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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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Le Canada et sa place sur la scène internationale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.msn.com/en-us/money/markets/economists-say-canada-recession-has-already-begun-as-trade-war-rages-on/ar-AA1FmgT4 (23 mai 2025) Selon des prévisionnistes, l'économie canadienne se trouve probablement aux premiers stades d'une récession, en raison de l'augmentation du chômage et de la baisse des exportations due à la guerre commerciale avec les États-Unis. Les économistes interrogés par Bloomberg estiment que la production diminuera de 1 % en rythme annuel au deuxième trimestre et de 0,1 % au troisième trimestre, ce qui correspond à une récession technique. -
https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/05/23/donald-trump-menace-l-ue-de-50-de-droits-de-douane-a-partir-du-1er-juin_6607975_3234.html Donald Trump, a menacé, vendredi 23 mai, l’Union européenne (UE) d’appliquer 50 % de droits de douane aux produits européens importés aux Etats-Unis à compter du 1er juin
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S'il y a des gens qui savent embaucher des avocats et opposer des recours en justice, c'est bien Harvard. Je ne me fais pas trop de souci pour eux.
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Guerre civile en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.msn.com/en-us/news/world/russias-lavrov-says-radical-groups-engaged-in-ethnic-cleansing-in-syria/ar-AA1F8ArG (20 mai 2025) Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré mardi que Moscou était profondément préoccupé par ce qu'il a qualifié de nettoyage ethnique mené par des « groupes militants radicaux » en Syrie. Ces propos ont été tenus alors que des sources syriennes et des réseaux sociaux russes ont fait état d'une attaque apparente contre l'une des deux bases militaires que Moscou maintient en Syrie. La Russie a tenté de maintenir des liens avec les nouvelles autorités syriennes, qui ont déclaré qu'elles pourraient encore permettre à Moscou de conserver l'utilisation de la base aérienne de Hmeimim et de la base navale de Tartus. Deux sources syriennes au fait de la situation ont déclaré que la base aérienne de Hmeimim avait été attaquée plus tôt dans la journée de mardi. Military Informer, une chaîne Telegram pro-russe qui se concentre sur les questions militaires, a publié ce qu'elle a déclaré être une vidéo d'une fusillade entre les troupes russes et les combattants syriens sur la base. -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/339113/un-rapprochement-entre-l-ue-et-la-grande-bretagne (20 mai 2025) Les dirigeants de l'Union européenne et du Royaume-Uni ont signé, lundi à Londres, un accord ouvrant la voie à une collaboration plus étroite. Celle-ci devrait notamment s'intensifier dans les domaines de la défense, de la sécurité et du commerce. Le nouveau départ avec l'UE acté par Starmer devrait susciter de vives réactions politiques notamment sur trois points, prédit The Spectator : «Le premier porte sur la suppression des contrôles sur les exportations agricoles britanniques à condition qu'elles s'alignent de manière dynamique et rapide sur la réglementation et les normes de l'UE. La Grande-Bretagne pourra apporter une 'contribution appropriée' à la formulation de la réglementation et des normes, mais sans disposer du droit de veto. Un second aspect concerne la pêche : l'UE obtiendra un accès illimité et réciproque aux eaux britanniques jusqu'à juin 2038. ... Le troisième aspect concerne le système d'échange de quotas d'émissions, qui pourrait ramener la politique industrielle britannique sous le contrôle de l'UE. » -
Grèce
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/339189/athnes-l-acropole-foulee-au-pied (21 mai 2025) La marque d'articles de sports Adidas a fait planer dans le ciel athénien une chaussure de sport géante, formée par les lumières de dizaines de drones. "C'est comme si la chaussure piétinait l'Acropole", a critiqué la ministre de la Culture, Lina Mendoni. -
J'ai créé un fil sur l'Afrique du Sud : https://forum.air-defense.net/topic/40818-afrique-du-sud/ https://www.eurotopics.net/fr/339264/golden-dome-trump-annonce-un-systme-de-defense-antimissile Pour The Independent, le Golden Dome est un projet caractéristique de Trump : « De même que son fameux mur le long de la frontière mexicaine, inutile et inachevé, ce nouveau projet 'visionnaire' est en réalité vicié à la base et extrêmement coûteux. Rien ne permet de croire que le système 'Dôme de fer', de taille relativement modeste et conçu pour intercepter les missiles de courte à moyenne portée, puisse être redimensionné de sorte à pouvoir résister à une attaque de fusées intercontinentales ou de missiles envoyés depuis l'espace. ... Trump devrait demander à son ami Elon Musk, étrangement absent ces derniers temps, si l'argent du contribuable américain serait placé à bon escient dans le 'Golden Dome'. » La défense antimissile est toujours bien plus compliquée que les attaques balistiques, écrit le politologue Guevorg Mirzayan dans Izvestia : «Dans le domaine des missiles, les systèmes défensifs sont toujours plus vulnérables que les systèmes offensifs. Les coûts d'interception sont souvent plusieurs fois supérieurs à ceux de l'envoi de missiles, mais l'aspect technique aussi est compliqué. Les missiles suivent un processus permanent de sophistication : on met au point des missiles à plusieurs charges, orientables individuellement et de plus en plus puissants et rapides (technologie hypersonique). Les systèmes de défense antimissile ne peuvent tout simplement pas suivre le rythme effréné de l'innovation. En cas d'attaque vraiment massive, dont les superpuissances seraient capables, il n'y a aucun doute que les missiles réussiraient à déjouer n'importe quel 'dôme'.»
