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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. 24 mai 2025. Christophe Pauly. Entre les promesses de colonisation martienne d’Elon Musk, les projets lunaires de la NASA et les rêves de voyages interstellaires, l’idée de quitter la Terre fascine. Mais derrière cette ambition se cache une vérité cachée : le voyage dans l’espace est confronté à des limites physiques, biologiques et technologiques que peu osent évoquer. Échapper à l’attraction terrestre demande une énergie colossale. Mars reste une expédition risquée, et atteindre une étoile comme Proxima du Centaure avec nos moyens actuels relève de la science-fiction. Propulsion chimique, nucléaire ou ionique, antimatière ou warp drive : toutes ces solutions ont leurs limites, parfois insurmontables. Même avec un vaisseau générationnel, les défis de survie biologique et sociale sont immenses. Et même si nous les surmontions, nous resterions bloqués par la vitesse de la lumière, une barrière imposée par les lois de la physique. Face à ces contraintes, peut-être que nous ne quitterons jamais notre planète natale. 25:02 Le verdict ou du moins le verdict provisoire basé sur ce que nous savons aujourd'hui, c'est que le voyage interstellaire, tel que l'on se l'imagine dans la science-fiction avec des humains traversant la galaxie en quelques années, voire quelques décennies semble relever de l'imaginaire. Les distances sont trop grandes, les énergies requises sont trop colossales, les temps de trajet sont trop longs, les dangers trop nombreux et les lois de la physique tel que nous les comprenons, sont particulièrement têtues. Ce qui est problématique aujourd'hui risque de l'être pendant très très longtemps et peut-être même pour toujours. Mais attention, je dis pas que nos descendants ne feront jamais de découvertes révolutionnaires, qu'ils ne trouveront jamais de nouvelles physiques, de nouvelles astuces pour contourner ces obstacles qui nous paraissent insurmontables. L'histoire des sciences est pleine de surprises, de révolutions qui ont transformé ce qui semblait impossible en réalité. On a appris à voler alors qu'on a pas d'aile. On a appris à maîtriser l'électricité. On a pris à marcher sur la Lune. Cependant, il y a une différence fondamentale entre surmonter des défis technologiques, aussi complexe soit-il, et transgresser les lois fondamentales de l'univers. La vitesse de la lumière comme limite, la conservation de l'énergie, les contraintes de la thermodynamique. Ce ne sont pas des suggestions, ce sont les règles du jeu. baser nos espoirs sur l'exploration interstellaire, sur une future révolution scientifique qu'on ne peut même pas imaginer aujourd'hui. C'est un petit peu comme acheter un ticket de loto en espérant devenir milliardaire pour rembourser ses dettes. C'est possible mais ce n'est pas vraiment un plan. Et c'est là que paradoxalement cette quasi impossibilité de quitter notre berceau peut radicalement changer notre regard sur notre propre planète. Si on réalise à quel point il est difficile voire impossible de s'échapper, alors la Terre nous apparaît plus comme une simple étape, plus comme une simple ressource à exploiter avant de passer à la suivante. Une sorte de planète starter [une planète kleenex, jetable] avant de coloniser la galaxie. Non, elle devient ce qu'elle a toujours été mais qu'on a peut-être oublié. Un îlot. Un îlot incroyablement précieux. Une oasis de vie foisonnante et complexe dans un désert cosmique d'une immensité et d'une hostilité qui dépasse l'entendement. Comprendre à quel point il est difficile de partir, ça nous force à regarder notre planète différemment. Ce n'est plus une prison, mais notre unique maison. Peut-être que le plus grand voyage, le plus grand défi de l'humanité n'est pas d'aller en haut dans les étoiles lointaines. Peut-être que c'est de réussir à vivre ensemble sur ce petit caillou bleu perdu dans l'immensité. Et au fond, c'est peut-être ça la véritable conquête.
  2. 4 avril 2025. Robert Zubrin pense que les missions humaines - et a fortiori les projets de colonisation - sur Mars d'Elon Musk sont n'importe quoi, mais qu'en revanche les fusées Starship seront très utiles pour des missions robotisées à but d'observation scientifique, à relativement brève échéance.
