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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. 8 avril 2024. Peter Strack, ingénieur et conférencier suisse, essaie de délimiter la différence entre intelligence artificielle et intelligence humaine. En particulier, l'intelligence humaine conserve un avantage dans la compréhension du monde physique, réel. Il s'appuie entre autres sur les interactions qu'il a eues avec son petit fils qui lui ont permis d'observer de quelle manière les enfants font l'apprentissage du monde réel : l'enfant qui jette sa cuiller (au lieu de manger) fait l'expérience que les objets tombent et ne montent pas au plafond. Donc il est peut-être utile de faire l'expérience du tableau noir et de la craie qui salit les mains ? En tant qu'expérience physique de ce qu'est la craie, de ce qu'est l'abrasion de la craie sur la surface du tableau ? Plus transmetteur de connaissances que l'écran tactile ? Cela correspond en partie à ce que disait Yann Le Cun :
  2. https://journals.openedition.org/chinaperspectives/18376 (2e semestre 2025) SPIRES, Anthony J. 2024. Everyday Democracy: Civil Society, Youth, and the Struggle Against Authoritarian Culture in China. New York: Columbia University Press. Spires explore spécifiquement la manière dont ces deux groupes de bénévoles – désignés dans le livre sous les noms de Bridges et Together, et tous deux fondés vers 2001 – naviguent, résistent et remodèlent les normes organisationnelles dominantes imposées par le Parti communiste chinois. Spires montre comment ces organisations s'efforcent de cultiver une éthique égalitaire et participative à travers des pratiques délibérées telles que les discussions en petits groupes, la recherche du consensus et la rotation des rôles. Ces pratiques contrastent avec les hiérarchies codifiées que l'on trouve dans le volontariat affilié à l'État (par exemple, dans la Ligue de la jeunesse communiste), que les personnes interrogées par Spires critiquent comme étant creuses et formalistes. Un tournant décisif consiste à s'éloigner de la norme confucéenne de l'ancienneté et à s'orienter vers un principe d'inclusion participative. La communication est essentielle, non seulement en donnant à chacun la possibilité de s'exprimer, mais aussi en veillant à ce qu'ils le fassent réellement. La diversité des opinions n'est pas seulement tolérée, elle est activement recherchée, car elle est considérée comme essentielle à une délibération solide. Il est important de noter que ces pratiques sont facilitées par la taille réduite des groupes (moins de 20 participants), qui permet un échange approfondi et une prise de décision collective. Certaines utilisent des élections, des nominations descendantes ou une combinaison des deux, tandis que d'autres expérimentent de nouvelles formes de sélection. Par exemple, dans une description vivante, Spires raconte qu'un dirigeant de club se souvient avoir été choisi à l'issue d'un jeu de « pierre, papier, ciseaux », rejetant ainsi délibérément les hiérarchies formelles. Cependant, la survie de ces cultures est précaire. Le chapitre neuf aborde ce problème à travers la sélection et le recrutement de nouveaux membres face aux normes autoritaires écrasantes de la société en général. Pour ce faire, Bridges et Together mettent en œuvre des processus de sélection sélectifs basés sur des valeurs communes pour les nouveaux membres, essentiels pour maintenir l'intégrité organisationnelle et résister aux pressions externes visant à la conformité. Beaucoup de bénévoles viennent de familles ouvrières des zones rurales chinoises et étaient au départ timides ou hésitants à parler en public. Leur parcours personnel – du silence à une participation confiante – est impressionnant.
  3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kinmen Kinmen (en pinyin : Jīnmén ; litt. « porte d'or »), aussi appelée Jinmen ou Quemoy, est une île de Taïwan, formant l'essentiel du comté de Kinmen au sein de sa province du Fujian. De nombreux habitants parlent le minnan. Kinmen est géographiquement très proche de Xiamen (également connue sous le nom d’Amoy), grande ville côtière de la province du Fujian de la république populaire de Chine. La population est officiellement de 140 000 habitants mais plus de la moitié n'y vit pas à l'année[1]. https://journals.openedition.org/chinaperspectives/18306 (2e semestre 2025) Le livre Kinmen, un archipel entre Taiwan et la Chine est basé sur la thèse de doctorat d'Alexandre Gandil soutenue à Sciences Po Paris en 2022. D'une part, son héritage historique et sa proximité géographique avec la Chine ont suscité des incertitudes quant à son identification avec Taïwan. D'autre part, Kinmen s'est inscrite dans la stratégie chinoise visant à s'opposer à l'indépendance taïwanaise et à promouvoir la réunification. Cette situation délicate est conceptualisée dans l'ouvrage à travers la notion d'hétérotopie, un espace qui n'est pleinement aligné ni avec Taïwan ni avec la République populaire de Chine et qui ne peut être compris de manière adéquate à travers une perspective substantialiste centrée sur l'État. C'est précisément pour cette raison que, dans le premier chapitre, l'auteur décrit Kinmen comme un angle mort. Kinmen, située entre Taïwan et la Chine, fonctionne comme un « canari dans une mine de charbon », servant de signal d'alerte précoce en cas de crise potentielle. Cette hétérogénéité découle du fait que les relations internationales contemporaines sont principalement analysées à travers le prisme des États souverains, une approche qui reflète en fin de compte une perspective occidentalo-centrée. La Chine n'est pas seulement, comme l'a décrit Lucian Pye, « une civilisation qui prétend être un État » (1990 : 58) ; c'est aussi une civilisation qui a subi ce qu'on appelle « un siècle d'humiliation » et qui s'est depuis relevée et développée au XXIe siècle. Par conséquent, si l'on prend en considération la double hétérotopie de Kinmen en référence à la civilisation chinoise, qui existait bien avant la naissance de la Chine moderne, cet ouvrage illustre non seulement de manière encore plus sensible le conflit entre l'empire chinois et l'État-nation moderne, mais contribue également à une réflexion critique sur les fondements occidentaux de la théorie des relations internationales.
