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Hongrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Exclus-tu la possibilité que ce soit effectivement une collecte d'info pour des « forces hongroises de maintien de la paix » comme indiqué dans le texte ? -
turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.foreignaffairs.com/turkey/end-erdogan (29 mai 2025) Aux premières heures du 19 mars, Erdogan a orchestré une descente au domicile d'Ekrem Imamoglu, le maire populaire d'Istanbul, en déployant quelque 200 officiers de police. Imamoglu, un rival politique largement considéré comme un futur candidat à la présidence, a été arrêté et inculpé sur la base d'accusations très douteuses, notamment des accusations sans fondement de corruption et de terrorisme. Malgré l'interdiction des rassemblements publics, l'arrestation a déclenché les plus grandes manifestations antigouvernementales en Turquie depuis plus d'une décennie, qui se sont étendues à la majorité des provinces du pays. Certaines manifestations à Istanbul ont rassemblé plus d'un million de participants, dont beaucoup de jeunes. Le charismatique et compétent Imamoglu peut être un rival particulièrement menaçant. Mais en réalité, la décision d'Erdogan d'arrêter Imamoglu n'est pas à l'origine de cette crise. Elle est le reflet d'une faiblesse croissante. Erdogan était déjà confronté à une lassitude croissante de l'opinion publique à l'égard de sa présidence. Son orgueil démesuré et son style de leadership dominateur ont érodé l'enthousiasme que suscitait autrefois son règne, ce qui le pousse à tenter désespérément d'endiguer un mécontentement désormais irrépressible. Une enquête du Pew Research Center réalisée en mars 2024 a révélé que 55 % des adultes turcs avaient une opinion défavorable d'Erdogan, et son parti a perdu les élections municipales de 2024. Bien qu'Imamoglu reste en prison, c'est Erdogan qui est pris au piège. L'impératif le plus vital d'Erdogan est de prolonger son mandat présidentiel, car il est constitutionnellement limité à deux mandats, et son mandat s'achève en 2028. Mais son impopularité croissante a réduit sa capacité à modifier la constitution ou à forcer la tenue d'élections anticipées. Dans quatre ans, il est presque certain qu'Erdogan ne sera plus le président de la Turquie. Le fait que tant de jeunes citoyens turcs aient osé manifester contre lui reflète la dégradation irrévocable de sa popularité. En tant que seul dirigeant que ces jeunes aient jamais connu, il semblait éternel, une réalité de la vie. Mais ce n'est plus le cas : ses propres erreurs l'ont condamné. Les sondages suggèrent que si des élections avaient lieu demain en Turquie, il ne les remporterait pas. Les prisons turques débordent aujourd'hui de politiciens, de journalistes, d'universitaires et de citoyens dont les paroles ou les actions ont été interprétées comme offensantes ou oppositionnelles. Les individus languissent souvent en détention pendant des mois, dans l'attente d'un procès pour des délits présumés aussi insignifiants qu'un post sur les médias sociaux datant de plusieurs années et considéré comme insultant pour le président. Rien qu'entre 2014 et 2020, le gouvernement d'Erdogan a enquêté sur environ 160 000 Turcs pour insulte au président et en a poursuivi 35 000. Au début de l'année, le président et le président du conseil d'administration de la puissante association turque de l'industrie et du commerce ont tous deux critiqué l'État turc pour avoir saisi les entreprises et les biens des personnes qu'il inculpe au pénal avant qu'elles ne soient condamnées. La réaction d'Erdogan ne s'est pas fait attendre : il a ouvert des enquêtes criminelles contre les dirigeants de l'association pour avoir, comme il l'a dit, « commenté un sujet sur lequel ils n'étaient pas bien informés et, par conséquent, diffusé de la désinformation ». Un jour avant l'arrestation d'Imamoglu, l'université d'Istanbul, dans un exercice capricieux du pouvoir de l'État, a annulé son diplôme de licence, obtenu 31 ans plus tôt, pour vice de forme. La constitution turque exigeant que les candidats à la présidence possèdent un diplôme universitaire, cette invalidation sert de garde-fou à toute future candidature d'Imamoglu. L'arrestation d'Imamoglu a précédé de quatre jours les primaires présidentielles prévues par son parti. Les partis politiques turcs n'organisent généralement pas de primaires, et Imamoglu était le seul candidat inscrit sur le bulletin de vote de son parti. Peu habitué à partager la vedette, Erdogan a compris que la sélection d'Imamoglu élèverait le maire à une position d'égal à égal jusqu'aux prochaines élections générales, qui n'auront peut-être pas lieu avant 2028. Après des années de résultats décevants, l'opposition a commencé à se réinventer, devenant mieux organisée et plus innovante sous une nouvelle direction : alors que des manifestations nationales faisaient rage après l'arrestation d'Imamoglu, le parti d'opposition a invité tous les citoyens turcs à participer aux primaires présidentielles du 23 mars en signe de soutien. Preuve irréfutable de leur mécontentement, plus de 15 millions de Turcs ont fait la queue pendant des heures pour voter en faveur d'un candidat qui était en prison. Dans un récent sondage réalisé par KONDA, un institut de sondage turc, 67 % des Turcs interrogés ont reconnu que la réélection d'Erdogan serait « mauvaise » pour le pays, contre 49 % dans un sondage réalisé en 2023. Le même sondage a révélé que plus de 60 % des citoyens turcs ne croient pas aux accusations portées contre Imamoglu. Plus Imamoglu reste emprisonné, plus sa stature grandit. Ce n'est qu'une question de temps avant que des comparaisons ne soient établies entre lui et des personnalités telles que le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim ou le dramaturge tchèque Vaclav Havel. Ironiquement, la persécution d'Imamoglu par Erdogan est parallèle à sa propre expérience : lorsqu'il était maire d'Istanbul, Erdogan a également été injustement emprisonné - un événement qui a rehaussé son profil national et assuré son avenir politique. -
