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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Comment vas-tu attirer de la population dans un endroit qui n'a aucune attractivité et qui a le taux de suicide le plus élevé au monde ?
  2. 22 décembre 2024. 6:23 Aux États-Unis, il y a six fast foods pour 10 000 habitants, ce qui est plus du double de la plupart des pays européens. 11:50 Max Lugavere : Les allégation de santé que vous trouvez au supermarché, ornent les paquets d'aliments ultra-transformés. Les aliments sains que vous trouvez au supermarché n'ont pas besoin d'allégations santé. 13:40 Casey Means : Nous vivons dans ce qui est ostensiblement l'époque la plus prospère, et la plus sûre dans l'histoire de l'humanité, mais nous sommes très déprimés, notre espérance de vie diminue. On se demande : qu'est-ce qui a bien pu changer dans les dernières 50 ou 100 années ? La plus grande industrie des États-Unis, voire du monde est la santé. 16:49 Yes Theory : Dans le monde entier, il est assez banal que les repas soient gratuits à l'école. Cependant au Japon, par exemple, le repas scolaire est hautement structuré, focalisé sur des repas équilibrés et fraîchement préparés. Comparez cela aux États-Unis, où la cantine scolaire typique servira une alimentation ultratransformée et caloriquement dense comme les pizzas, les pépites de poulet et les frites. Plusieurs raisons expliquent pourquoi on a laissé faire ça, y compris les contraintes de coûts, des directives fédérales insuffisantes, mais peut-être que l'impact le pire provient de l'influence du lobby de l'alimentaire. L'industrie alimentaire dépense des millions en lobbying et en contributions aux campagnes électorales pour influencer les députés pour être inclus dans les cantines scolaires. 17:24 Cela n'a jamais été aussi clair qu'en 2011, lorsque le Congrès a autorisé de compter comme "légume" deux simples cuillers à soupe de ketchup. Cette décision a été fortement poussée par le lobby de la pizza surgelée qui s'est battu contre l'établissement de normes plus strictes. 17:39 Max Lugavere : Bon nombre de ces entreprises de tabac ont racheté ces entreprises d'aliments ultra-transformés. 18:05 Ces aliments sont conçus pour être addictifs. 18:37 Casey Means : Dans une perspective entrepreneuriale, ce que chaque entreprise essaie de faire est de se constituer une clientèle à vie (LTV life time value). Qu'est-ce qui crée la plus forte LTV dans la médecine occidentale ? Les maladies chroniques infantiles. 17:39 Max Lugavere : C'est seulement parce que des gens ont choisi de voter avec leurs dollars que l'on trouve maintenant des aliments bio chez Walmart ou du boeuf nourri à l'herbe, fini à l'herbe, ou du saumon sauvage chez Costco.
  3. C'est pas au contraire l'URSS qui a donné une identité régionale (puis un siège à l'ONU) à l'Ukraine, qui n'en avait pas dans la Russie tsariste ? Divisions administratives de la Russie, 1917 https://en.wikipedia.org/wiki/History_of_the_administrative_division_of_Russia
  4. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250129-rdc-près-de-300-paramilitaires-roumains-ont-quitté-goma-pour-se-rendre-au-rwanda Près de 300 Roumains d'une société militaire privée ont quitté Goma pour se rendre au Rwanda Ce mercredi, plusieurs centaines de Roumains, instructeurs auprès des FARDC et alliés selon Kinshasa, mercenaires selon Kigali, ont traversé la frontière vers la ville rwandaise de Gisenyi pour être ensuite évacués en Roumanie.
  5. Aucune source à l'appui. Que des conjectures : c'est exactement ce que fait Zelensky dans le tweet que tu repostes. Je réponds dans le même genre littéraire d'uchronie que Zelensky.
  6. Alors j'ai lu Celui qui revient de Han Kang. En traduction française, bien sûr. C'est un livre très déroutant sur le massacre de Kwangju. https://fr.wikipedia.org/wiki/Soulèvement_de_Gwangju Très déroutant, parce que c'est une série de récits, de témoignages en apparence assez incohérents, avec des lieux, des événements, des personnages qui surgissent sans présentation préalable. J'ai eu beaucoup de mal, dans chaque chapitre, dans chaque sous-chapitre à comprendre qui est le narrateur ou la narratrice. Par exemple, je pense que le personnage est masculin - mauvaise pioche, un participe passé au féminin m'indique que je m'étais trompé. Presque tout est écrit à la deuxième personne, lorsqu'on a l'habitude de la troisième personne en principe pour une narration. Est-ce que c'est comme ça en coréen ? Est-ce un choix du traducteur ? La clé ou en tout cas une bonne partie de la clé se trouve dans le dernier chapitre où l'écrivaine parle d'elle même et de ce qui l'a amenée à enquêter sur ce massacre. J'ai l'impression qu'on est un peu dans le même cas que la littérature sur la shoah. Un passé qui ne passe pas. Un deuil qui ne se termine pas. Où la littérature est appelée à combler les silences et les mensonges officiels du pouvoir.
