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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Je pense que l'avenant change les buts initiaux du contrat en les élargissant.
  2. Lockheed To Provide F-35 Gun System Repair Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Lockheed va assurer la réparation du système de canon du F-35 Lockheed Martin a remporté une modification de contrat de 14,8 millions de dollars, qui ajoute de la portée pour fournir des capacités de réparation au niveau du dépôt pour le système de canon du F-35, en soutien aux avions du lot 11 de la production initiale à faible taux du F-35 Lightning II pour l'armée de l'air, le corps des Marines, la marine et les participants non américains du ministère de la Défense (DOD). Le F-35 Lightning II Joint Strike Fighter (JSF) est un avion de combat multirôle furtif et supersonique développé par Lockheed Martin Aeronautics Company pour l'armée de l'air, la marine et le corps des Marines des États-Unis, ainsi que pour les partenaires du programme de l'OTAN et des alliés des États-Unis. Les travaux se dérouleront à Varmint, au Texas et dans le Maine. La fin des travaux est prévue pour novembre 2024.
  3. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Donc il suffit d'altérer le retour du signal qu'il a envoyé pour qu'il ne le reconnaisse pas, il n'y a même pas besoin de l'annuler complètement.
  4. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Il a peur que la mid-term review du Ministry of Finance n'ait pour but de confisquer tout ce qui n'a pas été dépensé à temps pour faire face aux conséquences du Covid.
  5. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    C'est bizarre quand même, c'est un avion qui change de rôle tous les 5 ans... J'espère qu'il va bientôt trouver son vrai usage.
  6. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Voir l’invisible. Les technologies de contre-furtivité
  7. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    F-35 : le rêve aéronautique connaît toujours des déboires
  8. Oui je suis d'accord, mais je n'ai fait que traduire.
  9. Traduction L'Irak et l'Argentine ont choisi le JF 17. Quant à l'Egypte, l'accord suivant sera conclu le 18 après la livraison du dernier contrat de 30 chasseurs pour atteindre le nombre de 72 chasseurs selon le fonctionnement des escadrons de chasseurs en Egypte.
  10. Quand c'est les US qui vendent, tout est vendable, même le F-104, même le 737 MAX, même le KC46.
  11. Le doute n'est sans doute pas une maladie contagieuse.
  12. Voilà c'est le genre de raisonnement qui suscite des biais de confirmations: moi je vais l'ignorer parce que c'est un raisonnement qui n'est pas assez solide pour me faire changer d'avis et vous vous allez en tenir compte parce que ça confirme ce que vous pensez. Donc ce type de propos ne fera jamais changer d'avis quiconque, il vaut mieux ne pas polluer le débat avec ça.
  13. Mais pourquoi vous pensez qu'on a pris vos posts pour des insultes alors qu'on a simplement manifesté notre désaccord comme c'est l'usage dans un forum. Il se trouve que les arguments que vous employez ont été examinés de nombreuses fois au cours des 133 pages de ce sujet et dans d'autres sujets du forum, ce qui fait qu'on est plutôt catégorique dans nos réfutations et qu'on supporte mal les approximations et les raisonnements foireux du genre puisque tout le monde en achète c'est qu'il doit être bien. Pour nous un raisonnement doit ressembler à une démonstration mathématique avec une suite logique de déductions, et nous n'accordons aucune confiance à ce que dit Lockheed Martin et très peu de confiance à ce que dit le JPO, parce que de notre point de vue ce sont des menteurs qui font de la fuite en avant pour cacher la catastrophe industrielle qu'est le programme F-35. Par contre on croit volontiers ce que disent le DOT&E et le GAO.
  14. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Le f35 étant largement "ventripotent" car la présence des soutes et le volume réservé pour la turbine verticale ne permettent pas une réduction suffisante de la section du fuselage au niveau des ailes, on a donc une vraie difficulté à passer et à se maintenir en supersonique pour les 3 versions et cela interdit pratiquement la supercroisière. On comprend que ça pose un plus gros problème pour la version C aux plus grandes ailes. Par contre, on peut se demander pourquoi la version B devrait chauffer plus en supersonique que la version A. Il est probable que la trop forte trainée en bas supersonique diminuant la vitesse atteignable en postcombustion fait que la flamme du chalumeau reste encore plus près de l'arrière. Pour la version B, pas plus ventripotente que la A, peut être y a t-il de la perte de propulsion à cause du mécanisme de basculement de l'arrière du réacteur ?
  15. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    http://www.air-defense.net/forum/topic/29-le-f-35/?do=findComment&comment=1104731
  16. 2026 alors que d'habitude le délai est de 3 ans, ça sent la production en Inde.
