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scaf FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Ou avec la Turquie -
scaf FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Le fuel fraction de 0.33 c'est ce qui donne la meilleure autonomie. Si en plus on le combine avec les taux de dilution du civil....mais ça n'existe pas, il faut le développer. Pour un marché de 10000 je suis sûr que Microturbo sera candidat. -
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Par le coût un Rafale = 50 UCAV pas 10 pour une comparaison par la masse 50 UCAV = 100 t = 10 Rafale. -
Je pense qu'il feront deux escadrons de 10 environ: la disponibilité du Rafale le permet par rapport à ce qu'ils ont l'habitude.
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
J'ai pris le Reaper comme exemple mais il faudra étudier un drone spécialement adapté à ce type de système. Je me propose d'en faire les spécifications. D'abord les capacités dynamique de l'appareil ressemble plus à celles d'un Airbus qu'à celles d'un Rafale. Je pense que ça veut dire qu'on doit viser le prix au kilo d'un Airbus plutôt que celui d'un Rafale soit 2000 $ le kg au prix catalogue et 1000 $ le Kg en réalité après négociation, au lieu de 10 000$ le kg pour le Rafale. On doit aussi pouvoir en produire 50 par mois au lieu de 1 ce qui veut dire qu'on a besoin de 10 000 exemplaire au lieu de 200. Mais tout ça dans le même budget ce qui permet de calculer la masse de l'engin. On a droit à 100 millions par mois à 1000 le kg ça fait 100 t et comme on produit 50 exemplaires par mois ça fait 2t l'exemplaire. Normalement il devrait avoir un moteur de 225 kg qui pousse à 1 tonne (avec les taux de dilution du civil). Le MTOW serait de 4t. Si on veut un fuel fraction de 33% ça donne 1300kg de fuel et 700 kg de charge utile. Les exemples de charges utiles sont soit 2AASM soit un Radar soit un OSF, en plus des communications et d'un SPECTRA simplifié. Même si 1/3 seulement des 50 exemplaires portes des AASM, ça en fait 2*50/3 = 33 au lieu de 6 avec un Rafale. L'argument principal de l'engin c'est que comme il coûte pas cher il va saturer les défenses ennemies assez facilement. En plus on peut les rapprocher du théâtre d'opération avec des A 400 M, par contre ils devront rentrer tout seul. Il y aurait permanence du réseau, même si il n'y a pas permanence des drones individuellement, bien sûr il faut organiser la noria, sachant que pour l'observation préalable l'IA sera sans doute suffisante , la présence humaine n'étant nécessaire que si il y a attaque. Bon c'est juste des ordres d'idées. -
Air Force to induct second squadron of Rafale fighter aircraft in April Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) L'armée de l'air va intégrer le deuxième escadron d'avions de combat Rafale en avril L'Indian Air Force procédera à l'intronisation du deuxième escadron d'avions de combat Rafale à la mi-avril. Cet escadron sera installé sur la base aérienne d'Hashimara, au Bengale occidental. Afin de se renforcer sur le front oriental, le long de la frontière chinoise, l'armée de l'air indienne mettra en service le deuxième escadron d'avions de combat Rafale à la mi-avril. Cet escadron sera installé sur la base aérienne d'Hashimara, au Bengale occidental. Des sources ont indiqué que l'armée de l'air déplacerait les avions de combat à Hashimara en mai. L'entraînement des pilotes de chasse en France se terminera également à peu près à la même période, ont-elles ajouté. Lorsque le deuxième escadron sera opérationnel, l'armée de l'air indienne disposera de plus de 20 avions de combat Rafale. En septembre de l'année dernière, cinq avions de combat Rafale ont été introduits dans l'armée de l'air indienne sur la base aérienne d'Ambala. "L'intronisation des avions Rafale est un message fort et sévère pour le monde entier, en particulier pour ceux qui surveillent notre souveraineté. Ce type d'intronisation est très important pour le type d'atmosphère qui a été créé à nos frontières", a déclaré le ministre de la défense Rajnath Singh à cette occasion. Les avions à réaction multirôles Rafale ont été construits par la société française Dassault Aviation et sont connus pour leur supériorité aérienne et leurs frappes de précision. Le premier lot de cinq Rafale est arrivé en Inde le 29 juillet de l'année dernière, près de quatre ans après que l'Inde ait signé un accord intergouvernemental avec la France pour l'acquisition de 36 de ces appareils pour un coût de 59 000 millions de roupies. La livraison de l'ensemble des 36 avions devrait être achevée d'ici la fin de 2022. Sur les 36 Rafale, 30 seront des avions de combat et six des avions d'entraînement. Les avions d'entraînement seront biplaces et auront presque toutes les caractéristiques des avions de combat. Avec deux escadrons achevés au cours de l'année prochaine, la force de la flotte de l'IAF, qui s'appauvrit, va être stimulée. Ces deux escadrons de 18 jets chacun à Amabala et Hasimara ont été planifiés en gardant à l'esprit les opérations contre le Pakistan sur le front ouest et la Chine dans le secteur est. Hasimara avait auparavant un escadron de MiG 27 qui a maintenant été mis hors service. Hasimara est une base stratégique pour les opérations de l'armée de l'air car elle est proche du Bhoutan. La vallée de Chumbi, où se trouve une tri-jonction entre l'Inde, le Bhoutan et la Chine, est proche de Doklam, où une impasse a eu lieu en 2017. En cas d'attaque de la Chine visant à couper la région nord de l'Inde en ciblant le corridor de Siliguri, Hasimara serait une base aérienne cruciale pour une contre-attaque. Le Rafale est considéré comme un avion omni rôle, ce qui signifie qu'il peut effectuer simultanément au moins quatre missions en une seule sortie. Le Rafale est endurci au combat et a été utilisé en Afghanistan, en Libye et en Syrie. Armé d'un ensemble d'armes puissantes, l'avion de combat est mortel. En cas de besoin, le Rafale peut également être doté d'une capacité nucléaire, ce qui le rend encore plus meurtrier. L'avion de chasse est armé de puissants missiles Meteor et Scalp qui renforceront les capacités de frappe aérienne et la domination aérienne de l'armée de l'air indienne. Le Meteor est un missile air-air au-delà de la portée visuelle et le Scalp est un missile de croisière à longue portée qui peut être lancé depuis l'avion pour des frappes en profondeur sur des cibles fixes ou stationnaires. Un autre article encore plus intéressant mais difficile à copier: https://timesofindia.indiatimes.com/india/first-co-of-rafale-squadron-at-ambala-abruptly-transferred-to-shillong/articleshow/81452515.cms#:~:text=NEW DELHI%3A The commanding officer,raised eyebrows within the force.
