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[Inde/Pakistan 2025] Opération Sindoor et conséquences
Wallaby a répondu à un(e) sujet de bubzy dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai toujours opéré une sélection dans le National Interest, qui est un mélange de réalistes et de néoconservateurs. Mon point d'ancrage a toujours été Paul Pillar. Depuis que Paul Pillar, je suppose vieillissant n'y a plus de tribune régulière, je fréquente beaucoup moins les pages du National Interest. Ceci pour dire que je n'ai jamais approuvé en bloc les contenus qui y sont publiés. -
2023 Guerre de Soukhot
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/gaza-olmert-et-barak-deux-anciens-premiers-ministres-israeliens-denoncent-la-guerre-illegitime-de-netanyahou-20250528_TEAZ6XZSQFGMJFWD7KQSGELEBU/ Coup sur coup, mardi et mercredi, deux anciens Premiers ministres israéliens ont publié des tribunes extrêmement virulentes contre les choix militaires de leur successeur. Ehud Olmert et Ehud Barak appellent tous deux à la fin de la guerre à Gaza. Ils viennent des deux bouts du spectre politique israélien et ont tous les deux été Premier ministre. Ehud Olmert, issu de la droite, entre 2006 et 2009. Ehud Barak, sorti des rangs travaillistes, quelques années avant, de 1999 à 2001. Mardi 27 et mercredi 28 mai, ils ont pris la plume pour dénoncer la guerre menée à Gaza par Benyamin Nétanyahou. Dans le Financial Times mercredi, Ehud Barak dénonce le «mirage d’une victoire totale» de l’armée israélienne à Gaza. Benyamin Nétanyahou «n’agit pas pour l’intérêt supérieur de la nation mais pour sa propre survie politique. Tout autre argument est un écran de fumée», écrit l’ancien chef du gouvernement qui a également été ministre de la Défense entre 2009 et 2013. De son côté, dans le journal israélien Haaretz mardi, Ehud Olmert explique qu’il va avoir de plus en plus de mal à récuser les accusations de «génocide» qui visent l’armée israélienne. «Génocide et crimes de guerre sont des termes juridiques qui renvoient essentiellement à l’intention et à la responsabilité des personnes habilitées à formuler les objectifs de la guerre, sa conduite et son but […] J’ai rejeté la première accusation, j’ai reconnu la seconde. Ces dernières semaines, je n’ai plus pu le faire. Ce que nous menons actuellement à Gaza est une guerre de dévastation : des massacres aveugles, sans limites, cruels et criminels de civils», écrit l’ancien Premier ministre. « Trop c’est trop, insiste Olmert. Il est temps d’arrêter, avant que nous soyons tous bannis de la famille des Nations et convoqués devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, sans aucune défense valable. » https://www.haaretz.com/opinion/2025-05-27/ty-article-opinion/.premium/enough-is-enough-israel-is-committing-war-crimes/00000197-0dd6-df85-a197-0ff64a5c0000 Ces dernières semaines, je n'ai plus été en mesure de le faire. Ce que nous faisons actuellement à Gaza est une guerre de dévastation : un massacre aveugle, illimité, cruel et criminel de civils. Cela n'est pas dû à une perte de contrôle dans un secteur spécifique, ni à un débordement disproportionné de la part de certains soldats dans une unité donnée. C'est plutôt le résultat d'une politique gouvernementale - sciemment, méchamment, malicieusement, dictée de manière irresponsable. Oui, Israël commet des crimes de guerre. Premièrement, affamer Gaza. Sur cette question, la position des hauts responsables du gouvernement est publique et claire. Oui, nous avons privé les habitants de Gaza de nourriture, de médicaments et de leurs besoins vitaux dans le cadre d'une politique explicite. En règle générale, M. Netanyahu tente de brouiller le type d'ordres qu'il a donnés, afin d'échapper à toute responsabilité juridique et criminelle le moment venu. Mais certains de ses laquais le disent ouvertement, en public, et même avec fierté : Oui, nous allons affamer Gaza. Parce que tous les habitants de Gaza sont membres du Hamas, il n'y a aucune limite morale ou opérationnelle à leur extermination, soit plus de deux millions de personnes. Les médias israéliens, chacun pour ses propres raisons (dont certaines sont compréhensibles), tentent de présenter une version modérée des événements à Gaza. Mais l'image diffusée dans le monde est beaucoup plus large, beaucoup plus dévastatrice. Il est impossible de le regarder avec sérénité et de hocher la tête, comme si la réaction du monde n'était qu'une explosion généralisée d'antisémitisme, parce que tout le monde nous déteste et qu'ils sont tous antisémites. Et pendant ce temps, nous continuons à massacrer des civils palestiniens en Cisjordanie. Je l'ai déjà dit et je ne reviendrai pas sur ma parole. Les membres de l'horrible jeunesse des collines commettent quotidiennement des crimes odieux dans toute la Cisjordanie, tandis que la police et les unités militaires déployées dans la région ferment les yeux. L'assassinat de Tzeela Gez est horrible. On ne peut qu'être peiné par le sort de cette jeune femme et par la tragédie dont elle a été victime alors qu'elle se rendait à l'hôpital pour donner naissance à son fils. Puisse-t-il survivre et grandir au sein de sa famille aimante, qui le protégera sûrement. Mais la déclaration du chef du Conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, affirmant que les villages palestiniens doivent être détruits, est une déclaration de génocide. Lorsqu'un village palestinien brûlera, et c'est déjà le cas de plusieurs d'entre eux, on nous dira que les auteurs sont un petit groupe violent qui ne représente pas les colons. C'est un mensonge. Ils sont nombreux. L'avant-garde est toujours