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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.france24.com/fr/afrique/20250428-terrorisme-au-sahel-d-où-viennent-les-armes-utilisées-par-les-groupes-armés-mali-burkina-niger Ils ont ainsi pu établir qu'une fraction importante des stocks qui avaient initialement été livrés aux armées régionales, avait été détournée ou récupérée par les groupes jihadistes lors d'attaques. Dans l'enquête des experts, près d'un quart des armes saisies auprès de groupes salafistes jihadistes au Liptako-Gourma proviennent de la garde du Burkina Faso, du Mali et du Niger. "Il ne s'agit pas de détournement au sens de corruption ou de complicité, bien que quelques cas existent", souligne Claudio Gramizzi. "Ces armes sont le plus souvent perdues ou abandonnées lors d'attaques jihadistes contre les forces armées." À titre d'exemple, les armes de Libye, qui avaient circulé en grand nombre après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, ne représentent qu'un faible pourcentage – seulement 7 % - des armes identifiées par les enquêteurs.
  2. https://fr.linkedin.com/posts/jean-marc-jancovici_si-vous-avez-écouté-la-radio-ouvert-un-journal-activity-7322923851594579968-Oly- Post de Jean-Marc Jancovici Si vous avez écouté la radio, ouvert un journal, allumé un poste de télé, ou navigué sur Internet, il vous aura été difficile de ne pas savoir que l'Espagne a été privée d'électricité pendant plusieurs heures à partir d'hier soir : https://lnkd.in/d9kd4YCi La cause reste encore inconnue à l'heure où est rédigé ce post, mais ce qui est déjà connu, c'est que cet épisode rappelle que l'électricité est devenue un élément vital pour le fonctionnement de notre société moderne. Sans ce précieux fluide, nos voisins ibériques ont du se passer, heureusement pour eux pas très longtemps, de banques, de moyens de transport (trains, pompes à essence, feux de signalisation, aéroports...), de commerces, de conservation des aliments (frigos et congélateurs), de moyens de communication parfois, d'ascenseurs, d'hôpitaux, d'ordinateurs dans tous les postes de travail (c'est à dire à peu près partout), bref la société s'est mise à l'arrêt. Cet épisode rappelle que le monde moderne est devenu totalement dépendant, à très court terme, de l'approvisionnement électrique. Mettre ce dernier en danger, ce n'est pas juste mettre en danger la compétitivité des entreprises industrielles : c'est bien plus que cela. On pourrait certes revenir au charbon pour faire avancer les trains (hors problème de CO2 bien sûr), transvaser l'essence dans des jerrycans, et revenir aux lettres pour s'écrire. Mais, pour l'essentiel des processus du monde moderne, il n'y a désormais plus de solution de repli sans électricité. Imagine-t-on revenir au papier et crayon pour faire fonctionner une banque, tenir une comptabilité d'entreprise, approvisionner un supermarché ? Comment faire fonctionner une usine, le plateau technique d'un hôpital, un réseau d'eau potable, un immeuble de grande hauteur, le stockage de nourriture, ou un emploi de bureau sans électricité ? L'existence d'un système électrique fonctionnel (et donc fiable) va donc être, pour pas loin de la nuit des temps, une condition indispensable du fonctionnement d'un monde pas trop éloigné de l'actuel. A court terme, la situation est évidemment maîtrisée. Comme le montre l'Espagne, un black-out ne dure pas très longtemps. Mais à plus long terme, sommes nous sûrs d'avoir fait le tour de tous les obstacles qui pourraient venir en travers de cet objectif ? Par exemple, tant les moyens de production que le réseau ne peuvent désormais plus fonctionner sans composants électroniques, qui ne sont pas fabriqués en Europe. Cela ne pose pas de problème à l'horizon de l'année, mais à l'horizon de quelques décennies, dans un monde beaucoup plus "démondialisé", quid ? Plus généralement, réfléchir à la manière de maintenir le système électrique en conditions (économiques, climatiques, géopolitiques) dégradées va être de plus en plus d'actualité. Puisse cet incident espagnol nous y inciter !
  3. https://www.habtoorresearch.com/the-2025-european-blackout/ (29 avril 2025) La défaillance de l'interconnexion à haute tension France-Espagne en est la première cause. Cette artère essentielle reliant la péninsule ibérique semi-isolée au réseau européen a subi une coupure inattendue à 12 h 33 (heure de Paris). Sa défaillance a « isolé » l'Espagne et le Portugal, provoquant un déséquilibre immédiat et désastreux entre l'offre et la demande. Les gestionnaires de réseau ont déclaré que le système s'est effondré parce que les réseaux ibériques ne pouvaient pas stabiliser leur fréquence de manière autonome, ce qui met en évidence une dépendance excessive et dangereuse à l'égard de l'équilibrage externe via des interconnexions dépourvues de réserves nationales adéquates ou de capacité de production locale à réaction rapide. Bien que la défaillance de l'interconnexion France-Espagne ait été la cause technique directe de la panne de 2025, la forte pénétration des sources d'énergie renouvelables intermittentes en Espagne et au Portugal a été le facteur structurel le plus important de la catastrophe. La part des énergies renouvelables étant parmi les plus élevées d'Europe, plus de 50 % de la production d'électricité de l'Espagne et plus de 60 % de celle du Portugal étaient d'origine éolienne et solaire dès 2023. Contrairement à la production d'électricité conventionnelle, la production d'énergie renouvelable dépend naturellement de facteurs environnementaux tels que l'ensoleillement et la vitesse du vent. Cette variabilité affecte le réseau : les niveaux de production peuvent changer de manière significative en quelques minutes, voire en quelques secondes. Combinée à des défaillances techniques inattendues, telles que la rupture d'un interconnecteur, cette volatilité compromet fortement la capacité du réseau à préserver un équilibre stable entre l'offre et la demande. À cette faiblesse s'ajoute la perte d'inertie liée aux énergies renouvelables. Les grandes turbines qui tournent et emmagasinent l'énergie cinétique alimentent les centrales thermiques traditionnelles, qu'elles soient au charbon, au gaz ou nucléaires. L'inertie de rotation sert de tampon, réduisant les chocs brusques de fréquence du réseau et donnant le temps de prendre des mesures correctives. Les technologies renouvelables, en particulier l'énergie solaire photovoltaïque et certains types de parcs éoliens, n'ajoutent que peu ou pas d'inertie au système. Par conséquent, les réseaux régis par les énergies renouvelables réagissent beaucoup plus violemment aux perturbations : les variations de fréquence qui auraient été tolérables dans un système riche en inertie risquent maintenant de s'effondrer en quelques secondes, comme ce fut le cas lors de la panne d'électricité en péninsule ibérique. En outre, la flexibilité du réseau, c'est-à-dire sa capacité à augmenter ou à réduire rapidement la production en fonction de l'évolution de la demande, n'a pas suivi l'expansion rapide des énergies renouvelables. Les ressources flexibles essentielles, telles que les turbines à gaz à réaction rapide, les réserves hydroélectriques par pompage et les systèmes de stockage d'énergie par batterie, étaient encore trop modestes pour contrecarrer l'intermittence des énergies renouvelables. Le réseau ibérique n'avait pas la capacité de réaction rapide nécessaire pour se stabiliser seul en cas de défaillance de l'interconnexion. Des défaillances en cascade étaient inévitables sans un ensemble solide d'actifs flexibles prêts à compenser la perte brutale de l'énergie importée. En fin de compte, la dépendance de la péninsule ibérique à l'égard d'une faible interconnexion l'a rendue particulièrement vulnérable à ce type de défaillance. L'Espagne et le Portugal restent assez isolés du réseau européen principal malgré les tentatives d'amélioration de la connectivité transfrontalière, avec un niveau d'interconnexion d'environ 6 % seulement de la capacité, bien en deçà de l'objectif minimum de 10 % fixé par l'Union européenne et du seuil de résilience optimal de 15 %. Cet isolement implique qu'en cas de défaillance de la liaison principale, il existe peu de voies alternatives pour importer de l'énergie de secours ou partager le soutien de fréquence. Fonctionnant comme une quasi-île, le réseau ibérique a été victime de ses propres failles structurelles. Tout bien considéré, la panne n'était pas seulement le résultat d'un fil endommagé. C'était le résultat d'une transition énergétique qui, bien que louable d'un point de vue environnemental, avait dépassé la croissance des supports techniques et structurels nécessaires pour la maintenir sous pression. La forte pénétration des énergies renouvelables sans investissements correspondants dans l'inertie, la flexibilité et les interconnexions solides a transformé un problème technique local en une catastrophe continentale.