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"Rafale : le programme Ravel porte ses fruits" La Ministre des Armées s'est rendue le vendredi 5 mars sur la base aérienne de Saint Dizier. L'occasion pour Florence Parly de faire le point sur le contrat Ravel et sur le projet plus large, porté par l'Armée de l'Air et de l'Espace, dédié au maintien en condition opérationnelle aéronautique qu'est SO 4.0.
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Le renseignement Nous avons vu l’importance nouvelle que prenait le renseignement dans la nouvelle approche. Nous rappelons ici quelques principes et des définitions relatifs au renseignement militaire. On se focalisera sur deux notions seulement qui sont L’Ordre De Bataille (ODB) et la Situation. L’Ordre De Bataille est la description de l’organisation des éléments d’une force et de leur état. Il structure les connaissances relatives à l'organisation des forces armées et comporte les éléments composants cette force, les relations entre ces éléments, l’état de ces éléments et des règles de comportement et d'engagement associées. Une situation est une implémentation d'un ODB dans le temps, l'espace et l'environnement. Généralement il faut un système pour gérer chaque type d'ODB : ODB Ami, ODB Ennemi, ODB Air, ODB Guerre Electronique, ODB Marine...Par contre il faut pouvoir "mettre en situation" très rapidement la combinaison d'ODB qui est demandée pour aider à concevoir les opérations. La tenue des ODB permet d’alimenter un système de présentation des Situations. Un tel système devant être capable de "digérer" n'importe quel ODB. Le traitement qui est réalisé est essentiellement manuel et consiste à ajouter aux données de l’ODB des indications de lieu, de temps et d’environnement. Le principe général consiste à se préparer en permanence à la possibilité de devoir générer rapidement la situation demandée par la hiérarchie. Pour ce faire on tient à jour l’ensemble des informations de situation du théâtre de façon à pouvoir effectuer une projection dans le cadre spatio-temporel défini, de l’information sélectionnée, qui correspond à la situation voulue. Les renseignements conduisant à une modification de la situation sont appelés activités, ils peuvent concerner soit les éléments, les relations et les informations de situation, soit l'environnement. L'extraction de l'activité consiste à regrouper les informations de renseignement fragmentaires et à les comparer avec la situation actuelle pour séparer les renseignements confirmant l'état actuel de l'ODB et de la situation et ceux qui correspondent réellement à des activités. Lors de l'élaboration des situations et des synthèses successives, la comparaison de la situation avec les situations limites, c’est à dire la comparaison de l'ensemble des activités avec la liste et les seuils d'activités probables et prévus, permet de déclencher une alerte en cas de résultats imprévus. L’analyse tactique est un processus nécessaire pour enrichir les situations avec les intentions adverses, les axes d’efforts, les potentiels engagés probables, les risques pour les infrastructures et les forces engagées, les actions/réactions potentielles et probables de l’ennemi et les activités. Le processus qui vient d'être décrit est un processus idéal qui ne peut pas s'appliquer lorsque l'information est incomplète. Les contraintes du théâtre d'opération impliquent une représentation des éléments connus et surtout des menaces connues avant que la connaissance ne soit complète (liens hiérarchiques, organiques, fonctionnels, dotations, effectifs, positions, déplacement...). En général une situation correspond donc plutôt à un ensemble d'observations. Mais si on peut faire le lien entre ce qui est observé et ce qui est connu sur l'ennemi grâce au renseignement documentaire et au renseignement d'ODB, cela améliore l'appréciation que l'on peut avoir de la situation. Enfin le système est également capable d’élaborer l’ODB ami et la situation amie. Pour cela il traite les informations des unités amies et les compte rendus d’exécution des missions dont les missions de conduite du renseignement. Conclusion La nouvelle approche entraîne l’amélioration de l’efficacité combinée des armes, elle permet d’exploiter toutes les potentialités des capacités militaires, tant sur le plan organisationnel que sur le plan opérationnel ou technologique pour obtenir des résultats tactiques et stratégiques sur les champs de bataille. En conséquence la victoire peut être beaucoup plus facilement remportée contre un adversaire mal commandé ou même fortement désorganisé. On voit alors que les réseaux permettent de concilier la gestion décentralisée des activités opérationnelles avec une centralisation rapide des informations nécessaires aux décisions stratégiques. La qualité du commandement et les moyens dont il dispose pour s’exercer est un facteur essentiel d’efficacité des forces. Cette efficacité est liée aux performances et à la sécurité des systèmes informatiques de commandement qui deviennent des enjeux importants, ce qui explique l’attention de plus en plus grande que l'on porte aux possibilités de guerre de l’information. -