  3. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/04/aux-pays-bas-les-critiques-affluent-contre-geert-wilders-a-l-origine-de-la-chute-du-gouvernement_6610421_3210.html Le dirigeant d’extrême droite Geert Wilders a claqué la porte, mardi 3 juin, de la coalition qui était au pouvoir aux Pays-Bas depuis 336 jours seulement. Le premier ministre, Dick Schoof, un haut fonctionnaire sans étiquette, a annoncé dans l’après-midi qu’il allait présenter la démission de son équipe au roi Willem-Alexander. Le gouvernement gérera les affaires courantes jusqu’à la mise en place d’une nouvelle équipe, probablement après de nouvelles élections législatives qui auraient lieu à l’automne.
  4. https://www.theguardian.com/us-news/2025/jun/03/elon-musk-trump-tax-bill-disgusting-abomination « Je suis désolé, mais je n'en peux plus », a écrit Musk sur sa plateforme de médias sociaux X mardi. « Ce projet de loi de dépenses du Congrès, massif, scandaleux et rempli de porc [1], est une abomination dégoûtante. Honte à ceux qui ont voté pour : vous savez que vous avez mal agi. Vous le savez. » Musk, qui avait déjà critiqué le projet de loi en déclarant qu'il pouvait être grand ou beau, mais pas les deux, a ajouté sur X : « Il augmentera massivement le déficit budgétaire déjà gigantesque à 2 500 milliards de dollars ( !!!) et accablera les citoyens américains d'une dette écrasante et insoutenable. » Il poursuit : « Le Congrès met l'Amérique en faillite ». Bernie Sanders, sénateur indépendant du Vermont, a ajouté dans un message : Musk a raison : ce projet de loi EST une « abomination dégoûtante ». Nous ne devrions pas accorder 664 milliards de dollars d'allègements fiscaux aux 1 %. Nous ne devrions pas exclure 13,7 millions de personnes de Medicaid. Nous ne devrions pas réduire de 290 milliards de dollars les programmes destinés à nourrir les affamés. Rejetons cette abomination dégoûtante ». [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Baril_de_porc La politique du baril de porc[1] (de l’anglais : pork barrel) ou de l’assiette au beurre[2] est une métaphore pour l'affectation des dépenses publiques à des projets localisés sécurisés uniquement ou principalement pour apporter de l'argent à la circonscription d'un représentant.
  5. 22 février 2025. De l'exploitation minière des astéroïdes. 13:59 Exploiter les fonds marins serait bien plus facile qu'un astéroïde.
  6. Non ma source n'est pas Vladimir Poutine. Elle a toujours été Naftali Bennett.
  7. Boris Johnson qui va à Kiev pour dire à Zelensky d'arrêter de négocier, ça ne compte pas. Zelensky qui prend un décret pour criminaliser le fait de négocier avec Poutine, ça ne compte pas. Rien de nouveau, en effet.
  8. https://www.ouest-france.fr/monde/coree-du-sud/coree-du-sud-triomphe-de-lee-jae-myung-a-la-presidentielle-selon-les-premieres-estimations-24a2403a-4050-11f0-8e2a-4849b47199cd (3 juin 2025) « Triomphe » de Lee Jae-myung à la présidentielle, selon les principales chaînes TV Lee Jae-myung est crédité à 51,7 % des voix, contre 39,3 % pour son principal adversaire, le conservateur Kim Moon-soo (PPP, droite), d’après les chiffres des trois plus grandes chaînes de télévision nationales qui l’ont déclaré définitivement vainqueur, en début d’après midi. En janvier 2024, un homme disant vouloir l’empêcher de devenir chef de l’État l’a poignardé au cou pendant un déplacement. Le nouveau président sud-coréen avait alors frôlé la mort et subi une opération chirurgicale d’urgence. Lee Jae-myung fait aussi l’objet de nombreuses poursuites judiciaires, notamment pour abus de confiance et corruption. Le responsable politique nie toute faute et affirme être la cible d’accusations politiquement motivées. Une des affaires les plus retentissantes dans laquelle il est cité concerne des liens supposés avec une entreprise soupçonnée d’avoir transféré illégalement huit millions de dollars en Corée du Nord.
