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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Armement : La France et l’Inde veulent renforcer leur coopération industrielle. Nouveau contrat Rafale en vue?
  2. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    C'est pas le seul truc où ils se tirent une balle dans le pieds: La marine indienne a une restriction selon laquelle la vitesse de sécurité au décollage doit être atteinte sans perte de hauteur. Cela signifie que l'avion doit atteindre la vitesse de sécurité au décollage au moment où il atteint le sommet de la trajectoire de lancement. Mais les Chinois autorisent les avions à revenir à la hauteur de sortie pour récupérer. Cette restriction de l'Indian Navy réduit de moitié le temps disponible pour l'accélération, ce qui a pour conséquence de réduire la charge transportée par l'avion. Pour les performances d'atterrissage, la marine indienne a fixé une limite de WOD de 20 kts. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi, je les ai même interrogés et ils n'ont pas été en mesure de répondre. Si un navire peut générer une vitesse de 28 kts dans des conditions de vent nul, il peut également le faire pour l'atterrissage.
  3. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Vstol Jockey dit que les brins de leur deux portes avions sont limité à 23 t bien que le système puisse aller plus loin, mais que les Russes demandent un fric fou pour les rendre capables de plus.... De plus la marine indienne ne semble pas accepter des scénarios où on utilise le vide vite pour le F-18 SH ???
  4. Ce qui explique le "bien faire et laisser braire" de Dassault.
  5. L'article est de Juillet 2020, il y a du y avoir des progrès depuis?
  6. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Non c'est purement budgétaire, comme la réduction de 114 à 57 du MRFA, de plus le besoin a été réduit avant les essais du F-18.
  7. C'est assez simple en fait, Pour le prestige, ils ont déclaré avoir développé un vaccin contre le COVID avec l'Amérique et ont commencé à l'injecter à leurs citoyens. Leurs vaccins ne fonctionnent pas. Il aurait été moins cher et plus sain d'injecter de l'eau minérale à leurs citoyens. Comme il n'y a pas d'immunité pour la population, même une poignée de cas peut se répandre comme une traînée de poudre et détruire leur pays. Ils suivent donc la politique du "zéro covid" et essaient de vendre leurs conneries au monde comme s'il s'agissait d'une "conscience sanitaire de haut niveau de la part du gros Xi". Mais ils sont tellement enfermés dans leurs mensonges qu'ils ne veulent pas l'accepter et se procurer des vaccins dans d'autres pays pour résoudre le problème. La population ne voit maintenant aucun verrouillage ailleurs dans le monde, mais seulement en Chine. Ils en ont donc assez de cette absurdité et protestent. Si le PCC accepte ses mensonges et obtient des vaccins de l'extérieur pour donner une véritable immunité aux gens, il est foutu - perte de prestige et acceptation du fait qu'il a menti à son peuple sur la façon dont il gère le COVID et les vaccins. Si le PCC continue avec le "Zéro COVID", l'effondrement social se produira et toute forme de laxisme laissera échapper le COVID sur la population à un rythme incroyable. https://www.strategicfront.org/forums/threads/ccp-in-big-big-trouble.4900/post-229511
  8. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Non il est victime de la propagande US qu'il écoute religieusement comme étant la seule vérité. Et l'argument habituel des US c'est de dire que le F-18 a été étudié dès l'origine pour être embarqué sur porte avion, et que c'est la seule façon de faire un bon avion embarqué, sous entendu que tous les autres (oui oui même le Rafale) sont des avions classiques dont on a dérivé un avion embarqué, et ça c'est très mal... Et ils s'étendent sur tout les inconvénients que ça entraîne. Alors le pauvre retraité il ne peut pas imaginer un seul instant que le Rafale aussi a été étudié dès l'origine pour être embarqué, d'où l'insulte "they have converted"
  9. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Le facteur limitant n'est pas l'avion, mais l'équipement russe (d'arrêt) qui doit être capable de gérer le Super Hornet, en lui donnant la capacité de transporter plus de poids, explique Alain Garcia, VP BD de Boeing en Inde.
  10. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Ce n'est que mon opinion personnelle mais j'ai l'impression que les brins d'arrêt du Vikrant ont été conçu pour le MiG 29, Comme on le sait pour les ascenseurs, et que du coup le F-18 SH est handicapé par sa masse: il ne peut rien ramener sur le pont (sauf le pilote).