  4. Visiblement le journaliste des Échos n'est pas au courant de la théorie selon laquelle les énergies renouvelables qui sont intermittentes sont une cause probable d'instabilité du réseau. Si tel était le cas il ne qualifierait pas de "moment surprenant" la coïncidence entre les parcs photovoltaïques fonctionnant à plein et la survenance d'un problème.
  5. La comparaison avec Biden au même stade de son mandat est défavorable à Trump.
  6. En quelques heures, les théories sur les causes de la panne totale survenue dans la péninsule ibérique le lundi 28 avril ont fusé parmi les experts et les moins experts, mais l'hypothèse selon laquelle l'excès d'énergies renouvelables a provoqué une défaillance du système gagne du terrain. Cette idée est corroborée par un rapport auquel EL ESPAÑOL a eu accès et sur lequel la Moncloa travaille, qui indique que le mécanisme de déclenchement qui s'est produit à 12h30 a commencé par un îlotage ou une « séparation » du système péninsulaire par rapport au continent, s'est poursuivi par un déclenchement massif d'énergies renouvelables basées sur des onduleurs (solaire et éolien), suivi d'une défaillance de la grande ligne de transmission de 400 kV associée à des protections mal coordonnées, et enfin, d'une combinaison des deux premiers éléments. Cependant, la grande inconnue de la panne en Espagne est la raison pour laquelle les centrales nucléaires et photovoltaïques se sont arrêtées en seulement cinq minutes, laissant sans charge l'équivalent de 60 % de la consommation sur le réseau et provoquant l'effondrement de ce dernier. « Nous avons identifié deux incidents distincts dans le temps qui ont provoqué une perte rapide et importante de production, mais il est prématuré de se prononcer sur les raisons », a déclaré Eduardo Prieto, directeur des opérations de Red Eléctrica, lors d'une conférence de presse. En réalité, avant la panne, la production photovoltaïque s'élevait à 18 283 MW, un chiffre énorme et bien plus élevé que les autres technologies. Viennent ensuite l'éolien, qui n'a produit que 3 645 MW, et le nucléaire, avec 3 389 MW (le parc est de 7 GW, mais quatre centrales ont été fermées). Les centrales thermiques à gaz à cycle combiné n'ont contribué qu'à hauteur de 1 633 MW. Mais après la panne et la chute inattendue de 15 000 MW, la production photovoltaïque a été réduite de plus de 50 %, à 8 236 MW, et le nucléaire a été complètement arrêté, à 0 MW. M. Prieto signale deux déconnexions « dans le sud-ouest de l'Espagne, mais sans localisation exacte » qui auraient pu affecter la production. "Nous sommes en train d'identifier les lieux, mais nous demandons de ne pas spéculer sur leur origine et leur développement. Ce qu'elle a confirmé, c'est qu'il s'agit d'un événement de baisse brutale et importante de la fréquence, de dégradation du fonctionnement et de déconnexion consécutive du système électrique français, et que l'hypothèse d'une cyber-attaque a été écartée. Au moment de la panne, l'approvisionnement électrique espagnol était dans une situation très fragile : 70% de l'électricité était produite par des producteurs sans inertie synchrone avec le réseau, c'est-à-dire avec des énergies renouvelables (photovoltaïque et éolienne). L'inertie synchrone avec le réseau est obtenue grâce aux turbines des centrales nucléaires, à charbon, à gaz ou hydroélectriques qui entraînent leurs générateurs. La vitesse de rotation de ces turbines est synchronisée avec la fréquence du réseau, 50 Hz dans l'Union européenne, ce qui confère une certaine robustesse au réseau. De plus, la fréquence du réseau est directement liée à l'énergie de rotation des turbines, soit 3 000 tours par minute. L'ajout d'installations de production d'électricité qui n'utilisent pas de turbines synchrones avec le réseau, mais qui produisent du courant continu et le convertissent en courant alternatif via des onduleurs, l'énergie éolienne et l'énergie solaire, bien qu'elles puissent produire un courant alternatif de haute qualité, ne peuvent pas remplacer la fonction d'inertie synchrone avec le réseau. Plus l'énergie éolienne et solaire est intégrée au réseau et moins il reste de centrales électriques conventionnelles avec des turbines synchrones, moins on aura d'inertie pour amortir les fluctuations instantanées de charge. Les experts remettent donc en cause le modèle de transition énergétique basé sur les énergies renouvelables, en attendant que les techniciens de Red Eléctrica fassent des recherches plus approfondies. Quoi qu'il en soit, que l'incident soit survenu depuis l'extérieur du réseau électrique espagnol ou qu'il soit le résultat d'une défaillance du système informatique, tout va dans le même sens : le réseau électrique doit être amélioré. Plus important encore, « nous devons éviter qu'un tel incident ne se reproduise à l'avenir », a ajouté Eduardo Prieto de Red Eléctrica. Les partisans d'un plus grand nombre de centrales électriques synchrones, en particulier nucléaires, commencent à rappeler qu'ils ont mis en garde à ce sujet depuis un certain temps. Le système espagnol a fermé trois des sept réacteurs nucléaires (Trillo, Almaraz 1 et Cofrentes) et les autres à 70 % (Asco 1 et 2, Vandellos 2 et Almaraz 2) parce que Red Eléctrica a estimé qu'à une époque où les températures ne sont ni froides ni chaudes, avec un anticyclone, et entre Pâques et le long week-end de mai à Madrid, le système pouvait se passer des centrales nucléaires qui, en raison des tarifs, ne peuvent vendre de l'électricité à moins de 28 euros. En d'autres termes, Red Eléctrica a estimé qu'avec l'énergie photovoltaïque, qui est beaucoup moins chère, la demande serait couverte. Le problème est que le système a besoin de tension (stabilité du flux d'électricité, qui n'est assurée que par les technologies qui produisent de l'électricité au moyen de turbines, c'est-à-dire l'hydroélectricité, le nucléaire et le cycle combiné). Le lundi 28 avril à 11h30, le système a commencé à avoir des problèmes de fluctuations, mais le soleil brillait en Espagne grâce à l'anticyclone et la production photovoltaïque était en forte croissance, les centrales à cycle combiné au gaz ont donc réduit leur production pour laisser la place au photovoltaïque. Sans nucléaire, sans cycles combinés et avec des centrales hydroélectriques à l'arrêt, il n'y avait presque plus de turbines en fonctionnement et la tension était plus