  4. https://journals.openedition.org/chinaperspectives/18275 (2e semestre 2025) Le nouvel ouvrage [2024] d'Amandine Péronnet, Nonnes bouddhistes en Chine post-maoïste : Discipline, éducation, philanthropie au mont Wutai, basé sur sa thèse de doctorat soutenue en 2021, présente les résultats d'une recherche ethnographique approfondie et soutenue menée au temple Pushou sur le mont Wutai (province du Shanxi) depuis 2015. Fondé en 1991, le temple Pushou est un centre monastique renommé pour les nonnes bouddhistes, connu pour son strict respect des préceptes du Vinaya, et constitue le plus grand institut pour nonnes bouddhistes de Chine continentale. Son abbesse, Rurui 如瑞, occupe actuellement le poste de vice-présidente de l'Association bouddhiste de Chine. Le statut unique du temple, ses solides relations politiques et son cadre organisationnel bien structuré en font un cas représentatif de la pratique monastique féminine institutionnalisée dans le bouddhisme chinois contemporain et un site très précieux pour la recherche universitaire. Compte tenu de l'influence décisive de la politique chinoise contemporaine sur la religion, le temple Pushou assure sa légitimité religieuse grâce au charisme de son abbesse, à son affiliation aux traditions ancestrales Huayan [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Huayan ] et de la Terre pure, et à sa réputation de stricte observance de la discipline monastique. De plus, en entretenant des liens politiques solides et des relations de coopération avec l'État, il s'assure une certaine autonomie institutionnelle, offrant ainsi un modèle de développement pour les communautés monastiques féminines contemporaines. Le chapitre deux approfondit cette discussion en explorant la question de l'orthodoxie, en examinant le parcours personnel et les réseaux sociaux de Maître Rurui, ainsi que l'évolution de la discipline et des rituels monastiques. Le temple Pushou poursuit activement la continuité avec la tradition et promeut la normalisation de la triple ordination. En maintenant ce rituel d'ordination apparemment asymétrique, les nonnes obtiennent une reconnaissance institutionnelle et un espace sûr pour la vie monastique. La deuxième partie traite de l'éducation des nonnes bouddhistes au temple Pushou. Le chapitre trois décrit la modernisation et la nationalisation de l'éducation bouddhiste dans la Chine du XXe siècle, en soulignant le rôle central du système des académies bouddhistes. Ces académies ont remplacé le modèle traditionnel de transmission maître-disciple par une relation élève-enseignant ressemblant à l'éducation moderne, façonnant ainsi l'identité collective des « moines savants ». En outre, elles ont formé des membres du clergé patriotes qui pouvaient s'intégrer dans le programme plus large de développement national et social.
  5. @Wallaby Erreur de fil ? Collectionneur, si oui, indique le moi. Et on assiste ces derniers temps en Chine continentale à une réhabilitation des héros nationalistes qui se sont illustrés au combat contre les Japonais, tendant à transcender le clivage entre communistes et nationalistes :
  6. https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/novo-nordisk-supprime-9-000-postes-a-travers-le-monde-a1944cb045fd122ea999803a2039189d (10 septembre 2025) L'Unicef a alerté mardi sur l'envolée de l'obésité chez les enfants et les adolescents. Elle est devenue cette année la première forme de malnutrition chez les 5-19 ans dans le monde, devant la sous-alimentation. Difficile à traiter, elle coûte cher aux systèmes de santé. Ses causes ne sont pas liées qu'au mode de vie mais peuvent aussi être influencées par la génétique. Si la prévention et la prise en charge médicale ne s'améliorent pas, la Fédération mondiale de l'obésité prévoit que d'ici 2035, la moitié (51%) de la population mondiale sera en surpoids ou obèse. Son impact économique mondial serait dévastateur: il pourrait dépasser 4.000 milliards de dollars par an.