  11. Je voudrais revenir là dessus: D'abord l'investissement dans des matériels militaires a un effet multiplicateur du PIB qui a été étudié et qui est de 1,27 à court terme et de 1,68 à long terme https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-investissement-dans-la-defense-rapporte-plus-que-ce-qu-il-coute-846190.html Mais on va négliger ça et calculer l'effet direct du programme Rafale sur le budget de l'état. D'abord le coût du programme: Ce coût est estimé à € 46,4 milliards par Wikipédia pour l'année 2014 et une production de 286 avions. Je pense qu'il faut le calculer pour 225 avions, rajouter l'inflation soit 15% et rajouter les développements de F3R et de F4 soit € 4 milliards. Le coût de production unitaire du Rafale est estimé par Wikipédia à € 68 Millions pour le Rafale C et € 73 pour le Rafale B, comme on a commandé à peu près autant de ces deux avions je prends un coût moyen de 70,5 Millions ce qui pour 61 avions fait une économie de € 4,3 milliards ce qui met le coût du programme à 42,1 milliards. On rajoute maintenant 15% et cela donne 48,5 milliards, on rajoute les derniers développements et cela fait 52,5 Milliards. Calculons maintenant une estimation du chiffre d'affaire engendré par la vente des Rafale à l'export. Les rafale sont vendu à peu près à 95 Millions d'euro pièce mais ils engendrent un chiffre d'affaire bien plus grand, souvent plus du double quand c'est la première vente au pays considéré. Par exemple pour l'Inde le prix des Rafale était de 3,42 Milliards pour un total de 8 Milliards du contrat. Mais les deuxièmes tranches ou les tranches optionnelles sont beaucoup plus maigres. Je propose de prendre le taux du contrat EAU qui ressemble à un taux moyen du fait de la taille du contrat. On a € 14 milliards pour 80 Rafale ce qui fait un chiffre d'affaire par Rafale de 175 Millions par Rafale et donc le chiffre d'affaire pour les 284 Rafale exportés est de 50 milliards. Maintenant on va calculer les prélèvements obligatoires qui reviennent à l'état. https://www.ifrap.org/budget-et-fiscalite/le-taux-de-prelevements-obligatoires-explose-452-du-pib-en-2022 Le taux est de 45,2% en 2022 rapporté au PIB, ce qui donne 23,73 Milliards pour les Rafale Français. Pour les Rafale exportés il faut retrancher la TVA de 20 % ce qui ramène les prélèvements à 25,2% et on a donc 12,6 Milliards pour les Rafale exportés. Total 36, 33 Milliards et donc le coût réel du programme Rafale est de €16,17 milliards soit 72 Millions par avion.... qui dit mieux? Et je n'ai pas pris en compte le fait que les industriels ont financé 25 % des coûts de développement.
  12. Alors c'est Pic de la Mirandole qui est un des fondateurs de la Cabale philosophique de la renaissance, fait attention où tu met les pieds! https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Pic_de_la_Mirandole
  13. Je comprend mieux, dans ce cas j'ai une explication: en France le 1,4 résulte du fait qu'on veut consommer 250 h de potentiel par an pour que l'avion tienne 30 ans et que la norme d'entraînement OTAN est de 180 heures. Mais en Suisse j'ai cru comprendre que l'entraînement pouvait être plus court parce qu'il y avait moins de transit vers la zone d'exercice. Si par exemple on maintient les 250 h annuelles pour l'avion et si on se contente de 140 h d'entraînement cela donne 1,8 pilotes par avion. Mais ce n'est qu'un exemple, il faudrait avoir les vrais chiffres.
  14. 55 pilotes pour environ 10 avions, cela fait 5.5 pilote, environ par avion? D'où tu sort le 1,8? De toute façon ça fait beaucoup, en France on a 1,4 pilotes par avion, mais je crois que la Suisse considère ce déploiement comme une opportunité pour entraîner ses pilotes au vol de nuit, et donc il y a un intérêt à ce que le plus de pilotes possibles puissent bénéficier de cet entraînement.