fluctuante et vulnérable que jamais. Jusqu'à ce que l'incident se produise. La chute de tension a déclenché les « différentiels du système », ce qui a entraîné l'arrêt simultané des centrales photovoltaïques, des cycles et des quatre centrales nucléaires restantes. « Nous avons eu de la chance, car les transformateurs n'ont pas brûlé, ce qui aurait entraîné un black-out qui aurait duré plus d'une journée », affirment des sources du secteur. C'est un exemple de ce qui pourrait arriver si l'Espagne se passait des centrales nucléaires sans une alternative équivalente (qui pourrait être des centrales hydroélectriques de pompage, avec des turbines. Les batteries ne sont pas bonnes car elles ne fournissent pas de tension). Enfin, ils soulignent que le problème de l'arrêt du nucléaire est aggravé par le vieillissement du réseau de transport d'électricité, qui n'est pas adapté à la production massive d'énergie photovoltaïque et renouvelable. Il faut donc investir d'urgence pour le moderniser en éliminant les limites d'investissement actuellement fixées par la loi.
  7. https://www.elespanol.com/invertia/empresas/energia/20250429/exceso-renovables-redeia-cnmc-avisaron-podrian-provocar-incidentes-suministro/1003743734335_0.html Personne n'ose révéler les causes de la panne totale en Espagne, qui a privé d'électricité toute la péninsule ibérique, une partie de la France et d'autres régions d'Europe. Pourtant, Redeia, chargée de l'exploitation du système électrique, et la CNMC (Comisión Nacional de los Mercados y la Competencia) avaient prévenu il y a quelques mois que cela pourrait se produire en raison de l'excès d'énergies renouvelables. Reuters a d'abord rapporté qu'au moment de la chute de l'énergie, REN (l'opérateur du système électrique portugais) a signalé un effet météorologique exceptionnel appelé « grid galloping », qui est causé par une forte agitation thermique (chaleur) et du vent, du côté espagnol. De plus, à cette époque, 70 % du mix était photovoltaïque et éolien, c'est-à-dire qu'il y avait beaucoup de production renouvelable et donc peu d'inertie dans le réseau. Cependant, cette information a été démentie plus tard par REN. Pour sa part, Entso-e, le réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité, a indiqué qu'il y avait eu une baisse de 0,15 Hz sur le réseau européen, suffisante pour provoquer une panne, et Red Eléctrica de España a reconnu qu'il y avait eu un problème à partir d'une sous-station proche de la France. En fait, elle a attribué l'effet domino de la panne à une défaillance de la connexion avec la France. Ces indices rappellent qu'en janvier dernier, la CNMC a publié une analyse de la situation du contrôle de la tension dans le cadre de la révision de la rémunération des réseaux. Dans son rapport, elle souligne que l'intégration croissante des énergies renouvelables et la baisse de la demande entraînent des fluctuations importantes des niveaux de tension qui peuvent aboutir à des coupures de courant. D'autre part, la baisse de la consommation pourrait réduire la nécessité de transporter de l'énergie active à travers les réseaux et entraîner une baisse de la consommation d'énergie réactive. Tout cela se traduit par une augmentation de la tension du système, ce qui signifie que le régulateur prévoit des scénarios à court et moyen terme dans lesquels cet effet pourrait s'accentuer. Redeia a également souligné dans un autre rapport en février dernier qu'« il existe des risques dus à la disparition du système d'une génération solide comme l'énergie nucléaire, avec la fermeture de centrales et les problèmes causés par l'excès d'énergies renouvelables ». Red Eléctrica a alerté ses investisseurs sur le fait qu'à moyen et long terme, ces processus pourraient avoir un effet sur son activité, ses clients et ses utilisateurs. Plus précisément, l'entreprise a signalé dans son rapport annuel pour 2024 le risque de « perte de services de production fermes associés à la fermeture de centrales de production conventionnelles (charbon, cycle combiné, nucléaire) ». Publiée par la CNMV, l'analyse précise pour la première fois que « la fermeture de centrales de production conventionnelles telles que le charbon, le cycle combiné et le nucléaire (en raison d'exigences réglementaires), implique une réduction de la puissance ferme et des capacités d'équilibrage du système électrique, ainsi que de sa force et de son inertie ». Un risque qui pourrait affecter l'approvisionnement, comme souligné à la page 112. "Cela pourrait augmenter le risque d'incidents opérationnels susceptibles d'affecter l'approvisionnement et la réputation de l'entreprise". Cette incidence est un risque à court et moyen terme. Le risque se situe au niveau des activités de l'entreprise et de celles des clients et des utilisateurs", explique Red Eléctrica. Trop de voix s'élèvent déjà pour dire que l'excès d'énergies renouvelables provoque un manque d'inertie dans le réseau. Ents-o a également présenté un rapport avertissant que l'Espagne risquait des pannes d'électricité en 2030 en raison de l'arrêt du nucléaire, de l'avenir incertain des cycles et de l'objectif complexe en matière d'énergies renouvelables. Les modèles électriques conventionnels ne posent pas de problème majeur et génèrent une grande inertie dans le système électrique. Cependant, avec l'introduction des énergies renouvelables telles que le photovoltaïque et l'éolien, cette inertie diminue de plus en plus. En raison de la façon dont le solaire et les autres énergies renouvelables sont produits avec l'électronique de puissance, cette inertie est tentée d'être établie synthétiquement, mais des systèmes de stockage sont nécessaires, si de grandes centrales ne sont pas disponibles, pour que les algorithmes soient vraiment efficaces, comme l'explique Victor Baeschlin dans son blog “Energy Transition”. Et tant qu'il n'y a pas de stockage, il n'y a pas d'autre option que de garder le nucléaire (ou d'augmenter la production de cycles à gaz). Selon le rapport Décarbonisation du système électrique en Espagne d'Adolfo García Rodríguez, ingénieur à l'ICAI et ancien président de la société d'ingénierie Empresarios Agrupados (EA), un réseau électrique doit disposer d'une production d'électricité fiable et sûre de l'ordre de 30 à 40 % de la consommation totale (en fonction de ses caractéristiques) afin de garantir une bonne gestion de son fonctionnement.