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Système d’action Le système d’action bénéficie aussi d’une approche plus productive de l’emploi des ressources par l’augmentation de l’efficacité non pas des moyens mais de l’utilisation des moyens. On peut illustrer cette dernière approche par le processus d’affectation des bonnes ressources aux bons objectifs qui est un véritable travail d’optimisation de l’emploi des moyens et qui implique l’utilisation de systèmes de programmation par contraintes. Cette fonction est exigeante, du point de vue de la qualité des systèmes, parce que pendant les opérations, les ressources dont on dispose peuvent varier brusquement du fait de l’action des ennemis (destructions), ce qui impose la capacité de re-programmer les opérations rapidement, c’est à dire bien souvent, automatiquement. Jusqu'à présent les imperfections du système de commandement ont également eu pour conséquence une définition des plates-formes qui concentre des moyens de nature très différente. On y trouvait des armes, des moyens de détection, d’identification, de transmission, de désignation. Cette concentration permettait de pallier aux insuffisances du système de commande-contrôle car tous ces moyens étaient mis en œuvre par le même équipage (voir le même homme) et étaient ainsi naturellement coordonnés. En conséquence, l’évolution des capacités militaires relative au système d’action a surtout porté sur l’efficacité de chaque constituant, c’est à dire la masse, la mobilité, la portée et la puissance de feu. Les militaires ont compté sur l’accroissement des capacités individuelles des composants pour compenser les imperfections du système d’information et du système de commandement. L’importance nouvelle du renseignement que l’on vient d’illustrer favorise une approche visant à déjouer les capteurs de l’ennemi. On améliore ses capacités sur le terrain en rendant ses propres moyens difficiles à percevoir. Un des moyens utilisés pour parvenir à ce résultat consiste à éclater les plates-formes qui concentraient les fonctions de base (détection, identification, feu, protection, mobilité), en plusieurs unités autonomes coordonnées entre elles par des flux d'informations permanents et en temps réel. Ces petites unités sont munies de système de reconnaissance et de surveillance qui diminuent les délais d’action grâce à une meilleure appréhension de la situation locale, tandis que des systèmes centraux de reconnaissance et de surveillance associés à des armes de longue portée augmentent les capacités de ripostes. Les nouvelles technologies permettent à une unité autonome de tirer sur une cible poursuivie par une autre unité autonome. Il faut pour cela des moyens de transmission qui soient “ temps réel ”, des moyens de navigation métriques, des moyens de détection précis, mais cela est possible. D’une manière générale il est possible de déconcentrer les moyens sur diverses plates-formes ce qui constitue un système dispersé géographiquement mais moins vulnérable, plus souple et plus efficace que les dizaines d’unités des grandes formations. Pour l’ennemi la menace est éparpillée, diluée. Pour le système déconcentré, chaque capteur travaille au bénéfice de toute les plates-formes qui disposent ainsi de beaucoup de redondance. Lorsqu’un moyen est détruit, le niveau de la menace pour l’ennemi n’est pas changé de manière significative. La contre partie de cette évolution est que chaque unité doit jouir d’une autonomie plus grande pour être réactive face à son environnement tout en étant coordonnée, synchronisée, de façon à pouvoir apporter sa contribution lorsque l’organisation se focalise pour atteindre un objectif important. Au lieu de concentrer les moyens sur les plates-formes, ces unités utilisent des réseaux sécurisés et sont capables de concentrer les effets de leurs moyens sur une cible. Cela signifie la disparition des systèmes d'armes élémentaires, remplacés par des systèmes plus globaux construits sur des équipements et des feux reliés à très grande distance par l'information. Le véritable progrès consiste à remonter aux actes élémentaires du combat : surveillance, détection, identification et destruction, en les intégrant directement dans des réseaux plutôt que par l'intermédiaire des systèmes d'armes de type actuel. On voit avec cette approche qu’après avoir repensé le système d’information les militaires sont en train de repenser le système d’action. -
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Qui a le plus d'autonomie: Un Mirage 2000 ou un Reaper? -
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
La production de masse dans le domaine civil ainsi que la destruction de masse dans le domaine militaire sont caractéristiques de l’ère industrielle. La nouvelle approche correspond à une dé-massification et une dé-concentration des organisations et des plates-formes militaires. Une ossature sûre et efficace est nécessaire afin de pouvoir déconcentrer les systèmes et les organisations. Cette ossature est donnée par les nouvelles technologies, qui ont nécessité pour être mises en œuvre la définition d’un système militaire (système d’action et organisationnel) centré sur le renseignement. Parmi les nouvelles technologies, la technologie des réseaux, en particulier, permet de modifier l’ensemble de l’organisation militaire. Elle est utilisé pour l’intégration des systèmes répartis et la décentralisation des activités. Les réseaux et l’informatique permettent enfin la réversibilité des flux d’information et une mise à jour de la stratégie et de la tactique. Ils facilitent la prise de décision avec information incomplète et multiplient les capacités de contrôle. Système organisationnel Jusqu'à présent, les systèmes de commandement avaient une qualité médiocre qui empêchait les opérations de commande et de contrôle. On a dû créer des processus et des organisations hiérarchiques pour faire parvenir les décisions de la direction centrale au terrain, toute autre organisation n’aurait pas permis cet acheminement. Ces systèmes ne bénéficiaient pas de véritables progrès mais seulement d’amélioration successive des techniques de commandement introduites dans un cadre qui restait hiérarchique. L’un des aspects important de cette évolution est que l’on passe des formes