  7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mission_Dixie Les Américains sont impressionnés par les attaques communistes sur les Japonais, souvent lors de raids de guérilla[10]. Cependant, la dernière campagne militaire importante des communistes contre les Japonais a eu lieu quatre ans auparavant [fin 1940] lors de l'offensive des cent régiments par l'armée de la 8e route. Après des résultats désastreux, le Parti communiste a décidé d'éviter les grandes campagnes contre les Japonais, mais a maintenu l'illusion d'être un belligérant actif[11]. Le 7 novembre 1944, le général Patrick Hurley arrive à Yan'an[12]. Il est sur le théâtre Chine-Birmanie-Inde depuis août dans le cadre d'un accord entre Wallace et Tchang pour établir une liaison pour que Tchang puisse communiquer directement avec Roosevelt et Stilwell. Avec une carrière réussie de négociateur dans le secteur privé, Hurley est envoyé en Chine pour améliorer les opérations sur le théâtre chinois, jusqu'à peut-être parvenir à établir un gouvernement unifié entre les nationalistes et les communistes. Il approche le Parti communiste et le Kuomintang sans connaissances de ces groupes politiques et pensent que leurs différences ne sont pas plus grandes que celles entre les Républicains et les Démocrates aux États-Unis[13]. Il échoue à réconcilier les deux partis et blâme les membres de la mission Dixie, John Service et John Paton Davies, et d'autres. Après la reddition du Japon, le Kuomintang et le Parti communiste reprennent leur guerre civile chinoise qu'ils ont temporairement mis de côté en 1937 pour combattre ensemble les Japonais. En décembre 1945, le président Harry Truman envoie le général George Marshall en Chine pour négocier un cessez-le-feu et former un gouvernement unifié[14]. Tandis que Marshall passe la majeure partie de son séjour à Chongqing, la mission Dixie l'accueille à Yan'an pour qu'il puisse s'entretenir avec les chefs communistes. Comme Hurley, Marshall échoue à mettre en place un compromis et la guerre civile continue. John Davies, dans ses mémoires Dragon by the Tail, également 25 ans plus tard, défend son opinion que le Parti communiste aurait été un meilleur allié chinois pour les États-Unis que le Kuomintang, Il pense que les intérêts américains auraient été mieux servis en s'alliant avec les communistes selon la Realpolitik. S'allier avec eux les aurait empêché de s'allier avec l'Union soviétique, et diminuer la tension que les États-Unis ont connu durant la guerre froide[20]. Dans la théorie de la « dernière chance », les États-Unis ont manqué l'opportunité de construire une relation d'amitié avec le Parti communiste et d'empêcher son alignement avec les Soviétiques.
  8. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Pingxingguan La bataille de Pingxingguan plus communément appelée la grande victoire de Pingxingguan (平型关大捷) fut un affrontement entre la Huitième armée de route du parti communiste chinois et l'Armée impériale japonaise, le 25 septembre 1937. Victoire communiste, la bataille renforce le moral de l'armée rouge chinoise au début de la seconde guerre sino-japonaise. Son caractère asymétrique servira notamment d'inspiration au concept de "guerre populaire" de Mao Zedong[1].
  9. https://responsiblestatecraft.org/kaja-kallas-history/ (9 septembre 2025) Le manque criant de culture historique de Kaja Kallas Une gaffe majeure concernant la Russie et la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale trahit la vision caricaturale qu'ont les Européens des grandes puissances mondiales. La chef de la politique étrangère de l'UE, Kaja Kallas, a toujours fait preuve d'une approche réductrice et simpliste de la géopolitique qui trahit un sérieux manque de profondeur stratégique et de connaissances historiques pour un rôle aussi crucial. Son échec est symptomatique d'un déclin plus général de l'art de gouverner européen. Réagissant au récent sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et au défilé militaire organisé à Pékin pour commémorer la victoire sur le fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale, auquel ont assisté des dizaines de dirigeants, dont le président russe Vladimir Poutine, Mme Kallas a déclaré qu'elle apprenait pour la première fois que la Chine et la Russie faisaient partie des vainqueurs qui avaient battu le nazisme et le fascisme.
  10. https://www.aljazeera.com/news/2025/9/9/nepali-pm-oli-resigns-amid-protests-why-are-nepo-kids-angering-youth Selon les militants et les experts, l'un des principaux déclencheurs des manifestations est le sentiment croissant que les familles de l'élite au pouvoir mènent une vie relativement luxueuse dans un pays par ailleurs pauvre, ce qui met en évidence de profondes inégalités. Sur les réseaux sociaux népalais, le terme « nepo kids » (un jeu de mots sur le népotisme) est devenu viral dans les semaines qui ont précédé les manifestations de lundi. Ce terme est couramment utilisé pour désigner les enfants des hauts fonctionnaires et des ministres. Les responsables gouvernementaux et les politiciens népalais sont depuis longtemps accusés de corruption généralisée, d'opacité quant à la manière dont les fonds publics sont dépensés et de détournement d'une partie de ces fonds pour financer le train de vie somptueux dont semblent jouir leurs familles, malgré des salaires officiels modestes. Plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux tels que TikTok et Instagram montrent des proches de responsables gouvernementaux et de ministres voyageant ou posant à côté de voitures de luxe et portant des vêtements de marque. « La colère suscitée par les « nepo kids » au Népal reflète une profonde frustration du public », a déclaré Yog Raj Lamichhane, professeur adjoint à la School of Business de l'université de Pokhara au Népal. Ce qui frappe les Népalais ordinaires, c'est la façon dont les dirigeants politiques — les parents des « nepo kids » — qui vivaient autrefois modestement en tant que militants de parti « affichent désormais un train de vie extravagant en tant que personnalités établies », a déclaré M. Lamichhane à Al Jazeera. Le revenu annuel par habitant du Népal, qui s'élève à environ 1 400 dollars, est le plus bas d'Asie du Sud. Son taux de pauvreté a constamment oscillé autour de 20 % ces dernières années. Le chômage des jeunes dans le pays constitue un défi majeur. Selon les données de la Banque mondiale, le pourcentage de jeunes Népalais sans emploi et ne poursuivant pas leurs études s'élevait à 32,6 % en 2024, contre 23,5 % pour l'Inde voisine. En conséquence, environ 7,5 % de la population du pays vivait à l'étranger en 2021. À titre de comparaison, environ 1 % des Indiens vivent hors de leur pays. En 2022, environ 3,2 % de la population pakistanaise se trouvait à l'étranger. En 2024, les transferts de fonds personnels reçus représentaient 33,1 % du produit intérieur brut (PIB) du pays, soit l'un des taux les plus élevés au monde, après les Tonga (50 %), le Tadjikistan (47,9 %) et le Liban (33,3 %). Pour l'Inde, ce pourcentage était de 3,5 % et pour le Pakistan, de 9,4 % la même année. Le Népal a toujours été une société profondément féodale, avec une monarchie en place jusqu'à il y a moins de vingt ans, a souligné Dipesh Karki, professeur adjoint à la School of Management de l'université de Katmandou. Karki a déclaré que la propriété foncière reste inégale malgré les efforts de réforme agraire. « Les 10 % des ménages les plus riches possèdent plus de 40 % des terres, tandis qu'une grande partie des populations rurales pauvres sont sans terre ou presque sans terre. » « Ce qui se passe aujourd'hui au Népal peut être considéré comme [...] une inégalité totale qui sévit dans le pays depuis des temps immémoriaux », a déclaré Karki.
