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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.scientificamerican.com/article/trump-wants-to-go-to-mars-thats-not-happening/ (20 mars 2025) Paul M. Sutter Nous n'irons pas sur Mars de sitôt, quoi qu'en dise Musk Elon Musk et Donald Trump ont annoncé des plans ambitieux pour envoyer une mission sur Mars en 2026 et 2028. Cela n'arrivera pas. C'est comme si vous annonciez un voyage en camping lors de votre prochain week-end de libre, sans avoir acheté de matériel de camping. Et votre voiture est au garage. Et a explosé. Une mission vers Mars n'est pas totalement impossible - aucune loi de la physique ne l'interdit - et SpaceX a d'ailleurs fait d'énormes progrès dans la mise au point de propulseurs réutilisables. Et je suis persuadé que Starship, avec sa cadence de lancement impressionnante, atteindra l'orbite et atterrira en toute sécurité sur Terre dans les plus brefs délais. Malgré tout, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'arriver sur Mars. Cette planète [Mars] se trouve à 56 millions de kilomètres, soit environ 150 fois la distance qui nous sépare de la lune. Le Starship ne peut pas décoller directement de la Terre et atteindre Mars en une seule fois. Il doit se ravitailler en orbite, une technologie qui n'en est qu'à ses débuts. Bien que les estimations varient, un ravitaillement complet de Starship nécessitera probablement 10 à 20 lancements supplémentaires de carburant par fusée-citerne. Ensuite, Starship doit plonger à travers la fine atmosphère martienne et atterrir sur la surface criblée de cratères au cours d'une descente contrôlée et motorisée, ce qu'aucun atterrisseur n'a jamais réussi à faire auparavant. SpaceX a déjà été chargée de fournir l'atterrisseur lunaire pour la mission Artemis, mais l'année dernière, un rapport du Government Accountability Office a relevé « des problèmes importants concernant les preuves apportées par SpaceX que sa mission peut être menée à bien dans les délais prévus et avec un risque acceptable ». Le carburant nécessaire au voyage de retour devrait être transféré à l'avance (ce qui signifie encore plus de lancements) ou nous devrions mettre au point la machinerie nécessaire pour créer du méthane à partir de l'eau glacée et de la fine atmosphère de dioxyde de carbone de Mars - des technologies qui n'ont pas encore été démontrées, et encore moins déployées. Et tout cela rien que pour la mission de démonstration robotique sans équipage que Musk envisage pour 2026. Une mission habitée apporterait son lot de problèmes. Tout d'abord, nous ne disposons d'aucun véhicule pour l'exploration de l'espace lointain qui soit utilisable par l'homme. Le vaisseau Starship devra subir une installation et des tests rigoureux des systèmes de survie et faire preuve d'un degré de sécurité bien plus élevé pour être certifié comme pouvant transporter un équipage humain vers Mars. Un voyage aller-retour typique vers Mars prend environ deux ans, y compris le temps de transfert et l'attente sur la surface martienne pour que nos planètes reviennent en conjonction. Les cosmonautes Oleg Kononenko et Nikolai Chub détiennent le record du séjour le plus long dans la station spatiale internationale, avec seulement 374 jours. Le vaisseau doit également protéger l'équipage contre les radiations cosmiques pendant ces deux années et préserver sa santé contre les ravages de la microgravité. La recherche dans ce domaine est l'une des principales motivations de la station spatiale internationale (ISS), dont Musk a demandé la désorbitation après avoir insulté l'un de ses anciens commandants. De plus, le vaisseau ne saurait être un simple véhicule de transport. Il doit aussi être (ou au moins fournir) la base opérationnelle sur la surface martienne. Quoi que soit le Starship au stade actuel, ce n'est certainement pas le cas. Aucun Starship n'a encore réussi à se poser sur Terre. Nous sommes très, très loin du moment où ces idées deviendront des prototypes, et encore moins des composants de mission robustes. En effet, les États-Unis étaient en train de développer exactement ces éléments de mission lorsque, en 2016, l'administration Obama a annoncé qu'elle abandonnait l'initiative axée sur la Lune des années Bush pour se concentrer sur l'objectif de se rendre sur Mars dans les années 2030. Puis Trump a fait marche arrière en ignorant Mars et en visant à nouveau la lune avec le projet Artemis. Aujourd'hui, Musk qualifiant la lune de « distraction », des rumeurs circulent selon lesquelles la seconde administration Trump pourrait annuler Artemis - des appels qui semblent découler de l'insistance de Musk à vouloir « coloniser Mars ». Les personnes qui suivent Musk sont habituées à ses affirmations audacieuses, voire incroyables. Par exemple, les conducteurs de Tesla attendent toujours que le système « Full Self Driving » de leur véhicule atteigne le « niveau 5 » d'autonomie, ce qui était censé se produire en 2021 ; entre-temps, le système fait l'objet d'un examen minutieux en raison d'accidents mortels.