  17. La France a plié face à l'Allemagne» : un savoir-faire spatial sur le point de s'envoler outre-Rhin
  18. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Là où ça devient rigolo, c'est qu'ils envisagent un upgrade du moteur pour introduire du cycle variable. Or si l'avion reste subsonique la plupart du temps, il n'y a rien à optimiser, il suffirait d'augmenter le taux de dilution pour avoir encore plus de bénéfices, sans introduire une complexité de dingue!
  19. @wagdoox avait déjà donné un commentaire http://www.air-defense.net/forum/topic/12390-australie/?do=findComment&comment=1447068 Dans ce cas ils auraient du être mis en concurrence avec les SNA UK et US.
  20. Ce n'est pas ce que j'ai dit. Vous avez dit "il y a des gens qui pensent que votre camp a été dupé." et j'ai dit "Ils sont sans doute tous Américains", il n'y a aucune raison pour que ceux qui pensent qu'on a été dupé soit les mêmes que ceux qui ont acheté des F-35. Le problème de communication c'est peut être que vous extrapolez ce qu'on vous dit en tenant trop compte de vos préjugés.
  21. Ils sont sans doute tous Américains
  22. Nos SNA sont plus de deux fois moins cher que la classe ATTACK.....
  23. Et le résultat nous satisfait: Nous avons un avion qui répond à nos besoin Pour moins cher qu'un avion européen ou américain Avec des volumes à l'export plus important que la part qui serait la notre si le programme était fait en coopération Ce qui pérennise la production sur le long terme Ce qui permet de faire évoluer l'avion pour qu'il reste performant Ce qui sauvegarde nos doctrines d'emploi Ce qui nous protège de l'arbitraire Américain Ce qui nous permet d'avoir un système d'arme ITAR free Ce qui nous permet d'utiliser notre avion pour des missions nucléaires sans restriction On ne s'en plaint pas, mais on plaint ceux qui se sont fait avoir. Avoir plus de commandes c'est intéressant pour les profits de Dassault, mais ce genre de résultat n'est pas stratégique pour un pays. Ce qui était stratégique, c'était que la chaîne de montage des Rafale reste ouverte, et maintenant cet objectif est assuré : 40 Rafale seront nécessaires pour terminer la commande française actuelle et remplacer les Rafale grecs, puis il y aura deux tranches de Rafale pour atteindre 225 Rafale en 2032 et probablement 12 Rafale pour remplacer les Rafale croates. Cela fait 97 Rafales pour la France. Pour que la chaîne Rafale ne s'arrête pas, il faut avoir un carnet de commande de plus de 3 ans de production mais en ajustant la cadence de production de 1 à 3 par mois, 97 Rafales à produire permettront de maintenir la chaîne pendant 3 à 10 ans. Le seul problème est qu'à court terme la France n'a pas besoin de Rafale supplémentaires, mais la fin des contrats qataris et indiens et le nouveau contrat égyptien pour 30 Rafales plus les 12 nouveaux Rafales pour les Grecs, permettent d'atteindre facilement le moment où la France peut accepter de nouvelles livraisons. Les objectifs stratégiques de la France sont donc déjà atteints.
  24. Sous-marins australiens : Le Drian attend désormais des actes des Etats-Unis Restaurer la confiance avec les Etats-Unis « prendra du temps » et nécessitera des engagements de la part de l'allié outre-Atlantique, selon le chef de la diplomatie française, qui s'est entretenu jeudi avec son homologue Antony Blinken. La fiabilité américaine est en cause, juge Florence Parly, la ministre des Armées, ce vendredi dans une interview au « Monde ». Passer des paroles aux actes sera le seul moyen pour les Américains de renouer un dialogue serein avec la France. C'est ce qu'a rappelé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, jeudi, à l'issue de son entretien avec son homologue, Antony Blinken . Les deux hommes se sont parlé au lendemain d'un entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Joe Biden . Le ministre « a rappelé qu'une première étape avait été franchie lors de l'appel des deux présidents mais a constaté que la sortie de crise entre nos deux pays prendrait du temps et requerrait des actes », souligne un communiqué du ministère. La rencontre, qui a eu lieu dans les locaux de la mission diplomatique française auprès de l'ONU à New York, a duré environ une heure, à l'abri des micros et des caméras. Jean-Yves Le Drian et Antony Blinken ont évoqué « les modalités et les principaux sujets du processus de consultations approfondies entre les deux pays visant à restaurer la confiance », mise à mal par la crise des sous-marins australiens , note le ministère. Dans la foulée de cet entretien, Antony Blinken a promis un changement, tout en admettant que le chemin sera long. « Nous reconnaissons que cela prendra du temps et beaucoup de travail. […] Cela se traduira non seulement par des déclarations, mais aussi des actes », a-t-il assuré. « Je suis convaincu que nos intérêts communs sont si forts et nos valeurs si profondes que nous parviendrons à avancer et à mener à bien nos efforts », a-t-il ajouté. Un