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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
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F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Hé hé... tu viens de mettre un up vote à un texte intégralement généré par IA, sans que j'en ai changé un seul mot. C'était un test. -
https://forum.air-defense.net/topic/29-le-f-35/?do=findComment&comment=1757697
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Guerre civile en Syrie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Je l'ai en Anglais -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Lockheed Martin présente systématiquement les évolutions comme des avancées technologiques positives alors qu’elles sont, en réalité, essentielles pour rattraper les lacunes du programme et résoudre des anomalies accumulées depuis des années. Les retards initiaux ont permis aux menaces adverses de progresser considérablement, rendant obsolètes certaines capacités promises à l’origine. Le coût astronomique des upgrades nécessaires (comme le Block 4 et l’ECU) est ainsi dissimulé derrière un discours marketing plutôt qu’une reconnaissance des défaillances. -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Selon le JPO, les mises à niveau Block 4 et TR-3 nécessitent une amélioration de la puissance et du refroidissement du moteur F135. Pratt & Whitney procède actuellement à une mise à niveau du cœur du moteur (ECU) afin d'augmenter l'autonomie et la poussée, et d'assurer le refroidissement du moteur. Le JPO estime que ces améliorations permettraient au moteur de voler pendant 2 000 heures avant d'être révisé. En novembre 2023, le JPO a annoncé l'attribution d'un contrat à fournisseur unique à Pratt & Whitney pour l'ECU du F135. L'annonce du JPO stipule ce qui suit : « Les actions contractuelles prévues permettront la maturation de la conception de l'ECU F135, la fabrication et le développement d'articles d'essai, l'acquisition de moyens d'essai, les activités de validation et de vérification, l'intégration de systèmes d'armes pour les capacités des systèmes aériens, l'acquisition d'équipements d'essai et l'acquisition de matériel de développement pour les variantes F-35A, F-35B et F-35C. » Selon un rapport du GAO de mai 2023, les responsables du programme ont estimé qu'une mise à niveau du cœur du moteur pour prendre en charge les améliorations logicielles du Block 4 sur le F-35 pourrait être disponible en 2032. Les responsables du programme ont également déclaré au GAO qu'un calculateur doté d'un système de gestion thermique et de puissance amélioré (PTMS) était « la seule option viable pour remédier à la diminution de la portance verticale du F-35B causée par l'augmentation du poids de l'avion ». -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Le JPO a entrepris deux examens pour résoudre les problèmes en cours. En 2023, le Defense Acquisition Executive a demandé un « Technical Baseline Review » qui a révélé que « de nombreuses capacités du bloc 4 ne seront pas disponibles avant les années 2030 en raison de la complexité technique, de l'efficacité des logiciels, des ressources humaines et financières, de la capacité des essais en vol, de la qualité et de la capacité des laboratoires, et de l'absence d'exigences définies ». Un examen indépendant de l'architecture logicielle ordonné par le JPO a conclu que « tant que le matériel sous-jacent n'aura pas atteint sa pleine maturité, le programme F-35 continuera à se débattre avec l'efficacité de l'intégration logicielle. » À la suite des deux efforts d'examen, le JPO définit un « bloc 4 réimaginé comme un contenu “indispensable” pour maintenir l'avantage concurrentiel face à nos adversaires. » Selon le général de corps d'armée Schmidt, ce « bloc 4 réimaginé » est « ce que l'industrie peut réellement fournir ». Le « Reimagined Block 4 » doit encore être approuvé par les responsables des acquisitions du ministère de la défense, l'état-major interarmées, les services militaires américains et le comité directeur du programme F-35, a écrit M. Schmidt. (juste une petite formalité ) -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Les problèmes n'ont pas l'air complètement finis, il faut en garder pour le futur -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Oui mais la définition ne vient pas de Chat GPT mais de "F-35 Lightning II: Background and Issues for Congress" qui est un document officiel mis en lien par @herciv page 6/39 dans Acrobat et p 2 dans la numérotation du document. -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Les problèmes du F-35B Le JPO a d'abord développé la variante STOVL - la plus complexe des trois - pour remplacer la flotte de Harrier AV-8B du MarineCorps. Les problèmes liés au F-35B ont entraîné un ralentissement de trois ans de l'ensemble du programme F-35 et ont ajouté 6,5 milliards de dollars à son développement. Le défi technique du F-35 consistait à développer un avion capable de décoller et d'atterrir verticalement et de voler en stationnaire. L'avion devait être suffisamment léger pour décoller verticalement. Mais le moteur devait également être équipé d'un ventilateur de sustentation spécial pour le vol stationnaire, ce qui augmentait le poids de l'appareil. Le programme a fait appel à une équipe spéciale, la « STOVL Weight Attack Team », pour réduire les kilos en trop. Un autre problème technique propre au F-35B concernait les navires sur lesquels il atterrissait. Lors d'un atterrissage vertical, le moteur du F-35B tourne et pointe vers le bas. Les gaz d'échappement s'abattent sur les navires d'assaut amphibies, endommageant les ponts et leurs revêtements. La marine a entrepris de modifier les navires pour atténuer les contraintes. Traduit avec DeepL.com (version gratuite) -
F-35 Les rapports du GAO et du DOT&E
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Picdelamirand-oil dans Amérique
Bon, je voudrais bien voir la capacité de supercroisière du F-35. Déjà que même avec la post combustion il n'est pas capable d'être conforme à l'ORD parce qu'il met 43s de plus que la spécification pour passer au delà du transsonique et qu'il ne peut rester supersonique qu'un temps limité de l'ordre de la minute sous peine de voir apparaître des cloques, alors sans postcombustion... -
[...] https://forum.air-defense.net/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1763473 https://forum.air-defense.net/topic/20630-rafale/?do=findComment&comment=1763552
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Pour essayer de reproduire ça?
