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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
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Je crois que mon explication tient la route: https://forum.air-defense.net/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1763552
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Selon les militaires ukrainiens, l’AMX-10RC se révèle redoutablement efficace -
Par Savvas D. Vlassis Avec un Rafale de plus atterrissant à Tanagra aujourd'hui, après avoir décollé plus tôt ce matin pour le voyage depuis la France, l'effectif de l'escadron 332 est renforcé, portant le nombre de ses chasseurs à 23. Le nouveau membre de l'escadron porte le numéro de queue « 456 » et est un Rafale EG monoplace, représentant le cinquième et avant-dernier avion du contrat supplémentaire impliquant des chasseurs nouvellement construits. Les membres du comité d'inspection et de réception de l'armée de l'air ont procédé à l'inspection de l'avion et des documents qui l'accompagnent le lundi 16 décembre. Deux jours plus tard, le 18 décembre, la même procédure a été effectuée sur le dernier avion, qui appartient officiellement à l'armée de l'air. Cependant, en raison des fêtes de fin d'année, Dassault n'a pas été en mesure de le préparer pour le vol de transfert, qui a donc été programmé après les fêtes. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
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énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
Les entreprises qui produisent l'électricité oui (D'ailleurs EDF s'est pas mal renfloué) mais les consommateurs et les entreprises grosses consommatrices d'énergie non. Ce qui est reproché c'est que la pénurie qui fait monter les prix a en quelque sorte été organisée en sous estimant les besoins en énergie pilotable, au détriment des consommateurs des pays exportateurs. -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Neutralité technologique : l’Alliance du nucléaire rappelle à l’ordre la Commission européenne -
FRANCE : 5° puissance économique?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de SPARTAN dans Economie et défense
Un petit post pour expliquer pourquoi la dette de la France est soutenable ce qui éclairera le paradoxe apparent de la conclusion du post auquel je répond. Une vision macroéconomique classique de la soutenabilité de la dette La dette d'un pays est soutenable si son économie croît suffisamment pour absorber : le déficit primaire (hors intérêts de la dette), le service de la dette, c'est-à-dire les intérêts payés sur la dette existante. L'équation est la suivante : variation PIB réel + inflation − service de la dette/PIB > déficit primaire/PIB Variation du PIB courant : Cette notion combine la croissance réelle (volume de production) et l’inflation (hausse des prix), ce qui reflète l'augmentation nominale de la richesse créée. Service de la dette / PIB : C'est le coût des intérêts rapporté à la taille de l’économie. Déficit primaire / PIB : C’est le déficit hors charge d’intérêts, ramené à la richesse globale. En d'autres termes, la condition signifie que le taux de croissance du PIB courant (croissance réelle + inflation) doit être supérieur à la charge nette que représente le service de la dette et le déficit primaire. L'approche rejoint les grands principes économiques. Elle permet d’évaluer la capacité d’un pays à stabiliser son ratio dette/PIB : Si l’inégalité est vérifiée : La dette est soutenable car la richesse nationale croît plus vite que les besoins d’endettement. Si l’inégalité n’est pas vérifiée : Le poids de la dette augmente, ce qui peut entraîner une spirale d’endettement insoutenable. Cette équation est d’ailleurs utilisée dans des modèles économiques, notamment dans les analyses du FMI ou de la Banque centrale européenne pour évaluer la viabilité de la dette des États. Lorsqu'on regarde l'équation on se rend compte que la règle des 3 % de déficit public en Europe apparaît inadaptée car elle ne prend pas en compte les conditions économiques réelles et variables d'une année à l'autre. Pourquoi la règle des 3 % est inadaptée ? La règle des 3 % a été conçue dans un contexte particulier des années 1990, sans véritable fondement économique. Elle ignore les dynamiques structurelles (croissance, inflation) et conjoncturelles (crises économiques). Les économies évoluent différemment selon les pays et les années. Imposer une règle