  2. Simple promesse verbale rétractable par Biden lui-même ou par un successeur. La question clé est la mise en place d'un système de contrôle des armements comme le soulignait cet article :
  3. Il y a des nuances de gris. Elles s'appellent Finlande et Autriche. États neutres, à cheval sur le rideau de fer, États tampons. No man's land.
  4. J'ai l'impression qu'il y a une sorte de naïveté, ou carrément de méconnaissance de ce qu'est une négociation. Une négociation part toujours d'une position maximaliste. Supposons que comme le dit l'article, la position ukrainienne, elle, ne soit pas maximaliste. On pourrait alors accuser Zelensky de mal négocier et de brader les intérêts ukrainiens à un prix déraisonnablement bas en accordant des concessions d'entrée de jeu et non au terme d'un dur marchandage. On pourrait l'accuser de manquer de professionnalisme et de ne pas savoir négocier.
  5. Là, l'argument avec l'Antarctique n'est pas de dire que c'est impossible. Il est de dire que c'est désagréable. Ca ne fera pas rêver les gens, comme ça ne fait pas rêver les gens d'habiter sur l'Antarctique. Ou au Groenland, si tu veux supprimer les contraintes légales. Pour l'instant on fait rêver les gens de voyages et d'habitat martien à partir de désinformation, comme ces photos de villes spatiales avec fenêtres, des vérandas et des baies vitrées. Quand on montrera aux gens des images réalistes d'habitat troglodyte, plus personne ne voudra y aller.
  6. https://www.lemonde.fr/sciences/article/2025/06/01/donald-trump-retire-la-nomination-du-milliardaire-et-astronaute-prive-jared-isaacman-a-la-tete-de-la-nasa_6609889_1650684.html Donald Trump retire la nomination du milliardaire et astronaute privé Jared Isaacman à la tête de la NASA. Donald Trump aurait fait son choix après avoir appris que M. Isaacman avait fait des dons à des élus démocrates, dont le sénateur Mark Kelly (Arizona), un ancien astronaute de la NASA. https://www.franceinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/donald-trump-revient-sur-la-nomination-d-un-proche-d-elon-musk-a-la-tete-de-la-nasa_7285257.html Agé de 42 ans, Jared Isaacman, très proche du patron de SpaceX et de Tesla Elon Musk, a fait fortune dans les paiements en ligne à la tête de son entreprise Shift4 Payments. Elon Musk est soupçonné par les médias américains d'avoir fait pression directement sur Donald Trump pour que son ami, qui a eu d'importantes relations d'affaires avec SpaceX, devienne patron de la NASA, ce qui avait soulevé des questions sur d'éventuels conflits d'intérêts.
  7. Mai-juin 2023. Sondage. Les missions humaines sur Mars sont en bas des priorités des Américains pour la NASA Source : https://www.pewresearch.org/science/2023/07/20/americans-views-of-space-u-s-role-nasa-priorities-and-impact-of-private-companies/
  8. 27 mai 2025 13:26 Bill Nye : À propos de cette idée de coloniser Mars, je pense tout simplement que personne ne le fera. Personne ne colonise l'Antarctique.