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Les réponses de l'IA aux questions de défense
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Economie et défense
J'ai expliqué que je n'en vois pas l'utilité. -
Des NeuroN ou assimilé pour la patrouille de France.
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Les réponses de l'IA aux questions de défense
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Economie et défense
Si on estime que j'ai généré 10 % de mes messages avec ChatGPT on aura à coup sûr surestimé le pourcentage de cette génération. -
Les réponses de l'IA aux questions de défense
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Economie et défense
Oui, enfin moi je m'enmerde plus à te lire qu'à dialoguer avec ChatGPT. -
Les réponses de l'IA aux questions de défense
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Economie et défense
Oui mais pour arriver à un résultat qui me satisfasse vraiment, il a fallu que je fasse plusieurs objections à ChatGPT et d'après moi cela remplace avantageusement la pensée qui accompagne la mise en forme. Je pense qu'un dialogue est plus enrichissant qu'un monologue. -
Vent de panique et tiraillements sur les besoins de financement de la défense en Europe Faut-il un « big bang » des dépenses militaires en Europe comme l'a déclaré le nouveau commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius ? L'inquiétude saisit certains pays avant l'arrivée de Donald Trump. La France est le seul pays de l'Union européenne à détenir la dissuasion nucléaire et une capacité de projection de très longue portée avec le porte-avions Charles de Gaulle. (CLEMENT MAHOUDEAU/AFP) Par Anne Bauer Publié le 11 déc. 2024 à 07:00Mis à jour le 11 déc. 2024 à 09:37 Sous la menace d'un Donald Trump peu soucieux d'aider l'Ukraine et déterminé à faire payer de plus en plus cher la participation des Etats-Unis à l'Otan, le nouveau commissaire européen à la Défense, Andrius Kubilius, prône un « big bang » dans les dépenses militaires de l'Union. Il doit présenter un livre blanc sur l'avenir de la défense européenne au plus tard en mars. Tout juste intronisé, le commissaire lituanien affirme donc que l'Europe doit financer des centaines de milliards d'euros supplémentaires dans le domaine militaire.
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
C'est un sujet que j'ai traité sur mon site: La vapeur d'eau et les autres gaz à effet de serre La vapeur d'eau est le principal gaz à effet de serre et pourtant elle n'est presque pas mentionné pour expliquer les modifications climatiques. La raison en est que la teneur en vapeur d'eau de l'atmosphère dépend de la température du fait de la présence des océans. On a une boucle de rétroaction positive la concernant. Si la température de la Terre augmente, l'eau s'évapore plus intensément des océans, ce qui augmente la quantité de gaz à effet de serre ce qui fait augmenter la température. La montée en température s'arrête car il y a une boucle de rétroaction négative générale qui limite la croissance de la température, toutes causes confondues : si la température de la Terre augmente, elle émet plus d'énergie vers l'espace et, il arrive un moment où la situation se stabilise car l'énergie émise est égale à l'énergie reçue du Soleil. En plus de cette rétroaction positive liée à la vapeur d'eau il y a un autre effet, indirect, lié à la formation des nuages. La situation de ce point de vue est complexe car certains nuages favorisent le réchauffement et certains autres favorisent le refroidissement. Le refroidissement l'emporte certainement car on ne peut obtenir des simulations grossières correctes du climat sans traiter les nuages comme facteur de refroidissement dérivé de la modification d'albédo qu'ils induisent. On a donc très probablement une autre boucle de rétroaction négative liée à la vapeur d'eau. La complexité de la situation fait que la vapeur d'eau n'est pas traitée directement mais comme un facteur amplifiant les effets des autres facteurs, dont les gaz à effet de serre, qui sont étudiés. http://transition.wifeo.com/le-climat-et-les-retroactions.php -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Obs’COP 24 : Opinions, nucléaire et climat Je rappelle que l'empreinte carbone des centrales nucléaires est parmi les plus faible de tous les moyens de production électrique, il faut aller chercher l'empreinte de la construction pour trouver quelque chose de significatif! -
Les réponses de l'IA aux questions de défense
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Economie et défense