uniforme ne permet pas d'adapter les politiques budgétaires aux besoins spécifiques d’un pays. Une économie en crise pourrait avoir besoin d’une politique de relance (déficit accru) pour stimuler la croissance. Ce n’est pas le niveau absolu du déficit qui compte, mais la capacité d’un pays à produire suffisamment de richesse pour absorber ce déficit et payer les intérêts. Que faudrait-il à la place de la règle des 3 % ? Intégrer des variables économiques clés : croissance nominale, niveau d’endettement, coût du service de la dette. Exemple : ajuster la cible de déficit en fonction de la croissance ou des taux d’intérêt réels. Évaluer si les politiques actuelles permettent de stabiliser ou réduire la dette publique à moyen-long terme. Distinguer les dépenses d’investissement (qui génèrent de la croissance future) des dépenses courantes. Une politique budgétaire plus flexible devrait autoriser des déficits plus élevés pour financer des projets structurants (transition énergétique, infrastructures, innovation). Les politiques budgétaires devraient donc être adaptatives et prendre en compte la soutenabilité réelle de la dette plutôt que de s’enfermer dans des normes arbitraires. Alors la dette de la France est elle soutenable? On va le vérifier pour l'année 2023 qui est la dernière où on dispose des indicateurs qui permettent de calculer l'inégalité: Croissance du PIB réel : environ 0,9 %. Inflation : environ 5,2 % . Croissance nominale ≈ 0,9+5,2=6,1%. Service de la dette : environ 52 milliards d'euros. Le PIB nominal est d’environ 2 600 milliards d'euros. Donc Service de la dette / PIB = 52/2600 = 2% Le déficit public total est d’environ 4,7 % du PIB en 2023. Une partie de ce déficit correspond aux intérêts (2 %), donc le déficit primaire est approximativement : 4,7%−2%=2,7% On a donc à vérifier que (0,9+5,2)−2 > 2,7 => 4,1>2,7 ce qui montre que la dette de la France était soutenable en 2023. -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
Une transition énergétique fondée uniquement sur des énergies renouvelables intermittentes est-elle viable sans une capacité pilotable suffisante ? L'expérience allemande montre que l'idéologie énergétique peut entrer en contradiction avec les réalités physiques et économiques du système électrique. L’Allemagne semble externaliser ses contradictions énergétiques sur ses voisins européens, ce qui génère des tensions économiques et diplomatiques, comme l'ont exprimé des pays comme la Norvège et la Suède. -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
La « Dunkelflaute » de l’Allemagne provoque une crise énergétique en Europe By Katja Hoyer décembre 16, 2024 - 10:00am Un nouveau nom composé allemand gagne actuellement en popularité dans les médias internationaux : Dunkelflaute. Il désigne un temps nuageux et sans vent — en d’autres termes, des conditions météorologiques qui mettent en évidence les vulnérabilités de la production d’énergie renouvelable. L’Allemagne traverse actuellement une période prolongée de Dunkelflaute, avec des conséquences importantes pour elle-même et pour ses voisins européens. Le terme a fait la une des journaux la semaine dernière, lorsque des pénuries dans la production d’électricité renouvelable ont provoqué une hausse des prix de gros. À certains moments, un mégawatt-heure coûtait jusqu’à 1000 € — le niveau le plus élevé enregistré depuis 18 ans. En théorie, le système énergétique allemand est conçu pour être flexible, afin de compenser les fluctuations de l’énergie solaire et éolienne. Entre mai et août de cette année, l’Allemagne a produit un quart de son électricité grâce à l’énergie solaire. Mais en novembre, ce n’était que 4,3 %. En principe, l’augmentation du vent pendant les mois d’automne et d’hiver est censée compenser ce manque. Mais lorsque le pire scénario se produit et qu’une Dunkelflaute survient en hiver, lorsque la consommation d’énergie atteint son maximum, les combustibles fossiles sont censés intervenir. Depuis que la guerre en Ukraine a réduit l’accès de l’Allemagne au gaz bon marché en provenance de Russie, la plus grande économie d’Europe dépend désormais du combustible fossile le plus polluant qui soit. En novembre, plus de 30 % de l’électricité de l’Allemagne provenait de la combustion du charbon — un combustible que l’Allemagne prévoit abandonner d’ici 2038 au plus tard. Pour comparaison, la Grande-Bretagne produit 1,7 % de son électricité à partir du