédonie". Mais il [le ministre des Outre-Mers, Manuel Valls] sait combien ce projet d'accord est un exercice d'équilibriste. Les négociateurs ont acté la création d'un Etat, qui devra "être reconnu par la communauté internationale". Certaines compétences régaliennes pourront être transférées vers son Congrès local. Mais l'Etat calédonien reste "au sein de l'ensemble national", indique le projet d'accord. L'acquisition de la nationalité calédonienne est indissociable de la française : perdre l'une, c'est renoncer à l'autre. Ce samedi 12 juillet, à la lecture du texte, nombre de juristes sont restés interloqués. D'un côté, la Nouvelle-Calédonie reste un territoire "inscrit dans la Constitution française". Cela permet de respecter le résultat des trois référendums d'autodétermination intervenus entre 2018 et 2021, tous conclus par un "non" à l'indépendance. De l'autre, le Caillou se dote de presque tous les symboles d'un Etat à part entière. Une "loi fondamentale" votée par le congrès calédonien pourra modifier nom, drapeau, hymne et devise du pays. Les relations internationales et diplomatiques deviennent aussi une compétence calédonienne, "dans le respect des engagements internationaux et des intérêts fondamentaux de la France". Le "Caillou" est au droit constitutionnel ce que le chat de Schrödinger - à la fois mort et vivant - est à la physique quantique. Dans le compromis final, il n'y a pas non plus de calendrier précis pour l'indépendance. "C'est la grande différence avec les accords de Matignon de 1988, puis de Nouméa en 1998 : on ne trouve pas de date pour les référendums d'autodétermination", observe Jean-Jacques Urvoas. Christian Tein, président du FLNKS, l'un des anciens leaders de la CCAT - l'organisation à l'origine des émeutes - était un absent très présent. Toujours mis en examen pour son rôle en mai 2024, il a reçu de fréquentes visites des négociateurs indépendantistes ces dix derniers jours. "Il n'était pas pour ce projet au départ, mais Emmanuel Tjibaou est parvenu peu à peu à le convaincre", raconte Roch Wamytan. Ils font le pari que l'accord de Tein pourra apaiser les militants quand le temps viendra. Nicolas Metzdorf, député Ensemble (loyaliste) de Nouvelle-Calédonie semble avoir joué un rôle particulier. L'élu, d'origine caldoche - ce qui signifie qu'elle fait partie de la communauté européenne de l'île, arrivée au XIXème siècle -, a développé un "lien" avec le député indépendantiste Emmanuel Tjibaou, affirme l'un des participants aux négociations. "Ils parlent le même langage", poursuit ce dernier. Ainsi, alors que les discussions étaient au point mort lundi 7 juillet, les loyalistes ont accepté d'évoquer la création d'un nouveau statut pour le territoire, jusqu’à envisager la création d’un Etat calédonien, puis d’une nationalité propre. Ils ont même accepté des concessions sur les compétences régaliennes, ligne rouge déclarée indépassable avant le début des négociations. Dans le document, la Nouvelle-Calédonie confie encore quatre de ses compétences à la France : la défense, la sécurité, la monnaie et la Justice. Mais le texte prévoit la possibilité de les transférer petit à petit, par des résolutions du Congrès calédonien. "Mais pour cela, il faut que plus des trois cinquièmes du Congrès s'accordent. Ensuite, un groupe de travail commun à l'Etat se met en place pour analyser la viabilité d'un tel transfert. Enfin, il faut consulter les Calédoniens sur cette compétence", détaille Virginie Ruffenach, vice présidente LR (loyaliste) du Congrès de Nouvelle-Calédonie. Autant d'étapes rendant difficile un transfert et donc une indépendance définitive… espèrent les loyalistes. En Nouvelle-Calédonie, une concession historique aux indépendantistes a abouti à ce que seuls les citoyens inscrits sur les listes électorales depuis 1998 et leurs descendants puissent voter aux élections provinciales. En mai 2024, un projet de réforme