  9. Je ne sais pas, mais même s'il y en avait une, est-ce que ce serait forcément la "vraie raison" ? De toute façon, même les États-Unis ont une cour constitutionnelle qualifiée d'oligarchique par Jimmy Carter. Donc on ne s'étonnera pas outre mesure des décisions aberrantes de la Cour constitutionnelle de Roumanie, pas plus que celles de la cour constitutionnelle du Mali qui passe son temps à approuver les actes de la junte. -
  10. Voir à partir de 15:32 son analyse du système judiciaire ukrainien. C'est assez convergent avec ce que dit Ivan Katchanovski (Voir fil "Ukraine 3") sur les procès de Maïdan. Benoît Paré me fait penser un peu à Heinz Loquai, ce général allemand responsable de l'OSCE qui a démonté les prétextes utilisés par l'OTAN pour lancer la guerre du Kosovo, donc qui a remis en cause la narration otanienne sur le Kosovo.
  11. https://www.eurotopics.net/fr/339830/roumanie-un-arrt-qui-limite-la-transparence (3 juin 2025) La Cour constitutionnelle roumaine a décidé d'assouplir les directives régissant la transparence des acteurs de la vie publique. Jusque-là, politiques et fonctionnaires étaient contraints de publier leurs déclarations de patrimoine ainsi que celles de leurs proches. L'arrêt de la Cour impose d'amender cette législation : si élus et fonctionnaires devront toujours transmettre leurs déclarations à l'Autorité de l'intégrité (ANI), celles-ci ne ne seront plus accessibles au public, et ils n'auront du reste plus à déclarer la situation de leurs proches.
  12. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250602-mali-le-jnim-mène-des-attaques-simultanées-à-tombouctou-et-intensifie-ses-opérations-dans-le-pays Peu après 10h locales, plusieurs habitants de Tombouctou indiquent à RFI avoir entendu une détonation puis des échanges de tirs. Moins de deux heures plus tard, le Jnim revendique une attaque kamikaze contre le camp militaire de la ville, puis des tirs sur l'aéroport, et la prise de deux postes de contrôle aux entrées nord et est de la ville. Une quadruple attaque simultanée, ou « complexe », selon le jargon militaire.
  13. https://www.theguardian.com/world/2025/jun/03/vanuatu-criticises-australia-for-extending-gas-project-while-making-cop31-bid Le ministre du climat du Vanuatu a exprimé sa déception face à la décision de l'Australie de prolonger l'un des plus grands projets de gaz naturel liquéfié au monde et a déclaré que cela soulevait des questions quant à sa candidature à l'organisation du sommet de la Cop31 avec les nations du Pacifique. https://www.theguardian.com/world/2025/jun/03/uk-defence-review-says-aukus-is-on-schedule-but-fears-remain-over-possible-capability-gap-for-australia Le gouvernement britannique a déclaré qu'il mettrait à l'eau le premier des 12 sous-marins de classe Aukus à la fin des années 2030, comme prévu, bien que sa propre agence des grands projets ait déclaré que le plan de construction des cœurs de réacteurs nucléaires nécessaires à la propulsion des sous-marins était « irréalisable ». « La livraison réussie du projet semble irréalisable », indique le rapport. "Il existe des problèmes majeurs concernant la définition du projet, le calendrier, le budget, la qualité et/ou la réalisation des bénéfices, qui, à ce stade, ne semblent pas pouvoir être gérés ou résolus. Il se peut que le projet doive être redéfini et/ou que sa viabilité globale doive être réévaluée". L'ancien sénateur d'Australie-Méridionale Rex Patrick, ancien sous-marinier et sceptique à l'égard d'Aukus, a décrit le programme de construction navale du Royaume-Uni comme une « industrie en grappes de fiasco » essayant de mettre « des réacteurs irréalisables dans des sous-marins irréalisables ». Les États-Unis et le Royaume-Uni, a déclaré M. Patrick, « adhèrent à Aukus au niveau politique, mais sont incapables de le mettre en œuvre au niveau opérationnel ». M. Patrick a déclaré qu'il était très peu probable que les États-Unis puissent vendre des sous-marins de classe Virginia à l'Australie au début de la prochaine décennie. Les conséquences pour l'Australie sont graves, a déclaré M. Patrick. "Nous devrions avoir un plan B, mais le plan B actuel est que nous n'aurons pas de sous-marins. C'est très inquiétant, du point de vue du contribuable, qui doit débourser des milliards de dollars pour un programme qui n'aboutira probablement pas, et du point de vue de la sécurité nationale, où il y a un trou énorme dans la défense de l'Australie".
