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Tariffs and Retaliation: Exposing the U.S. Defense Industry’s Rare Earth Weakness Tarifs douaniers et représailles : La faiblesse des terres rares de l'industrie de la défense américaine mise à nu https://dsm.forecastinternational.com/2025/04/22/tariffs-and-retaliation-exposing-the-u-s-defense-industrys-rare-earth-weakness/ 22 avril 2025 - par Daniel Darling Alors que l'administration Trump intensifie ses efforts pour remodeler le paysage économique mondial par le biais de tarifs douaniers et la création de chaînes d'approvisionnement alternatives, une vulnérabilité critique au sein de l'industrie de la défense américaine est mise en lumière de manière brutale : sa profonde dépendance à l'égard de la Chine pour les éléments de terres rares (REE). L'escalade des frictions commerciales entre Washington et Pékin, amplifiée par l'imposition de droits de douane sous les administrations américaines successives, a déclenché une réponse énergique de la Chine, exposant la dépendance précaire des États-Unis et de leurs alliés occidentaux à l'égard de ces matériaux vitaux. Ce groupe de 17 éléments métalliques obscurs constitue la base de nombreuses applications militaires avancées. Des systèmes de guidage des bombes et des missiles aux puissants aimants essentiels aux munitions guidées avec précision, en passant par les moteurs des avions de chasse, les terres rares sont indispensables. Toutefois, la position dominante de la Chine dans l'extraction, le raffinage et le traitement de ces éléments crée un important point d'étranglement. Le quasi-monopole de Pékin rend les fabricants américains de technologies de défense essentielles, telles que les radars militaires, les lunettes de vision nocturne et les dispositifs de détection thermique, extrêmement vulnérables aux ruptures d'approvisionnement. L'un de ces exemples est l'avion de combat F-35 Lightning II, qui, selon le ministère de la défense, contient 900 livres de terres rares. Un autre exemple concerne les sous-marins, dont certains nécessitent plus de 9 200 livres de ces matériaux. La récente augmentation des droits de douane sur les importations chinoises annoncée par le président Trump, qui pourraient atteindre 145 %, a été accueillie par une contre-attaque calculée de Pékin. L'annonce selon laquelle des licences d'exportation spéciales seront désormais nécessaires pour sept métaux lourds à base de terres rares - samarium, gadolinium, terbium, dysprosium, lutécium, scandium et yttrium - envoie un signal clair. Ces minéraux spécifiques, identifiés par l'OTAN en décembre 2024 comme essentiels pour les avions de combat, les missiles, les chars de combat principaux et les munitions, soulignent la menace directe qui pèse sur les capacités militaires occidentales. Les dernières mesures prises par Pékin s'inscrivent dans le prolongement d'interdictions antérieures d'exporter vers les États-Unis, notamment le 3 décembre 2024, lorsque la Chine a annoncé une interdiction totale d'exporter du gallium, du germanium et de l'antimoine vers les États-Unis. Cette mesure, qui visait directement des minéraux essentiels à la production de systèmes militaires et de semi-conducteurs, est intervenue un jour après que l'ancienne administration Biden a imposé des restrictions plus strictes à l'accès des Chinois aux technologies américaines de pointe. Bien que la dernière mesure prise par la Chine ne soit pas une interdiction pure et simple, cette exigence de licence introduira sans aucun doute de l'incertitude et limitera le flux constant de composants essentiels pour les fabricants. Cette mesure, prise sur un marché mondial déjà instable, fait écho aux représailles exercées par Pékin contre le Japon en 2010 et met en évidence le risque de militarisation de ressources cruciales de la chaîne d'approvisionnement. Il est alarmant de constater que cette vulnérabilité n'a pas été immédiatement corrigée. Malgré les implications évidentes de la domination de la Chine, ce n'est qu'en 2017, pendant le premier mandat du président Trump, qu'une première mesure exécutive visant à renforcer la production nationale d'ETR a été prise. L'administration Biden a poursuivi ces efforts en allouant davantage de ressources financières à cette question. À son retour à la Maison-Blanche, le président Trump a redoublé d'efforts, insistant pour que les États-Unis aient accès aux gisements d'ETR en Ukraine en guise de compensation pour l'aide militaire et économique apportée par le passé, et proposant même d'« acheter le Groenland » pour ses réserves minérales essentielles. Son récent décret, signé le 20 mars, invoquant la loi sur la production de défense pour stimuler la production nationale de minerais et rationaliser l'octroi de permis, souligne la gravité de la situation. Le décret indique explicitement que les États-Unis dépendent à 100 % de l'importation d'au moins 15 minéraux essentiels, dont 70 % des importations de terres rares en provenance de Chine, ce qui est alarmant. L'urgence de ces initiatives exécutives est amplifiée par la dure réalité des stocks limités de terres rares au sein du Pentagone et de