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Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bbc.com/news/articles/c04ed914qn9o (22 mai 2025) Starmer devait signer aujourd'hui, par "cérémonie virtuelle", l'accord avec Maurice sur les Chagos, lieu de la base Diego-Garcia. https://www.theguardian.com/world/2025/may/22/high-court-judge-blocks-uk-from-concluding-chagos-islands-deal Coup de théâtre, un juge a bloqué cette signature à 2h25 du matin, pour donner droit à un recours d'un Chagossien. Une audience est prévue à 10h30. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
19 mai 2025. Jean-Marc Jancovici 10:54 On s'est placé dans un contexte extrêmement libéral dans lequel il n'y a pas de frontières, pas de gestion des frontières, pas de gestion monétaire. Les zones auxquelles on est confronté, j'ai envie de dire, ils ont la maîtrise de leur monnaie, ils ont la maîtrise de leurs frontières et ils ont la maîtrise de leur politique industrielle. Nous, la politique industrielle, on considère que c'est un gros mot, c'est à dire que l'Europe, c'est le consommateur roi, au détriment du producteur. Le producteur, on s'y intéresse peu, on s'intéresse surtout au consommateur, et dans ce contexte-là, on peut pas rebâtir les bonnes filières. C'est pas possible. C'est très dur. 11:39 Ce qu'on essaie de faire au Shift Project, c'est justement la promotion de l'inverse, c'est à dire planifier. Nicolas Demorand : Planifier ? Mais on a toujours planifié. Il n'y a pas une filière industrielle qui ne se soit développée sans le soutien de l'État. Jamais. Et ça s'est jamais fait sans qu'on regarde des horizons de temps un peu longs. https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/2082 (18 mai 2025) Antoine Foucher : Nous avions, grâce au nucléaire, un avantage sur le prix de l’énergie. Mais nous avons détruit cet atout de nos propres mains. Il n’existe plus. Nous n’avions jamais été plus travailleurs, et cela n’a pas changé. En Europe, on travaille en moyenne 1.700 heures par an, selon l’OCDE, contre plus de 2.000 en Asie. Donc, nous ne sommes ni plus travailleurs, ni mieux éduqués, et nous avons perdu nos avantages concurrentiels. Et en plus, nous nous protégeons moins. Tout cela nous conduit aux chiffres que vous avez rappelés. Et tout cela permet, sans sombrer dans le catastrophisme, de dire qu’à horizon de dix à vingt ans, si l’on ne parvient pas à rétablir des avantages concurrentiels — sur le prix de l’énergie, l’éducation, l’investissement technologique — nos industries risquent de disparaître en grande partie. Les industriels, notamment dans l’automobile, le disent très clairement. L’Europe doit retrouver lucidité et humilité. Nous sommes dans la situation d’un pays émergent du milieu du XXème siècle, en retard sur tous les plans : technologique, éducatif, énergétique. Nous devons adopter une stratégie industrielle de pays émergent. Cela signifie se protéger, y compris par des droits de douane, sur les secteurs stratégiques. Même si cela va à l’encontre de notre logiciel européen, il le faut, car nous ne sommes pas compétitifs. Si nous ne le faisons pas, d’autres le feront à notre place, car ils proposent une qualité équivalente à un prix inférieur. Nous devons avoir cette humilité-là : redonner la priorité à l’industrie en la protégeant, le temps de redevenir compétitifs, capables d’entrer de nouveau dans la concurrence mondiale. En l’état actuel, la concurrence internationale, faute d’avantages concurrentiels, est destructrice pour l’industrie européenne. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.google.fr/books/edition/Liberté/2HwqEQAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq="club+de+rome"+merkel&pg=RA1-PA1977&printsec=frontcover + https://www.google.fr/books/edition/Freiheit/J5AzEQAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=Wojtyla+Freiheit:+Erinnerungen+1954–2021&pg=PP94&printsec=frontcover [En 1977-1978] En outre, des thèmes comme la pollution, qui avaient pris de plus en plus d'importance à l'Ouest après la publication du premier rapport du Club de Rome en 1972, marquèrent aussi les discussions qui se déroulaient à l'Est. Les limites de la croissance, qu'esquissait ce rapport, furent aussi l'objet de débats détaillés chez nous, dans le cercle familial. Angela Merkel, Liberté, Kiepenheuer & Witsch/Albin Michel 2024 Je n'ai pas l'impression que cela - les limites de la croissance, pas la pollution, elle a bien sûr été ministre de l'environnement d'Helmut Kohl - ait laissé beaucoup de traces dans sa politique. À moins que son idée d'arrêter le nucléaire ait été prise dans le but caché d'handicaper la croissance... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