  14. https://www.lefigaro.fr/international/un-pays-extremement-divise-le-spectre-d-une-attitude-anti-kiev-l-election-presidentielle-en-pologne-agite-la-presse-europeenne-20250602 Selon le Kyiv Post, «les implications de cette élection sont claires» : «Nawrocki va s’engager à bloquer la candidature de l’Ukraine à l’OTAN pour gagner les faveurs des électeurs de la Confédération, ce parti nationaliste et libertarien.» La victoire du candidat est en effet, en grande partie, due à leurs reports de voix. Au-delà de l’adhésion à l’OTAN, deux questions restent en suspens : l’aide financière à l’Ukraine et accueil des réfugiés ukrainiens. De façon générale, le Kyiv Post estime «le spectre d’une attitude anti-Kiev en Europe de l’Est s’est accru».
  15. 15 mai 2025. Interview de Daniel Kokotajlo, coauteur de "AI 2027", un rapport qui prédit qu'en 2027 les IA seront supérieures à l'être humain sur tous les plans. Trancription : https://www.nytimes.com/2025/05/15/opinion/artifical-intelligence-2027.html Je dirais que quiconque possède et contrôle politiquement les armées de superintelligences, il y aura de une à trois de ces armées. Et qui décide de ce que font ces armées ? Actuellement, c'est le PDG de l'entreprise qui les a construites, et ce PDG a pratiquement tous les pouvoirs. Il peut donner tous les ordres qu'il veut aux IA. Bien sûr, nous pensons que le gouvernement américain se réveillera probablement avant, et nous nous attendons à ce que le pouvoir exécutif soit le plus rapide et qu'il exerce son autorité pour essayer d'intervenir et d'obtenir une certaine surveillance et un contrôle de la situation et des armées d'I.A. Le résultat est quelque chose qui ressemble à une oligarchie. Je dirais que, par défaut, cela sera incompatible avec la démocratie. Mais cela ne veut pas dire qu'il doive nécessairement en être ainsi. Une analogie que j'utiliserais est que dans de nombreuses parties du monde, les nations sont essentiellement dirigées par des armées, et l'armée rend compte à un dictateur au sommet. Cependant, en Amérique, cela ne fonctionne pas de cette manière. En Amérique, nous avons des freins et des contrepoids. Ainsi, même si nous avons une armée, ce n'est pas le cas de celui qui contrôle l'armée qui contrôle l'Amérique, parce qu'il y a toutes sortes de limitations sur ce qu'ils peuvent faire avec l'armée. Je dirais donc que nous pouvons, en principe, construire quelque chose de semblable pour l'IA. Nous pourrions avoir une structure démocratique qui décide des objectifs et des valeurs que l'IA peut avoir et qui permet aux gens ordinaires, ou au moins au Congrès, d'avoir une visibilité sur ce qui se passe avec l'armée de l'IA et sur ce qu'elle fait. La situation serait alors analogue à celle de l'armée américaine aujourd'hui, qui est dotée d'une structure hiérarchique, mais qui est contrôlée démocratiquement. Une des raisons pour lesquelles j'ai démissionné d'OpenAI est que je ne pense pas que l'entreprise soit en mesure de prendre les bonnes décisions qu'elle devrait prendre pour faire face aux deux risques dont nous venons de parler. Je pense donc que nous ne sommes pas sur la bonne voie pour trouver comment contrôler les superintelligences, et nous ne sommes pas sur la bonne voie pour trouver comment rendre ce contrôle démocratique au lieu d'une possible dictature.
  16. https://www.eurotopics.net/fr/339738/pologne-l-ultraconservateur-remporte-la-presidentielle (2 juin 2025) Rzeczpospolita y voit une leçon pour le gouvernement actuel : « Après seulement un an et demi au pouvoir, la coalition semble aussi 'essorée' que le PiS après huit ans de gouvernance. ... Ce résultat électoral est aussi la preuve que Tusk et son camp ne sont pas en mesure de se maintenir au pouvoir en tablant uniquement sur les peurs [d'une réélection du PiS] et sur la volonté de tourner la page [de la politique ultraconservatrice]. Les Polonais sont clairement déçus, car ils ne distinguent pas le cap impulsé par l'actuel gouvernement. ... S'il ne rectifie pas le tir, les législatives de 2027 seront pour lui une cuisante défaite ».