hiérarchiques traditionnelles à des réseaux d’unités de décision interconnectées, plus souples et plus réactives, agencées en fonction d’un but commun et qui fusionnent les niveaux stratégiques, opérationnels et tactiques. Cette évolution conduit à une décentralisation du commandement, elle permet une réduction des coûts en matière de collecte et de distribution de l’information et même la diffusion d’informations en temps réel. Ces changements améliorent la réactivité des armées face aux nouvelles informations et l’exécution de leurs décisions. L’accroissement des capacités de contrôle et de commande des opérations remet en cause la division du travail ainsi que l’attribution des rôles et des missions. La capacité d’intelligence des situations multiplie l’efficacité du contrôle de chaque homme. Avec les nouveaux systèmes d’information, le niveau d’élaboration des décisions est de plus en plus proche du terrain. En outre, la zone d’influence et d’intérêt que le commandement peut contrôler augmente avec la performance des systèmes de surveillance et de reconnaissance, et la puissance des systèmes d’armes. La portée plus grande, la précision et l’efficacité des munitions conventionnelles sont des facteurs qui renforcent la valeur du système d’information. Celui-ci qui avait une fonction traditionnelle de support devient un élément central pour coordonner, synchroniser et focaliser les différentes forces sur un objectif. On envisage aujourd’hui d’obtenir la victoire par la domination dans ce domaine. Les commandants subordonnés peuvent participer à l’analyse globale des situations, quasiment en temps réel, via des systèmes intégrés d’information, tout en tirant profit de leurs connaissances de la situation locale. La conséquence de ces évolutions est que les militaires augmentent leur productivité et l’efficacité de leurs forces en incorporant de plus en plus de tertiaire dans leurs activités. C’est à dire qu’ils suivent une évolution parallèle à celle de l’industrie. Pour illustrer la nouvelle manière de conduire les opérations on peut citer la tendance qui consiste à améliorer la précision du tir plutôt que la puissance des armes. Cette approche est caractéristique de la nouvelle armée au sens où elle incorpore beaucoup plus d’organisation et donc de tertiaire. Les technologies permettent de donner aux feux classiques une portée, une précision et un effet de masse à une échelle nouvelle. Notamment, l'antinomie entre effet de masse et précision disparaît : un seul missile lancé vers un objectif constitué par plusieurs dizaines de chars repérés à plusieurs centaines de kilomètres peut les détruire ou les neutraliser tous avec l'emport de plusieurs dizaines de charges capables de se diriger chacune vers un engin différent. Comme il ne sert à rien d’avoir une arme précise si on ne sait pas quelle sont les coordonnées exactes de la cible, on est obligé de faire un effort supplémentaire de renseignement si on veut employer efficacement de telles armes. D’une manière plus générale, la guerre lorsqu’elle est menée avec des armes précises nécessite beaucoup plus d’informations sur l’ennemi que lorsqu’elle est menée de manière plus classique. Ce type de guerre implique donc des progrès importants dans le domaine du renseignement, lesquels incorporent des technologies nouvelles de traitement de l'information et augmentent la part de tertiaire. Le système d’information est amélioré pour consigner dans des bases de données des renseignements, tenues à jour dès le temps de paix, pour une utilisation en cas de crise. Sur le terrain on utilisera des moyens de détection et de transmission plus efficace, couplé aux bases de données dont on a parlé, qui permettent de corréler les informations fragmentaires recueillies afin d’avoir une bonne estimation de la situation réelle. Cette meilleure connaissance permet d’utiliser avec efficacité les armes de précision. Le point qui n’a pas encore été traité concerne la dépendance qui existe entre les structures des organisations et la gestion efficace des flux d’informations. En effet, le traitement des flux d’informations a toujours été subordonné à des systèmes de représentation, dans la mesure où ceux-ci permettaient de trier ce qui était pertinent de ce qui ne l’était pas. Aujourd’hui l’information modifie constamment la représentation des armées vis à vis de leur propre champ d’action. Le problème à résoudre est celui de l’adaptation des organisations aux champs d’action, puis de la gestion efficace des flux d’informations, compte tenu des organisations. -
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Dans mon approche le NGF ne porte pratiquement pas d'armes et pas de capteurs, ses moyens ce sont les drones, c'est à dire l'ensemble du réseau. Il a quelques missiles air air pour l'auto défense mais si il les utilise c'est pratiquement le signe d'un échec. -