plus petite. Derrière elle, il y a les Yossi Dagan qui les inspirent, les aident à éviter d'être démasqués et préparent la prochaine vague d'émeutiers. Où est la police ? Où est l'armée ? Où sont les dizaines de milliers de colons qui devraient dire que ces horribles jeunes des collines sont des criminels qui devraient être envoyés en prison plutôt que d'errer dans des vergers d'oliviers appartenant à des résidents de Cisjordanie. Il n'est pas non plus possible d'ignorer ce qui s'est passé dans certaines unités militaires israéliennes, y compris les forces spéciales, où servent les soldats les meilleurs et les plus audacieux. Il y a eu trop d'incidents de tirs cruels sur des civils, de destructions de biens et de maisons, même lorsque cela ne devrait pas se produire. Il y a trop de pillages et de vols dans les maisons, dont les soldats israéliens se sont souvent vantés. Certains sont même allés jusqu'à publier leurs frasques sur Internet. Les Israéliens commettent des crimes de guerre. Je ne partage pas l'opinion de l'ancien chef d'état-major Moshe Yaalon, qui a déclaré qu'Israël procédait à un nettoyage ethnique. Mais nous approchons du moment où il sera indéniable que c'est le résultat inévitable de ce que le gouvernement, l'armée et nos braves soldats ont fait dans la pratique. Il est temps d'arrêter, avant que nous soyons tous bannis de la famille des nations et que nous soyons convoqués devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, sans aucune défense valable. Trop c'est trop. Ehud Olmert -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je rappelle le point de départ de cette discussion : la phrase de Matthew Murray dans Le Monde : "le pays [la Russie] se montre en effet incapable de développer des industries qui soient compétitives sur le marché mondial". Les différentes précisions que tu apportes continuent de montrer qu'il a tort. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Au cas où je n'aurais pas été clair : Murray se plante complètement - et c'est triste pour lui de le voir à ce point ignorant de la réalité - puisque l'industrie nucléaire russe est au meilleur niveau mondial, de même que son agriculture. Même les États-Unis dépendent de la Russie pour le nucléaire : https://www.world-nuclear-news.org/articles/russia-happy-to-keep-supplying-enriched-uranium-to-usa (23 mai 2025) Le directeur général de Rosatom, Alexey Likhachev, a déclaré que les États-Unis continuaient d'acheter de l'uranium enrichi à la Russie et que « dans le contexte des négociations en cours entre les États-Unis et la Fédération de Russie ... nous pouvons élargir le programme de cette coopération ». La loi du président américain Joe Biden sur l'interdiction des importations d'uranium russe (Prohibiting Russian Uranium Imports Act) est entrée en vigueur en août 2024 et restera en vigueur jusqu'en 2040. Jusqu'en 2028, des dérogations peuvent être accordées pour permettre l'importation de quantités limitées d'uranium faiblement enrichi d'origine russe. Selon les données de l'administration américaine de l'information sur l'énergie, si les installations américaines ont fourni 28 % des services d'enrichissement de l'uranium - mesurés en unités de travail séparatives (UTS) - achetés par les propriétaires et exploitants américains en 2023, 27 % provenaient de Russie, soit plus que tout autre fournisseur étranger. https://www.enerdata.net/publications/executive-briefing/world-civil-nuclear-strategies.html (11 mars 2021) Rosatom est le leader mondial de la construction de réacteurs nucléaires depuis plusieurs années, avec 30 % de parts de marché en 2019. Rosatom travaillait en août 2020 sur 21 réacteurs dans 12 pays. Je ne vois pas pourquoi tu fais une différence entre Teurtrie et Todd. C'est exactement les mêmes arguments puisque Todd s'appuie entièrement sur David Teurtrie et ne prétend pas innover lorsqu'il parle de la modernisation économique durant les mandats Poutine. Todd a fait sortir Teurtrie de sa relative obscurité, et ce ne serait pas juste de ne pas lui reconnaître au moins ça. -
Pologne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est la première fois depuis longtemps que j'entends parler d'une extrême gauche en Pologne : https://www.lefigaro.fr/international/toute-ma-vie-j-ai-vu-les-memes-partis-au-pouvoir-en-pologne-la-jeunesse-se-tourne-vers-les-extremes-20250531 Au premier tour de la présidentielle, près de 35 % des 18-29 ans ont choisi l’extrême droite, et 20 % l’extrême gauche. Ils sont 20 % à avoir plébiscité Adrian Zandberg, situé à l’extrême gauche de l’échiquier politique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrian_Zandberg Il fait des études d'histoire à l'université de Varsovie, où il soutient une thèse de doctorat sur la gauche sociale-démocrate en Allemagne et au Royaume-Uni. Il étudie également l'informatique à l'Institut polono-japonais des technologies de l'information et travaille comme enseignant-chercheur en informatique[1]. Avec l'ancien militant politique et syndical dissident Jacek Kuroń, il publie le 14 novembre 2001, dans Gazeta Wyborcza, un article sur la justice sociale en Pologne[2]. https://en.wikipedia.org/wiki/Adrian_Zandberg Adolescent, Zandberg a contribué à l'Internet Archive marxiste. Au premier tour, le 18 mai 2025, il a obtenu 4,86 % des voix, se plaçant ainsi en sixième position[25]. Il a obtenu le plus grand nombre de voix parmi les candidats de gauche, se classant devant Magdalena Biejat (4,23 %) et Joanna Senyszyn (1,09 %)[25][26]. Zandberg a refusé de soutenir publiquement l'un ou l'autre des candidats au second tour[27]. -
Hongrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Je crois que le ressentiment vis à vis du traité de Trianon reste un thème populaire en Hongrie. Et la politique ukrainienne d'Orban apparemment fait consensus, au sens où le principal opposant d'Orban et successeur probable s'abstient de la critiquer : https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2025-05-14/arrests-zakarpattia-and-suspension-ukrainian-hungarian-talks Péter Magyar, le rival d'Orbán aux élections législatives du printemps 2026, a jusqu'à présent évité d'aborder la question de l'Ukraine. Attention de ne pas réduire au seul Orban en particulier ce qui est en fait partagé par une large partie de la population hongroise et qui transcende les alternances au monastère carmélite de Buda. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Sous Poutine, force est de constater que la Russie n’est pas parvenue à démocratiser et moderniser son économie. En dépit de ressources naturelles, d’un savoir-faire technologique et d’un capital humain considérables, le pays se montre en effet incapable de développer des industries qui soient compétitives sur le marché mondial et respectent les règles internationales, notamment celles de l’Organisation mondiale du commerce, que la Russie a rejointe en 2012. Mr Murray apprendrait beaucoup de choses en lisant David Teurtrie (Russie le retour de la puissance, 2021) ou Emmanuel Todd : Murray : La révolution de Maïdan. Une révolution qui a abouti à l’élection à la présidence du candidat anticorruption Volodymyr Zelensky. C'est ridicule et ça fleure bon la propagande. Tout le monde sait que Zelensky est impliqué via des proches dans les Pandora Papers. https://www.franceinfo.fr/economie/impots/paradis-fiscaux/pandora-papers-qui-sont-les-dirigeants-epingles-pour-des-montages-financiers-offshore_4794657.html L'homme fort de Kiev possédait des actions dans une société offshore anonyme, tout comme "certains partenaires commerciaux qui sont désormais des alliés politiques", écrit l'ICIJ. Volodymyr Zelensky détenait ainsi une participation dans une société écran enregistrée aux îles Vierges britanniques, qui détenait des actions dans des sociétés de production et de distribution de films. Il a transféré ses parts à un conseiller, Serhiy Shefir, juste avant son élection en 2019. Maïdan a abouti à l'élection de... Porochenko, qui fut accusé par l'administration Zelensky d'"d’évasion fiscale, d’abus de pouvoir ou encore de haute trahison" ( https://www.lemonde.fr/international/article/2020/06/12/l-ex-president-ukrainien-petro-porochenko-accuse-d-abus-de-pouvoir_6042609_3210.html ). https://kyivindependent.com/explainer-is-poroshenko-treason-case-justice-or-political-persecution/ Pendant sa présidence, Porochenko et ses alliés ont fait l'objet de nombreuses enquêtes journalistiques alléguant une corruption à grande échelle, ce qu'ils ont nié. Les principaux alliés de Porochenko ont également fait l'objet d'enquêtes et d'inculpations dans des affaires de corruption impliquant Porochenko lui-même. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La Russie est un phare dont les richesses ruissellent, c'est pour cela que les Criméens ont largement approuvé l'annexion. Les retraités passaient d'une retraite ukrainienne à une retraite russe, les fonctionnaires d'un salaire ukrainien à un salaire russe. Pour eux c'était le jackpot. -
Hongrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
On fait difficilement plus sérieux qu'Ośrodek Studiów Wschodnich. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.realclearworld.com/articles/2025/05/30/the_fall_of_a_ukrainian_oligarch_1113525.html En février 2025, le président Zelenskyy a signé des sanctions à durée indéterminée contre Kolomoisky et quatre autres oligarques importants - Petro Poroshenko, Viktor Medvedchuk, Hennadiy Boholyubov et Kostyantyn Zhevago. Les sanctions gèlent tous leurs avoirs, restreignent leurs opérations financières et interdisent leur participation à des transactions importantes en Ukraine. Selon le Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine, ces cinq personnes font l'objet d'enquêtes criminelles. Porochenko, député et ancien président, fait l'objet d'une enquête pour trahison. Medvedchuk est accusé de crimes de guerre et de collaboration avec les forces russes. Boholyubov est accusé de fraude documentaire et de franchissement illégal des frontières, tandis que Zhevago est soupçonné d'avoir détourné 113 millions de dollars. Kolomoisky est le seul d'entre eux à être actuellement en détention. -
Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.questionchine.net/le-piege-americain-la-montee-en-puissance-de-la-chine-et-les-risques-d-un-engrenage (31 mai 2019) « Le Piège américain » - en Chinois « 美国陷阱 Meiguo xiangjng de Frédéric Pierucci écrit avec Matthieu Aron grand reporter à l’Obs et paru en France en janvier dernier chez J.C. Lattès est déjà le n°1 des ventes en ligne en Chine chez Dangdang.com. Il figure aussi dans les tous premiers de la catégorie « Gestion des affaires » chez JD.com, champion chinois avec Alibaba de la vente en ligne et concurrent d’Amazon. A partir de l’expérience directe de Frédéric Pierucci, ancien vice-président de la division chaudières d’Alstom incarcéré durant deux années aux États-Unis pour faits de corruption, le livre, en vente à Hong-Kong depuis le 31 mai, décrypte la stratégie impériale américaine dont Question Chine avait déjà rendu compte à l’automne 2017. C’est peu dire que le témoignage de F. Pierucci sur l’impérialisme judiciaire américain réveille en Chine de puissantes rancœurs nationalistes anti-américaines alors que la fille du PDG de Huawei, Meng Wenzhou est toujours en résidence surveillée à Vancouver, menacée d’extradition aux États-Unis sous la pression du département de la justice, tandis que la Maison Blanche multiplie les pressions commerciales, technologiques et politiques pour abattre le groupe chinois. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.questionchine.net/la-puissance-normative-et-moralisatrice-des-reseaux-sociaux (28 mai 2025) La puissance normative et moralisatrice des réseaux sociaux 1) Les fautes du comportement du Dr Xiao Fei. Le Dr Xiao Fei - 肖飞 -, chirurgien thoracique respecté, a été dénoncé par sa propre épouse GU elle aussi Dr en médecine, pour ses multiples liaisons avec de jeunes collègues. À mesure que le public et les médias creusaient davantage, les internautes se sont aussi intéressés au passé de « Miss Dong » (董小姐), devenue interne à l’hôpital après avoir terminé sa formation médicale dans le cadre du programme pilote 4+4 en médecine clinique au Peking Union Medical College Hospital [1]. Ce cursus d’élite « 4+4 » est proposé chaque année à un petit nombre d’étudiants titulaires d’un diplôme de premier cycle non médical, pour leur permettre de s’orienter vers la médecine en achevant une première formation en seulement quatre ans. Initialement conçue pour former des professionnels de la santé d’élite polyvalents et interdisciplinaires, cette voie d’exception est dans la pratique, cependant souvent empruntée par des étudiants disposant de solides relations familiales. 2) Les boucles d’oreille de la jeune Huang Tian Tian. Selon des informations diffusées en ligne, entre 2011 et 2017, son père, Yang Wei, avait servi au gouvernement de Ya’an -雅安 - une petite ville de la province du Sichuan, où après le séisme de magnitude 7 du 20 avril 2013, dont le bilan humain avait été de 220 morts et disparus et 12 000 blessés, il était en charge de gérer les fonds publics de secours aux victimes. Dans les années qui suivirent, la colère du public avait enflé quand des rapports avaient suggéré que des milliards de yuans des fonds de secours auraient été détournés. Il n’a pas fallu longtemps aux internautes choqués par les boucles d’oreille de Huang, pour se souvenir des soupçons qui à l’époque avaient pesé sur Yang Wei le père de la jeune Tian Tian. -
Hongrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela me paraît plausible que la Hongrie ait des plans d'occupation militaire de l'Ukraine tous prêts à être déclenchés au cas où le régime politique ukrainien deviendrait instable. Des plans "d'opération militaire spéciale". Et donc cela me paraît pareillement plausible qu'elle collecte des renseignements dans ce but. -
Hongrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Exclus-tu la possibilité que ce soit effectivement une collecte d'info pour des « forces hongroises de maintien de la paix » comme indiqué dans le texte ? -
turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.foreignaffairs.com/turkey/end-erdogan (29 mai 2025) Aux premières heures du 19 mars, Erdogan a orchestré une descente au domicile d'Ekrem Imamoglu, le maire populaire d'Istanbul, en déployant quelque 200 officiers de police. Imamoglu, un rival politique largement considéré comme un futur candidat à la présidence, a été arrêté et inculpé sur la base d'accusations très douteuses, notamment des accusations sans fondement de corruption et de terrorisme. Malgré l'interdiction des rassemblements publics, l'arrestation a déclenché les plus grandes manifestations antigouvernementales en Turquie depuis plus d'une décennie, qui se sont étendues à la majorité des provinces du pays. Certaines manifestations à Istanbul ont rassemblé plus d'un million de participants, dont beaucoup de jeunes. Le charismatique et compétent Imamoglu peut être un rival particulièrement menaçant. Mais en réalité, la décision d'Erdogan d'arrêter Imamoglu n'est pas à l'origine de cette crise. Elle est le reflet d'une faiblesse croissante. Erdogan était déjà confronté à une lassitude croissante de l'opinion publique à l'égard de sa présidence. Son orgueil démesuré et son style de leadership dominateur ont érodé l'enthousiasme que suscitait autrefois son règne, ce qui le pousse à tenter désespérément d'endiguer un mécontentement désormais irrépressible. Une enquête du Pew Research Center réalisée en mars 2024 a révélé que 55 % des adultes turcs avaient une opinion défavorable d'Erdogan, et son parti a perdu les élections municipales de 2024. Bien qu'Imamoglu reste en prison, c'est Erdogan qui est pris au piège. L'impératif le plus vital d'Erdogan est de prolonger son mandat présidentiel, car il est constitutionnellement limité à deux mandats, et son mandat s'achève en 2028. Mais son impopularité croissante a réduit sa capacité à modifier la constitution ou à forcer la tenue d'élections anticipées. Dans quatre ans, il est presque certain qu'Erdogan ne sera plus le président de la Turquie. Le fait que tant de jeunes citoyens turcs aient osé manifester contre lui reflète la dégradation irrévocable de sa popularité. En tant que seul dirigeant que ces jeunes aient jamais connu, il semblait éternel, une réalité de la vie. Mais ce n'est plus le cas : ses propres erreurs l'ont condamné. Les sondages suggèrent que si des élections avaient lieu demain en Turquie, il ne les remporterait pas. Les prisons turques débordent aujourd'hui de politiciens, de journalistes, d'universitaires et de citoyens dont les paroles ou les actions ont été interprétées comme offensantes ou oppositionnelles. Les individus languissent souvent en détention pendant des mois, dans l'attente d'un procès pour des délits présumés aussi