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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. La Suisse devra mettre la main au portefeuille pour améliorer la motorisation de ses futurs F-35A Block 4 PAR LAURENT LAGNEAU · 10 JUILLET 2024 Pour le moment, les livraisons de chasseurs-bombardier F-35 sont suspendues par le Pentagone, en raison des difficultés de Lockheed-Martin à mettre au point la configuration dite « TR-3 » [Technology Refresh-3], qui est en réalité une mise à jour logicielle censée ouvrir la voie à la version Block 4 de cet appareil. Quand pourront-elles reprendre ? Peut-être avant la fin de cette année, a récemment indiqué James D. Taiclet, le directeur général du groupe. En attendre, la production continue… et les avions fraîchement sortis des lignes d’assemblage sont mis sous cocon. La version Block 4 prévoit de doter le F-35 de 66 fonctionnalités inscrites dans son cahier des charges. Et cela nécessitera de mettre aussi à jour la motorisation de l’avion. Celui-ci devant être plus lourd, il aura en effet besoin d’une meilleure gestion thermique et de davantage de puissance. Deux options étaient en balance encore récemment. L’une consistait à modifier l’actuel moteur F-135, Pratt & Whitney ayant promis d’être en mesure de proposer une solution permettant d’accroître l’autonomie de 11 % d’autonomie en plus et d’offrir une poussée améliorée de 10 % ainsi qu’une gestion thermique 50 % plus efficace. L’autre, qui avait les faveurs de Lockheed-Martin, reposait sur le réacteur à cycle adaptatif [ACE] « XA100 » conçu par General Electric. Finalement, faute de certitude sur la possibilité d’adapter le XA100 sur toutes les variantes du F-35, en particulier sur celle dite STOVL [décollage court et atterrissage vertical], le Pentagone a privilégié la solution de Pratt &Whithney, par ailleurs moins coûteuse que celle de General Electric. Cette question concerne évidemment tous les pays qui ont acquis des F-35. Dont la Suisse, qui a commandé 36 exemplaires [block 4] en septembre 2022, pour un peu plus de 6 milliards d’euros. Selon le calendrier, les livraisons commenceront en 2027 pour s’achever trois ans plus tard. La modernisation du moteur F-135 sera-t-elle prête d’ici là ? Rien n’est moins sûr. En revanche, il est désormais acquis que Berne devra mettre à la main au portefeuille pour la financer. C’est en effet ce qu’a admis Kaj-Gunnar Sievert, le porte-parole de l’Office fédéral de l’armement [ArmaSuisse], à l’antenne de la SRF, le 7 juillet. Le responsable a ainsi confirmé une information révélée plus tôt par le quotidien Blick. « Ce que l’on ne savait pas jusqu’à présent, c’est que le rééquipement des jets doit être payé par le commanditaire, c’est-à-dire le Département de la défense [DDPS]. […] Pourtant, lors de la signature du contrat d’acquisition, on savait que le ministère américain de la Défense faisait examiner un développement du moteur », s’était en effet étonné le journal. Quant à connaître le coût de la facture, M. Sievert s’est gardé de faire la moindre évaluation. Toutefois, il a assure que le « F-35 ne représentait pas un risque financier ». Cela étant, le DDPS a livré des explications un peu alambiquées sur son site Internet. Ainsi, selon lui, « avec le moteur actuel F-135, le F-35A dispose de la propulsion la plus moderne et la plus forte en poussée des avions de combat occidentaux ». Et d’ajouter : « Dans la configuration actuelle, ce moteur répond aux exigences de la ‘configuration Block‑4’ livrée à la Suisse ». Ce qui est discutable… car sinon, pourquoi le Pentagone voudrait-il un réacteur plus performant ? Toutefois, le DDPS n’en démord pas. « Comme le moteur F-135 répond aux exigences de la configuration Block‑4, les avions peuvent être exploités, en l’état actuel des connaissances, en service de vol sans maintenance ou tout au plus avec une maintenance supplémentaire minime », a-t-il insisté. Or, en avril, dans les pages de la version suisse du quotidien 20 Minutes, M. Sievert avait expliqué qu’il faudrait « entretenir les moteurs un peu plus souvent » jusqu’à « ce que la mise à niveau soit installée », à cause d’une durée de vie réduite » de leurs turbines. C’est d’ailleurs déjà le cas avec les F-35 actuels, un responsable du Pentagone ayant fait état d’une usure prématurée des aubes de turbine. « Ces fissures dans le revêtements ne constituent pas un problème pour la sécurité des vols mais elle réduisent la durée de vie utile d’un moteur », avait-il expliqué. Quoi qu’il en soit, bien qu’ayant admis ne pas connaître les « coûts précis des futures mises à niveau », le DPPS se veut serein. « Les volumes importants ont un effet positif sur les coûts de tels développements pour chaque avion. 1000 F-35 ont déjà été livrés aujourd’hui et le nombre d’avions continuera d’augmenter », a-t-il souligné, après avoir d’abord expliqué que « l’actualisation des moteurs selon la planification actuelle n’aura lieu qu’au cours de la décennie 2030 et que cette installation s’étalera sur plusieurs années ».