  11. 6 septembre 2025 La technologie intervient pour nettoyer le mont Everest, le plus haut sommet du monde, et fait une réelle différence. Un groupe d'alpinistes et d'opérateurs de drones, équipés de drones robustes, a lancé une initiative audacieuse pour s'attaquer à la montagne croissante de déchets laissés par l'homme au fil des ans. Cette montagne autrefois majestueuse était submergée par des déchets, des canettes et du plastique, ce qui lui a valu le triste titre de « plus haute benne à ordures du monde ». Pourtant, ces drones ont réussi à évacuer des centaines de kilos de déchets de l'Everest, rendant l'ascension plus sûre et plus facile pour ceux qui ont le courage d'affronter ses dangers, comme la cascade de glace du Khumbu. Et ce n'est pas tout : l'initiative s'est même étendue à d'autres sommets, comme le mont Ama Dablam. Cet effort ne se limite pas à l'enlèvement des déchets ; il rappelle comment la technologie peut contribuer à protéger la planète et les personnes qui en dépendent. https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250826-népal-des-drones-pour-nettoyer-l-everest-et-soulager-les-sherpas (26 août 2025) [Les drones] font également office de sherpa pour acheminer du matériel d'escalade, bouteilles d'oxygène ou échelles et des cordes et limiter les montées dangereuses, notamment via la célèbre et périlleuse cascade du glacier de Khumbu qui commence l'ascension vers l'Everest. Les guides et les porteurs peuvent désormais ouvrir la voie à leurs clients sans être encombrés de matériel lourd.
  12. Moi, ce qui me vient en tête, c'est que Sfeir n'était pas très enthousiaste vis à vis des Frères Musulmans, et le Qatar avec sa chaîne Al Jazeera, était l'asile de l'imam Youssef al-Qaradâwî, grande figure des Frères Musulmans - dont le Hamas est également une autre déclinaison. Si je ne suis pas très pro-Qatar, ce qui m'a rendu réceptif, non pas au livre que je n'ai pas lu, mais au titre "Le Vilain Petit Qatar, Cet ami qui nous veut du mal", c'est probablement, entre autres, sous l'influence d'Antoine Sfeir. Sfeir - si j'ai bonne mémoire - rappelait que les Frères Musulmans avaient beaucoup bénéficié de l'aide américaine, qui pensaient que c'était un allié utile dans la lutte contre l'Union Soviétique. Lorsque Barak Obama était relativement enthousiaste à l'idée que l'Égypte soit dirigée par un Mohamed Morsi frère musulman et démocratiquement élu - alors que l'Union Soviétique n'existait plus - je me demande si Sfeir n'était pas beaucoup plus sceptique, mais la mémoire me fait défaut.
  13. Je n'ai pas compris l'allusion. Donc pourrais-tu expliciter? J'ai une immense admiration et un immense respect pour Antoine Sfeir, et nous gagnerions peut-être à moins l'oublier et de continuer à mieux le connaître, et donc je serais ravi d'explorer un aspect qui est pour moi inconnu, mais peut-être évident pour tout le monde...
  14. Un peu comme la terrifiante réponse des Allemands quand les Américains ou un allié des Américains a saboté leur gazoduc...
  15. J'avais mis ceci dans l'autre fil sur les houthis, cryptiquement intitulé "Blocage des flux commerciaux Maritimes mondiaux" : -
  16. Jean-Louis Bourlanges : « on est en plein syndrome de Stockholm » : https://nouvelespritpublic.s3.eu-west-2.amazonaws.com/Discours+Bourlanges+ministre+pdf.pdf (5 septembre 2025, discours de réception du grade d'officier de la légion d'honneur) La plupart des Européens ont, comme dans le théâtre de Feydeau, un fil à la patte qui les attache ailleurs. À la Russie, de plus en plus, pour l’Europe centro-balkanique emmenée par les Hongrois. Aux États-Unis pour les grands États de l’Europe de la vaillance : l’Allemagne, la Pologne, le Royaume-Uni, les États du Nord. Les uns entreprennent de regarder à l’Est. Les autres continuent de regarder à l’Ouest et tiennent que notre but doit être de convaincre celui qui nous veut du mal de ne pas nous en faire ! Sur les droits de douane comme sur l’OTAN, il faudrait céder pour amadouer. On est en plein syndrome de Stockholm.
