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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. Pour ma part, je ne vois ni l’Europe ni l’iran s’engager là-dedans. Il y aura toujours des déclarations publiques voire des sanctions économiques (et peut-être la sortie de la Turquie de l’Otan, mais même ça je n’y crois pas trop. C’était pourtant le sens de la remarque de Macron), mais rien de plus. Ne pas oublier non plus que la Russie est signataire avec l’Arménie du Traité de Sécurité Collective, avec également le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et la Biélorussie. Une attaque du territoire arménien obligerait donc tous ces États - et donc d’abord et avant tout la Russie - à venir militairement la soutenir. https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_du_traité_de_sécurité_collective#Relations_avec_l'Azerbaïdjan
  2. Tu as répondu trop vite, j’ai entre-temps corrigé mon erreur de géographie dans ma réponse à Metkow. Bref, il a raison.
  3. En regardant de plus près, je me suis effectivement trompé, l’Arménie arrive jusqu’aux frontières iraniennes. Je voyais cette partie-là comme faisant partie du Haut-Karabagh.. Donc route E002 en territoire arménien au sud entre Kotam et Bartaz. Ça donnerait donc un objectif militaire turquo-azerbaïdjanais en commun, à ce moment-là, autour d’Agarak. Et le Haut-Karabagh n’est absolument d’aucun intérêt pour la Turquie du coup, il ne reste donc que 2 points d’explication au lieu de 3.
  4. Chacun est libre de penser ce qu’il veut. Pour ma part, je préfère renvoyer à Robert Badinter et à son discours en 1981, et passer mon chemin parce que c’est une question qui de mon côté est réglée depuis longtemps.
  5. Un « nouvel » angle d’attaque, contre Biden : « "Comme vous le savez, Joe Biden faisait partie de l'administration Obama qui a négocié et mis en œuvre l'accord avec l'Iran, ce que le président Trump - et je partage son avis - considère comme le pire accord international que les États-Unis aient jamais conclu", a déclaré D. Friedman dans un extrait de l'interview posté sur Twitter. Donald Trump avait retiré son pays de l'accord en mai 2018, estimant qu'il ne limitait pas assez le programme de missiles iraniens et qu'il n'avait pas d'impact sur l'influence menaçante de Téhéran dans la région. "Si Biden gagne, nous assisterons à un changement de politique qui, à mon avis, sera mauvais pour la région, y compris pour Israël, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar et le Koweït", a-t-il ajouté. » https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/1601873218-usa-si-biden-est-elu-cela-sera-mauvais-pour-israel-et-golfe-au-sujet-de-l-iran-david-friedman
  6. Ça mériterait un débat philosophique. Mais personnellement, je ne mettrai jamais le respect sur le même plan que l’obligation morale de traiter un homme « humainement » . Bref, ne pas souhaiter sa mort, quelques soient les circonstances et les actes, parfaitement d’accord parce que ça ne correspond ni à ma façon de penser, ni à mes valeurs. Mais cela n’a pas grand chose à voir avec le respect de l’homme. Tout au plus le respect de la condition humaine, à la rigueur.