l'industrie de la défense américaine. Les réserves actuelles se mesurent probablement en mois, et non en années, ce qui expose dangereusement le pays à des perturbations prolongées. La grande question est de savoir pourquoi il a fallu tant de temps aux responsables à Washington pour reconnaître cette vulnérabilité stratégique cruciale, malgré les avertissements lancés par l'Association américaine des matériaux magnétiques (U.S. Magnetic Materials Association) sur la menace que représente pour l'économie et la sécurité nationale la dépendance à l'égard de la Chine pour les terres rares, et ce dès février 2010. Quoi qu'il en soit, après avoir passé des années à botter en touche et à maintenir une dépendance myope à l'égard d'un seul point d'échec, les décideurs politiques cherchent désormais une voie pour aller de l'avant. Des efforts de reshoring et de friend-shoring visant à établir une chaîne d'approvisionnement en terres rares sûre et diversifiée sont en cours, mais ces initiatives sont complexes et prennent du temps. La mise en place des infrastructures d'extraction, de raffinage et de traitement nécessaires prendra des années, laissant l'industrie de la défense américaine dans une position précaire dans l'intervalle. L'escalade des tensions commerciales et les mesures de rétorsion de la Chine en matière de contrôle des exportations nous rappellent brutalement l'interconnexion de l'économie mondiale et les vulnérabilités stratégiques qui découlent de la concentration des chaînes d'approvisionnement. Pour l'industrie de la défense américaine, la pression pour garantir une source fiable et indépendante d'éléments de terres rares s'accroît, exigeant une action rapide et décisive pour atténuer les risques posés par les réalités géopolitiques. Daniel Darling Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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Moi ce qui m'a intéressé c'est ça: Tu vas avoir les avions de test pour tester le block 4 seulement fin 2028?
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Moi je dis juste qu'on peut le faire et heureusement, ça a moins d'impact qu'une guerre quand même. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Ta dégradation sur le long terme c'est parce que tu est pas régénéré par l'achat d'appareils neufs en remplacement mais là on a remplacé des appareils à mi vie par des appareils neufs avec avec 100% de potentiel, même si temporairement on a forcé sur l'usure au final on y gagne. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Quand on a vendu 24 Rafale d'occasion, on a fait voler les Rafale qui nous restaient 290 h par an au lieu de 250 h par an. Pourquoi on ne l'a pas fait avant la vente? Cela aurait permis d'atteindre la norme OTAN. C'est juste qu'on n'a pas voulu. Et d'ailleurs Dassault s'était engagé dans la campagne Finlandaise à ce que les Rafale puissent générer chacun 1000 h par an et même 350 h par mois en mode "Surge" Alors on a de la marge, c'est juste qu'on n'a pas les budgets. -
Lockheed Martin décroche un contrat de 180 millions $ pour la conversion d’avions F-35 https://fr.investing.com/news/stock-market-news/lockheed-martin-decroche-un-contrat-de-180-millions--pour-la-conversion-davions-f35-93CH-2843653 Investing.com — Lockheed Martin Corp (NYSE:LMT). et Lockheed Martin Aeronautics Co., basées à Fort Worth, Texas, ont obtenu un contrat de modification de coûts ne dépassant pas 180 millions $. Ce contrat s’ajoute à un contrat précédemment attribué (N0001923C0003) et couvrira l’acquisition de matériaux, pièces et composants nécessaires pour convertir trois avions F-35 de production en avions de remplacement pour les sciences de vol. La conversion de ces appareils est nécessaire pour éviter toute augmentation de l’écart de capacité de test. Les nouveaux avions de science de vol permettront des tests complets des capacités du bloc quatre. Ces tests bénéficieront à l’armée de l’Air, au Corps des Marines, à la Marine, aux partenaires du programme non américains du Département de la Défense (DOD) et aux clients des ventes militaires à l’étranger. Le travail sera réparti entre plusieurs sites. Fort Worth, Texas, gérera 30% du travail; El Segundo, Californie, prendra en charge 25%; Warton, Royaume-Uni, gérera 20%; Orlando, Floride, supervisera 10%; Nashua, New Hampshire, Grenaa, Danemark, et Baltimore, Maryland, contribueront chacun à hauteur de 5%. Le projet devrait être achevé d’ici décembre 2028. Le financement du projet proviendra de diverses sources. Les fonds de recherche, développement, test et évaluation de l’exercice 2025 (Armée de l’Air) contribueront à hauteur de 3.587.440 $; un montant égal sera fourni par les fonds de recherche, développement, test et évaluation de l’exercice 2025 (Marine); et les fonds des partenaires du programme non américains du DOD contribueront à hauteur de 8.772.866 $. Ces fonds seront engagés au moment de l’attribution et ne seront pas expirés à la fin de l’exercice fiscal en cours. L’action contractuelle n’a pas fait l’objet d’une mise en concurrence, le Naval Air Systems Command, Patuxent River, Maryland, agissant en tant qu’autorité contractante.