J'ai avoué utiliser ChatGPT pour aller plus vite avant de poster sur AD.net. ET cela m'a valu 4 émoticône "confus" qui montre que cette façon de faire n'est pas appréciée. Je met le lien vers le post en question: Je voudrais défendre mon approche sur un exemple et pour cela je vais reproduire un dialogue avec ChatGPT: On envisage de produire de la matière fissile que pour contrer une pénurie de la ressource, et donc dans un environnement où le prix de celle ci augmentera. Donc je ne vois pas de problèmes surtout que le combustible ne représente que 5% du prix de l'électricité. Les avantages d'avoir encore de l'énergie surpasse de beaucoup le fait que celle ci soit un peu plus chère. ChatGPT a mis en forme ma pensée sans la dénaturer, alors pourquoi ne pas l'utiliser, faut t il passer plus de temps à mettre en forme la pensée qu'à penser? ou peut on économiser sur la mise en forme pour pouvoir penser plus longtemps? -
Guerre civile en Syrie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
L’évacuation russe de Syrie, notamment de Tartous et Lattaquié, peut effectivement être éclairée à la lumière de la bataille géostratégique autour du gaz en Méditerranée et du rôle central de la Syrie dans cette dynamique. Voici comment ces éléments peuvent se recouper : Les ressources gazières en Méditerranée Les réserves gazières découvertes en Méditerranée, notamment au large de la Syrie, du Liban et d’Israël, ont changé l’équation énergétique régionale. Ces découvertes font de la Méditerranée orientale une zone clé pour le transport et l’exportation du gaz vers l’Europe. En effet : Israël exploite déjà ses champs gaziers, comme Tamar et Leviathan. Le Liban espérait commencer des exploitations, bien que retardées par des conflits politiques. La Syrie, bien que fragilisée, est stratégique pour l’acheminement du gaz, notamment iranien. Le contrôle de la Syrie revêt donc une importance capitale : elle est une plaque tournante potentielle pour le gaz iranien et méditerranéen, rivalisant avec les projets soutenus par les États-Unis et l’Europe (comme Nabucco). L’accord Iran-Irak-Syrie : une riposte à Nabucco En 2011, l’accord signé entre l’Iran, l’Irak et la Syrie pour transporter le gaz iranien jusqu’en Syrie était clairement un contre-projet face au gazoduc Nabucco soutenu par les États-Unis. Cet accord a plusieurs implications : Il offre une alternative géostratégique à l’Iran pour exporter son gaz en Europe sans passer par la Turquie ni être sous contrôle occidental. Il fragilise les ambitions de la Turquie qui espérait devenir un hub énergétique majeur avec Nabucco. Il représente un coup dur pour les États-Unis et leurs alliés européens qui souhaitent réduire la dépendance énergétique de l’Europe vis-à-vis de la Russie et de l’Iran. L’intervention militaire russe en 2015 pour soutenir Assad visait, entre autres, à protéger ces intérêts énergétiques : empêcher un renversement du régime syrien qui aurait favorisé les projets américains et turcs. L’évacuation russe : un repositionnement stratégique ? L’évacuation des forces russes de Tartous et de Lattaquié pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs : Priorités militaires : La Russie, embourbée en Ukraine, ne peut plus consacrer autant de moyens pour protéger ses positions en Syrie. Tartous, malgré son statut de port stratégique, devient secondaire dans le contexte d’une guerre qui s’étend sur deux fronts. Réévaluation économique : Le projet Iran-Irak-Syrie est fragilisé. Si Assad tombe, la Russie perdra une part de son influence sur ce corridor énergétique, ce qui pourrait la pousser à évacuer ses intérêts plutôt que de risquer une confrontation avec les États-Unis ou Israël. Le contexte énergétique mondial : Avec la fin de Nord Stream et le recentrage de Gazprom sur l’Asie, la Russie pourrait juger que ses objectifs énergétiques ne passent plus par la Méditerranée. En d’autres termes, la Russie pourrait avoir décidé de se replier tactiquement face à une situation où son influence énergétique s’affaiblit en Méditerranée, notamment avec les pressions occidentales et israéliennes. Les États-Unis et la Turquie : des gagnants potentiels ? L’évacuation russe affaiblit le régime syrien, ce qui pourrait : Rouvrir la voie aux projets énergétiques soutenus par les États-Unis (comme Nabucco ou des alternatives modernisées). Redonner un rôle central à la Turquie comme corridor énergétique entre l’Asie centrale, l’Iran et l’Europe. Même si Ankara est mécontente du retard de Nabucco, cette situation la place à nouveau dans une position de force. L’Iran : entre faiblesse et opportunité nucléaire L’affaiblissement russe place l’Iran dans une situation critique : L’Iran perd un