  7. On parle beaucoup ici du soutien de la Turquie à l’Azerbaïdjan, comme si ça allait juste de soi, parce que. Sauf que la Turquie se fiche quand même royalement du Haut Karabakh (à une exception près à mon avis, que personne n’a encore abordé il me semble). À y regarder de plus près, j’ai personnellement trouvé 3 vraies raisons qui expliquent cette position, et qui la rendent compréhensible à différents niveaux : - Accroître sa présence régionale et se repositionner comme un acteur majeur susceptible d’influence et interlocuteur valable. Son jeu en Irak, en Syrie et en Libye avait les mêmes enjeux, mais cela n’a pas vraiment fonctionné. Avec l’Azerbaïdjan, il se retrouve en position de « grand frère » et puissance capable d’influer sur un cours militaire et d’éventuelles négociations de paix. Évidemment, ce soutien politique et matériel permet également de renforcer encore le lien avec l’Azerbaïdjan, ce qui pourrait être utile en cas de conflit moins larvé entre la Turquie et la Russie. Ce qui permettrait d’ouvrir un nouveau front au besoin (direct ou pour mener des actions terroristes sous couverture). - Rouvrir à la Turquie la route frontière d’avec l’Iran : depuis la frontière turque, la Turquie n’a aucun moyen de ralier par la route l’Azerbaïdjan depuis le Nakitchevan. Or cette route sud (route E002) servant de frontière avec l’Iran pour une bonne part est la seule voie permettant l’accès direct à la Mer Caspienne pour la Turquie, et le développement d’un commerce via la route avec l’Azerbaïdjan. C’est pour moi le seul réel intérêt géographique d’un Haut-Karabagh revenu dans le giron azerbaïdjanais pour la Turquie. - Pousser l’Arménie à mettre un genou à terre. La politique hostile de l’Arménie vis-à-vis de la Turquie et le fait que depuis les accords de Zurich en 2009, les relations ne se soient pas normalisées incitent forcément la Turquie à la mettre en difficulté pour la « punir ». «Le 11 mai 2018, le Premier ministre turc Binali Yıldırım déclare « Si l'Arménie renonce à la politique hostile qu'elle mène depuis plusieurs années contre la Turquie, si elle change son approche négative au sujet des frontières et de l'intégrité territoriale de la Turquie et qu'elle veut ouvrir une nouvelle page, nous y répondrons en examinant les détails », après que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, arrivé au pouvoir après la révolution arménienne de 2018 qui a mené à la démission de Serge Sarkissian, avait évoqué une normalisation des relations entre les deux pays sans condition préalable.» (Wikipedia). En clair, la Turquie veut une Arménie défaite et « corrigée », pour pouvoir normaliser ses relations par la force et ainsi pouvoir présenter celle-ci comme une victoire d’Erdogan. La question de la reconnaissance du génocide arménien leur est restée en travers de la gorge, et ça ne correspond pas du tout à l’image qu’Erdogan veut donner en politique intérieure de la Turquie forte, respectée et même crainte. Là, l’Arménie lui résiste depuis trop longtemps, et il pourrait même considérer qu’elle le nargue à dessein et lui manque de respect. Une bonne façon de lui rappeler combien l’attitude de l’Arménie l’irrite, et qu’il a les moyens de la faire plier. Une quatrième, mineure, peut également être avancée, mais, c’est plus une question d’opportunité du fait de moyens excédentaires disponibles - l’occasion faisant le larron, ce qui n’explique pas le pourquoi, mais plutôt le pourquoi précisément maintenant - : - Occuper ses mercenaires : certes, ça peut paraître bizarre dit comme ça, mais ses avancées stoppées en Syrie comme en Libye laissent la Turquie avec des mercenaires sur les bras. Leur trouver un nouveau terrain de jeu, c’est toujours une bonne façon de les employer... et comme ils sont disponibles, cela rend d’autant plus faisable toute intervention militaire.
  8. Pour moi, ce sont 2 sujets qui n’ont pas de lien. La question envers Chypre et la Grèce n’est pas réglée, mais la Turquie a compris qu’à moins d’aller vers un affrontement armé d’envergure, elle n’a aucun moyen d’avancer plus. Donc Haut-Karabakh ou pas, le sujet est clos pour quelques temps. Les quelques escarmouches qui auront lieu ne seront que des bisbilles pour continuer à maintenir la pression de part et d’autre, et continuer de faire un peu de chantage aux migrants, mais pas plus (idem avec la Libye, au demeurant, même si la Turquie s’est là aussi fait calmer.).