charbon. Retourner au gaz est également délicat, car l’Allemagne ne l’obtient plus directement de Russie et a dû le remplacer par des alternatives plus coûteuses, principalement en provenance de Norvège et des États-Unis. Début novembre, les réserves de gaz de l’Allemagne étaient encore remplies à 98 %. En quelques semaines, elles ont chuté à 85 %. Maintenant, même le pétrole devait être brûlé à pleine capacité pour la production d’électricité. Pourtant, les centrales à combustibles fossiles de l’Allemagne n’ont pas fourni suffisamment, et les importations ont été augmentées en provenance de pays voisins comme la France et la Pologne. Les données de novembre ont montré que près d’un cinquième de l’électricité importée provenait de combustibles fossiles, et 18 % supplémentaires étaient produits à partir de l’énergie nucléaire. Ce dernier aspect semble particulièrement étrange, puisque l’Allemagne a fermé ses dernières centrales nucléaires l’année dernière. Pour mettre cela en contexte : à leur apogée, au début des années 2000, les centrales nucléaires allemandes produisaient un tiers de l’électricité dont le pays avait besoin. Pour faciliter son retrait idéologique de l’énergie nucléaire et atteindre ses objectifs climatiques nationaux sur le papier, l’Allemagne a de plus en plus compté sur l’importation d’énergie en provenance d’autres pays, même si ses voisins produisent cette énergie de manière que Berlin désapprouve. La France produit 70 % de son électricité à partir de l’énergie nucléaire et la Pologne génère trois quarts à partir de combustibles fossiles, la grande majorité provenant du charbon. D’autres pays s’inquiètent de ce que cela signifie si le pays le plus peuplé d’Europe, avec son industrie vorace, continue d’importer plus d’électricité qu’il n’exporte. Cela pose particulièrement problème lors des moments de Dunkelflaute, puisque l’Allemagne produit désormais fièrement la majorité de son électricité grâce à des énergies renouvelables très fluctuantes. La Norvège est particulièrement touchée. L’année dernière, l’Allemagne a reçu 43 % de son gaz en provenance de ce pays scandinave. C’est également l’une des plus grandes sources d’importation d’électricité pour l’Allemagne. En raison de l’augmentation de la demande allemande, les prix de l’énergie en Norvège ont également explosé. Jeudi, le ministre norvégien de l’énergie, Terje Aasland, n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a déclaré au Financial Times que « c’est une situation absolument merdique ». La renégociation des relations énergétiques avec l’Europe est désormais appelée à devenir un enjeu électoral — « un moment crucial pour les relations UE-Norvège », comme l’a dit un ambassadeur de l’UE à Oslo. La Suède, qui est également affectée par la hausse des prix, a été encore plus explicite sur qui et quoi blâmer. La ministre suédoise de l’énergie, Ebba Busch, a déclaré au journal Aftonbladet que « le système énergétique de l’Allemagne n’est pas correct ». Sur X, elle a ajouté : « c’est le résultat de la fermeture des centrales nucléaires. Quand il n’y a pas de vent, nous avons des prix de l’électricité élevés ». Si l’Allemagne était capable de produire plus d’électricité pour le réseau européen, a-t-elle soutenu, les prix resteraient plus bas pour nous tous. Il est temps pour l’Allemagne de se réveiller à la réalité : l’énergie bon marché, propre et fiable ne deviendra pas une réalité simplement en occupant le terrain moral. Avec des élections anticipées prévues pour février 2025, c’est le moment idéal pour repenser les erreurs passées en matière d’énergie, notamment la sortie du nucléaire. Si le prochain gouvernement à Berlin continue sur la même lancée que ses prédécesseurs, l’Allemagne risque non seulement de compromettre la stabilité de son approvisionnement énergétique, mais aussi celle de ses relations avec ses voisins européens. -