soutien logistique majeur en Syrie, limitant sa capacité à maintenir son corridor chiite vers la Méditerranée. Cela accentue son isolement énergétique et stratégique. L’Iran pourrait alors accélérer son programme nucléaire comme moyen de dissuasion face à une situation qui se dégrade. L’évacuation russe de Syrie doit être replacée dans un contexte énergétique et géostratégique plus large. La lutte pour le contrôle des routes du gaz en Méditerranée orientale, notamment entre les projets Nabucco soutenus par les États-Unis et l’accord Iran-Irak-Syrie, reste un facteur clé. En se retirant partiellement, la Russie semble perdre un pari stratégique vieux de plusieurs années, ouvrant la voie à un redéploiement des alliés occidentaux et de la Turquie pour façonner l’avenir énergétique de la région. -
Guerre civile en Syrie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
L'analyse que l'Iran pourrait chercher à accélérer son programme nucléaire face à une situation régionale qui se détériore est plausible et s'inscrit dans une logique stratégique de sanctuarisation. Voici quelques points clés pour éclairer cette hypothèse : Un périmètre de sécurité en recul L'Iran, traditionnellement, projette son influence au-delà de ses frontières pour créer une "profondeur stratégique" : En Irak via des milices chiites comme le Hashd al-Shaabi. En Syrie par son soutien au régime Assad. Au Liban avec le Hezbollah. Au Yémen avec les Houthis. L’effondrement potentiel du régime syrien, combiné à un affaiblissement du Hezbollah (notamment en cas d’escalade avec Israël) et à une fragilisation de ses positions en Irak, réduit dramatiquement cette zone tampon. L’Iran pourrait bientôt se retrouver isolé, avec un périmètre limité à ses frontières. Le précédent : Israël et la sanctuarisation nucléaire L'histoire montre que des États menacés, comme Israël dans les années 60-70, ont choisi l'arme nucléaire comme "ultime garantie de survie". La logique iranienne pourrait suivre cette trajectoire : La doctrine nucléaire permettrait de dissuader toute agression en imposant un coût prohibitif à ses adversaires. L'Iran pourrait juger que sans son réseau régional, il devient plus vulnérable à une action militaire directe d'Israël ou des États-Unis. Accélération du programme nucléaire L’Iran dispose déjà d’un programme nucléaire avancé : Enrichissement à 60 % d’uranium, une étape technique proche des 90 % nécessaires pour une arme. Des capacités balistiques capables de porter des ogives nucléaires. Si le régime perçoit un rétrécissement rapide de son espace stratégique, il pourrait décider d'atteindre rapidement le seuil nucléaire (possession d'une arme fonctionnelle) pour sanctuariser son territoire. Cette décision serait rationalisée par : La perception d’une menace existentielle accrue (effondrement d'alliés comme Assad, pression israélienne, isolement régional). Le besoin d’assurer la survie du régime face à ses adversaires. Risques d'une telle accélération Une accélération iranienne comporte des risques majeurs : Frappe préventive d’Israël : Tel-Aviv a toujours affirmé que l’arme nucléaire iranienne est une ligne rouge. Une attaque des installations nucléaires iraniennes (comme à Natanz ou Fordow) serait probable. Conflit régional élargi : Un tel acte provoquerait des représailles iraniennes via ses missiles ou ses proxies (Hezbollah, Houthis), déclenchant une escalade au Moyen-Orient. Sanctions renforcées : L’Iran s’exposerait à un isolement économique total si son intention devenait publique. La position de la Russie et de la Chine Face à l’isolement croissant de Moscou et Pékin : La Russie pourrait ne plus être en mesure de fournir un bouclier diplomatique à l’Iran comme par le passé. La Chine, soucieuse de stabilité pour ses approvisionnements énergétiques, verrait d’un très mauvais œil un Iran nucléaire déclenchant des tensions. Dans ces circonstances, l’Iran pourrait chercher à agir dans l’ombre pour éviter de franchir une ligne explicite tout en se rapprochant progressivement du seuil nucléaire. Conclusion L’analyse selon laquelle l’Iran pourrait accélérer son programme nucléaire en réponse à une position stratégique affaiblie est cohérente avec sa doctrine de survie. Toutefois, cette décision serait extrêmement risquée, car elle pourrait précipiter une confrontation militaire avec Israël ou les États-Unis. Le régime iranien serait alors face à un dilemme existentiel : sanctuariser son territoire par la dissuasion nucléaire ou éviter un conflit direct qui pourrait entraîner sa chute. -
Guerre civile en Syrie
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui ça va plus vite