co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
28 mai 2025. Malin Pinsky, professeur de biologie marine à l'université de Californie à Santa Cruz, sur la réponse des espèces marines au changement climatique : en gros les poissons se déplacent vers le nord pour fuir la chaleur et pour trouver de l'oxygène.- 2 273 réponses
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Hongrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2025-05-14/arrests-zakarpattia-and-suspension-ukrainian-hungarian-talks Le 9 mai, le Service de sécurité de l'Ukraine (SBU) a annoncé la découverte de deux agents, d'anciens soldats de l'armée ukrainienne qui auraient été recrutés par les services de renseignements militaires hongrois. Ils se seraient livrés à des activités d'espionnage en Transcarpatie, une région habitée par plusieurs dizaines de milliers de personnes d'origine hongroise. Les deux individus ont été arrêtés et accusés de haute trahison, un délit passible d'une peine d'emprisonnement à vie. Leur mission présumée consistait à recueillir des informations sur les installations et les équipements militaires de la région, à identifier les faiblesses de ses défenses et à surveiller le sentiment politique de la population locale, y compris les réactions potentielles en cas d'incursion des « forces hongroises de maintien de la paix ». Selon le SBU, les services de renseignement hongrois cherchaient également à obtenir des données provenant de la ligne de front, notamment des informations sur les pertes subies par les forces armées ukrainiennes. Le ministre hongrois des affaires étrangères, Péter Szijjártó, a qualifié les affirmations du SBU de « propagande anti-hongroise de Kiev », et Budapest a immédiatement réagi en expulsant deux membres du personnel de l'ambassade ukrainienne accusés de participer à des activités de renseignement. En représailles, Kiev a expulsé deux diplomates hongrois, ce à quoi Budapest a répondu par la détention et l'expulsion ostentatoires d'un ancien employé de l'ambassade ukrainienne accusé d'espionnage. Le porte-parole du ministère ukrainien des affaires étrangères, Heorhiy Tykhyi, a qualifié les actions de la Hongrie de « chasse aux sorcières » et a accusé les autorités hongroises d'hystérie anti-ukrainienne. Le 11 mai, le vice-ministre hongrois des affaires étrangères, Levente Magyar, a annulé les consultations intergouvernementales prévues le lendemain à Uzhhorod, qui devaient répondre aux préoccupations de Budapest concernant la politique de Kiev à l'égard de la minorité hongroise. La réunion avait été programmée à la suite de la visite de la vice-première ministre Olha Stefanishyna à Budapest le 29 avril. Le 13 mai, Viktor Orbán a accusé le parti TISZA - la principale force d'opposition en Hongrie - d'être impliqué dans l'opération de contre-espionnage ukrainienne. La révélation d'activités d'espionnage hongroises en Ukraine est une initiative sans précédent qui aggrave les tensions avec un pays voisin. Bien que Kiev se soit abstenu de tout commentaire de haut niveau, l'opération du SBU pourrait viser à discréditer la Hongrie auprès des partenaires de l'UE et à les mobiliser pour trouver une solution qui permettrait de contourner le veto de Budapest lors du vote sur l'ouverture du premier groupe de négociations, et les discussions en cours au sein de l'UE concernant le découplage des processus d'intégration de l'Ukraine et de la Moldavie, qui ont jusqu'à présent été traités comme un ensemble, fournissent un nouveau contexte significatif pour ces développements. Notamment, Budapest ne s'oppose pas à l'avancement de la Moldavie. Les calculs de Kiev peuvent également avoir été renforcés par des signaux de Bruxelles, notamment de la part de Kaja Kallas, vice-présidente de la Commission européenne, qui a exprimé sa volonté de poursuivre des mesures alternatives si un compromis n'était pas atteint et si la Hongrie maintenait son veto. La campagne anti-ukrainienne est un thème central dans le discours du gouvernement hongrois, et les récentes actions de Kiev pourraient finalement jouer en faveur de Budapest. Les autorités hongroises présentent actuellement l'adhésion potentielle de l'Ukraine à l'UE comme la plus grande menace pour les intérêts nationaux et accusent Kiev de persécuter la minorité hongroise de Transcarpatie. Le gouvernement du Premier ministre Orbán utilise également une rhétorique anti-ukrainienne pour cibler l'opposition, l'accusant de soutenir la position de l'Ukraine concernant la guerre et ses ambitions européennes. Péter Magyar, le rival d'Orbán aux élections législatives du printemps 2026, a jusqu'à présent évité d'aborder la question de l'Ukraine. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2025-05-27/russia-resumes-large-scale-air-strikes-ukraine-day-1189-war Les forces russes ont poursuivi leur offensive sur un large front au sud de Kostiantynivka. La plupart des défenseurs ukrainiens se sont retirés du saillant entre l'agglomération de Toretsk et la route Pokrovsk-Kostiantynivka, battant en retraite vers cette dernière, bien qu'ils tiennent toujours le village de Zoria. Entre-temps, les troupes russes ont creusé une brèche dans les défenses ukrainiennes à l'ouest de cette route. Elles ont également progressé entre Pokrovsk et Velyka Novosilka (elles auraient atteint la frontière de l'oblast de Dnipropetrovsk près du village d'Horikhove, ce que les autorités ukrainiennes ont démenti), à l'est de Siversk et au nord de Lyman. Toutefois, ces développements n'ont pas encore entraîné de changements significatifs dans la situation générale. Les troupes russes poursuivent leurs opérations visant à étendre la zone dite tampon dans les régions frontalières de l'oblast de Sumy. Pour la première fois, la partie ukrainienne a reconnu qu'une partie de l'oblast était désormais sous contrôle russe ; des rapports officiels ont fait état de quatre villages capturés par les forces russes au cours des dernières semaines. Les troupes russes ont également intensifié leur activité dans la zone frontalière de l'oblast de Kharkiv, prenant le contrôle de nouvelles sections de Vovchansk. Selon certaines sources, un groupement russe comptant jusqu'à 50 000 soldats a été redéployé de l'oblast de Koursk vers la zone frontalière de l'oblast de Belgorod, au nord de Kharkiv. Cela confirme les informations ukrainiennes antérieures suggérant que la Russie prépare une offensive, dont Kharkiv sera probablement l'une des cibles. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais Porochenko et Zelenski, eux, n'en voyaient-ils pas la couleur ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pourquoi "déclinante" ? L'Ukraine n'était-elle pas au contraire perçue en Russie comme un partenaire dont la coopération était mutuellement fructueuse, que ce soit dans le domaine des moteurs d'avions, des locomotives, par exemple ? Porochenko ne vendait-il pas du chocolat et Zelenski des programmes télévisés comiques en Russie ? Il n'y avait pas de déclin, mais plutôt une prospérité partagée. -
VATICAN : micro état / influence maxi
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://neweasterneurope.eu/2025/05/16/pope-francis-and-his-complicated-legacy-in-ukraine/ Lors de l'annexion illégale de la Crimée par la Russie, le pape François n'a pas condamné les actions agressives de Moscou. Au lieu de cela, il a appelé au « dialogue et à l'harmonie » entre la Russie et l'Ukraine, espérant qu'elles parviendraient à une solution pacifique. À la suite de ces événements, le pape François a continué à faire des déclarations générales sur Moscou et Kiev, appelant à la paix entre les deux pays lors de la première invasion russe. L'ancien pape n'a pas reconnu que la guerre avait été causée par la Fédération de Russie et, à un moment donné, il a même choisi de rencontrer le patriarche russe Kirill, le chef de l'Église orthodoxe du pays. Lors de leur échange à Cuba en février 2016, les deux chefs religieux ont publié une déclaration commune. Le document indique que les deux parties ont discuté des « relations mutuelles entre les Églises » et qu'elles chercheront à tirer parti de cette rencontre et des relations entre leurs organisations. Alors que le pape François avait l'occasion de s'entretenir avec le patriarche Kirill pour appeler à la fin de l'invasion du Donbas, il n'a rien dit. En outre, le pape François ne s'est pas rendu en Ukraine pendant son mandat à la tête de l'Église catholique, de mars 2013 à avril 2025. Cette situation a semé la confusion au sein de la communauté catholique ukrainienne, car ses membres ne comprenaient pas pourquoi le pape François aurait donné la priorité à une rencontre avec le patriarche Kirill, ami notoire du président russe Vladimir Poutine et partisan de l'incursion de la Russie en Ukraine. Lorsque la guerre a commencé en février 2022, le pape François a appelé à la paix et au dialogue entre la Russie et l'Ukraine. Il a fait de même lors de l'annexion de la Crimée et de l'invasion russe du Donbas. Au fur et à mesure que la guerre progressait, le pape n'a pas condamné les actions de la Russie. Au lieu de cela, il s'est rendu coupable de répéter les discours russes sur la guerre. Par exemple, au début de la guerre, le pape François a suggéré qu'il pourrait y avoir eu une sorte de provocation qui a forcé la Russie à lancer son invasion. Le pape a également indiqué qu'il pensait que l'Ukraine était utilisée comme un pion entre l'OTAN et la Russie. Il y a eu d'autres maladresses. Pendant la guerre, le pape François a tenu une vidéoconférence avec de jeunes chrétiens russes. Au cours de cet appel, le pape a rappelé aux participants l'histoire de la Russie. « N'oubliez jamais votre héritage », a déclaré le pape François. Il a poursuivi en déclarant que « vous êtes les héritiers de la grande Russie : la Russie des saints, des souverains, la vaste Russie de Pierre Ier, de Catherine II - un empire qui était grand ». Ces propos ont bouleversé des millions d'Ukrainiens, car l'Empire russe a également cherché à éliminer la langue ukrainienne. Enfin, il y a eu le tristement célèbre incident de 2024, lorsque le pape François a appelé les Ukrainiens à se soumettre à l'invasion russe. Dans sa déclaration, le pape a dit que les Ukrainiens devraient avoir « le courage du drapeau blanc », estimant que les Ukrainiens devraient être contraints de négocier avec les Russes. -