  17. https://www.eurotopics.net/fr/344906/l-agence-de-presse-nationale-finlandaise-en-danger (9 septembre 2025) Les journaux du plus grand groupe de médias finlandais Sanoma entendent dorénavant faire moins appel aux communiqués de l'agence de presse nationale STT, voire y renoncer purement et simplement. Cette décision pourrait signifier la mort économique de STT.
  18. Le 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai inaugure-t-il le monde sinocentrique ? https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/2610 (7 septembre 2025) Philippe Meyer : Le 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l’invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d’ouverture, Xi a appelé les États membres à s’opposer à la mentalité de guerre froide, à l’hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d’intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l’Ukraine par l’Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l’axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s’éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis. Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50% de droits de douane sur les produits indiens. La Chine s’affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s’est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou. Antoine Foucher : Ce sommet illustre le renversement de l’ordre mondial au profit du monde non occidental, sous la houlette de la Chine. Ce renversement ne repose pas seulement sur la force, mais sur un leadership économique présenté comme utile au reste du monde. La Chine propose aujourd’hui une voie de progrès matériel et de développement économique, comme l’Occident l’avait fait aux XIXème et XXème siècles. C’est une forme de soft power, fondé non sur la morale ou les droits humains, mais sur le progrès matériel et la réponse à un défi universel : la transition énergétique. Comment la Chine a-t-elle réussi à rallier la moitié de l’humanité (rappelons que nous, Européens, ne représentons que 6 % de la population mondiale) ? Pas seulement par la peur. Il y a aussi une forme d’adhésion et d’espoir, car la Chine a pris le leadership industriel et technologique de la transition énergétique. Elle produit plus de panneaux solaires que les sept autres grands producteurs réunis, elle est le premier fabricant de batteries et d’éoliennes au monde. Elle a réalisé ce que Kishore Mahbubani appelle dans The Great Convergence une convergence entre ses intérêts nationaux et l’intérêt à long terme de l’humanité : devenir l’usine du monde qui diffuse à bas coût les technologies nécessaires à la transition énergétique. Pour le reste du monde, c’est une solution. Pour nous, Européens, c’est un problème, mais pour l’Afrique ou l’Asie, c’est un espoir. C’est pourquoi la situation est plus grave qu’un simple rééquilibrage économique. Le leadership chinois ne repose pas seulement sur la peur (car la peur coûte très cher et ne dure pas), mais sur l’intérêt et la capacité à apporter une solution. De ce point de vue, la Chine est peut-être en train de nous remplacer, nous, Occidentaux — États-Unis compris —, comme leader mondial. Pas moralement, mais concrètement, en traçant une voie pour l’humanité. Nous sommes incapables de faire de même. Les États-Unis se replient sur eux-mêmes, et l’Europe consacre la moitié de ses dépenses à son modèle social, davantage préoccupée par la gestion de son déclin que par la création d’une industrie capable d’équiper l’Afrique ou l’Asie en énergie abordable pour les générations du XXIème siècle. David Djaïz : On dit souvent que, quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Les Européens observent sans cesse le doigt de Trump et oublient la lune chinoise. Or la grande submersion économique et industrielle vient de la Chine. Ce sommet de Tianjin est le deuxième grand moment de son émergence après les Jeux olympiques de Pékin en 2008. Le choix du lieu n’est pas neutre : Tianjin, grande ville impériale, fut mise à sac [occupée ou colonisée, mais pas "mise à sac", non] à la fin du XIXème siècle par les puissances concessionnaires. Y tenir ce sommet, c’est laver l’affront colonial. Autre signal majeur : le rapprochement sino-indien. L’Inde est désalignée, en quasi–guerre froide avec la Chine, mais la politique américaine — imprévisible, arrogante, brutale — éloigne des pays de l’alliance des États-Unis ; l’Inde a subi des droits de douane allant jusqu’à 50%. Plus largement, après des années à dénoncer l’hypocrisie occidentale, le Sud global cherche un socle positif. La Chine commence à l’offrir. Son concept d’« État-civilisation-monde » dit ceci : pas de leçons de morale, la souveraineté d’abord, et le rôle d’une puissance de stabilité — par la paix, par la décarbonation, par la prospérité matérielle et par la défense du multilatéralisme. Tandis que les États-Unis se retirent d’instances internationales, la Chine, y compris dans les comités techniques, fixe des standards et sécurise ses négociations. Le défilé militaire a montré le niveau technologique atteint : missiles intercontinentaux de plus de 20.000 km de portée, capacités nucléaires, dronistique hors pair, systèmes de combat aérien avancés. La Chine s’affirme comme grande puissance industrielle. Et ce n’est pas qu’une affaire de bas salaires : Apple et d’autres n’y vont pas pour le coût du travail, mais pour l’excellence technologique et industrielle. La Chine a mis le logiciel au cœur de ses usines. Marc Andreessen disait en 2011 : « le logiciel est en train de manger le monde ». En réalité, le système industriel chinois a « mangé » le logiciel … qui avait « mangé » l’Europe. L’histoire est cyclique : l’industrie est née en Europe, a été massifiée par les États-Unis au moment de la Seconde Guerre mondiale, puis reprise par la Chine, qui porte aujourd’hui un second effort industriel colossal, adossé à la décarbonation. Entre-temps, l’Europe n’a pas inventé le logiciel et a perdu son industrie. Le sujet, désormais, est de reconstituer une industrie de haut niveau. Cessons de ne regarder que le droit « trumpien » [symptômatisé ici par notre fil de "criallieries américaines"]; intéressons-nous enfin, en profondeur, à ce qui se passe en Chine.