  15. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Seulement il y a déjà beaucoup plus de J-20 que de Rafale et ça ne va pas s'améliorer. D'après les Indiens (que j'ai un peu Marabouté) China Not Repeating Nazi Germany’s Mistake; USAF General Says ‘No Nation In Their Right Mind’ Would Want To Fight Beijing La Chine ne répète pas l'erreur de l'Allemagne nazie ; un général de l'USAF déclare qu'"aucune nation saine d'esprit" ne voudrait se battre contre Pékin Par Tanmay Kadam Le 24 septembre 2022 Un général de haut rang de l'US Air Force (USAF) a récemment souligné la pénurie de chasseurs sophistiqués nécessaires pour dissuader la Chine, notamment dans la région indo-pacifique, exhortant le Pentagone à poursuivre la modernisation de ses avions de combat. Le chef du commandement du combat aérien américain, le général Mark Kelly, a déclaré que les forces aériennes de l'Armée de libération du peuple chinois (PLAAF) avaient presque rattrapé l'USAF grâce au déploiement rapide d'avions de combat avancés. "À tous points de vue, nous avons quitté l'ère de la supériorité conventionnelle", a déclaré le général Kelly dans un discours prononcé lors de la conférence annuelle Air, Space and Cyber de l'Air Force Association, le 21 septembre. "Lorsque vous avez un surclassement conventionnel, le risque stratégique est faible. Mais ce n'est pas là que nous sommes arrivés en matière de dissuasion conventionnelle", a-t-il ajouté. Manque d'effectifs suffisants en escadrons Selon M. Kelly, l'USAF a besoin de 60 escadrons de chasseurs multirôles pour assumer toutes ses responsabilités, y compris la défense du territoire, les contingences à l'étranger, la présence à l'étranger et la réponse aux crises. Actuellement, le service ne dispose que de 48 escadrons. Il a noté que bien qu'il y ait neuf escadrons supplémentaires de A-10, il s'agit d'avions d'attaque et ils n'ont pas de capacité multi-rôle, c'est pourquoi ils ne peuvent pas être intégrés dans le schéma global de gestion des forces, car les commandants de combat ont besoin d'avions multi-rôle pour remplir une variété de missions, ce que le A-10 ne peut pas faire. Le général Kelly a notamment déclaré que les pénuries se faisaient surtout sentir dans les forces aériennes du Pacifique, qui ont besoin de 13 escadrons mais n'en possèdent que 11, et dans les forces de réaction aux crises, il manque cinq escadrons pour répondre aux besoins. En outre, le général américain a également souligné le nombre insuffisant d'escadrons en transition vers de nouveaux appareils, déclarant que huit escadrons devraient être soumis à ce processus au lieu de trois seulement. "Si le nombre d'escadrons en conversion est insuffisant, cela signifie que votre force de combat se réduit, vieillit, devient moins performante, ou les trois à la fois", a-t-il déclaré. Au contraire, la PLAAF est passée d'une force aérienne rudimentaire à une force qui a presque rattrapé l'USAF grâce au déploiement rapide et "itératif" de meilleurs avions et de capacités distinguées. M. Kelly a également averti qu'il existe "des avions de quatrième génération dotés de capacités de cinquième génération" et qu'il devient trop simpliste de catégoriser les avions. Il a ajouté que les anciens appareils sont équipés de capteurs et d'armes de plus en plus perfectionnés. Il a affirmé que l'USAF n'a pas à choisir entre la capacité et la qualité, rappelant que pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne disposait de fusées, de chasseurs à réaction, de bombardiers à réaction et de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) rudimentaires - des capacités réellement avancées - mais qu'elle a été "détruite" parce qu'elle ne disposait pas de suffisamment de moyens aériens. "Ce que je défends", a déclaré Kelly, c'est une force qui découragera tout adversaire potentiel d'envisager une guerre avec les États-Unis. "Qui veut choisir un combat avec une nation qui a 134 escadrons de chasseurs" qui sont modernisés, bien