Defense bill for 2025 would delay F-35 deliveries Traduit avec DeepL.com (version gratuite) Le projet de loi sur la défense pour 2025 retarderait les livraisons de F-35 Le Congrès devrait permettre à l'armée d'acheter 68 F-35 fabriqués par Lockheed Martin en 2025, dans le cadre du projet de loi d'autorisation de la défense de cette année, mais empêcherait le Pentagone d'accepter 20 de ces jets jusqu'à ce qu'il montre comment il envisage de résoudre plusieurs problèmes du programme Joint Strike Fighter (chasseur d'élite). Le projet de loi d'autorisation de la défense nationale pour l'exercice 2025, que les législateurs ont rendu public samedi, permettrait à l'armée de l'air d'acheter et d'accepter la livraison de 30 F-35A. Le Corps des Marines recevrait neuf F-35B, qui sont la variante à décollage court et atterrissage vertical du jet, et la Marine et le Corps des Marines recevraient neuf F-35C qui peuvent atterrir sur un porte-avions. Le projet de budget initial du Pentagone pour 2025, publié en mars, prévoyait 42 F-35A, 13 F-35B et 13 F-35C. Les législateurs se montrent de plus en plus impatients à l'égard du programme F-35, les problèmes liés à la mise à jour technologique 3 ayant entraîné un arrêt des livraisons en juillet 2023, qui s'est prolongé pendant environ un an, alors que les jets nouvellement construits s'entassaient dans l'usine de Lockheed à Fort Worth, au Texas. Les F-35 les plus récents sont désormais livrés avec une version provisoire du logiciel TR-3 et peuvent effectuer des missions d'entraînement au combat, mais ne pourront pas voler au combat avant 2025. L'armée retient actuellement des paiements d'environ 5 millions de dollars par avion à Lockheed jusqu'à ce que les nouveaux F-35 soient aptes au combat. En mai, un membre de la majorité républicaine de la commission des forces armées de la Chambre des représentants a déclaré à la presse que les membres étaient « de plus en plus frustrés » par le programme depuis quelques années, et a cité l'arrêt des livraisons comme un motif particulier de mécontentement et une cause de la réduction des livraisons. Il a également déclaré que le programme devait résoudre les problèmes de logiciels et de radars du F-35. Un collaborateur démocrate a également déclaré à des journalistes en mai que le programme F-35 devait résoudre les problèmes liés aux améliorations TR-3 - qui comprennent l'amélioration des écrans, de la mémoire des ordinateurs et de la puissance de traitement - afin de pouvoir travailler sur un ensemble plus large d'améliorations connues sous le nom de Block 4. Les améliorations du bloc 4 incluraient la capacité de transporter plus d'armes et de meilleures capacités de guerre électronique. Les 20 dernières livraisons prévues pour 2025 ne seront autorisées que si le ministre de la défense explique aux commissions de la défense du Congrès comment il compte améliorer la recherche, le développement, les essais, l'évaluation, la production et les problèmes de maintenance dans de nombreux domaines du programme F-35, selon le NDAA. Le secrétaire à la défense serait également tenu d'envoyer au Congrès des mises à jour annuelles pendant cinq ans, à partir d'avril prochain, sur l'état d'avancement des plans visant à résoudre les problèmes du F-35. Rob Wittman, président de la sous-commission des forces aériennes et terrestres tactiques de la Chambre des représentants, a déclaré samedi à Defense News que les nouveaux F-35 étaient en passe d'obtenir des capacités de combat, mais qu'il serait nécessaire de « clôturer » ces 20 jets pour remettre le programme sur les rails. « Je reconnais qu'ils ont fait des progrès », a déclaré M. Wittman lors du Forum national de défense Reagan à Simi Valley, en Californie. « Maintenant, je dirai qu'il y a encore beaucoup à faire, et je veux m'assurer qu'ils restent concentrés sur ce point. Mais je pense qu'ils ont franchi un cap en faisant un effort significatif pour relever les défis [du F-35] (...) qui étaient tout simplement stupéfiants ». M. Wittman a également déclaré que la décision prise en octobre par Lockheed Martin de confier à Chauncey McIntosh, un spécialiste de l'ingénierie logicielle, la responsabilité des opérations F-35 de l'entreprise, montre que celle-ci sait qu'elle doit faire mieux en ce qui concerne le logiciel des avions à réaction. Le projet de loi contient également un amendement proposé par Wittman au début de l'année, qui ferait passer le nombre de F-35 achetés pour les essais de développement de six à au moins neuf. L'exposé conjoint des motifs du Congrès pour le projet de loi note que Lockheed Martin a accepté d'investir 350 millions de dollars de ses propres fonds pour améliorer le fonctionnement du programme F-35, en particulier le développement, les essais et la mise en service de nouvelles capacités matérielles et logicielles. La déclaration encourageait également les principaux sous-traitants du programme à envisager un investissement similaire dans leurs efforts en faveur du F-35.