insignifiants qu'un post sur les médias sociaux datant de plusieurs années et considéré comme insultant pour le président. Rien qu'entre 2014 et 2020, le gouvernement d'Erdogan a enquêté sur environ 160 000 Turcs pour insulte au président et en a poursuivi 35 000. Au début de l'année, le président et le président du conseil d'administration de la puissante association turque de l'industrie et du commerce ont tous deux critiqué l'État turc pour avoir saisi les entreprises et les biens des personnes qu'il inculpe au pénal avant qu'elles ne soient condamnées. La réaction d'Erdogan ne s'est pas fait attendre : il a ouvert des enquêtes criminelles contre les dirigeants de l'association pour avoir, comme il l'a dit, « commenté un sujet sur lequel ils n'étaient pas bien informés et, par conséquent, diffusé de la désinformation ». Un jour avant l'arrestation d'Imamoglu, l'université d'Istanbul, dans un exercice capricieux du pouvoir de l'État, a annulé son diplôme de licence, obtenu 31 ans plus tôt, pour vice de forme. La constitution turque exigeant que les candidats à la présidence possèdent un diplôme universitaire, cette invalidation sert de garde-fou à toute future candidature d'Imamoglu. L'arrestation d'Imamoglu a précédé de quatre jours les primaires présidentielles prévues par son parti. Les partis politiques turcs n'organisent généralement pas de primaires, et Imamoglu était le seul candidat inscrit sur le bulletin de vote de son parti. Peu habitué à partager la vedette, Erdogan a compris que la sélection d'Imamoglu élèverait le maire à une position d'égal à égal jusqu'aux prochaines élections générales, qui n'auront peut-être pas lieu avant 2028. Après des années de résultats décevants, l'opposition a commencé à se réinventer, devenant mieux organisée et plus innovante sous une nouvelle direction : alors que des manifestations nationales faisaient rage après l'arrestation d'Imamoglu, le parti d'opposition a invité tous les citoyens turcs à participer aux primaires présidentielles du 23 mars en signe de soutien. Preuve irréfutable de leur mécontentement, plus de 15 millions de Turcs ont fait la queue pendant des heures pour voter en faveur d'un candidat qui était en prison. Dans un récent sondage réalisé par KONDA, un institut de sondage turc, 67 % des Turcs interrogés ont reconnu que la réélection d'Erdogan serait « mauvaise » pour le pays, contre 49 % dans un sondage réalisé en 2023. Le même sondage a révélé que plus de 60 % des citoyens turcs ne croient pas aux accusations portées contre Imamoglu. Plus Imamoglu reste emprisonné, plus sa stature grandit. Ce n'est qu'une question de temps avant que des comparaisons ne soient établies entre lui et des personnalités telles que le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim ou le dramaturge tchèque Vaclav Havel. Ironiquement, la persécution d'Imamoglu par Erdogan est parallèle à sa propre expérience : lorsqu'il était maire d'Istanbul, Erdogan a également été injustement emprisonné - un événement qui a rehaussé son profil national et assuré son avenir politique. -
co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
28 mai 2025. Malin Pinsky, professeur de biologie marine à l'université de Californie à Santa Cruz, sur la réponse des espèces marines au changement climatique : en gros les poissons se déplacent vers le nord pour fuir la chaleur et pour trouver de l'oxygène.- 2 395 réponses
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Hongrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2025-05-14/arrests-zakarpattia-and-suspension-ukrainian-hungarian-talks Le 9 mai, le Service de sécurité de l'Ukraine (SBU) a annoncé la découverte de deux agents, d'anciens soldats de l'armée ukrainienne qui auraient été recrutés par les services de renseignements militaires hongrois. Ils se seraient livrés à des activités d'espionnage en Transcarpatie, une région habitée par plusieurs dizaines de milliers de personnes d'origine hongroise. Les deux individus ont été arrêtés et accusés de haute trahison, un délit passible d'une peine d'emprisonnement à vie. Leur mission présumée consistait à recueillir des informations sur les installations et les équipements militaires de la région, à identifier les faiblesses de ses défenses et à surveiller le sentiment politique de la population locale, y compris les réactions potentielles en cas d'incursion des « forces hongroises de maintien de la paix ». Selon le SBU, les services de renseignement hongrois cherchaient également à obtenir des données provenant de la ligne de front, notamment des informations sur les pertes subies par les forces armées ukrainiennes. Le ministre hongrois des affaires étrangères, Péter Szijjártó, a qualifié les affirmations du SBU de « propagande anti-hongroise de Kiev », et Budapest a immédiatement réagi en expulsant deux membres du personnel de l'ambassade ukrainienne accusés de participer à des activités de renseignement. En représailles, Kiev a expulsé deux diplomates hongrois, ce à quoi Budapest a répondu par la détention et l'expulsion ostentatoires d'un ancien employé de l'ambassade ukrainienne accusé d'espionnage. Le porte-parole du ministère ukrainien des affaires étrangères, Heorhiy Tykhyi, a qualifié les actions de la Hongrie de « chasse aux sorcières » et a accusé les autorités hongroises d'hystérie anti-ukrainienne. Le 11 mai, le vice-ministre hongrois des affaires étrangères, Levente Magyar, a annulé les consultations intergouvernementales prévues le lendemain à Uzhhorod, qui devaient répondre aux préoccupations de Budapest concernant la politique de Kiev à l'égard de la minorité hongroise. La réunion avait