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Modèle militaire Pour remplir sa mission l’armée a besoin de moyens d’actions sur le terrain et d’une organisation capable de tirer le meilleur parti de ces moyens. Pour répondre à ces besoins elle a mis en place deux sous-systèmes qui sont le système d’action et le système organisationnel. Si l’on veut comparer l’armée à l’industrie, l’équivalent de l’acte de production est du domaine du système d’action qui est utilisé pour l’accomplissement des tâches classiques des armées qui sont plutôt des actes de destruction. Ce système met en œuvre un processus qui n’est pas facilement comparable à ceux des grandes firmes civiles. La dimension du théâtre d’opération et les conditions dans lesquelles doit s’exercer le commandement rendent le contrôle du système d’action difficile. C’est parce que le problème est difficile qu’il est intéressant d’examiner les pratiques et des concepts que les militaires emploient pour organiser leur vison du champ de bataille et être capable de mener rapidement des opérations d’une grande complexité. Autant le système d’action a une certaine spécificité autant le système organisationnel est plus proche par nature de celui que l’on peut trouver dans les entreprises civiles. Par exemple l’armée gère ses effectifs, ses matériels, sa logistique, ses écoles, son domaine, ses arsenaux et son budget d’une manière pas très différente de celle des entreprises. Les systèmes de commandement, qui font partie du sous système organisationnel, sont des systèmes informatiques, mis à la disposition des états-majors. Ces systèmes se ramifient jusque sur le terrain pour aider les militaires à remplir leur missions. Ils sont, dans le domaine militaire, l’analogue des systèmes de gestion de production informatisés des entreprises. La différence fondamentale la plus visible avec les systèmes de l’industrie est relative au niveau d’intégration souhaité par les militaires qui va du système le plus élémentaire jusqu’au niveau stratégique, alors que les systèmes de gestion de production, quand ils existent, sont souvent isolés du reste de l’entreprise. Ces systèmes de commandement sont d’autant plus spécifiques qu’ils sont proches du terrain c’est à dire projetés et déployés. L'évolution de l'informatique et celle qui affecte les réseaux permettent une amélioration substantielle de ces systèmes qui est un facteur important du nouvel environnement militaire. -
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Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Je ne suis pas beaucoup intervenu pour commenter les derniers évènements, mais vous vous doutez bien qu'ils sont à peu près conformes à ce que j'anticipais et donc je n'avais pas beaucoup de commentaires. En fait ça ne me chagrine même pas, parce que je trouve que c'est une occasion de réfléchir à nouveau à la pertinence du SCAF. Je vais m'expliquer, mais c'est du lourd et ça va être concentré. On ne justifie pas comme ça qu'il ne faut pas faire le SCAF. Donc j'annonce d'abord la couleur, très grossièrement, pour donner envie de lire les explications qui justifient mon point de vue, et je donnerais ensuite ces explications. Pour prendre une comparaison, mon point de vue est qu'on est au moment où les mammifères sont sur le point de naître et où l'Allemagne nous propose de faire l'ultime dinosaure. En effet jusqu'à présent on a concentré les moyens (armes, moyens de détection, d’identification, de transmission, de désignation) sur une plateforme et l'avenir est de concentrer les effets des moyens sur un objectif. Ce qui veut dire qu'il faudra une ossature sûre et efficace pour coordonner, synchroniser et focaliser les différentes forces sur un objectif, on aura donc plusieurs petites unités autonomes coordonnées entre elles par des flux d'informations permanents et en temps réel. La technologie permet à une unité autonome de tirer sur une cible poursuivie par une autre unité autonome. En plus des capacités d'intégration dans le réseau, ces petites unités portent un équipement, parfois deux lorsque l'équipement est léger, ça peut être une arme ou un capteur par exemple, ou un nœud de transmission. Est-ce que cela signifie qu'il n'y a plus d'avion piloté? Je pense que la solidité des réseaux est plus faible à grande distance et qu'il faudra donc un homme pour faire le chef d'orchestre dans un avion à relativement courte distance. L'avion en question doit être étudié pour protéger la vie de cet homme et lui fournir une situation claire lui permettant de prendre des décisions. Autant dire que ce n'est pas un avion Omnirôle. Pour expliquer ce point de vue je compte décrire l'évolution du système militaire du point de vue du système organisationnel, et du système d'action, sous l'effet des progrès techniques, et les conséquences que ça a sur le renseignement, afin de montrer que ce que je propose est l'aboutissement des évolutions en cours. -
Il y en a eu plus, mais la bataille d'Angleterre, c'est au tout début, matériellement c'était difficile d'être déjà là. Pierre Clostermann par exemple n'a rejoint l'Angleterre qu'en 1942. Et mon père en 1943
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[Tempest] Nouvel Avion de Combat Britannique En Partenariat !
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de SharkOwl dans Europe
Pour le décollage, je pense que le problème est moins critique, parce qu'ils utilisent le tremplin. Mais pour l'atterrissage, ils le font verticalement et le problème c'est quand les entrées d'air réingurgitent l'air chaud sortis du réacteur. D'un seul coup la poussée diminue et l'avion tombe comme une pierre. Le phénomène est plus sensible quand il fait chaud que quand il fait froid. -
scaf FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Je l'ai mis chez les Indiens. -
Prochain client du Rafale ... réponse EAU
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Je pense que pour l'instant les Talios sont réservé à la France, par contre ils ont peut être des Damocles d'occasion -
Prochain client du Rafale ... réponse EAU
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Il faut agrandir un peu pour le voir, Mais le team Rafale international fait du marketing pour le brimstone ! Ainsi que pour un Pod bi canon et du lance roquette! -