  8. 28 avril 2025 14:02 JD Vance : Si ça ne s'arrête pas, les Ukrainiens ne sont pas en train de gagner la guerre. Il y a cette idée bizarre parmi les médias dominants que si tout cela continue pendant encore quelques années, les Russes vont s'effondrer, les Ukrainiens reconquerront leur territoire, et tout reviendra à la situation d'avant-guerre. Ce n'est pas la réalité dans laquelle nous vivons. Si cette chose se poursuit pendant encore quelques années, nous pourrions avoir des effondrements sociaux. Les démographies de ces deux pays sont des cauchemars, vous pourriez avoir encore des millions de personnes tuées si les choses se poursuivent pendant encore quelques années, et cela pourrait risquer d'escalader en guerre nucléaire. Il faut que cela cesse. C'est la politique de cette administration que cela cesse. Et je garantis que le président a tout son personnel, y compris moi-même, qui travaille dur dans ce but.
  9. 29 avril 2025 4:40 Renaud Girard : Les Ukrainiens n'ont pas la masse face aux Russes. Ils ont une armée avec beaucoup moins d'hommes que les Russes. Leur jeunesse qui vit en Allemagne ou qui vit en Pologne ne se précipite pas pour traverser la frontière pour être volontaire et pour rejoindre l'armée ukrainienne. Les gens qui se battent aujourd'hui héroïquement et qui résistent de manière tout à fait honorable à l'armée russe, ce sont des pères de famille. 5:37 Samantha de Bendern, chercheuse à Chatham House : Churchill, il a dû résister un an sans l'aide des Américains. Aujourd'hui les Ukrainiens résistent pendant trois ans et au lieu de voir les Américains s'impliquer plus dans la guerre, les Américains s'impliquent moins dans la guerre. 8:38 Darius Rochebin : ça veut dire quoi la "pression internationale" ? Vous allez dire [à Poutine] "c'est très mal ce que vous faites" ? 9:35 Michel Goya : En réalité depuis l'été 2023, depuis l'échec de l'offensive ukrainienne, tout le monde sait bien que les Ukrainiens n'ont pas les moyens de [inaudible].
  10. https://www.20minutes.fr/monde/etats-unis/4150835-20250428-etats-unis-berne-sondages-trump-accuse-medias-fraude-electorale Les derniers sondages indiquent un net recul de l’approbation de Trump avec seulement 39 % selon Washington Post/ABC News, 42 % pour le New York Times et 40 % d’après Pew Research Center.
  11. La disparition du téléphone filaire nous a rendu vulnérables.
  12. https://www.independent.co.uk/news/world/europe/spain-portugal-power-outage-cut-electricity-live-updates-b2740780.html Les pannes d'électricité en Espagne et au Portugal semblent avoir été causées par un « phénomène atmosphérique rare », selon un opérateur de réseau qui a averti que le rétablissement du réseau électrique pourrait prendre jusqu'à une semaine. Le gestionnaire de réseau portugais REN a déclaré que le phénomène observé en Espagne était dû à des « variations extrêmes de température à l'intérieur du pays » qui ont provoqué des coupures de courant dans toute la péninsule ibérique. Michael Basquill, qui vit à Torremolinos, a déclaré à The Independent qu'il réside dans l'une des zones où le courant a été rétabli, mais qu'il craint que ce ne soit que temporaire. "Pour nous, la situation ne se résume pas à une simple perte d'électricité. La panne a également mis hors service notre réseau de téléphonie mobile, nous privant ainsi de toute forme de communication. "De plus, l'approvisionnement en eau de notre appartement a été coupé, probablement parce que les systèmes de pompage de la ville nécessitent également de l'électricité. Nous nous sentions vraiment dans une situation apocalyptique", a-t-il déclaré. « Pendant environ six heures, nous avons été complètement isolés, incapables de passer des appels pour obtenir des informations », a-t-il ajouté. "C'était un véritable jeu de devinettes sur ce qui se passait.
  13. https://www.eurotopics.net/fr/337950/canada-legislatives-a-l-aune-de-l-offensive-trumpienne# Mediapart (28 avril 2025) pointe le risque de crise économique : « Le défi du prochain gouvernement sera de définir un nouveau modèle économique. Plus facile à dire qu'à faire, sans aucun doute. D'autant que les plateformes économiques des deux principales formations, le Parti libéral (sortant) et le Parti conservateur, ne semblent pas réellement à la hauteur de l'enjeu. Si les conservateurs critiquent la dépendance aux États-Unis que laissent les libéraux, ils ont pourtant contribué à la forger et n'ont guère de stratégie alternative. Les libéraux, de leur côté, défendent une position ferme face à Washington et évoquent un rapprochement avec l'Europe. Mais les éléments concrets de cette évolution restent flous. ... Déjà affaiblie, l'économie canadienne doit désormais s'attendre à une crise majeure ».
  14. https://www.ledevoir.com/politique/canada/872026/yves-francois-blanchet-dit-satisfait-discretion-pspp? (25 avril 2025) Jeudi, le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, avait indiqué, à la toute fin d’une longue publication sur la « menace existentielle » que constitue pour lui le chef libéral, Mark Carney, qu’il comptait donner son vote au Bloc. Il encourage les Québécois à faire de même, « bien qu’il s’agisse d’une posture défensive qui ne constitue pas un plan à long terme », a-t-il écrit, exprimant clairement son appui pour la première fois en 34 jours de campagne fédérale. « En appuyant le Bloc québécois, nous pouvons limiter la force du mandat de Mark Carney et permettre l’élection d’un gouvernement minoritaire, de sorte que nous donnions la balance du pouvoir à un parti qui nous sera loyal 100 % du temps », a-t-il écrit dans sa longue tirade. Interrogé sur la teneur de l’appui de « PSPP », vendredi, Yves-François Blanchet a réitéré que le chef péquiste était un « collègue de travail, partenaire, allié, associé vers l’indépendance du Québec », sans répéter le mot « ami », qu’avait utilisé une journaliste dans les précédents instants. S’il continue de voir Mark Carney comme un politicien « parlable », M. Blanchet ne discrédite pas pour autant la thèse de Paul St-Pierre Plamondon voulant qu’il « menace » le Québec. « Je pense que M. Carney a un peu de difficulté à sortir du siège de président d’un fonds d’investissement [pour] devenir premier ministre », a lancé M. Villemure.