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Oui ça devient compliqué de savoir ce qui se passe vraiment: dépression sous une aile et compensation par les FCS pour maintenir la route?
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je n'ai pas été clair, je parlais d'une exportation de main d'œuvre Nord Coréenne de plus vers l'Ukraine, si ce n'est qu'une exportation ordinaire le Corée du Nord ne devrait pas refuser les clients? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans ce cas on devrait pouvoir financer une exportation de main d'œuvre de plus vers l'Ukraine? -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Analyse : La stratégie australienne anti-française Rupture progressive des partenariats stratégiques : L’annulation brutale du contrat des Shortfin Barracuda en faveur d’AUKUS n’était pas seulement une préférence technologique ou opérationnelle, mais aussi un choix géopolitique : recentrer leurs alliances autour des États-Unis et du Royaume-Uni, deux puissances anglo-saxonnes. Les déboires des programmes NH90 et Tigre ont donné un prétexte aux Australiens pour tourner le dos à des technologies françaises, malgré le fait que ces problèmes soient souvent dus à une utilisation inadaptée ou à des exigences australiennes irréalistes. L’objectif implicite est d'isoler la France du Pacifique et derrière ces choix, on peut voir un plan stratégique qui consiste à réduire l’influence militaire française dans une région où la France est la seule puissance européenne capable de projeter des forces significatives (via la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie). Écarter les industriels français pour se tourner exclusivement vers des partenaires anglo-saxons (même au prix de projets bancals comme AUKUS). Cette vision australienne pourrait expliquer que l'Australie tente de pousser la France à réduire ses ambitions pacifiques, faute de partenaires locaux solides, tandi qu'elle même cherche à consolider une sphère d’influence "anglo-saxonne" face à la Chine, où la France serait perçue comme un acteur secondaire, voire gênant. Mais la réalité rattrape la stratégie australienne parce que le problème, c’est que les choix australiens, motivés par cette volonté "d'angliciser" le Pacifique, se heurtent à des réalités industrielles et opérationnelles : AUKUS est en grande difficulté, tant sur les plans technique que organisationnel. Le retrait des NH90 et des Tigres n’a pas résolu les problèmes capacitaires australiens. Autrement dit, l’Australie, en cherchant à "s’émanciper" de la France, se retrouve aujourd’hui dans une impasse. Mais plutôt que de revenir en arrière, elle va sans doute chercher à s’entêter ou à masquer les problèmes. Conclusion : Fierté vs Réalisme Les Australiens sont trop fiers pour faire marche arrière publiquement. Cependant, cela n’empêche pas la France de garder la porte entrouverte : La France doit continuer à se positionner comme une alternative crédible si AUKUS échoue. Elle doit maintenir une présence active dans le Pacifique (alliances locales, manœuvres militaires, partenariats industriels) pour rappeler qu’elle est une puissance incontournable. En somme, l’Australie rêve d’un Pacifique sans la France… mais elle pourrait bien se réveiller brutalement si ses alliances anglo-saxonnes continuent de décevoir. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Sans brouilleurs, la brigade franco-ukrainienne Anne de Kiev exposée aux drones russes “La guerre des brouilleurs” Vitrine du soutien militaire français à Kiev, la brigade mécanisée Anne de Kiev rejoint la ligne de front sans équipements de lutte anti-drones. Paris a fait l'impasse sur la livraison de ces systèmes pourtant cruciaux sur un champ de bataille ukrainien marqué par l'omniprésence des drones kamikazes russes. [...] Publié le 16/12/2024 à 5h00 GMT Lecture 3 minutes -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Lettre ouverte au président de la république Monsieur le Président de la République, Face aux défis majeurs que rencontre actuellement l'Australie dans le cadre du pacte AUKUS et à l'élargissement inéluctable du gap capacitaire en matière de sous-marins, la France dispose aujourd’hui d'une opportunité stratégique unique pour offrir