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Je pense que cela n'a pas d'impact sur les calendriers, qu'on peut faire ce que l'on veut faire et que si on n'atteint pas tout à fait le standard OTAN c'est par mesure d'économie et non pas par contrainte. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
J'avais pas l'intention d'écrire une thèse -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Exemples historiques de prédation interne par les élites 1. Rome tardive (IIIᵉ–Vᵉ siècles) : effondrement lent par prédation Le processus : Les grandes familles aristocratiques capturent progressivement les revenus de l’État (impôts locaux, monopoles agricoles). L’armée est progressivement privatisée (mercenaires barbares sous commandement romain affaibli). Les élites locales ne défendent plus Rome elle-même mais leurs propres domaines. Conséquences : L'État central devient incapable d'assurer sa propre défense. Les provinces passent sous le contrôle d'intérêts privés ou étrangers. Rome est "abandonnée de l'intérieur" avant d'être envahie de l'extérieur. 2. Venise (XVᵉ–XVIIᵉ siècles) : verrouillage des élites et déclin économique Le processus : Une oligarchie de familles verrouille toutes les décisions du Grand Conseil (le "Serrata", ou "fermeture" politique). Innovation économique et scientifique étouffée par la peur de perdre le pouvoir. Priorité absolue à la préservation de privilèges privés (commerces protégés, monopoles maritimes). Conséquences : Venise devient technologiquement et commercialement dépassée par les puissances émergentes (Hollande, Angleterre). Le pouvoir reste "en place" formellement, mais l'influence réelle disparaît. 3. Byzance tardive (XIIIᵉ–XVᵉ siècles) : fragmentation et neutralisation par l’intérieur Le processus : Luttes intestines entre dynasties aristocratiques (Paléologues, Cantacuzènes). Abandon progressif du contrôle sur les provinces aux familles locales ou à des puissances étrangères (Gênes, Venise). Alliances opportunistes avec des puissances extérieures contre d'autres factions internes. Conséquences : L’Empire byzantin survit sur le papier pendant des siècles… mais se réduit à une ville-État (Constantinople seule, encerclée). Chute finale rapide en 1453 face aux Ottomans, sans capacité de résistance. Etats-Unis 2025 : quel parallèle est le plus proche ? Aujourd'hui, la trajectoire américaine combinaison de Rome et Byzance : Capture interne des ressources par une oligarchie techno-financière. Fragmentation politique violente. Tentations d’alliances opportunistes internationales. Apparence de puissance maintenue, mais usure accélérée des capacités réelles. Si aucune correction majeure n'intervient, l'Amérique pourrait vivre un effondrement "romano-byzantin", lent, inégal, mais de plus en plus irréversible. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
La bulle du techno-populisme américain vient de commencer à éclater: DOGE en ruine, Tesla en crise : Elon Musk fuit le désastre et arrête la politique DOGE n'aura pas fait long feu. Elon Musk, en pleine tempête médiatique, s’apprête à refermer sa parenthèse politique. Son passage au sein du Department of Government Efficiency devait incarner le renouveau administratif américain. Il n’aura laissé qu’un goût amer, à l’image d’un projet sans cap et sans résultat. Pendant ce temps, Tesla, son empire technologique, vacille dangereusement. https://www.lesnumeriques.com/societe-numerique/doge-en-ruine-tesla-en-crise-elon-musk-fuit-le-desastre-et-arrete-la-politique-n235850.html -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Stratégie européenne face au pivot chinois Se préparer à une coopération sélective Ne pas attendre de la Chine une "conversion" aux règles occidentales. Coopérer sur des projets précis (climat, santé mondiale, infrastructures ouvertes), mais cloisonner strictement la coopération stratégique sensible (IA militaire, quantique, biotech critiques). Bâtir sa propre autonomie scientifique et technologique Investir massivement dans les technologies critiques : IA éthique, microélectronique souveraine, énergie verte, cybersécurité. Réduire les dépendances aux technologies chinoises (ex : batteries, panneaux solaires, terres rares). Établir des "lignes rouges non négociables" Protection stricte de la propriété intellectuelle européenne. Refus de conditionnalités cachées dans les coopérations (pas de dépendance aux financements chinois dans des secteurs