équipés et bien entraînés, a-t-il dit. "Aucune nation saine d'esprit". Selon M. Kelly, l'USAF doit être en mesure d'aligner au moins 72 nouveaux chasseurs par an, et même les alliés et partenaires des États-Unis doivent être maintenus à un niveau de capacité comparable. L'Inde fait face à des problèmes similaires Les dernières remarques du général américain de haut rang sont alarmantes si on les rapproche des problèmes similaires rencontrés par l'Inde, qui s'inquiète également de la menace que représente la Chine. L'Inde a un problème encore plus grand, car elle est confrontée à un double défi posé par la Chine et le Pakistan. L'Indian Air Force (IAF) a donc besoin de 42 escadrons de chasseurs, chaque escadron disposant de 18 à 20 appareils, pour protéger les frontières nord et est de l'Inde avec le Pakistan et la Chine. Selon divers rapports, l'IAF dispose de 31 à 33 escadrons, et le service ne peut obtenir qu'un maximum de 35 escadrons au cours des dix prochaines années. Pour atteindre les 35 escadrons d'ici 2035, l'IAF devra acquérir 83 Light Combat Aircraft (LCA) Tejas Mk1A, 114 Multirole Fighter Aircraft (MRFA) auprès de sociétés étrangères, et 106 Middle Weight Fighter (MWF) Tejas Mk2, et au moins 40 Advanced Medium Combat Aircraft, tous deux en cours de développement. Même un léger écart par rapport à ces plans pourrait laisser l'IAF à 4 ou 5 escadrons de moins que son objectif, ce qui pourrait signifier une centaine de jets de combat en moins dans l'inventaire. Comme EurAsian Times l'a déjà évoqué, l'augmentation du coût des acquisitions et la diminution des allocations budgétaires ont limité la capacité de l'IAF à acquérir de nouveaux avions de combat. Le service maintient de nombreux chasseurs en état opérationnel bien au-delà de leur durée de vie afin de conserver un nombre proche de l'effectif souhaité. Néanmoins, à mesure que le temps passe, la durée de vie technique totale de la plupart des escadrons existants arrive à expiration et, par conséquent, les effectifs des escadrons s'amenuisent progressivement. En décembre 2017, Nirmala Sitharaman, ministre de la Défense de l'époque, a déclaré au Parlement que "dix escadrons de l'IAF équipés de MiG-21 et de MiG-27 devraient prendre leur retraite d'ici 2024 à l'issue de leur durée de vie technique totale (TTL)." Pendant ce temps, la PLAAF chinoise a introduit un nombre massif d'avions de combat de 4,5 et de 5ème génération par an. D'ici 2035, elle devrait disposer d'au moins 90 % de ses avions de chasse de 4ème et 5ème génération, très probablement nouvellement construits, et peut-être même de quelques avions de chasse de 6ème génération.
  16. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Même les Indiens n'y croient pas! https://www.strategicfront.org/forums/threads/mmrca-2-0-updates-and-discussions.1156/post-229149 L'opinion de certains Indiens: il ne serait pas exagéré de dire que les avions à réaction les plus avancés et les plus performants au monde, même si c'est pour une courte période, sont les deux escadrons de Rafale I.
  17. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Si on atteint février 2023 sans que le vainqueur du RFP de l'Indian Navy ne soit annoncé, c'est que le Rafale a gagné. Dans ce cas il y aura un accord G to G pour 26 Rafale pour la Navy et 36 ou 57 Rafale pour L'IAF. Sinon, si le F-18 a gagné, ce sera annoncé avant Février 2023 et dans ce cas le RFP MRFA continuera. Le G to G sera pour rattraper le temps perdu avant l'élection.
  18. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    1 an avant les élections plus rien ne bouge en Inde car tout ce qui bouge est sujet à critiques. les élections sont en 2024 et on est bientôt en 2023...
  19. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Tu sais qu'en 2020 ils ont été capable de livrer 200 Leap/CFM56 ..... par mois.
  20. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    N'oublie pas que le Rafale est radioactif pour les élections.