comportement « très brutal » Depuis une semaine, la France se montre très critique à l'égard de l'allié américain . Jean-Yves Le Drian a plusieurs fois dénoncé des méthodes d'un autre âge entre alliés, au sein de l'Otan comme en Indo-Pacifique, et réclamé plus de respect pour les intérêts européens. Une position relayée ce vendredi par la ministre des Armées, Florence Parly, dans un entretien au journal « Le Monde » . « Le comportement des Etats-Unis a été très brutal, surtout de la part d'un allié, qui plus est nous considérant comme 'leur plus vieil allié'», déplore-t-elle, ajoutant que cette attitude à l'égard de la France et de l'Europe n'est « pas une surprise ». « Nous sommes peut-être moins surpris que certains partenaires européens pour qui le réveil est plus brutal, mais la fiabilité américaine n'est plus aussi grande que par le passé », lance-t-elle. Déterminer ensemble où se trouvent les intérêts » des Européens La crise diplomatique entre les deux pays est la plus grave depuis le « non » français à la guerre d'Irak en 2003. Soucieux de rétablir « un retour la normale », Joe Biden a esquissé un mea culpa lors de son entretien avec son homologue français, assurant que la défense européenne avait toute sa place dans la « sécurité transatlantique » et un rôle à jouer dans la région indo-pacifique pour contrer les ambitions chinoises. Signe d'un apaisement, Emmanuel Macron et Joe Biden ont prévu de se retrouver fin octobre en Europe, où le président américain est attendu au sommet du G20 à Rome les 30 et 31. La réunion inaugurale du nouveau Conseil du commerce et des technologies entre les Etats-Unis et l'Union européenne aura également bien lieu comme prévu la semaine prochaine, a indiqué jeudi l'exécutif à Bruxelles. Entre-temps, Jean-Yves Le Drian a convenu de maintenir « un contact étroit » avec Antony Blinken. Mais le chef de la diplomatie française le rappelle : tout ceci n'est qu'une « première étape ». Pour Florence Parly, cette crise doit avant tout permettre aux Européens de « déterminer ensemble où se trouvent leurs intérêts. Ils ont compris désormais qu'ils devaient être capables de les défendre partout où ils se trouvent, en se projetant, aussi, bien au-delà des limites de l'Union européenne. […] L'Europe a une opportunité unique de s'affirmer en tant que puissance sur le plan stratégique », rappelle-t-elle au « Monde ». Hayat Gazzane Florence Parly : « La fiabilité américaine n’est plus aussi grande que par le passé »
  25. Why Europe Urgently Needs A Common Defense Strategy By Khaled Abou Zahr* Pourquoi l'Europe a besoin de toute urgence d'une stratégie de défense commune Par Khaled Abou Zahr* Les titres des médias français qui décrivaient l'annulation par l'Australie de son achat de sous-marins de fabrication française incluaient "Trafalgar australien", "Le contrat du siècle torpillé" et "La grande claque américano-australienne". La société française Naval Group était censée vendre à l'Australie des sous-marins d'une valeur de plus de 50 milliards d'euros (58 milliards de dollars), mais ce contrat a été soudainement annulé la semaine dernière et remplacé par des sous-marins de fabrication américaine. Les sous-marins américains seront à propulsion nucléaire, remplaçant ainsi les navires traditionnels à propulsion diesel de la France, alors que cette caractéristique était à la demande initiale de l'Australie. Ce remplacement rapide a pris les Français par surprise. Il a également créé un profond effet d'entraînement, non seulement dans le paysage de la sécurité et de la défense en Asie et en Europe, mais aussi à un niveau plus profond au sein de l'alliance transatlantique. Elle soulève une fois de plus de nombreuses questions sur le pacte transatlantique, qui a été la clé de voûte de l'ordre mondial au cours des dernières décennies. Ce type d'action entre alliés est-il justifiable ? Est-il porteur d'un sens plus profond sur un clivage historique entre pays anglo-saxons et non anglo-saxons ? Je ne suis pas un expert militaire, je m'abstiendrai donc de donner un avis sur la question de savoir si les spécifications françaises n'étaient pas au bon niveau ou si les États-Unis ont présenté une meilleure offre pour la stratégie de défense de l'Australie. Canberra a le droit et même le devoir de faire ce qui est le mieux pour le pays. Pourtant, je me demande toujours comment elle a pu se retirer si facilement d'un contrat de défense de 50 milliards d'euros sur dix ans. Il semble qu'il soit plus facile d'annuler un contrat de défense de plusieurs milliards d'euros que d'annuler un forfait haut débit et télévision d'un câblo-opérateur ou une carte SIM d'un opérateur mobile dans le monde d'aujourd'hui. Plus sérieusement, le point clé de cette histoire est la perte en termes économiques pour Naval Group, qui allait construire ces sous-marins. Cette perte fragilise à son tour l'ensemble du complexe militaro-industriel français, qui est essentiel à la souveraineté et à l'indépendance