  7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thérèse_Kayikwamba_Wagner
  8. https://forum.air-defense.net/topic/18353-ukraine-ii/page/202/#comment-764618 https://web.archive.org/web/20140719215721/http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/odessa-minute/ (8 mai 2014) « L’enfer d’Odessa minute par minute », traduit en français par Inna Doulkina. Le correspondant du quotidien ukrainien Vesti Alexandre Sibirtsev a passé la journée du 2 mai à Odessa. Son reportage restitue, étape par étape, la tragédie qui a frappé cette ville. Très vite, les deux camps s’arment de cocktails Molotov. Sous mes yeux, un groupe de jeunes gens s’attaque à une voiture garée à proximité et ouvre le bac à essence. Des jeunes filles arrivent, apportant des bouteilles vides et des bidons remplis d’essence. Quelques minutes plus tard, les bouteilles remplies de liquide incendiaire volent par dizaines en direction de l’«ennemi ». Que ces cocktails puissent prendre une vie humaine, la jeunesse n’y pense pas. Les jeunes gens participent activement à la préparation de ces munitions, versant de l’essence dans les bouteilles. Parallèlement, ces jeunes filles et femmes moins jeunes trouvent le temps de bavarder, de se prendre mutuellement en photo, postant immédiatement les clichés sur les réseaux sociaux.
  9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_de_la_Maison_des_syndicats_d'Odessa
  10. https://www.thefp.com/p/why-deepseek-is-a-gift-to-the-american (29 janvier 2025) L'IA est principalement limitée par les mathématiques, le calcul (la puissance de traitement nécessaire pour former un modèle d'IA) et les données. En ce qui concerne les mathématiques, il s'agit principalement de mathématiques vectorielles, d'algèbre linéaire et de calcul à plusieurs variables. La Chine a terminé première des Olympiades internationales de mathématiques de 2019 à 2023, et c'est une équipe américaine composée de quatre Américains d'origine chinoise (sur les six membres de l'équipe) qui a finalement battu la Chine en 2024. Bien qu'il soit difficile de confirmer le montant exact des dépenses ou des puces utilisées pour former le modèle, la Chine est le leader mondial en matière de capital humain pour ce type de travail, et il n'est donc pas surprenant de voir une avancée considérable venir de ce pays. En rendant son modèle open-source, le fonds spéculatif chinois à l'origine de DeepSeek a confirmé à quel point la stratégie de l'administration Biden en faveur de l'endiguement, de l'hégémonie et de la lutte contre l'open-source dans le domaine de l'IA avait été contre-productive. M. Biden a publié un décret visant à limiter le calcul informatique à un seuil arbitraire, à interdire l'accès à l'open source au motif qu'il constituerait une menace pour la sécurité nationale et à permettre de facto aux plus grands acteurs de contrôler la réglementation. L'administration et ceux qui la soutiennent voulaient limiter les mathématiques et, par voie de conséquence, le code, mais ils ont fini par limiter l'avance de l'Amérique. La crainte apparente d'un modèle américain à source ouverte était que les Chinois le copient. DeepSeek a, pour ainsi dire, retourné la situation : Ce sont les Chinois qui ont mis sur le marché un produit à code source ouvert que toutes les entreprises américaines cherchent maintenant à utiliser ou à reproduire, en raison de ses performances incroyables. Dans un premier temps, le président Donald Trump a rejeté tous les décrets de M. Biden relatifs à l'IA, ce qui est encourageant. https://www.forbes.fr/technologie/ia-cryptos-tiktok-ces-decrets-de-donald-trump-qui-redessinent-le-paysage-de-la-tech/ (29 janvier 2025) Le 23 janvier, Donald Trump a annulé un décret de Joe Biden datant de 2023 qui imposait des normes strictes pour encadrer les risques liés à l’IA. Celui-ci obligeait les développeurs à partager les tests de sécurité avec le gouvernement avant le lancement de leurs systèmes, couvrant des domaines sensibles comme la cybersécurité et la santé publique. Cette décision du président américain s’inscrit dans sa volonté de rupture qu’il a évoquée à mainte reprise avec l’administration Biden. Mais il s’agit aussi de lever des « obstacles à l’innovation », jugeant les restrictions de Biden trop contraignantes. Son décret donne six mois à son administration pour promouvoir une IA « exempte de préjugés idéologiques » et stimuler l’innovation. Cette mesure remet en question l’Institut américain de sécurité de l’IA, créé sous Biden. David Sacks, ex-dirigeant de PayPal, a été nommé « tsar » de Trump pour l’IA et les cryptos. En décembre, Sacks a expliqué sur Truth Social qu’il orienterait les politiques en IA et cryptographie, tout en défendant la liberté d’expression en ligne. Il vise aussi à contrer les préjugés et la censure des grandes entreprises technologiques.