stratégiques). Refus d'accès automatique aux infrastructures critiques européennes par des partenaires d'État chinois. Maintenir une diplomatie multilatérale robuste Renforcer les institutions internationales (OMC, ONU, COP) pour éviter que le multilatéralisme ne soit redéfini uniquement à la chinoise. Soutenir activement les pays émergents démocratiques (Afrique, Asie du Sud-Est, Amérique latine) pour éviter qu'ils ne basculent totalement sous influence chinoise. Maîtriser l'équilibre entre rivalité et coopération Ni soumission naïve, ni confrontation brutale. Se positionner comme un troisième pôle autonome entre la Chine et les États-Unis. Travailler à une diplomatie de long terme qui protège les intérêts européens sans rompre les liens économiques et scientifiques utiles. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Evolution probable de la Chine La Chine accepte partiellement de jouer le jeu du multilatéralisme, mais à ses conditions : soutien sélectif aux grandes institutions (OMC, ONU, COP) uniquement lorsqu'elles servent ses intérêts stratégiques. Maintien d'une recherche fondamentale ouverte sur certains sujets globaux (climat, santé, IA éthique minimale). Soutien aux BRICS+, tentative d'étendre leur influence en les "institutionnalisant" face au G7. Diplomatie douce envers l’Europe, l'Afrique et une partie du Sud global. Forces : Flexibilité stratégique élevée : coopération ou confrontation selon le dossier. Image internationale moins négative qu'en mode "forteresse". Faiblesses : Méfiance constante des puissances occidentales. Difficulté à concilier contrôle intérieur et image de "partenaire multilatéral". Mais la Chine a atteint le "point critique" académique : masse critique démographique + éducation massive = autonomie possible Population active éduquée : Plus de 40 millions d'étudiants universitaires en Chine aujourd'hui. Plus de 8 millions de nouveaux diplômés par an, dont une part énorme dans les STEM (Science, Technology, Engineering, Mathematics). Écosystème scientifique complet : Universités de classe mondiale dans la plupart des disciplines dures (Tsinghua, Beida, Fudan, etc.). Budget R&D de la Chine ≈ 2,4 % du PIB en 2024 (proche des niveaux européens), avec un effort spécifique sur les secteurs critiques (quantique, spatial, biotechnologies, IA). Instituts spécialisés pour la recherche fondamentale (sciences physiques, médecine, cybersécurité, climatologie) montent très rapidement en qualité. Donc la Chine n'a plus besoin de l'Occident pour former ses propres élites scientifiques et les flux étudiants Chine ->Occident deviennent moins stratégiques (symboliques plutôt qu’essentiels). Capacité à générer de la connaissance autonome : Même en cas de sanctions, de décrochage ou de "découplage" scientifique, la Chine continuerait à innover — peut-être plus lentement au début, mais sans s'effondrer. Possibilité de constituer son propre écosystème technoscientifique parallèle : Avec ses propres conférences, ses propres standards scientifiques, ses propres prix internationaux (équivalents du Nobel, par exemple). Limites possibles malgré tout Manque relatif de culture de la recherche libre et de la remise en cause : Moins de créativité radicale sur des sujets "hors normes" ou très disruptifs. Freins culturels et politiques sur certains types d'innovation risquée (éthique, philosophie, sciences sociales critiques). Défis d'auto-isolement : Être autonome ne veut pas dire que l'innovation radicale est garantie. Les grandes révolutions scientifiques naissent souvent de la friction entre cultures et savoirs différents. Pourquoi ce scénario est le plus probable ? Ils n'ont plus besoin du monde pour exister scientifiquement, mais ils savent que rester totalement fermés ralentirait leur compétitivité technologique sur les sujets de pointe (IA éthique, climat, nouvelles énergies...). La Chine veut garder l'accès au marché mondial pour ses exportations stratégiques (tech, pharma, infrastructures), donc elle a intérêt à jouer le jeu multilatéral... mais sans naïveté. Pékin veut contrôler son image internationale, notamment vis-à-vis du Sud Global et de l’Europe : Donc elle continuera à soutenir certaines institutions (ONU, COP, BRICS+, etc.) pour montrer qu’elle est un "acteur responsable". En interne, la Chine aura la capacité d’accélérer son innovation par elle-même, surtout dans les domaines où elle est déjà forte : quantique, IA, batteries, nucléaire civil, biotechnologies industrielles. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Le monde pourrait se Fracturer avec deux blocs principaux 1. Bloc "Captation totale" – Techno-nationalisme brut Caractéristiques : Priorité au pouvoir économique immédiat et technologique sans contrainte éthique. Maîtrise des flux d'information, données personnelles, IA militaire et comportementale. Faible transparence démocratique ; alignement politique par influence cognitive ou économique. Politique étrangère basée sur le rapport de force direct. Alliances : pragmatiques, opportunistes, bilatérales. Acteurs probables : États-Unis sous Trump (et potentiellement ses successeurs). Certains États du Golfe (Arabie Saoudite, Émirats) investissant massivement dans la tech et le contrôle informationnel. Possiblement une partie de l'Inde si elle continue sur une ligne nationaliste dure (mais ce n’est pas certain). Israël pourrait coopérer technologiquement, tout en gardant ses distances politiques. 2. Bloc "Nouveau pacte du savoir" – Savoir + Résilience démocratique Caractéristiques : Recherche d'un équilibre entre innovation technologique et respect des droits fondamentaux. Gouvernance collective sur la connaissance stratégique (recherche, IA, biotechnologies). Défense active de la liberté académique, de la transparence scientifique, de l'intégrité des données. Diplomatie multilatérale structurée autour de règles et d'accords durables. Acteurs probables : Europe (potentiellement) — mais seulement si elle décide activement de jouer ce rôle. Japon, très attaché à l'éthique scientifique et à la stabilité démocratique. Corée du Sud, en partie, surtout si elle se protège d'une bipolarisation brutale. Certains pays d'Amérique latine (Chili, Uruguay, Costa Rica) qui valorisent l'éducation et la démocratie. Canada (même si affaibli, pourrait chercher à rester dans cet axe). Où se situe vraiment l’Europe aujourd'hui ? L’Europe est historiquement plus proche du modèle du "Nouveau pacte du savoir" : Protection des libertés, forte tradition universitaire publique, politique de recherche collective (Horizon Europe). Mais elle est fragile et tiraillée : Pressions américaines pour suivre leur agenda commercial et technologique. Tentations internes d’autoritarisme technocratique (Hongrie, Pologne, parfois Italie). Donc l’Europe n'est pas mécaniquement dans un camp ou dans l’autre. Elle devra choisir, et ce choix nécessitera un acte politique fort : soit s'aligner partiellement sur les États-Unis techno-nationalistes, soit construire sa propre autonomie cognitive et technologique, en alliance avec le Japon, la Corée, le Canada et d'autres. Critère Bloc captation Totale Bloc Nouveau Pacte Rapidité et domination immédiate OUI NON Résilience stratégique long terme NON OUI Respect des libertés fondamentales NON NON Où se situe la Chine aujourd'hui ? Sur les technologies du contrôle et la gestion autoritaire, la Chine est clairement alignée avec le bloc Captation Totale. Sur la recherche fondamentale et la défense du multilatéralisme économique, elle a des comportements qui ressemblent au Nouveau Pacte du savoir, mais dans un but de puissance nationale, pas de valeurs universelles. La Chine n’est ni totalement dans l’un ni dans l’autre bloc. Elle instrumentalise les deux stratégies en fonction de ses intérêts propres. On pourrait dire : La Chine joue "Captation Totale" à l’intérieur, et "Pacte du savoir sélectif" à l’extérieur. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu dis qu'il ne s'agit pas d'un repli nostalgique ou d'une crise mais que c'est une mutation des élites : Avant : pouvoir fondé sur la production et la légitimation du savoir (universités, médias traditionnels, institutions). Maintenant : pouvoir fondé sur la maîtrise technique directe (plateformes numériques, données, IA). Les élites "tech" (GAFAM, plateformes, biotech, IA, etc.) n'ont plus besoin d'intermédiaires culturels car elles captent directement l'attention, les émotions, les données, elles influencent directement les comportements (consommation, information, vote). Donc l'ancienne fonction sociale des élites universitaires (éduquer, interpréter, guider) devient marginale dans ce nouveau système. C’est pour ça, selon cette lecture, qu’on peut "se débarrasser" d’elles : elles ne sont plus stratégiquement nécessaires. Mais cela sous-estime que les élites "tech" reposent encore énormément sur le savoir