du pays. Au-delà des budgets et des subventions militaires nationaux, les exportations d'armes sont essentielles pour assurer la viabilité des systèmes d'armes et le fonctionnement des chaînes de production nationales. La France est le troisième plus grand exportateur d'armes au monde, après les États-Unis et la Russie. Cette industrie fait partie intégrante de la projection de sa puissance mondiale. Dans ce sens, on se souvient comment, il y a plus de dix ans, la France a poussé l'avion de combat Rafale de Dassault à l'international. Le Rafale est un atout stratégique pour sa stratégie de défense aérospatiale et il en va de même pour les sous-marins de Naval Group. Par conséquent, cette annulation porte atteinte à la France à un niveau plus profond qu'un contrat ordinaire. Elle porte atteinte à l'ensemble de son secteur militaire et à sa chaîne d'approvisionnement industrielle. De plus, d'un point de vue français, cette action émane de son principal allié et soutien, les États-Unis. Elle est donc interprétée à Paris comme un moyen d'affaiblir la France et l'Europe sur le plan militaire. Au début de l'année, il y avait eu, selon divers rapports de presse, des inquiétudes françaises croissantes concernant la solidité de l'accord sur les sous-marins, surtout depuis le changement de gouvernement en Australie en 2018. La France pensait avoir répondu aux messages d'inquiétude de Canberra sur l'exécution du contrat et ne pensait pas qu'une autre option était en préparation. Cela n'a pas été le cas. De nombreuses questions subsistent quant à savoir si la France savait mais a choisi de ne pas agir pour des raisons politiques, tant internationales que nationales. Et si ce n'était pas le cas, comment ses agences d'espionnage ont-elles pu manquer ce développement ? La question simple est la suivante : les États-Unis auraient-ils dû refuser les discussions avec l'Australie, qui semblait mécontente des sous-marins français ? En d'autres termes, les États-Unis auraient-ils dû refuser de conclure un accord avec l'Australie en raison de son alliance avec la France ? En bref, il s'agissait d'une opportunité servie sur un plateau d'or et qui était trop belle pour être refusée. Ainsi, comme le dit l'adage, les affaires sont les affaires et les armes sont encore de très grandes affaires. Si nous parlions de startups, nous dirions que la France aurait dû se concentrer sur ses niveaux de désabonnement. De plus, au-delà des appels à la sortie de la France de l'OTAN et autres théâtres inutiles, la France et les États-Unis trouveront finalement un moyen de mettre cette crise derrière eux. Il s'agit néanmoins d'un coup - et cela fait encore plus mal venant d'un allié. Mais parfois, ces gifles sont nécessaires pour réveiller et secouer les choses. Et il est grand temps que la France et l'Europe en général secouent les choses. L'Europe doit aller de l'avant, créer une stratégie de défense commune et devenir plus forte. La réalité est que la France ne peut plus faire face seule aux défis et aux dangers d'un nombre croissant de dossiers et de risques géopolitiques dans le monde. La sécurité et la défense de l'Europe sont à peine capables de le faire, comme l'a révélé la crise des réfugiés. Pour y parvenir, tous les pays doivent être impliqués et engagés. Et c'est là que réside la véritable difficulté, car elle exige le transfert d'une partie de la souveraineté de chaque nation dans un pot central européen. Cela signifie déplacer le processus décisionnel de ce qui a défini et protégé les États-nations pendant des siècles vers un processus européen. Cela signifie également que les pays doivent accepter la réduction de leur base industrielle nationale au profit du développement d'une base régionale. Il s'agit également d'allouer des budgets à cet effort et de donner au vieux continent les moyens d'innover et d'être compétitif au niveau mondial en évitant la duplication des ressources entre les pays. Georges Clemenceau, qui a été premier ministre de la France pendant la Première Guerre mondiale, a déclaré que "la guerre est trop importante pour être laissée aux généraux". Il voulait ainsi faire comprendre qu'il est toujours nécessaire, même en temps de guerre, de maintenir un pouvoir politique sur les décisions. Aujourd'hui, la construction d'une stratégie de défense commune de l'UE doit être précédée par la construction d'un processus de décision politique commun et unique. Elle doit commencer par une politique étrangère exclusive et une politique de sécurité européenne. L'UE ne peut espérer construire cette architecture de défense et militaire si chaque pays a une vision différente face aux nombreux fronts de l'insécurité mondiale. Ce n'est qu'en devenant plus forte et plus unie que l'UE pourra s'imposer et relever les nouveaux défis du monde, tout en rééquilibrant son rôle au sein de l'alliance transatlantique. La route est longue, et elle commence par la politique.
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