  19. https://www.ouest-france.fr/europe/norvege/norvege-la-gauche-remporte-des-legislatives-marquees-par-une-poussee-des-populistes-6a132144-8d2a-11f0-b582-5820cfc46140 (9 septembre 2025) Le Parti travailliste en Norvège a remporté les élections législatives, mais les formations populistes anti-immigration ont réalisé une percée sans précédent. Si le bloc de gauche conserve le pouvoir, sa majorité est toutefois infime. Le bloc de gauche est en passe de décrocher une majorité, étriquée, de 87 sièges sur 169 au Parlement, après dépouillement de la quasi-totalité des voix. Arrivé premier avec environ 28 % des voix, [le] parti travailliste devra cependant composer avec toutes les autres forces de gauche avec lesquelles les désaccords sont nombreux. Le scrutin a aussi vu le parti du Progrès (FrP), formation populiste anti-immigration dirigée par Sylvi Listhaug, plus que doubler son score par rapport à 2021, avec près de 24 % des voix, un niveau sans précédent. Tiré par le vote des jeunes, surtout chez les hommes, il devient la première force d’opposition, loin devant les conservateurs de l’ex-Première ministre Erna Solberg. https://www.sciencenorway.no/economics-equality-finans/is-economic-inequality-in-norway-really-as-bad-as-in-the-uk-and-france/1866424 (30 mai 2021) Selon les deux chercheurs, le plus surprenant dans les inégalités en Norvège, ce sont les grandes différences de richesse. « Elles sont comparables à celles que l'on observe en Grande-Bretagne et en France, qui sont des sociétés de classes anciennes », explique M. Stjernø au journal Klassekampen (lien en norvégien). Les statistiques officielles sur les inégalités en Norvège sont trompeuses, affirment les chercheurs. Cela a également été souligné à plusieurs reprises par des chercheurs de Statistics Norway. « Les statistiques sous-estiment considérablement les différences réelles en matière de richesse privée », explique M. Halvorsen. « La valeur des grandes fortunes est sous-estimée », déclare M. Aaberge à faktisk.no. « En effet, lorsque nous établissons des statistiques à ce sujet, nous utilisons les valeurs déclarées aux autorités fiscales, alors que la valeur marchande réelle, par exemple, des biens immobiliers commerciaux ou des actions non cotées en bourse peut être beaucoup plus élevée. Il en va de même pour les biens immobiliers à l'étranger », explique M. Aaberge. L'un des points principaux du nouveau livre sur les inégalités en Norvège est l'effet de la ségrégation résidentielle. Les personnes ayant le même statut socio-économique ont tendance à vivre dans les mêmes quartiers. Selon les professeurs, cela influence la façon dont les gens perçoivent les inégalités en Norvège. Ce mode de vie ségrégatif nous rend moins enclins à agir contre les inégalités, car nous pensons qu'elles sont moins importantes qu'elles ne le sont en réalité. Le mythe selon lequel la Norvège serait un pays très égalitaire semble donc être démenti.
  20. https://www.aa.com.tr/en/economy/russia-extends-gasoline-export-ban-until-oct-31/3670951 (27 août 2025) Suite à des prix record sur le marché intérieur, le gouvernement russe a temporairement interdit les exportations d'essence du 28 juillet au 31 août, mais les prix ont continué à augmenter. La Russie a prolongé mercredi l'interdiction d'exporter de l'essence jusqu'au 31 octobre afin de faire baisser les prix du carburant, qui ont grimpé en flèche à la suite des attaques ukrainiennes contre des raffineries. Le pays connaît des hausses périodiques du prix de l'essence en raison des attaques menées par l'Ukraine à l'aide de drones contre les raffineries de pétrole et de l'augmentation de la demande, en particulier dans le secteur agricole. https://www.themoscowtimes.com/2025/08/25/far-east-russias-kuril-islands-run-out-of-gasoline-a90347 (25 août 2025) Certaines parties des îles Kouriles, dans l'Extrême-Orient russe, sont à court d'essence, ont déclaré lundi les autorités locales, alors que plusieurs régions du pays sont confrontées à des pénuries que certains attribuent aux frappes de drones ukrainiens sur les raffineries de pétrole et à une forte augmentation de la demande estivale. La pénurie a également touché la région voisine de Primorye, où de longues files d'attente se sont formées dans les stations-service le week-end dernier. Les autorités ont introduit des restrictions dans la région de Zabaikalsky et en Crimée annexée, où la pénurie sévit également. https://www.theguardian.com/world/2025/aug/27/frustrated-russians-grapple-with-fuel-crisis-as-ukraine-attacks-oil-refineries La crise actuelle a été exacerbée par le calendrier : le mois d'août est traditionnellement le plus difficile pour le marché russe des carburants, car la saison des récoltes fait grimper la demande, les raffineries procèdent à leur maintenance programmée et les exportateurs cherchent à tirer profit des prix saisonniers plus élevés à l'étranger. La Crimée, annexée par la Russie en 2014, a été parmi les régions les plus touchées. La péninsule, qui accueille généralement une foule de vacanciers russes en été, a vu ses aéroports fermés en raison de la menace des drones, obligeant les visiteurs à emprunter les routes et accentuant encore la pression sur des approvisionnements déjà rares. Les autorités ont appelé au calme. Si ces pénuries sont perturbatrices et politiquement délicates pour le Kremlin, les analystes soulignent qu'elles ne devraient pas, pour l'instant, compromettre l'effort de guerre de la Russie ni son industrie lourde. Une grande partie du parc industriel et des équipements militaires du pays fonctionne au diesel plutôt qu'à l'essence, et la Russie dispose encore d'un excédent de ce carburant. « Il reste encore un long chemin à parcourir avant que les secteurs des transports, de l'agriculture et de l'industrie – ou, plus important encore, l'armée – ne connaissent une pénurie significative de carburant », a déclaré Sergey Vakulenko, chercheur senior au Carnegie Russia Eurasia Center, qui a précédemment travaillé pour le géant pétrolier russe Gazprom.