  17. Apparemment le terme de "Pearl Harbor" est un élément de langage de la narration russe, qui tout en reconnaissant avoir perdu une importante bataille, réclame un sursaut qui conduise à une défaite ukrainienne parallèle à celle du Japon en 1945 : https://www.washingtonpost.com/opinions/2025/06/01/ukraine-drone-attack-russia-bombers/ Il n'est pas étonnant que les blogueurs militaires russes se soient empressés de comparer l'attaque de dimanche à celle de Pearl Harbor, il y a 84 ans. L'analogie n'est pas pertinente dans la mesure où, alors que l'attaque de Pearl Harbor a marqué le début d'une nouvelle guerre, l'attaque de l'aérodrome contre la Russie n'était qu'une nouvelle tentative des Ukrainiens de se défendre contre la guerre d'agression non provoquée [*] lancée par Vladimir Poutine en 2022. Mais l'analogie pourrait avoir un sens dans la mesure où les deux attaques pourraient signaler l'obsolescence de systèmes d'armes autrefois dominants : les cuirassés en 1941, les avions pilotés aujourd'hui. Des essaims de drones ukrainiens dont la construction a probablement coûté quelques dizaines de milliers de dollars au total pourraient avoir infligé des dommages d'une valeur de 2 milliards de dollars aux avions russes les plus sophistiqués. [*] "Non provoquée", en revanche, c'est un élément de langage occidental débunké, par exemple ici : https://forum.air-defense.net/topic/19078-ukraine-3/page/165/#comment-1704939 ou là https://forum.air-defense.net/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-g%C3%A9opolitique-et-%C3%A9conomie/page/712/#comment-1677240
  18. Ce n'est pas un effondrement écologique. Juste démographique, et en ce siècle : la Corée du Sud :
  19. https://www.kyivpost.com/post/45190 (10 janvier 2025) Ravivant l'animosité suscitée par les massacres de Volhynie en 1943, Karol Nawrocki, candidat à la présidence polonaise et membre du parti de droite Droit et Justice, déclare qu'il ne voit pas l'Ukraine au sein de l'OTAN ou de l'UE. « Un pays qui ne peut pas répondre d'un crime très brutal commis contre 120 000 de ses voisins ne peut pas faire partie des alliances internationales », a déclaré M. Nawrocki, faisant référence aux massacres de Volhynie de 1943, perpétrés par l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) contre des civils polonais dans le but de nettoyer ethniquement le territoire d'un éventuel État ukrainien.
  20. https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20250602--pologne-le-nationaliste-karol-nawrocki-remporte-l-élection-présidentielle-officiel Le candidat nationaliste a remporté 50,89 % des voix contre 49,11 % pour son rival. Si Rafal Trzaskowski considère que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan, dont la Pologne fait partie, est essentielle pour la sécurité nationale, Karol Nawrocki a dit y être opposé, citant le risque d'un conflit direct avec la Russie.
  21. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/01/pologne-les-deux-rivaux-au-coude-a-coude-pour-le-second-tour-de-la-presidentielle-selon-un-sondage-a-la-sortie-des-urnes_6609873_3211.html Un sondage à la sortie des urnes d’Ipsos à la clotûre du scrutin donne les deux candidats au coude à coude, créditant M. Trzaskowski de 50,3 % des voix, contre 49,7 % pour M. Nawrocki. L’écart infime entre eux, dans un sondage dont la marge d’erreur est de 2 points de pourcentage, ne permet pas encore de désigner le vainqueur, et le résultat final ne devrait être connu que lundi.
  22. 28 mai 2025 Résumé des principaux aspects du problème démographique de la Corée du Sud avec son taux de fécondité toujours à la baisse. L'aspect militaire à partir de 10:08.