  11. https://nationalinterest.org/blog/silk-road-rivalries/russias-lost-decade-214367/ (14 janvier 2025) En juillet 2024, Arkady Volozh, le fondateur de Yandex, la société Internet la plus prospère de Russie, a fui la Russie après s'être défait de tous ses actifs dans le pays, emportant avec lui des centaines de spécialistes et un projet de construction des systèmes d'intelligence artificielle les plus puissants d'Europe aux Pays-Bas. Il avait commis l'erreur de critiquer la guerre et avait été qualifié de traître par le Kremlin. Dans les années 2010, la Russie a développé un secteur de la sécurité informatique compétitif, avec des entreprises telles que Kaspersky et Group-IB qui ont acquis un grand nombre de clients internationaux. Toutefois, les arrestations du fondateur de Group-IB en 2021 et d'un chercheur principal de Kaspersky pour trahison en 2017 montrent que le marché libre reste soumis aux caprices du Kremlin. L'indice mondial de l'innovation 2023 de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle a estimé que, par rapport au PIB, les performances de la Russie sont inférieures aux attentes pour son niveau de développement, la plaçant à la cinquante et unième place parmi les 134 économies étudiées. Cela contraste fortement avec la position de la Chine, qui a été placée à la douzième place. Moscou affirme avoir réussi à développer la technologie nationale nécessaire pour équiper le système de censure et de surveillance de l'internet, de plus en plus sophistiqué et invasif. Néanmoins, un plan gouvernemental de 2022 visant à développer la production nationale de microélectronique et de puces informatiques admet que le pays a dix à quinze ans de retard sur le reste du monde en termes de produits. Des rapports récents indiquent qu'une grande partie de l'espoir réside maintenant dans la construction de ces technologies en coopération avec la Chine ainsi que dans la recherche de moyens créatifs pour contourner les sanctions. Le premier ministre russe Mikhail Michoustine a rencontré le président ouzbek Shavkat Mirzieyev en septembre 2024, probablement dans le but de faire pression sur Tachkent pour qu'il rejoigne officiellement l'Union Économique Eurasiatique (UEE). Néanmoins, Akmal Saidov, le vice-président de la chambre basse du Majlis, le parlement ouzbek, a annoncé fin octobre qu'après un examen minutieux de milliers de documents, le pays resterait un observateur et ne chercherait pas à adhérer officiellement à l'UEE. La décision de l'État post-soviétique le plus peuplé d'Asie centrale de ne pas demander son adhésion officielle est un coup dur pour l'UEE. Les entreprises ferroviaires autrichiennes se sont plaintes fin 2023 que les appels d'offres du gouvernement géorgien avaient été soudainement modifiés pour n'autoriser que les composants ferroviaires conformes aux normes ferroviaires de l'UEE à concourir pour des projets de fourniture de locomotives électriques.
  12. https://nationalinterest.org/blog/energy-world/suriname-china-and-the-new-cold-war/ (28 juillet 2025) En décembre 2024, l'Export-Import Bank of the United States a confirmé qu'elle avait approuvé un prêt de 526 millions de dollars au Guyana pour soutenir le projet Gas-to-Energy du pays. Le financement facilitera la construction « d'une usine de séparation du gaz naturel, d'une centrale électrique à turbine à gaz combinée de 300 mégawatts (MW) et de services liés au gazoduc d'approvisionnement ».
  13. https://nationalinterest.org/blog/energy-world/suriname-china-and-the-new-cold-war/ (28 juillet 2025) La Chine s'est taillé un rôle au Suriname au cours des deux dernières décennies. Elle est le premier bailleur de fonds souverain du pays caribéen et un partenaire commercial majeur. Ses entreprises sont activement engagées dans la modernisation des infrastructures du pays et, plus récemment, les deux parties se sont concentrées sur le secteur extractif du pays : le pétrole et la bauxite. La Chine dispose d'un institut Confucius dans la principale université du Suriname, l'Anton de Kom Universiteit van Suriname, où elle fait passer le message que l'engagement avec la République populaire est une relation gagnant-gagnant avec l'un des pays les plus prospères du monde sur le plan économique. Cette relation repose sur la coordination multilatérale, la solidarité, la coopération et, bien entendu, sur le strict respect du principe d'une seule Chine (pas de reconnaissance de Taïwan en tant qu'État indépendant). Une grande partie de cet engagement s'est faite sous les auspices de l'initiative chinoise Belt and Road Initiative (BRI), à laquelle le Suriname a adhéré en 2018. Alors que la partie infrastructure et exploitation minière de la stratégie économique chinoise cherche à présenter une approche gagnant-gagnant, la Chine maintient son influence plus dure sur le pays en étant le plus grand détenteur de la dette souveraine du Suriname. C'est sous Bouterse que quelque 1,5 milliard de dollars ont été empruntés, en grande partie à la Chine, y compris une ligne de crédit de la banque centrale chinoise, dont une partie a été utilisée pour payer Huawei, le fabricant chinois de télécommunications, afin de moderniser le système téléphonique. Les secteurs du pétrole et du gaz sont appelés à décoller dans les prochaines années (sous l'impulsion de TotalEnergies et de l'investissement de 10,5 milliards de dollars d'APA). Les États-Unis sont également le premier partenaire commercial du Suriname (selon la Direction des statistiques commerciales du Fonds monétaire international (FMI)).
  14. https://nationalinterest.org/blog/buzz/tariffs-would-hike-midwest-gas-prices/ (28 janvier 2025) Si un droit de douane de 25 % entrait en vigueur sur les produits énergétiques canadiens tels que le pétrole brut et le gaz naturel, l'impact sur les consommateurs américains serait considérable. Le Midwest serait touché de manière disproportionnée.
  15. Imaginons qu'en 1994 les Ukrainiens refusent de céder les armes nucléaires en leur possession. D'un commun accord, les Russes et les Américains auraient décidé d'envahir l'Ukraine pour aller chercher ces armes et faire le ménage eux-mêmes. Il y aurait eu une partition de l'Ukraine.