  21. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Fast Growing Chinese Air Power: India Urgently Needs Fighter Squadrons La puissance aérienne chinoise en pleine expansion : l'Inde a un besoin urgent d'escadrons de chasseurs. Mettant l'accent sur l'introduction d'avions modernes pour soutenir et améliorer le potentiel de combat de l'armée de l'air indienne (IAF), le maréchal en chef de l'air VR Chaudhari a déclaré que l'armée avait un besoin urgent de 5 à 6 escadrons d'avions de la génération 4.5. La puissance aérienne reste le moyen le plus puissant de mener une guerre. Elle offre une longue portée, de la précision et de la flexibilité. Les chasseurs modernes sont omni-rôles et peuvent donc accomplir plusieurs missions en une seule sortie. Les portées ont été étendues grâce au ravitaillement en vol. L'AEW&C offre une couverture en profondeur en territoire ennemi. L'Inde est l'une des nations les plus menacées au monde. Elle a deux voisins détenteurs d'armes nucléaires. Avec ces deux pays, il existe de graves conflits frontaliers, des guerres et des escarmouches. Depuis longtemps, il est clair que pour gagner une guerre terrestre ou maritime, il est nécessaire de dominer les airs. L'avion de chasse reste la plate-forme la plus puissante pour les opérations offensives et défensives. Alors que beaucoup prédisent que l'avenir sera sans pilote, pratiquement tous les chasseurs de cinquième et sixième génération qui verront le monde au cours de ce siècle sont des chasseurs pilotés. L'IAF est aujourd'hui à un niveau historiquement bas de 30 escadrons de chasseurs. Le gouvernement a déjà annoncé que les quatre escadrons de MiG-21 Bison restants seraient retirés d'ici 2025. Au cours de cette période, seuls deux escadrons de LCA, au mieux, seront mis en service. Cela signifierait une diminution supplémentaire de l'effectif de l'escadron. Dans le même temps, l'armée de l'air pakistanaise (PAF) dispose actuellement de plus de 450 avions de chasse répartis dans 22 escadrons de chasseurs. La Chine possède près de 59 brigades de chasseurs dans les commandements de théâtre, chacune disposant de 24 à 28 avions. Plus 20 brigades supplémentaires se trouvent au QG de l'armée de l'air de l'APL (PLAAF) à Pékin. La Chine dispose également d'une puissance aérienne supplémentaire avec la marine de l'APL (PLAN), qui compte près de 500 avions et un nombre croissant de porte-avions. Il est clair que les voisins de l'Inde développent leur puissance aérienne. Une partie importante de la PLAAF peut être engagée sur le front Pacifique de la Chine, mais la rapidité et la flexibilité de la puissance aérienne permettent de faire intervenir des forces dans d'autres secteurs en peu de temps. PLAAF EN PLEINE CROISSANCE : CONNAÎTRE L'ADVERSAIRE Avec le soutien de l'industrie locale qui produit tous les types de plates-formes aériennes, la PLAAF acquiert rapidement des systèmes et des armes haut de gamme de classe et de portée mondiales. L'accent est mis sur les technologies modernes, notamment la furtivité, l'hypersonique, l'intelligence artificielle (IA), la cybernétique, la guerre électronique et les missiles à longue portée. La PLAAF a également réorienté sa formation et ses tactiques de vol, et une importance beaucoup plus grande est accordée aux exercices réalistes. La PLAAF a apporté des changements majeurs à sa doctrine opérationnelle en fonction des exigences de portée mondiale. La défense aérienne des ressources critiques, les frappes offensives de précision à longue portée, les missions intégrées de soutien du champ de bataille, le renseignement, la surveillance et la reconnaissance (ISR), les opérations d'information et la portée du transport aérien stratégique sont prioritaires. L'intégration de l'air et de l'espace soutiendra les opérations offensives et défensives. La PLAAF se prépare à une guerre hybride réseau-centrée. La PLAAF tente d'augmenter l'exposition aux exercices aériens pour compenser la faible exposition à la guerre réelle. Les PLAAF comblent l'écart avec les forces aériennes occidentales dans un large éventail de capacités, telles que les performances des aéronefs, le commandement et le contrôle, et la guerre électronique. Les FAPA sont les troisièmes plus grandes au monde et, sur leurs quelque 1 700 avions de combat, 900 sont de quatrième génération et plus. Près de 150 chasseurs furtifs J-20 de cinquième génération