  2. Je sais bien que tu essaies d'être honnête mais @Jarod est un membre du forum comme un autre de même que moi, il peut avoir une opinion mais ce n'est pas une information, il n'y a pas de raison de s'inquiéter, si on estime le membre cela peut être une raison de rechercher la confirmation où l'infirmation du soucis qu'il exprime, mais de mon point de vue si Dassault dit qu'il va faire un standard F5 et que @Jarod dit qu'il n'y a pas la place, je ne m'inquiètes pas. Maintenant si le GAO dit que le F-35 doit remplacer le PTMS et le circuit thermique du F-35 et qu'il faudra agrandir les traversés des cadres de l'avion pour cela, ça m'incite au minimum à prendre des pop corn. Je n'en fais pas trop parce que @herciv s'en charge. Je voudrais aussi éclaircir le point qui me fait très mal avec la Suisse parce que je le trouve injuste. Ce point c'est que la Suisse a dit que le coût complet du F-35 en considérant toutes les dépenses au cours de sa vie, serait moins cher que celui des autres avions (dont le Rafale). Or le coût d'usage du F-35 est très élevé, mais c'est un point où Lockheed ment comme un arracheur de dent: Au moment de l'appel d'offre Suisse le coût de l'heure de vol qu'on pouvait trouver en source ouverte était de l'ordre de 36000 $ par heure de vol mais Lockheed s'engageait à ce qu'elle descende à 25000 $ en 2025. Comment des professionnels Suisses peuvent ils gober un truc pareil? Les chiffres officiels du programme F-35 pour les US prévoyaient que le nombre total d'avions F-35 à acheter pour les États-Unis et ses alliés était de 2 443. Cela comprenait 1 763 F-35A pour l'US Air Force, 353 F-35B et 67 F-35C pour l'US Marine Corps, et 273 F-35C pour l'US Navy. Le coût total d'acquisition était estimé à 406,5 milliards de dollars pour un coût total du programme de 1700 Milliards de dollar ce qui donne un coût d'usage de 1293,5 milliards de dollars et une heure de vol d'environ 68000 $ si on accepte que les avions ont une vie opérationnelle de 8000 h. L'écart avec 36000 est important mais admettons que cela peut se justifier, le problème c'est la baisse à laquelle Lockheed s'est soi disant engagé, parce que si aujourd'hui je fais le même calcul j'ai le même nombre d'avions le même nombre d'heure de vol mais le coût de l'acquisition est passé à 420 Milliards de dollar et le coût du programme à 2000 milliards de dollar ce qui met l'heure de vol à 80843 $. Ce qui est loin d'être une baisse et en 2024 on est assez proche de 2025.
  3. Je pense que c'est un avion pour voir ce qu'on peut en faire et comparer avec les E3F. Que se passera t il après? parce que pour le porteur on a des Falcon et pour le radar on a Thales et pour des specs sur mesure on a la DGA.