Bulgarie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Paschi dans Politique etrangère / Relations internationales
https://neweasterneurope.eu/2025/05/20/bulgarias-eurozone-games/ Les sondages réalisés plus tôt cette année par Myara ont montré que 51,7 % des Bulgares s'opposent en principe à l'entrée de la Bulgarie dans la zone euro, tandis que 39 % la soutiennent en principe. Par ailleurs, lorsqu'on leur rappelle que l'adhésion à la zone euro est l'une des obligations du pays en vertu des traités de l'UE et compte tenu des efforts actuels pour adopter l'euro le 1er janvier 2026, 41,4 % des personnes interrogées affirment que la Bulgarie ne devrait « jamais » adhérer à la zone euro, tandis que 30,8 % déclarent qu'elle devrait le faire à un stade ultérieur. Une série de scandales de corruption ainsi qu'un raid contre la présidence de Radev le 9 juillet 2020, perçu comme une tentative de coup d'État, ont déclenché des manifestations anticorruption massives contre le troisième gouvernement de Borissov, qui ont duré plus de cent jours. Par coïncidence, le lendemain, 10 juillet 2020, la Commission européenne a fait l'annonce surprenante que la Bulgarie (et la Croatie) avaient été incluses dans le Mécanisme de taux de change II (MTC II), également connu sous le nom de « salle d'attente » de la zone euro. Sans surprise, le gouvernement et le parlement « Zhelyazkov » actuels sont mal notés : 27 % des citoyens ont confiance dans le gouvernement et 46 % ne lui font pas confiance ; 13 % des citoyens font confiance au parlement et 64 % ne lui font pas confiance. Deux facteurs principaux expliquent cette crise de confiance. Les dernières élections législatives d'octobre 2024 ont été marquées par des irrégularités si flagrantes que même la Cour constitutionnelle, qui est connue pour sa partialité en faveur de Borissov, les a déclarées, en partie, illégales. Plus important encore, le président Radev est l'un des rares hommes politiques à avoir mis le doigt sur le véritable problème sous-jacent du gouvernement officiellement dirigé par Rossen Zhelyazkov : « Au lieu d'un gouvernement Zhelyazkov, nous avons un gouvernement Borissov et Peevski... Nous avons des résultats visibles, tels que l'accaparement des institutions et des ressources ». C'est un secret de polichinelle que Borissov et Peevski, qui a été sanctionné pour corruption par les gouvernements américain et britannique, respectivement en 2021 et 2023, sont partenaires en coulisses. Comme le montrent les tendances de vote actuelles, la survie du gouvernement « Zhelyazkov » est assurée par le parti « Nouveau départ » de Peevski, qui s'est détaché du parti DPS, une fois que l'ADLE et Reuniou ont menacé de mettre fin à l'adhésion du DPS si Peevski restait à la tête du parti. Comme l'adhésion à la zone euro implique le respect des critères de Maastricht, qui sont de nature macroéconomique, les inquiétudes ne sont qu'exacerbées par les antécédents de la Bulgarie en matière de manipulation des données. Tout d'abord, la Bulgarie a toujours été en proie à des scandales concernant des manipulations du PIB. Jusqu'à récemment, même en se basant sur des statistiques modifiées, on pensait que le principal obstacle à l'adhésion de la Bulgarie à la zone euro était l'inflation. Les données de la Banque mondiale montrent que l'inflation s'élevait à 15,3 % en 2022, à 9,4 % en 2023 et à 2,4 % en 2024. Bien que l'on ne sache pas quelle stratégie la Bulgarie aurait pu adopter pour réduire l'inflation, les citoyens ordinaires se demandent comment leurs factures continuent d'augmenter alors que les institutions affirment que l'inflation a été maîtrisée. Dans ce contexte et compte tenu du fait que la valeur du lev bulgare est artificiellement appréciée en raison des spécificités de la caisse d'émission du pays, il n'est pas surprenant que de nombreux citoyens ordinaires et macroéconomistes craignent que l'adhésion à la zone euro en 2016 soit prématurée et puisse déboucher sur une crise financière. Le souvenir de la récente crise de la Grèce voisine, qui a été déclenchée, entre autres, par la découverte que la Grèce avait rejoint la zone euro avec des statistiques faussées et une dette cachée, est encore très présent dans les mémoires et alimente encore plus le scepticisme. À cet égard, il est assez révélateur que des membres éminents du PPDB ne se soient pas engagés dans un débat de fond sur la proposition de référendum de Radev, mais qu'ils se soient plutôt appuyés sur une propagande simpliste, un étiquetage et des spéculations flagrantes. Ivaylo Mirchev, co-dirigeant de « Oui, la Bulgarie », a affirmé que M. Radev tentait de plaire au Kremlin. Néanmoins, il n'a pas expliqué ce que Poutine gagne en retardant l'entrée de la Bulgarie dans la zone euro et il a omis de mentionner que Borissov et Peevski, qui soutiennent l'entrée immédiate de la Bulgarie, entretiennent depuis longtemps des liens avec la Russie. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce n'est pas la bonne comparaison. La bonne comparaison ce serait si les Américains faisaient tout cela en réponse à un projet d'alliance militaire avec la Chine : https://neweasterneurope.eu/2015/05/22/russia-will-want-war-ukraine-stop/ (22 mai 2015) Richard Farkas, professeur à l'université DePaul de Chicago. Pensez-y de la façon suivante : et s'il y avait une manifestation au Canada, et que le nouveau régime arrivait au pouvoir et déclarait "Nous ne voulons pas être un ami des États-Unis. Nous voulons être un ami de la Chine." C'était un nouveau gouvernement, et il a été établi en brisant les règles politiques. Que penserait ou ferait Washington ? Le Canada est notre voisin, nous avons une longue frontière avec eux, ils nous aident dans notre défense, le Canada se trouve entre l'État de l'Alaska et le reste des États-Unis. Ce serait gênant. Pensez-vous que les États-Unis s'engageraient à changer ce qui s'est passé au Canada ? Je pense que oui. Je ne le préconise pas, mais je vous parie qu'ils le feraient, en raison de la menace perçue, d'avoir un ennemi à la frontière. Dans ce scénario hypothétique, le Canada sera passé du côté obscur - peut-être même en alliance avec la Russie ! Il y aurait un réel sentiment de menace. Maintenant, ce serait différent si le Canada se déclarait neutre. Oui, d'accord. Mais s'ils disent qu'ils sont avec l'ennemi, alors nous devrions faire quelque chose. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Donc l'Allemagne a un nouveau ministre des affaires étrangères, le sympathique Johann Wadephul : https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wadephul Wadephul est d'abord membre de la commission du travail et des affaires sociales. À la suite des élections de 2013, il est président de la commission du contrôle des élections, de l'immunité et du règlement. En outre, il est membre de la commission des affaires étrangères et du Conseil des anciens du Parlement, qui — entre autres fonctions — détermine les points quotidiens de l'ordre du jour législatif et attribue des présidents de commission en fonction de la représentation des partis. Au sein de la commission des affaires étrangères, Wadephul est le rapporteur de son groupe parlementaire sur les relations avec le Moyen-Orient, les États arabes du golfe Persique et l'Iran. Il a également abordé des questions liées à la Biélorussie, à l'Ukraine, à la Russie et aux Balkans occidentaux. Dans les négociations pour former un gouvernement de coalition sous la direction de la chancelière Angela Merkel à la suite des élections fédérales de 2017, Wadephul fait partie du groupe de travail sur la politique étrangère, dirigé par Ursula von der Leyen, Gerd Müller et Sigmar Gabriel. Il est ensuite vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU sous la direction de Volker Kauder; à ce titre, il succède à Franz Josef Jung. En juin 2017, Wadephul a voté contre la majorité de son groupe parlementaire et en faveur de l'introduction par l'Allemagne du mariage homosexuel[3]. En février 2020, il plaide pour que l'arsenal atomique français sorte du giron strictement national et soit placé sous la responsabilité de l'Union européenne ou de l'OTAN[4]. -
https://www.thefp.com/p/jed-rubenfeld-trumps-lawless-attack (24 mai 2025) Cet auteur avance deux séries d'arguments qui lui font pronostiquer une défaite judiciaire de l'administration Trump face à Harvard. 1°) Si la réglementation exige bien des universités qu'elles fournissent à l'administration un certain nombre de renseignements sur les étudiants étrangers : réussissent-ils leurs examens ? sont-ils des délinquants ? les exigences de Trump dépassent le cadre réglementaire donc sont illégales. 2°) Les mesures punitives prises par l'administration contre Harvard ciblent précisément cette université car c'est la seule qui a refusé de négocier. Et ça c'est interdit, c'est anticonstitutionnel. L'administration aurait dû cibler toutes les universités ou toutes les universités d'un certain rang qui accueillent des étudiants étrangers, sans s'en prendre à Harvard en particulier.
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Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/29/en-suspendant-ses-droits-de-douane-un-tribunal-federal-annule-le-jour-de-la-liberation-de-donald-trump_6609051_3234.html La justice fédérale américaine a suspendu, mercredi 28 mai, les droits de douane imposés par Donald Trump lors de son « jour de la libération », le 2 avril, lorsqu’il avait infligé des taxes prétendument réciproques à l’ensemble de la planète d’un minimum de 10 % ainsi que les droits imposés au Canada, au Mexique (25 %) et à la Chine (20 %). Le panel de trois juges du Tribunal du commerce international, une instance peu connue, sise à New York, a estimé que l’International Emergency Economic Powers Act (IEEPA) de 1977, invoqué par Donald Trump, ne lui permettait pas d’imposer de telles sanctions. « Le tribunal n’interprète pas l’IEEPA comme conférant une telle autorité illimitée et annule les droits de douane contestés imposés en vertu de celle-ci », tranchent les juges. Ces derniers avaient été saisis par cinq entreprises s’estimant lésées et par douze Etats fédérés emmenés par l’Oregon. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Lis Thucydide. Les alliés d'Athènes étaient-ils fondés et libres de souhaiter s'allier à Athènes ? En tout cas Thucydide dit que c'est ça qui a déclenché la guerre du Péloponnèse. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce qui prouve que la promesse de ne pas inclure les autres ex-membres du pacte de Varsovie dans l'OTAN était forte. On ne discute pas d'une chose qui a été exclue de manière forte. Il n'y avait pas à discuter parce que c'était clair dans l'esprit de tout le monde que c'était exclu. -