  16. https://thehill.com/opinion/international/5109002-latin-america-will-not-put-up-with-trumps-new-monroe-doctrine/ (27 janvier 2025) En traitant les pays de la région comme s'ils étaient encore des républiques bananières prêtes à se plier en quatre pour satisfaire les désirs du gouvernement américain, M. Trump sous-estime gravement leur pouvoir en tant que bloc uni. Selon les Nations unies, la région représente 21,3 % du commerce extérieur des États-Unis, soit plus de 1 000 milliards de dollars. Ce n'est pas rien. Si la région décidait consciemment de se tourner vers d'autres partenaires commerciaux, l'économie américaine en ressentirait les effets, et pas seulement sur le prix du café. Les coups de sabre de Trump contre le Mexique, la Colombie et le Panama conduiront très probablement ces pays à renforcer leurs relations avec la Chine et la Russie. Le Brésil, le géant de l'Amérique latine, est un membre fondateur de l'alliance BRICS et a montré qu'il était possible de s'affranchir avec succès de la dépendance économique à l'égard des États-Unis. Avant l'investiture de M. Trump, les responsables colombiens cherchaient déjà des moyens de rejoindre cette alliance, et le sentiment d'urgence est aujourd'hui encore plus fort. La semaine dernière, le département d'État a annoncé qu'il allait geler l'aide étrangère, y compris le soutien à des programmes cruciaux visant à s'attaquer aux causes profondes des migrations, de la pauvreté et de la violence dans la région. Ces réductions ne feront qu'exacerber la crise migratoire de la région. La rhétorique de Trump lui aliène le Panama et la Colombie, dont la coopération est nécessaire pour mettre en œuvre sa politique migratoire dans le bouchon du Darien. Supposons que Trump et son secrétaire d'État Marco Rubio veuillent vraiment endiguer le flux de migrants en provenance d'Amérique latine. Dans ce cas, ils pourraient vouloir soutenir davantage de dirigeants comme Petro, qui a sorti 1,6 million de Colombiens de la pauvreté grâce à des investissements substantiels dans les programmes sociaux en 2023. Ils pourraient vouloir soutenir les efforts de M. Petro pour mettre fin au trafic de drogue par le biais de mécanismes traditionnels de répression et d'une politique de paix visant à démobiliser les groupes armés du pays par la négociation. Ils pourraient vouloir écouter Petro sur la façon dont ils peuvent résoudre pacifiquement la crise politique au Venezuela et renforcer la coopération régionale en matière de droits de l'homme.
  17. https://www.lefigaro.fr/international/en-direct-plusieurs-ambassades-dont-celle-de-la-france-attaquees-en-republique-democratique-du-congo-20250128 Berlin annule des réunions avec le Rwanda L’Allemagne a mis mardi sur pause des discussions avec le Rwanda sur son aide au développement, exigeant du pays africain et de ses alliés du M23 qu’ils retirent leurs forces de l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le ministère allemand du Développement et de la Coopération économique a indiqué à l’AFP avoir annulé des «consultations gouvernementales» prévues pour février avec le Rwanda, sans préciser quels étaient les participants.
  18. https://www.lenouvelespritpublic.fr/podcasts/1554 (26 janvier 2025) 47:08 Richard Werly : Je ne sais pas si parmi nos auditeurs quelques uns ont suivi l’intervention de Donald Trump au forum de Davos, jeudi 23 janvier, qui était sa première apparition internationale, même si elle a eu lieu en visioconférence, donc on pourrait dire le premier message de Donald Trump au monde. S'ils l'ont fait, ils l'auront entendu, à deux reprises, il s'est assez longuement étendu sur la paix et les destructions de l'Ukraine. Et là, ça va peut-être vous étonner, mais je voudrais lui rendre hommage. Parce que moi, je suis allé quatre fois en Ukraine depuis le début du conflit. Et ce qu'il dit est vrai. C'est un charnier. C'est épouvantable. C'est des villes détruites, c'est absolument terrifiant. Et de ce point de vue-là j'ai même trouvé qu'il en avait parlé - dans sa bouche c'était sans doute pour instrumentaliser le tout, mais il en a parlé d'une manière assez poignante, et il a raison. Pourquoi je dis ça ? C'est parce qu'aujourd'hui, je pense que tous les Ukrainiens, quasiment sans exception, seraient heureux que la paix revienne. Ce pays est exsangue, et ce qui s'y passe est absolument abominable. Donc je crois qu'il faut pas qu'on rentre immédiatement dans des considérations politico-diplomatiques, il