  4. Boeing : les générateurs d'oxygène de plus de 2.600 avions doivent être inspectés Le régulateur américain de l'aviation a indiqué ce lundi que si le problème n'est pas résolu, les générateurs pourraient devenir « non fonctionnels » et ne pas pouvoir « fournir de l'oxygène supplémentaire aux passagers pendant un épisode de dépressurisation ». Les avions concernés ne resteront pas cloués au sol. Publié le 8 juil. 2024 à 22:50Mis à jour le 8 juil. 2024 à 22:56 La liste d'ennuis s'allonge pour Boeing. Ce lundi, le régulateur américain de l'aviation (FAA) a indiqué que les générateurs d'oxygène de plus de 2.600 avions de la famille des 737 de l'avionneur américain doivent être « immédiatement » inspectés pour assurer qu'ils soient en bonne position. Selon la FAA, cette inspection doit être réalisée « d'ici 120 à 150 jours ». Elle concerne « certains Boeing 737-8, 9, -8200, -700, -800, et -900ER », c'est-à-dire d'anciennes et de nouvelles générations. Au total, quelque 2.612 avions enregistrés aux Etats-Unis doivent être inspectés, a précisé la FAA, sans ordonner que les avions concernés soient cloués au sol dans l'intervalle. Les masques à oxygène concernés La directive concerne le dispositif de masques à oxygène mis à disposition des passagers en cas de dépressurisation de la cabine pendant le vol. Elle découle, selon le régulateur, de plusieurs signalements selon lesquels les équipements situés au-dessus des sièges avec éclairages, ventilation, et d'où tombent les masques à oxygène en cas d'urgence se sont déplacés à cause d'une « défaillance de l'accroche ». Selon le document diffusé par la FAA, Boeing a examiné cet équipement et identifié que le problème venait d'un point d'attache des sangles des générateurs. Tous les avions de la famille des 737 n'ont pas été équipés de cette façon mais, par précaution, ils doivent tous être inspectés. De son côté, l'avionneur américain indique avoir fourni en juin aux compagnies aériennes des instructions pour vérifier ces sangles. « Un nouvel adhésif utilisé sur les sangles en août 2019 s'est révélé, dans certaines circonstances, avoir permis aux blocs de bouger jusqu'à 1,90 cm », a précisé Boeing. « Nous avons repris l'adhésif d'origine pour toutes les nouvelles livraisons pour assurer que les générateurs restent fermement en place, comme prévu ». « Incapacité de fournir de l'oxygène supplémentaire » Si ce problème n'est pas résolu, a relevé la FAA, les générateurs d'oxygène peuvent se « déplacer et devenir non fonctionnels, ce qui les rendrait dans l'incapacité de fournir de l'oxygène supplémentaire aux passagers pendant un épisode de dépressurisation ». Les inspections menées à ce stade sur les avions en attente de livraison et sur la flotte en service n'ont pas identifié de dysfonctionnement de blocs. Et, lorsque des masques à oxygène ont été déployés en vol, les générateurs ont fonctionné correctement. Cette annonce intervient quelques heures après l'annonce d'un accord de plaider-coupable passé entre l'avionneur et le ministère de la Justice américain dans le dossier pénal lié aux deux accidents de 737 MAX en 2018 et 2019, qui ont fait 346 morts. Ce deal permet à Boeing d'éviter un procès embarrassant et à l'issue incertaine dans la période de turbulences qu'il traverse.
  5. Chine, Corée du Nord, Russie La Russie et la Corée du Nord accordent à la Chine son accès direct au Pacifique Nord Grâce à une entente entre Vladimir Poutine et Kim Jong-un, la Chine s'assure discrètement un accès illimité au Pacifique Nord. Ce nouveau débouché permet aussi à Xi Jinping de gagner du temps pour accomplir son projet de "réunification" avec Taïwan. Article en accès libre
  6. L'électronique fait des progrès qui se traduisent souvent par des gains de place, c'est par exemple l'argument essentiel pour passer les antenne de SPECTRA en GaN! et la multiplication des antennes multifonctions autours de l'avion n'est possible qu'avec la miniaturisation que permet le GaN, mais @Jarod est de Dassault et ne fait pas confiance aux ingénieurs de Dassault sans doute un effet de la lutte des classes
  7. Négociation secrète à Abu Dhabi d'un nouveau lot de Rafale Déjà bien rempli, le carnet de commandes de l'avionneur français Dassault devrait encore se garnir d'un nouveau contrat avec les Émirats. Celui-ci pourrait même se doubler d'une vente de drones. [...]