  9. Le détail du traitement reçu par Trump, et ce que ça soulève comme interrogations médicales : « Touché par le coronavirus, le président américain est soigné avec du Regeneron, du Remdesivir et de la dexamethasone. Un cocktail de choc étonnant.» « Dans les rares informations concrètes disponibles, ce qui étonne surtout les médecins, c’est le cocktail de remèdes pris par le président. Jeudi, Donald Trump aurait débuté un traitement à base d’anticorps de synthèses, développé par la société Regeneron. Vendredi, le président a reçu une première dose de Remdesivir, un médicament prometteur, autorisé aux États-Unis, mais dont l’efficacité exacte interroge toujours la communauté scientifique. Samedi, il a cette fois reçu un stéroïde, la dexamethasone, un corticoïde qui est à l’heure actuelle l’un des seuls traitements efficaces contre les formes graves de Covid-19. En plus du mélange, c’est la temporalité qui étonne. “Je pense que très, très peu de gens ont reçu Regeneron + Remdesivir + dexamethasone”, a ainsi déclaréCraig Spender sur Twitter. Ce docteur qui a contracté Ebola était en première ligne au centre médical de l’université de Columbia à New York, lors de la première vague de Covid-19, où il a vu se succéder beaucoup de patients. Selon lui, il est impossible de savoir ce que le cumul de ces trois traitements pourrait avoir comme effet, surtout sans plus de détails.» « Le Remdesivir pourrait être utile pour réduire la durée d’hospitalisation et donc dans les premiers jours de la maladie (même si son efficacité fait débat). Le Regeneron est de son côté un traitement novateur à base de deux anticorps empêchant le coronavirus d’infecter les cellules. De premiers résultats prometteurs semblent montrer que le médicament permet de diminuer l’activité du virus en début de traitement, mais les essais cliniques sont encore en cours. Le cumul de ces deux médicaments pourrait donc faire sens. Le problème, c’est l’annonce d’un traitement à la dexamethasone samedi 3 octobre. En effet, ce stéroïde est certes le traitement à l’efficacité la plus prouvée actuellement contre le Covid-19, mais il n’est utile que dans les formes graves, comme nous le rappelait Frédéric Altare, immunologiste et directeur de recherche Inserm, lors de la publication des premiers résultats. Son objectif: empêcher le système immunitaire de surréagir face au coronavirus. Car c’est ce phénomène qui cause la majorité des formes graves et des décès. Mais il nécessite un subtil dosage et ne doit pas être donné trop tôt ou trop fort. “C’est comme un pompier qui cherche à éteindre un incendie dans une maison. S’il ne met pas assez d’eau, le feu va continuer, mais s’il en met trop, la maison sera inondée et donc dévastée quand même”, expliquait Frédéric Altare. En clair, la dexamethasone donnée trop tôt sera inutile, voire nocive.» https://www.huffingtonpost.fr/entry/nombreux-traitements-trump-covid-19-remdesivir-dexamethasone-deroutent-les-specialistes_fr_5f7ae112c5b649e564b59183?utm_hp_ref=fr-homepage
  10. « Yes I understand that all clinical trials and any other prospective interventional studies must be registered with an ICMJE-approved registry, such as ClinicalTrials.gov. I confirm that any such study reported in the manuscript has been registered and the trial registration ID is provided (note: if posting a prospective study registered retrospectively, please provide a statement in the trial ID field explaining why the study was not registered in advance).» « Systematic review registration--This review was not registered.» Késaco ? @Akhilleus , à l’aide ! (pas sur ce qu’est un enregistrement, mais sur sa conséquence, s’il y en a, de ne pas être enregistrée)
  11. J’en avais parlé ici : Le fait est que c’est aujourd’hui la principale épine dans le pied de l’Ecosse pour redemander son indépendance du RU.