  9. 24 mai 2025. Christophe Pauly. Entre les promesses de colonisation martienne d’Elon Musk, les projets lunaires de la NASA et les rêves de voyages interstellaires, l’idée de quitter la Terre fascine. Mais derrière cette ambition se cache une vérité cachée : le voyage dans l’espace est confronté à des limites physiques, biologiques et technologiques que peu osent évoquer. Échapper à l’attraction terrestre demande une énergie colossale. Mars reste une expédition risquée, et atteindre une étoile comme Proxima du Centaure avec nos moyens actuels relève de la science-fiction. Propulsion chimique, nucléaire ou ionique, antimatière ou warp drive : toutes ces solutions ont leurs limites, parfois insurmontables. Même avec un vaisseau générationnel, les défis de survie biologique et sociale sont immenses. Et même si nous les surmontions, nous resterions bloqués par la vitesse de la lumière, une barrière imposée par les lois de la physique. Face à ces contraintes, peut-être que nous ne quitterons jamais notre planète natale. 25:02 Le verdict ou du moins le verdict provisoire basé sur ce que nous savons aujourd'hui, c'est que le voyage interstellaire, tel que l'on se l'imagine dans la science-fiction avec des humains traversant la galaxie en quelques années, voire quelques décennies semble relever de l'imaginaire. Les distances sont trop grandes, les énergies requises sont trop colossales, les temps de trajet sont trop longs, les dangers trop nombreux et les lois de la physique tel que nous les comprenons, sont particulièrement têtues. Ce qui est problématique aujourd'hui risque de l'être pendant très très longtemps et peut-être même pour toujours. Mais attention, je dis pas que nos descendants ne feront jamais de découvertes révolutionnaires, qu'ils ne trouveront jamais de nouvelles physiques, de nouvelles astuces pour contourner ces obstacles qui nous paraissent insurmontables. L'histoire des sciences est pleine de surprises, de révolutions qui ont transformé ce qui semblait impossible en réalité. On a appris à voler alors qu'on a pas d'aile. On a appris à maîtriser l'électricité. On a pris à marcher sur la Lune. Cependant, il y a une différence fondamentale entre surmonter des défis technologiques, aussi complexe soit-il, et transgresser les lois fondamentales de l'univers. La vitesse de la lumière comme limite, la conservation de l'énergie, les contraintes de la thermodynamique. Ce ne sont pas des suggestions, ce sont les règles du jeu. baser nos espoirs sur l'exploration interstellaire, sur une future révolution scientifique qu'on ne peut même pas imaginer aujourd'hui. C'est un petit peu comme acheter un ticket de loto en espérant devenir milliardaire pour rembourser ses dettes. C'est possible mais ce n'est pas vraiment un plan. Et c'est là que paradoxalement cette quasi impossibilité de quitter notre berceau peut radicalement changer notre regard sur notre propre planète. Si on réalise à quel point il est difficile voire impossible de s'échapper, alors la Terre nous apparaît plus comme une simple étape, plus comme une simple ressource à exploiter avant de passer à la suivante. Une sorte de planète starter [une planète kleenex, jetable] avant de coloniser la galaxie. Non, elle devient ce qu'elle a toujours été mais qu'on a peut-être oublié. Un îlot. Un îlot incroyablement précieux. Une oasis de vie foisonnante et complexe dans un désert cosmique d'une immensité et d'une hostilité qui dépasse l'entendement. Comprendre à quel point il est difficile de partir, ça nous force à regarder notre planète différemment. Ce n'est plus une prison, mais notre unique maison. Peut-être que le plus grand voyage, le plus grand défi de l'humanité n'est pas d'aller en haut dans les étoiles lointaines. Peut-être que c'est de réussir à vivre ensemble sur ce petit caillou bleu perdu dans l'immensité. Et au fond, c'est peut-être ça la véritable conquête.
  10. 4 avril 2025. Robert Zubrin pense que les missions humaines - et a fortiori les projets de colonisation - sur Mars d'Elon Musk sont n'importe quoi, mais qu'en revanche les fusées Starship seront très utiles pour des missions robotisées à but d'observation scientifique, à relativement brève échéance.
  11. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/04/aux-pays-bas-les-critiques-affluent-contre-geert-wilders-a-l-origine-de-la-chute-du-gouvernement_6610421_3210.html Le dirigeant d’extrême droite Geert Wilders a claqué la porte, mardi 3 juin, de la coalition qui était au pouvoir aux Pays-Bas depuis 336 jours seulement. Le premier ministre, Dick Schoof, un haut fonctionnaire sans étiquette, a annoncé dans l’après-midi qu’il allait présenter la démission de son équipe au roi Willem-Alexander. Le gouvernement gérera les affaires courantes jusqu’à la mise en place d’une nouvelle équipe, probablement après de nouvelles élections législatives qui auraient lieu à l’automne.