  8. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    C'est pas le même qui a dit ça, c'est du damage control. De toute façon le F-35 aussi a plein d'angles où il n'est pas furtif et lui il ne peut rien y faire alors que l'active cancellation est 360°.
  9. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Alors ils disent que le Rafale est tellement furtif que dans les exercices le Rafale doit signaler sa présence (en contrôlant ses émissions?) pour que les amis sachent où il est... la conclusion? on a un avion de la classe F-35 pour le prix d'un F-18.
  10. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Ils ne pourront pas être transféré avant Mars 2026, c'est un peu long non? En plus c'est des avions utilisés pour l'IOT&E or les US manquent d'avions de tests....
  11. J'espère que mon stagiaire a répondu que le Rafale n'est pas le F-35 et qu'il a des capacités de refroidissement et de génération électrique suffisantes pour intégrer de nouveaux équipements.
  12. Utilisation Russe du Matériel et des Munitions La doctrine militaire russe, héritée de l'époque soviétique, met souvent l'accent sur la masse et le volume de feu pour submerger l'adversaire. Cela se traduit par une utilisation intensive de l'artillerie, des roquettes et des frappes aériennes pour préparer le terrain avant les avancées des troupes. La Russie dispose de vastes stocks d'armements et de munitions accumulés depuis la Guerre froide. Bien que ces stocks puissent varier en qualité, ils fournissent une base pour des offensives prolongées. Les forces russes utilisent souvent des bombardements massifs pour détruire les défenses ukrainiennes, au prix de lourdes destructions matérielles et de pertes civiles. Ces bombardements sont visibles dans des zones comme Marioupol ou Severodonetsk. L'artillerie joue un rôle central dans les opérations russes, offrant un soutien constant aux unités au sol, souvent à distance de sécurité, et engageant des cibles sur de longues distances. Les offensives russes sont caractérisées par une consommation élevée de munitions, reflétée par des rapports sur l'usage massif de projectiles d'artillerie et de missiles. Les stocks de munitions russes sont consommés à un rythme élevé, ce qui a conduit à des rapports de pénuries et à la nécessité de reconstituer les stocks avec des munitions de plus en plus anciennes. Utilisation Ukrainienne du Matériel et des Munitions En contraste avec la Russie, la doctrine ukrainienne s'appuie davantage sur des frappes précises et l'utilisation ciblée des ressources, maximisant l'efficacité tout en minimisant les pertes. Le soutien militaire occidental, incluant des armes sophistiquées telles que les HIMARS, les Javelins, et les drones, est utilisé pour des frappes précises contre des cibles à haute valeur stratégique, plutôt que pour des barrages massifs. Les forces ukrainiennes emploient souvent des tactiques de guérilla, frappant des points faibles dans les lignes russes, utilisant leur connaissance du terrain et se déplaçant rapidement pour éviter des frappes de représailles. L'Ukraine a innové dans l'utilisation de drones pour des missions de reconnaissance et des frappes ciblées, compensant le manque d'artillerie lourde avec des frappes de précision. En raison des contraintes sur les ressources et la dépendance vis-à-vis de l'approvisionnement occidental, l'Ukraine utilise ses munitions de manière plus mesurée et stratégique. L'accent est mis sur l'optimisation de chaque tir pour maximiser l'impact tout en minimisant la consommation. Les systèmes de guidage et les munitions guidées jouent un rôle clé dans cette approche. La Russie mise sur la quantité et la puissance brute, tandis que l'Ukraine privilégie l'efficacité et la précision. Avantages pour la Russie : La capacité à maintenir un barrage continu de feu peut désorganiser les lignes adverses et créer des opportunités d'avance, mais la stratégie russe dépend de la capacité à maintenir une chaîne logistique robuste pour fournir en continu les vastes quantités de munitions nécessaires. Avantages pour l'Ukraine : L'usage précis des ressources minimise