  23. https://responsiblestatecraft.org/trump-walk-away-ukraine/ (30 mai 2025) Le maintien, voire l'augmentation, des niveaux actuels d'aide militaire et de renseignement des États-Unis à l'Ukraine retarderait la défaite, mais ne l'empêcherait pas. Nombreux sont ceux qui considèrent la lenteur de la progression de la Russie le long de la ligne de front comme un signe que l'Ukraine peut rester dans l'impasse avec une volonté politique suffisante de la part de l'Occident. Mais il est trompeur d'évaluer le sort de l'Ukraine en suivant les progrès de la Russie sur la carte. Dans une guerre d'attrition, les progrès ne se mesurent pas en termes de percées sur le champ de bataille, mais en fonction du nombre de troupes bien entraînées et bien équipées que chaque camp peut mettre sur le terrain. L'industrie de défense russe dépasse largement les usines militaires américaines et européennes pour ce qui est des munitions essentielles telles que les obus d'artillerie, et elle assemble des missiles d'attaque à un rythme plus rapide que l'Occident ne peut produire de missiles de défense aérienne. Au moins un million d'Ukrainiens ont été tués ou blessés sur le champ de bataille ; plusieurs millions d'autres ont fui les combats pour l'Europe, la Russie et au-delà. Bien que la Russie ait également subi de lourdes pertes, sa population est cinq fois supérieure à celle de l'Ukraine et elle a adopté des approches solides pour la formation et le réapprovisionnement de ses forces. Ces tendances ne laissent pas présager une impasse à long terme, mais plutôt une implosion de l'Ukraine à la manière de la Première Guerre mondiale, tôt ou tard, probablement pendant le mandat de Trump.
  24. source : https://www.iiss.org/online-analysis/online-analysis/2024/08/the-return-of-long-range-us-missiles-to-europe/ (7 août 2024) Washington et Berlin ont récemment convenu de positionner des missiles américains à longue portée en Allemagne. Si les types de missiles dont les États-Unis et l'Allemagne ont annoncé le déploiement épisodique à partir de 2026 appartiennent aux mêmes grandes catégories que ceux déployés dans les années 1980, les premiers sont destinés à transporter des ogives conventionnelles, et non nucléaires. C'est l'une des raisons pour lesquelles la décision n'a pas encore suscité en Allemagne - au-delà des plaintes des politiciens du SPD - et ailleurs en Europe le type de réaction publique viscérale provoquée par le déploiement en 1983 des missiles balistiques à moyenne portée (MRBM) Pershing II et du GLCM Gryphon BGM-190G des États-Unis. Certains ont critiqué l'accord de déploiement comme étant déstabilisant, insuffisamment examiné et découplé de l'engagement profond du SPD en faveur du désarmement. Toutefois, d'autres responsables politiques du SPD, dont M. Scholz et le ministre de la défense Boris Pistorius, ont rejeté ce raisonnement, citant la poursuite de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine et soulignant la nécessité pour l'Allemagne et l'OTAN de combler les lacunes en matière de capacités. Plus généralement, tant que Moscou continuera à lier les discussions sur le contrôle des armements à sa guerre contre l'Ukraine, il est peu probable que les ouvertures en matière de contrôle des armements aboutissent à des résultats positifs. En revanche, l'amélioration des capacités conventionnelles à longue portée de l'OTAN pourrait dissuader de nouvelles actions agressives de la part de la Russie, ce qui bénéficierait en fin de compte à la stabilité régionale. Les États-Unis et l'Allemagne ont fait leur annonce le 10 juillet lors du sommet de l'OTAN 2024 à Washington DC. Le lendemain, la France, l'Allemagne, l'Italie et la Pologne ont signé une lettre d'intention pour développer conjointement un système de frappe de précision à longue portée non spécifié sous la bannière d'un nouveau programme baptisé European Long-range Strike Approach (ELSA). Les responsables interrogés ont déclaré qu'il s'agirait d'un GLCM [Missile de croisière lancé depuis le sol] d'une portée de 1 000 à 2 000 km. Enfin, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont signé une déclaration de défense commune le 24 juillet dans le cadre d'un nouvel effort visant à améliorer la coopération en matière de défense, qui comprend un engagement de Berlin et de Londres « avec les partenaires, [à] entreprendre une coopération globale à long terme dans le domaine des capacités à longue portée ». Le Royaume-Uni n'a pas annoncé son intention de rejoindre l'ELSA, bien que M. Lecornu ait explicitement suggéré que le Royaume-Uni pourrait le faire.
  25. J'ai toujours opéré une sélection dans le National Interest, qui est un mélange de réalistes et de néoconservateurs. Mon point d'ancrage a toujours été Paul Pillar. Depuis que Paul Pillar, je suppose vieillissant n'y a plus de tribune régulière, je fréquente beaucoup moins les pages du National Interest. Ceci pour dire que je n'ai jamais approuvé en bloc les contenus qui y sont publiés.
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