Traduction DeepL. Les Grecs traquent "notre" Rafale. Et les Français ne résisteront pas à la vente Athènes suit de près la tentative de la Croatie de se procurer des avions de guerre et espère qu'il n'y aura rien à tirer de la vente de l'avion de combat Rafale à la Croatie. A savoir que les Français n'ont pas autant d'avions d'occasion que les Grecs achèteraient Ce que l'on peut entendre officieusement au sommet de l'armée de l'air croate, mais aussi lire sur les portails grecs spécialisés qui suivent la défense, Athènes suit attentivement, depuis les coulisses, la tentative croate actuelle d'acquérir des avions de combat. Comme on le sait, la Grèce est dans un grand élan pour reconstruire sa force aérienne. Après avoir signé un accord avec Dassault Aviation au début de l'année pour l'achat de 6 Rafale F3R neufs et 12 d'occasion pour deux milliards et demi d'euros, la Grèce a demandé à la France d'autres avions d'occasion. Cependant, à part les Rafale qui ont été offerts à la Croatie, la France n'a pas d'autres surplus de ces chasseurs. Comme nous le disent nos interlocuteurs au sommet de l'armée de l'air croate, l'intérêt de la Grèce à ce que la Croatie y renonce va croissant. Même le lobbying politique n'est pas exclu. D'autant plus que les Grecs sont prêts à payer les avions de la "tranche croate" - immédiatement. D'autre part, la Croatie se trouve dans une position de plus en plus difficile car, en raison de la mauvaise situation économique causée par la pandémie de corona et les tremblements de terre, elle a prolongé la décision de choisir un chasseur et, surtout, on ne sait pas combien d'argent le gouvernement croate prévoit pour cette acquisition militaire, la plus chère de l'histoire. des forces armées de la République de Croatie. Il ne faut pas non plus s'étendre sur la perte de temps due à l'échec de l'acquisition du F-16 Barak israélien. Si l'on ajoute à cela le fait que Paris et Athènes sont de proches alliés militaires depuis des décennies, il est clair que la Croatie n'aura pas trop à attendre. Les analystes et journalistes militaires grecs concluent que la Croatie n'a pas besoin de gros chasseurs bimoteurs comme le Rafale, car leur exploitation est trop coûteuse. En outre, la Croatie n'a pas de menaces extérieures qui justifieraient d'une manière ou d'une autre l'achat d'un bimoteur coûteux. Par conséquent, il est de plus en plus évident que le Rafale ne gardera pas notre ciel. La Grèce serait disposée à offrir à la Croatie ses Mirage 2000 5Mk2 usagés, qui sont retirés de la circulation. Après la France, la Grèce est le plus grand utilisateur européen des Mirages français et elle en assure elle-même la maintenance et l'entretien dans les installations de Helenic Aerospace.
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[Tempest] Nouvel Avion de Combat Britannique En Partenariat !
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de SharkOwl dans Europe
Tu penses qu'ils pourraient mettre une propulsion nucléaire au Tempest? -
co² Economie et climat. CO2 or not CO2?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Economie et défense
Il y a une suite à cet article que je veux traduire: Nature Has Been Removing Excess CO2 4X Faster than IPCC Models Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) La nature a éliminé l'excès de CO2 4 fois plus vite que les modèles du GIEC le 5 février 2020 par Roy W. Spencer, Ph. D. Note : Ce que je présente ci-dessous est à peine croyable pour moi. J'ai cherché une erreur dans mon analyse, mais je n'en trouve pas. Néanmoins, les affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires, alors que ce qui suit est une introduction à un problème potentiel des modèles actuels du cycle du carbone qui pourrait bien être facilement résolu par d'autres personnes ayant plus d'expérience et de perspicacité que moi. Résumé Soixante ans de données sur le CO2 du Mauna Loa comparées aux estimations annuelles des émissions anthropiques de CO2 montrent que Mère Nature a éliminé 2,3 %/an de "l'excès anthropique" de CO2 atmosphérique au-dessus d'une base de référence de 295 ppm. Lorsque des calculs similaires sont effectués pour les projections RCP (Representative Concentration Pathway) des émissions anthropiques et des concentrations de CO2, on constate que les modèles du cycle du carbone ; ces projections sont basées sur l'élimination de l'excès de CO2 à seulement un quart du taux observé. Si ces résultats sont proches de la réalité, les futures projections de CO2 du RCP, ainsi que la projection du modèle climatique du réchauffement qui en résulte, sont probablement fortement biaisées. Introduction Mon précédent article, publié il y a quelques jours, montrait les performances d'un modèle simple de bilan de CO2 qui, lorsqu'il est forcé par les estimations des émissions anthropiques annuelles, correspond très étroitement à la moyenne annuelle des observations de CO2 du Mauna Loa pour la période 1959-2019. Je suppose qu'un niveau d'accord comparable est une condition nécessaire pour tout modèle sur lequel on s'appuie pour prédire les niveaux futurs de CO2 atmosphérique si l'on veut espérer faire des prédictions utiles sur le changement climatique. Dans ce post, j'ai forcé le modèle avec les projections de l'EIA sur les émissions futures (0,6%/an de croissance jusqu'en 2050) et je l'ai comparé aux scénarios RCP (Representative Concentration Pathway) utilisés pour forcer les modèles climatiques du GIEC. J'en ai conclu que nous pourrions ne jamais atteindre un doublement du CO2 atmosphérique (2XCO2). Mais je n'ai pas abordé l'influence relative sur ces résultats de (1) l'hypothèse de futures émissions de CO2 anthropiques par rapport à (2) la vitesse à laquelle la nature élimine l'excès de CO2 de l'atmosphère. La plupart des critiques des scénarios du PCR portent sur le premier, mais pas sur le second. Les deux sont nécessaires pour produire un scénario RCP. J'ai laissé entendre que les scénarios RCP issus des modèles n'éliminaient pas le CO2 assez rapidement, mais je