les pertes et maximise l'impact sur des cibles critiques, tout en préservant les munitions pour des besoins futurs, mais l’Ukraine dépend du flux constant d'approvisionnement occidental et de sa capacité à adapter rapidement les équipements. La consommation élevée de munitions par la Russie pourrait devenir insoutenable à long terme si elle ne parvient pas à maintenir ses stocks ou à produire de nouvelles munitions rapidement. Utilisation des Stocks Soviétiques La Russie dispose d’un héritage considérable de matériel militaire provenant de l’ère soviétique, accumulé durant la Guerre froide. Ces stocks incluent une vaste gamme d’équipements, des chars et véhicules blindés aux systèmes d'artillerie et de défense aérienne. Beaucoup de ces équipements ont été remis en état pour être utilisés dans le conflit actuel. Cela inclut la rénovation de chars comme les T-62 et T-72, ainsi que d'autres véhicules blindés anciens. La guerre en Ukraine a entraîné une consommation rapide de ces stocks. Les combats intensifs, l'usage massif de l'artillerie, et les pertes subies ont entraîné une dégradation rapide des équipements. Une grande partie de ces stocks, même après rénovation, souffrent d'obsolescence technologique par rapport aux standards modernes. Cela inclut des vulnérabilités aux attaques modernes et des performances inférieures en comparaison avec les armes plus récentes fournies à l’Ukraine par les alliés occidentaux. Capacité Industrielle de la Russie L'industrie de défense russe a montré une capacité à ajuster ses chaînes de production pour répondre aux besoins du conflit. Cela inclut la production de nouvelles munitions, de véhicules blindés et de systèmes d'armement. Cependant malgré les efforts, la production moderne en Russie est freinée par plusieurs facteurs : Les sanctions ont restreint l'accès de la Russie à des composants clés, notamment les microprocesseurs et d'autres technologies critiques. La capacité industrielle russe est mise à l'épreuve par la nécessité de produire de grandes quantités tout en assurant la qualité. La dépendance à l'égard de technologies anciennes limite l'efficacité de cette production. La Russie a continué à développer des nouveaux systèmes d'armes, comme les chars T-14 Armata, mais leur production reste limitée et leur déploiement sur le front est marginal. Les efforts pour intégrer de nouvelles technologies dans les équipements existants se heurtent à des défis logistiques et techniques, notamment l'absence de composants modernes en raison des sanctions. Comparaison avec l'Ukraine La capacité industrielle ukrainienne pour produire du matériel militaire à grande échelle reste limitée par rapport à la Russie, en grande partie à cause des dommages causés par la guerre aux infrastructures industrielles et de la dépendance aux importations pour les composants. Cependant grâce au soutien occidental, l'Ukraine a pu moderniser et diversifier son arsenal avec des équipements récents et sophistiqués et a montré une flexibilité dans l'intégration de différents systèmes d'armes occidentaux, ce qui améliore ses capacités de combat sans nécessiter de lourds investissements dans la production locale. Avec une consommation élevée et continue, la Russie risque d'épuiser ses stocks hérités de l'ère soviétique. Cela pourrait forcer une reliance accrue sur des équipements nouvellement produits, qui sont souvent plus coûteux et prennent plus de temps à fabriquer. La Russie a été capable de compenser cette consommation par une rénovation industrielle soutenue des stocks soviétiques, mais elle fait face à des défis importants en termes de sanctions, d'obsolescence et de capacités de production limitées. L'Ukraine, malgré des capacités industrielles locales plus modestes, compense cela par un soutien occidental robuste et une flexibilité dans l'adoption de technologies modernes. À long terme, si les stocks soviétiques de la Russie s'épuisent et que les sanctions continuent de restreindre ses capacités de production, cela pourrait affaiblir sa position sur le terrain. Stratégie de l'Ukraine l’Ukraine pourrait trouver un intérêt