été programmée à la suite de la visite de la vice-première ministre Olha Stefanishyna à Budapest le 29 avril. Le 13 mai, Viktor Orbán a accusé le parti TISZA - la principale force d'opposition en Hongrie - d'être impliqué dans l'opération de contre-espionnage ukrainienne. La révélation d'activités d'espionnage hongroises en Ukraine est une initiative sans précédent qui aggrave les tensions avec un pays voisin. Bien que Kiev se soit abstenu de tout commentaire de haut niveau, l'opération du SBU pourrait viser à discréditer la Hongrie auprès des partenaires de l'UE et à les mobiliser pour trouver une solution qui permettrait de contourner le veto de Budapest lors du vote sur l'ouverture du premier groupe de négociations, et les discussions en cours au sein de l'UE concernant le découplage des processus d'intégration de l'Ukraine et de la Moldavie, qui ont jusqu'à présent été traités comme un ensemble, fournissent un nouveau contexte significatif pour ces développements. Notamment, Budapest ne s'oppose pas à l'avancement de la Moldavie. Les calculs de Kiev peuvent également avoir été renforcés par des signaux de Bruxelles, notamment de la part de Kaja Kallas, vice-présidente de la Commission européenne, qui a exprimé sa volonté de poursuivre des mesures alternatives si un compromis n'était pas atteint et si la Hongrie maintenait son veto. La campagne anti-ukrainienne est un thème central dans le discours du gouvernement hongrois, et les récentes actions de Kiev pourraient finalement jouer en faveur de Budapest. Les autorités hongroises présentent actuellement l'adhésion potentielle de l'Ukraine à l'UE comme la plus grande menace pour les intérêts nationaux et accusent Kiev de persécuter la minorité hongroise de Transcarpatie. Le gouvernement du Premier ministre Orbán utilise également une rhétorique anti-ukrainienne pour cibler l'opposition, l'accusant de soutenir la position de l'Ukraine concernant la guerre et ses ambitions européennes. Péter Magyar, le rival d'Orbán aux élections législatives du printemps 2026, a jusqu'à présent évité d'aborder la question de l'Ukraine. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2025-05-27/russia-resumes-large-scale-air-strikes-ukraine-day-1189-war Les forces russes ont poursuivi leur offensive sur un large front au sud de Kostiantynivka. La plupart des défenseurs ukrainiens se sont retirés du saillant entre l'agglomération de Toretsk et la route Pokrovsk-Kostiantynivka, battant en retraite vers cette dernière, bien qu'ils tiennent toujours le village de Zoria. Entre-temps, les troupes russes ont creusé une brèche dans les défenses ukrainiennes à l'ouest de cette route. Elles ont également progressé entre Pokrovsk et Velyka Novosilka (elles auraient atteint la frontière de l'oblast de Dnipropetrovsk près du village d'Horikhove, ce que les autorités ukrainiennes ont démenti), à l'est de Siversk et au nord de Lyman. Toutefois, ces développements n'ont pas encore entraîné de changements significatifs dans la situation générale. Les troupes russes poursuivent leurs opérations visant à étendre la zone dite tampon dans les régions frontalières de l'oblast de Sumy. Pour la première fois, la partie ukrainienne a reconnu qu'une partie de l'oblast était désormais sous contrôle russe ; des rapports officiels ont fait état de quatre villages capturés par les forces russes au cours des dernières semaines. Les troupes russes ont également intensifié leur activité dans la zone frontalière de l'oblast de Kharkiv, prenant le contrôle de nouvelles sections de Vovchansk. Selon certaines sources, un groupement russe comptant jusqu'à 50 000 soldats a été redéployé de l'oblast de Koursk vers la zone frontalière de l'oblast de Belgorod, au nord de Kharkiv. Cela confirme les informations ukrainiennes antérieures suggérant que la Russie prépare une offensive, dont Kharkiv sera probablement l'une des cibles. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais Porochenko et Zelenski, eux, n'en voyaient-ils pas la couleur ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Pourquoi "déclinante" ? L'Ukraine n'était-elle pas au contraire perçue en Russie comme un partenaire dont la coopération était mutuellement fructueuse, que ce soit dans le domaine des moteurs d'avions, des locomotives, par exemple ? Porochenko ne vendait-il pas du chocolat et Zelenski des programmes télévisés comiques en Russie ? Il n'y avait pas de déclin, mais plutôt une prospérité partagée. -
VATICAN : micro état / influence maxi
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Bechar06 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://neweasterneurope.eu/2025/05/16/pope-francis-and-his-complicated-legacy-in-ukraine/ Lors de l'annexion illégale de la Crimée par la Russie, le pape François n'a pas condamné les actions agressives de Moscou. Au lieu de cela, il a appelé au « dialogue et à l'harmonie » entre la Russie et l'Ukraine, espérant qu'elles parviendraient à une solution pacifique. À la suite de ces événements, le pape François a continué à faire des déclarations générales sur Moscou et Kiev, appelant à la paix entre les deux pays lors de la première invasion russe. L'ancien pape n'a pas reconnu que la guerre avait été causée par la Fédération de Russie et, à un moment donné, il a même choisi de rencontrer le patriarche russe Kirill, le chef de l'Église orthodoxe du pays. Lors de leur échange à Cuba en février 2016, les deux chefs religieux ont publié une déclaration commune. Le document indique que les deux parties ont discuté des « relations mutuelles entre les Églises » et qu'elles chercheront à tirer parti de cette rencontre