  15. https://www.ledevoir.com/politique/canada/872485/jusqu-bout-carney-evoque-menace-americaine? (27 avril 2025) À quelques heures du scrutin, le chef libéral [Mark Carney] a lancé son dernier appel aux électeurs : pour faire face au président américain, Donald Trump, et à sa guerre commerciale, il invite tous les Canadiens à mettre de côté la partisanerie pour l’élire à la tête d’un « gouvernement fort ». « Donald Trump a trahi le Canada et a bouleversé l’économie mondiale. Notre ancienne relation avec les États-Unis est terminée […] et c’est une tragédie. C’est aussi notre nouvelle réalité. Et pour répondre à ces circonstances, nous avons besoin d’un gouvernement fort et positif », a-t-il déclaré dans le dernier événement de sa campagne à Edmonton, en Alberta, dimanche soir. « Demain, les habitants de ma ville natale pourraient décider qui sera élu. C’est pourquoi je vous demande de voter avec moi, même si vous avez voté pour un autre parti dans le passé », a-t-il lancé devant des centaines de partisans brandissant des pancartes « Jamais le 51e État » et « Un Canada fort ». « Les Américains veulent nos ressources, ils veulent notre eau et ils veulent notre pays. Ça n’arrivera jamais », a-t-il martelé devant ses militants.
  16. https://fr.euronews.com/my-europe/2025/04/28/lespagne-le-portugal-et-une-partie-de-la-france-touches-par-une-panne-delectricite-massive (28 avril 2025) Une panne électrique géante est survenue à 12H33 en Espagne et en France, ainsi qu’au Portugal, où il était alors 11h33 du fait du fuseau horaire différent. La panne a touché l'ensemble de l'Espagne et du Portugal, y compris leurs capitales, mettant hors service les réseaux de métro, les lignes téléphoniques, les feux de signalisation et les distributeurs automatiques de billets. Une partie de la France a également été touchée, dans une moindre mesure. Le distributeur portugais E-Redes a déclaré que la panne était due à "un problème avec le système électrique européen", selon le journal portugais Expresso. La société a déclaré qu'elle avait été contrainte de couper l'électricité dans certaines zones pour stabiliser le réseau. Sur le site web du réseau électrique espagnol, un graphique montrant la demande dans tout le pays indique une chute brutale peu après midi, de 27 500 MW à près de 15 000 MW. Des vidéos diffusées par la télévision espagnole montrent des personnes évacuant des stations de métro à Madrid et des stations vides avec des trains arrêtés à Barcelone. A Madrid, les travaux du Parlement ont été stoppés. L'Open de tennis de la capitale a lui été suspendu. Trois matchs étaient en cours lorsque l'électricité a été coupée. Le ministère espagnol de la circulation a demandé aux citoyens d'éviter autant que possible d'utiliser leur voiture en raison de la panne de courant, qui a affecté les feux de circulation et la signalisation routière électrique. Les hôpitaux portugais et les autres services d'urgence se sont mis à utiliser des groupes électrogènes. Les stations-service ont cessé de fonctionner et les trains ont cessé de circuler. L'autorité nationale portugaise pour les urgences et la protection civile a déclaré que les systèmes d'alimentation de secours fonctionnaient. Plusieurs voitures du métro de Lisbonne ont été évacuées. Toujours au Portugal, les tribunaux ont cessé de fonctionner et les distributeurs automatiques de billets ainsi que les systèmes de paiement électronique ont été touchés. Les feux de signalisation de Lisbonne ont cessé de fonctionner. Il n'était pas possible de passer des appels sur les réseaux de téléphonie mobile, même si certaines applications fonctionnaient.
  17. 23 octobre 2016 Documentaire présenté par Laurent Delahousse Magnéto Presse/France Télévisions sur la papauté de Pie XI à François. https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/41547 Aujourd’hui, le pape François tente de réformer en profondeur l’Église catholique. Il veut redorer son image et lui redonner une place sur l’échiquier mondial. Mais comme ses prédécesseurs, il se heurte à un mur de conservatisme au sein de son administration. Certains le disent même en danger… Corruption, détournement d’argent, affaires de pédophilie… Depuis sa création en 1929, l’État du Vatican, siège de l’Église catholique, navigue en eaux troubles. Des scandales étouffés pendant des décennies jusqu’aux récentes révélations de l’affaire Vatileaks. Comment en est-on arrivé là ? Comment fonctionne cette administration opaque ? Qui dirige en secret le Vatican ? Le Pape a-t-il réellement le pouvoir ? Pour comprendre, il faut remonter l’Histoire, revenir à l’époque où l’Église signait un pacte avec le leader fasciste Benito Mussolini pour devenir un État, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Le documentaire inédit Vatican : Histoires secrètes, réalisé par Yannick Adam de Villiers retrace les dessous de la grande histoire du Vatican. Un thriller politique dans lequel on parlera de morts suspectes, d’argent sale, de mafia, de négociations diplomatiques secrètes, de rapports de force aussi bien dans l'Église qu'avec le IIIe Reich ou l'URSS.
  18. https://books.openedition.org/psn/5985 (14 mars 2018) Henri Ménudier, François Mitterrand, la RDA et l’unité allemande Sa politique consistera, selon Hubert Védrine, « à accompagner le mouvement tout en cherchant à en maîtriser au mieux les aspects éventuellement déstabilisants pour la France, pour la relation franco-allemande, pour la paix en Europe, pour la construction européenne et pour la situation en URSS ... » Aussi va-t-il se concentrer sur la relance européenne et sur la confirmation de la frontière germano-polonaise. Repères chronologiques 1989 20 janvier George Bush, Président des USA, succède à Ronald Reagan. 15 février Retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan. 17 avril Le syndicat SOLIDARNOSC est autorisé en Pologne. 2 mai La Hongrie commence à démonter le rideau de fer avec l’Autriche 19 mai Rencontre Bush/Mitterrand aux USA. 25 mai Gorbatchev devient chef de l’État. 30-31 mai Bush en Allemagne, discours sur le leadership in partnership (Mayence). 4 juin Massacre des étudiants contestataires à Pékin, la Chambre du peuple de RDA approuve le 8. 12-15 juin Gorbatchev en Allemagne fédérale. 1er juillet La France préside le Conseil européen jusqu’en décembre. 5 juillet Gorbatchev à Paris 7 juillet Les États du pacte de Varsovie mettent fin à la doctrine Brejnev. 14 juillet Bicentenaire de la Révolution française. 27 juillet F. Mitterrand s’entretient avec 5 journaux européens. 