constitutionnelle visant à dégeler le corps électoral calédonien avait signé le début des émeutes. Cette fois, les négociateurs sont tombés d'accord : les natifs qui n'étaient pas encore inscrits pourront désormais voter - soit 12 000 personnes -, ainsi que les personnes résidant depuis plus de 15 ans en Nouvelle-Calédonie. Les loyalistes ont aussi obtenu un renforcement du pouvoir des provinces. Une disposition bienvenue pour les non-indépendantistes, qui administrent, avec Sonia Backès, la province Sud, territoire plus peuplé de Nouvelle-Calédonie. Une révision de la Constitution française à l'automne doit avoir lieu - si le gouvernement Bayrou ne chute pas entre-temps. Les Néo-Calédoniens seront ensuite consultés en février 2026 sur l'accord politique. Au printemps, une loi organique spéciale sera votée pour mettre en oeuvre le texte. Deux élections doivent avoir lieu dans le même temps : les municipales en mars, et les provinciales entre mai et juin 2026. Le nouveau corps électoral sera mis à l'épreuve lors de ce scrutin. Et donnera peut-être un visage inédit à l'Etat calédonien. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.la-croix.com/international/tchetchenie-qui-succedera-a-l-irremplacable-ramzan-kadyrov-20250716 La santé déclinante du dirigeant de la Tchétchénie, cette république russe à majorité musulmane, l’oblige à préparer la suite. Bien que la nomination d’un successeur revienne à Vladimir Poutine, Ramzan Kadyrov prépare sa famille, notamment son fils, à prendre le relais. Mais le Kremlin ne semble pas prêt à se décider. https://www.lexpress.fr/monde/europe/en-tchetchenie-la-succession-a-ramzan-kadyrov-se-prepare-XQ6IFYJ7TRHOZP7AMHP2IIL6AA/ (5 juillet 2025) Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov, qui dirige d’une main de fer la Tchétchénie depuis 20 ans, devrait bientôt quitter le pouvoir. En mai dernier, il aurait demandé au président russe Vladimir Poutine, de l’autoriser à quitter ses fonctions, selon des informations du Kyiv Independent. Il serait gravement malade, atteint d’une nécrose pancréatique selon différents médias. D’après plusieurs médias, dont The New York Times ou encore le média russe en exil Novaïa Gazeta Europe, les plans de Ramzan Kadyrov pour sa succession sont assez simples. Il voudrait voir son fils de 17 ans, Adam Kadyrov prendre sa suite. En 2023, il l'a nommé chef du service de sécurité de la République tchétchène, puis superviseur du bataillon tchétchène Cheikh Mansour, crée un mois plus tôt. Depuis le 1er avril dernier, il est superviseur du ministère de l'Intérieur. L'adolescent s'est marié la semaine dernière et a reçu des félicitations de Vladimir Poutine. Toutefois, nommer Adam Kadyrov nécessiterait de contourner la loi russe exigeant que les dirigeants régionaux aient au moins 30 ans. https://www.midilibre.fr/2025/05/08/il-aurait-transmis-sa-demission-a-vladimir-poutine-le-president-tchetchene-ramzan-kadyrov-voudrait-que-son-fils-de-17-ans-lui-succede-12683114.php (8 mai 2025) Aujourd’hui, Adam Kadyrov est Ministre de l’intérieur de la République de Tchétchénie à seulement 17 ans. Lorsqu’il était âgé de 15 ans, une vidéo de lui circulait dans laquelle on le voyait frapper un prisonnier accusé d’avoir brûlé le Coran. La vidéo aurait été publiée par Ramzan Kadyrov lui-même qui aurait déclaré qu’il aurait été "bien" qu’Adam "l’ait tué". -
À quel moment est-ce qu'on empêche un retenu de rentrer dans son pays et de jouir de toutes les libertés dont il dispose dans son pays ?
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Techniquement, je ne suis pas sûr qu'une rétention à la frontière puisse être assimilée à une privation de liberté, car à tout moment il est possible de retourner dans son pays et d'y jouir de la liberté... et de l'habeas corpus. L'habeas corpus se comprend à l'intérieur d'un pays, à l'intérieur du pays dont on a la nationalité. Pas à la frontière entre deux pays.