« Ma conviction est que nous ne pouvons pas éviter de négocier avec la Russie ». « Nous avons un problème qui est que nous sommes un continent avec très peu de ressources » « Et le chemin que nous devons suivre a en fait une partie commune avec la Russie, parce qu'ils sont nos voisins » Jean-Marc Jancovici Même Margaret Thatcher, tenant tête à Ronald Reagan, était pour le gazoduc "parce qu'elle a vraiment envie de voir le problème comme un problème de souveraineté énergétique européenne" : -
Bolivie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Borisdedante dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/14/bolivie-le-president-luis-arce-renonce-a-se-representer-apres-une-crise-economique-et-des-sondages-defavorables_6605880_3210.html Le président, Luis Arce, renonce à se représenter après une crise économique et des sondages défavorables https://www.rfi.fr/fr/amériques/20250520-bolivie-l-ex-président-evo-morales-est-écarté-de-la-présidentielle-d-août Considéré comme l'héritier politique de Morales, le président du Sénat Andrónico Rodríguez est en tête de plusieurs sondages d'intentions de vote.- 158 réponses
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énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-14718749/China-secretly-installed-kill-switches-solar-panels-sold-West-Beijing-plunge-enemies-darkness-event-WW3.html (16 mai 2025) Des experts américains qui dépouillent les équipements raccordés aux réseaux pour vérifier les problèmes de sécurité ont découvert dans certains onduleurs solaires des dispositifs de communication non répertoriés dans les documents relatifs aux produits, ont déclaré deux sources à Reuters. Le ministre fantôme de l'énergie, Andrew Bowie, a déclaré hier au Telegraph [1] : "Nous étions déjà au courant des préoccupations exprimées par le ministère de la défense et les services de sécurité et de renseignement au sujet d'une éventuelle technologie de surveillance sur les éoliennes construites en Chine". [1] https://www.telegraph.co.uk/business/2025/05/15/chinese-kill-switches-found-in-us-solar-farms/ -
Roumanie - histoire, politique, armée
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Zalmox dans Politique etrangère / Relations internationales
En lien avec ça, je trouve assez révélateur l'article suivant qui exprime l'idée - au nom du "bien" et de la "démocratie" - que la "Roumanie européenne, moderne, prospère et cultivée" a le droit et le devoir de dominer les autres : https://www.eurotopics.net/fr/339000/roumanie-le-candidat-pro-europeen-gagne-les-presidentielles (19 mai 2025) Selon Libertatea, le chef de l'Etat ne doit pas forcément être apprécié par tous les citoyens : «La tâche du chef de l'Etat est de garantir l'avenir démocratique du pays, de consolider l'Etat de droit et de défendre les droits des citoyens et leur niveau de vie. Dans ce contexte, Nicușor Dan doit désormais agir avec rapidité et résolution. ... La Roumanie n'a pas besoin d'un 'président de tous les Roumains', elle a besoin d'un président au service des aspirations d'une Roumanie européenne, moderne, prospère et cultivée. Nicușor Dan n'a pas été le maire de tous les Bucarestois, ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas été un bon maire. Il a pris des décisions difficiles mais justifiées. C'est ce que l'on attend de lui au Palais présidentiel.» La Stampa (Italie) rappelle que la Roumanie est divisée : «La mission du nouveau président s'annonce compliquée. Les forces modérées de droite et de gauche ont réussi à convaincre les électeurs de voter pour l'Union européenne, mais Dan ne doit pas oublier qu'il existe encore une part importante des citoyens, surtout ceux vivant dans les zones plus reculées et les plus isolées du pays, qui a exprimé ses critiques et son agacement vis-à-vis de l'Union. Dix-huit ans après l'adhésion de la Roumanie au projet européen, le pays est toujours considéré comme le havre d'une élite privilégiée. ... Le vent de la crise et du mécontentement continue de souffler sur la Roumanie après ces élections : il incombe à présent au gagnant de réconcilier un pays fragmenté.» Les deux articles sont aux antipodes l'un de l'autre : La Stampa qui dit "Dan ne doit pas oublier" la partie de la Roumanie qui n'a pas voté pour lui. Libertatea dit que son devoir est de les oublier et de les rejeter. -