faut aussi qu'on ait la justesse de reconnaître que terminer, même temporairement Michel, même temporairement, un conflit aussi effroyable, ce sera déjà une petite victoire pour l'humanité. Et si Donald Trump avec ses méthodes, son approche, qui est celle d'un promoteur immobilier parce qu'à Davos il n'a pas été le répéter : la destruction des immeubles et vous imaginez, sous ces immeubles il y a beaucoup de victimes ce qui est sans doute vrai, il faudra reconstruire tout ça, peu importe, je dirais, la méthode, mais aujourd'hui, moi, tous les Ukrainiens que je connais, à Kiev, à Zaporijjia, à Pokrovsk, en exil, ils - en - peuvent - plus. Je ne peux pas parler des Russes parce que je n'ai pas l'occasion d'échanger avec les Russes de l'autre côté de la frontière. Deuxième point : il y a un scénario, effectivement Michel l'a évoqué, il y a un scénario qui est en train de disparaître de la table, en tout cas, semble-t-il sur la base des informations qu'on a de part et d'autre mais surtout du côté russe : c'est le scénario coréen, qui est un scénario auquel beaucoup de gens ont réfléchi, c'est à dire celui d'une zone démilitarisée, avec un déploiement d'une force internationale conséquente, ça a quand même permis à la Corée de vivre en paix depuis 1953 dans des conditions compliquées, ça a permis à la Corée du Sud de devenir le géant économique qu'elle est aujourd'hui. Là on voit bien, avec ce que vous venez de dire Michel, que la Russie n'en veut pas. La Russie ne veut pas de déploiement de troupes de l'OTAN à ses frontières, mais c'est pas parce que la Russie n'en veut pas qu'il faut pas le réclamer, qu'il faut pas essayer de l'imposer, mais il semble que la Russie n'en voudra pas. Troisième élément sur l'Europe. Alors moi je suis non pas stupéfait, mais quand même un peu accablé. Je pense qu'il y a des gouvernements, quand même un certain nombre de gouvernements européens et des gouvernements importants, qui sont prêts à faire beaucoup pour l'Ukraine aujourd'hui. Je pense à l'Allemagne, je pense à la France, je pense à la Pologne, je pense à trois pays importants qui sont prêts à se mobiliser. L'Europe, l'Union Européenne à ce jour n'a toujours pas un envoyé spécial pour le conflit ukrainien. La première chose qu'a faite monsieur Trump avant même d'accéder à son poste de président donc durant la transition, c'est de nommer un émissaire spécial. C'est comme ça qu'on doit faire. Mme Von der Leyen elle veut tout faire, elle veut être à Davos, elle veut négocier avec Trump, elle veut négocier la paix en Ukraine... Ça suffit. Il faut nommer une personnalité qualifiée assez forte pour être l'envoyé spécial de l'Union Européenne sur le conflit Ukrainien, et c'est comme ça qu'on verra des ouvertures. [Effectivement, on a bien compris que la stratégie de Von der Leyen est de s'entourer de poids plumes qui ne lui fassent pas d'ombre : Breton remplacé par Séjourné, Borrell par la Kallas] Et deuxièmement, il faut accepter de commencer à dire à monsieur Zelensky, et ce sera très dur : « oui vous avez un problème de légitimité politique ». C'est réel. Ça ne veut pas dire qu'il n'était pas justifié dans son report de l'élection présidentielle mais oui, il faut qu'il y ait en Ukraine un regroupement des forces politiques parce que la situation qu'on voit aujourd'hui, c'est un délitement des forces politiques ukrainiennes, et on sait que ce délitement, il est propice et favorable à qui ? À la Russie de Vladimir Poutine.
  19. https://www.eurotopics.net/fr/333054/course-a-l-ia-la-chine-peut-elle-detrner-les-etats-unis (28 janvier 2025) La Vanguardia compare les deux applications : « Lorsqu'on demande à ChatGPT ce qu'il pense de son concurrent [DeepSeek], il salue l'efficacité et les faibles coûts de l'outil. Un aveu étonnamment dénué de patriotisme. ... Lorsqu'on interroge le robot conversationnel chinois, celui-ci affirme que l'IA américaine est plus créative et applique des filtres plus élaborés aux requêtes, tandis que l'IA chinoise est supérieure sur les taches techniques, comme la programmation et les mathématiques. ... A la question : 'Que s'est-il passé en 1989 place Tienanmen ?' DeepSeek répond : 'Je ne sais pas encore comment répondre à ce type de questions'. ... Le silence vient s'ajouter aux fake news. ... La compétition technologique entre les Etats-Unis et la Chine pourrait accélérer la démocratisation de l'IA. Quid de l'Europe ? Elle est absente, focalisée qu'elle est sur Musk.»