  12. «Covid-19: Trump "va très bien" selon son médecin, une source anonyme dit le contraire» Votre crise de foi : le médecin officiel ment forcément, ou bien la « source anonyme » est juste de la création de buzz artificiel ? https://m.huffingtonpost.fr/entry/covid-donald-trump-nest-pas-sous-oxygene-et-na-plus-de-fievre-annonce-son-medecin_fr_5f789edbc5b64cf6a25103cd?utm_hp_ref=fr-homepage&ncid=other_homepage_tiwdkz83gze&utm_campaign=mw_entry_recirc
  13. « > Et si Donald Trump ne peut plus être candidat à la présidentielle ? Les choses peuvent devenir rapidement compliquées. D'abord, la commission nationale des Républicains devrait proposer un remplaçant. Un processus tout sauf rapide puisque cette commission est composée de 168 membres, trois pour chaque État et territoire américains. Or le vote a déjà commencé dans plusieurs États, pas seulement par correspondance, mais aussi en personne. Il n'est pas sûr que les nouveaux bulletins de vote pour un candidat républicain de remplacement soient prêts à temps pour le 3 novembre, jour de l'élection. Dans ce cas, il reviendrait aux gouverneurs de chaque État de décider de la suite. Sauf que la plupart n'ont rien prévu dans une telle situation. > L'ultime scénario : Trump élu mais incapable de gouverner La question deviendrait encore plus complexe si Donald Trump était élu mais dans l'incapacité d'effectuer un second mandat. La balle serait alors dans le camp des grands électeurs, ceux qui sont nommés dans chaque Etat en fonction du candidat qui a remporté le vote populaire. Ils sont la plupart du temps obligés de tenir compte du résultat du scrutin pour investir le président. Mais il n'est écrit nulle part de règle contraignante dans le cas où le vainqueur est décédé ou s'il ne peut gouverner. La question pourrait alors être tranchée par le Congrès, qui est là pour certifier le vote des grands électeurs. Mais faute d'accord bipartisan, l'affaire pourrait bien finir devant la Cour suprême.» https://fr.news.yahoo.com/trump-ne-peut-gouverner-ni-070252423.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly9kdWNrZHVja2dvLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAAEVtO93i25gtNn8m_aLki2BK-SBlYO0m7fyg7QKHxyaxCbo9vKEhuR-CVlg0akHYUEG-eUuYR7pgXej3hfNAcGnFkpFzCJS2bfc1wmj5LC-4J4cKTjp4dAS0PDrG3NReBRhpn1cEgg9g0pKxB4dTPj84Yfs0Uah2_vb44knOjWez
  14. Que dans la débilité complotiste, on n’est plus à ça près. Et il y en a bien que ce genre d’ânerie, si suffisamment de gens se mettaient à y croire, que ça arrangerait. Dans tous les cas, Trump comme les autres a été diagnostiqué très tôt, et l’on sait déjà qu’une prise en charge avant même l’apparition des réactions collatérales aggravantes se révèle très efficace pour contrer les effets du virus et faciliter la guérison. Donc d’ici 1 semaine, il sera sur pieds, vantera sa force herculéenne, le traitement génial forcément d’origine américaine et la tentative de sabotage des Institutions à travers lui des Démocrates, Chinois, Iraniens, Cubains et autres Russes... bref, le cirque ne va pas s’arrêter bien longtemps.
  15. Bof, il a déjà suivi un traitement préventif à base de Chloroquine, difficile après ça de reparler d’un autre traitement préventif. Quoi qu’il en soit, on verra bien si cela s’aggrave ou non. Pour le moment, ça ne devrait pas trop l’empêcher de continuer à twitter à tort et à travers.
  16. TarpTent

    Le F-35

    Je ne sais pas ce que tu entends par « bien à plat ». De ce que j’en vois, l’appareil semble être face au cameraman, dans un mouvement où il parait se redresser un peu / revenir vers lui en fin de léger virage (raison pour laquelle celui ou celle qui filme se recule en voyant le mouvement). En tout cas pour moi, il ne tombe pas comme une pierre, au sens strict du terme, même s’il embrasse la planète avec détermination et beaucoup d’entrain.
  17. « Si le coeur du Karabakh est incontestablement arménien, lors de la guerre, des régions azéries ont aussi été prises par les arméniens, dont le réservoir d’eau douce de Sarsang, capital pour l’irrigation en Azerbaïdjan. La guerre a aussi privée les azéris d’un territoire capital le corridor de Latchin qui reliait l’Azerbaïdjan au Nakhitchevan.» Quand je me posais la question un peu plus avant dans ces pages de savoir pourquoi ce territoire particulièrement disputé était aussi essentiel, je pense que la situation du réservoir d’eau de Sarsang commence à répondre à celle-ci. Quant au corridor de Latchin, la situation naît de la décision de Staline en 1921 de faire du Nakhitchevan une région autonome rattachée à l’Azerbaïdjan, puis vidée de sa population arménienne. Un peu plus artificiel, tout a été fait pour que ça devienne une poudrière, et comme l’Union Soviétique se fichait des peuples qu’il valait mieux diviser, et vu que toute cette région géographique a le grand plaisir depuis au moins 900 ans d’être phagocytée, morcelée puis recrachée par ses envahisseurs successifs, aucune raison que toutes les fractures se soient refermées.