  12. https://www.theguardian.com/us-news/2025/jun/03/elon-musk-trump-tax-bill-disgusting-abomination « Je suis désolé, mais je n'en peux plus », a écrit Musk sur sa plateforme de médias sociaux X mardi. « Ce projet de loi de dépenses du Congrès, massif, scandaleux et rempli de porc [1], est une abomination dégoûtante. Honte à ceux qui ont voté pour : vous savez que vous avez mal agi. Vous le savez. » Musk, qui avait déjà critiqué le projet de loi en déclarant qu'il pouvait être grand ou beau, mais pas les deux, a ajouté sur X : « Il augmentera massivement le déficit budgétaire déjà gigantesque à 2 500 milliards de dollars ( !!!) et accablera les citoyens américains d'une dette écrasante et insoutenable. » Il poursuit : « Le Congrès met l'Amérique en faillite ». Bernie Sanders, sénateur indépendant du Vermont, a ajouté dans un message : Musk a raison : ce projet de loi EST une « abomination dégoûtante ». Nous ne devrions pas accorder 664 milliards de dollars d'allègements fiscaux aux 1 %. Nous ne devrions pas exclure 13,7 millions de personnes de Medicaid. Nous ne devrions pas réduire de 290 milliards de dollars les programmes destinés à nourrir les affamés. Rejetons cette abomination dégoûtante ». [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Baril_de_porc La politique du baril de porc[1] (de l’anglais : pork barrel) ou de l’assiette au beurre[2] est une métaphore pour l'affectation des dépenses publiques à des projets localisés sécurisés uniquement ou principalement pour apporter de l'argent à la circonscription d'un représentant.
  13. 22 février 2025. De l'exploitation minière des astéroïdes. 13:59 Exploiter les fonds marins serait bien plus facile qu'un astéroïde.
  14. Non ma source n'est pas Vladimir Poutine. Elle a toujours été Naftali Bennett.
  15. Boris Johnson qui va à Kiev pour dire à Zelensky d'arrêter de négocier, ça ne compte pas. Zelensky qui prend un décret pour criminaliser le fait de négocier avec Poutine, ça ne compte pas. Rien de nouveau, en effet.
  16. https://www.ouest-france.fr/monde/coree-du-sud/coree-du-sud-triomphe-de-lee-jae-myung-a-la-presidentielle-selon-les-premieres-estimations-24a2403a-4050-11f0-8e2a-4849b47199cd (3 juin 2025) « Triomphe » de Lee Jae-myung à la présidentielle, selon les principales chaînes TV Lee Jae-myung est crédité à 51,7 % des voix, contre 39,3 % pour son principal adversaire, le conservateur Kim Moon-soo (PPP, droite), d’après les chiffres des trois plus grandes chaînes de télévision nationales qui l’ont déclaré définitivement vainqueur, en début d’après midi. En janvier 2024, un homme disant vouloir l’empêcher de devenir chef de l’État l’a poignardé au cou pendant un déplacement. Le nouveau président sud-coréen avait alors frôlé la mort et subi une opération chirurgicale d’urgence. Lee Jae-myung fait aussi l’objet de nombreuses poursuites judiciaires, notamment pour abus de confiance et corruption. Le responsable politique nie toute faute et affirme être la cible d’accusations politiquement motivées. Une des affaires les plus retentissantes dans laquelle il est cité concerne des liens supposés avec une entreprise soupçonnée d’avoir transféré illégalement huit millions de dollars en Corée du Nord.
  17. Je ne sais pas, mais même s'il y en avait une, est-ce que ce serait forcément la "vraie raison" ? De toute façon, même les États-Unis ont une cour constitutionnelle qualifiée d'oligarchique par Jimmy Carter. Donc on ne s'étonnera pas outre mesure des décisions aberrantes de la Cour constitutionnelle de Roumanie, pas plus que celles de la cour constitutionnelle du Mali qui passe son temps à approuver les actes de la junte. -
  18. Voir à partir de 15:32 son analyse du système judiciaire ukrainien. C'est assez convergent avec ce que dit Ivan Katchanovski (Voir fil "Ukraine 3") sur les procès de Maïdan. Benoît Paré me fait penser un peu à Heinz Loquai, ce général allemand responsable de l'OSCE qui a démonté les prétextes utilisés par l'OTAN pour lancer la guerre du Kosovo, donc qui a remis en cause la narration otanienne sur le Kosovo.
  19. https://www.eurotopics.net/fr/339830/roumanie-un-arrt-qui-limite-la-transparence (3 juin 2025) La Cour constitutionnelle roumaine a décidé d'assouplir les directives régissant la transparence des acteurs de la vie publique. Jusque-là, politiques et fonctionnaires étaient contraints de publier leurs déclarations de patrimoine ainsi que celles de leurs proches. L'arrêt de la Cour impose d'amender cette législation : si élus et fonctionnaires devront toujours transmettre leurs déclarations à l'Autorité de l'intégrité (ANI), celles-ci ne ne seront plus accessibles au public, et ils n'auront du reste plus à déclarer la situation de leurs proches.