  20. https://www.ad.nl/binnenland/roemenie-gaat-ongekende-schadevergoeding-eisen-na-kunstroof-schuld-van-nederlandse-staat~a95150fd/ (28 janvier 2025) La Roumanie va demander une « indemnisation sans précédent » après un vol d'œuvres d'art : « La faute de l'État néerlandais ». Le premier ministre roumain se demande pourquoi le patrimoine national a été exposé dans un musée provincial à Assen, sans surveillance permanente. Le Drents Museum n'a pas encore de réponse. Le vol, dont le préjudice est estimé à près de 6 millions d'euros, est un véritable choc pour la Roumanie. Après avoir déclenché un engin explosif, des criminels ont pénétré dans le musée dans la nuit de vendredi à samedi et se sont emparés de chefs-d'œuvre archéologiques empruntés au Musée national d'histoire de Roumanie à Bucarest. La loi roumaine stipule que des objets patrimoniaux peuvent être prêtés à des musées étrangers tels que le Musée de Drenthe, mais seulement avec l'accord formel du gouvernement pour le transport. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a annoncé lundi qu'aucune licence n'avait été délivrée pour l'exportation d'objets daces en vue de l'exposition aux Pays-Bas. Pour les expositions précédentes dans des villes comme Rome et Lisbonne, de telles autorisations avaient été délivrées. Le Premier ministre Dick Schoof prend la situation très au sérieux. Lors d'un entretien avec la ministre roumaine de la culture, Natalia Intotero, il a réaffirmé que les Pays-Bas trouvaient « terrible » que les œuvres d'art aient été volées, et que tout était mis en œuvre pour les retrouver et arrêter les coupables. Le premier ministre et le ministre roumain ont convenu qu'il était important d'agir ensemble. Les services d'enquête des deux pays travaillent en étroite collaboration, a déclaré M. Schoof. Malgré cette coopération, la Roumanie ne se laisse pas abattre. « Je suis indigné que des objets précieux du trésor roumain aient été volés dans un musée aux Pays-Bas où il n'y avait pas de gardiens », a déclaré le Premier ministre Ciolacu, selon le célèbre média roumain news.ro. « Nous ne pouvons pas accepter une telle chose. Si cela s'était produit en Roumanie, nous en aurions bien sûr fait les frais ». Le Premier ministre roumain va demander à son ministre d'analyser en profondeur le contrat de prêt avec le musée de Drenthe, puis de présenter une « indemnisation sans précédent ». Le ministère néerlandais de l'éducation, de la culture et des sciences (OCW) n'a pas pu être joint pour un commentaire mardi matin. Le musée de Drenthe n'a pas souhaité répondre aux questions et s'en tient à la déclaration figurant sur son site. Entre-temps, le premier ministre roumain a annoncé des mesures sévères à l'encontre des personnes qui ont établi le contrat avec le Drents Museum. Il fait référence au Musée national d'histoire de Roumanie, qui a prêté les objets volés. Un parti politique a déjà demandé hier la démission du président de ce musée. Dans son discours, le premier ministre roumain semble également y faire allusion. Enfin, il souhaite éviter, à l'avenir, de « sortir du pays des objets d'une telle valeur si un musée régional européen le demande », en faisant référence au musée de Drenthe.
  21. https://www.eurotopics.net/fr/333055/tresor-antique-derobe-aux-pays-bas-la-roumanie-en-emoi (28 janvier 2025) Des artefacts archéologiques roumains ont été dérobés dans le musée néerlandais de Drenthe, à Assen, dans la nuit de vendredi à samedi. Parmi les pièces disparues, qui avaient été prêtées par la Roumanie pour une exposition sur le royaume des Daces, se trouvent le casque en or de Coțofenești, un heaume de cérémonie vieux de 2 500 ans, ainsi que trois bracelets en or. Pour les commentateurs, ce vol est bien plus que la perte d'objets en or et en argent. Cette affaire jouera un rôle majeur dans la présidentielle roumaine, juge l'auteur Vasile Ernu dans Libertatea. Spotmedia affirme que la Russie pourrait être la commanditaire de ce vol. https://fr.wikipedia.org/wiki/Musée_régional_de_Drenthe
  22. - https://foreignpolicy.com/2025/01/24/what-china-got-right-about-big-tech/ Pourtant, la déconvenue de Ma - et de toute une classe d'autres nouveaux entrepreneurs technologiques méga-riches en Chine - est également très révélatrice de l'évolution de la situation politique aux États-Unis dans le cadre de la reconquête du pouvoir par le président Donald Trump après quatre ans d'absence. En mettant au pas cette nouvelle classe de titans du monde des affaires, les dirigeants chinois ont pris une décision stratégique mûrement réfléchie quant à l'orientation de l'économie politique de leur pays. En effet, ils ont déclaré que Pékin n'accorderait jamais un rôle dominant au secteur technologique privé, extraordinairement lucratif et libre. Dans le régime Trump émergent, c'est exactement le contraire qui se produit. L'administration est une collection de milliardaires qui célèbrent presque sans réfléchir la richesse. Dès son premier jour de mandat, par exemple, M. Trump a réuni à la Maison Blanche deux des hommes les plus riches du monde - Larry Ellison d'Oracle et Masayoshi Son de Softbank - ainsi que le PDG d'OpenAI, Sam Altman, pour saluer le lancement d'un nouveau projet appelé Stargate, présenté comme une coentreprise de 500 milliards de dollars visant à construire une infrastructure d'intelligence artificielle. L'explication de M. Trump sur les raisons pour lesquelles ce projet méritait son soutien était d'une légèreté presque enfantine. « L'IA semble être très tendance », a-t-il déclaré. « Il semble que beaucoup de gens intelligents s'intéressent de très près à ce domaine ». Contrairement à la Chine de Xi, Musk et le grand capital technologique font disparaître les frontières entre les entreprises et l'État. Musk, qui ne semble pas craindre l'ire de Trump, s'est empressé de jeter le doute sur le projet Stargate. La Chine n'a pas restreint son secteur technologique en raison d'une quelconque croyance en la démocratie, mais plutôt parce qu'elle semble comprendre que les nouvelles forces de la richesse, des données, du renseignement, de l'information, du commerce et des communications peuvent détourner le système politique d'un pays et l'entraîner vers des territoires dangereusement inexplorés. Trump, qui trahit peu de sophistication technique, a fait le contraire, puisqu'il a embrassé le secteur des grandes technologies et célébré les plus riches d'entre eux. Si cela n'est pas remis en question, le monde pourrait un jour considérer cette période comme le moment charnière où l'État américain a été capturé.