fondamental produit par les anciennes élites universitaires (sciences dures, mathématiques, ingénierie, médecine). L’accélération technologique produit des risques systémiques (IA hors contrôle, manipulations de masse, crises biologiques...) qui nécessitent encore une réflexion éthique, politique et sociale profonde. En liquidant les universités comme espaces de débat critique, on affaiblit la capacité de correction et d'anticipation des sociétés. Donc même si les élites technologiques peuvent court-circuiter les anciennes élites universitaires, elles prennent aussi un risque énorme en appauvrissant l'écosystème intellectuel général. On assiste bien à un changement d'élites (tech vs universitaires) et ce changement n'est pas seulement un déclin, c’est aussi l’avènement d’un pouvoir direct sur les comportements, sans besoin d'interprétation humaniste. Mais ce changement est fragile. Il fragilise la capacité collective à comprendre, anticiper et réparer les erreurs et Il expose la société à des crises de grande ampleur (écologiques, sociales, existentielles) sans garanties de résilience. -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Une société grenobloise réalise une simulation pour le Brésil du réacteur du sous marin, mais elle le fait en suivant les spécifications Brésiliennes, strictement, tant pis si il y a des erreurs, peut être qu'il n'y en a pas mais la société ne doit pas se poser de questions. -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Pour la partie classique seulement, pas pour la partie nucléaire. -
Guerres commerciales 2025 (version Trump)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Trump draft executive order would make sweeping changes to the U.S. State Department https://www.cnbc.com/2025/04/20/trump-state-department-rubio-executive-order-draft.html Trump : l’attaque des universités et l’effondrement silencieux des valeurs américaines Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a engagé une série d’actions apparemment disparates : Visibles : des coupes massives dans le financement des universités, de la recherche médicale et de l'enseignement supérieur ; Moins visibles : un projet de "réorganisation" du Département d’État, visant à fermer des ambassades, supprimer les missions liées aux droits de l’homme et au climat, et recruter les diplomates sur des critères idéologiques. En réalité, ces actions sont deux faces d’une même stratégie : 1. L’attaque frontale contre les centres de production du savoir Les universités américaines — grandes publiques comme privées — ont toujours été des piliers du soft power américain : Elles formaient les élites mondiales (y compris issues d'Asie, d'Europe, d'Afrique) ; Elles portaient la capacité d'innovation, la recherche fondamentale et appliquée, la production d'idées nouvelles ; Elles incarnaient une certaine idée de la liberté intellectuelle. En attaquant leur financement et leur autonomie, Trump déstabilise l’un des socles les plus solides de l’influence mondiale des États-Unis. 2. Le démantèlement silencieux du "récit américain" Le Département d’État, depuis la Seconde Guerre mondiale, a été le bras porteur des "valeurs universelles" : démocratie, droits humains, développement économique, lutte contre la pauvreté, droit international. Supprimer les services diplomatiques liés à ces thématiques, et recentrer la diplomatie sur un rapport de forces brut et bilatéral, revient à renier l’héritage des "Pères fondateurs" de la politique étrangère américaine moderne. L’Amérique cesse de se penser comme "modèle", et commence à n'être qu'un acteur parmi d'autres, mû par ses seuls intérêts immédiats. 3. Une rupture civilisationnelle, pas seulement politique La combinaison de ces deux dynamiques — attaque contre le savoir + repli sur des rapports de force bruts — aboutit à l'effritement de ce qui faisait l'identité singulière des États-Unis : La croyance en la diffusion d’un modèle démocratique ; L'investissement de long terme dans la science, l'éducation, la recherche ; La capacité d'entraînement sur les scènes économique, culturelle et géopolitique. À terme, c’est l'idée même d'exceptionnalisme américain qui est en péril. Conclusion Ce qui semble n’être qu’un affrontement idéologique intérieur (lutte contre les "élites" universitaires) est en réalité le symptôme d’une transformation beaucoup plus profonde : les États-Unis, sous Trump, abandonnent progressivement les piliers