  20. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250602-mali-le-jnim-mène-des-attaques-simultanées-à-tombouctou-et-intensifie-ses-opérations-dans-le-pays Peu après 10h locales, plusieurs habitants de Tombouctou indiquent à RFI avoir entendu une détonation puis des échanges de tirs. Moins de deux heures plus tard, le Jnim revendique une attaque kamikaze contre le camp militaire de la ville, puis des tirs sur l'aéroport, et la prise de deux postes de contrôle aux entrées nord et est de la ville. Une quadruple attaque simultanée, ou « complexe », selon le jargon militaire.
  21. https://www.theguardian.com/world/2025/jun/03/vanuatu-criticises-australia-for-extending-gas-project-while-making-cop31-bid Le ministre du climat du Vanuatu a exprimé sa déception face à la décision de l'Australie de prolonger l'un des plus grands projets de gaz naturel liquéfié au monde et a déclaré que cela soulevait des questions quant à sa candidature à l'organisation du sommet de la Cop31 avec les nations du Pacifique. https://www.theguardian.com/world/2025/jun/03/uk-defence-review-says-aukus-is-on-schedule-but-fears-remain-over-possible-capability-gap-for-australia Le gouvernement britannique a déclaré qu'il mettrait à l'eau le premier des 12 sous-marins de classe Aukus à la fin des années 2030, comme prévu, bien que sa propre agence des grands projets ait déclaré que le plan de construction des cœurs de réacteurs nucléaires nécessaires à la propulsion des sous-marins était « irréalisable ». « La livraison réussie du projet semble irréalisable », indique le rapport. "Il existe des problèmes majeurs concernant la définition du projet, le calendrier, le budget, la qualité et/ou la réalisation des bénéfices, qui, à ce stade, ne semblent pas pouvoir être gérés ou résolus. Il se peut que le projet doive être redéfini et/ou que sa viabilité globale doive être réévaluée". L'ancien sénateur d'Australie-Méridionale Rex Patrick, ancien sous-marinier et sceptique à l'égard d'Aukus, a décrit le programme de construction navale du Royaume-Uni comme une « industrie en grappes de fiasco » essayant de mettre « des réacteurs irréalisables dans des sous-marins irréalisables ». Les États-Unis et le Royaume-Uni, a déclaré M. Patrick, « adhèrent à Aukus au niveau politique, mais sont incapables de le mettre en œuvre au niveau opérationnel ». M. Patrick a déclaré qu'il était très peu probable que les États-Unis puissent vendre des sous-marins de classe Virginia à l'Australie au début de la prochaine décennie. Les conséquences pour l'Australie sont graves, a déclaré M. Patrick. "Nous devrions avoir un plan B, mais le plan B actuel est que nous n'aurons pas de sous-marins. C'est très inquiétant, du point de vue du contribuable, qui doit débourser des milliards de dollars pour un programme qui n'aboutira probablement pas, et du point de vue de la sécurité nationale, où il y a un trou énorme dans la défense de l'Australie".
  22. https://www.lefigaro.fr/international/un-pays-extremement-divise-le-spectre-d-une-attitude-anti-kiev-l-election-presidentielle-en-pologne-agite-la-presse-europeenne-20250602 Selon le Kyiv Post, «les implications de cette élection sont claires» : «Nawrocki va s’engager à bloquer la candidature de l’Ukraine à l’OTAN pour gagner les faveurs des électeurs de la Confédération, ce parti nationaliste et libertarien.» La victoire du candidat est en effet, en grande partie, due à leurs reports de voix. Au-delà de l’adhésion à l’OTAN, deux questions restent en suspens : l’aide financière à l’Ukraine et accueil des réfugiés ukrainiens. De façon générale, le Kyiv Post estime «le spectre d’une attitude anti-Kiev en Europe de l’Est s’est accru».