et des relations entre leurs organisations. Alors que le pape François avait l'occasion de s'entretenir avec le patriarche Kirill pour appeler à la fin de l'invasion du Donbas, il n'a rien dit. En outre, le pape François ne s'est pas rendu en Ukraine pendant son mandat à la tête de l'Église catholique, de mars 2013 à avril 2025. Cette situation a semé la confusion au sein de la communauté catholique ukrainienne, car ses membres ne comprenaient pas pourquoi le pape François aurait donné la priorité à une rencontre avec le patriarche Kirill, ami notoire du président russe Vladimir Poutine et partisan de l'incursion de la Russie en Ukraine. Lorsque la guerre a commencé en février 2022, le pape François a appelé à la paix et au dialogue entre la Russie et l'Ukraine. Il a fait de même lors de l'annexion de la Crimée et de l'invasion russe du Donbas. Au fur et à mesure que la guerre progressait, le pape n'a pas condamné les actions de la Russie. Au lieu de cela, il s'est rendu coupable de répéter les discours russes sur la guerre. Par exemple, au début de la guerre, le pape François a suggéré qu'il pourrait y avoir eu une sorte de provocation qui a forcé la Russie à lancer son invasion. Le pape a également indiqué qu'il pensait que l'Ukraine était utilisée comme un pion entre l'OTAN et la Russie. Il y a eu d'autres maladresses. Pendant la guerre, le pape François a tenu une vidéoconférence avec de jeunes chrétiens russes. Au cours de cet appel, le pape a rappelé aux participants l'histoire de la Russie. « N'oubliez jamais votre héritage », a déclaré le pape François. Il a poursuivi en déclarant que « vous êtes les héritiers de la grande Russie : la Russie des saints, des souverains, la vaste Russie de Pierre Ier, de Catherine II - un empire qui était grand ». Ces propos ont bouleversé des millions d'Ukrainiens, car l'Empire russe a également cherché à éliminer la langue ukrainienne. Enfin, il y a eu le tristement célèbre incident de 2024, lorsque le pape François a appelé les Ukrainiens à se soumettre à l'invasion russe. Dans sa déclaration, le pape a dit que les Ukrainiens devraient avoir « le courage du drapeau blanc », estimant que les Ukrainiens devraient être contraints de négocier avec les Russes. -
Bulgarie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Paschi dans Politique etrangère / Relations internationales
https://neweasterneurope.eu/2025/05/20/bulgarias-eurozone-games/ Les sondages réalisés plus tôt cette année par Myara ont montré que 51,7 % des Bulgares s'opposent en principe à l'entrée de la Bulgarie dans la zone euro, tandis que 39 % la soutiennent en principe. Par ailleurs, lorsqu'on leur rappelle que l'adhésion à la zone euro est l'une des obligations du pays en vertu des traités de l'UE et compte tenu des efforts actuels pour adopter l'euro le 1er janvier 2026, 41,4 % des personnes interrogées affirment que la Bulgarie ne devrait « jamais » adhérer à la zone euro, tandis que 30,8 % déclarent qu'elle devrait le faire à un stade ultérieur. Une série de scandales de corruption ainsi qu'un raid contre la présidence de Radev le 9 juillet 2020, perçu comme une tentative de coup d'État, ont déclenché des manifestations anticorruption massives contre le troisième gouvernement de Borissov, qui ont duré plus de cent jours. Par coïncidence, le lendemain, 10 juillet 2020, la Commission européenne a fait l'annonce surprenante que la Bulgarie (et la Croatie) avaient été incluses dans le Mécanisme de taux de change II (MTC II), également connu sous le nom de « salle d'attente » de la zone euro. Sans surprise, le gouvernement et le parlement « Zhelyazkov » actuels sont mal notés : 27 % des citoyens ont confiance dans le gouvernement et 46 % ne lui font pas confiance ; 13 % des citoyens font confiance au parlement et 64 % ne lui font pas confiance. Deux facteurs principaux expliquent cette crise de confiance. Les dernières élections législatives d'octobre 2024 ont été marquées par des irrégularités si flagrantes que même la Cour constitutionnelle, qui est connue pour sa partialité en faveur de Borissov, les a déclarées, en partie, illégales. Plus important encore, le président Radev est l'un des rares hommes politiques à avoir mis le doigt sur le véritable problème sous-jacent du gouvernement officiellement dirigé par Rossen Zhelyazkov : « Au lieu d'un gouvernement Zhelyazkov, nous avons un gouvernement Borissov et Peevski... Nous avons des résultats visibles, tels que l'accaparement des institutions et des ressources ». C'est un secret de polichinelle que Borissov et Peevski, qui a été sanctionné pour corruption par les gouvernements américain et britannique, respectivement en 2021 et 2023, sont partenaires en coulisses. Comme le montrent les tendances de vote actuelles, la survie du gouvernement « Zhelyazkov » est assurée par le parti « Nouveau départ » de Peevski, qui s'est détaché du parti DPS, une fois que l'ADLE et Reuniou ont menacé de mettre fin à l'adhésion du DPS si Peevski restait à la tête du parti. Comme l'adhésion à la zone euro implique le respect des critères de Maastricht, qui sont de nature macroéconomique, les inquiétudes ne sont qu'exacerbées par les antécédents de la Bulgarie en matière de manipulation des données. Tout d'abord, la Bulgarie a toujours été en proie à des scandales concernant des manipulations du PIB. Jusqu'à récemment, même en se basant sur des statistiques modifiées, on pensait que le principal obstacle à l'adhésion de la Bulgarie à la zone euro était l'inflation. Les données de la Banque mondiale montrent que l'inflation s'élevait à 15,3 % en 2022, à 9,4 % en 2023 et à 2,4 % en 2024. Bien que