stratégique à d’abord stabiliser les lignes de front pour pousser la Russie à épuiser ses stocks de matériel hérité de l’ère soviétique, avant de lancer des offensives plus agressives. En maintenant les lignes de front, l’Ukraine pourrait forcer la Russie à continuer ses opérations militaires, utilisant massivement son matériel et ses munitions soviétiques, accélérant ainsi l'épuisement de ces stocks. La Russie serait obligée de maintenir des lignes de ravitaillement étendues et coûteuses, augmentant la complexité logistique et la consommation de ressources. L'Ukraine pourrait utiliser cette période pour fortifier ses positions, améliorer ses défenses et préparer des infrastructures logistiques pour soutenir de futures offensives. La stabilisation permettrait également à l'Ukraine de se concentrer sur la reconstruction et la stabilisation des zones libérées, améliorant le moral et la résilience nationale. Mais un prolongement indéfini de la stabilisation pourrait mener à un conflit gelé, où les lignes de front deviennent fixes et les espoirs de reconquête diminuent. Cela pourrait réduire le soutien international et la motivation intérieure et la Russie pourrait adapter ses stratégies pour économiser ses ressources ou développer de nouvelles capacités, ce qui pourrait réduire l'effet d'usure de la stratégie ukrainienne. Une fois que l’Ukraine juge que la Russie a significativement épuisé ses stocks de matériel soviétique et que sa capacité de production est affaiblie, ce serait le moment opportun pour lancer des offensives, mais l’Ukraine doit s'assurer qu'elle a suffisamment renforcé ses propres capacités, avec des équipements modernes, une logistique robuste, et une préparation stratégique efficace. Adopter une stratégie de stabilisation des lignes de front pour épuiser les stocks soviétiques de la Russie avant de lancer des offensives de reconquête active présente des avantages stratégiques considérables pour l'Ukraine. Cependant, cette stratégie doit être soigneusement gérée pour éviter les pièges d'un conflit gelé ou d'une usure mutuelle prolongée. La clé du succès réside dans la préparation minutieuse et la synchronisation de la transition vers des offensives actives, tout en assurant un soutien international robuste et une pression continue sur la Russie. Cette approche offre un équilibre entre défense et préparation offensive, exploitant les points faibles de l'adversaire tout en consolidant ses propres forces pour des gains à long terme.
  13. Picdelamirand-oil

    AASM

    Le mieux c'est d'intégrer des SPEAR I II III sur Rafale et des AASM sur Typhoon.
  14. Il y a des équipements que Parly a acheté avec le paiement des Croates avec en particulier l'objectif de passer de 20% à 50% le nombre de Radar AESA... Je suppose en priorité pour la Marine qui en avait 0 et qui s'en faisait prêter quand elle partait en OPEX.
  15. Picdelamirand-oil

    AASM

    On en utilise déjà comme ça: on enlève le propulseur et c'est bon...
  16. Dans mon tableau j'ai prévu 4 Rafale pour la Marine Indienne en 2027, normalement pour que ce soit possible il faut lancer ces 4 Rafale en 2024 et à cadence 1 par mois il faut commencer en Septembre. Mais comme Dassault a un grand volume de commande avec sans doute plus de 4 Rafale B dans le carnet, il peut lancer les B des Indiens en avance de phase et les affecter à un autre contrat si les négociations n'aboutissent pas, en effet la configuration finale doit être définie 18 mois avant la livraison ce qui laisse 18 mois pour décider de l'affectation. Par contre il ne peut pas faire ça pour les Rafale M qui n'ont été commandés que par l'Inde. En plus les B sont les avions dont on a besoin d'abord pour faire l'entraînement des pilotes.
  17. Je pense que le reste à livrer de la France est plus faible: Pendant l'interruption des livraisons on était à 152 livrés sur 180 commandés et depuis on en a livré 1 en 2022, 11 en 2023 et au moins 2 en 2024 qui ont été lourdement médiatisés ce qui fait 166 minimum il en reste donc 14 plus les 12 pour la Grèce plus les 42 qui comprennent la compensation Croate ce qui fait 68...