  23. 15 mai 2025. Interview de Daniel Kokotajlo, coauteur de "AI 2027", un rapport qui prédit qu'en 2027 les IA seront supérieures à l'être humain sur tous les plans. Trancription : https://www.nytimes.com/2025/05/15/opinion/artifical-intelligence-2027.html Je dirais que quiconque possède et contrôle politiquement les armées de superintelligences, il y aura de une à trois de ces armées. Et qui décide de ce que font ces armées ? Actuellement, c'est le PDG de l'entreprise qui les a construites, et ce PDG a pratiquement tous les pouvoirs. Il peut donner tous les ordres qu'il veut aux IA. Bien sûr, nous pensons que le gouvernement américain se réveillera probablement avant, et nous nous attendons à ce que le pouvoir exécutif soit le plus rapide et qu'il exerce son autorité pour essayer d'intervenir et d'obtenir une certaine surveillance et un contrôle de la situation et des armées d'I.A. Le résultat est quelque chose qui ressemble à une oligarchie. Je dirais que, par défaut, cela sera incompatible avec la démocratie. Mais cela ne veut pas dire qu'il doive nécessairement en être ainsi. Une analogie que j'utiliserais est que dans de nombreuses parties du monde, les nations sont essentiellement dirigées par des armées, et l'armée rend compte à un dictateur au sommet. Cependant, en Amérique, cela ne fonctionne pas de cette manière. En Amérique, nous avons des freins et des contrepoids. Ainsi, même si nous avons une armée, ce n'est pas le cas de celui qui contrôle l'armée qui contrôle l'Amérique, parce qu'il y a toutes sortes de limitations sur ce qu'ils peuvent faire avec l'armée. Je dirais donc que nous pouvons, en principe, construire quelque chose de semblable pour l'IA. Nous pourrions avoir une structure démocratique qui décide des objectifs et des valeurs que l'IA peut avoir et qui permet aux gens ordinaires, ou au moins au Congrès, d'avoir une visibilité sur ce qui se passe avec l'armée de l'IA et sur ce qu'elle fait. La situation serait alors analogue à celle de l'armée américaine aujourd'hui, qui est dotée d'une structure hiérarchique, mais qui est contrôlée démocratiquement. Une des raisons pour lesquelles j'ai démissionné d'OpenAI est que je ne pense pas que l'entreprise soit en mesure de prendre les bonnes décisions qu'elle devrait prendre pour faire face aux deux risques dont nous venons de parler. Je pense donc que nous ne sommes pas sur la bonne voie pour trouver comment contrôler les superintelligences, et nous ne sommes pas sur la bonne voie pour trouver comment rendre ce contrôle démocratique au lieu d'une possible dictature.
  24. https://www.eurotopics.net/fr/339738/pologne-l-ultraconservateur-remporte-la-presidentielle (2 juin 2025) Rzeczpospolita y voit une leçon pour le gouvernement actuel : « Après seulement un an et demi au pouvoir, la coalition semble aussi 'essorée' que le PiS après huit ans de gouvernance. ... Ce résultat électoral est aussi la preuve que Tusk et son camp ne sont pas en mesure de se maintenir au pouvoir en tablant uniquement sur les peurs [d'une réélection du PiS] et sur la volonté de tourner la page [de la politique ultraconservatrice]. Les Polonais sont clairement déçus, car ils ne distinguent pas le cap impulsé par l'actuel gouvernement. ... S'il ne rectifie pas le tir, les législatives de 2027 seront pour lui une cuisante défaite ».
  25. Apparemment le terme de "Pearl Harbor" est un élément de langage de la narration russe, qui tout en reconnaissant avoir perdu une importante bataille, réclame un sursaut qui conduise à une défaite ukrainienne parallèle à celle du Japon en 1945 : https://www.washingtonpost.com/opinions/2025/06/01/ukraine-drone-attack-russia-bombers/ Il n'est pas étonnant que les blogueurs militaires russes se soient empressés de comparer l'attaque de dimanche à celle de Pearl Harbor, il y a 84 ans. L'analogie n'est pas pertinente dans la mesure où, alors que l'attaque de Pearl Harbor a marqué le début d'une nouvelle guerre, l'attaque de l'aérodrome contre la Russie n'était qu'une nouvelle tentative des Ukrainiens de se défendre contre la guerre d'agression non provoquée [*] lancée par Vladimir Poutine en 2022. Mais l'analogie pourrait avoir un sens dans la mesure où les deux attaques pourraient signaler l'obsolescence de systèmes d'armes autrefois dominants : les cuirassés en 1941, les avions pilotés aujourd'hui. Des essaims de drones ukrainiens dont la construction a probablement coûté quelques dizaines de milliers de dollars au total pourraient avoir infligé des dommages d'une valeur de 2 milliards de dollars aux avions russes les plus sophistiqués. [*] "Non provoquée", en revanche, c'est un élément de langage occidental débunké, par exemple ici : https://forum.air-defense.net/topic/19078-ukraine-3/page/165/#comment-1704939 ou là https://forum.air-defense.net/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-g%C3%A9opolitique-et-%C3%A9conomie/page/712/#comment-1677240
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