  23. https://foreignpolicy.com/2025/01/27/trump-denmark-greenland-ozempic-wegovy-maersk-lego-novo-nordisk/ Le Danemark est le siège de Maersk, la deuxième compagnie de transport par conteneurs au monde en termes de capacité de chargement. La plupart des marchandises non liquides sont transportées dans des conteneurs et, en 2023, la compagnie maritime danoise en a transporté pour quelque 24 millions sur ses 672 navires. Maersk est si importante que ses navires représentent environ 14,3 % de la flotte mondiale de porte-conteneurs. Et à l'heure actuelle, les compagnies maritimes sont à pleine capacité ou presque. Si une compagnie maritime devait soudainement cesser d'expédier des marchandises à destination ou en provenance des États-Unis, les autres transporteurs ne pourraient combler qu'une infime partie de cette lacune. Si le gouvernement danois interdisait à Maersk de naviguer vers les ports américains, les entreprises et les consommateurs américains en ressentiraient instantanément les conséquences. À l'instar de Maersk, Novo Nordisk gagne beaucoup d'argent en Amérique. La semaine dernière, les actions de l'entreprise ont bondi de plus de 7 % à la suite d'essais positifs pour son nouveau médicament contre l'obésité, l'amycrétine. La demande d'Ozempic est si forte que Novo Nordisk a investi 4,1 milliards de dollars dans une usine en Caroline du Nord qui fabriquera l'ingrédient clé du médicament. Mais si le gouvernement danois devait conclure que la sécurité du pays est menacée par les menaces de M. Trump, il pourrait ordonner à Novo Nordisk de cesser ses activités aux États-Unis. De nombreux Américains remarqueraient immédiatement l'absence de l'entreprise. Si le Danemark décidait de riposter, les consommateurs américains pourraient soudainement remarquer l'absence de meubles danois de luxe et leurs enfants pourraient déplorer la perte des derniers Legos. Aujourd'hui, les jeux Lego sont fabriqués au Mexique (ainsi qu'au Danemark, en Hongrie, en République tchèque et en Chine), mais l'entreprise danoise de jouets construit une usine en Virginie qui produira pour le marché américain. Cette usine devrait employer plus de 1 700 personnes.
  24. https://www.heritage.org/global-politics/commentary/buy-greenland-and-you-may-get-more-you-bargained (24 janvier 2025) Cela reviendrait à faire du district de Columbia un État. L'accession du Groenland au statut d'État garantirait l'arrivée de deux démocrates au Sénat et d'au moins un démocrate à la Chambre, et il s'agirait presque certainement de socialistes à l'européenne. https://foreignpolicy.com/2025/01/27/greenland-trump-denmark-europe-nato-security-russia/ « Pour accéder aux minéraux, le Groenland a besoin d'un ensemble de travaux d'infrastructure », a déclaré M. Jacobsen. « Cela commence par les éléments de base tels que les ports, les routes et les aéroports. C'est une proposition coûteuse, ce qui signifie qu'il faudrait des prix élevés sur le marché mondial pour la rendre économiquement réalisable. » M. Jacobsen ajoute : « Il y a dix ans, la Chine s'est montrée très intéressée par le développement des industries extractives du territoire, mais elle est arrivée à la conclusion que c'était tout simplement trop compliqué. Ce qui a effrayé les Chinois, c'est la décision du Groenland d'abandonner l'exploitation de l'uranium. L'attitude hostile des États-Unis à l'égard de la présence chinoise a certainement aussi eu un effet. En fait, Kristensen et Jacobsen ont tous deux déclaré que les Groenlandais réclament exactement ce type d'investissement depuis des années - de la part de n'importe quel investisseur - mais qu'ils n'ont pas trouvé preneur. Ironiquement, malgré toute l'acrimonie publique, le Danemark et la première administration Trump ont coopéré sur la politique du Groenland en 2018. Lorsque le Pentagone a appris l'intention de la Chine de construire trois aéroports dans l'ouest du Groenland, il a demandé au Danemark d'intervenir et de le faire en premier - ce qui s'est produit, empêchant une présence chinoise sur l'île.