  18. Franchement, j’ai vraiment du mal à comprendre cette vision systématique d’un Poutine dans les starting block pour tout casser à la moindre opportunité. La situation en Ukraine l’arrange en l’état, et s’il voulait entrer en force au Donbass, il l’aurait déjà fait. Point de réaction militaire américaine à en attendre, ce qui est acté depuis un bail, et les protestations européennes n’y changeraient rien. S’il ne l’a pas fait et s’est arrogé la Crimée, c’est que ça lui suffisait et que le reste répond à son objectif 1er : éviter que l’Ukraine entre dans l’Otan et adopte le bouclier anti-missiles US. Par ailleurs, il n’a demandé l’autorisation de personne ni profité d’un quelconque flottement lors d’élections US pour envoyer des troupes en Syrie ou maintenir ses positions en Ossétie du Sud et en Abkhazie. Le cas des États Baltes, c’est la certitude de se retrouver avec une coalition européenne en face, et plus que cela, l’Otan. Il n’y a là aucun intérêt pour Moscou de se piéger lui-même, provoquant a minima une perte très significative de revenus puisque l’Allemagne en 3 ans changerait totalement de fournisseur en gaz et pétrole, ce que les USA, poulet sans tête ou non, lui fournirait avec plaisir et beaucoup d’entrain. Donc en cas d’une vacance de pouvoir aux USA, est-ce que Poutine en profiterait ? Oui bien sûr. Militairement ? Non ! Un Erdogan jouant un peu trop, notamment aux frontières russes, pourrait lui par contre déclencher une réaction en chaîne. Autant aller faire joujou au kurdistan irakien ne créerait pas trop de réaction, autant retourner titiller la Syrie serait limite et un jeu de poker-menteur où les réactions ne seraient pas garanties, mais en jouant un peu trop de son influence dans les pays limitrophes de la Russie, il pourrait toucher violemment aux limites de la patience de Poutine. Ce qui est certain, c’est que la Turquie est le 3ième plus gros acheteur du gaz russe, et que les touristes russes sont essentiels à son économie. Poutine possède aujourd’hui des leviers importants pour impacter directement la Turquie, là où cette dernière ne peut l’enquiquiner qu’à la marge, dans des zones proxy. Pour Erdogan, est-ce que des USA sans Potus changerait quoi que ce soit ? En Syrie, rien. En Libye non plus. Peut-être en Irak, mais l’Iran redeviendrait plus joueuse là-bas aussi. L’erreur est de croire que 3 mois de vacance du pouvoir, ou même 9 mois, suffiraient à ce que le chaos se développe partout. En Grèce et à Chypre ? Très possible, mais les USA s’en fichent déjà, donc ça ne concerne que l’Europe, et la dissuasion actuelle en place est manifestement suffisante et le demeurera, peu importe le résultat des élections US. Pour Taïwan, la question peut se poser, tant l’engagement américain aux côtés de l’Île encourage les autres pays alliés à la soutenir. Mais en l’absence d’USA forts, je ne vois pas beaucoup de pays se coaliser pour répondre militairement face à la Chine. Japon et Corée du Sud risquent trop, l’Europe n’a actuellement aucune politique de désengagement industriel vis-à-vis de la Chine, et ce faisant, garde la totalité des moyens de s’auto-mutiler si elle décide d’aller militairement aider Taïwan, et les autres pays regarderont de même, de loin. Mais il faudrait une désorganisation forte, au pifomètre de l’ordre de 2 ans, pour que la Chine se sente suffisamment les coudées franches pour tenter une manœuvre en ce sens. Ce qui n’est pas vraiment réaliste à mon sens. Bref, que les clo... pardon, que les candidats actuels à la Présidentielle décident de faire largement durer le plaisir ou non, cela ne devrait pas changer fondamentalement la donne en matière de géopolitique à court / moyen-terme. Maintenant, que les USA plongent dans la guerre civile, ce serait une toute autre histoire... (avec par exemple une Europe qui s’empresserait de prendre son destin en main et organiserait un premier Sommet d’aplanissement des dissensions entre elle et la Russie, en vue d’un partenariat de long terme stable et à forte valeur ajoutée pour les 2 parties, n’est-ce pas.)