19 août Tadeusz Mazowiecki (Solidarnosc), Premier Ministre en Pologne 10 septembre Bärbel Bohley et Jens Reich fondent Neues Forum 11 septembre La Hongrie ouvre sa frontière avec l’Autriche pour les réfugiés de RDA 7 octobre 40e anniversaire de la RDA. Gorbatchev à Berlin-Est. 18 octobre Erich Honecker renonce à ses fonctions, il est remplacé par Egon Krenz 25 octobre F. Mitterrand au Parlement européen à Strasbourg. 2-3 novembre Sommet franco-allemand à Bonn. F.Mitterrand : « Non, je n’ai pas peur de la réunification » 9 novembre Ouverture du Mur de Berlin. 13 novembre Hans Modrow, chef du gouvernement de RDA. 15 novembre Discours de Gorbatchev devant les Komosols. 18 novembre Dîner exceptionnel des Douze à l’Élysée. 23 novembre F. Mitterrand au Parlement européen, Strasbourg. 27 novembre Lettre de Kohl à Mitterrand (calendrier européen). 28 novembre Les 10 points de Kohl pour l’unité allemande. 2-3 décembre Bush et Gorbatchev se rencontrent au large de l’île de Malte. 4 décembre Conseil de l’OTAN à Bruxelles avec Bush. 5 décembre Accord Mitterrand/Kohl, bases du traité de Maastricht. 6 décembre Mitterrand à Kiev, rencontre avec Gorbatchev. Krenz démissionne, remplacé à la tête de l’État par Manfred Gerlach, LDPD et par Gregor Gysi pour le SED-PDS. 7 décembre lère Table Ronde à Berlin-Est. 8-9 décembre Conseil européen à Strasbourg. 11 décembre Rencontre des quatre Ambassadeurs à Berlin. 16 décembre Mitterrand et Bush sur l’île St-Martin, Antilles. 19 décembre H. Kohl à Dresde. 20-22 décembre F. Mitterrand en RDA (Berlin-Est et Leipzig). 22. décembre Kohl et Modrow ouvrent la Porte du Brandebourg à Berlin. 29. décembre Vaclav Havel élu Président de la République en Tchécoslovaquie. 30. décembre Voeux de F.Mitterrand, projet d’une confédération européenne pour associer les 12 et l’Europe de l’Est. 1990 4 janvier Mitterrand reçoit Kohl à Latché/ Landes. 17 janvier Discours de Kohl à Paris. 20 janvier Mitterrand à Londres. 10-11 février Kohl et Genscher à Moscou, Gorbatchev accepte l’idée de l’unité allemande. 13 février À Ottawa, accord pour des négociations « 2 + 4 ». 14 février Interview de Mitterrand avec 8 journaux régionaux. 24-25 février Bush reçoit Kohl à Camp David. 1er mars Discours de R. Dumas à Berlin. 8 mars Déclaration du Bundestag sur les frontières. 9 mars Mitterrand reçoit les dirigeants polonais. Pour un acte juridique international qui reconnaît la frontière germano-polonaise. 14 mars Entretien téléphonique « orageux » Mitterrand/Kohl. 18 mars Élections libres en RDA. 12 avril L. de Maizière, CDU, chef du gouvernement en RDA. 25 avril Sommet franco-allemand à Paris. 28 avril Conseil européen à Dublin, initiative franco-allemande. 6 mai Elections municipales en RDA. Négociations « 2 + 4 », Ministres des Affaires étrangères 5 mai Bonn 22 juin Berlin-Est 17 juillet Paris (participation des Polonais). 12 septembre Moscou. Signature du traité portant règlement définitif concernant l’Allemagne. 21 juin Résolution du Bundestag sur la frontière avec la Pologne. 25 juin L. de Maizière reçu à l’Élysée. 1er juillet Union monétaire, économique et sociale. 16 juillet Rencontre Gorbatchev/ Kohl dans le Caucase. 2 août L’Irak envahit le Koweit. Début de la guerre du Golfe. 13 septembre Signature du traité germano-soviétique. 17-18 septembre Sommet franco-allemand à Munich. 3 octobre Unité allemande. Entrée en vigueur du traité entre la RFA et la RDA relatif à l’établissement de l’unité allemande. Lettre de remerciement d’H. Kohl. 12 octobre Signature à Bonn du traité sur les conditions du séjour limité dans le temps et les modalités du retrait planifié des troupes soviétiques. 9 novembre Signature à Bonn du traité sur les relations de bon voisinage, le partenariat et la coopération entre la RFA et l’URSS. 14 novembre Signature à Varsovie du traité germano-polonais sur la frontière commune, confirmation de la ligne Oder-Neisse. 19-21 novembre Réunion de la C.S.C.E. à Paris. Signature le 21 de la Charte de Paris pour une nouvelle Europe. « Yalta, c’est terminé » déclare F. Mitterrand 22 novembre Margaret Thatcher, Premier Ministre britannique démissionne, elle est remplacée par John Major. 2 décembre Elections fédérales pour le 12e Bundestag dans l’ensemble de l’Allemagne unie.
  19. 25 avril 2025 17:18 Nous ne savons pas exactement quel niveau ce HATM (maximum thermique Holocène-anthropocène) va atteindre, mais l'article récent de James Hansen suggérait 8 à 10 degrés Celcius [1]. J'ai reçu plusieurs invités dans ce show qui ont dit qu'à 3° Celcius nous perdrons la moitié des espèces sur terre [2]. [1] https://academic.oup.com/oocc/article/3/1/kgad008/7335889 (Global warming in the pipeline, 2 novembre 2023) Le réchauffement global à l'équilibre pour la quantité de GES actuelle est de 10°C, ramené à 8°C par les aérosols d'origine humaine. Le réchauffement à l'équilibre n'est pas un réchauffement « inévitable » ; l'élimination rapide des émissions de GES empêcherait la majeure partie du réchauffement à l'équilibre de se produire. [Et je ne suis pas sûr qu'il y ait de toute façon suffisamment de pétrole, de gaz et de charbon dans le sous-sol pour soutenir cette trajectoire à 8°][Il s'agit d'une trajectoire sur plusieurs siècles qui nous conduit au-delà de la date fétiche de 2100 utilisée habituellement, et qui nous met hors-sujet par rapport au titre de ce fil "effondrement (...) en ce siècle"] [2] https://blog.ucs.org/adam-markham/half-a-degree-of-warming-could-mean-species-extinction/ (9 octobre 2018) Plus de 500 millions de personnes dépendent des récifs coralliens pour leur alimentation, la pêche et la protection contre les tempêtes. Les récifs, qui abritent au moins un million d'espèces de poissons, d'invertébrés et d'oiseaux, soutiennent également une économie touristique d'importance mondiale et un contexte culturel crucial pour de nombreuses communautés, voire des sociétés entières. Selon les auteurs du GIEC, à 2°C, les écosystèmes tropicaux peu profonds à dominante corallienne n'existeront plus. Par exemple, la forêt tropicale humide d'Amérique centrale serait réduite de 20 % à 1,5 °C, de 30 % à 2 °C et la perte atteindrait le chiffre stupéfiant de 50 % à 3 °C. Elle serait très probablement remplacée par de la savane et des prairies. En raison principalement de l'assèchement et de l'impact accru des incendies de forêt, le biome unique du fynbos d'Afrique du Sud, classé au patrimoine mondial de l'humanité pour son extraordinaire diversité florale et les oiseaux et insectes endémiques qui y sont associés, devrait perdre deux fois plus de surface à 2 °C (45 %) qu'à 1,5 °C (20 %). À 3 °C, les scientifiques estiment que 80 % du fynbos aurait disparu.