  21. Hyun Jin Moon, le fils du fondateur de la secte Moon, propose la réunification comme solution aux problèmes de l'économie sud-coréenne, en proie à un déclin démographique et aux tarifs douaniers trumpiens. L'article est publié le 2 septembre, jour d'anniversaire des 80 ans de la capitulation japonaise qui est en même temps celui des 80 ans de l'indépendance coréenne. https://www.koreaherald.com/article/10566150 (2 septembre 2025) Au lieu de parvenir à l'unification, la péninsule coréenne a été divisée le long du 38e parallèle par les États-Unis et l'Union soviétique. Ce qui avait commencé comme des zones d'occupation temporaires s'est transformé en nations distinctes dans un contexte de tensions croissantes liées à la guerre froide. La République de Corée a été créée dans le sud le 15 août 1948, suivie quelques semaines plus tard par la République populaire démocratique de Corée sous le régime de Kim Il-sung dans le nord. Cette division a été imposée par une intervention étrangère, mettant fin à la vision du mouvement indépendantiste et réduisant les Coréens à l'état de pions dans la compétition entre les grandes puissances. Le défi le plus critique est l'effondrement démographique. Avec un taux de natalité de 0,7, le plus bas au monde, la population active et l'avenir du pays sont en déclin rapide. Si des facteurs économiques contribuent à cette crise, la cause profonde réside dans la montée du matérialisme et l'érosion des valeurs traditionnelles, qui ont fondamentalement modifié les attitudes envers le mariage et la famille. Le deuxième défi est la structure des chaebols. Autrefois moteur de l'industrialisation, ces conglomérats étouffent aujourd'hui l'innovation et concentrent le pouvoir économique entre les mains d'une poignée d'individus. Les quatre principaux chaebols représentent 40 % du produit intérieur brut, tout en n'employant qu'une petite fraction de la main-d'œuvre. Troisièmement, la forte dépendance de la Corée du Sud à l'égard des exportations, qui représentent 44 % du PIB, soit bien plus que le Japon ou la Chine, rend l'économie extrêmement vulnérable aux chocs mondiaux. Cette vulnérabilité est particulièrement aiguë dans un contexte d'escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Le rétrécissement du marché intérieur dû au déclin démographique ne fait qu'accentuer cette fragilité. La Corée du Sud se trouve aujourd'hui à un tournant décisif. Sans une vision nationale fédératrice, la stagnation semble inévitable. C'est précisément là que le Rêve Coréen offre une nouvelle voie à suivre. Le Rêve Coréen envisage une réunification qui combinerait la technologie de pointe, les capitaux et les infrastructures de la Corée du Sud avec les ressources naturelles abondantes, la population plus jeune et la position géographique stratégique de la Corée du Nord, qui relie la Chine et la Russie. Cela permettrait d'élargir considérablement le marché intérieur, de stimuler divers secteurs, de la construction aux services, et de garantir l'accès aux minéraux rares indispensables au progrès technologique futur. Plus important encore, cela permettrait de réunir des millions de familles séparées et de tourner enfin la page douloureuse du colonialisme et de la division due à la guerre froide. La Corée du Nord connaît également des changements importants. La récente décision de Kim Jong-un de retirer la réunification des objectifs nationaux déclarés du régime représente un changement sans précédent. Cela revient en fait à reconnaître le manque de vision et de légitimité du régime. Ce vide ouvre de nouvelles possibilités de changement. Le 80e anniversaire de la libération n'est pas seulement une commémoration, c'est un appel à l'action. En embrassant le Rêve Coréen, nous pouvons achever le travail inachevé du mouvement d'indépendance, panser les blessures de la division nationale et créer une nouvelle Corée qui allie harmonieusement ses riches traditions et ses aspirations modernes. https://en.wikipedia.org/wiki/Hyun_Jin_Moon En 2014, Moon a écrit le livre Le Rêve Coréen : une vision pour une Corée unifiée.[8] Ce livre appelle à un engagement plus important du public dans la question de la réunification, notamment sous l'impulsion des organisations de la société civile sud-coréenne travaillant en partenariat avec le gouvernement.[9][10][11] Il a exhorté le gouvernement sud-coréen à faire de la réunification son programme national afin de guider l'opinion mondiale, en particulier compte tenu de l'intérêt accru suscité par les menaces nucléaires croissantes de la Corée du Nord.[12] Korean Culture and Arts Publications a désigné Le Rêve Coréen : une vision pour une Corée unifiée comme « Livre de l'année » 2014 dans la catégorie société.[16] Une version anglaise préfacée par Edwin Feulner, fondateur de la Heritage Foundation, a été publiée en décembre 2016.[17] [18] Ce livre a été inclus dans la liste de lecture professionnelle 2018 de l'Agence de renseignement de la défense américaine dans la catégorie « Analyse mondiale ».[19][20] Moon a fondé en 2012 Action for Korea United, une alliance qui regroupe actuellement plus de 800 groupes civiques coréens. [21] En 2015, la coalition a lancé le comité One Korea Global Campaign afin de rallier le soutien mondial en faveur de la réunification coréenne par le biais de la culture populaire, en particulier la K-pop.[22] À cette fin, elle a organisé deux concerts « One K » à Séoul, en Corée, et à Manille, aux Philippines, auxquels ont participé des artistes de renom.[23][24] La famille Moon œuvre depuis trois générations en faveur de la réunification coréenne. Le grand-oncle de Hyun Jin était un membre éminent du mouvement anticolonialiste coréen et a contribué à la rédaction de la Déclaration d'indépendance coréenne. Son père, Sun Myung Moon, fondateur de l'Église de l'Unification, a été à l'avant-garde du dialogue avec la Corée du Nord dès 1991[50].