ne l'ai pas réellement démontré. C'est le sujet de ce court article. À quoi doit-on comparer le taux d'élimination du CO2 atmosphérique ? La surface de la Terre absorbe et émet naturellement dans l'énorme réservoir atmosphérique de CO2 par le biais de divers processus biologiques et géochimiques. Nous pouvons faire l'analogie simple avec une cuve d'eau géante (le réservoir atmosphérique de CO2), avec un robinet qui verse de l'eau dans la cuve et un drain qui laisse sortir l'eau de la cuve. Supposons que ces taux de gain et de perte d'eau soient presque égaux, auquel cas le niveau d'eau dans la cuve (la teneur en CO2 de l'atmosphère) ne change jamais beaucoup. C'était supposé être l'état naturel des flux de CO2 entrant et sortant de l'atmosphère avant la révolution industrielle, et c'est une hypothèse que je vais faire pour les besoins de cette analyse. Ajoutons maintenant un autre robinet qui fait couler l'eau dans la cuve très lentement, pendant de nombreuses années, de manière analogue aux émissions de CO2 par l'homme. Je pense que vous pouvez voir qu'il doit y avoir un certain changement dans le taux d'évacuation du drain pour compenser le gain d'eau supplémentaire, sinon le niveau d'eau augmentera au même rythme que l'eau supplémentaire qui s'égoutte dans la cuve. Il est bien connu que le CO2 atmosphérique n'augmente qu'à environ 50% du taux de production de CO2, ce qui indique que le "drain" coule effectivement plus fortement. Notez que je ne me soucie pas vraiment de savoir si 5% ou 50% de l'eau de la cuve est échangée chaque année par l'action du robinet principal et du drain ; je veux savoir à quelle vitesse le drain s'adapte à l'eau supplémentaire qui s'écoule dans la cuve, limitant ainsi la montée de l'eau dans la cuve. C'est également la raison pour laquelle les arguments [et les modèles] basés sur les taux d'élimination de la bombe atomique C-14 ne sont, à mon avis, pas très pertinents. Ils sont utiles pour déterminer la vitesse moyenne à laquelle le carbone circule dans le réservoir atmosphérique, mais pas pour déterminer à quelle vitesse la "surcharge" supplémentaire de CO2 sera éliminée. Pour cela, nous devons savoir comment les processus biologiques et géochimiques changent en réponse à une quantité de CO2 atmosphérique supérieure à celle à laquelle ils ont été habitués au cours des siècles passés. La fraction d'élimination du CO2 par rapport aux émissions n'est pas une mesure utile Pendant de nombreuses années, j'ai vu des références à la fraction moyenne équivalente de l'excès de CO2 qui est éliminée par la nature, et j'ai souvent (à tort) dit quelque chose de similaire : "environ 50% des émissions annuelles de CO2 anthropique ne se retrouvent pas dans l'atmosphère, car elles sont absorbées." Je crois que ce point a été abordé dans le tout premier rapport du GIEC, le FAR. J'ai moi-même utilisé cette fraction d'absorption de 50 %, à de nombreuses reprises, pour décrire comment la nature élimine l'excès de CO2 de l'atmosphère. Je me suis récemment rendu compte que ce n'est pas une mesure très utile et que la formulation ci-dessus est incorrecte et trompeuse. En fait, ce n'est pas 50 % des émissions anthropiques annuelles qui sont absorbées ; c'est une quantité qui équivaut à 50 % des émissions. Vous voyez, Mère Nature ne sait pas combien de CO2 l'humanité produit chaque année ; tout ce qu'elle sait, c'est la quantité totale dans l'atmosphère, et c'est à cela que répondent la biosphère et les divers processus géochimiques. Il est facile de démontrer que la fraction d'élimination, comme on le dit habituellement, n'est pas très utile. Disons que l'humanité a réduit ses émissions de CO2 de 50 % en une seule année, passant de 100 à 50 unités. Si la nature avait auparavant éliminé environ 50 unités par an (50 unités éliminées contre 100 produites, soit un taux d'élimination de 50 %), elle continuerait à éliminer très près de 50 unités parce que la concentration atmosphérique n'a pas vraiment changé en un an seulement. Le résultat serait que la nouvelle fraction d'élimination passerait de 50% à 100%. Il est clair que ce passage à une fraction d'élimination de 100 % n'a rien à voir avec un taux d'élimination du CO2 plus élevé ; c'est entièrement dû au fait que nous avons établi le taux d'élimination par rapport à la mauvaise variable : les émissions anthropiques annuelles. Il faut plutôt se référer à la quantité de CO2 "supplémentaire" qui réside dans l'atmosphère. Le taux d'élimination du CO2 "excédentaire" dans l'atmosphère Le modèle de bilan de CO2 que j'ai décrit ici et ici élimine le CO2 atmosphérique à un taux proportionnel à la concentration de CO2 au-dessus d'un niveau de fond que la nature essaie de "détendre", une attente physique raisonnable qui est soutenue par des données d'observation. D'après mon analyse des données sur le CO2 du Mauna Loa par rapport aux estimations de Boden et al. (2017) sur les émissions mondiales de CO2, ce taux d'élimination est de 2,3 %/an de l'excédent atmosphérique au-dessus de 295 ppm. Cette simple relation permet d'obtenir une correspondance extrêmement étroite avec les changements à long terme des observations annuelles de CO2 du Mauna Loa, 1959-2019 (j'inclus également les effets moyens d'El Nino et de La Nina dans le modèle de bilan de CO2). La question se pose donc de savoir comment ce taux d'élimination du CO2 se compare aux scénarios du PCR utilisés comme données d'entrée dans les modèles climatiques du GIEC. La réponse est illustrée à la figure 1, où j'ai calculé le taux moyen annuel d'élimination du CO2 à partir des données du Mauna Loa et du modèle simple du bilan de CO2, de la même manière que je l'ai fait pour les scénarios du PCR. Comme les données du PCR que j'ai