Pologne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/339029/presidentielles-en-pologne-coude-a-coude-au-premier-tour Au premier tour des présidentielles en Pologne, le candidat libéral Rafał Trzaskowski (31,4 pour cent des suffrages) a légèrement devancé son adversaire ultra-conservateur Karol Nawrocki (29,5 pour cent). Ils s'affronteront au second tour, qui aura lieu le 1er juin. Le populiste de droite Sławomir Mentzen s'est placé en troisième position (14,8 pour cent), suivi du candidat d'extrême droite Grzegorz Braun (6,3 pour cent). Rzeczpospolita réprouve que les candidats de partis établis aient fait campagne en surfant sur des positions d'extrême droite (19 mai 2025) : «Trzaskowski et Nawrocki ont tous deux fait la même erreur : ils ont essayé de courtiser l'électorat d'extrême droite. Cela a été particulièrement flagrant dans le cas de Trzaskowski, qui n'a pas amélioré son score bien qu'il ait brandi le spectre de l'immigration (suppression du droit d'asile), de la guerre et de l'arrivée de réfugiés ukrainiens. Au lieu de lui apporter des voix, cela a contribué à normaliser la xénophobie. Comme on l'a vu, cela a profité à Slawomir Mentzen et Grzegorz Braun. Ensemble, ils ont rassemblé un cinquième des électeurs. C'est une écrasante victoire pour l'extrême droite et un signal d'alarme pour la démocratie polonaise.» -
turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/338728/turquie-que-penser-de-la-fin-du-pkk# (14 mai 2025) Le PKK était acculé à ce choix, puisque l'Etat turc l'avait neutralisé depuis longtemps, commente Milliyet : «Il est erroné de dire que le PKK s'est dissout. En réalité, il a abandonné. Tout groupe terroriste crée autour de lui une économie du terrorisme que personne ne consent à abandonner sans résister. Ces cinq dernières années, la Turquie a mis le PKK hors d'état de nuire. C'est la raison de la décision du PKK de se dissoudre.» Dans HuffPost Greece, le groupe de réflexion ENA évoque les nouveaux problèmes qui se profilent : «Le processus de dissolution, de désarmement et de réintégration des combattants de l'organisation dans la vie quotidienne de la société sera long et semé d'embûches. Il y a d'une part le risque d'émergence de groupuscules dissidents qui poursuivent la lutte armée et veulent saboter le processus, et d'autre part le risque que l'Etat et les organisations paramilitaires poursuivent leur répression brutale. Il y a des exemples positifs de démantèlements comparables, celui de l'IRA en Irlande du Nord étant le plus prometteur, mais aussi des exemples négatifs, comme en Amérique latine.» La déclaration du PKK éveille des craintes que ses activistes continuent d'ébranler les fondements de l'Etat turc, met en garde Karar : «L'organisation dépose les armes, mais elle montre aussi que la politique qu'elle pratiquera se fera avec une langue aussi acerbe et provocatrice que les armes. Dans sa déclaration de renoncement à la lutte armée, elle attaque le traité de Lausanne [1923], qui institue la légitimité de l'Etat turc, un droit qui a une précieuse valeur nationale aux yeux de millions de citoyens. ... Bien-sûr, on a le droit de porter un regard critique sur Lausanne, et il y a des gens qui le font. ... Mais s'en prendre à Lausanne dès le début laisse présager d'un type de politique extrêmement regrettable de la part de ceux qui déposent les armes.» Kleine Zeitung (Autriche) entrevoit la possibilité de nouvelles perspectives pour la Turquie : «La guerre contre les Kurdes enrayait le développement politique, social et économique de la Turquie, mais aussi ses relations avec l'UE. La situation actuelle augmente les chances de relance des relations turco-européennes. Une 'Turquie sans terrorisme', comme le dit le président Recep Tayyip Erdoğan, peut permettre au pays de s'affranchir du stigmate antidémocratique. ... L''autodissolution' du PKK ne fera pas de la Turquie un Etat démocratique du jour au lendemain. Mais la fin de la guerre contre les Kurdes, au bout de plus de 40 ans, pourrait ouvrir de nouvelles portes à la Turquie – y compris vers l'Europe.» Pour The Times (Londres), Erdoğan est le grand gagnant de cet accord : «Un certain nombre de concessions faites à la libre expression de l'identité kurde pourraient lui garantir le soutien de partis kurdes et ainsi lui permettre d'obtenir une super-majorité au Parlement. Cela ouvrirait à Erdoğan la possibilité de changer la Constitution et de se présenter une nouvelle fois à la présidence en 2028. Cela met également fin à un combat usant contre les insurgés qui revient cher à la Turquie, qui croule déjà sous un taux d'inflation de 38 pour cent et des taux d'intérêts de 46 pour cent. ... Il y a une autre victime potentielle : la démocratie. En s'alliant aux Kurdes, Erdoğan pourrait complètement écarter de la course l'opposition séculière et libérale qu'il s'emploie actuellement à persécuter.» Taz (Allemagne) met un bémol à la satisfaction générale : «La fin des violences a beau susciter l'euphorie, il ne faut pas oublier que pour Erdoğan, les droits de Kurdes ne sont jamais qu'une monnaie d'échange. La libération d'Öcalan a été annoncée juste avant l'arrestation d'Ekrem Imamoğlu. Ce n'est pas une