une solution pragmatique et crédible. L'Australie est confrontée à : Un vieillissement prononcé de ses sous-marins Collins, malgré les efforts du programme LOTE qui peine à garantir leur disponibilité opérationnelle ; Une pression politique et industrielle interne, amplifiée par des doutes émis par des analystes australiens eux-mêmes, à l'image des récents travaux de l’Australian Strategic Policy Institute; Des incertitudes croissantes concernant les livraisons promises de sous-marins américains Virginia et britanniques de nouvelle génération. Dans ce contexte, la France peut se présenter comme une solution de responsabilité stratégique en proposant les sous-marins Suffren, issus du programme Barracuda, comme moyen immédiat et fiable de combler ce gap. Notre offre présenterait plusieurs avantages : Une capacité opérationnelle immédiate : Les Suffren, déjà en service dans la Marine nationale, sont des sous-marins nucléaires d’attaque modernes, capables de répondre aux exigences opérationnelles australiennes. Une solution industrielle adaptée à la souveraineté australienne : La construction locale des Suffren en Australie garantirait les emplois et le transfert de compétences tant recherchés. Un renforcement naturel d’AUKUS : Plutôt que de remettre en cause l’existence du pacte, cette solution permettrait d’élargir l’alliance à la France, donnant naissance à un AUKUS renforcé et européanisant. Jean-Yves Le Drian, fort de son expérience dans la négociation du premier contrat des sous-marins Shortfin Barracuda, pourrait être mandaté pour initier des discussions formelles. Son expertise diplomatique et sa crédibilité reconnue auprès des autorités australiennes offriraient un cadre idéal pour redémarrer ce partenariat dans un esprit pragmatique et constructif. L’intégration de la France dans AUKUS sous la forme d’une évolution vers un FAUKUS (à l’humour assumé) symboliserait une France actrice de solutions et démontrerait sa volonté de jouer un rôle majeur dans l’Indo-Pacifique. Ainsi, Monsieur le Président, je vous propose d’envisager : La désignation de Jean-Yves Le Drian pour une mission diplomatique en Australie ; L’ouverture de discussions visant à l’intégration de la France au pacte AUKUS, avec les Suffren comme solution immédiate et possiblement définitive pour les besoins de la Royal Australian Navy. La France a aujourd’hui l’occasion de se présenter comme un partenaire fiable, pragmatique et stratégiquement indispensable pour ses alliés du Pacifique. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mon profond respect. Picdelamirand-oil -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
L’Australie fait du maintien en service de ses six sous-marins Collins un « sujet de préoccupation » Début novembre, l’Australian Broadcasting Corporation [ABC] a révélé qu’un seul sous-marin de type Collins, sur les six que possède la marine royale australienne [Royal Australian Navy – RAN], était en état de prendre la mer. Et cela alors qu’il avait été précédemment rapporté que de la corrosion avaient été découverte au niveau des tubes lance-torpilles de deux autres unités, à savoir les HMAS Farncombe et HMAS Sheean. Or, pour la RAN, ces six « Collins » doivent impérativement rester en service jusqu’à la livraison de sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] qu’elle doit recevoir dans le cadre du pacte AUKUS, noué par l’Australien avec les États-Unis et le Royaume-Uni en septembre 2021. Pour rappel, cela avait conduit Canberra à annuler l’acquisition de douze sous-marins Shortfin Barracuda [ou « Attack »] auprès du français Naval Group. Ce que certains semblent regretter, comme en témoigne un article récemment publié par l’Australian Strategic Policy Institute [ASPI], un groupe de réflexion financé par… le ministère australien de la Défense. En effet, celui-ci a estimé qu’il faudrait « sans doute revenir au travail effectué pour la classe Attack », compte tenu des difficultés rencontrées dans le cadre du pacte AUKUS. En effet, la livraison par les États-Unis de trois SNA de type Virginia à la marine australienne semble hasardeux dans la mesure où l’US Navy peine déjà à obtenir les siens, l’industrie navale américaine n’étant pas encore parvenue à