de leur puissance historique, à savoir les valeurs universelles, les alliances durables, pour ne conserver que la force brute et la défense immédiate de leur territoire. Ce repli n'est pas seulement une crise politique. C'est un basculement de nature civilisationnelle. -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Un autre: China’s J-10C “Dogfights” Rafale Fighters For Uzbekistan Air Force Deal As It Looks To Modernize Its Military https://www.eurasiantimes.com/chinas-j-10c-dogfights-rafale-fighters/ -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est de ça que je parlais -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Débarquer sur une Ile perdue et y construire une base militaire? On fait quoi? -
SAMP/T, Twister et autres Sol Air Moyenne/Longue portée
Picdelamirand-oil a répondu à un sujet dans Europe
On devrait dupliquer la partie française en Italie et la partie Italienne en France de façon à tripler la production en évitant les aller retour. -
Maintenant que la Suède est dans l'OTAN ils doivent pouvoir mettre la L16. (pas pour le Pérou, pour la Suède)
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Et l'Ethiopie qui nous achètera des Rafale si on lui vend aussi des M51. -
ZEE française La France d'Outre-mer et son voisinage
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
La souveraineté de la France contestée dans l'océan Indien https://information.tv5monde.com/international/la-souverainete-de-la-france-contestee-dans-locean-indien-2770609 Le président de la République française, Emmanuel Macron, entame une visite dans l’océan Indien, lundi 21 avril, alors que l’influence de la France est disputée sur plusieurs de ses territoires. Pendant cinq jours, il se rendra à Mayotte, La Réunion, Madagascar et Maurice. Mayotte, îles Eparses ... La France, confrontée à une souveraineté contestée sur plusieurs de ses territoires et aux ambitions croissantes de la Chine et de la Russie, joue les équilibristes dans l'océan Indien, où Emmanuel Macron entame lundi 21 avril une tournée de cinq jours. Le chef de l'État, fidèle à sa stratégie "indopacifique", va réaffirmer les ambitions françaises de puissance régionale tout comme une volonté de coopération renforcée avec les États du sud-ouest de l'océan Indien. Après des étapes à Mayotte et La Réunion, les deux départements aux avant-postes de la présence française, il se rendra à Madagascar et Maurice. Et participera jeudi à Antanarivo, la capitale malgache, au cinquième sommet de la Commission de l'océan Indien (COI), qui réunit cinq États insulaires : Madagascar, Maurice, Comores, Seychelles, France au titre de La Réunion. "La France a certes la puissance de feu, mais elle n’est pas forcément en position de force, pas forcément numéro un et en tout cas pas seule. Les compétiteurs sont présents et actifs", résume à l'AFP Christiane Rafidinarivo, chercheuse au centre de recherches politiques Cevipof de Sciences-Po à Paris. Grâce à ses multiples îles et îlots à travers les océans, la France possède certes le deuxième espace maritime du monde (10 millions de kilomètres carrés), dont 27% dans cette partie du globe. Grâce aux îles Eparses (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa, et Bassas da India), des "confettis" quasi inhabités - sans compter Mayotte au nord - elle contrôle plus de la moitié de la surface du canal du Mozambique, redevenu un carrefour stratégique du transport maritime international. "Accès aux ressources" Elle dispose aussi de moyens militaires, dont une base navale à La Réunion, et économiques conséquents par rapport aux pays riverains. Mais Madagascar revendique la souveraineté sur les Eparses tout comme les Comores sur Mayotte, qui s'en est détaché lors de leur indépendance en 1975 pour rester française. L'île Maurice réclame de son côté Tromelin au nord de La Réunion. "La France est dans une situation un peu plus contrainte qu'il n'y paraît", explique Denys-Sacha Robin, spécialiste en droit international de la mer à l'Université Paris-Nanterre. "Ces demandes de rétrocession, c'est un enjeu d'identité nationale, un enjeu d'accès aux ressources et puis c'est un moyen de pression pour obtenir autre chose" de Paris, en matière d'immigration ou de sécurité. Le canal du Mozambique renferme d'importantes réserves en hydrocarbures - au point qu'on le qualifie parfois de "nouvelle mer du Nord" - et halieutiques. Le rôle de la France y est désormais disputé par