coïncidence fortuite : cela met en danger la fragile alliance entre le parti [kurde] DEM et le CHP, et c'était exactement le but recherché par l'AKP. Il est dangereux pour Erdoğan d'avoir deux partis d'opposition contre lui en même temps. Le parti DEM avait même pris ses distances du CHP lors des récentes manifestations pour ne pas compromettre le processus de paix.» -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout à fait. Donc Macron racontait des calembredaines avec son histoire de Russie "inarrêtable". Ou dans les termes de Mark Galeotti : - Dans l'espionnage on sait qu'il y a deux catégories d'informateurs, ceux qui le font par idéal, et ceux qui le font par intérêt, donc qu'il faut corrompre. Dans la guerre c'est un peu pareil, mais la Russie pousse le curseur plus loin que nous en matière de ce qu'Anastasia Edel appelle "la culture de l'abnégation" - qu'on peut aussi appeler "propagande" si l'on veut : On pourrait aussi parler de culture de l'héroïsme : Que Chaliand contraste avec la nôtre : https://forum.air-defense.net/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-g%C3%A9opolitique-et-%C3%A9conomie/page/561/#comment-1616643 (9 juin 2014) 01:23:53 En ce qui nous concerne, nous, Occidentaux, je dis que nous sommes dans une époque qui est post-héroïque. C'est très net. Ça ne nous intéresse plus. Nos héros sont, en définitive, des gens qui font des exploits sportifs. En ce qui concerne les autres sociétés, qui sont dans un rythme complètement différent, et qui n'ont pas changé d'éthique, pour eux, dans le cadre de la guerre, oui, il y a des héros. -
Roumanie - histoire, politique, armée
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Zalmox dans Politique etrangère / Relations internationales
L'un des premiers enseignements qu'on peut tirer de cette série d'élections est que les deux candidats sélectionnés pour le second tour ont été à chaque fois, en décembre puis hier, les candidats les plus éloignés du système des partis traditionnels. Georgescu était indépendant. Elena Lasconi était relativement novice en politique et issue d'un parti fondé par Nicusor Dan, lequel se présentait cette fois-ci sans étiquette. L'ancien président Klaus Iohannis était aussi un peu hors-système du fait de son appartenance à la minorité allemande. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicușor_Dan En 1992, il émigre en France pour poursuivre ses études à l’École normale supérieure et à l’université Paris-XI, avant de soutenir sa thèse de doctorat en mathématique à l'université Paris-XIII. Il retourne à Bucarest en 1998 -
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/05/19/joe-biden-revele-qu-il-est-atteint-d-un-cancer-de-la-prostate-en-pleine-relance-du-debat-sur-son-etat-de-sante-a-la-maison-blanche_6606980_3210.html Tandis que l’administration Trump et ses relais conservateurs prétendent depuis des années que la dissimulation de sa condition réelle a relevé d’une conspiration, avec la complicité des médias classiques, un livre enquête relance cette accusation. Rédigé par le présentateur de la chaîne CNN Jack Tapper et Alex Thompson, un journaliste du site Axios, Original Sin (« Péché originel ») revient sur la façon dont l’entourage de Joe Biden n’a pas tenté de le dissuader de se représenter, en 2023, puis l’a placé dans un cocon protecteur. Ce même soir, vendredi, un extrait audio de l’audition de Joe Biden menée en 2023 par le procureur spécial Robert Hur, révélé par Axios, a confirmé de façon glaçante ses pertes de mémoire sur des faits et des dates pourtant essentiels. Par exemple, le sort de son fils Beau, mort d’un cancer en 2015. Au terme de son enquête sur la gestion des documents classifiés retrouvés notamment au domicile de Joe Biden, le procureur Hur n’avait pas retenu de charges contre lui. Mais il avait qualifié le président de l’époque « d’homme âgé, sympathique et voulant bien faire, avec une mauvaise mémoire ». La Maison Blanche avait alors attaqué le magistrat pour ses commentaires supposément inappropriés et politiques. https://www.bbc.com/news/articles/c9q047dgvyno (17 mai 2025) Le président de l'époque avait répliqué en insistant sur le fait que « ma mémoire est bonne ». Un nouveau livre affirme que la Maison-Blanche a dissimulé l'état de santé de M. Biden, qui aurait été si mauvais l'année dernière que des collaborateurs ont envisagé de le placer dans un fauteuil roulant. Il était également incapable de reconnaître l'acteur hollywoodien George Clooney ou de se souvenir des noms de ses principaux collaborateurs, selon Original Sin, de Jake Tapper et Alex Thompson. https://www.axios.com/2025/05/16/biden-hur-tape-special-counsel-audio Les nouveaux enregistrements de Biden, qui montrent qu'il a du mal à se souvenir