  19. Certains admins d’AD.net font partie de la Commission chargée d’organiser les débats électoraux ? Ôo « Voulant éviter un nouveau face-à-face abrasif entre les deux candidats à la Maison Blanche, la commission chargée d'organiser les débats électoraux aux États-Unis a annoncé, mercredi, la mise en place de mesures afin d'assurer "une discussion plus cadrée".» Plus sérieusement, beaucoup semblent avoir compris que la bouillie télévisuelle que fut ce premier débat est totalement contre-productive, en plus de risquer de faire fuir les téléspectateurs pour les suivants. «À 35 jours d'une élection présidentielle américaine sous haute tension, Donald Trump et Joe Biden ont échangé devant des millions d'Américains invectives, railleries et attaques personnelles, sans que le modérateur de ce duel ne puisse les empêcher de régulièrement se couper la parole. Au point que certains commentateurs ont appelé à l'annulation des prochains débats.» https://www.france24.com/fr/20200930-présidentielle-américaine-de-nouvelles-mesures-pour-cadrer-les-débats-entre-trump-et-biden
  20. Flyover détaillé du site de Boca Chica, réalisé le 23/09 C’est assez intéressant de voir les emplacements exacts ainsi que les réalisations en cours. Il y a une vue du SN7-1 après son test de rupture, d’ailleurs :
  21. Effectivement, tu en as parfaitement le droit. Par contre, si tu te fais remonter les bretelles, c’est parce qu’au lieu de dire je ne suis pas d’accord / je m’en fiche / j’aime le lait ou ne rien poster du tout, tu préfères traiter les autres d’abrutis en boucle. Dans ces conditions, je ne vois même pas pourquoi tu te plains de ce genre de retour de bâton. C’est aussi un rappel amical.
  22. Dans le cadre d’une coalition et en soutien des USA, la France pourrait tout à fait participer à une défense active empêchant toute approche chinoise des cotes taïwanaises par la mer. De là à ce que ce soit souhaitable, c’est une toute autre question. (La position française a toujours été aux côtés de Taïwan. À mesure que la Chine prend du poids et que les USA semblent moins hégémoniques, le rapport de force et donc la nature de l’engagement français pourraient tout à fait faire l’objet d’une sérieuse réévaluation) Pas plus que la France n’a été dans le viseur de la Grande Bretagne pendant la Guerre des Malouines, ni que la Russie n’est dans le viseur des USA après avoir fourni des S-300 à l’Iran ou au Vietnam et à la Syrie, et des S-400, à la Turquie... Il n’y a qu’en cas d’accord de défense stratégique entre la France et l’Inde que la France serait dans ce fameux viseur de la Chine. Sinon, c’est juste un livreur de matos. Certes, Taïwan est sensible, mais à part d’éventuelles pertes de marché, il n’y a pas grand chose à en craindre de plus.
  23. Bon, ce n’est pas un débat, c’est une bataille de chiffonniers. S’ils traitent les sujets internationaux comme ils viennent de traiter le Covid et le reste, il n’y a rien à en attendre sauf quelques punchlines très moyennes, une course entre journaux à « qui a dominé le débat », .... et de l’art de la maïeutique du vide intersidéral à Nanarland.
  24. une des réponses au Tweet : « They were volunteers who came to fight on the territory of the Republic of Azerbaijan against the Azerbaijani army. » Bref, comme à chaque fois, je pense que le mieux est de ne pas relayer tout ce qui tombe au moment où c’est posté quelque part, et sortir du modèle actuel de consommation boulimique de l’information non vérifiée pour préférer avoir 1 jour ou 2 de retard mais discuter sur des bases fiables. Entre les incompétents qui relayent n’importent quoi et ceux qui créent du brouillard de guerre, on a assez de recul normalement sur ce forum d’ « initiés » pour ne pas tomber dans le panneau et même apprécier d’avoir la capacité à s’en défaire.
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