2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.middleeasteye.net/news/un-food-programme-chief-denies-claims-hamas-stealing-gaza-aid-trucks (26 mai 2025) Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, a réfuté dimanche les allégations selon lesquelles le Hamas volerait l'aide alimentaire acheminée à Gaza et s'est opposée à l'utilisation du terme « pillage » pour décrire les civils qui volent effectivement ce qu'ils peuvent. "Écoutez, les gens sont désespérés, ils voient un camion du Programme alimentaire mondial arriver et ils se précipitent dessus. Cela n'a rien à voir avec le Hamas ou une quelconque forme de criminalité organisée", a déclaré M. McCain à la chaîne américaine CBS. "C'est tout simplement parce que ces gens meurent de faim". Cindy est la veuve d'une voix républicaine pro-guerre de longue date dans la politique américaine, le sénateur John McCain, qui s'est présenté contre Barack Obama lors de la course à la présidence de 2008. Il est décédé en 2018. En 2021, après avoir voté pour Joe Biden à la présidence, Cindy a été nommée ambassadrice des États-Unis auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Deux ans plus tard, elle devient directrice exécutive du PAM, quelques mois avant les attaques du 7 octobre 2023 menées par le Hamas contre le sud d'Israël, ainsi que la guerre israélienne et le siège de la bande de Gaza qui s'ensuivirent à la fin de la même année. -
Bosnie-Herzégovine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://nationalinterest.org/feature/nation-building-in-bosnia-and-herzegovina-30-years-of-failure (27 mai 2025) Trois décennies d'interventionnisme international n'ont pas réussi à guider la Bosnie-Herzégovine vers l'harmonie confessionnelle et la démocratie. Des commémorations ont commencé à marquer le trentième anniversaire de la fin de la guerre de Bosnie (1992-1995), qui a fait 100 000 morts. Pourtant, il n'y a pas grand-chose à célébrer dans ce qui est devenu un projet de construction nationale raté de plusieurs milliards de dollars au milieu de l'Europe. Les musulmans bosniaques, les Croates catholiques et les Serbes orthodoxes de Bosnie-Herzégovine restent aussi divisés aujourd'hui qu'ils l'étaient en 1995. Les régions du pays à majorité serbe cherchent toujours à se séparer et à rejoindre la Serbie voisine. Avant la guerre, les mariages mixtes représentaient 13 % de l'ensemble des mariages. Aujourd'hui, ce chiffre est de 4 %. Les efforts déployés par les étrangers pour instaurer une identité civique bosnienne afin de remplacer les affiliations ethno-religieuses forgées au fil des siècles sont restés lettre morte. L'essence de la crise réside spécifiquement dans l'architecture internationale de l'après-accord de paix qui a donné à une clique de diplomates occidentaux le pouvoir d'arbitrer en dernier ressort toutes les décisions dans le pays. Ceux-ci gardant jalousement leurs pouvoirs, la Bosnie-Herzégovine ne jouit d'aucune souveraineté nationale. Les hauts représentants successifs ont imposé plus de 900 décisions, allant de la sélection des symboles de l'État à la politique économique en passant par la réforme judiciaire et constitutionnelle. Par décret, le haut représentant a révoqué de nombreux élus, y compris des présidents. Trois des neuf sièges de la Cour suprême sont réservés à des juristes étrangers (actuellement originaires d'Albanie, d'Allemagne et de Suisse) qui se prononcent souvent en faveur de la centralisation du pouvoir à Sarajevo, où la majorité musulmane bosniaque contrôle la plupart des institutions fédérales. Les efforts internationaux visant à « centraliser la Bosnie d'une manière qui n'était pas explicitement prévue par les accords de paix » au détriment de l'autonomie serbe sont un non-sens politique et ont fourni à Moscou une ouverture permanente pour déstabiliser la région. Dans l'autre moitié du pays, où les musulmans sont trois fois plus nombreux que les Croates catholiques, les musulmans se livrent à des votes croisés pour élire les Croates, ainsi que les représentants des minorités, privant ainsi le bloc pro-occidental du pays de ses droits. En outre, le dirigeant croate a été menacé de sanctions par les États-Unis pour s'être opposé à un projet de gazoduc qui serait géré par la compagnie nationale de gaz dirigée par les Bosniaques musulmans, mais qui serait construit dans des zones peuplées de Croates. En résumé, il n'existe aucun espace politique ou civique où le peuple de Bosnie-et-Herzégovine puisse se gouverner lui-même. Faut-il s'étonner que les relations interethniques soient au plus mal ? -
Corée du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://nationalinterest.org/blog/korea-watch/south-koreas-political-crisis (16 mai 2025) En l'espace de quelques jours seulement, deux anciens présidents de Corée du Sud ont été inculpés, le principal candidat à la présidence pour les prochaines élections spéciales a vu l'acquittement de sa condamnation pénale annulé, ce qui a soulevé des doutes quant à son éligibilité, et le président par intérim ainsi que le « président par intérim du président par intérim » ont tous deux démissionné. Sur les treize présidents sud-coréens depuis la fondation de la république en 1948, seuls deux ont évité le renversement, l'assassinat, la prison, l'inculpation ou la mort par suicide pour éviter l'inculpation. Parmi ces deux présidents, l'un avait été kidnappé par les services de renseignement sud-coréens et avait évité de justesse d'être assassiné alors qu'il était un dirigeant de l'opposition politique avant de devenir président. -
AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250526-la-france-embarrassée-par-ses-anciens-soldats-employés-en-afrique-par-des-sociétés-militaires-privées Le numéro 2 de Bancroft [un groupe de sécurité privé, NDLR] est un Français, Richard Rouget. On l'appelle ''colonel Sanders'', c'est un ancien parachutiste. Si Bancroft veut travailler en Centrafrique, il dit : ''OK, alors on embauche des frenchs" [Français] ! » Le recrutement des Français s'accélère et les entreprises sont nombreuses : Bancroft Global Development (États-Unis), G4S (Royaume-Uni, spécialisée dans la gestion d'installations sensibles et le transport sécurisé), The Development Initiative (Royaume-Uni, basée aux Bermudes, spécialisée dans les services liés au déminage), Relyant Global LLC (États-Unis, basée au Tennessee, elle offre des services de logistique et déminage), Erinys (Royaume-Uni, spécialisée dans la gestion des risques et la fourniture de services de sécurité dans des zones de conflit)... Ces sociétés britanniques et américaines ont toutes recruté d'anciens militaires français en Afrique. De source militaire occidentale, la société américaine Amentum déploierait actuellement au Bénin plusieurs « Frenchs », dont au moins deux anciens légionnaires et un ancien technicien en télécommunications ayant exercé au ministère des Armées. Amentum intervient dans le cadre d'un contrat visant à appuyer les forces armées béninoises dans la sécurisation des frontières avec le Burkina Faso et le Niger. Mais la France ne dispose pas de sociétés militaires privées qui puissent être engagées au combat ou qui soit autorisées à employer des armes, comme c'est le cas pour la Russie (Wagner) ou la Turquie (Sadat). La loi n°2003-340 du 14 avril 2003 interdit et réprime l'activité de mercenariat qui implique l'emploi de la force et l'emploi des armes. -
Pays baltes
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Sinon pour anticiper la disparition des tickets de RER, j'ai fait l'acquisition d'un - ouvrez les guillemets - « passe Navigo Easy ». « Navigo » avait le mérite d'être formé sur une racine latine, de rimer avec « naviguer », « navigation » , etc... « Passe » est ambigu parce que si l'on peut dire que c'est l’abréviation de passe-partout, c'est surtout le calque de l'anglais "pass". Quant à « Easy », toute honte bue, plus aucun effort n'est fait pour nier le fait que l'administration régionale entreprend de parler aux administrés, non pas en français mais en anglais. On n'essaie même plus de faire semblant. L'inauguration en grande pompe en 2023 de la "Cité internationale de la langue française" à Villers-Cotterêts, était donc bien un enterrement de première classe de la langue française, vouée au statut à terme, de langue morte, reléguée à un musée, les musées étant les lieux où l'on place les objets du passé un peu encombrants, dont on n'arrive pas à se débarrasser et qu'on n'utilise plus dans la vraie vie. Je rappelle que l'ordonnance de François Ier de Villers-Cotterêts, en 1539, avait au contraire institué le français comme langue de l'administration (contre le latin). -
Qatar sur la scène internationale.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Joab dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.thefp.com/p/how-qatar-bought-america (14 mai 2025) Comment le Qatar a acheté l'Amérique Le petit pays du Golfe a dépensé près de 100 milliards de dollars pour asseoir son influence au Congrès, dans les universités, les salles de presse, les groupes de réflexion et les entreprises. L'accord sur l'avion a été signé par la procureure générale Pam Bondi. Elle travaillait auparavant pour un cabinet de lobbying de Washington, D.C., qui recevait 115 000 dollars par mois du Qatar pour lutter contre le trafic d'êtres humains, selon un contrat de 2019 examiné par The Free Press. Elle n'est pas la seule dans l'administration à avoir des liens avec l'État du golfe Persique. La chef de cabinet du président Trump, Susie Wiles, a dirigé le cabinet de lobbying Mercury Public Affairs lorsqu'il représentait l'ambassade du Qatar à Washington. Le directeur du FBI, Kash Patel, a travaillé comme consultant pour le Qatar, bien qu'il ne se soit pas enregistré en tant qu'agent étranger. Enfin, Steve Witkoff, ami de longue date et conseiller principal du président Trump, l'accompagne dans son voyage cette semaine. Depuis des mois, M. Witkoff est l'envoyé spécial de M. Trump au Moyen-Orient et son nom a été évoqué comme futur conseiller à la sécurité nationale. M. Witkoff est également un bénéficiaire des largesses du Qatar : en 2023, le fonds souverain du Qatar a racheté son investissement chancelant dans l'hôtel Park Lane de New York pour 623 millions de dollars. -
2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ledevoir.com/monde/moyen-orient/884365/quelque-300-ecrivains-francophones-denoncent-genocide-gaza? Quelque 300 écrivains francophones, dont deux prix Nobel de littérature, Annie Ernaux et Jean-Marie Gustave Le Clézio, dénoncent dans une tribune parue mardi le « génocide » de la population à Gaza et demandent « un cessez-le-feu immédiat ». On retrouve parmi ces signataires des auteurs récemment prix Goncourt, comme Hervé Le Tellier, Jérôme Ferrari, Laurent Gaudé, Brigitte Giraud, Leïla Slimani, Lydie Salvayre, Mohamed Mbougar Sarr, Nicolas Mathieu ou Éric Vuillard. -
Pays baltes