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Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.20minutes.fr/monde/japon/4164467-20250720-japon-premier-ministre-perd-majorite-chambre-haute-parlement-forte-poussee-extreme-droite La coalition gouvernementale de Shigeru Ishiba a perdu la majorité à la chambre haute du Parlement lors d’élections dimanche. Alors que 125 des 248 sièges étaient renouvelés, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) au pouvoir et son allié Komeito (centre-droit) n’ont gagné que 41 sièges, selon les projections des médias nationaux. Or il faut 50 sièges pour conserver la majorité. L’inflation reste forte (+ 3,3 % en juin hors produits frais), tirée par une vertigineuse flambée des prix du riz qui ont doublé en l’espace d’un an. Par ailleurs, l’offensive douanière de Donald Trump a fait plonger d’un quart les ventes automobiles vers les Etats-Unis, un secteur qui représente 8 % des emplois dans l’archipel. La menace de surtaxes généralisées de 25 % au 1er août fragilise le tissu économique nippon, très dépendant des exportations. -
VATICAN : micro état / influence maxi
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/gaza-leon-xiv-appelle-a-mettre-fin-immediatement-a-la-barbarie-de-la-guerre-20250720 Le pape Léon XIV a appelé ce dimanche à mettre fin à la «barbarie» de la guerre à Gaza et à «l’usage aveugle de la force», quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique. «Je demande une fois de plus la fin immédiate de la barbarie de cette guerre et une résolution pacifique du conflit», a déclaré Léon XIV à la fin de la prière de l’Angélus, après la mort de trois personnes jeudi dans la seule église catholique de la bande de Gaza. «Cet acte, malheureusement, s’ajoute aux attaques militaires en cours contre les populations civiles et les lieux de culte de Gaza», a rappelé le pape dimanche. «J’en appelle à la communauté internationale pour respecter les lois humanitaires et l’obligation de protéger les civils, ainsi que l’interdiction des punitions collectives, de l’usage indiscriminé de la force et du déplacement forcé des populations», a-t-il ajouté. -
Guerre civile en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/syrie-la-communaute-internationale-semble-prete-a-fermer-les-yeux-sur-les-exactions-du-regime-dal-charaa La fameuse transition vers un gouvernement représentatif n’est qu’un songe. Ahmed al-Charaa, qui s’est nommé président pour une période de cinq ans, concentre des pouvoirs quasi-absolus : il nomme un tiers du Parlement et désigne l’organe responsable de la nomination d’un autre tiers. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Je cite l'article : Pour colmater la brèche, 47 000 travailleurs étrangers, venus notamment de Chine, d’Inde, de Turquie, de Serbie, ont été embauchés en 2024 dans le secteur industriel, d’après le ministère du travail. Les recrutements vont se poursuivre, notamment en Inde, un « partenaire naturel » dans ce domaine, a souligné récemment Andreï Komarov, membre de l’union russe des industriels et entrepreneurs, qui s’est dit favorable aux formations de travailleurs étrangers pour combler les besoins du marché. La Turquie est certes un pays musulman, mais Chine, Inde, Serbie, ce ne sont pas des pays très musulmans. Mais c'est peut-être ça le problème : la Russie a des minorités musulmanes depuis toujours et elle sait comment les intégrer. En revanche des minorités chinoises ou indiennes, c'est un saut dans l'inconnu. -
https://www.racket.news/p/note-on-new-trump-russia-disclosures (19 juillet 2025) Le 8 décembre 2016, les responsables du renseignement étaient prêts à publier un Presidential Daily Briefing concluant que « les acteurs russes et criminels n'ont pas eu d'impact sur les résultats des récentes élections américaines en menant des activités cybernétiques malveillantes contre l'infrastructure électorale ». Cette note « pas eu d'impact » - exactement le contraire de ce que la Maison Blanche d'Obama allait prétendre un mois plus tard - n'a jamais été rendue publique, grâce à l'intervention d'un haut fonctionnaire du bureau du directeur du renseignement national James Clapper.