  20. Poutine a donné sa version de l'attaque russe sur Soumy : https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/04/21/7508547/ (21 avril 2025) Le dirigeant russe a répété la « justification » utilisée par la propagande russe, à savoir que le centre de congrès de l'université d'État de Soumy accueillait ostensiblement une cérémonie de remise de prix à « ceux qui ont commis des crimes dans l'oblast de Koursk ». « La Russie considère ces personnes comme des criminels qui ont reçu une punition bien méritée pour leurs actes », a déclaré M. Poutine. "Les forces armées ukrainiennes organisent des rassemblements, des réunions, des discussions dans des restaurants, célèbrent quelque chose, boivent de l'horilka. S'agit-il d'une installation civile ? Oui, c'est une installation civile. Mais quel est son objectif ? Un but militaire. Nous devons trouver une réponse à cette question. Tout cela doit faire l'objet d'une étude approfondie, éventuellement de manière bilatérale, à la suite d'un dialogue. Nous n'excluons pas cette possibilité. Nous analyserons donc tout cela et prendrons les décisions qui s'imposent". Contexte : Le 13 avril, les Russes ont frappé le centre de Soumy à deux reprises à deux minutes d'intervalle, probablement avec un missile Iskander-M hautement explosif. La vitesse de ce missile est supérieure à 2 kilomètres par seconde. Les frappes répétées de missiles balistiques sur Soumy ont fait un grand nombre de morts et de blessés. Selon les dernières données, 35 personnes ont été tuées et 117 personnes, dont 15 enfants, ont été blessées lors de l'attaque russe sur Soumy le 13 avril.
  21. https://responsiblestatecraft.org/pope-francis-cuba/ (23 avril 2025) Le souverain pontife s'était engagé dans de nombreuses missions diplomatiques délicates à La Havane, mais il est décédé quelques mois après que M. Trump eut annulé des victoires importantes. Le journal officiel du parti communiste, Granma, a titré : "Le pape François et Cuba : Une histoire qui a ouvert des voies", faisant référence au rôle central du pape dans la promotion de la réconciliation entre le gouvernement cubain et l'Église catholique de l'île, ainsi qu'entre Cuba et les États-Unis. Les relations entre l'Église et l'État à Cuba se sont rapidement détériorées jusqu'à l'acrimonie après le triomphe de la révolution en 1959, lorsque l'Église s'est opposée à la trajectoire socialiste du processus révolutionnaire. Le gouvernement a réagi en fermant les écoles catholiques, en expulsant le clergé étranger, en persécutant les croyants et en déclarant officiellement Cuba comme un État athée dans la constitution de 1976. Les premières pousses de réconciliation sont apparues dans les années 1970, lorsque les papes Paul VI et Jean-Paul II ont conseillé aux hiérarchies catholiques des pays communistes d'éviter les confrontations politiques avec les autorités. Cette stratégie a commencé à porter ses fruits dans les années 1990, lorsque la débâcle économique qui a suivi la chute de l'Union soviétique a entraîné une augmentation de la pratique religieuse parmi le peuple cubain, et que le gouvernement a décidé de s'y adapter plutôt que d'y résister. L'interdiction faite par le parti communiste aux observateurs religieux a été levée, la constitution a été modifiée pour déclarer l'État laïque plutôt qu'athée, et Cuba a accueilli la première visite du pape Jean-Paul II en 1998. Avant de devenir pape, le cardinal Jorge Mario Bergoglio s'intéressait depuis longtemps à Cuba. Après la visite du pape Jean-Paul II, le cardinal a écrit un petit livre intitulé Dialogues entre Jean-Paul II et Fidel Castro. Son thème central, qui deviendra un thème central de la diplomatie vaticane sous François, est la nécessité du dialogue et de la compréhension mutuelle entre adversaires. Grâce à cette « culture de la rencontre », croyait-il, les gens pourraient en venir à avoir de la compassion les uns pour les autres, à se considérer comme des enfants de Dieu. C'est cette philosophie qu'il a apportée à Cuba lors de son voyage en 2015 et de ses rencontres avec Raúl et Fidel Castro. Son accueil enthousiaste par le peuple cubain a contribué à consolider un modus vivendi constructif, bien que méfiant, entre le gouvernement et l'Église. Le journal du parti Granma l'a qualifié de « l'un des plus grands rapprochements entre l'Église catholique et la nation, basé sur une relation de respect mutuel et de sensibilité ». Il en est résulté une plus grande tolérance à l'égard de l'Église cubaine et un élargissement du rôle des œuvres sociales caritatives de l'Église, auxquelles le gouvernement s'opposait auparavant. François, comme ses deux prédécesseurs, s'est élevé contre l'embargo américain sur Cuba au motif que les embargos économiques font inévitablement payer le plus lourd tribut aux personnes les plus vulnérables. En 2014, il a eu l'occasion de mettre en pratique sa foi dans la « culture de la rencontre ». Les États-Unis et Cuba étaient en conflit au sujet de l'emprisonnement d'Alan Gross, sous-traitant de l'USAID, à Cuba et de cinq agents de renseignement cubains aux États-Unis. Deux cardinaux catholiques entretenant des relations personnelles particulièrement étroites avec le pontife, le cardinal Jaime Ortega, archevêque de La Havane, et le cardinal Seán O'Malley, archevêque de Boston, ont demandé à François d'user de son autorité morale pour tenter de sortir de l'impasse. En mars, le souverain pontife a rencontré le président Barack Obama, l'exhortant à se réconcilier avec Cuba et lui proposant les bons offices du Saint-Siège pour faire avancer le dialogue secret déjà engagé entre les deux gouvernements. Cet été-là, alors que les négociations étaient dans l'impasse, François a écrit des lettres aux présidents Obama et Castro, les implorant de « résoudre les questions humanitaires d'intérêt commun, y compris la situation de certains prisonniers, afin d'entamer une nouvelle phase dans les relations ». Ces lettres ont permis de sortir de l'impasse. Lorsqu'un accord provisoire a finalement été conclu, le pape a invité les négociateurs américains et cubains à Rome pour finaliser l'accord. La réunion, facilitée par le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, s'est concentrée sur le renforcement de la confiance dans le fait que les deux parties respecteraient leur part du marché. Il s'agissait moins de sortir d'une impasse substantielle que de s'assurer de la confiance d'une partie extérieure sur laquelle nous pouvions compter", a expliqué un haut fonctionnaire américain. Le pape a accepté de jouer le rôle de « garant » pour aider à surmonter la méfiance persistante entre les deux parties. Le 17 décembre 2014, les présidents Obama et Castro ont annoncé simultanément leur accord historique, non seulement pour échanger des prisonniers, mais aussi pour commencer à normaliser les relations entre les États-Unis et Cuba après plus de soixante ans d'éloignement. Les deux présidents ont remercié le pape François d'avoir contribué à la concrétisation de leur dialogue. Malheureusement, le rapprochement n'a pas duré. Le président