ont été construits. Le développement du deuxième avion furtif, le J-31, est accéléré. Les PLAAF exploitent également près de 170 variantes de bombardiers à réaction H-6. La variante H-6K à portée étendue peut transporter six missiles de croisière à lancement aérien. Elles disposent d'un nombre important d'AEW&C et d'avions de ravitaillement en vol (FRA) et leur nombre ne cesse d'augmenter. Les PLAAF disposent également d'un grand nombre de véhicules aériens sans pilote (UAV) indigènes de niveau international. Nombre d'entre eux sont armés (UCAV). Elles développent actuellement un nouveau bombardier furtif à longue portée, le H-20, pour frapper des cibles régionales et mondiales. Il devrait être prêt d'ici 2025. Les PLAAF sont également en train de se doter de missiles aériens à longue portée à la pointe de la technologie, dont la portée peut atteindre 300 kilomètres. La PLAAF croit aux frappes offensives de précision à longue portée. Il y aura une coordination avec la Force des fusées de l'armée de libération du peuple (PLARF). Elle dispose de systèmes de défense aérienne à plusieurs niveaux. La constellation étendue de satellites de surveillance de la Chine avec des cycles de revisite courts soutient grandement la surveillance et le ciblage. Les PLAAF accordent une plus grande importance à la guerre de l'information, électronique et cybernétique. La PLAAF travaille également en étroite coordination avec la Force de soutien stratégique de l'APL (PLASSF). Les exercices réguliers de la PLAAF comprennent des engagements de forces importantes, avec la PLA et la PLA Navy. Leurs exercices au Tibet ont augmenté. CAPACITÉS GÉNÉRALES ACTUELLES DE L'IAF L'IAF ne compte plus que 30 escadrons de chasseurs. Ceux-ci comprennent deux Rafale, 12 Su 30MKI, quatre MiG 21 Bison, trois MiG 29 et trois Mirage 2000, six Jaguar et deux LCA. L'avion Rafale est clairement supérieur aux avions de combat chinois J-10, J-11 et Su-27. Armés de missiles air-air à longue portée Meteor et MICA au-delà de la portée visuelle (BVR), les chasseurs Rafale. Le missile de croisière SCALP et les bombes planantes Hammer ont une très grande précision. Le Rafale dispose également de la meilleure suite de guerre électronique de la région. Le Sukhoi Su-30MKI est le principal chasseur de supériorité aérienne de l'IAF, capable d'effectuer des missions de frappe air-sol à longue portée. Les Mirage 2000 et les MiG 29 ont tous été modernisés. L'IAF ne possède que trois grands avions AWACS et trois avions AEW&C développés par le DRDO. De même, l'IAF ne dispose que de six avions de ravitaillement en vol (FRA) IL-78. Ces deux flottes doivent être renforcées pour un pays de taille continentale comme l'Inde, qui doit également couvrir la région de l'océan Indien (IOR). L'Inde dispose d'une bonne chaîne de radars intégrés pour soutenir les opérations offensives et défensives réseau-centrées. Les anciens systèmes de missiles sol-air de l'IAF, comme le SAM-3 Pechora et le SAM 8 OSA-AK, sont en cours de modernisation. Avec l'introduction d'un grand nombre de systèmes AD Akash indigènes, et l'introduction de cinq systèmes S-400 russes, la couverture AD sera significative. Pour couvrir la vaste frontière chinoise, davantage de systèmes sont en cours d'installation. Avec l'introduction des systèmes MICA, Meteor, Astra, SCALP, BrahMos et Hammer, entre autres, l'IAF dispose d'un important inventaire d'armes aériennes. L'IAF a déjà une portée allant du golfe Persique au détroit de Malacca. Depuis les territoires insulaires, elle peut atteindre certaines parties de la mer de Chine méridionale grâce au ravitaillement en vol. L'IAF s'exerce régulièrement et accroît son interopérabilité avec les principales forces aériennes du monde. Mais l'IAF a besoin de chiffres. CAPACITÉS OPÉRATIONNELLES DE L'IAF DANS L'HIMALAYA L'IAF a un net avantage sur la Chine en ce qui concerne le nombre de terrains d'aviation, dont la plupart sont à plus basse altitude. Mais la Chine modernise ses infrastructures et apporte plus de moyens. Les aérodromes de l'IAF ont besoin d'abris plus résistants. Davantage de radars et de systèmes de défense aérienne doivent être positionnés. Toute campagne aérienne doit être agressive et exécutée simultanément contre différents systèmes de cibles dispersées. Les plans de guerre de la Chine prévoient le lancement d'un barrage initial de missiles d'attaque de surface