augmenter son rythme de production. Les cinq autres SNA promis à la RAN doivent être construits en coopération avec le Royaume-Uni. Or, comme le rappelle l’article de l’ASPI, le réacteur PWR3 qui doit les équiper « n’a pas encore été testé » et la priorité pour le Royaume-Uni est la mise en service des futurs sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de type Dreadnought. En outre, l’industrie britannique semble être à la peine pour assurer le maintien en condition opérationnelle [MCO] des SNA Astute de la Royal Navy. En août dernier, aucun n’était en mission… Quoi qu’il en soit, la prolongation des six sous-marins de type Collins au-delà de leur durée de vie opérationnelle, c’est-à-dire jusque dans les années 2030, reste la priorité de la marine australienne. À cette fin, elle a lancé le programme LOTE [Life Of Type Extension], pour environ 3 milliards d’euros. Mais elle dû revoir ses ambitions à la baisse, en renonçant, notamment, à les doter de la capacité à lancer des missiles de croisière Tomahawk, cette opération n’ayant été jugée viable économiquement. Le programme LOTE ne suffira pas pour prolonger ces sous-marins. Aussi, en juillet, la RAN a notifié un contrat de 1,3 milliard d’euros au chantier naval ASC Pty Ltd pour assurer leur maintien en condition opérationnelle [MCO] pendant quatre ans. Seulement, ces efforts risquent d’être insuffisants pour garantir la disponibilité des Collins. Et une rupture temporaire de capacité se profile à l’horizon. Du moins, c’est ce que redoute le ministère australien de la Défense, qui vient d’annoncer sa décision de classer le MCO de ces sous-marins parmi les programmes jugés « préoccupants ». En clair, cela veut dire que ce programme sera placé sous une « surveillance renforcée ». « Les sous-marins devant être exploités au-delà de leur durée de vie prévue, il est essentiel de répondre à des exigences de maintien en puissance accrues pour garantir que la classe Collins reste une capacité efficace et redoutable jusqu’à son retrait du service », a-t-il expliqué. Aussi, il va présenter un plan d’actions visant à corriger les vulnérabilités présentant les risques les plus élevés. « Le gouvernement s’engage à investir dans des améliorations capacitaires prioritaires […] afin de garantir que la flotte des sous-marins de la classe Collins reste une capacité puissante et crédible pour mener des opérations visant à protéger les approches maritimes et les lignes de communication maritimes de l’Australie », a-t-il ajouté. En attendant, cette décision suggère que le prolongement de la vie opérationnelle des sous-marins Collins va être plus compliqué que prévu, ce qui, en fonction de l’évolution de leur état, pourrait contraindre la RAN à leur imposer des restrictions opérationnelles. -
Corrigé, Merci!
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Réunion au Kremlin. Bon, il faut répondre absolument à cette autorisation d’emploi des armes à longue portée occidentales sur notre sol. Mais, c’est déjà le cas depuis longtemps en Crimée et dans nos nouvelles provinces d’Ukraine… Je parlais de notre vrai sol, crétin ! Dans ce cas, on n’a pas beaucoup d’autre solution que d’agiter la peur nucléaire. Oui, mais on l’a déjà fait 20 fois. Il faut augmenter la dose, mais sans aller trop loin. Un dernier avertissement avant l’avertissement terminal qui précédera l’ultime avertissement où on emploiera peut-être un peu de nucléaire pas méchant. Une simple déclaration menaçante ne suffira pas. Un exercice de déploiement ? Déjà fait ! Une demi-mise en alerte ? Déjà fait ! Un déploiement d'armes nucléaires chez un vassal ? Déjà fait ! Des essais en Nouvelle-Zemble ? C’est prévu, mais c’est déjà employer un peu de nucléaire et il faut surtout quelque chose tout de suite. Ce sera l’étape suivante. Il y a toujours l’idée de modifier la doctrine nucléaire que l’on a lancée il y a quelques mois. On peut la publier demain. Bonne idée, je prends. Autre chose ? J’ai une idée, chef. On utilise depuis longtemps des missiles contre l’Ukraine des missiles conventionnels capables de porter éventuellement des charges nucléaires et si on faisait l’inverse en frappant conventionnellement une ville ukrainienne avec un missile stratégique nucléaire ? Pour le coup, cela foutra la trouille à tout le monde. Pas mal, mais c’est peut-être un poil trop. On peut refroidir un peu en n’utilisant pas un de nos précieux missiles intercontinentaux, mais un missile intermédiaire toujours en cours de développement depuis 13 ans. C’est le truc que l’on avait camouflé en missile intercontinental parce qu’on n’avait pas le droit de construire des missiles intermédiaires à l’époque ? Oui, c’est ça, chef, le RS-26. Bonne idée. Il faut avertir les Américains au moment du tir, pour qu’il n’y ait pas de mauvaise interprétation, on va l’utiliser dans une zone symbolique – par exemple là où les Ukrainiens fabriquaient les missiles intercontinentaux – et je dirai que c’est juste un essai pour un engin nouveau. Comme cet essai sera forcément une réussite, je louerai ensuite les avancées prodigieuses de la science et de l’industrie russe. Sur un malentendu, cela peut passer. Mais au fait à quoi ça sert d’avoir un missile à portée intermédiaire ? A refaire le coup des SS-20, chef. Avec ça on ne menace vraiment que les poules mouillées européennes, mais pas les États-Unis. On peut menacer, comme à l’époque des SS-20, de détruire toutes les bases européennes où sont stockés les bombes B-61 et donc le parapluie nucléaire américain en Europe. Le président des États-Unis serait alors placé devant un dilemme : soit il utilise contre nous des armes stratégiques américaines avec une riposte sur les États-Unis, soit il lâche les Européens qui deviennent alors très vulnérables. Je retiens l’idée. J’annoncerai qu’on va les produire en série, même si je ne suis pas sûr qu’on ait les moyens de le faire. Avec ces armes intermédiaires, et notre armée plus puissante que jamais, on pourra se permettre beaucoup de choses une fois que la guerre en Ukraine sera terminée, surtout si les Américains se désengagent de ce continent. Vous êtes génial chef ! Je sais. Résumons la manœuvre de peur : je fais une ou plusieurs déclarations à la fois méchantes et maîtrisées, on publie la nouvelle doctrine avec l’idée qu’une attaque aérienne conjointe massive sur notre sol pourra justifier de l’emploi de l’arme nucléaire et on lance un missile intermédiaire quelque part. Bien entendu, tous les relais : chefs d’État sympathisants, chefs de partis d’extrême-gauche et d’extrême-droite, influenceurs, faux médias, idiots utiles chanteront en cœur le couplet du « C’est la faute à Joe Biden et à ses vassaux européens qui veulent nous entraîner dans la troisième guerre mondiale ». Cela freinera au moins toutes les initiatives en faveur de l’Ukraine. En avant ! C'est de .....Michel Goya! -
Et PAF on dissout, voila ce qui arrive quand on ne peut plus dissoudre l'assemblée.
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Air India commande cent appareils de plus à Airbus Un carnet de commande de 800 A320 néo rien que pour l'Inde, et on ne parle que des 26 Rafale pour la Marine Indienne.
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Opérations dans la stratosphère (20 / 50 km) et la mésosphère (50 / 80 km)
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de herciv dans Divers air
L'armée de l'air et de l'espace boucle sa stratégie sur la très haute altitude -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Hé hé... tu viens de mettre un up vote à un texte intégralement généré par IA, sans que j'en ai changé un seul mot. C'était un test. -
https://forum.air-defense.net/topic/29-le-f-35/?do=findComment&comment=1757697
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Guerre civile en Syrie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Je l'ai en Anglais -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Lockheed Martin présente systématiquement les évolutions comme des avancées technologiques positives alors qu’elles sont, en réalité, essentielles pour rattraper les lacunes du programme et résoudre des anomalies accumulées depuis des années. Les retards initiaux ont permis aux menaces adverses de progresser considérablement, rendant obsolètes certaines capacités promises à l’origine. Le coût astronomique des upgrades nécessaires (comme le Block 4 et l’ECU) est ainsi dissimulé derrière un discours marketing plutôt qu’une reconnaissance des défaillances.