  22. https://www.koreaherald.com/article/10570123 (7 septembre 2025) Au total, 86 254 enfants et adolescents ont été traités pour dépression en 2024, soit une augmentation de 72,6 % par rapport aux 49 983 cas recensés en 2020, selon le Service d'évaluation et d'examen des assurances maladie [1]. [1] https://en.wikipedia.org/wiki/Health_Insurance_Review_and_Assessment_Service
  23. https://www.theguardian.com/us-news/2025/sep/07/jd-vance-venezuelan-boat-strike-rand-paul « Tuer les membres des cartels qui empoisonnent nos concitoyens est la meilleure et la plus noble utilisation que nous puissions faire de notre armée », a déclaré samedi le vice-président dans un message publié sur X, pour défendre l'attaque militaire américaine menée mardi contre un bateau vénézuélien dans la mer des Caraïbes, qui a coûté la vie à 11 personnes que l'administration accusait d'être des trafiquants de drogue. Le sénateur républicain Rand Paul, qui préside la commission sénatoriale sur la sécurité intérieure et les affaires gouvernementales, a condamné les propos de Vance. « JD Vance dit que tuer les personnes qu'il accuse d'un crime est « l'utilisation la plus noble et la meilleure de l'armée ». A-t-il déjà lu Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ? » a écrit Paul sur X, faisant allusion au roman de Harper Lee publié en 1960, qui raconte l'histoire d'un homme noir injustement condamné qui est tué alors qu'il tente de s'échapper de prison. « S'est-il déjà demandé ce qui pourrait arriver si les accusés étaient immédiatement exécutés sans procès ni représentation ? Quel sentiment méprisable et irréfléchi que de glorifier le fait de tuer quelqu'un sans procès. »
  24. https://www.handelsblatt.com/politik/international/gesundheitsversorgung-us-versicherer-setzen-rekordhohe-beitragserhoehungen-durch/100153489.html (7 septembre 2025) Les assurances maladie américaines augmentent leurs primes d'assurance comme elles ne l'ont plus fait depuis 15 ans. C'est ce que rapporte le « Financial Times » dimanche. L'assureur United Health a justifié cette augmentation par les droits de douane résultant du conflit commercial actuel, selon le FT. L'incertitude créée par la politique douanière entraîne une augmentation des marges de risque dans les polices. Le cours de l'action United Health a déjà chuté de 38 % cette année. United Health fait désormais partie des valeurs les plus faibles du S&P 500 Selon un rapport du cabinet de conseil Mercer, les polices d'assurance des entreprises pour leurs employés pourraient augmenter de 6,5 % en 2026. Il s'agirait de la plus forte hausse depuis 15 ans. L'organisation à but non lucratif KFF a déterminé que l'augmentation médiane pour les assurés qui souscrivent leur police via les bourses gouvernementales sera de 18 % en 2026. Cela renforce les craintes que de moins en moins de personnes aux États-Unis puissent se permettre une assurance maladie, d'autant plus que le coût de la vie augmente globalement. Les augmentations de coûts de United Health concernent également les assurances proposées dans le cadre de l'Affordable Care Act, mieux connu sous le nom d'« Obamacare ». Environ 24 millions d'Américains étaient assurés cette année par l'ACA. À la fin de l'année, les allégements fiscaux qui subventionnent les assurances ACA arriveront également à expiration.
  25. https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20250907-japon-le-premier-ministre-shigeru-ishiba-démissionne-sous-la-pression-de-son-parti Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé dimanche 7 septembre sa démission Près de la moitié des Japonais ne votent pas. Cette démission survient alors que la popularité d’Ishiba connaissait un rebond inattendu. D’après un sondage du quotidien Yomiuri, sa cote est passée fin août à 39 % d’opinions favorables, soit une hausse de 17 points en un mois. Ce regain est attribué à l’accord commercial signé fin juillet avec les États-Unis. Ce dernier a permis de réduire les droits de douane américains de 25 % à 15 %, ainsi qu’aux mesures de son gouvernement pour contenir la flambée des prix du riz, un facteur majeur d’inflation au Japon.
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