pour détruire les infrastructures indiennes essentielles, notamment les aérodromes. L'Inde devrait se défendre contre une telle attaque avec des armes de défense aérienne. L'Inde devrait alors atteindre une supériorité aérienne sectorielle locale. Il faut se rappeler que la neutralisation de seulement deux aérodromes chinois dans chaque secteur aurait des conséquences beaucoup plus graves pour eux que si la même chose se produisait pour l'Inde. L'Inde devrait donc se concentrer sur la neutralisation de l'aérodrome des PLAAF à l'aide de missiles de surface et de missiles à lanceur aérien, et constituer des stocks en conséquence. L'interception rapportera de gros dividendes dans les montagnes. Détruire quelques ponts pourrait étrangler les chaînes logistiques et les approvisionnements. Des glissements de terrain déclenchés par des armes peuvent bloquer des routes. Les attaques contre les convois sur les très rares routes créeraient des goulots d'étranglement. L'aviation peut fournir des options cinétiques et non cinétiques avec une précision extrême. Elle influencera les résultats et les actions des forces de surface. Elle peut produire simultanément des effets physiques et psychologiques. Les avions de chasse et les hélicoptères d'attaque seront employés à cette fin. Les UCAV seront utilisés pour l'interdiction, les frappes sur le champ de bataille et les opérations antichars et antipersonnel. Les avions de transport et les hélicoptères assureront également le transport aérien de troupes et de matériel militaire inter et intra secteur. Des transferts entre vallées peuvent être nécessaires dans des situations de combat changeantes. L'IAF a une portée et une capacité significatives à cet égard. En raison des limitations des radars terrestres dans les montagnes, une plus grande dépendance devrait être accordée aux AWACS. Les effectifs devront être augmentés. Les satellites et les UAV seront nécessaires pour le ISR. Leur nombre devra être augmenté pour réduire le temps de revisite. L'IAF devra continuer à se transformer pour passer d'une approche basée sur les plateformes à une approche basée sur les capacités. Des opérations centrées sur le réseau et basées sur les effets seront employées. Le côté qui utilise le mieux la guerre électronique et les moyens et outils cybernétiques aura l'avantage. Il sera important de sécuriser ses propres réseaux et d'en priver les adversaires. Les plateformes aériennes et spatiales soutiendront grandement les opérations de guerre électronique et cybernétique bien plus profondément dans le territoire ennemi. MENACE SUR DEUX FRONTS Aujourd'hui, la Chine et le Pakistan entretiennent une profonde amitié stratégique. Près de 60 % de l'armée de l'air pakistanaise (PAF) est constituée d'avions chinois. La PAF possède déjà près de 130 JF-17 "Thunder". 25 appareils J-10CE sont en cours de livraison. L'AEW&C et le FRA de la PAF sont d'origine chinoise. Ils ont des points communs en matière d'armement. La PLAAF et la PAF effectuent régulièrement des exercices d'entraînement au vol appelés "Shaheen Series". Leurs niveaux d'interopérabilité sont élevés. Toutes deux ont des intérêts territoriaux au Jammu-et-Cachemire et au Ladakh. En cas de conflit sino-indien, le Pakistan pourrait autoriser l'utilisation de ses bases aériennes par la PLAAF. Il pourrait également ouvrir un autre front. L'armée indienne devra prendre en compte cet aspect. L'IAF aura sûrement besoin d'un plus grand nombre d'avions de combat. RECONSTITUER LES EFFECTIFS DE L'IAF Si l'on considère uniquement la menace chinoise, l'Inde doit reconstituer les 42 escadrons de chasseurs autorisés. Pour reconstituer le nombre de chasseurs de l'IAF, plusieurs approches sont nécessaires en priorité. Seuls les sept biplaces restent à livrer parmi les 40 LCA Mk 1 commandés. Le 20 juin 2022, le prototype Tejas Mark 1A a effectué son premier vol. Les livraisons de LCA Mk 1A devraient commencer au début de 2024. Certains retards sont déjà prévus. Les 83 appareils seront livrés d'ici 2029. Dans les faits, cela ne représente que 16 appareils par an. C'est trop peu pour faire de bons chiffres. La production de LCA doit passer à 24 par an, même si cela signifie que l'IAF doit passer plus de commandes. En dépit de la campagne "aatmanirbharta", l'Inde devra acheter une seule fois les 114 avions de combat à l'étranger. La demande d'information (RFI) pour