  25. https://direct.mit.edu/daed/article/153/4/184/125304/Migration-amp-the-Quest-for-Educational-Equity-in (1er novembre 2024) L'Allemagne compte environ 84 millions d'habitants. Selon l'Office fédéral des statistiques, en 2022, 23,8 millions de personnes en Allemagne étaient issues de l'immigration, ce qui signifie qu'elles ou au moins l'un de leurs parents n'étaient pas citoyens allemands à la naissance.7 Cela correspond à une proportion de près de 29 %. Une faible majorité de ces personnes (51 %) étaient des ressortissants allemands, tandis que 49 % étaient des ressortissants étrangers. Si l'on considère les personnes issues de l'immigration sur la base de leur expérience migratoire, près des deux tiers (64 %) d'entre elles ont elles-mêmes émigré en Allemagne, et 36 % sont nées en Allemagne.8 Nombre d'entre elles font remonter la biographie de leur famille à l'époque où la République fédérale d'Allemagne (RFA) et la République démocratique allemande (RDA) recrutaient activement de la main-d'œuvre étrangère en provenance, par exemple, d'Espagne, de Grèce, de Turquie, de Tunisie, du Viêt Nam, de Hongrie, de Cuba et du Mozambique. Il s'agit des enfants et petits-enfants des « travailleurs invités » et des « travailleurs sous contrat » (la plupart sont arrivés entre les années 1960 et 1980) qui ont choisi de ne pas retourner dans leur pays d'origine, mais plutôt de s'installer en Allemagne.9 Aujourd'hui, une personne sur quatre en Allemagne a des expériences familiales liées à la migration, ce qui signifie généralement être socialisé avec une variété de pratiques culturelles, de langues et de traditions religieuses.10 Par conséquent, un nombre croissant de citoyens allemands ont des ancêtres qui n'ont pas toujours vécu en Allemagne, ou qui mènent des vies transnationales, faisant la navette entre différentes régions et différents pays. Après les États-Unis, l'Allemagne est devenue la deuxième destination mondiale des migrants.11 L'Allemagne est devenue, sans le vouloir, un pays d'immigration. En tant que telle, la société allemande renégocie et s'adapte aux questions d'appartenances et d'identités multiples, de participation et d'égalité des chances dans des contextes de plus en plus diversifiés. La politologue Naika Foroutan a décrit l'Allemagne comme une « société post-migratoire ». L'anthropologue Steven Vertovec a inventé le terme de « superdiversité » pour tenter de saisir l'interaction des ressources linguistiques, religieuses, ethniques et culturelles au sens large qui caractérisent les sociétés de la fin de la modernité dans un monde globalisé. Ces ressources comprennent « différents statuts d'immigration et les droits et limitations de droits qui y sont associés, différentes expériences sur le marché du travail, des profils de genre et d'âge distincts, des modèles de distribution spatiale et des réponses locales mixtes de la part des prestataires de services et des résidents ». Les seize Länder allemands abritent un large éventail de cultures, de traditions et de langues.16 En ce qui concerne la diversité linguistique, l'allemand est la langue officielle, mais il existe plusieurs dialectes régionaux et des langues minoritaires officiellement reconnues autres que l'allemand.17 L'Allemagne partage ses frontières avec neuf autres pays, et beaucoup de ceux qui vivent près des frontières ont tendance à parler la langue de leurs voisins. En outre, les communautés immigrées contribuent au paysage linguistique, car nombre d'entre elles parlent leur langue maternelle en plus de l'allemand. Le multilinguisme est à l'ordre du jour en Allemagne. En 2022, 12,3 millions de personnes, soit 15 % de la population, avaient une nationalité étrangère. La plupart des étrangers étaient de nationalité européenne (69 %) ou asiatique (21 %). Les ressortissants turcs (12 %), ukrainiens (10 %), syriens (8 %), roumains (8 %) et polonais (7 %) représentaient les plus fortes proportions.18 En raison de la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine, de nombreux réfugiés ukrainiens vivent actuellement en Allemagne. Actuellement, l'Allemagne connaît une pénurie flagrante d'enseignants, ce qui exacerbe ces inégalités en matière d'éducation. Les élèves qui ont besoin d'un soutien particulier ne peuvent pas être pris en charge en conséquence. Une étude réalisée par l'unité de recherche du Conseil d'experts sur l'intégration et la migration révèle que dans les grandes villes, environ 70 % des enfants de migrants fréquentent une école primaire où les migrants représentent la majorité des élèves. Pour les enfants qui ne sont pas issus de l'immigration, ce chiffre n'est que de 17 %. Une étude expérimentale a testé si les enseignants font preuve de partialité lorsqu'ils notent les dictées d'allemand des élèves en fonction du nom de l'élève. Les résultats ont montré que les élèves prénommés Murat (un nom turc) étaient moins bien notés que les élèves prénommés Max (un nom allemand). De nombreux enfants immigrés arrivent en Allemagne sans maîtriser la langue allemande ou avec une maîtrise limitée de celle-ci. Cela les empêche de participer pleinement aux activités de la classe, de comprendre les instructions et de communiquer avec les enseignants et leurs camarades. Un autre problème lié à la gestion de la diversité linguistique est que le système éducatif allemand privilégie les langues européennes traditionnellement et le plus souvent enseignées à l'école.59 L'anglais, l'espagnol et le français bénéficient d'un statut plus élevé que les langues parlées par de nombreux immigrants, notamment le turc, l'arabe, le russe et le polonais. Les élèves qui parlent ces dernières langues à la maison ont rarement l'occasion de les étudier systématiquement à l'école. La scolarisation des élèves nouvellement arrivés - en particulier les enfants réfugiés qui ont intégré les écoles allemandes en grand nombre depuis 2015 en raison de la guerre civile en Syrie et 2022 en raison de la guerre en Ukraine - représente une tâche majeure.63 Cela s'applique à la procédure d'affectation, à l'évaluation des performances scolaires des élèves et à l'identification des difficultés d'apprentissage, mentales ou sociales, car les enfants réfugiés sont généralement confrontés au défi de commencer ou de poursuivre leur carrière scolaire dans des contextes et des langues complètement nouveaux. La majorité des élèves nouvellement arrivés au niveau secondaire sont scolarisés dans des classes préparatoires séparées.64 Dans l'ensemble, les résultats indiquent que la fréquentation de ces classes préparatoires peut avoir un impact négatif sur la réussite scolaire, car les enseignants ne sont souvent pas qualifiés pour enseigner au groupe cible, les élèves n'interagissent pas avec les autres et la transition vers les classes ordinaires ne bénéficie pas d'un soutien professionnel.
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