Donald Trump est revenu à une politique de changement de régime par le biais d'une « pression maximale », faisant reculer la plupart des mesures de normalisation prises par Obama. Trump et le pape se sont ouvertement affrontés sur une multitude de sujets, en particulier le traitement des migrants. La victoire de Joe Biden aux élections présidentielles de 2020 semblait augurer d'une reprise de la politique cubaine d'Obama. Mais la répression brutale par le gouvernement cubain des manifestations nationales du 11 juillet 2021 a conduit Joe Biden à geler les relations, insistant sur le fait que toute amélioration devait être précédée de la libération de quelque 700 manifestants emprisonnés. Cuba a insisté sur le fait que toute libération de prisonniers devait faire partie d'un accord plus large - une impasse qui a offert au pape François l'occasion de ressusciter le processus de dialogue. Fin 2021, François a demandé au cardinal O'Malley de servir à nouveau d'interlocuteur entre le Vatican, Washington et La Havane, en transmettant des messages du pape exhortant le président cubain Miguel Díaz-Canel à accorder la clémence aux manifestants non violents et la Maison Blanche à reprendre le chemin de la réconciliation. Au cours des trois années suivantes, M. O'Malley a rencontré à plusieurs reprises les hauts fonctionnaires des deux capitales, y compris les présidents, et leur a transmis des messages du Saint-Père. La perspective d'une deuxième présidence Trump a peut-être induit un sentiment d'urgence dans les deux capitales, car ce n'est qu'après l'élection américaine de novembre 2024 que Washington et La Havane ont pu se mettre d'accord sur des mesures indépendantes mais parallèles. « La porte se fermait pour laisser place à une opportunité », a déclaré M. O'Malley. Le 14 janvier 2025, la Maison Blanche a annoncé des changements politiques majeurs entrepris « dans le cadre d'un accord avec l'Église catholique sous la direction du pape François ». M. Biden a annulé la directive présidentielle de Trump de 2017 renversant la politique d'engagement d'Obama ; il a retiré Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme international ; et il a suspendu le titre III de la loi de 1996 sur la liberté cubaine et la solidarité démocratique permettant aux citoyens américains qui ont perdu des biens à Cuba de poursuivre devant le tribunal fédéral des États-Unis les entreprises étrangères qui utilisent ces biens. Le lendemain, le gouvernement cubain a annoncé qu'il libérerait 553 prisonniers à la demande du pape « dans l'esprit du Jubilé ordinaire de l'année 2025 déclaré par Sa Sainteté ». Malheureusement, le deuxième effort du pape François pour nourrir une culture de la rencontre entre les États-Unis et Cuba a été interrompu par le président Trump qui, quelques jours après son entrée en fonction, a annulé toutes les mesures prises par M. Biden. Les Cubains, quant à eux, ont libéré les 553 prisonniers, comme ils l'avaient promis.
  22. La photo, le sens de la mise en scène sont magnifiques. Espérons que l'esprit du Saint Père les inspirera : https://cruxnow.com/obituary/2025/04/electrifying-maverick-pope-francis-leaves-behind-roller-coaster-legacy (21 avril 2025) En ce qui concerne les affaires internationales, François a été le premier pape véritablement multilatéral de l'histoire. Sur la guerre en Ukraine, par exemple, François a adopté une position de fond plus proche de celle de Pékin, New Delhi et Brasilia que de celle de Washington, Londres ou Bruxelles, exprimant sa compassion pour les victimes ukrainiennes mais refusant de condamner catégoriquement la Russie et suggérant même que l'OTAN pouvait être en partie responsable [1]. Globalement, l'ambition du pape était d'inspirer une version du 21e siècle du processus d'Helsinki des années 1970, qui avait réuni toutes les nations de la sphère soviétique et de l'OTAN pour réduire les tensions au plus fort de la guerre froide. À cette fin, il était prêt à s'engager avec la Russie et la Chine à un degré qui a souvent frustré les éléments les plus faucons de l'opinion catholique. Leur indignation a été particulièrement suscitée par un accord controversé conclu en 2018 avec Pékin, qui donne au gouvernement communiste chinois un droit de regard important sur la nomination des évêques catholiques dans le pays. [Cela fait penser à l'Ostpolitik du cardinal Casaroli : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ostpolitik_du_Saint-Siège ; https://books.openedition.org/psn/5963] Le multilatéralisme de François a eu pour conséquence une relation parfois tendue avec l'Amérique et les Américains. Comme de nombreux prélats latino-américains, il est entré en fonction avec une attitude ambivalente à l'égard des États-Unis, compte tenu de leur histoire mouvementée dans la région. [1] https://www.politico.eu/article/pope-francis-nato-cause-ukraine-invasion-russia/ (3 mai 2022) Le pape François a déclaré que les « aboiements » de l'OTAN à la porte de la Russie ont pu conduire à l'invasion de l'Ukraine par Vladimir Poutine et a proposé de rencontrer le président russe à Moscou. Dans une interview accordée au journal italien Corriere della Sera, le pape François s'est penché sur l'agression meurtrière de la Russie à l'égard de son voisin et a déclaré que, même s'il n'allait pas jusqu'à dire que la présence de l'OTAN dans les pays voisins avait « provoqué » Moscou, elle avait « peut-être facilité » l'invasion de l'Ukraine. Lors de l'entretien, François a exclu de se rendre à Kiev pour l'instant : « Je dois d'abord aller à Moscou, je dois d'abord rencontrer Poutine ». https://www.americamagazine.org/politics-society/2022/06/14/pope-francis-war-ukraine-nato-243153 (14 juin 2022) « Je m'oppose tout simplement à ce que l'on réduise la complexité à la distinction entre les bons et les méchants sans raisonner sur les racines et les intérêts, qui sont complexes », a-t-il déclaré. "Si nous voyons la férocité et la cruauté des troupes russes, nous ne devons pas oublier les vrais problèmes si nous voulons qu'ils soient résolus". Pour répondre à cette question, nous devons nous éloigner du schéma habituel du « petit chaperon rouge » : Le petit chaperon rouge était bon et le loup était le méchant", a répondu Francis. "Ici, il n'y a pas de bons et de méchants métaphysiques, dans un sens abstrait. Quelque chose de global est en train d'émerger, avec des éléments qui sont très imbriqués les uns dans les autres.
  23. https://www.eurotopics.net/fr/337867/bucarest-veut-reformer-le-regime-de-retraite-des-juges (25 avril 2025) En Roumanie, l'âge de départ à la retraite des juges et des procureurs devrait être relevé, passant de 48 à 65 ans, et les pensions de retraite réduites. L'association professionnelle de la magistrature, le CSM, a immédiatement protesté. Le projet de loi souhaité par le candidat présidentiel du camp gouvernemental, Crin Antonescu, doit encore franchir plusieurs obstacles avant d'être mis en œuvre.
  24. Je croyais qu'on était des singes et que les singes mangeaient des bananes ?
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