l'on ne sache pas quelle stratégie la Bulgarie aurait pu adopter pour réduire l'inflation, les citoyens ordinaires se demandent comment leurs factures continuent d'augmenter alors que les institutions affirment que l'inflation a été maîtrisée. Dans ce contexte et compte tenu du fait que la valeur du lev bulgare est artificiellement appréciée en raison des spécificités de la caisse d'émission du pays, il n'est pas surprenant que de nombreux citoyens ordinaires et macroéconomistes craignent que l'adhésion à la zone euro en 2016 soit prématurée et puisse déboucher sur une crise financière. Le souvenir de la récente crise de la Grèce voisine, qui a été déclenchée, entre autres, par la découverte que la Grèce avait rejoint la zone euro avec des statistiques faussées et une dette cachée, est encore très présent dans les mémoires et alimente encore plus le scepticisme. À cet égard, il est assez révélateur que des membres éminents du PPDB ne se soient pas engagés dans un débat de fond sur la proposition de référendum de Radev, mais qu'ils se soient plutôt appuyés sur une propagande simpliste, un étiquetage et des spéculations flagrantes. Ivaylo Mirchev, co-dirigeant de « Oui, la Bulgarie », a affirmé que M. Radev tentait de plaire au Kremlin. Néanmoins, il n'a pas expliqué ce que Poutine gagne en retardant l'entrée de la Bulgarie dans la zone euro et il a omis de mentionner que Borissov et Peevski, qui soutiennent l'entrée immédiate de la Bulgarie, entretiennent depuis longtemps des liens avec la Russie. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce n'est pas la bonne comparaison. La bonne comparaison ce serait si les Américains faisaient tout cela en réponse à un projet d'alliance militaire avec la Chine : https://neweasterneurope.eu/2015/05/22/russia-will-want-war-ukraine-stop/ (22 mai 2015) Richard Farkas, professeur à l'université DePaul de Chicago. Pensez-y de la façon suivante : et s'il y avait une manifestation au Canada, et que le nouveau régime arrivait au pouvoir et déclarait "Nous ne voulons pas être un ami des États-Unis. Nous voulons être un ami de la Chine." C'était un nouveau gouvernement, et il a été établi en brisant les règles politiques. Que penserait ou ferait Washington ? Le Canada est notre voisin, nous avons une longue frontière avec eux, ils nous aident dans notre défense, le Canada se trouve entre l'État de l'Alaska et le reste des États-Unis. Ce serait gênant. Pensez-vous que les États-Unis s'engageraient à changer ce qui s'est passé au Canada ? Je pense que oui. Je ne le préconise pas, mais je vous parie qu'ils le feraient, en raison de la menace perçue, d'avoir un ennemi à la frontière. Dans ce scénario hypothétique, le Canada sera passé du côté obscur - peut-être même en alliance avec la Russie ! Il y aurait un réel sentiment de menace. Maintenant, ce serait différent si le Canada se déclarait neutre. Oui, d'accord. Mais s'ils disent qu'ils sont avec l'ennemi, alors nous devrions faire quelque chose. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Donc l'Allemagne a un nouveau ministre des affaires étrangères, le sympathique Johann Wadephul : https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Wadephul Wadephul est d'abord membre de la commission du travail et des affaires sociales. À la suite des élections de 2013, il est président de la commission du contrôle des élections, de l'immunité et du règlement. En outre, il est membre de la commission des affaires étrangères et du Conseil des anciens du Parlement, qui — entre autres fonctions — détermine les points quotidiens de l'ordre du jour législatif et attribue des présidents de commission en fonction de la représentation des partis. Au sein de la commission des affaires étrangères, Wadephul est le rapporteur de son groupe parlementaire sur les relations avec le Moyen-Orient, les États arabes du golfe Persique et l'Iran. Il a également abordé des questions liées à la Biélorussie, à l'Ukraine, à la Russie et aux Balkans occidentaux. Dans les négociations pour former un gouvernement de coalition sous la direction de la chancelière Angela Merkel à la suite des élections fédérales de 2017, Wadephul fait partie du groupe de travail sur la politique étrangère, dirigé par Ursula von der Leyen, Gerd Müller et Sigmar Gabriel. Il est ensuite vice-président du groupe parlementaire CDU/CSU sous la direction de Volker Kauder; à ce titre, il succède à Franz Josef Jung. En juin 2017, Wadephul a voté contre la majorité de son groupe parlementaire et en faveur de l'introduction par l'Allemagne du mariage homosexuel[3]. En février 2020, il plaide pour que l'arsenal atomique français sorte du giron strictement national et soit placé sous la responsabilité de l'Union européenne ou de l'OTAN[4]. -
https://www.thefp.com/p/jed-rubenfeld-trumps-lawless-attack (24 mai 2025) Cet auteur avance deux séries d'arguments qui lui font pronostiquer une défaite judiciaire de l'administration Trump face à Harvard. 1°) Si la réglementation exige bien des universités qu'elles fournissent à l'administration un certain nombre de renseignements sur les étudiants étrangers : réussissent-ils leurs examens ? sont-ils des délinquants ? les exigences de Trump dépassent le cadre réglementaire donc sont illégales. 2°) Les mesures punitives prises par l'administration contre Harvard ciblent précisément cette université car c'est la seule qui a refusé de négocier. Et ça c'est interdit, c'est anticonstitutionnel. L'administration aurait dû cibler toutes les universités ou toutes les universités d'un certain rang qui accueillent des étudiants étrangers, sans s'en prendre à Harvard en particulier.