  18. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Les experts estiment que même si le J-20 n’est pas à la hauteur du F-22, il pourrait être un concurrent sérieux du F-35. Les Chinois ont amélioré le J-20 à un moment où les États-Unis étaient aux prises avec le F-35, ce qui permet de combler les écarts de capacités entre les deux chasseurs concurrents. Le F-35 a été largement critiqué comme un gâchis en raison de retards et de dépassements de coûts. D’un prix d’environ 100 millions de dollars par image, le programme F-35 devrait coûter aux contribuables 1 300 milliards de dollars sur la durée de vie de la plateforme. Cependant, le véritable problème est que les problèmes persistants avec le F-35 pourraient empêcher les États-Unis de développer leur successeur, un avion de sixième génération. La sixième génération constitue un énorme pas en avant car elle intègre les technologies des avions avec et sans pilote. Contrairement aux cinq générations d’avions précédentes, il ne constituera pas simplement un unique chasseur habité de pointe. Le programme Next Generation Air Dominance, conçu par la DARPA en 2014 pour développer le chasseur de sixième génération, envisage le jumelage de pilotes avec des systèmes de drones. Cela comprendrait des chasseurs pilotés avancés ainsi qu’une flotte d’environ 1 000 drones autonomes « ailiers fidèles » qui assisteraient de manière autonome un pilote au combat. De cette façon, il ne ressemblera en rien à un avion de combat traditionnel. Le secrétaire de l'Air Force, Frank Kendall, a décrit le chasseur NGAD comme un « élément vital » de la « famille de systèmes ». Mais il semble que les contraintes budgétaires soient un facteur déterminant dans la capacité des États-Unis à développer une capacité robuste d’avions de combat de sixième génération. Le coût disproportionné de l’entretien du F-35 fait obstacle à l’investissement dans le NGAD. Le mois dernier, en réponse à une question sur les projets du NGAD, le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général David Allvin, s’est montré évasif, notant que « nous examinons de nombreuses options très difficiles que nous devons considérer ». Le coût du NGAD est probablement plusieurs fois supérieur à celui d’un F-35, et le chef d’état-major de l’Air Force a déclaré que c’était l’un des nombreux « choix » que le service devait envisager pour ses coupes budgétaires obligatoires pour l’exercice 2026. Le général Allvin a ajouté qu’un autre facteur expliquant la refonte potentielle du NGAD est le rôle croissant des systèmes sans pilote dans les futures opérations aériennes, ce qui signifie qu’il n’est potentiellement pas nécessaire d’avoir un chasseur habité de sixième génération. Les véhicules aériens sans pilote, même ceux pilotés par l’IA, peuvent compléter les avions de combat pilotés mais ils ne peuvent pas les remplacer. Le traitement des données et l'analyse dérivée et les mouvements d'un pilote humain sont inimitables. Les dirigeants de l’USAF étant apparemment enclins à ne pas construire de chasseur habité de sixième génération, on s’attend à ce que l’accent soit mis sur l’amélioration du F-35, qui reste le chasseur le plus avancé. Mais cela n’a aucun sens de réduire à néant les efforts visant à développer le NGAD en tant que système de domination aérienne de pointe tout en dépensant des ressources pour continuer à mettre à niveau son prédécesseur. Pas quand la Chine est à ses trousses. C'est en 2019 que Wang Haifeng, concepteur en chef de Chengdu Aerospace Corporation, a révélé que la Chine s'était lancée dans le développement de sa propre version de NGAD. Trois ans plus tard, en 2022, le général Mark D. Kelly, commandant de l’Air Combat Command, a averti que les Chinois étaient en bonne voie de développer des capacités de chasseurs de sixième génération. Pékin prévoit de le mettre en ligne d’ici 2035, mais la « famille de systèmes » américaine NGAD peut être prête d’ici 2030, si le Pentagone et le Congrès continuent d’allouer les fonds nécessaires. La question du coût n’est pas impossible. Compte tenu de la volonté du Pentagone, il est possible d’y parvenir grâce à des innovations dans la conception et à la rationalisation des stratégies d’acquisition. L’armée américaine ne devrait pas être victime de l’erreur du coût irrécupérable en ce qui concerne le F-35. La supériorité technologique du pays en matière d’avions de combat de pointe, vieille de plusieurs décennies, est menacée.