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co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
https://www.theguardian.com/environment/2025/apr/03/climate-crisis-on-track-to-destroy-capitalism-warns-allianz-insurer La crise climatique est en passe de détruire le capitalisme, prévient un assureur de premier plan Le monde s'approche rapidement des niveaux de température où les assureurs ne seront plus en mesure d'offrir une couverture pour de nombreux risques climatiques, a déclaré Günther Thallinger, membre du conseil d'administration d'Allianz SE, l'une des plus grandes compagnies d'assurance au monde. Il a ajouté que sans assurance, qui est déjà supprimée dans certains endroits, de nombreux autres services financiers deviennent non viables, des hypothèques aux investissements. Les émissions mondiales de carbone continuent d'augmenter et les politiques actuelles entraîneront une hausse de la température mondiale comprise entre 2,2 et 3,4 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Les dommages causés par une hausse de 3 °C seront si importants que les gouvernements seront incapables de fournir des aides financières et qu'il sera impossible de s'adapter à de nombreux impacts climatiques", a déclaré M. Thallinger, qui est également président du conseil d'investissement de la société allemande et qui était auparavant directeur général d'Allianz Investment Management. L'argumentation développée par M. Thallinger dans un article publié sur LinkedIn commence par les dommages de plus en plus graves causés par la crise climatique : "La chaleur et l'eau détruisent le capital. Les maisons inondées perdent de la valeur. Les villes surchauffées deviennent inhabitables. Des classes d'actifs entières se dégradent en temps réel". « Nous approchons rapidement des niveaux de température - 1,5C, 2C, 3C - où les assureurs ne seront plus en mesure d'offrir une couverture pour un grand nombre de ces risques », a-t-il déclaré. "Le calcul est vite fait : les primes exigées dépassent ce que les gens ou les entreprises peuvent payer. C'est déjà le cas. Des régions entières deviennent inassurables". Il a cité des compagnies qui ont mis fin à leur assurance habitation en Californie en raison des incendies de forêt. M. Thallinger a déclaré qu'il s'agissait d'un risque systémique « menaçant le fondement même du secteur financier », car un manque d'assurance signifie que d'autres services financiers deviennent indisponibles : "Il s'agit d'un resserrement du crédit induit par le climat. « Cela s'applique non seulement au logement, mais aussi aux infrastructures, aux transports, à l'agriculture et à l'industrie », a-t-il ajouté. "La valeur économique de régions entières - côtières, arides, sujettes aux incendies de forêt - commencera à disparaître des registres financiers. Les marchés vont revoir leurs prix, rapidement et brutalement. Voilà à quoi ressemble une défaillance du marché due au climat". L'idée que des milliards de personnes peuvent simplement s'adapter à l'aggravation des effets du climat est une « fausse consolation », a-t-il déclaré : « Il n'existe aucun moyen de s'adapter à des températures dépassant la tolérance humaine... Des villes entières construites sur des plaines inondables ne peuvent pas simplement se relever et déménager vers les hauteurs ». Selon M. Thallinger, si le réchauffement de la planète atteint 3 °C, il ne sera plus possible de s'assurer contre les dommages climatiques, de les couvrir par les gouvernements ou de s'y adapter : "Cela signifie qu'il n'y aura plus de prêts hypothécaires, plus de nouveaux projets immobiliers, plus d'investissements à long terme, plus de stabilité financière. Le secteur financier tel que nous le connaissons cesse de fonctionner. Et avec lui, le capitalisme tel que nous le connaissons cesse d'être viable".- 2 325 réponses
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Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://realting.com/news/china-s-real-estate-crisis (27 février 2025) Comme indiqué précédemment, les prix des logements neufs en janvier 2025 sont restés inchangés d'un mois sur l'autre, mais ont baissé de 5 % par rapport à janvier 2024, ce qui laisse entrevoir une stabilisation du marché. Le marché secondaire a connu des baisses plus importantes : les prix ont chuté de 5,6 % dans les grandes villes (Pékin, Shanghai), de 6 % dans les villes de deuxième rang (par exemple, Chengdu) et jusqu'à 8,2 % dans les villes de troisième rang (plus petites localités). Dans certaines régions, les prix des logements secondaires ont chuté de 30 % par rapport au pic de 2021. Deux tiers des petits et moyens promoteurs ont fait faillite ou sont au bord du gouffre. Les principaux acteurs signalent une baisse de 40 % du volume annuel des ventes. Dans l'ensemble, le stock de logements invendus en 2024 a augmenté pour atteindre 391 millions de mètres carrés (+16,2 % en glissement annuel). En supposant que la taille moyenne d'un