de ces détails, tout en marmonnant et en bafouillant parfois, expliquent pourquoi la Maison Blanche a refusé de les publier l'année dernière, alors que des questions sur son acuité mentale se posaient de plus en plus. L'enregistrement semble également valider l'affirmation de Hur selon laquelle les jurés d'un procès auraient probablement considéré Biden comme « un homme âgé sympathique, bien intentionné et doté d'une mauvaise mémoire ». C'est en partie sur cette base que Hur a décidé de ne pas poursuivre Biden pour possession indue de documents classifiés, ce qui a suscité la colère des républicains, car Trump faisait alors l'objet de poursuites dans le cadre de son propre scandale de documents classifiés. Les démocrates et la Maison Blanche de Biden ont critiqué Hur pour ses observations sur Biden. Ils ont insisté à maintes reprises sur le fait qu'il était « incisif » et que Hur avait des motivations politiques. Mais l'audio des plus de cinq heures d'entretien indique que lui et son co-instructeur Marc Krickbaum étaient respectueux et amicaux. Les avocats ont dû rappeler à Biden l'année de la mort de son fils Beau (2015) [1] et la date de la première élection de Trump (2016). Le tic-tac d'une horloge grand-père dans la salle des cartes de la Maison-Blanche, où se sont déroulés les entretiens, est également capté dans l'audio. Il ajoute une mesure métronomique au discours hésitant de Biden - en particulier lorsqu'il décrit son livre, Promise Me, Dad, sur la mort de Beau d'un cancer du cerveau à l'âge de 46 ans. [1] https://www.axios.com/2025/05/17/biden-hur-tape-special-counsel-beau-death À un moment donné, il demande : « Était-ce en 2015 qu'il est mort ? ». Robert Hur : Donc, à l'époque où vous viviez à Chain Bridge Road et où il y avait des documents relatifs au Centre Penn Biden, à l'Institut Biden, au Cancer Moonshot ou à votre livre, où conserviez-vous les documents relatifs à ces choses sur lesquelles vous travailliez activement ? Le Président Biden : Eh bien, euh... Je, je, je, je, je ne sais pas. C'est, quoi, 2017, 2018, cette zone ? Hur : Oui, monsieur le président. Biden : N'oubliez pas qu'à cette époque, mon fils a été déployé ou est en train de mourir, et c'était donc le cas, et d'ailleurs, à l'époque où j'ai quitté le Sénat, beaucoup de gens m'encourageaient encore à me présenter à cette période, à l'exception du président. Je ne suis pas - et ce n'est pas par méchanceté. Il pensait simplement qu'elle [Hillary Clinton] avait plus de chances que moi de remporter la présidence. Et donc je n'avais pas, je n'avais pas, à ce stade - même si je suis à l'université de Pennsylvanie, je n'avais pas abandonné l'idée que je pourrais me présenter à nouveau aux élections. Mais si je me représentais, je me présenterais à la présidence. Et, et donc ce qui se passait, c'est que - en quel mois Beau est-il mort ? Oh... mon Dieu, le 30 mai... Rachel Cotton (conseillère de Biden à la Maison Blanche) : 2015. Intervenant non identifié : 2015. Biden : C'est en 2015 qu'il est mort ? Intervenant non identifié : C'était en mai 2015. Biden : C'était en 2015. Bob Bauer (avocat personnel de Biden) : Ou je ne suis pas sûr du mois, monsieur le président, mais je pense que c'était l'année. Marc Krickbaum (conseiller spécial adjoint) : C'est exact, monsieur le président. Je ... Biden : Et ce qui s'est passé entre-temps, c'est que - et Trump a été élu en novembre 2017 ? Intervenant non identifié : 2016. Intervenant non identifié : 16. Biden : 16, 2016. D'accord, alors - pourquoi ai-je 2017 ici ? Ed Siskel (conseiller de Biden à la Maison Blanche) : C'est quand vous avez quitté vos fonctions, en janvier 2017. Biden : Oui, d'accord. Mais c'est quand Trump a prêté serment, en janvier. Siskel : C'est vrai. Bauer : Oui, c'est exact. Biden : D'accord, oui. Et en 2017, Beau est décédé et - c'est personnel - la genèse du livre et du titre « Promise Me, Dad » était un - je sais que vous êtes tous... proches de vos fils et de vos filles, mais Beau était comme mon bras droit et Hunt était mon bras gauche. Ils avaient un an et un jour d'écart et ils pouvaient finir les phrases l'un de l'autre, et Beau, j'avais l'habitude de rentrer à la maison en train, et pendant la période où j'étais encore au Sénat - de toute façon. Il y avait de la pression - pas de la pression. Beau savait à quel point je l'adorais, et je sais que cela semble - peut-être cela semble-t-il - que tout le monde savait à quel point nous étions proches. Il n'y avait personne au monde qui se demandait si oui ou non - de toute façon. Et donc... Hur : Monsieur, je me demande si c'est le bon moment pour faire une petite pause. Est-ce que ce serait .... ? Biden : Non, je... laissez-moi juste continuer pour que ce soit fait.