l'appel d'offres MRFA a reçu des réponses de huit avionneurs mondiaux. La publication de la demande de proposition (RFP) a été retardée. Même si elle était publiée aujourd'hui, il faudrait 5 à 6 ans pour sélectionner et mettre en service le premier avion de combat. Il faut accélérer le processus. La deuxième option consiste à passer une commande de Rafale. L'infrastructure de deux bases aériennes existe. Nous avons déjà payé pour les modifications spécifiques à l'Inde. Le coût global serait moins élevé cette fois-ci. La troisième activité consiste à accélérer le développement du LCA Mk2 en injectant plus de fonds et en augmentant la taille de l'équipe. Ensuite, il faut donner une autorisation CCS précoce pour l'avion de combat moyen avancé (AMCA). Il devrait y avoir une équipe et une gestion dédiées au projet AMCA. Le secteur privé sera impliqué à un stade très précoce. La mise en service de huit escadrons de LCA Mk1 et Mk1A et de 114 nouveaux chasseurs d'ici 2030 pourrait porter l'IAF à environ 37-38 escadrons de chasseurs d'ici 2030. L'objectif est de parvenir à 42 escadrons d'ici 2038. L'état final pourrait être de 14 escadrons de Su-30 MKI, deux de Mirage 2000 et deux de MiG 29, 12 escadrons de variantes de LCA, deux de Rafale, six du nouveau chasseur et quatre de l'avion de combat moyen avancé (AMCA). En fait, l'IAF pourrait devoir étirer les flottes de Mirage et de MiG 29. Si l'AMCA pouvait arriver plus rapidement, le Mirage 2000 et le MiG 29 pourraient être retirés plus rapidement. Ces chiffres sont réalisables tant que des décisions opportunes sont prises, que des fonds sont alloués et qu'il n'y a pas de retards sérieux dans le développement du LCA Mk 2 et de l'AMCA. L'IAF doit également se fixer pour objectif de disposer de 8 grands et 10 petits AWACS, et d'au moins 12 appareils FRA d'ici 2030. Le projet du DRDO pour ces appareils doit être accéléré avec un soutien étranger. En attendant, il est préférable d'en prendre quelques-uns en location. Les 12 escadrons de chasseurs déficients et les près de 12 autres à retirer d'ici 2038 nécessiteront un financement important. Le budget d'investissement devra être augmenté. Certains suggèrent souvent que puisque le Rafale et le Su-30 MKI peuvent obtenir des effets bien plus importants que les vieux MiG 21, pourquoi l'IAF devrait continuer à rechercher 42 escadrons. L'argument est erroné. Les adversaires de l'Inde disposent déjà de chasseurs de cinquième génération. Ils ne réduisent pas leurs effectifs. Le type d'avion et les plateformes d'armes doivent être comparables à ceux de l'adversaire. L'Inde doit également investir davantage dans les technologies qui changent la donne. Il s'agit notamment de la guerre cybernétique et électronique, de l'intelligence artificielle, des systèmes sans pilote et de l'hypersonique. Les vols et les armes hypersoniques seront difficiles à engager. Ils serviront de multiplicateurs de force contre des cibles de grande valeur. Il y a beaucoup d'action dans les armes à énergie dirigée (DEW). Des lasers qui peuvent brûler l'électronique des missiles entrants ou éblouir les capteurs électro-optiques. Pour que l'Inde devienne importante, elle doit également maîtriser les technologies des moteurs d'avion et des radars AESA. La voie de la coentreprise est la meilleure pour s'imprégner des technologies de pointe. Nous avons besoin d'armes à très longue portée, notamment de missiles aériens d'une portée d'environ 400 kilomètres. De même, des missiles de croisière à lanceur aérien d'une portée d'environ 1 500 kilomètres. Il y a un retard dans la modernisation. L'obsolescence s'installe beaucoup plus rapidement pour les systèmes aériens. Pour combler l'écart croissant avec la Chine, l'Inde doit peut-être augmenter ses allocations de défense, de 2,15 % du PIB actuellement à environ 2,5 %. L'IAF est bien entraînée et bien exposée sur le plan opérationnel. L'IAF sera bien mieux placée face à la PLAAF une fois les effectifs reconstitués. L'approche doit être celle de l'ensemble de la nation. Il est temps d'agir.
  22. Je crois qu'il dit qu'Elon Must (sic) va racheter Dassault et muter ses employés dans twitter. C'est la centurie 3.15 Coeur, rigeur, gloire le regne changera. De tous points contre ayant son adversaire: Lors France enfance par mort subjuguera, Un grand regent sera lors plus contraire.
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