appartement soit de 110 mètres carrés, cela équivaut à environ 3,5 millions d'unités vacantes. Dans des villes comme Kunming, l'entretien de ces propriétés n'est pas rentable, ce qui a conduit les autorités locales à démolir 15 tours résidentielles en 2023 [2021]. https://www.business-standard.com/world-news/what-is-china-doing-to-support-its-property-market-all-you-need-to-know-124052400058_1.html (24 mai 2024) La Chine disposait de 391 millions de mètres carrés (4,2 milliards de pieds carrés) de logements achevés et invendus à la fin du mois d'avril [2024], soit l'équivalent de 6,6 Manhattan, selon des données officielles. En incluant les appartements encore en construction, ANZ estime que le stock total de logements invendus s'élèvera à 2,9 milliards de mètres carrés à la fin de 2024, soit près de deux fois la superficie de Londres. L'offre dépasse également la demande sur le marché de l'occasion. Le nombre de propriétés mises en vente était 20 fois plus élevé que le nombre de transactions en avril, selon une enquête menée dans 14 villes par le Zhuge Real Estate Data Research Centre. https://www.re-thinkingthefuture.com/architectural-community/a8758-why-china-is-demolishing-skyscrapers/ (décembre 2022?) Un incident important concernant la crise et la mise en œuvre de la politique a eu lieu à Kunming, la capitale du Yunnan, le 27 août 2021, où un groupe de 15 tours d'habitation en construction depuis sept ans a été démoli en moins de 45 secondes. Le développement du complexe appelé « Sunshine City II » à Kunming a commencé début 2011, mais les travaux ont été interrompus en 2013 après que le promoteur s'est retrouvé à court d'argent et a été repris par une nouvelle société. Resté inactif depuis lors, une autre société a racheté le promoteur du projet en 2020, en même temps que sa dette. Faisant état des défauts de qualité des bâtiments inachevés, le nouveau promoteur a demandé la démolition des structures pour libérer le terrain afin d'y construire de nouveaux appartements de faible hauteur. 31 août 2021 -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.telegraph.co.uk/news/2025/07/19/afghan-heroes-left-behind-bogus-asylum-seekers-flock-uk-mod/ Les héros afghans laissés pour compte alors que les faux demandeurs d'asile affluent en Grande-Bretagne « Parmi les personnes évacuées, il n'y avait peut-être que 20 % de personnes authentiques qui travaillaient avec les forces britanniques en Afghanistan et dont la vie était en danger », explique Jamaluddin. "Ils ont laissé derrière eux des colonels, des commandants et des commandants adjoints de bataillons, tandis que leurs chauffeurs, cuisiniers, jardiniers, masseuses et cireurs de chaussures ont été évacués et se trouvent aujourd'hui en Grande-Bretagne. Il se peut que ses affirmations soient un peu hyperboliques. On peut l'excuser pour cela. Mais ses affirmations sont fondées sur la vérité. En coulisses, le gouvernement reconnaît que la « grande majorité » des Afghans qu'il a accueillis dans le cadre de divers programmes officiels de réinstallation ont fait de fausses déclarations. « Des gens qui n'ont jamais dit bonjour à un Britannique et qui ne parlent même pas anglais se trouvent aujourd'hui en Grande-Bretagne », explique Jamaluddin. "Nous avions un chauffeur qui volait les balles et les grenades que le Royaume-Uni et d'autres pays nous donnaient et les vendait aux talibans - il a été emmené avec 150 membres de sa famille en Grande-Bretagne. Ce n'est pas quelqu'un de bien. Il a été évacué pendant le chaos qui s'est installé après que nous ayons entendu parler de cette fuite ». "Il y a aussi des gens qui ont emmené 70, 40, 50 membres de leur famille avec eux en Grande-Bretagne : belle-mère, cousins au quatrième degré. Je connais quelqu'un qui a emmené les beaux-parents du mari du frère du fils de sa sœur. C'est le chaos total". L'évacuation s'est faite en secret. Le Parlement n'en a pas été informé, pas plus que les communautés dans des endroits comme Bracknell dans le Berkshire et le camp militaire de Larkhill dans le Wiltshire, qui ont accueilli un grand nombre d'Afghans. En moyenne, chaque demandeur principal était accompagné de sept membres de sa famille. Certains en avaient beaucoup plus. Un autre ancien haut fonctionnaire a insisté sur le fait que le ministère de la défense avait voulu limiter les évacuations aux couples mariés et à leurs enfants, mais que les tribunaux « nous obligeaient à accepter des membres de la famille beaucoup plus nombreux ». -
Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/2025/jul/16/trump-brazil-tariffs-ultimatum-backfires-bolsonaro-lula L'ultimatum de Trump sur les droits de douane au Brésil se retourne contre Bolsonaro Cette décision a revigoré les rivaux de gauche de Bolsonaro, a permis à Lula de remonter dans les sondages et a suscité une vague de colère dans l'opinion publique, largement focalisée sur le clan Bolsonaro, qui a passé des années à se présenter comme des nationalistes aimant le drapeau. [Eliane Cantanhêde, chroniqueuse à l'Estado de São Paulo] a estimé que la décision « mégalomane » de Trump avait eu l'effet d'un boomerang, donnant à Lula une occasion en or de récupérer un soutien public en chute libre en se posant en défenseur nationaliste des producteurs de café brésiliens, des cultivateurs d'oranges, des éleveurs de bétail et des fabricants d'avions face à la capitulation antipatriotique et égoïste de Bolsonaro face à Trump. « Lula était dans les cordes », a déclaré M. Cantanhêde, soulignant la chute de la cote de popularité du gauchiste et les doutes croissants quant à sa capacité à remporter un quatrième mandat l'année prochaine. « Maintenant, il est tout sourire ». -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
23 mai 2025. La crise démographique japonaise atteint son point de bascule -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
14 juillet 2025 Vidéo pédagogique sur l'état de l'économie chinoise, avec des explications qui m'ont parues plutôt claires. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.economist.com/finance-and-economics/2025/06/30/xi-jinping-wages-war-on-price-wars (30 juin 2025) De nombreux constructeurs chinois vendent des voitures à bas prix à des concessionnaires, qui les revendent en tant que véhicules « d'occasion », même s'ils n'ont aucun kilomètre au compteur. Ce stratagème, aussi pervers qu'il puisse paraître, permet aux constructeurs automobiles de diviser leur marché, en proposant des véhicules d'occasion mais non utilisés aux clients sensibles au prix, et des véhicules identiques mais plus chers à tous les autres. « Cette méthode déguisée de réduction des prix perturbe l'ordre du marché », déplore le Quotidien du peuple, un journal officiel. La construction automobile n'est pas le seul secteur de l'économie à souffrir : en mai, les prix à la sortie des usines ont baissé d'une année sur l'autre dans 25 des 30 principales industries. Dans huit d'entre elles, dont les mines de charbon et la sidérurgie, la baisse a été encore plus marquée que pour les voitures. Dans l'ensemble de la vaste machine industrielle chinoise, les prix moyens ont baissé pendant 32 mois consécutifs (voir graphique). Les investissements dans l'industrie manufacturière, en particulier dans les entreprises de haute technologie, ont été un point positif pour l'économie chinoise en difficulté ces dernières années, alors qu'elle traverse une crise immobilière prolongée. Mais le déclin rapide des prix et des bénéfices industriels a fait naître des doutes quant à la durabilité de ce boom des dépenses d'investissement. Les industries telles que les voitures électriques, les batteries lithium-ion et les panneaux solaires étaient censées être de nouveaux moteurs de croissance qui combleraient le vide béant laissé par le secteur immobilier. Or, elles sont également devenues des moteurs de déflation. Le gouvernement a trouvé un nouveau mot pour décrire le problème : « involution » [1]. Ce terme désigne depuis longtemps les courses à l'armement entre étudiants ou travailleurs, pour qui un effort supplémentaire n'apporte aucune récompense supplémentaire, parce qu'il oblige tous les autres à faire plus d'efforts, eux aussi. L'année dernière, le même terme (neijuan en chinois) a été appliqué à la concurrence acharnée entre les entreprises. Il est apparu dans une déclaration du Politburo, qui comprend les 24 personnes les plus puissantes du parti communiste chinois au pouvoir, en juillet 2024. En décembre, elle est réapparue dans les conclusions de la Conférence centrale sur le travail économique, qui donne le ton de la politique économique. La rectification de la concurrence « involutive » est un sujet qui préoccupe tout le monde", a déclaré en mai un porte-parole de l'agence de planification chinoise. Le gouvernement a également tenté d'empêcher l'« expansion aveugle » de la sidérurgie en insistant sur les « trois choses à ne pas faire » : ne rien produire sans commande, ne pas vendre à perte et ne pas expédier sans être sûr d'être payé. Les plateformes de commerce électronique ont été encouragées à réduire la pression sur les commerçants. Elles ont, par exemple, supprimé progressivement les politiques de remboursement qui permettaient aux clients de se faire rembourser sans avoir à renvoyer les marchandises. Certaines des difficultés rencontrées par la Chine en matière d'involution reflètent également une insuffisance persistante de la demande dans l'économie. La confiance des consommateurs est faible, le taux d'épargne des ménages (plus de 31 % du revenu disponible) est élevé et une part plus faible de cette épargne est investie dans le marché immobilier. Au cours des cinq premiers mois de cette année, les ménages ont dépensé moins de la moitié de ce qu'ils avaient dépensé au cours des mêmes mois de 2021 pour l'achat de nouveaux logements. [1] Ce ne sont pas les Chinois qui l'ont inventé, mais un anthropologue américain :