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Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
[au début des années 1980] De temps en temps, je me rendais aussi à des manifestations, par exemple les « messes blues » avec Rainer Eppelmann, qui était pasteur à l’église des Samaritains à Friedrichshain et que je connaissais de loin par le collège pastoral de mon père. Les questions de paix et d’environnement y tenaient une place primordiale. J’y étais toutefois en minorité, parce que je pensais, à titre personnel, que l’équipement de l’Union soviétique en fusées SS20 aurait mérité une réponse de l’Ouest, et que je ne considérais pas non plus par la suite l’accident du réacteur de Tchernobyl comme un échec systémique de l’énergie nucléaire mais uniquement comme une conséquence de l’incurie soviétique. Angela Merkel, Liberté, Albin Michel 2024, p.97 -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Je partis ainsi encadrer les enfants des collaborateurs dans le centre de vacances de l’Académie à Juliusruh, sur l’île de Rügen, et participai à un stage de russe de trois semaines en Union soviétique. Cette langue continuait à m’intéresser, mais dans le domaine scientifique, je n’avais guère d’occasions de la parler : ici, l’anglais était prédominant. Je ne peux malheureusement plus dire à quelle date précise se déroula ce stage, je me rappelle juste que c’était au début des années 1980. Ce que je n’ai pas oublié, c’est qu’il eut lieu à Donetsk, une ville située au cœur du bassin minier du Donbass, en Ukraine orientale, occupée par la Russie depuis 2014. Je me liai d’amitié avec l’un des participants. En 1983, sac au dos, avec sa compagne et lui, je partis visiter la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan – un périple inoubliable. À l’époque, j’absorbais comme une éponge tout ce qui pouvait élargir mon horizon au-delà de la RDA, même si cette curiosité et cet appétit de savoir ne m’aidèrent pas à terminer rapidement ma thèse de doctorat. Angela Merkel, Liberté, Albin Michel 2024, p.92 -
VATICAN : micro état / influence maxi
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/paix-justice-verite-le-premier-discours-du-pape-leon-xiv-au-corps-diplomatique-en-integralite-99589.php (16 mai 2025) Premier discours du pape Léon XIV au corps diplomatique en intégralité Je voudrais également vous exprimer ma gratitude pour les nombreux messages de vœux qui ont suivi mon élection, ainsi que pour les messages de condoléances au décès du Pape François provenant aussi de pays avec lesquels le Saint-Siège n’entretient pas de relations diplomatiques. Il [le Saint-Siège] combat toute indifférence et rappelle sans cesse les consciences, comme l’a fait inlassablement mon vénérable prédécesseur, toujours attentif au cri des pauvres, des nécessiteux et des marginalisés, mais aussi aux défis qui marquent notre temps, depuis la sauvegarde de la création jusqu’à l’intelligence artificielle. D’une certaine manière, mon expérience de vie, qui s’est déroulée entre l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et l’Europe, est représentative de cette aspiration à dépasser les frontières pour rencontrer des personnes et des cultures différentes. La paix se construit dans le cœur et à partir du cœur, en déracinant l’orgueil et les revendications, et en mesurant son langage, car on peut blesser et tuer aussi par des mots, pas seulement par des armes. Il est nécessaire de redonner un souffle à la diplomatie multilatérale et aux institutions internationales. Comme le rappelait le pape François dans son dernier Message Urbi et Orbi, « aucune paix n’est possible sans véritable désarmement [et] le besoin de chaque peuple de pourvoir à sa propre défense ne peut se transformer en une course générale au réarmement ». Le Saint-Siège ne peut s’empêcher de faire entendre sa voix face aux nombreux déséquilibres et injustices qui conduisent, entre autres, à des conditions de travail indignes et à des sociétés de plus en plus fragmentées et conflictuelles. Il faut également s’efforcer de remédier aux inégalités mondiales. Ainsi, la vérité ne nous éloigne pas, mais au contraire elle nous permet d’affronter avec plus de vigueur les défis de notre temps comme les migrations, l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle et la sauvegarde de notre Terre bien-aimée. Un monde dans lequel chacun pourra réaliser son humanité dans la vérité, dans la justice et dans la paix. Je souhaite que cela puisse se réaliser dans tous les contextes, à commencer par les plus éprouvés, comme celui de l’Ukraine et de la Terre Sainte. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://desk-russie.eu/2025/02/10/pourquoi-etre-anti-poutine.html Par exemple, Kerstin Holm, correspondante culturelle de longue date du Frankfurter Allgemeine Zeitung à Moscou, voit en Navalny une « personnalité d’une curiosité, d’une capacité d’apprentissage et d’une créativité extraordinaires, qui a très tôt cherché à échanger avec des personnes en dehors de sa bulle (comme les nationalistes, ce pour quoi de nombreux démocrates l’ont critiqué) ». Cette dernière affirmation est tout simplement erronée. Navalny n’a pas cherché à dialoguer avec les nationalistes ; il était lui-même nationaliste et ne l’a jamais caché. Même s’il ne faisait pas partie de la scène militante organisée d’extrême droite, Navalny a attiré l’attention par des déclarations racistes extrémistes, en particulier au début de sa biographie politique. Un exemple est une vidéo publiée par le Mouvement de libération nationale russe en 2007, dans laquelle Navalny, un « nationaliste certifié » autoproclamé, traite les personnes non blanches, qualifiées d’ « étrangères » et de musulmanes dans la vidéo, de « mouches et de cafards », avant de « tirer » sur l’une d’entre elles. Dans l’Ostcast de l’hebdomadaire Die Zeit, les experts sur l’Europe de l’Est Alice Bota et Michael Thumann ont qualifié la vidéo, qui utilise un langage (image) de type fasciste, de « demi-plaisanterie » ou de « gag » et ont souligné que de telles déclarations étaient limitées à cette phase de la vie de Navalny. Il est sans aucun doute vrai qu’une évolution peut être observée dans la biographie de Navalny, en ce sens qu’il a fait de la lutte contre la corruption en Russie son thème principal. Mais il a continué à se considérer comme un nationaliste. Il a simplement atténué son ton au fil du temps, mais les revendications anti-migrants et la rhétorique xénophobe ont continué à faire partie de son programme politique, que ce soit en tant que candidat aux élections municipales de Moscou en 2013 ou dans sa tentative (infructueuse) d’être désigné comme candidat à la présidence en 2018. Il n’a jamais pris la moindre distance par rapport à ses déclarations les plus inhumaines. Il s’agissait d’une décision délibérée de la part d’un homme qui se considérait comme l’antithèse de Vladimir Poutine et qui voulait devenir président de la Russie. Comme le dit l’historienne Kimberly St. Julian-Varnon dans sa nécrologie de Navalny, « la Russie future de Navalny n’incluait pas tout le monde ». -
Roumanie - histoire, politique, armée
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Zalmox dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.politico.eu/article/george-simion-romania-presidential-election-profile-ukraine/ (15 mai 2025) M. Simion s'efforce rapidement de dissiper les craintes qu'il fasse tanguer le bateau. Il insiste sur le fait qu'il sera un dirigeant pro-UE et pro-OTAN, plus directement aligné sur le Premier ministre italien Giorgia Meloni - une droitière pro-Ukraine - que sur Orbán ou Fico. Il présente son alliance avec le mouvement MAGA de Donald Trump comme un moyen de maintenir l'engagement des troupes américaines en Roumanie. Selon le sondage des sondages de Politico, il n'a que 3 points de pourcentage d'avance sur Dan à l'approche de la dernière ligne droite. L'AUR - et en particulier Simion - s'est fait connaître en 2019 lors de conflits houleux concernant des tombes militaires dans le village de Valea Uzului en Roumanie, où de nombreux soldats hongrois sont enterrés. « Les Hongrois ont été battus, et les tombes ont été profanées... Depuis lors, ils attaquent notre peuple, notre région et nos écoles chaque semaine », a déclaré à Politico Botond Csoma, porte-parole et chef du groupe parlementaire de l'Alliance démocratique des Hongrois de Roumanie. -
Groenland et Arctique : actifs strategiques très convoités
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Janus dans Politique etrangère / Relations internationales
https://responsiblestatecraft.org/trump-greenland-2671938452/ (13 mai 2025) Selon un article paru la semaine dernière dans le Wall Street Journal, la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a demandé aux agences de renseignement américaines d'accroître la collecte d'informations sur le Groenland. Le gouvernement danois a convoqué l'ambassadeur des États-Unis à Copenhague pour lui demander des explications. Le premier ministre nouvellement élu du Groenland, Jens-Frederik Nielsen, a déclaré que la collecte de renseignements signalée était « totalement inacceptable », « tout à fait anormale » et « irrespectueuse à l'égard d'un allié ». En bref, il est difficile d'imaginer quoi que ce soit au Groenland qui servirait la sécurité ou les intérêts économiques des États-Unis que les États-Unis ne peuvent pas déjà obtenir, simplement en travaillant harmonieusement avec les Danois et les Groenlandais. L'acquisition de la souveraineté américaine sur l'île ne servirait pas mieux ces intérêts. Un récent sondage a montré que 85 % des Groenlandais sont opposés au rattachement aux États-Unis. Le premier ministre groenlandais, avant les élections du mois dernier dans le territoire, a reflété ce sentiment en déclarant « nous ne voulons pas être américains ».