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ledevoir.com/monde/europe/884407/langues-basque-catalane-galicienne-continuent-diviser-ue? (27 mai 2025) Plusieurs États membres, dont les pays baltes, redoutent, en acceptant la demande espagnole, d’être contraints de reconnaître eux aussi le statut de langue officielle aux langues régionales utilisées sur leur territoire. Une grande partie de la population balte parle russe et « donc, le russe pourrait devenir une langue officielle », ce que ces pays ne souhaitent pas, a ainsi expliqué Marko Stucin, secrétaire d’État slovène aux Affaires européennes. -
La Francophonie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Carl dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/884251/editorial-francisation-entreprise-echec-bonne-idee? (27 mai 2025) Le commissaire à la langue française du Québec, Benoît Dubreuil, dresse un portrait préoccupant des initiatives de francisation en entreprise. Bon an mal an, M. Dubreuil fait la démonstration de son utilité. Le Commissaire à la langue française, une institution lancée en 2023, accomplit son mandat comme gardien de la pérennité et de la vitalité du français au Québec. Le fossé entre les intentions et le résultat est considérable. Il faut environ 500 heures de francisation (167 semaines) pour atteindre le niveau 4 en français, alors que les formations durent en moyenne 56 heures (19 semaines). À ce rythme, il faudrait quatre ans pour atteindre le niveau 4. Quel est le problème ? C’est encore et toujours l’anglais qui finit par prédominer dans ces circonstances. En effet, la plupart des travailleurs qui ne parlent pas français se débrouillent en anglais. -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est pas "Vive le Canada libre !", mais presque : https://www.ledevoir.com/opinion/editoriaux/884605/visite-roi-charles-iii-esbroufe-royale? (27 mai 2025) Le roi Charles III est passé dans le plus vaste de ses royaumes, le Canada. Pour marquer son passage au pays, il a lu le discours du Trône. Pour une population canadienne dont 80 % des membres ont fait allégeance d’indifférence au roi, quel dur rappel ! Mais qu’est-ce que cette lecture nous enseigne, sinon que le tout nouveau premier ministre du Canada, qui se dévoile davantage dans ses gestes qu’à travers ses propos, est un traditionaliste de la plus pure espèce ? Dans un français nettement supérieur à celui de la gouverneure générale Mary Simon, le roi Charles a décliné les priorités d’un Canada moderne — plus fort, plus sûr, plus abordable, plus économe, plus uni — et il a plaidé pour un pays bâtissant de nouvelles relations avec les États-Unis. https://www.ledevoir.com/politique/canada/884344/roi-charles-discours-trone-gouvernement-carney Dans son allocution livrée tantôt en anglais, tantôt en français, le monarque de 76 ans a glissé quelques messages subtils adressés au président des États-Unis. C’était la première fois en 48 ans que le monarque du Canada prononçait le discours du Trône. La reine Élisabeth II l’avait fait en 1957 et en 1977. Le souverain a souligné, dans un bon français, que « la langue française et la culture québécoise sont au cœur de l’identité canadienne ». « Elles définissent le pays que les Canadiens, les Canadiennes et moi aimons tant. Le Canada est un pays où l’on respecte et célèbre les langues officielles et les langues autochtones ». « Comme nous le rappelle l’hymne national, le Grand Nord est bel et bien fort et libre ! » C’est sur cette note d’affirmation de la souveraineté du Canada que le roi Charles III a conclu le discours du Trône dans la Chambre du Sénat, à Ottawa, mardi avant-midi. https://www.ledevoir.com/politique/quebec/884653/assemblee-nationale-prete-couper-ponts-monarchie-britannique? En pleine visite au Canada du roi Charles III, les députés de l’Assemblée nationale ont adopté mardi une motion pour rompre les liens de l’État québécois avec la monarchie britannique. Unanimes, les 106 députés présents en chambre ont avalisé sans débat une motion déposée par le Parti québécois (PQ) qui demande que « l’Assemblée nationale convienne d’abolir le lien entre l’État du Québec et la monarchie britannique ». Caquistes, libéraux, solidaires et péquistes ont voté pour la motion, qui souligne qu’une « très forte majorité » de Québécois « n’éprouve aucun attachement envers la monarchie britannique ». Avant que son collègue Pascal Bérubé dépose la motion en chambre, le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, a dit ne pas comprendre pourquoi le Québec « pellette des dizaines de milliers de dollars chaque année » vers les institutions britanniques. « [Charles III] n’est juste pas mon roi. [Le Royaume-Uni] n’est juste pas mon pays », a-t-il lancé. « Quel pays bizarre qu’est le Canada ! Pour affirmer sa souveraineté, il trouve important d’amener un monarque d’un pays étranger pour qu’il parle de ses priorités », a-t-elle [la co-porte-parole de Québec solidaire (QS), Ruba Ghazal] fait remarquer lundi matin à l’Assemblée nationale. L’Assemblée nationale a déjà aboli, en 2022, le serment obligatoire des députés à la couronne britannique. https://www.ledevoir.com/politique/quebec/774073/quebec-met-fin-au-serment-au-roi (9 décembre 2022) La nouvelle loi inscrit dans la Loi constitutionnelle de 1867 un article qui stipule que les élus n’ont l’obligation de prêter allégeance qu’au peuple québécois — et non pas au monarque du Canada — pour exercer leurs fonctions.