obtenues de la source ont des émissions et des concentrations de CO2 tous les 5 (ou 10) ans à partir de 2000, j'ai calculé les taux d'absorption annuels moyens en utilisant ces années limites à partir des observations et des modèles. Fig. 1. Taux moyen annuel calculé d'élimination du CO2 atmosphérique au-dessus d'une valeur de référence de 295 ppm à partir d'estimations d'émissions historiques comparées aux données du Mauna Loa (rouge), aux scénarios du PCR utilisés par les modèles climatiques CMIP6 du GIEC, et dans un modèle simple de bilan du CO2 dépendant du temps forcé avec les émissions historiques avant, et les émissions supposées après, 2018 (bleu). Notez que les intervalles de temps passent de 5 à 10 ans en 2010. Les quatre scénarios du PCR ont effectivement un taux d'absorption croissant à mesure que les concentrations atmosphériques de CO2 augmentent au cours du siècle, mais leurs taux moyens d'absorption sont beaucoup trop faibles. Étonnamment, il semble y avoir un écart d'un facteur quatre entre le taux d'absorption du CO2 déduit des données du Mauna Loa (combinées aux estimations des émissions historiques de CO2) et le taux d'absorption dans les modèles du cycle du carbone utilisés pour les scénarios du PCR pendant leur période de chevauchement, 2000-2019. Un tel écart semble à peine croyable, mais j'ai vérifié et revérifié mes calculs, qui sont assez simples : ils ne dépendent que des concentrations atmosphériques de CO2, et des émissions annuelles de CO2, sur deux années limites. Comme je ne suis pas un expert dans ce domaine, si j'ai négligé un point fondamental ou ignoré des travaux antérieurs sur ce sujet spécifique, je m'en excuse. Recalcul des scénarios du PCR avec le taux d'élimination du CO2 de 2,3 %/an Cela soulève la question de savoir à quoi ressembleraient les scénarios du PCR concernant la teneur future en CO2 de l'atmosphère si leurs projections d'émissions supposées étaient combinées avec le taux d'élimination du CO2 excédentaire corrigé par le Manua Loa de 2,3 %/an (au-dessus d'une valeur de fond supposée de 295 ppm). Ces résultats sont présentés à la figure 2. Fig. 2. Quatre scénarios de PCR concernant le CO2 atmosphérique futur jusqu'en 2100 (lignes pleines), et corrigés pour le taux observé d'élimination de l'excès de CO2 sur la base des données du Mauna Loa (2,3 %/an de l'excès de CO2 au-dessus de 295 ppm, lignes pointillées). Nous pouvons maintenant voir l'effet des différences entre les modèles du cycle du carbone sur les scénarios de la PCR : ces modèles à part entière qui tentent de traiter tous les composants individuels du cycle du carbone et la façon dont il change lorsque les concentrations de CO2 augmentent, par rapport à mon modèle simple (mais qui s'appuie sur les données du Mauna Loa) qui ne traite que de l'observation empirique selon laquelle la nature élimine l'excès de CO2 à un taux de 2,3 %/an de l'excès atmosphérique au-dessus de 295 ppm. C'est un aspect de la discussion du scénario RCP que je vois rarement mentionné : Le réalisme des scénarios du PCR n'est pas seulement une question d'émissions futures de CO2 qu'ils supposent, mais aussi du modèle du cycle du carbone qui élimine l'excès de CO2 de l'atmosphère. Discussion J'avoue ne pas savoir grand-chose sur les modèles de cycle du carbone utilisés par le GIEC. Je suis sûr qu'ils sont très complexes (bien que j'ose dire pas autant que Mère Nature) et qu'ils représentent l'état de l'art en essayant de décrire tous les différents processus qui contrôlent les énormes flux naturels de CO2 entrant et sortant de l'atmosphère. Mais les incertitudes abondent en science, en particulier lorsque la vie (par exemple la photosynthèse) est impliquée, et ces modèles du cycle du carbone sont construits avec la même philosophie que les modèles climatiques qui utilisent les résultats des modèles du cycle du carbone : Ces modèles sont construits en partant du principe que tous les processus (et leurs nombreuses approximations et paramétrisations) qui produisent une image *moyenne* raisonnablement équilibrée du cycle du carbone (ou état *moyen* du climat) permettront ensuite de prédire avec précision ce qui se passera lorsque cet état moyen changera (augmentation du CO2 et réchauffement). Ce n'est pas un fait acquis. Il est parfois utile de prendre du recul et d'adopter une approche globale : Que nous disent les observations sur le CO2 sur la façon dont le système terrestre moyen réagit à une augmentation du CO2 atmosphérique ? C'est ce que j'ai fait ici, et il semble qu'un modèle correspondant à une mesure aussi élémentaire (à quelle vitesse la nature retire l'excès de CO2 de l'atmosphère, à mesure que la concentration de CO2 augmente) serait un test fondamental et nécessaire de ces modèles. Selon la figure 1, les modèles du cycle du carbone ne correspondent pas à ce que la nature nous dit. Et d'après la figure 2, cela fait une grande différence par rapport aux scénarios du PCR concernant les futures concentrations de CO2 dans l'atmosphère, qui auront à leur tour un impact sur les futures projections du changement climatique. -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Le débat sur le nucléaire suppose de tenir compte de tout le "mix énergétique" Un vieil article, mais l'info n'a pas du changer. -
scaf FCAS SCAF et connexes (NGWS, drone FCAS - DP etc.)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de prof.566 dans Europe
Oui mais après l'échec d'Europa la primauté de la France était reconnue: Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) On avait 73% du programme, c'est ce qu'on devrait avoir sur le NGF. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Non c'est pas Trappier qu'il devait remplacer, c'est Edelstenne .