la Chine, qui investit massivement dans la zone, notamment à travers le développement de ports, et dispose d'une importante flotte de pêche. Etats-Unis, Russie et Inde y renforcent aussi leur présence. Russes et Chinois y ont également mené des exercices militaires avec l'Afrique du sud. "Epine dans le pied" La Russie, après avoir tenté en vain d’adhérer à la COI en 2020, a apporté son soutien à Madagascar dans sa revendication sur les îles Éparses, tout comme aux Comores, dont elle s'est rapprochée, pour Mayotte. "Le statut de Mayotte est extraordinairement instable. C'est une épine dans le pied de la France", estime Bertrand Badie, spécaliste de relations internationales à Sciences Po. Les Comores s'opposent aussi à son intégration à la COI, réclamée par les élus mahorais. Face à ces résistances, Emmanuel Macron devrait s'en tenir à une ligne pragmatique, c'est-à-dire demander une "inclusion" progressive de Mayotte à la COI à travers des programmes de coopération notamment sur la santé. "Pour la France, il s'agit de consolider des coopérations avec des États pour qu’ils ne deviennent pas hostiles, ne rentrent pas dans d'autres réseaux qui seraient hostiles", note Christiane Rafidinarivo. Mayotte, département le plus pauvre de France, présente d'énormes fragilités, avec une importante pression migratoire en provenance des Comores et le cyclone Chido, le plus dévastateur depuis 90 ans, qui a mis à terre son économie en décembre. L'Océan indien est "une région du monde dans laquelle la décolonisation n’a jamais été véritablement accomplie. La déstabilisation tient à un fil. Il suffit d’un pouvoir populiste dans l'un des pays", relève Bertrand Badie. -
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Présentation politique du "Bouclier maritime européen" 1. Le récit général "Protéger ensemble, pour grandir ensemble." L’Europe doit protéger ses intérêts maritimes stratégiques face à des défis croissants (trafic, piraterie, militarisation des mers, catastrophes écologiques). La France, en tant que première puissance maritime européenne par son espace économique exclusif et son savoir-faire militaire et industriel, propose de mettre ses capacités au service d'une souveraineté collective renforcée, tout en respectant pleinement les souverainetés nationales. 2. Ce qu'on propose concrètement Pas une armée européenne de la mer (pas de perte de souveraineté) Pas un OTAN maritime bis (pas d'américanisation, pas de bureaucratie lourde) Un cadre souple de coordination et d'appui, basé sur des coopérations à la carte : Partage de surveillance Patrouilles coordonnées Mise à disposition de moyens logistiques pour ceux qui en ont besoin Projets communs d'investissement (chantiers navals, drones de surveillance, radars) La France propose d'être le catalyseur, pas le maître. 3. Comment présenter la position française Humilité de façade : "Nous savons que nous ne pouvons pas tout faire seuls." "Nous voulons partager nos forces au bénéfice commun." "Nous avons besoin des contributions de tous pour mieux protéger l'Europe." Excellence discrète : "La France a déjà des capacités uniques reconnues, qu’elle propose de mutualiser partiellement pour plus d’efficacité." "Notre présence dans les océans nous impose des responsabilités que nous assumons déjà, et que nous voulons élargir." Respect total des souverainetés : "Chaque pays reste maître de ses forces et de ses décisions. La France ne se substitue à personne." 4. Ce qu'on obtient en sous-main Conserver le contrôle sur le "noyau dur" stratégique (porte-avions, SNLE, armement de rupture) Fixer les standards opérationnels et industriels en faveur de l'industrie française (Naval Group, Thales, Safran, etc.) Créer un réflexe de passage par la France pour toute initiative maritime européenne sérieuse Accroître notre influence sans que ce soit vu comme du néocolonialisme intra-européen 5. Slogans possibles pour vendre le concept "L'Europe a besoin de ses mers, la mer a besoin de son bouclier." "Unir nos forces sans perdre nos âmes." "Une souveraineté maritime partagée, respectueuse de toutes les nations." Résumé : Côté visible Côté caché (réel) Humilité, coopération, mutualisation Leadership stratégique, contrôle des outils critiques Respect des souverainetés nationales Standardisation discrète au profit de l’industrie française Ouverture aux contributions diverses Positionnement comme passage obligé pour toute action maritime