  19. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Why the U.S. Needs To Upgrade Its Fighter Jets Now Pourquoi les États-Unis doivent-ils moderniser leurs avions de combat dès maintenant ? Avec la Chine à ses trousses, l'armée américaine ne doit pas être victime de l'erreur du coût irrécupérable. Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, le Pentagone n'a plus à s'inquiéter outre mesure de la capacité de la Russie à rivaliser militairement avec les États-Unis. Le nouveau pacte de Moscou avec la Corée du Nord, sa dépendance à l'égard des drones iraniens, son incapacité à établir une supériorité aérienne sur l'Ukraine deux ans après le début de la guerre et le manque de composants vitaux tels que les puces électroniques sont autant de signes de la faiblesse russe. La Russie, qui prétend être à la pointe de la technologie aéronautique avec le MiG-41, capable de tirer des "armes laser", apparaît davantage comme un fantasme désordonné que comme une menace crédible. Malgré ses vantardises, et parce que sa guerre en Ukraine a mis à mal son industrie aéronautique, Moscou aura du mal à suivre Washington dans le développement d'un avion de combat de sixième génération. (La "génération" d'un avion de combat fait référence à ses capacités technologiques. La cinquième génération actuellement en service a vu le jour dans les années 2000). En revanche, la Chine, qui a copié pendant des décennies l'industrie aéronautique russe, ne peut être écartée aussi facilement. En effet, compte tenu de ses ressources financières, de son statut de premier constructeur mondial et des avancées technologiques qu'elle réalise, la Chine a la capacité de poser un sérieux défi à la domination américaine dans le secteur de l'aérospatiale militaire. Le mois dernier, la Chine a réalisé un exploit technique en effectuant un deuxième atterrissage non habité sur la face cachée de la Lune - ce qu'aucun autre pays n'a réussi à faire - et ce, pour la deuxième fois en l'espace de cinq ans. Aujourd'hui, un chasseur de sixième génération est actuellement à différents stades de développement dans plusieurs pays et les États-Unis et la Chine sont les principaux concurrents dans cette course. Les avions de combat continuent de jouer un rôle majeur dans les stratégies de défense. La projection de forces à longue distance contre des cibles ennemies ne serait pas possible sans avions de guerre, et dans des espaces de combat plus proches, ils permettent un soutien aérien rapproché des troupes au sol et l'interdiction des forces ennemies. Washington ne peut permettre à Pékin de prendre l'avantage dans cette compétition. Pour conserver leur avance en matière de technologie aéronautique militaire, surtout à l'ère de l'intelligence artificielle, il est impératif que les États-Unis mettent les bouchées doubles dans la production de leur système de sixième génération, afin de maintenir leur supériorité aérienne. LE CHENGDU J-20 "Mighty Dragon" est l'avion de guerre de cinquième génération déjà développé par Pékin. Doté de capacités avancées en matière d'avionique et de traitement des données, et premier avion furtif de la Chine, il rivalise à la fois avec le F-22 Raptor américain, produit conjointement par Boeing et Lockheed Martin en 2005, et avec le F-35 Lightning II de Lockheed Martin, lancé en 2015. Il est limité en termes de munitions transportées, mais, première pour la Chine, il peut servir d'avion de frappe supersonique à long rayon d'action ou d'intercepteur. En 2017, six ans après son premier vol, l'armée de l'air de l'Armée populaire de libération a mis en service le J-20. Pas moins de 150 J-20 pourraient déjà être en service, et la PLAAF pourrait recevoir un de ces jets chaque mois. Les sept années qui se sont écoulées depuis l'entrée en service du J-20 laissent amplement le temps aux Chinois de moderniser l'avion de guerre. Plus important encore, le fait de le produire à grande échelle signifie qu'ils peuvent compenser les éventuelles lacunes qualitatives par la quantité. En les déployant en nombre suffisant, les avions de guerre chinois pourraient écraser les forces américaines en Asie de l'Est. En plus de bénéficier des projets de vols de F-35, la Chine collabore depuis longtemps avec le Pakistan, avec lequel elle a développé le JF-17 Thunder, un avion de combat multirôle de quatrième génération. Ce projet commun a permis aux Chinois de bénéficier indirectement de l'expertise de leurs partenaires pakistanais, qui ont des décennies d'expérience avec les plateformes américaines.
  20. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Quand tu t'approche le Pk de tes missiles s'améliore. Le Rafale est conçu pour tout faire à moyenne distance, d'où les MICA, d'où la capacité LO et non pas VLO et l'OSF qui permet d'identifier à moyenne distance etc... c'est parce qu'à longue distance le Pk est misérable et à courte distance c'est trop dangereux.
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